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Soixante-cinquième année -r 203 CINQ centimes le Numéro Dimanche 2 Septembre 1906 ABONNEMENT Un an t v 18 f f Si mois 9 » Trois mois. , 4.50 INSERTIONS Annonces, la ligne 0.20 Réclames, Faits divers. P*'v? Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE et d'Avis Divers L'uoimeraent est renouvelé d'office si, à rBïplTatlOIl.les i«« n<»« ne sont pas rahisés.La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement p'iui. BUREAUX PLACE DU MARCHË-NOIR, SAUMUR Les abonnements et lés insertions doivent être payés d'avance. Ï'ACTION LIBÉRALE POPULAIRE y L'Union dans I Obéissance / | Sous ce litre, le bulletin de VActiàri pbà'ale Populaire insère, en tête de' ses colonnes,un article dont nous repro-j duisons la partie essentielle : I « Voilà le devoir clairement tracé par le Pape. j | )> Quel catholique oserait inconsidé-' rément s'y soustraire? j | » L'union est obligatoire, il est indis- pensable qu'elle se fasse complète, inté- grale, absolue. ;| » Etcertes ce serait un véritable scan-; dale de voir se conlinuer maintenant cette fureur de dénigrement entre catho-j liques dont nous voyions avec tristesse se manifester autour de nous les coupa-' bles excès. J » Quelles visées personnelles,ou quel- les arrière-pensées politiques dissimu-, laient ces antagonismes épuisants,il n'é- tait hélas que trop facile de s'en rendre compte ! Espérons du moins qu'après l'Encyclique tout ce triste passé est abo- li et lie doit plus renaître. | j »Lé Souverain Pontife exige qu'on mette fin à une aberration aussi lu? nesle, il faut qu'il soit obéi. Il faut s'u^ nir! Aucune équivoque n'est possible;! aucune alternative n'est permise. j I «Comme le disait il y a huit jours, 1 ici môme, avec tant d'éloquence et de' force M. de Mun : / | « Voulons-nous résolument l'ester ca-i » thpliques? Voilà question qui se] pose, d'abord, devant nos consciences » de croyants.Si nous le voulons,il nous' » faut accepter courageusement les con-j » dilions de la vie nouvelle nous al-] » Ions entrer. La première est l'union, » et l'union ne peut se taire que dans » l'obéissance et par l'autorité. - ! J » Il faudra non seulement nous taire » entre nous, en nous interdisant les «discussions stériles et les débats ré- » ti'ospeclifs, mais nous taire au dehors, » en renonçant aux plans individuels, « eux conceptions personnelles et aux » organisations conçues par. notre seule » initiative. Il n'y a. p„as de vie catholi- » que hors de la hiérarchie de l'Eglise. » li » C'est pourquoi en ce qui nous con : cerne.fermement résolus àobéir à PieX, nous attendons avec une confiante dété-. rence lus décisions de la prochaine as- semblée plonière de l'Episcopat trançais pour consolider cette union si néces- saire eu traçant une ligne de conduite précise et comme l'a exprimé déjà M. Piûu, « nous souhaitons, non pas seu- lement dans l'intérêt de l'Eglise, mais encore dans celui du pays (les deux, au surplus, se .confondent) que la parole', qui sortira de la bouche des évêques' soit entendue et comprise ! » / I^TLe 10 décembre au plus tard, tout ce (jue possèdent nos églises sera mis sous' séquestre y compris l'église elle même, 1 et, un peu plus lard, toul devra être vendu pour doter les établissements 'd'assistance ou de bienfaisance du pays.' } » Nous ne voulons pas appeler dès maintenant votre aLtenlion sur les atro- ces conséquences morales qui résulte- ront des dispositions -de la loi pour nos familles, pour la vie de nos campagnes ou de nos cités, pour la tranquillité de la France tout entière. La conduite du gouvernement vis à-vis de l'Eglise ca- tholique déterminera la situa lion et dé- cidera de la paix mi de la guerre. 9 » Dociles à la recommandation de Pie X comme aux règles générales Je' l'Eglise, jamais nous n'userons de mo- yens violents pour faire triompher la cause sacrée dont nous tenons le dra-' peau serré sur nos poitrines.Mais qu'on n'oublie jamais non plus que rien n'est inflammable comme le sentiment reli-1 II Une lettre du cardinal Lecot ; Dans une lettre publiée par l'Aqui- taine, le cardinal Lecot, archevêque de Bordeaux, constate que la loi de sépa- ration est, de l'avis du Pape et de tous les catholiques français, contraire aux droits sacrés de l'Eglise et de sa hiérar-' chie.Et il ajoute que nulle organisation pratique de sa vie et de son ministère n'est possible avec une telle loi. |L« Dès lors, dit-il, ne peut avoir lieu,' dans les conditions actuelles de la loi,' Ja constitution d'associations cultuelles, 1 Quelque nom et quelques statuts qu'on] léur donne et, par conséquent, devient' impossible la transmission des droits* et des biens .des fabriques à ces associa-1 E is. Par conséquent, à la date t,atalè1 9 décembre prochain, s'appliqueréi ticlfl VIII de la loi de séparation la l'expiration dudtt délai les Viens à aW trïbuer seront jusqu'à leur attribution placés sous séquestre), et comme Pat-j tribution ne sera jamais possible, l'ar-j ticle IX arrivera pour permettre aux' agents de l'Etat de s'emparer de tous les biens mobiliers et immobiliers des égli-' ses et de leur donner une destination tout à lait étrangère à l'exercice du] .filtft, ..-.::ir. gieux des foules; que les masses indif- férentes, quand rien ne les excite, sont, comme le torrent débordé quand un rien' les ébranle et que ce n'est pas gouverner que d'obéir à sa passion quand on peut avoir devant soi et contre soi la passion' populaire. » / i Après avoir justifié l'attitude dePie X, 1 Mgr Lecot dit : 1. « La décision du Pape ne fut pas une 1 manœuvre contre la forme républicaine! du gouvernement. La République fran- çaise a déjà reçu de lui des gages de son inlassable patience, et ce ne fut pas lui qui eût commis l'inqualifiable in- convenance de passer devant le palais de l'Elysée 1 sans demander audience à' son hôte et sans y entrer. ! | » Nous ne savons pas comment pro-; cédera le, gouvernement dans la criae 1 qui s'annonce. Par conséquent, nous! n'avons pas à vous tracer encore dans' les détails votre ligne de conduite et vos 1 'devoirs. » / \ Le cardinal termine en engageant les' fidèles à se grouper autour de leurs [prêtres qui demanderont à la Provi-J ilence de mourir au milieu d'eux. ! [ } Le repos hebdomadaire Le règlement d'administration publique ! Paris. La loi sur le repos hebdoma- daire est entré à partir de vendredi en vi- gueur. I ; C'est M. Poincaré, ministre des finances, chargé, en l'absence de M. Doumcrgue, de l'intérim du ministère du commerce, qui a signé le rapport adressé à ce sujet au prési- dent de la ttépublique et le décret organi- sant le contrôle de l'application de la loi, 1 après approbation du Conseil d'Etat. Voici un extrait du rapport qui précède le décret : | j « La loi du 13 juillet 1000 établissant le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers a remis à quatre règlements j d'administration publique le soin de déter- miner les conditions d'application de certai- nes de ses dispositions. » Un seul de ces règlements est indis- pensable à l'exécution immédiafe de la loi : c'est celui, prévu par l'article 10, qui doit organiser le contrôle dès jours de repos pour tous les établissements. J'ai l'honneur de soumettre aujourd'hui ce décret à votre approbation, après avoir pris l'avis du Con- seil d'Etat. Dès qu'il aura paru nu Journal officiel etaura pu être connu dos intéressés, l'application de la loi nouvelle devra com- mencer sans attendre la publication des trois autres règlements prévus par lés arti- cles :i ql 18. I » Ces décrets à prendre on exécution de l'article 3 doivent désigner certaines indus- tries, qui pourront bénéficier du.droit de donner le repos par roulement et détermi- ner les dérogations particulières au repos des spécialistes occupés dans les usines à feu continu. En attendant que ces règle- ments aient donné les précisions atten- dues, le roulement sera provisoirement to- léré dans les industries qui se prévau- draient des caractères définis sous les para- graphes 10 et 11 de l'article H, et, d'autre part, il sera usé de tolérances à l'égard des spécialistes des usines à feu continu. ». . ' Texte du décret mehts spécifiés à ^article premier de la loi . du 13 juillet 1900, le repos collectif n'est pas assuré le dimanche des amenés indi-, quant les jours et heures du repos hebdo-1 madairc donné aux employés et ouvriers;, doivent être apposées par les soins des' : chefs d'entreprise, directeurs ou gérants. | Dans ces mêmes établissements, lorsque le repos n'est pas donné collectivement a tout le personnel, le chef d'entreprise, di- recteur ou gérant, doit inscrire sur un re- gistre spécial les noms des employés et' ouvriers soumis à un régime particulier de ' repos et indiquer ce régime. Pour chacune de ces personnes, le registre doit faire cou-, naître le jour et éventuellement les demi-' journées choisies pour son repos. | Article2. L'affiche doit être facilement "accessible et lisible. Un duplicata en est envoyé avant sa mise . en service à l'inspecteur du travail de la circonscription. q Le registre est tenu constamment à jour. Il reste à la disposition de l'inspecteur et, doit être communiqué aux employés et ou- i vriers qui en tont la demande. Il est visé par l'inspecteur au cours de ses visites. i Article 3. Tout chef d'entreprise, di- recteur ou gérant qui veut suspendre le repos hebdomadaire en vertu soit de l'ar- ticle 4, soit des paragraphes 2 et 3 de l'ar- ticle 6 de la loi, doit en aviser immédiate- ; ment, et, saul le cas de force majeure, avant le commencement du travail, l'inspecteur de la circonscription. j Il doit taire connaître à ce fonctionnaire les circonstances qui justifient la suspen- sion du repos hebdomadaire, indiquer la date et la durée de cette suspension et spé- cifier le nombre d'employés et d'ouvriers auxquels elle s'applique. i En outre, dans le cas prévu par l'article L lorsque des travaux urgents sont exécu- tés par une entreprise distincte, l'avis du chef, du directeur ou du gérant de cette en- treprise mentionne la date du jour de re« pos compensateur assuré au personnel. Pour les industries déterminées au para- graphe 3 de l'article 6, l'avis indique les deux jours de repos mensuel réserves aux employés et ouvriers. j Article 4. Dans les établissements spé- cifiés au paragraphe premier de l'article 6 de la loi. Le chef d'entreprise, directeur ou; gérant doit, en cas de repos imposé parles intempéries,en prévenir le jour même l'ins- E ecteur du travail et lui indiquer le nom- re de personnes qui ont chômé.Il faiteon- naitre, la veille au plus tard,à l'inspecteur,' les jours le repos hebdomadaire sera supprimé en compensation du chômage. | I Article 5. Dans les cas prévus par les articles 3 et 4 ci-dessus, copie de l'avis doit .être affichée dans l'établissement pendant toute la durée de la dérogation. __.ii AU MAROC / Courrier français attaqué Tanger. Le'croiseur marocain « Turki », 'devant embarquer à Tétouan la famille de' Bel-Ghazi, gouverneur de Tanger, est atten- du aujourd'hui. j 1 Le courrier de Tétouan annonce que sur deux courriers français partis de Tanger, le 21 et 22 courant, un fut attaqué à Ainha^ mou, juridiction Haissuli, èt dévalisé com- plètement. Le deuxième est arrivé avec deux jours de retard pour cause do mala- die, lîne réclamation est déposée. Mission marocaine Cologne. D'après le correspondant de la Gazette de Color/ne à Tanger, on ne sait rien, dans les milieux compétents de Tan-j ger, de l'intention prè.léeau gouvernement; marocain d'envoyer l'ex-pacha Ben-Hirna comme envoyé extraordinaire à Berlin; pour rendre à l'empereur sa visite de l'an- née dernière. 'j |; Les préparatifs du Roghi ; Madrid. Des dépêches de Mélilla annon- cent que les forces du Itoghi opèrent leur concentration sur la rive droite de la Mu- laya Elles attendent une occasion favorable pour engager une lutte' décisive. Lès elfec-j tifs du prétendant dépassent (1,000 hommes.' D'autres renforts sont attendus du Ritt. i Les troupes impérialcseoinprennent4,000 combattants bien armés. La mort de M. de Libran lieutenant avait eu une altercation avec plusieurs civils qui avaient proféré des menaces à son encontre. Cet incident avait été motivé par l'inter- diction laite à plusieurs militaires par M. de Libran,de consommer au café de l'Univers, à Pélissanne, lieu de réunion des officiers du hussards. ! Le lendemain matin, alors qu'on ignorait encore la mort de l'infortuné, le patron de l'établissement demanda au lieutenant de Chaney, camarade de la victime, si M. de Libran était monté à cheval ce matin-là. Le juge d'instruction pense que le cafe- tier, qui était renseigné sur les intentions hostiles de ses clients, a interrogé M. de Chaney pour savoir le sort qui avait été fait à M. de Libran. Le limonadier.un nom- L..., a été cité d'urgence, pour déposer devant le magistrat instructeur. I -1 '«^Article 1«. Dans tous les établisse-. ; "*Aix.— Le Parquet d'Aix, à la suite de dé- positions certains témoins, croit que la mort de M. de Libran est due à une ven- 'geance. L'enquête est parvenue à. établir que le Les Grèves Rouen. Dans une réunion tenue cet après-midi à la Bourse du Travail, les ou- vriers boulangers de Uouen et de la région,' au nombre de 400, ont décidé la- grève gé- nérale pour samedi prochain. Ils reclament le.repos hebdomadaire par roulement sans diminution de salaire. i Les patrons boulangers offraient le repos hebdomadaire collectif du samedi soir au dimanche soir. j| Grenoble. Les ouvriers métallurgistes se sont mis en grève ce matin; ils récla- ment la journée de neuf heures pour tous ' et le relèvement des salaires pour certaines j catégories. 1 Des groupes de grévistes s'étaient rendus dès la première heure devant les usines de la ville et de la banlieue pour empêcher l'entrée des ouvriers. i Les grévistes sont actuellement au nom- bre de douze mille. Ils ont manifesté dans la matinée devant les fabriques de drap et de boutons, dont ils veulent entraîner les otivriers à la grève. Incendies de forêts Bordeaux. Un nouvel incendie, plus grave encore que ceux de ces jours der- niers, a éclaté hier à Magudas, commune de Martignas, à l'ouest de Bordeaux. Il s'est propagé avec une rapidité très grande dans les sous-bois abondent les bruyères sè- ches et les aiguilles de pins. Bientôt il a ga- gné et détruit le camp de Songe, annexe du camp de Saint-Médard pour les écoles à feu, puis les forêts d'illac et du Las-du- Temple. A huit heures du soir, il couvrait un quadrilatère de 20 kilomètres de long •sur 8 de large. Toute la nuit Bordeaux a été illuminé par les lueurs de l'incendie qu'on s'épuise a combattre et dont, ce matin, on ne s'était pas encore rendu maître. j Grenoble. La forêt domaniale du Co- nex, qui domine la gare de Saint>Georges- de-Commiers, est en feu depuis hier soir. Les secours s'organisent, mais ils sont ren- dus très difticultueux par l'extrême séche- resse, j I Nîmes. Aux environs de Nimes, un violent incendie s'est déclaré dans les lorêts comprises entre les communes de Bragàs- sargues, Saint-Théodorit, Cannes et Seri- gnane. Le feu, activé par un fort vent du Nord, a en quelques instants pris des pro- portions considérables. Les habitants des communes voisines, accourus, ont bor- ner leurs efforts à préserver les fermes et maisons environnantes. Un, carré de pins déplus de 3 kilomètres décote a été la proie des flammes. 11 n'y a pas d'accident de persojine à signaler. ,' Lonent.,— Depuis vingt-quatre heures, un incendie considérable a éclaté dans les bois et taillis s'étendant entre la route d'IIennebont à Lorient et lé'cours du Bla- vet, sur le territoire de la commune, de Caudan, appartenant à M. de Viroflay de Brissac. ! I Trente hectares de bois sont devenus la proie des flammes. Trente paysans, sous les ordres de plusieurs gendarmes)tprotègent les fermes environnantes et surveillent la marche du fléau qui ne s'arrêtera' certaine- ment qu'au bord du lleuvo. i Castres. Le service forestier a pu, avec l'aide de la population d'Escoussens, cir- conscrire le feu dans la forêt deC<ayroiilet, qui a eu 15 hectares de jeunes taillis con- sumés. Malgré un grand verit, on espère être maître du feu et empêcher le fléau de se propager. I Le traité franco-e spagn ol ' Saint-Sébastien. A la suite d'un entre- tien entre M. Navarro Heverter, ministre, des finances, et M. Cambon, ambassadeur de France, le ministre aurait donné à eut tendre que la question du traité de com- merce franco-espagnol avait virtuellement reçu Une solution. 1 Al. Gambon va porter à Paris le texte du projet de traité. | L'affaire de Djanet Retrait des troupes turques , Constantinople. Une dépêche de Tri- poli annonce que les troupes turques ont quitté Djanet à la suite de 1 iradé du sultan. L'incident franco-turc.est donc complète-, ment réglé. Expédition vers l'oasis . Malte. On dit qu'une expédition fran- çaise de 150 hommes avec deux canons, sous le commandement d'un colonel, et une troupe de réserve forte de 300 hom- mes, ont quitté Temassenin pour se rendre à l'oasis de Djanet. f j ' 1 ! L'élection de Castellane i ' Sisteron.Le parti socialiste unifié des Hautès-Alpes vient, après de longues dis- cussions dans le congrès de Sisteron; de déciderid'opposer une candidature à celles du comte Boni de Castellane,.. invalidé, et de M. Gustave-Adolpbe-Hubbard, radical, ancien député de Seine-et-Oise. Les groupe- ments unifiés ont poilé leur.clioix sùr.'Srr Bertrand, qui à accepté. . ? J f " iJl8raoo|uu Turquie & Perse Téhéran..Les .troupes turques ont oc- cupé le district de Margovar, en Perse, composé d'une vingtaine de villages. L'ambassadeur de Perse demande le re- trait' des troupes et proteste énergkrHement auprès des autorites turquosucontre ces actes qui. démentent,toutes leurs promes- ses 'd'une : solution amiable de la ques- tion de frontière et, sans, attendre. même,. que;les|délëgués turcs, et persans se soient réunis. ' ' La Porte nie tout empiétement «urle territoire de la Perse. ( . Téhéran.^— E<i! raison des troubles, dft-, Perse ettde la possibilité devoir à recueillit", des fugitifs, deux navires de .guerre angjlais a croisent dmisi le golfe ^fe*^p--*i(«T irfcrMc. i-Wi^:'ij m: <• : \S>J . -> ., i-.ft LE MYSTÈRE DE CHATENAY C|..i s,.»-*.--ici ■• .fj, t, . Festrats, dit « Théo » chez M. Germain i Eta mpes.— Théodore Festrats, dit iThéo», dont nous avons déjà raconté l'arrestation, opérée place M au bert, a été amené à Etam- pes, et, dans l'après-midi, interrogé par M. Germain, juge d'instruction. Le. juge a con- fronté le trimardeur avec Mme Marchatt- don, chez laquelle il passa une partie de la sôiréè du'24 juillet dernier, et qui M'acoiw» de lui avoir dérobé différents objets sans grande valeur. •'"■■' 1 iWHWlKWr ■■• C'est surtout sur ce vol qu'a porté Tinter» rogatoire, qui s'est cependant prolongé jus- qu'à une heure tardive, f i $ i, La cabaretière dui boulevard Henri-IV a- du reste maintenu sès premières déclara- tions, affirmant que Théo et sei comna- gnons : Fauché, le Matelot -et' le Breton,' étaient restés chez* elle de huit heures a neuf heures et demie du soir, et n'avaient,' par conséquent, pas pu rejoindre, jsur la route de Chàlo-Saint-Mard, l'abbé Delamie,'. qui était à bicyclette et avait quitté la rue Saint-Antoine, à Etampes. entre huit heures* et huit heures un quart. 11 | Elie Bebut, qui serait le .trimardeur dési- gné sôus le sobriquet du « Matelot'», et qui} a été arrêté également à ,Paris, ne sera pas amené à Etampes; il n'est pas inculpé dans l'affaire dli vol commis chez Mme Marchau- don et M. Germain n'estime pas nécessaire de l'entendre pour la disparition l'abbé»- Delarue. Bien ne peut, montrer, mieux combien peu d'importance le parquet atta- che à la piste des « quatre chemineaux. » L'insurrection à Cuba i 1 Vive altercation entre le président et le vice-président, || La Havane. Une vive altercation s'est élevée hier entre le président Palma et vice-président Capote, è H ! Ce dernier était accusé de trahison pajaj *n v I 1 ^ . uni' xiiJànii u )'V1 .f&ivHki

PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Soixante-cinquième année-r N° 203 CINQ centimes le Numéro

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Page 1: PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Soixante-cinquième année-r N° 203 CINQ centimes le Numéro

Soixante-cinquième année -r N° 203 CINQ centimes le Numéro Dimanche 2 Septembre 1906

ABONNEMENT

Un an • t v • 18 ff •

Si mois 9 »

Trois mois. , 4.50

INSERTIONS

Annonces, la ligne 0.20

Réclames, —

Faits divers. — P*'v?

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE

et d'Avis Divers

L'uoimeraent est renouvelé d'office si, à rBïplTatlOIl.les i«« n<»« ne sont pas rahisés.—La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement p'iui. BUREAUX PLACE DU MARCHË-NOIR, SAUMUR Les abonnements et lés insertions doivent être

payés d'avance.

Ï'ACTION LIBÉRALE POPULAIRE y L'Union dans I Obéissance / | Sous ce litre, le bulletin de VActiàri pbà'ale Populaire insère, en tête de' ses colonnes,un article dont nous repro-j duisons la partie essentielle : I « Voilà le devoir clairement tracé par le Pape. j | )> Quel catholique oserait inconsidé-' rément s'y soustraire? j | » L'union est obligatoire, il est indis-pensable qu'elle se fasse complète, inté-grale, absolue.

;| » Etcertes ce serait un véritable scan-; dale de voir se conlinuer maintenant cette fureur de dénigrement entre catho-j liques dont nous voyions avec tristesse se manifester autour de nous les coupa-' bles excès. J

» Quelles visées personnelles,ou quel-les arrière-pensées politiques dissimu-, laient ces antagonismes épuisants,il n'é-tait hélas que trop facile de s'en rendre compte ! Espérons du moins qu'après l'Encyclique tout ce triste passé est abo-li et lie doit plus renaître. | j »Lé Souverain Pontife exige qu'on mette fin à une aberration aussi lu? nesle, il faut qu'il soit obéi. Il faut s'u^ nir! Aucune équivoque n'est possible;! aucune alternative n'est permise. j I «Comme le disait il y a huit jours,1

ici môme, avec tant d'éloquence et de' force M. de Mun : / | « Voulons-nous résolument l'ester ca-i » thpliques? Voilà là question qui se]

pose, d'abord, devant nos consciences » de croyants.Si nous le voulons,il nous' » faut accepter courageusement les con-j » dilions de la vie nouvelle où nous al-] » Ions entrer. La première est l'union, » et l'union ne peut se taire que dans » l'obéissance et par l'autorité. - !

J » Il faudra non seulement nous taire » entre nous, en nous interdisant les «discussions stériles et les débats ré-» ti'ospeclifs, mais nous taire au dehors, » en renonçant aux plans individuels, « eux conceptions personnelles et aux » organisations conçues par. notre seule » initiative. Il n'y a. p„as de vie catholi-» que hors de la hiérarchie de l'Eglise. »

li » C'est pourquoi en ce qui nous con: cerne.fermement résolus àobéir à PieX, nous attendons avec une confiante dété-. rence lus décisions de la prochaine as-semblée plonière de l'Episcopat trançais pour consolider cette union si néces-saire eu traçant une ligne de conduite précise et comme l'a exprimé déjà M. Piûu, « nous souhaitons, non pas seu-lement dans l'intérêt de l'Eglise, mais encore dans celui du pays (les deux, au surplus, se .confondent) que la parole', qui sortira de la bouche des évêques' soit entendue et comprise ! » /

I^TLe 10 décembre au plus tard, tout ce (jue possèdent nos églises sera mis sous' séquestre y compris l'église elle même,1

et, un peu plus lard, toul devra être vendu pour doter les établissements 'd'assistance ou de bienfaisance du pays.' } » Nous ne voulons pas appeler dès maintenant votre aLtenlion sur les atro-ces conséquences morales qui résulte-ront des dispositions -de la loi pour nos familles, pour la vie de nos campagnes ou de nos cités, pour la tranquillité de la France tout entière. La conduite du gouvernement vis à-vis de l'Eglise ca-tholique déterminera la situa lion et dé-cidera de la paix mi de la guerre. 9 » Dociles à la recommandation de Pie X comme aux règles générales Je' l'Eglise, jamais nous n'userons de mo-yens violents pour faire triompher la cause sacrée dont nous tenons le dra-' peau serré sur nos poitrines.Mais qu'on n'oublie jamais non plus que rien n'est inflammable comme le sentiment reli-1

II Une lettre du cardinal Lecot ; Dans une lettre publiée par l'Aqui-taine, le cardinal Lecot, archevêque de Bordeaux, constate que la loi de sépa-ration est, de l'avis du Pape et de tous les catholiques français, contraire aux droits sacrés de l'Eglise et de sa hiérar-' chie.Et il ajoute que nulle organisation pratique de sa vie et de son ministère n'est possible avec une telle loi. |L« Dès lors, dit-il, ne peut avoir lieu,' dans les conditions actuelles de la loi,' Ja constitution d'associations cultuelles,1

Quelque nom et quelques statuts qu'on] léur donne et, par conséquent, devient' impossible la transmission des droits* et des biens .des fabriques à ces associa-1

Eis. Par conséquent, à la date t,atalè1 9 décembre prochain, s'appliqueréi ticlfl VIII de la loi de séparation la

l'expiration dudtt délai les Viens à aW trïbuer seront jusqu'à leur attribution placés sous séquestre), et comme Pat-j tribution ne sera jamais possible, l'ar-j ticle IX arrivera pour permettre aux' agents de l'Etat de s'emparer de tous les biens mobiliers et immobiliers des égli-' ses et de leur donner une destination tout à lait étrangère à l'exercice du]

.filtft, ■ ..-.::ir.

gieux des foules; que les masses indif-férentes, quand rien ne les excite, sont, comme le torrent débordé quand un rien' les ébranle et que ce n'est pas gouverner que d'obéir à sa passion quand on peut avoir devant soi et contre soi la passion' populaire. » / i Après avoir justifié l'attitude dePie X,1

Mgr Lecot dit : 1. « La décision du Pape ne fut pas une1

manœuvre contre la forme républicaine! du gouvernement. La République fran-çaise a déjà reçu de lui des gages de son inlassable patience, et ce ne fut pas lui qui eût commis l'inqualifiable in-convenance de passer devant le palais de l'Elysée1 sans demander audience à' son hôte et sans y entrer. ! | » Nous ne savons pas comment pro-; cédera le, gouvernement dans la criae1

qui s'annonce. Par conséquent, nous! n'avons pas à vous tracer encore dans' les détails votre ligne de conduite et vos1

'devoirs. » / \ Le cardinal termine en engageant les' fidèles à se grouper autour de leurs [prêtres qui demanderont à la Provi-J ilence de mourir au milieu d'eux. ! [ }

Le repos hebdomadaire Le règlement d'administration publique ! Paris. — La loi sur le repos hebdoma-daire est entré à partir de vendredi en vi-gueur. I ; C'est M. Poincaré, ministre des finances, chargé, en l'absence de M. Doumcrgue, de l'intérim du ministère du commerce, qui a signé le rapport adressé à ce sujet au prési-dent de la ttépublique et le décret organi-sant le contrôle de l'application de la loi,1

après approbation du Conseil d'Etat. Voici un extrait du rapport qui précède

le décret : | j « La loi du 13 juillet 1000 établissant le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers a remis à quatre règlements j d'administration publique le soin de déter-miner les conditions d'application de certai-nes de ses dispositions.

» Un seul de ces règlements est indis-pensable à l'exécution immédiafe de la loi : c'est celui, prévu par l'article 10, qui doit organiser le contrôle dès jours de repos pour tous les établissements. J'ai l'honneur de soumettre aujourd'hui ce décret à votre approbation, après avoir pris l'avis du Con-seil d'Etat. Dès qu'il aura paru nu Journal officiel etaura pu être connu dos intéressés, l'application de la loi nouvelle devra com-mencer sans attendre la publication des trois autres règlements prévus par lés arti-cles :i ql 18. I

» Ces décrets à prendre on exécution de l'article 3 doivent désigner certaines indus-tries, qui pourront bénéficier du.droit de donner le repos par roulement et détermi-ner les dérogations particulières au repos des spécialistes occupés dans les usines à feu continu. En attendant que ces règle-ments aient donné les précisions atten-dues, le roulement sera provisoirement to-léré dans les industries qui se prévau-draient des caractères définis sous les para-graphes 10 et 11 de l'article H, et, d'autre part, il sera usé de tolérances à l'égard des spécialistes des usines à feu continu. ». . '

Texte du décret

mehts spécifiés à ^article premier de la loi . du 13 juillet 1900, où le repos collectif n'est pas assuré le dimanche des amenés indi-, quant les jours et heures du repos hebdo-1

madairc donné aux employés et ouvriers;, doivent être apposées par les soins des':

chefs d'entreprise, directeurs ou gérants. | Dans ces mêmes établissements, lorsque

le repos n'est pas donné collectivement a tout le personnel, le chef d'entreprise, di-recteur ou gérant, doit inscrire sur un re-gistre spécial les noms des employés et' ouvriers soumis à un régime particulier de ' repos et indiquer ce régime. Pour chacune de ces personnes, le registre doit faire cou-, naître le jour et éventuellement les demi-' journées choisies pour son repos. |

Article2. — L'affiche doit être facilement "accessible et lisible.

Un duplicata en est envoyé avant sa mise . en service à l'inspecteur du travail de la

circonscription. q Le registre est tenu constamment à jour.

Il reste à la disposition de l'inspecteur et, doit être communiqué aux employés et ou- i vriers qui en tont la demande. Il est visé par l'inspecteur au cours de ses visites. i Article 3. — Tout chef d'entreprise, di-recteur ou gérant qui veut suspendre le repos hebdomadaire en vertu soit de l'ar-ticle 4, soit des paragraphes 2 et 3 de l'ar-ticle 6 de la loi, doit en aviser immédiate-;

ment, et, saul le cas de force majeure, avant le commencement du travail, l'inspecteur de la circonscription. j

Il doit taire connaître à ce fonctionnaire les circonstances qui justifient la suspen-sion du repos hebdomadaire, indiquer la date et la durée de cette suspension et spé-cifier le nombre d'employés et d'ouvriers auxquels elle s'applique. i

En outre, dans le cas prévu par l'article L lorsque des travaux urgents sont exécu-tés par une entreprise distincte, l'avis du chef, du directeur ou du gérant de cette en-treprise mentionne la date du jour de re« pos compensateur assuré au personnel.

Pour les industries déterminées au para-graphe 3 de l'article 6, l'avis indique les deux jours de repos mensuel réserves aux employés et ouvriers. j

Article 4. — Dans les établissements spé-cifiés au paragraphe premier de l'article 6 de la loi. Le chef d'entreprise, directeur ou; gérant doit, en cas de repos imposé parles intempéries,en prévenir le jour même l'ins-

Eecteur du travail et lui indiquer le nom-re de personnes qui ont chômé.Il faiteon-

naitre, la veille au plus tard,à l'inspecteur,' les jours où le repos hebdomadaire sera supprimé en compensation du chômage. | I Article 5. — Dans les cas prévus par les articles 3 et 4 ci-dessus, copie de l'avis doit .être affichée dans l'établissement pendant toute la durée de la dérogation. __.ii

AU MAROC / Courrier français attaqué

Tanger. — Le'croiseur marocain « Turki », 'devant embarquer à Tétouan la famille de' Bel-Ghazi, gouverneur de Tanger, est atten-du aujourd'hui. j

1 Le courrier de Tétouan annonce que sur deux courriers français partis de Tanger, le 21 et 22 courant, un fut attaqué à Ainha^ mou, juridiction Haissuli, èt dévalisé com-plètement. Le deuxième est arrivé avec deux jours de retard pour cause do mala-die, lîne réclamation est déposée.

Mission marocaine Cologne. — D'après le correspondant de

la Gazette de Color/ne à Tanger, on ne sait rien, dans les milieux compétents de Tan-j ger, de l'intention prè.léeau gouvernement; marocain d'envoyer l'ex-pacha Ben-Hirna comme envoyé extraordinaire à Berlin; pour rendre à l'empereur sa visite de l'an-née dernière. 'j

|; Les préparatifs du Roghi ; Madrid. — Des dépêches de Mélilla annon-cent que les forces du Itoghi opèrent leur concentration sur la rive droite de la Mu-laya Elles attendent une occasion favorable pour engager une lutte' décisive. Lès elfec-j tifs du prétendant dépassent (1,000 hommes.' D'autres renforts sont attendus du Ritt.

i Les troupes impérialcseoinprennent4,000 combattants bien armés.

La mort de M. de Libran

lieutenant avait eu une altercation avec plusieurs civils qui avaient proféré des menaces à son encontre.

Cet incident avait été motivé par l'inter-diction laite à plusieurs militaires par M. de Libran,de consommer au café de l'Univers, à Pélissanne, lieu de réunion des officiers du 9° hussards. ! Le lendemain matin, alors qu'on ignorait encore la mort de l'infortuné, le patron de l'établissement demanda au lieutenant de Chaney, camarade de la victime, si M. de Libran était monté à cheval ce matin-là.

Le juge d'instruction pense que le cafe-tier, qui était renseigné sur les intentions hostiles de ses clients, a interrogé M. de Chaney pour savoir le sort qui avait été fait à M. de Libran. Le limonadier.un nom-mé L..., a été cité d'urgence, pour déposer devant le magistrat instructeur.

I

-1 '«^Article 1«. — Dans tous les établisse-.

; "*Aix.— Le Parquet d'Aix, à la suite de dé-positions dé certains témoins, croit que la mort de M. de Libran est due à une ven-'geance.

L'enquête est parvenue à. établir que le

Les Grèves Rouen. — Dans une réunion tenue cet

après-midi à la Bourse du Travail, les ou-vriers boulangers de Uouen et de la région,' au nombre de 400, ont décidé la- grève gé-nérale pour samedi prochain. Ils reclament le.repos hebdomadaire par roulement sans diminution de salaire. i

Les patrons boulangers offraient le repos hebdomadaire collectif du samedi soir au dimanche soir. j|

Grenoble. — Les ouvriers métallurgistes se sont mis en grève ce matin; ils récla-ment la journée de neuf heures pour tous ' et le relèvement des salaires pour certaines j catégories. 1

Des groupes de grévistes s'étaient rendus dès la première heure devant les usines de la ville et de la banlieue pour empêcher l'entrée des ouvriers. i

Les grévistes sont actuellement au nom-bre de douze mille. Ils ont manifesté dans la matinée devant les fabriques de drap et de boutons, dont ils veulent entraîner les otivriers à la grève.

Incendies de forêts Bordeaux. — Un nouvel incendie, plus

grave encore que ceux de ces jours der-niers, a éclaté hier à Magudas, commune de Martignas, à l'ouest de Bordeaux. Il s'est propagé avec une rapidité très grande dans les sous-bois où abondent les bruyères sè-ches et les aiguilles de pins. Bientôt il a ga-gné et détruit le camp de Songe, annexe du camp de Saint-Médard pour les écoles à feu, puis les forêts d'illac et du Las-du-Temple. A huit heures du soir, il couvrait un quadrilatère de 20 kilomètres de long •sur 8 de large.

Toute la nuit Bordeaux a été illuminé par les lueurs de l'incendie qu'on s'épuise a combattre et dont, ce matin, on ne s'était pas encore rendu maître. j

Grenoble. — La forêt domaniale du Co-nex, qui domine la gare de Saint>Georges-de-Commiers, est en feu depuis hier soir. Les secours s'organisent, mais ils sont ren-dus très difticultueux par l'extrême séche-resse, j

I Nîmes. — Aux environs de Nimes, un violent incendie s'est déclaré dans les lorêts comprises entre les communes de Bragàs-sargues, Saint-Théodorit, Cannes et Seri-gnane. Le feu, activé par un fort vent du Nord, a en quelques instants pris des pro-portions considérables. Les habitants des communes voisines, accourus, ont dû bor-ner leurs efforts à préserver les fermes et maisons environnantes. Un, carré de pins déplus de 3 kilomètres décote a été la proie des flammes. 11 n'y a pas d'accident de persojine à signaler.

,' Lonent.,— Depuis vingt-quatre heures, un incendie considérable a éclaté dans les bois et taillis s'étendant entre la route d'IIennebont à Lorient et lé'cours du Bla-vet, sur le territoire de la commune, de Caudan, appartenant à M. de Viroflay de Brissac. ! I Trente hectares de bois sont devenus la proie des flammes. Trente paysans, sous les ordres de plusieurs gendarmes)tprotègent les fermes environnantes et surveillent la marche du fléau qui ne s'arrêtera' certaine-ment qu'au bord du lleuvo. i Castres. — Le service forestier a pu, avec l'aide de la population d'Escoussens, cir-conscrire le feu dans la forêt deC<ayroiilet, qui a eu 15 hectares de jeunes taillis con-sumés. Malgré un grand verit, on espère être maître du feu et empêcher le fléau de se propager.

I Le traité franco-e spagn ol

' Saint-Sébastien. — A la suite d'un entre-tien entre M. Navarro Heverter, ministre, des finances, et M. Cambon, ambassadeur de France, le ministre aurait donné à eut tendre que la question du traité de com-merce franco-espagnol avait virtuellement reçu Une solution. 1 Al. Gambon va porter à Paris le texte du projet de traité. |

L'affaire de Djanet Retrait des troupes turques

, Constantinople. — Une dépêche de Tri-poli annonce que les troupes turques ont quitté Djanet à la suite de 1 iradé du sultan. L'incident franco-turc.est donc complète-, ment réglé.

Expédition vers l'oasis . Malte. — On dit qu'une expédition fran-çaise de 150 hommes avec deux canons, sous le commandement d'un colonel, et une troupe de réserve forte de 300 hom-mes, ont quitté Temassenin pour se rendre à l'oasis de Djanet. f j — • ' 1 ! L'élection de Castellane i

' Sisteron.— Le parti socialiste unifié des Hautès-Alpes vient, après de longues dis-cussions dans le congrès de Sisteron; de déciderid'opposer une candidature à celles du comte Boni de Castellane,.. invalidé, et de M. Gustave-Adolpbe-Hubbard, radical, ancien député de Seine-et-Oise. Les groupe-ments unifiés ont poilé leur.clioix sùr.'Srr Bertrand, qui à accepté. . ? Jf " iJl8raoo|uu

Turquie & Perse Téhéran..—Les .troupes turques ont oc-

cupé le district de Margovar, en Perse, composé d'une vingtaine de villages.

L'ambassadeur de Perse demande le re-trait' des troupes et proteste énergkrHement auprès des autorites turquosucontre ces actes qui. démentent,toutes leurs promes-ses 'd'une: solution amiable de la ques-tion de frontière et, sans, attendre. même,. que;les|délëgués turcs, et persans se soient réunis. ' '

La Porte nie tout empiétement «urle territoire de la Perse. (.

Téhéran.^— E<i! raison des troubles, dft-, Perse ettde la possibilité devoir à recueillit", des fugitifs, deux navires de .guerre angjlaisa croisent dmisi le golfe ^fe*^p--*i(«T irfcrMc. • i-Wi^:'ij m: <• : \S>J . -> ., i-.ft

LE MYSTÈRE DE CHATENAY C|..i s,.»-*—.--ici ■• .fj, t, .

Festrats, dit « Théo » chez M. Germain i Eta mpes.— Théodore Festrats, dit iThéo»,

dont nous avons déjà raconté l'arrestation, opérée place M au bert, a été amené à Etam-pes, et, dans l'après-midi, interrogé par M. Germain, juge d'instruction. Le. juge a con-fronté le trimardeur avec Mme Marchatt-don, chez laquelle il passa une partie de la sôiréè du'24 juillet dernier, et qui M'acoiw» de lui avoir dérobé différents objets sans grande valeur. •'"■■' 1 iWHWlKWr ■■• C'est surtout sur ce vol qu'a porté Tinter» rogatoire, qui s'est cependant prolongé jus-qu'à une heure tardive, f i $ i,

La cabaretière dui boulevard Henri-IV a-du reste maintenu sès premières déclara-tions, affirmant que Théo et sei comna-gnons : Fauché, le Matelot -et' le Breton,' étaient restés chez* elle de huit heures a neuf heures et demie du soir, et n'avaient,' par conséquent, pas pu rejoindre, jsur la route de Chàlo-Saint-Mard, l'abbé Delamie,'. qui était à bicyclette et avait quitté la rue Saint-Antoine, à Etampes. entre huit heures* et huit heures un quart. 11

| Elie Bebut, qui serait le .trimardeur dési-gné sôus le sobriquet du « Matelot'», et qui} a été arrêté également à ,Paris, ne sera pas amené à Etampes; il n'est pas inculpé dans l'affaire dli vol commis chez Mme Marchau-don et M. Germain n'estime pas nécessaire de l'entendre pour la disparition dé l'abbé»-Delarue. Bien ne peut, montrer, mieux combien peu d'importance le parquet atta-che à la piste des « quatre chemineaux. »

L'insurrection à Cuba i1

Vive altercation entre le président et le vice-président, ||

• La Havane. — Une vive altercation s'est élevée hier entre le président Palma et lé vice-président Capote, è H ! Ce dernier était accusé de trahison pajaj

*nv I 1 ^ . uni' xiiJànii u )'V1 .f&ivHki

Page 2: PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Soixante-cinquième année-r N° 203 CINQ centimes le Numéro

le président, fi a répondu que Pal ma était' un président sans autorité. On prétend que le vice-président est en pourparlers avec les rebelles. I i Le ministre espagnol, M. de Avala, fit re-marquer, pendant un dîner en son hôtel, que la mort du général Banderas n'était rien moins qu'un meurtre. Le capitaine Cardenas, aide de camp du président l'ai-ma, surprit la conversation et lança une épithète injurieuse au ministre d'Espagne,' [qui menaça de rentrer en Europe si le ca-

Sitaine Cardenas n'était prmlémis iminé-iatement de ses fonctions au palais.

I» On annonce qu'un combat sanglant con-tinue à Arteinise. ■ \ ■ Echec des troupes gouvernementales j

New-York. — Un télégramme reçu hier soir de Cuba annonce qu'une compagnie de gardes ruraux, après avoir livré combat aux insurgés, dans la province de la Ha-vane, a été forcée de battre en retraite. On dit qu'un combat sanglant a eu lieu à Atte-misa.

Y Le mois de Septembre Paris. — Voici les pronostics du Vieux-

Major pour le mois de septembre: ) \" au 14, beau, très chaud, avec légers [mouvements orageux du 7 au S) ; M au 25, couvert ou très nuageux avec température supérieure à la normale; averses orageuses, de rares belles journées; 2(i au 30, temps à éclaircies et à averses. ,

L'ACCIDENT D'ANDEVILLE f Le colonel des pompiers a reçu cette nuit une dépèche d'Andeville lui annon-çant que le dernier cadavre venait d'èLre remonté après de sérieuses difficultés mais sans aucun accident. ! i Ajoutons que les pompiers envoyés sur les lieux de l'accident rentreront aujour-d'hui à Paris. j

EN RUSSIE Un ukase

(j Saint-Pétersbourg. — Un ukase impérial publié aujourd'hui étend, pour une autre année, les effets des lois existantes pour le jmaintien.de la. sécurité publique et l'état

, de protection renforcée extraordinaire. ) 11 Le consul U"i'--v.-. - e ilessé U Varsovie. — M. Leven.. .-!•„. consul d'Es-pagne à Varsovie, a été blessé hier par un coup de fusil tiré par un soldat faisant par-tie d'une patrouille. Cet événement cause une grande émotion dans toute la colonie étrangère, nombreuse à Varsovie. La bles-sure est assez sérieuse mais ne met pas la jvie du consul en danger.

Un attentat Kharkoff. — À la station de Yenakieso,

on ouvrier âgé de dix-huit ans, a lancé une. bombe sous la voiture de M. Fasquier, di-~

j recteur des usines de la Société métallur-

fique russo-belge, qui a été grièvement lessé à la tête. I

Un complot / Saint-Pétersbourg. — On a découvert un

passage souterrain à Choucha, conduisant fa'nne habitation tartare jusqu'à la résiden-jee dn général Kolotchapoff. On croit qu'il .se préparait un attentat. _ j /Capitaine et aumônier révolutionnaires fe Saint-Pétersbourg. — Le capitaine Mi-} naïew, commandant la quatrième sotnià tin 22» régiment de cosaques, a été arrêté à Marioupoul pour propagande révolution--uaire parmi les cosaques. Il a été transféré à Odessa. j I* L'enquête5 sur l'affaire de mutinerie de l'équipage du « Pamiat-Azowa » a établi que le promoteur de la révolte des matelots fut l'aumônier du navire, âgé de 65 ans. Sa' mise en jugement est imminente. i L Le régiment de Semenovsky parle de f* représailles

Saint-Pétersbourg, — On croit sérieuse-ment que les soldats du régiment de Seme-'

novsky ne sortent nuitamment de leur ca-serne 'que pour exécuter une vengeance sommaire sur les prisonniers politiques à Saint-Pétersbourg. ,'" j

une scène significative s'est produite, hier, après l'enterrement du général Mînn, au repas funéraire auquel assistait la veuve, les soldats l'entourèrent, lui exprimant leur gratitude, et, très surexcités, crièrent tous : « Vengeance! ».

Le bataillon est encore aujourd'hui dans un état d'excitation dangereux, et on peut s'attendre à ce que les soldats aillent atta-quer une des quatre prisons politiques.

On a prévenu les gouverneurs.

L'application du repos hebdomadaire Paris. — Par suite de l'application du rè-

glement d'administration publique relative-ment à l'application de la loi sur le repos hebdomadaire qui doit commencer dès di-manche prochain, il suffira, pour suspen-dre les effets de cette loi, que le commer-çant chez lequel se présentera l'inspecteur du travail pour y drosser contravention, déclare qu'il a fait une demande de uero-gation à la loi ou qu'un de ses collègues exerçant la même industrie et ayant la même clientèle ait demandé une déroga-tion à la loi.

Le Préfet de Police, dans le délai d'un mois, recueille l'avis des Chambres de com-merce, des-Chambres syndicales, des Cham-bres patronales et l'avis du Conseil muni-cipal. El le mois écoulé,il a huit jours pour prendre sa décision.,

La loi n'entrera réellement en application que d'ici 4 ou 5 semaines. i

La Loi de Bénaratlon Les instructions de M. Briand aux Préfets

Paris.—M. Briand, ministre des cultes, vient d'adresser une longue lettre aux pré-fets au sujet de l'attribution des biens cul-tuels aux associations cultuelles 'qui se se-raient formées, ou au retour de ces biens à l'Etat pour êtreall'ectôs à des établissements reconnus d'utilité publique visés par la loi de Séparation. |

M. lîrianxl détermine tout d'abord les conditions requises pourqu'une association soit légalement en état de recevoir les liions cultuels. Ace propos* le ministre descultes déclare en passant, « que si le droit com-mun avait été rigoureusement appliqué c'est le gouvernement qui eut procédé, par déçivl, aux dévolutions de ces biens. C'est donc par une disposition libérale que les associations cultuelles sont autorisées à procéder elles-même à ce règlement niais, fait observer M. Briand, ce mandat n'est que temporaire,si dans ledélaid'un au prévu par la loi cette attribution n'est point laite,l'Etat reprendra tous ses droits confor-mément aux articles 8 et f) de la loi de sé-paration, i

M. Briand définit explicitement le carac-tère des associations réputées cultuelles et.de celles qui ne rentrent pas dans cette catégorie et il ajoute, s'adressant aux pré-1 fets, qu'il ne leur appartient pas de tran-cher cette question de la légalité d'une as-1 sociation. Dans tous les cas, ils devront dé-livrer un récépissé de déclaration, sauf à aviser ensuite le ministre des Cultes et le parquet des illégalités qui seraient commi-ses afin que des poursuites soient enga-gées conformément à l'article 23 de la loi de Séparation.

El M, Briand conclut en disant : « Telles sont les instructions auxquelles

vous avez à vous conformer en ce qui con-cerne la dévolution des biens cultuels. Je suis certain que vous concourrez avec tact et fermeté à l'application de la loi de Sépa-ration. »

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lillalii létMr«l«|i<|ii h 1er Septembre Baramatr» Ihcrmotnètrt

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au-deaaai au dessus au-desiui

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lit» altnatlon agricole en Maine-et-Loire

La sécheresse a compromis toutes les cultures fourragères. Les ensemence-ments des choux et betteraves n'ont pu être effectués complètement. La seconde coupe des prairies Je toute nature est compromise. La récolte des pommes de lerre sera faible et à peine suffi-ante pour la consommation du déparlement. La vigne, au contraire, a une végétation luxuriante, le* e ps sont chargés de grappes et les vignerons comptent sur une bonne année de vin en qualité et quantité.

L.A CHASSE

C'est demain dimanche 2 septembre l'ouverture de U chasse dans le Maine-et-Loire et les déparlements limitrophes dout l'ouveiture avait lien autrefois un dimanche précédent.

Nous avons publié dans différents nu-inérosdes appréciations sur la physionno-mie de l'ouverture en ce qui concerne la prés3nce ou l'abience de gibier. Les avis sont très partagés. Y aura-t-il ou non du gibier?

Demain soir, les chasseurs d'ouverture nous le diront. Il nous diront aussi sans doute qu'il a fait une chaleur épou-vantable et que leurs chiens, par celte sécheresse, n'avaient pas le moindre nez. Quant aux fusils ils devront partir tout seul I

Chaque année, au moment de l'ouver-ture de la chasse, un grand nombre de communes interdisent la chasse sur tout leur ttrritoire.

A Ce propos, il est mile de rappeler qu'aucun Conseil municipal ne peut, en tant que représentant de la commune, accorder ou refuser le droit de chasse, si ce n'est sur les propriétés communales seulement.

Il n'existe, en effet, aucun article de loi donnant au Conseil municipal le pou-voir d'inlerdire la chasse à uue personne étrangère ou non sur les biens qui ap-

partiennent à des particuliers. Les propriétaires seuls ont lé droit

d'interdire la chasse sur leurs propriétés. Rassurez-vous, heureux chasseurs,

vous pourrez chasser à votre aise.

Nomination dans le clergé

Nous sommes heureux d'apprendre que M. l'abbé Courant, neveu de Mgr Pasquier, professeur à Saint-Louis de Saumur, est nommé vicaire à St-Aubin-du-Pavoil.

Union Syndicale des Employé* de Commerce et de l'Industrie de la ville «le Saumur.

Messieurs les Employés de Commerce, réunis en séance du 31 août 1906,

Approuvent par un vote de félicitations Messieurs les commerçants pour le res.-pect qu'ils ont manifesté au sujet de la loi en ce qui concerne le repos hebdo-madaire le dimanch3.

Le président, V'. DELABROSSE.

Traitant la question du repos hebdo-madaire, notre confrère Simon, du Petit Courrier, dit :

Le public peut aider à l'application.de la loi, de façon que le repos du di-manche soit étendu dans la plus large mesure possible.

Comment obtenir ce résultat ? Par beaucoup de bonne volonté avec

un peu d'humanité, en appliquant ce principe : * Faire travailler le diman-» che le moins possible ; n'acheter le » dimanche que ce qu'on serait inca-» pable d'acheter la veille. »

Prenons un exemple. Soit nn ménage, composé de deux

personnes, des ouvriers. La femme tra-vaille et sort de la fabrique à 7 heures du soir; l'homme quille l'usine ou le magasin à 7 heures également. Ils appar-tiennent à des professions dans lesquelles existe déjà le repos du dimanche.

Ces' brave* gens ont pris l'habitude de faire leurs achats d'alimentation, principalement, le dimanche. Eh ! bien, pourquoi ne pourraient-ils en faire une partie la veille, acheter le samedi soir chez le boucher, chez le charcutier, chez l'épicier, etc., ce dont ils ont besoin pour le dimanche, ne réservant pour ce jour-là que les achats indispensables?

L'homme pourrait très bien aussi aller chez le coiffeur le samedi soir.

Il y aurait aussi un autre moyen de favoriser le repos dn dimanche.

Aujourd'hui, on a pris généralement pour habitude, dans la plupart des com-

merces, de faire toutes les expéditions le sameii, ce qui donne à beaucoup de travailleurs un surcroît de travail consi-dérable le dimanche, notamment dans les périodes de fête. Que d'envois, que d'expéditions pourtant pourraient être faites le vendredi. Le public, là aussi, devrait donner la commande plus tôt.

-Il est bien évideut que si le public voulait y « meure du sien », comme on dit, l'entente entre patrons et ouvriers au sujet du repos hebdomadaire serait bien facilitée.

* * I.e BepoM dominical

Patrons et employés s'agitent. Il s'agit du repos hebdomadaire.

A titre de renseignements, voyons un peu ce qui se passe, le dimanche, en An-gleterre :

Ce jour-là, ne travaillent pas tous les commerçants, sans exceptions (-grands magasins de confection, maisons de banque, papetiers, bijoutiers, peintres, etc..)

Les boulangers, bouchers et épiciers. (Les ménagères doivent avoir fait toutes leurs provisions le samedi soir. Seuls les laitiers veuhnt bien consentir une distribution de lait le dimanche matin.)

Les coiffeurs. (Tous les mentons doi-vent être rasés le samedi soir.)

Les facteurs. (Pas de poste à Londres le dimanche. Les télégraphistes travail-lent dans la proportion de un sur dix; neuf bureaux ferment, un reste ouvert.)

Les trois quarts des employés du che-min de fer métropolitain (Un train sur quatre circule le dimanche.)

Les deux tiers des cochers de cab. Les deux tiers des cochers d'omnibus. Les balayeurs et arroseurs publics. Les garçons de restaurant et de café le

malin et l'après-midi. (Tous les restau-rants, bars, etc., ne doivent ouvrir que de onze heures le malin à une heure de l'après-midi, et de six heures à onze heures du soir.)

Le personnel des théâtres et des mn-sichalls. (Pas de spectacles ni de concerts le dimanche.)

Le personnel des hippodromes. (Pas de courses le dimanche.)

Somme toute, il ne reste guère Uoo-dres, comme travailleurs, que les allu-meurs de bec de gaz, les marchands de tabacs, les pharmaciens et les policenwi. Et personne ne s'en plaint. La vie sociale n'est pas arrêtée pour cela. Simplemeut lele se repose I...

Théâtre de Saumur

Prochainement au théâtre, uue seule représentation de Monte-Cristo, pièce à grand spectacle de MM. Alex. Dumas et Aug. Maquet, version nouvelle et défini-tive comprenant les quatre soirées. 600 représentaiions au théâtre de la Porte-Saint-Martin.

10 FEUILLETON DE L'Echo Saumur ois sftrn 1

£ ttié Par RENÉ BAZIN,'

de l'Académie française.

Cette expérience, la lassitude d'atten-dre, l'éloignement de M. Philippe Ober-lé, qui passait une partie de l'année à Berlin, modifièrent sensiblement l'atti-tude du jeune chef d'industrie. La pre-mière ferveur, pour lui et pour d'autres, diminuait. Il voyait les manifestations anti-allemandes des paysans alsaciens se faire de plus en plus rar•>« pt prudentes. Il ne faisait presque plus d'affaires avec la France; il ne recevait plus de visites de Français, môme intéressées, même commerciales. La France, si voisine par la distance, était devenue comme un pays muré, fermé, d'où rien ne venait plus en Alsace, ni voyageurs, ni mar-chandises. Les journaux qu'il recevait ne lui laissaient guère de doute, non

plus, sur le lent abandon que certains politiciens français conseillaient sous le nom de sagesse et de recueillement.

En dix années, M. Joseph Oberlé avait usé, jusqu'à n'en plus trouver trace en lui-même, tout ce que son tempérament lui permettait d'opposer de résistance à un pouvoir établi. Il était rallié. Son ma-riage avec Monique Biehler, désiré et préparé par le vieil et ardeut patriote qui votait au Reichstag contre le prince de Bismarck, n'avait eu aucune influence sur les dispositions nouvelles, d'abord secrètes, bientôt soupçonnées, puis con-nues, puis affirmées, puis scandaleuse-ment affichées de M. Joseph Oberlé. Ce-lui-ci donnait aux Allemands des gages, puis des otages. U dépassait la mesure. Il allait au-delà de l'obéissance. Les con-tremaîtres de l'usine, anciens soldats de la France, admirateurs de M. Philippe Oberlé, compagnons de sa lutte contrôla germanisation de l'Alsace, supportaient mal l'humeur du nouveau maître et la blâmaient. L'un d'eux, dans un accès

d'impatience, lui avait dit un jour: « Croyez-vous qu'on soit si fier que ça de travailler pour un renégat comme YOUS? » Il avait été renvoyé. Aussitôt des camarades avaient pris son parti, in-tercédé, parlementé, menacé de la grève, t Eb bien I faites-la, s'était écrié le pa-tron ; j'en serai ravi ; vous êtes de mau-vaises têtes ; je vous remplacerai par des Allemands I » Ils n'avaient pas cru à la menace, mais M.Joseph Oberlé l'avait exécutée un peu plus tard, dans un nou-veau moment de crise, pour ne pas être taxé de faiblesse, ce qu'il craignait plus que les injustices, et parce qu'il pensait aussi trouver quelque avantage à rem-placer des Alsaciens, volontiers fron-deurs, par des Badois et des Wurtem-bergeois, plus disciplinés et plus sou-ples. Un tiers du personnel de la scierie avait été renouvelé de la sorte. Une pe-tite colonie allemande s'était établie au nord du village, dans des maisons construites par le patron, et les Alsa-ciens qui restaient avaient di céder de

vaut l'argument du pain quotidien. Cela se passait en 1882. Quelques années en-core, et on apprenait que M. Oberlé éloignait de l'Alsace, pour le faire éle-ver en Bavière, au gymnase de Munich, son fils Jean. Il écartait de même sa fille Lucienne, et la confiait à la directrice de l'institution la plus alleman le de Ba-den-Baden, la pension Mûndner. L'opi-nion s'émut de cette dernière mesure plus que de toutes les autres. Elle s'in-digna contre ce désaveu de l'éducation et de l'influence alsaciennes. Elle plai-

j gnit madame Oberlé séparée de son fils et surtout privée, comme si elle en eût été indigne, du droit d'élever sa fille. A tous ceux qui le blâmaient, le père ré-

! pondit: <c C'est pour leur bien J'ai perdu | ma vie ; je ne veux pas qu'ils perdent

la leur. Ils choisiront leur route, plus tard, quand ils auront comparé. Mais je ne veux pas .qu'ils soient malgré eux, dès leur jeunesse, catalogués, désignés, inscrits d'office sur la liste des Alsa-ciens parias. » U ajoutait quelquefois:

« Vous ne comprenez donc pas que tous les sacrifices que je fais, je les épargne à mes enfants ? Je me dévoue. Mais cela ne veut pas dire que je ne souffre pas I »

Il souffrait, en effet, et d'autant plus que la confiance de l'administration al-lemande était longue à gagner. La ré-compense de tant d'efforts ne semblait pas enviable. Les fonctionnaires com-mençaient bien à flatter, à attirer, à re-chercher M. Joseph Oberlé, conquête précieuse d mt plusieurs « kreisdirec-tors » s'étaient vantés en haut lien. Mais on le surveillait en le comblant de pré-

- veoances et d'invitations. Il sentait l'hé-sitation, la défiance à peine déguisée, J souvent même lourdement affirmée par

! les maîtres nouveaux auxquels il voulait i plaire. Etait-il sûr? Avait-il pris son parti

de l'annexion, sans arrière-pensée? Ad-mirait-il suffisamment le génie allemand, la civilisation allemande, le commerce allemand, l'avenir allemand? Il fallait tant admirer, et tant de choses l

(A micre.)

Page 3: PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Soixante-cinquième année-r N° 203 CINQ centimes le Numéro

(•e feu dans 1CM bols Hier encore, une forte colonne de fa-

mée s'élevait au-dessus du coteau, résul-tant d'un incendie, qui détruisait UDe

très grande quantité de bois sur le terri— oirede la comm \nt de Souzay. Jusqu'ici nous n'avons aucune donnée

gur l'importance exacte du sinistre , nais nous savons que les travailleurs, par celte température intolérable, n'ont pn que très difficilement enrayer le fléau.

Forl avant dans la soirée, la fumée avait une telle intensité que certaines parties de la ville en ont été incommo-dées.

Ce matin encore quelques nuages de famée se montraient dans la même di-rection.

Pertes et trouvailles Un porte-monnaie contenant 3 fr. 50

et un reçu de colis postal, a été perdu delà gare à h ville.Le remettre à M. Fis, cavalier de manège, rue St-Nicolas. Ré-compense. - Réclamer à M Hubert, 60, rue St-

Jiicolas, un porte-monnaie cuir rouge, coDlenant un franc, qu'il a trouvé:

Etat Civil de Saumur NAESSANCE

Le 1er septembre. — Raphaële Aimée-Fèlicie Ragot, rue du Pressoir-St-An-toine/oM

Nécrologie

Nous apprenons la mort,à Cholet.du baron Georges de Romans, à l'âge de 40 ans. M. de Romans s'était occupé de questions coloniales et il organisa plu-sieurs missions avec succès. On se sou-vient de sa belle traversée de l'Afrique qui lui valut une médaille d'or de la So-ciété de Géographie de Paris.

| Union des Sociétés de Tir de France Fédération des Sociétés de Tir de

l'Ouest. Nous publions les résultats obtenus

par les délégués de la Société de Tir de Saumur au grand concours de tir d'An-gers et aux championnats de Maine-et-Loire, à Angers, juillet-août 1906.

Championnat de Maine-et-Loire au fusil Lebel, à 200 mètres. — Offert à tous les tireurs du département, série Aie de 10 balles. — Classement au plus grand nombre de balles dans-le carton

i0o40, mouche de 0™ 10, barrage par le nombre de points faits :

1er M. Looguet, d'Angers, champion à Maine-et-Loire, 10 cartons; 2e Tré bard, d'Angers, 9 cartons; 3e Dion, d'Angers, 8 carions, 69 points; 4e Ad. Renault, Sl-Cyr-en-Bourg, 8 cartons, 68points; oe Quélio, Angers, 8 cartons

points; 6e Leblanc E., St-Hilaire St-Florenl, 8 carions, 67 points ; 7e Bou-lier, Angers, 7 cartons ; 8e Féry, Angers, 6 cartons, 53 points ; 9e lieutenant Henry, Angers, 6cartons. 51 points; lOeMilon, Angers, 6 cartons, 50 points.

Championnat de Maine-et-Loire au nvolver d'ordonnance à 20 mètres, mo -dèle 1873 ou 4892. —, Offert à tous les tireurs du département. Série fixe de \î balles. — Classement au plus grand nombre de balles dans le carton de O"^. mouche de 0ra03, barrage par le nombre de points faits :

1er M. Ad. Renault, St-Cyr-en-Bourg, champion de Maine-et-Loire, 10 cartons, ' points, total 12 balles, 101 points;

2e M. Moreau, Angers, 10 cartons, 84 points, total 12 balles, 93 points; 3e ca-pitaine Pyat, Angers, 8 cartons 66 p., toial 12 balles 88 points; 4e Hardy, Saumur, 7 cartons 59 points, total 12 balles 87 points ; 5e Babe, Angers, 7 car-Ions 43 points, total 12 balles 70 points; 6e Chabrun, Angers, 6 cartons.

Concours des Sociétés, fusil Lebel à 100mètres. — Classement par l'addition des résultats obtenus au champiunnai, par les quatre tireurs délégués par hur •société :

1er * L'Union », de MurV, 29 balles, total 284 points; 2e Société mixte de Tir de Saumur, 22 balles, 264 points; 3e 6e régiment de génie, Angers, 22 In'. 253 points; 4e « L'Alerte » d'Angers,

19 balles; 5e 71" régiment territorial, 17 balles; 6>. Société de 71e et 72e régi-ment territoriaux, 13 balles.

Concours des Sociétés, revolver d'or-donnance à 20 mètres. — Classement par l'addition des résultats obtenus au championnat par les quatre tireurs dé-légués par leur société :

1er Société mixte de Tir de Sau-mur, 26 points ; 2e Angers-Doulre, 24 p. ; 3i Société des 71e et 72" régiment terri-toriaux, 21 points.

Fusil Lebel à 200 mètres (séries à volonté). — Classement à la meilleure série de 4 baUes, mouche deOm10 :

5e M.Leblanc E., Sl-Hilaire-St Florent, 37 points ; 14e Renault Ad., SiCyr-eo-Bourg, 35 points; 15e Hardy, Saumur, centre 55 degrés.

Revoler d'ordonnance 4873 nu 1892, à 20 mètres, séries à volonté. — A la meilleure série de 4 balles, abouche de 0mo3 :

1er Hardy, Saumur, 38 points ; 3e Ad. Renault, St-Cyr-f n-Bourg, 35 poims ; 10d Leblanc, St-H Iaire-St-Floreni, 29 p.

A Travers la Presse Le repos hebdomadaire

j De la Petite République, éditorial : Le règlement d'administration publique,

indispensable pour l'application du repos hebdomadaire, a paru hier..Quand nous di-sons « le » c'est « un des quatre » qu'il fau-drait dire, car, par/ime habitude sanscesse plus en honneur, les Chambres, qui se dé-chargent volontiers de leur lâche sur les règlements d'administration publique, en ont prévu quatre — seulement !— pour le complément de leur loi.

Celui-ci est le plus important, et de beau-coup, le seul indispensable, puisqu'il orga-nise les moyens de contrôler les jours de repos. Or, on sait qu'en motion de lois ou-vrières, tant \aut le contrôle, tant valent les résultats. Si le contrôle est inefficace, la loi est infailliblement violée. On en a lait la triste expérience à propos du travail des femmes et des enfants dans les manu tac-til res.

A première vue.et quoique les rédacteurs du règlement n'aient rien inventé de bien nouveau, les marques de contrôle propo-sées paraissent eflicaces. C'est à Falliiiiage qu'on a recouru, et il est de fait qu'il parait le plus capable de faciliter la tàclie des ins-pecteurs du travail.

La République française : , Nous avons été les premiers à publier le texte de la proposition de loi de M. Forge» nol deBostquenard, tendant — si nous pou-vons nous exprimer ainsi — à réglementer le règlement d'administration publique.

11 y aurait lieu, selon nous, d'impartir un second délai, fiit-il au besoin très bref, en-tre la publication du règlement et la mise à exécution de la loi. La tendance du Par-lement se fait de plus en plus grande à re-mettre au Conseil d'IClat le soin de complè-te;-, de préciser et d'éclaircir les disposi-tions d'une obscurité généralement trans-cendante, auxquelles il donne le jour. Nous n'y voyons pas le plus petit inconvénient, bieùdii contraire. .Mais il n'en est pas moins vrai que le règlement seul, dans la procé-dure actuelle, lixe la véritable physionomie d'une loi, et les intéressés ont besoin d'un délai matériel pour se préparer à son exé-cution. C'est l'observation qui est faite en ce moment par les patrons au sujet do la loi sur le repos hebdomadaire; elle nous pa-rait parfaitement fondée, et nous nous per-mettons de la signaler à M. Forgemol.

Le Soleil, éditorial : | Patrons,restaurateurs et limonadiers de-vraient prouver qu'uneauginentation d'em-ployés sera pour eux un surcroît de charges et un risque de ruine.

Il y a des gens qui prétendent que, de toutes les industries, c'est au contraire! à peu près la seule où le bénéfice du patron s'élne avec le nombre des employés rjuVI occupe, l'ayant son personnel avec les pourboires, il n'a rien à verser et prélève sur le tronc commun un profit appréciable et rémunérateur parfois même, dit-on, un peu excessif.

Cour est-il donc si diflicile de s'entendre avec leur personnel ?

On s'arrange partout ailleurs, en dépit des défectuosités d'une loi qui comme Lou-tes'les lois fabriquées par lainajorilé répu-. blicaine, est mal conçue et mal rédigée.

Bulletin Commercial Du 31 Août 1906 |

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COURANT. .. 44 75 PROCHAIN.. 45 25 4 DERNIERS. 45 50

50 7S 25

Procureur général blewaé M. Morellet, procureur général de la

Cour d'appel de Poitiers, a été grièvement blessé dans un accident d'automobile, près de Rocamadour.

SUCRES BlUCS(les 100k.) ALCOOLS (MOllUl.) 45 87 I.OURANT. . . 26 50

-R0CHA1N .. 26 62 i DERNIERS

36 27 26 50

COURANT. .. 45 62 PROCHAIN.. 44 87 44 .. 4 BMWSRS. 41 25 41 25 I

Une enfant écrasée Le tramway partant du Mans pour La

Charlre a écrasé, jeudi soir, une petite tille de 10 ans, nommée Chevalier, qui était en vacances chez ses parents.

La machine lui a écrasé la lêle et la mort a naturellement été instantanée.

Le corps a été traîné sur une longueur de 25 mètres, avant que le mécanicien ait pu arrêter sa locomotive.

Pour dégager l'enfant, il a fallu soule-ver la machine avec un cric.

Un plancher qui s'effondre Dans la nuit de jeudi, le plancher du

premier étage du magasin annexe de Mme veuve CÏiailleux-Allais, tapissièiv, Grande-Rue, à La Flèche, situé place Fonlevrault, s'est soudainement alTo sé par suite de la rupture d'une poutre.

Tous les meubles qui y étaient entas-bés oui été précipités au rez-de-chaus-iée. Néanmoins les perles heureusement ne sont pas élevées.

Fêle du Quartier de Nantilly Dimanche 2 septembre l906

A 8 h. 1/2 du mrtin, Grand concours de boules, chez M. Desmants, café du Clos-Bonnet, route de Varrains. 1" prix, 7 fr.; 2e, 5 fr.; 3e, 3 fr ; 4e, une bouteille de Champagne.

A 1 h. 1/2, Cnurse aux tonr eaux, ave-nue de la G ire de l'Etat. Départ et arri-vée chez M Leiûesle. 1er prix, 3 fr.; 2e, 2 fr.; 3e, 1 fr.

A 2 h. 1/2, place de la Gendarmerie, Fêle de gymnastique par la Société U. A. S. Lâcher de pigeons par le Messager Sa>i-murois.

A 3 h. 1/2, route Varrains, Course de bicylettes, réservée aux jeunes gens du quartier. 1er prix, 10 fr.; 2e, 5 fr.; 3e, qne bouteille de Champagne.

A 4 h., Championnat de Nantilly, à bicyclettes, pour tout coureur. 1er prix, 12 fr.; 2e, 8 fr.; 3e, une bouteille de Champagne. Départ et arrivée chez M. Desmants, café du Clos-Bonnet.

A 5 h., place de Nantilly, Concert par la Musique Municipale, sous la direction de M. Graff.

Ascension du ballon La Vil'e-de-Nan-tdly, monté par le célèbre aéronaute K. Paspeur, décoré de plusieurs ordres fran-çais et étrangers, couronné parle K de mi.

A 9 h., Illuminations, Grande, retraite aux flambeaux.p:trla musique, LU. A. S.-, les pompiers et les amateurs. Chevaux de bois, Tirs, Bals, Jeux divers.

Lundi 3 septembre 4900 A 8 h. 1/2", Feu d'artifice, tiré par M.

Lardé. Embrasement de l'église. Présen-tation de l'emblème des Sabotins.

Grande Tombola; le billet,10 cenlimes.

Œuvre fonmuroise de la < Goulte de Lail * POUR COMBATTRE LA MORTALITÉ

DES ENFANTS DU PREMIER AGE

87, Rue d'Orléans, 87. TABLEAU DES OPÉRATIONS DAOUT 1906

Distribution Rouble de Biberon lill ïiUnlti ttirniU

614 5.526 817 l

Produit vente de 5.526 bib.. — 167 1. petit lait.

Achat de Lait 817 litres — Lactose (16 k.)....

Biberons brisésdurant stérilis. Amortissement du matériel.. Location et Eau Chauffage, Blanchissage Appointements du Personnel Secours aux mères nourrices

O distributions i 1 fr. 0.00 54 — 0.60 32.40

294 — 0.30 88.20 26« — 0.15 39.90

Excédent de Dépenses (Comblé parles dons reçus jusqu'à ce jour)

Le Président : Dr LEVRAUD

tecettei Dépeiiu

160.50 5.01

163.40 16. »

5 > 5 »

32.50 15 » 70 » 47 »

165.51 353.90

188.39

BULLETIN FINANCIER 31 a. ût 1906.

Le marché n'a fait, aujourd'hui, qu'ac-centuer les dispnsiti' n- qui se manifes-taient depuis quelq îes jours qu'à nu élat un pè'] latent. Le mulean île la I qui ià-linti n'a point rencontré d'obstacle ; le 3 0/0 au-dessus de 98 fr. Le groupe

] Russe a baissé : le Nouveau reste i 80 20 et le Bou à 471.

Mais nous n'avons à noter aucun flé-chissement dans le c impartirent étran-ger.

Les établissements de crédit fraoçais sont toujours soutenus par les résultats ds premitr semestre. Il en est de même des actions des Banques étrangères dont les revenus sont sensiblement plus rému-nérateurs qu'en France.

. Les augmentations de recettes conti-nuent à stimuler les cours des titres de nos chemins de fer, ou tout au moins à en assurer la fermeté ; mais les lignes secondaires ne témoignent pas d'activité.

Les valeurs du Suez restent, comme précédemment, insensibles au fléchisse-ment des recettes, car même en tenant compte de la détaxe, le iranMt est pliiôt en diminution. L'action re»le à 4,525

L'aciion Jouissance Gaz se maintient à 335

Le Métropolitain re-te à 48"). N-uis continuons à penser que le pibl'C se trompe en basant ses calculs sur 'e ren-dement 'es grandes lignes productives ei en négligeant U taiblnsse do rend mieul kitomeirique île certaines section^

Les industrielles Russes '-ni élé au jourd'hui sévèrement frapnées. La S <s now.ee reste H 1,250 et la Brian.-k à 277

Le Rio continue glorieusement sa mar-che en avant et s'inscrit aujourd'hui s 1,768.

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Si la Hernie était le résultat d'une déchi-rure du péritoine, elle serait incurable. Heu-reusement pour les personnes atteintes de cette cruelle infirmité, qu'il n'en est pas ainsi. La Hernie est tout simplement le résultat d'une dilatation des tissus fibreux et musculaires. Si la Hernie est très bien maintenue par un bon Bandage, qu'elle soit refoulée jour et nuit, ces fibres musculaires ne seront en conséquence plus jamais tour-mentés, plus dilatés par l'intestin (laHernie), alors ces muscles reprennent à nouveau des forces et peuvent à un moment donné de nouveau résister contre le choc de l'intestin, c'est ce qu'on a voulu appeler jusqu'à ce jour la « Hernie Guérie ». Or, la hernie n'é-tant pas le résultat d'une déchirure du péri-toine, ni une maladie, il n'y a donc rien à guérir, mais simplement à la maintenir pour la faire disparaître. Les succès obtenus par les Bandages de M. GLASER ne sont plus à compter. L'ingéniosité et les travaux inin-terrompus de cet éminent Spécialiste depuis 30 ans, son expérience profonde et délicate dans l'art de la fabrication du bandage pour l'homme, la femme et l'enfant, sont sans précédent. C'est une merveille et une nou-velle conquête de la science que son doux et léger appareil qu'il vient d'inventer, sans acier, efficace et sûr, se portant jour et nuit sans gêne ! Ce bandage, fruit de patientes recherches, maintient et réduit les Hernies les plus volumineuses en peu de temps.

M. GLASER sollicité partout, ne peut venir souvent parmi nous ; c'est pourquoi nous engageons les personnes atteintes de Hernies à profiter de son passage dans notre contrée pour aller voir de leurs yeux son nouveau bandage, qui est le plus doux, le plus solide et le seul qui peut réduire la Hernie à néant surtout chez les sujets vigou-reux.

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Lion-d'Or. ANGERS, le 12, Hôtel de France ; NANTES, les 13 et 14, Hôtel de Bretagne;

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Etude de Me ERNEST-GUILLAUME MI-GOT, huissier à Saumur, 5, rue Gendrière.

\?WE MOBILIERS Par Autorité de Justice

Le DIMANCHE 3 SEPTEM-BRE .906, à 1 heure du soir, au domicile de M. HES'R'I BOULAY, menuisier au Pont-Fouchard, com-mune de Bagneux,

Des objets ci-après : Tables, Cuisinière et ses tuyaux, Boîte à

Eain, Chaises, un Placard, Bullet, laquet, un vieux Baliut, environ 200

Bouteilles et Fillettes vides, une Barri-que de Vin rouget, Table de toilette marbre blanc, deux Chaises cariées, une Armoire en noyer, une Table de nuit ;

Il MntPPipI ' *îuatre Etablis, deux II. llMGIIG! . Potsàcol, 12 Presses,

un Bouvet, trois Maillets, cinq Serre-joints, quatre Bédanes, trois Ciseaux, quatre Gouges, deux Rabots, trois Scies, Colle forte, PointeSj Vis, etc.;

III. Machandises : W$è$$ Planches de sapin, Planches de noyer, onze Panneaux de noyer, quatre Ma-driers de chêne, Bois blanc, Traver-ses de lit, Pieds de table, Feuilles de plaquage noyer etchêne, Moulures, etc.

Par le ministère de. Me ERNEST MIGOT, huissier à Saumur.

Expressément au coinpiaol el 10 0/0 eu sus.

Etude de Me PAILLET, notaire à Doué.

Aux Enchères Publiques APRÈS DÉCÈS

SANS ATTRIBUT:.).'. ri| Qt'AUTÉS

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Dépendant de la communauté qui a existé entre M. et Mme ROCHER-RENAULT et de la succession de M. ROCHER,

Le DIMANCHE 9 SEPTEMBRE 1906, à midi précis, au lieudit LA MAISON-NEUVE, près le bourg et commune de LOURESSE-ROCHEMENIER,

Par le ministère de Me PAILLET, notaire à Doué.

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rie, poterie, garnitures de feu, tables, chaises, buffet, "'armoires, bois de lit, un lit de fer, couettes, traversins, oreillers, couvertures, draps, taies d'oreiller, essuie - mains, torchons, effets d'habillement pour homme, deux coffres ;

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Barriques, fûts de quart, subouts, un entonnoir, portoires, 2 cuviers, une baratte, bouteilles vides ;

Une carriole, une charrette rou-lante, une machine à arracher les arbres, une traîno, deux brouettes, une houe, charrues, herse, rouleau, outils divers ;

Une jument âgée de 10 ans, deux harnais complets ;

Bois de charpente, de travail et de chauffage ;

Et quantité d'autres objets.

Au complaiil, 10 0/0 en m du prix.

assis Etude de Me PARFAIT, notaire à

Bourgueil.

TENTE MOBILIÈRE AUX EncUères publiques

Par suite du décès de Mme veuve ARMAND LOISELEUR, ait Grand-Clos, commune de Bourgueil,

Les Dimanche 16, Lundi 17, Dimanche 23, Lundi 24 Sep-tembre 1906, à midi,

Ordre de la vente : Dimanche 16 : Objets divers, linge,

salle à manger, argenterie, voitures ; Lundi 17 : Objets divers, linge, salon,

vestibule ; Dimanche 23 : Objets divers, linge,

bijoux, dentelles, chambres à cou-cher ;-

Lundi 24 : Objets divers, chambres à coucher, coffre-fort,-bureau, biblio-thèque.

Étude de Me COURAULT, notaire à Saumur.

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