parceque #1 le magazine qui dessine

8/8/2019 parceque #1 le magazine qui dessine

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ONLESAIME,ON LE DITJacques BrelLes Vampire WeekendLes it-tenues de lhiver

TECHNOLOGIEPourquoi dormir avec soniPhone ?Elle/il a test pour vous

SOCIETEJe suis ce que je LIKEEcole de commerce exige (ou non)LHomo Videoludi

REPORTAGEXynthia, un an aprs.Le bout du monde, jy tais.Linstitut Mdico Educatif de Pompignat

MAISAUSSI

Du cinma, du thtre, de laculture...

Comment draguer les fillesavec les toiles

et plein dautres trucs troputiles.


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PARCEQUE, cest le rve.PARCEQUE, cest lenfant qui sommeille en nous. Mme si aujourdhui la plupartdentre nous ne dessine que quand quelquun lance un H, les mecs, Pictonary ?! ,il est clair que dessiner, on le fait avant mme de savoir crire, avant mme dalignertrois mots qui, ensemble, font sens.

Cest plus fort que nous, mme si cest moche et que nos parents, que nous futursparents, se sentent obligs de dire ooooh, cest super mon chri, cest quoi ? ,tout en pensant que, quand mme a fait longtemps, et puis en plus ya plus deplace dans le tiroir, celui l on va le mettre sur le frigo, au risque de troubler lgodmesur de nos enfants.

Ce magazine, cest la porte ouverte la libert. Lourde tche que dtre libre, tousles rdacteurs de PARCEQUE vous le diront. Finalement, cest plus facile quand il ya la barrire, cest plus facile de colorier sans dpasser, mais bon, force de lesharceler de sms et de mails, a a fini par sortir.

Et voil le rsultat.

Ah puis oui, bien sr. Il y a ceux qui crivent, mais il y a aussi ceux qui dessinent.Ce serait bte de les oublier, car cest eux qui rendent 50% ce magazine un peunouveau. Car ici, pas de photo. Que des dessins.

Welcome home, my friends.

EDITOPar Carole Sertimoun

PARCEQUE,le magazine qui dessine

Rdactrice en chef : Carole Sertimoun.

Articles : Sarah Bk, Dr Raph, ML, Fanny Rey-naud, Charles Fallot, Aurore Gay, Gilles Seiller,ChePaki, La Chams, Thibaut Coquerel, Jean-Claude Sertillanges, Margaux Perez, Mister Fly,Chlo Terny, Paul Laubacher, Rmi Meunier, Ca-role Sertimoun.

Illustrations :-Marine Hardouin (Couverture, La grandeourse, les Parisiens, publicit Care)everybodyelsewasfine.com-Chlo Terny (Dormir avec son iPhone, Anato-

mie de lhiver, Bullterrier du Sommaire, publicitArme du Salut)chloe-terny.blogspot.com-Coline Poulette (On ne cause pas, Monsieur,Publicit Sidaction)arrosoirs.illustrateur.org-Tim (LHomo Videoludi, proche cousin ou im-portun)www.acupoftim.com-Charlotte Charles (Cest Grme)www.charlotteboutron.fr-Richie Pope (Les Vampire Weekend)

richiepope.blogspot.com-Anne Laeuffer (Le bout du monde, Xynthia, Byebye Carine, Autoportrait en 200points, publici-ts Alter-Eco)-Eva Rodriguez (Tea Time de lEdito, publicitFondation Abb Pierre)jaimelerouge.blogspot.com-Marius Guiet (Je suis ce que je like)-Natasha Thompson (La Fleurcup)www.thesecretteaparty.co.uk-Tristan Domenjus (Le Fliphole)tdomenjus.blogspot.com-Amanda Scurti (2010 sur les startinblock bus-

ters)-Jens Claessens (la prochaine fois dans Par-ceque)www.jensclaessens.comamandascurti.blogspot.com-Carole Sertimoun (mes chers petits films, Re-portage lIME de Pompignat, La Fabrique,publicit Restos du Coeur, Sos CatPattes, Re-porters sans frontires)

Maquette : Carole Sertimoun et Eva Rodriguez.

Couverture : illustration cre par MarineHardouin, inspire par la musique de ComradeStanchev (comradestanchev.com).

Pour nous contacter : [email protected]

PARCEQUE Janvier 2011 / EDITO / 03


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SOMMAIRE

CEST DANS LAIRles Vampire Weekend .........................................La Fabrique ........................................................Le peintre Grme .............................................

SALLES OBSCURES

2010 sur les startinblock (busters)...................Mes chers petits (films) .....................................

POUR DRAGUER LES FILLESDr Raph rpond vos questions .......................

TECHNOLOGIEPourquoi dormir avec son iPhone .....................LHomo Videoludi ...............................................Je suis ce que je like..........................................

ON EN PARLE TOUT BASIl a test pour vous : le Fliphole ........................Elle a test pour vous : la Fleur Cup .................

070810

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202226

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MODEBy Bye Carine ! ..................................................Les it-tenues de lhiver ......................................

REPORTAGE

Le bout du monde, jy tais ..............................A linstitut Mdico-ducatif de Pompignat ........Xynthia 29.02.2010 ..........................................

JAIME - JAIME PASLes Parisiens .....................................................Ecole de commerce exige ...............................On ne cause pas, monsieur ...............................

VOUS DE JOUERAutoportrait en 200 points ...............................

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Pourquoi les

VampireWeekendfont parler nos oreilles?TOUJOURS ACCROS la pop africano new yorkaisedes VAMPIRE WEEKEND, on en parle encore ici aussi.Parce-que cest toujours gnial, parce-quon les aime tou-

jours fort-fort, puis parce-quil faut que vous entendiez tous

leur dernier EP, et cest pas le cas de tout le monde hein?Donc, rcap et sance de rattrapage.En choeur avec les tendances imprims lopard et bijoux eth-niques on a shak notre booty au son de Cape Cod Kwassa Kwas-sa, lAfrique cest hip et les Vampire WE lavaient dj compris.Il y a donc 4 ans dj, que les garcons ont boulevers nosipod ; Une alter-pop ensoleille, un album adopt par plus d1millions (de paire) doreilles rassasies de Strokes et autresguitares XX.

Alors quand Contra arrive, on laime dj, parce-que les Vam-

pire Weekend vont plus loin sur le chemin de lafro pop, le trucen plus ? Des mlodies irresistibles, des finitions plus electro,titre geek lappui (ndlr, Contra est un jeu vido des 80).Vampire Weekend est pass du buzz au statut de prcurseur,

justifiant dsormais toutes nouveauts, risques et partis priscomme Avant-Garde.Et en live? Les veinards qui se les sont offer t sur scne, maccor-deront que l aussi les garcons mettent tout le monde daccord.Mais alors cest quoi la suite? On na pas eu davant got dese qui se prepare lors de leur dernier passage Paris, en at-

tendant lEP nouveau est arriv, live-in-studio Itunes sessionEP, est desormais disponible sur lItunes store. Le groupeenregistre l un EP avec un trio de cuivres, et nous offre desreprises de Springsteen, Im going down, et des Honeycombs,Have I the right , et cest comme a (tip-top les pouces enlair) !Sinon, Rostam Batmanglij, multi instrumentiste des VAMPIRE

WEEKEND, fait ses dbuts dans le monde de la musique de film.Il vient de composer la musique de Sound of my voice , quelon decouvrira ce mois ci au Sundance film festival. Soundof my voice est ralis et co-ecrit par le frre de Batmanglij,

Zal. Lhistoire dun couple qui infiltre une secte en Californie.L.C.

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Une usine avec ses ouvriers, sa directrice, son as-sistante. Un mode de vie rempli de rituels, de travail

la chane qui dteint peut-tre un peu trop surses personnages. Un univers color et trs musicalo la parole est absente ou ncessaire. Tati, Cha-plin, Keaton, Les Marx Brothers, Les Deschiens et lesMonthy Python auraient pu tre les salaris de cettefabrique. Du clown donc. Pour tous.

La Fabrique, cest une pice de thtre que jai beaucoupaime.On peut pas dire que je sois souvent alle au thtre dansma courte vie, cependant, je dois avouer que de toutescelles que jai eu loccasion de voir, cest sans doute celle qui

jusquici, reste.Une pice dtude me direz-vous ? Sacrilge ! Et ben non rien fout, et je dis pas a parce que jai couch avec le metteuren scne, il vous le confirmera !La Fabrique, cest un microcosme o lon se love, o lonprend des claques et o lon entend de la belle musique.De la belle musique rinterprte avec les moyens du bord,comme la maison par les employs de la fabrique.Quoi de plus naturel.

Je pourrais vous dire vous y entendrez tous les tubes de cedbut de sicle ! , mais ce serait faux.Je pourrais vous dire les acteurs ont tous fait la Une duMonde Magazine! mais cest pas encore le cas.Je pourrais vous dire Ils vous servent des petits fours

lentracte , mais ce serait encore moins le cas, puisquil nya pas dentracte.

En revanche, il se peut que vous croisiez au dtour dunescne les Spices girls, Sharko, ou Sylvie Vartan, tout en hu-mant le fumet dun plat typique italien, en tout cas, une choseest sre, cest que vous en redemanderez. Ben oui, on nerefuse pas une louche de ptes de la mamma ! Ca se fait pas,cest tout.De surprises en surprises, cette pice est un petit bijou. Jevous souhaite tous de pouvoir en juger lclat.

Sur une ide originale et mise en scne dHugo Horsin.Assistante la mise en scne : Julie LavergneAvec Wohan AZZAM, Etienne BELIN-DEBRAY, Marie-Alix COSTEDE BAGNEAUX, Clment BRONDEL, Kevin DARGAUD, PaulineDESHONS, Alexandre FAITROUNI, Hugo HORSIN, FlorentCHESNE, Morgane NAIRAUD, Tatiana SPIVAKOVA et Eva ZINK.

Accompagnement musical : Hugo HORSIN, Marie-Lise VER-NET.Rgie : Nicolas PAYET.

Prochaines reprsentations au Hublot de Bourges les 29 et30 janvier, et on lespre encore et encore Paris prochai-

nement!

Infos/Rsa : www.hugohorsin.fr/LA_FABRIQUEC.S.

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LE PEINTRE ET SCULPTEUR Jean-Lon Grme (1824-1904), mconnu des spcialistes mais plus encore du grandpublic jusqu il y a peu, doit ce traitement dfavorable deshistoriens de lart son caractre inclassable. Rien dans saformation acadmique initiale ne laissait prsager les scan-dales et critiques que son uvre devait recevoir. Il dbuta

aux cts de son matre Paul Delaroche, quil suivit en Ita-lie vingt ans pour un voyage denseignement. En rsul-trent quelques toiles ditaliennes fantasmes aux courbesde desses antiques, froides et majestueuses, et des petitsformats pittoresques des mtiers du peuple. De lattractionquIngres exera sur lui au moment de sa formation, onconserve une srie de portraits svres, idaux, aux traitslisss et rendus parfaits par une touche invisible et commephotographique. Grme, alors au dbut de sa carrire, adonc ds prsent dmontr son talent travers ces deuxformes dart, portrait et scne de genre. Il lui reste cepen-dant se faire remarquer des critiques. En effet, Grme achou au concours du Prix de Rome, qui lui aurait ouvertpour trois ans les portes de lAcadmie de France la VillaMdicis, o il aurait pu se perfectionner et faire reconnatreson talent. Il dut pour cela attendre 1847 et le succs de sesJeunes Grecs faisant battre des coqs (Muse dOrsay). Un

jeune couple aux formes idales est trait dans des couleursples, laide dun fini lisse, dans un rendu quasiment docu-mentaire, bien que la scne soit un amalgame de rfrencesantiques (que dire notamment dun sphinx gyptien accol

un dicule grec ?).Grme a alors vingt-trois ans, et, outre Baudelaire qui

juge luvre faible, il est salu unanimement par une cri-tique qui le place la tte dune nouvelle cole artistique,celle des No-grecs . Les uvres de cette poque sontdun rotisme trouble qui dconcerta les contemporainsde lartiste. La Phryn devant lAropage (Muse dOrsay)est dune facture lisse, acadmique, et par l mme tradi-tionnellement bien accepte par la critique, mais choquepar son iconographie. Phryn tait une clbre htare,

ou courtisane antique, accuse dimpit, que son amantHypride dfendit en exposant ses charmes aux regardsdes membres de lAreopage. Convaincus par sa suprmebeaut, et voyant l la marque dune protection divine, ilslacquittrent. Pourquoi donc Grme nous donne-t-il

voir un corps de femme entirement nue, lorsque lhistoirenvoque que sa poitrine ? Plus encore, pourquoi choisit-il cemouvement du corps tendu, arqu, magnifiant le contrastedes courbes des hanches et du buste? Pourquoi Phryn secache-t-elle le visage de honte, au lieu desquisser un au-thentique geste de pudeur? Grme, qui plus est, fait delleune femme de chair et de sang, aux formes contemporaines,trs loin de liconographie de celle qui aurait, dit-on, servide modle Praxitle pour sa Vnus de Cnide. Il nen fal-lait pas plus pour que lon qualifie cette uvre drotique.Grme, au lieu de poursuivre dans cette veine nogrecque,se met composer des uvres orientalistes. On sy trouve la croise dun ralisme presque documentaire, prenantappui sur la photographie, et dune mystification du sujet, quiprend sa source dans linfluence des Romantiques, et se paredune sensualit toute fantasme par le peintre.Lusage important quil fit des photographies comme sup-port de son travail fut la fois un moyen de se dtacherdes formules classiques et une justification aux scnes lesplus excentriques ou rotiques quil crait partir de cette

source relle. Grme fut par ailleurs un ardent dfenseurde lusage de couleurs en sculpture. De celles qui lui valurentle surnom de Pre polychrome , on retiendra la Tanagradu muse dOrsay, premire uvre de ce type cre par G-rme, quil exposa au Salon de 1890. Ce corps de marbrefroid tait celui dune parisienne contemporaine, non pasdune femme idalise. Cet effet de vie tait renforce parlemploi de cire imprgne de pigment, destine briser lafroideur de la pierre, cette technique imitant les pratiques an-tiques. Nous tions alors la fin du sicle : l Impressionnisme

triomphait, et enterrait, par l mme, la touche lisse et lessujets historiques et antiques quavait si longtemps dfendulartiste. Les paysages, les portraits, les natures mortestrouvaient un nouveau souffle dans cette nouvelle voie pic-turale. LAcadmisme en peinture tait alors dfinitivement

CestGerome


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considr comme ractionnaire. Grme, quon avait autre-fois jug novateur, puisquil sloignait de cette formationinitiale reue auprs de Delaroche, devenait alors, par sescritiques acerbes de lImpressionnisme, une image vieillis-sante de lart franais. Cest principalement par la sculptureque Grme prouvait sa propre modernit en allant len-

contre de la tradition sculpturale franaise, monochrome,froide et idalise. Ce refus de reconnatre lImpressionnismeallait pousser la critique artistique a oublier pendant prsdun sicle celui qui avait t au milieu du XIXe sicle lespoirdune peinture franaise qui sabmait entre un acadmisme

ennuyeux et un Romantisme dsormais codifi, reconnu etaccept. Grme tait devenu aux yeux de tous un fabricantdimages , du fait de son association avec la socit Goupilqui avait reproduit ses uvres selon de multiples techniquessur des supports toujours plus varis, leur donnant un statutdimages populaires. Zola alla jusqu laccuser dadapter sescrations pour quelles seyent au mieux aux conditions de lareproductibilit. A cela quelque chose est bon : ces reproduc-tions palliaient lachat des uvres par des collectionneurs,

principalement amricains. Ces uvres furent assimiles parla culture amricaine ds les annes 1870, au point quon entrouva lcho dans des productions cinmatographiques dudbut du sicle, telles que Quo Vadis en 1902.

Cest cet artiste mconnu et inclassable que le Muse dOr-say sest propos de faire dcouvrir aux professionnels et aupublic loccasion dune exposition temporaire qui sachvele 23 Janvier 2011. Que lon soit amateur ou non, cest unremarquable parcours qui soffre au visiteur, et permet dap-

prhender, au-del des multiples facettes dune personnalitartistique hors du commun, un aperu de la scne artistiqueet critique de la seconde partie du XIXe sicle, et ce en toutesimplicit.

M.P.


La joueuse de boules, Marbre Polychromos, 1901.


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2010 FUT UNE ANNE CHARGE DMOTIONS et de filmsen pagaille, dans tous les formats que nous connaissons etcertains dans des formats que nous dcouvrons au fur et mesure. Alors quune fentre souvre sur la nouvelle techno-logie, nous assistons la mort dune gnration. La nouvellevague sachve (enfin !) pour sortir des sentiers battus. La

nettet des images remplace le grain dune pellicule argen-tique, dfaut dimage auquel nous nous tions habitus. Laformalisation de lquipement des salles en en projecteursnumriques nous fait faire un bond et lexpansion de la 3D nefait que nous pousser en avant.Mais alors que la frquentation des salles diminue, que leprix dune place plein tarif atteint des sommets exorbitants etque le nombre de tlchargements illgaux encense la colredes productions audiovisuelles bref, que les bnfices dusecteur cinmatographique de notre conomie est en chute

libre, il semble maner un besoin dinvestir, dinsuffler unlan de renouveau, dpater la galerie grce lvolutionde la technologie. Et bien quassister une uvre du 7eart dans un endroit dcent soit rserv une lite, on peutdire que, quelque part, on en a pour notre argent . Qui

na pas t poustoufl en regardant Avatar (3D) par lanettet de limage, la qualit du graphisme, lexplosion decouleurs tales devant nos yeux bahis sur plusieurs plansde profondeur. Et bien que certains (que je ne citerai pas)dcrivent ce film comme un remake de Pocahontas au Paysdes Schtroumpfs , James Cameron su ouvrir la voie de la

nouvelle gnration des classiques conserver des annesdurant. Il a fait de la 3D un nouveau mouvement. Mme si cesystme est encore loin des prouesses que lon espre eneffet, il reste un bout de chemin parcourir avant de rivali-ser avec les attractions du Futuroscope il a permis desfilms comme Le choc des Titans du franais Louis Leterrierou entre The last Airbender de M. Night Shyamalan, desuvres (soyons franc) au scnario pauvre voire sans intrtet cousu de fils blancs, de divertir un public averti grce unepropret dimage et des effets spciaux plutt bien lchs.

videmment, la 3D sert enrichir cer tains films de qualit, enmajorit des films danimation comme Shrek 4 : Il tait unefin de Dreamworks et Toy Story 3 des maisons Pixar, ouencore Prince of Persia qui, malgr une fin un tant soitpeu bcle et prvisible, a permis aux gamers dy trouver

2010 sur les

startin'block (buster)

Leonardo Di Caprio et Cillian Murphy dans Inception, de Christopher Nolan.


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leur compte grce un esthtique fidle au jeu, parfois trop,et une distribution plus que comptente.Mais la 3D ne fait pas tout et si lon regarde le sommet dubox-office 2010 en France, deux films en 2D se battaient en

duel en haut de la liste jusqu larrive tardive du dernieropus dHarry Potter qui en lespace de quelques semainesfaussa la donne et fit plus de 5 millions et demi dentres, 2Det 3D confondues. Les fans taient au rendez-vous.Mais concentrons-nous sur ces deux films en imagerie clas-sique qui cumulrent plus de 10 millions dentres en France.Il sagit videmment des Petits Mouchoirs de GuillaumeCanet et du grand Inception de Christopher Nolan, tousdeux devant Shrek 4 qui occupe la quatrime place duclassement final. Parlons de ce duo de choc.

- Les petits mouchoirs Guillaume Canet est entr dans la cour des grands. Alors quilne sagit que de son troisime long-mtrage, il dmontrequil sait comment grer une quipe, un casting pas des plussimples mais surtout comment grer les motions humaines.

Allant de lhumour lger jusquaux blessures profondes, Mon-sieur Canet connat son sujet et apparemment les Franais lesavent. Ils ont t plus de 5 millions faire le dplacement.Encore une fois, certains y mettent des rserves. Effecti-vement en allant voir ce genre de film, on est en droit desattendre au bout de deux heures et demie de film soit uneternit - plus de rsolutions des problmes qui manentde ce groupe auquel on sidentifie assez facilement. En fin decompte, les points ne sont pas mis sur les i et les non-ditset questions en suspens natteignent aucune clarification. Onreste un peu sur sa faim.Mais voil, ce nest pas ce qui tait prvu. Lobjectif tait defilmer une tranche de vie de tous ces gens avec leurs joies etleurs malaises. Lobjectif tait de coller le plus possible laralit. La vraie vie nest pas forcment synonyme de happy

end . Une priode dexistence ne se termine pas toujoursbien. Cest ce que lhistoire raconte, cest ce que Canet veutdire. Au final, quon ait aim lhistoire ou non, on en res-sort touch, mu voire fragile. Aprs quelques doses dhu-mour, quelques crises, vient le drame. Le drame auquel toutle monde sattend mais pour lequel personne nest prpar.Une fin ou les acteurs, sans mot dire, font mal et souventpleurer. Une palette de comdiens qui vous absorbent. BenotMagimel vague mais que tout le monde comprend, MarionCotillard sexy mme avec un litre de morve qui lui coule du

nez, Gilles Lellouche rassurant par sa prsence imposante. EtJoel Dupuch qui nous surprend par son geste, pourtant duneinnocence enfantine.Bref, malgr sa longueur et quelques lenteurs dans sa globa-lit, Les Petits Mouchoirs est un film distrayant qui a plu mais

qui va lencontre dune vasion cinmatographique. Il nousfait plonger dans la vie, la vraie, la dure.

- Inception

Enfin la surprise gnrale (et oui, on laurait bien vu pre-mier), le film de Christopher Nolan occupe la troisime placedu box-office des salles franaises en 2010. Avec ses quatresemaines doccupation des crans, ce petit bijou comptabiliseplus de 4,9 millions dentres. Nolan, valeur sre (Memento,Batman Begins, Dark Knight) nous rgale encore une foispar sa prouesse scnaristique. La science du rve, terrainpourtant privilgi de Michel Gondry ( Eternal Sunshine ofthe Spotless Mind , La Science des rves ) nous offre unnouveau dcor o, cette fois, le rveur cre sciemment son

propre univers au lieu de le voir se dtruire et y entranedautres dormeurs pour y subtiliser des secrets ou pour lesinsminer. Le panel dacteurs est sans reproche avec unLeonardo DiCaprio juste parfait, Marion Cotillard (encore)toujours aussi convaincante quelle que soit la langue danslaquelle elle sexprime. Et Ellen Page, qui a bien grandi depuisJuno, incarne le lien entre la ralit et le rve, entre Leo etMarion.Hans Zimmer nous prouve une fois de plus son gnie avecune bande son qui vous prend aux tripes. Mme si, pour lethme, il sest content dtirer et de ralentir lintroductionde Non, je ne regrette rien dEdith Piaf, il fallait y penser.Favorisant dans la limite du possible les effets techniques parrapport aux effets numriques, Monsieur Nolan se fait plaisiren reconstruisant par exemple le couloir de lhtel sur un axe

un peu la manire dHitchcock dans Vertigo - lui permet-tant ainsi de tourner sur lui-mme et laissant libre cours auxmouvements des comdiens dpourvus de filins ou presque.Un montage dynamique vous couper le souffle, une coh-rence presque parfaite du scnario et une direction dacteurssans faille font de ce film un nouveau chef-duvre du 7e

art. Mme sil faut saccrocher pour, lors dun premier vision-nage, saisir toute la signification du terme inception et de sesaboutissants, cest avec un rel plaisir quon y retourne pourpasser ces deux heures et demie de film lespace dun rve.

Le cinma volue et nous fait plein de promesses. Nous nesommes pas au bout de nos surprises. Une nouvelle annecommence et nous ferons main basse sur chacun des ph-nomnes qui nous paratront judicieux. Mais il serait bon tonde faire la part des choses et de ne pas crier au prodige trop

vite. Cet art nous laimons et de ce fait nous nous devons dele respecter. Nous reviendrons sur ce qui mrite notre r-flexion mais aussi sur ce qui ne le mrite pas et lobtint malgrtout. Il sagirait de ne pas faire nimporte quoi.

C.F.



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BON, CEST VRAI JE LAVOUE, moi aussi je suis alle voirdeux fois Inception au cinma, mais cest pas pour autant que

jen oublie mes coups de cur.2010 dans les salles obscures, jen ai fait le point au momentcrutial de Nol et tu veux quoiiii comme dvds ? . Jeparlerai aussi un peu de 2009, je pense encore un peu enterme danne scolaire, cest ancr profond, a sefface pascomme a.

Commenons par mon chouchou, accrochez vous : (Bienve-nue ) ZOMBIELAND de Ruben Fleischer. Ben oui, dhabitude

jaime pas trop les films de zombies, les films qui font peur,en gnral, je vois pas lintrt de se faire du mal commea pour un peu dadrnaline. Enfin bon, cest personnel, re-

venons-en au sujet. Zombieland, cest extrmement jouissifcomme film. Limage est belle, cest dynamique, et surtouttrs drle. On y dcouvre le jeune acteur Jesse Eisenberg(a vous dit quelque chose, hein ? Normal, cest lui qui tientle rle principal dans The Social Network ), une espce deMichael Cerra Bis maladroit mais attendrissant (piou piou).Ctait super, jai ador, a ma donn une pche denfer.Le deuxime dont je vais vous parler, pas vraiment le deu-xime dans mon classement, je peux pas en dfinir un prcis,vu leffet diffrent que me fait chaque film, cest le Hrisson

de Mona Achache. En vrit, le livre ( Llgance du hris-sons , de Muriel Barbery), ma beaucoup plu dj, mais lefilm est galement trs russi, ce qui est rare dans les re-make, o on reste toujours un peu sur sa faim. En plus il estassez intello le rcit, et pourtant, la ralisatrice transformecela en une dlicatesse infinie. La philo est un peu mise dect, le ton est lger, mais lesprit y est, avec des actricestailles sur mesure.

Aprs, je mettrais bien London Nights ( Unmade beds pour le titre original) dAlexis Dos Santos, un film trs danslair du temps, bien quil ait fait peu de bruit autour de lui.Lhistoire dun jeune espagnol qui dbarque Londres pourretrouver son pre. Mais cest finalement secondaire, car ilseretrouve dormir dans un squat trs auberge espagnole, oil rencontre des tas de gens un peu perdus comme lui. Les

images sont extrmement belles, avec le thme rcurent dupolaroid, prsent la fois dans limage et dans le scnario.Et la musique ! Du London underground, du nouveau, du d-rangeant. Presque aucun des groupes du film na fait dalbum- part celui de la BO-, mais ils ont tous un myspace et cestun cocktail dtonnant. Un trs beau souvenir.Il y a eu aussi Bliss de Drew Barrymore, une super inten-tion, pour le premier film de lactrice. Mais attention, cestun vrai film de gonzesse ! Dans lesprit girl power fond lesballons, et puis Helen Page, quon adore cause de Juno,forcment (pour ne pas reprendre les propos de Charlesdans larticle qui prcde), mais moins profonde, un peu pledans son rle : cest une petite fille sage qui devient unefemme sans en avoir vraiment lge, et qui a un peu de mal

simposer dans ce nouveau monde. Mais cest bien film, onne sennuie pas, et a donne envie de faire du roller-rugby !Derby Roller pour utiliser les termes prcis !Ensuite, il y a eu mes en stock ( Cold Soul in englishdans le texte) de Sophie Barthes. Un film beau et surpre-nant. En oscillation entre des sujets trs terre terre commeles rseaux de drogues utilisant des passeurs pour vendreleur came, et un total dlire spirituel. Car la came dont nousparlons ici, cest lme. Le personnage principal, jouant sonpropre rle (Paul Giamatti), est totalement immerg dans le

personnage quil joue au thtre : Oncle Vania, de Tchekhov. tel point quil en devient dpressif avec une vision trsnoire sur le monde, ce qui finalement lempche de jouer cor-rectement son rle. Et cest alors quil entend parler dunesocit qui fait un carton chez les riches, et qui propose devous ter votre me, afin dallger votre coeur, de la stockeret dventuellement la remplacer par lme de votre choix:acteur renomm, pote russe, danseur folklorique portugais,tous les choix sont possibles, et influent videmment sur votrecomportement. Mais videmment, ce nest pas aussi simple,et le hro se retrouve contraint de partir en exploration de cetrafic dmes afin de retrouver qui il est.Le suivant, cest In the Air , regarder absolument jusquaubout du gnrique, car beaucoup de gens qui lont vu sontpasss ct pour cette raison. In the Air, a parle de deux

Mes cherspetits(films)

16 / SALLES OBSCURES / PARCEQUE


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catgories de gens : ceux qui licencient et ceux qui sont li-cencis. Mais ces deux catgories sont mises face face surun pied dgalit. Le personnage principal, jou par notretrs clbre Georges Clooney, est employ par une socitprive qui offre aux entreprises des services de licencie-

ment domicile : il parcourt les USA de long en large pourannoncer aux employs de grosses firmes en plein plan delicenciement, quils ne sont plus de la partie. Avec bien surun discours positif de changement de direction dans leur vie,doccasion de raliser enfin leur rve, plutt que de continuerce boulot de con - passez-moi lexpression. a fonctionne,parfois. Mais le plus important, cest que cet homme quivoyage est aussi perdu queux : il na pas de chez lui, pasdaccroches, pas de famille. Il flotte. Dans les airs. Commeces pauvres gens pousss dans le vide de leur ambition. Une

problmatique fort intressante.Enfin, il y a aussi eu The social Network . Et ce film-l,pour le coup vraiment gnrationnel (mes parents nont passpcialement aim), est aussi mon chouchou. Oui je sais afait deux chouchoux avec deux fois le mme acteur, mais non,

je ne suis pas amoureuse de Jesse Eisenberg. Cest juste quece film, en dehors dtre bien film, bien accompagn (demusique jentends), est un hymne au possible . Car oui, 20 ans, on peut avoir une ide gniale qui va changer notrevie et celle des autres, rassembler, diviser, mais surtout sediffuser travers le monde une vitesse fulgurante. La ma-gie du web. Pour une fois quon en parle en bien au cinma !Cest vrai que a manquait maintenant que jy pense. Ce filmdonne de loxygne et de lespoir une gnration virtuelleet protge qui na pas connu la guerre, ne se bat pas (en-

core) pour une idologie, et cherche un sens son existence.

Pour finir, il y a aussi eu ceux dont on a parl. Tetro deCoppola, et son esthtique noir et blanc poustouflante dansune ville aux mille couleurs gonfl tout de mme- colle

une histoire bien ficele. Ensemble, nous allons vivre unetrs, trs grande histoire damour , de Pascal Thomas, unvaudeville drle et divertissant, avec mon chouchou JulienDor, laccent (en)chanteur, et Guillaume Gallienne, plus at-tendrissant que jamais. Adle Blanc-Sec de Besson, imagenickel, narration un peu trop proche dAmlie Poulain mongot, mais Louise Bourgoin drle et vraiment bien dans sonrle. Larnacoeur de Pascal Chaumeil parce que Vanessaest vraiment trop sexy, Duris agaamment drle, le tout pi-ment du duo indispensable Julie Ferrier/Franois Damiens,

sur fond de Dirty Dancing. Cest bien bon tout a. Et puisaussi un peu When youre strange de Tom DiCillo, topicmlant docu et fiction planante. Et Potiche , pour terminerlanne en beaut et retrouver une Catherine Deneuve drleet profondment fministe.

Voil, cest tout ce que javais vous dire. A vous de jouermaintenant.

C.S.

London Nights dAlexis Dos Santos


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la grande casserole. Et si vous reportez sur cette ligne 5fois la distance sparant ces 2 toiles, vous allez tomber parmagie sur ltoile polaire !Ce nest pas une toile trs scintillante, mais elle est visibletoute lanne et toute la nuit Cest aussi la dernire toilede la petite ourse !Pour la petite histoire, sachez que la constellation de lagrande ourse, Arktos en grec tait tellement importante pourreprer le nord dans lantiquit quil nous en est rest le motarctique (incroyable !!).Mais voyons un peu quelle histoire nous racontaient ceschers grecs.

Zeus, grand bourreau des curs fit un enfant Callisto, unedes nymphes dArtmis, la desse de la chasse. Ce cher etdivin enfant fut nomm Arcas. Quand Hra, la femme de Zeusralisa la chose, elle transforma pour se venger Callisto enourse, la condamnant ainsi errer toute sa vie dans la fort,et soumise au destin dtre tue par son propre fils. (Et aussidu coup ne se nourrir que de crottes de lapins -mais lamythologie nest pas trs claire sur ce dtail.)

Arcas fut en effet recueilli par Artmis et sa bande de chas-seuses Et appris donc la chasse

Zeus sentant arriver le massacre familial, trouva un strata-gme irrfutable pour rparer ses dgts : il transforma sonfils en ours, puis saisi la mre et le fils par leurs queuesrespectives, et en les faisant tournoyer, les envoya au ciel.Cest pour ca que leurs queues paraissent dmesures parrapport au reste de leurs corps.Hra folle de rage demanda Posidon de ne jamais laisserni le fils ni sa mre sapprocher de locan. Ainsi, ils ne pour-raient jamais se reposer, devant tourner ternellement dansle ciel sans jamais disparatre

Que dhistoires. ! A vous de lever les yeux maintenant, derver, et den inventer dautres !

D.R.

QUI NA JAMAIS RV de regarder le ciel et dy trouver unsens?Qui donc ? Je vous le demande !!Si vous avez toujours voulu comprendre de quoi il sagissaiten entendant parler de la Grande Ourse, du Scorpion, deCassiope, dOrion ou du Grand Chien, mes amis cet articleest pour vous !

Alors voil quelques petits trucs. Pour draguer, impression-ner vos potes, ou juste pour le plaisir de se raconter unehistoire et de se reprer dans cet univers parallleComment commencer si ce nest par la grande star du ciel,la fameuse, lincroyable, jannonce (tatatam) ltoile polaire.

Imaginez vous perdu le soir dans la montagne (ayant bien surcommenc votre randonne trop tard pour cause de pannede rveil -et oui laltitude, tout a- ou pour dautres raisonsplus impromptues : la rencontre inopine avec un loup ga-rou, un pingouin ou encore, une attaque surprise de vachesenrages). Ayant malgr tout survcu, vous vous retrouvezavec votre carte et une lampe de poche que vous avez russi sauver des griffes du loup garou. Mais catastrophe ! Vousralisez que votre boussole y est malencontreusement res-te Pas de panique Monique, il suffit de lever la tte pour

retrouver votre chemin !Vous partez donc la recherche de la grande ourse, clbreconstellation aussi appele la grande casserole ou le grandchariot. Elle se trouve bien au dessus du niveau de lhorizon,plutt au centre du ciel. Sa forme caractristique est facile reconnate : la fameuse grande casserole.tape suivante : la recherche de ltoile polaire dans ce ra-massis dtoiles. Cette fameuse toile vous pointera le nord,et vous serez enfin tir de cette situation fichtrement embar-rassante

Et au fait, petit apart, ce nest pas du tout la mme queltoile du berger, qui elle nest pas une toile en ralit, maisla plante Vnus !Donc, ayant repr votre grande ourse, vous allez tracerune ligne passant par les 2 toiles formant lextrmit de

Draguer les filles avec les toiles, leon n1

LAGRANDEOURSE(par le docteur Raph)

PARCEQUE / POUR DRAGUER LES FILLES / 19


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LE TLPHONE DAPPLE est devenu en quelques annesune addiction pour nombre de personnes travers le monde.

Avec son slogan il y a une application pour tout on sattendchaque jour une nouveaut sur lAppleStore qui rvolution-nera notre quotidien. Aprs Shazamqui reconnait la musiquequon entend, WeatherProqui nous donne une mto prciseheure par heure, Paris-ciqui nous indique sil faut se mettre

lavant ou larrire du quai du mtro pour tre devantsa correspondance, voici Sleep Cycle alarm clock (0,79).Sortie il y a prs dun an, cette application a t mise jourdbut novembre en y apportant quelques amliorations quien font maintenant un compagnon indispensable pour voscourtes nuits de sommeil.Petit prsentation de lapplication :Vous le savez bien, liPhone est muni dun acclromtre,a lui permet de connatre linclinaison prcise de lappareil.Il est tellement prcis quil sait quand le sol sous ses pattes

tremble. Du coup si vous le posez prs de votre oreiller, ilpeut enregistrer tous vos mouvements pendant la nuit. Afinde se protger des mauvaises ondes, nous vous conseillonstout de mme dactiver le mode avion. Et pour viter de vi-der la batterie, noubliez pas de le brancher son chargeur.Lapplication va donc enregistrer vos mouvements pour lesanalyser. Vous le savez peut-tre dj, le sommeil est bassur une alternance de phases distinctes : sommeil lger etsommeil profond. Ce cycle dure en moyenne 90 minutes etse rpte toute la nuit. Lorsque vous tes en sommeil lger(ou paradoxal) vous rvez et vous gigotez en gnral. Cesont ces mouvements qui sont enregistrs par liPhone et quiservent de base au calcul de votre cycle. Pendant les phasesde sommeil profond, votre corps est dans son tat le pluscomateux, cest le moment le plus important du sommeil,

Pourquoi faut-il dormir avec

soniPhone

?

vous scrtez des hormones de croissance et votre esprit serestructure. Il est donc important de bien choisir sa priodede rveil pour ne pas tomber dans cette dernire phase desommeil. Et cest l que lapplication fait des miracles. Enconnaissant votre heure souhaite de rveil et votre cycleprcis, il va activer le rveil au meilleur moment pour vous.

Cest--dire entre 0 et 30 minutes avant votre alarme pr-vue. Et comme il vous rveillera pendant votre sommeil para-doxal, sa petite musique douce vous veillera en pleine formecomme si vous vous tiez assoupi pendant 10 minutes. Lesrsultats sont bluffants, mme aprs une nuit de 3 heures,votre rveil sera parfait. Il ne faudra pas se refuser une petitesieste plus tard car mme si votre tte est en pleine formevotre corps naura pas compltement eu le temps de rcu-prer. Voici le principe de lapplication Sleep Cycle. Aprs plu-sieurs mois de retours client, lapplication a pris en compte

les demandes de ces utilisateurs. Vous pouvez donc rglerla dure de pr-rveil (de 10 90 minutes), continuer duti-liser dautre applications grce au multitche et obtenir ungraphique dtaill de votre courbe de sommeil jour par jour.Un mode Test vous permettra de savoir si liPhone captevotre mouvement en mettant un bruit plus ou moins fortsuivant lagitation quil enregistre. Vous pouvez aussi activerun mode denregistrement de vos mouvements sans alarme,si vous voulez tudier par exemple si le rideau mtallique duvoisin vous rveille encore tous les jours le mme heuresans que vous vous en rendiez compte.Lapplication a t teste et valide par de nombreux utili-sateurs pendant des mois. Vous ne vous rveillerez plus demauvaise humeur, cest garanti !

C.P.

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LA DPENDANCE aux jeux vido voici une problmatiquequi mest depuis longtemps familire. Le jeu vido est une pas-sion qui ma dvor ds ma plus tendre enfance, une poquepas si lointaine o linformatique grand public restait uneexpression vague, o lInternet sapprtait faire ses timidesdbuts, bien loin de la surenchre de la haute-dfinition etdu march de masse que nous connaissons aujourdhui. Lescartes postales taient encore monnaie courante ; on sappe-lait avec notre tlphone fixe (sans forfait illimit, bien-sr),et surtout, on faisait des jeux de socit lors de soires en

famille. Les consoles au quotidien? Un loisir encore tabou, r-serv aux enfants ou aux personnes en situation de mal-tre,et avouer aimer jouer ntait pas un facteur dintgration, ycompris entre jeunes. Avec les amis, on jouait aux Pogs, auxcartes ou au football, et si par malheur il nous venait lide deproposer une partie de console, on nous rpondait souventde retourner jouer seul notre machine. Messieurs les col-lgiens, si vous comptiez utiliser votre manette pour amuserune charmante demoiselle, comme vous auriez pu lemmenervoir un film au cinma, cest une perte de temps : la console,

en rgle gnrale, cest un truc de mec .Comme tout cela semble avoir chang. Pourtant, seulement15 ans ont pass. Nous sommes en 2011. LOdysse de les-pace aurait d avoir lieu depuis dj dix ans, et bien quenous soyons toujours sur Terre, nos ordinateurs actuelspourraient facilement figurer dans nimporte quel film descience-fiction de lpoque. Hier encore, lisant lactualit surle net en bon geek respectable, un article provenant duneclbre source journalistique a attir mon attention : celui-ci rsumait la croissance exponentielle du jeu vido sur lestlphones mobiles. En 2011, le chiffre daffaires du marchdu jeu vido a dpass celui du cinma ; en 2011, on parledes jeux vido dans la presse gnraliste. Dans une socittoujours plus mobile, plus rapide, o il devient difficile de sepasser de llectronique, le jeu occasionnel ou casual gaming

connait un succs fulgurant. Ces cinq dernires annes, avecle lancement de la console familiale inaugure par la Wiide Nintendo, et avec lexplosion des Smartphones et du jeuen ligne, le jeu vido devient un phnomne largement incluset accept dans notre quotidien, aussi bien lors de soiresentre amis que sur les rseaux sociaux : nous jouons, hommesou femmes de 7 77 ans, et courtiser le sexe oppos en

jouant World of Warcraft est un jeu denfant. Il est pourtanttonnant que malgr toutes ces avances significatives, desprjugs subsistent sur cette forme de mdia quest le jeu

vido, dont lascension fascine certains, en effraie dautres.Laddiction fait partie de ces prjugs qui ont toujours exist,et persistent toujours 20 ans aprs.De nombreuses tudes ont dj t menes sur cette ques-tion, mais le but de cette chronique nest pas den faire unrcapitulatif. Il sagit dexprimer le point de vue dun joueur,au quotidien, crant des dbats sur ce thme avec dautres

joueurs, dautres passionns. Car oui, le gamer nest pasidiot. Lorsque des jeux violents tels que Grand Theft Auto,bien quacclams par les critiques spcialises, restent les

cibles rgulires dattaques de personnes criant laddic-tion, en particulier nos mdias, cela nous prte souriretout comme cela cre un malaise : dans dautres domaines,comme la lecture ou dautres ayant toujours exist, cette pra-tique aurait vite t qualifie de stigmatisation. Je me suisdonc demand o se situait la limite entre passion et addic-tion. Il est vrai que vu de lextrieur, rester plusieurs heuresdevant un cran peut surprendre ou choquer, seulement leprincipe dune passion nest-il pas daccorder beaucoup detemps -et dargent- un loisir? Nous avons tous une passion,nous avons tous nos raisons. Dans le jeu comme ailleurs,la passion et laddiction ne viennent pas du jeu, mais plu-tt dune forme de jeu : certains aiment laspect comptitif,dautres recherchent la convivialit. Si les consoles attirentplus de joueurs aujourdhui, lexplication vient du fait que les

LHomoVideoludi,proche cousin ou importun ?

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formes de divertissement proposes sont plus varies, plusimmersives aussi. Nous pouvons tous nous retrouver dans

un style de jeu, tout comme nous prfrons cer taines catgo-ries de films. Cela pourrait laisser penser que laddiction estplus forte actuellement. Sa frontire a-t-elle t repousse ?En ralit non, car laddiction est surtout un fait analys delextrieur. Laugmentation du nombre de joueurs permet deminimiser les clichs que supportait le jeu vido.Ne faut-il pas alors chercher les causes du problme dansnotre socit, avant de remettre la faute sur un mdia com-portant bien plus de simples amateurs que de dangereux ad-dicts ? Devons-nous voir laugmentation du nombre dheures

passes devant notre cran comme une chappatoire dunmonde qui tend lindividualisation ? Mon constat est queladdiction au jeu vido, suivant une dpendance gnraliseau virtuel, est en ralit le symptme dune socit malade,et par l mme un moyen de combler une carence sociale.Nous devenons dpendant pour nous crer une identithors du monde rel, nous cherchons dans le jeu ce qui nese trouve plus dans la ralit. Toute passion peut ainsi d-river en addiction, et devenir un grave danger pour autruiet surtout soi-mme. La limite se trouve l o notre espritsait encore faire la part des choses : quand bien mme lex-trieur ne propose plus grand-chose dintressant, il fautsavoir continuer le prendre en priorit sur le virtuel. Lesacteurs du jeu vido, souffrant eux-aussi de cette image n-gative de dpendance, lont pourtant compris en avertissantles utilisateurs des risques quentraine une utilisation abusivede leurs produits. Au final, dans une socit du sensationnel,o une minorit dextrmes vhiculent limage dune majorithonnte et silencieuse, le jeu vido reste un parfait indicateurdune tendance gnrale, celle dune socit qui se refermemais qui rve encore dun monde meilleur et plus solidaire.

Et 2011 dans tout a ?

Aprs cette large analyse rtrospective, remettons un peules pieds sur terre et voyons ce que nous rserve la nouvelleanne pour nos consoles, anne qui promet dtre particuli-rement intressante. Elle signera le grand retour de clbreslicences, que ce soit chez Sony avec Killzone 3 et Uncharted3, chez Microsoft avec Mass Effect 3 et Gears of War 3, ouencore chez Nintendo avec le nouveau Zelda : Skyward Swordsur Wii, ainsi que Pokmon Version Blanche et Noire sur Nin-tendo DS. Les amateurs de jeux de rles sur PC devraientpasser de grands moments devant les trs attendus Guild

Wars 2 et Diablo 3. Notons galement la rapparition de labelle Lara Croft dans une prquelle de la srie Tomb Raidersur tous les supports, et enfin la PSP aura aussi son mot dire avec Dissidia 012, suite du premier pisode sur PSPdont la sortie est prvue en mars, ainsi que Monster HunterPortable 3rd.Beaucoup dpisodes estampills 3 donc. Et justement,2011 sera galement 3D ou ne sera pas : PS3 compatibleavec les tlviseurs 3D, nouvelle Nintendo 3DS avec cran 3Dpour succder lactuelle DS, premiers Smartphones aveccrans 3D sous Android, mme le futur iPhone 5 devrait pro-

poser un cran 3D multi-points-de-vue daprs les der-nires rumeurs. Noublions pas lessor des tablettes tactiles,et notamment celles sous Android 3.0 ainsi que le futur iPad2, qui devraient apporter beaucoup de nouvelles licences surce jeune support, proposant une exprience de jeu inditeaux consoles portables. Une PSP2 serait aussi prvue avantla fin de lanne.Enfin, le jeu vido sera particulirement lhonneur en cedbut danne avec la sortie en fvrier dans les salles obs-cures de TRON : LHritage, 28 ans aprs le premier opus

sign Walt Disney.T.C.

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LE SAVIEZ-VOUS ? Votre cerveau est droite, votre couleurcest le mauve, vous vous marierez 32 ans et 5 mois, enfonction de votre sexe vous tes Madame Piplette ou Mon-

sieur Costaud, vous tes plutt Bree que Gabrielle, pluttBarney que Ted, et plutt latex que dentelle, peu importele sexe. Facebook a commenc entrer dans nos vies parcette petite porte, cule par la presse-poubelle-fminine :les mini-tests se partager entre amis. A la naissance deFacebook, jentends par l lors de la vraie dmocratisation durseau, les quizz pullulaient : Quel tueur en srie tes vous?, Quelle princesse Disney es-tu ? . Les sries ntaient paspargnes : How I met your mother, Desperate Housewives,Heroes... Chacun et chacune pouvaient se vanter de passerses soires vautr(e)s dans un canap devant nos chers pro-ductions amricaines, coup de publications automatiquessur son mur. Le vice poussait linternaute choisir lem-placement daffichage de ces fameux rsultats sur sa pageprofil, tel un trophe. Jai eu 37/56 au quizz Buffy contreles vampires et jai le obtenu le badge Junkiedes FrresScott Les dveloppeurs ne manquaient pas de ressourceset dimagination. Les applications se passaient dutilisateuren utilisateur une vitesse insouponne, voir drangeante.On ne comptait plus les demandes dapplications ignorer:Teste ta cte de popularit, Quel degr de hotitude as-tu?,

Loup-Garou contre vampire On dcouvrait alors le sensdu mot buzz lorsque sur sa home, Eric envoyait une boulede cristal sur John qui contrattaquait avec une machette lasermais que Cindy dfendait grce sa pelle crante. Vous necomprenez rien ? Ne vous en faites pas, moi non plus, je necomprenais pasMais ce ntait pas tout. Alors quon pouvait se tester, se me-surer autrui, sauto-noter et safficher, nos amis avaientaussi leur mot dire. Lapplication Nickname, trs largementutilise permettait daffubler dun surnom nimporte lequel

de vos amis ; surnom qui saffichait ensuite automatique-ment sur la page profil dudit ami . Une vengeance froidedun ami de primaire de derrire les fagots suffisait alorspour que tous vos collgues (btement amis Facebook)vous appellent soudainement Bouboulitoou Cochonou. Mais

ce ntait pas tout. Lapplication Define me, comble du nar-cissisme, permettait vos amis de vous dfinir en un seulmot. Vous vous retrouviez alors belle, moche, entreprenante,

frileuse, conne, intello, aventurire, passionnante et chiante.Souvenez-vous aussi de ces applications qui proposaient derpondre des questions embarrassantes sur ses amis :Quest ce que mes amis pensent de moi?ou Petites ques-tions entre amis. Le boutonneux qui sassoit toujours au pre-mier rang veut coucher avec vous, votre meilleur ami penseque vous tes du genre faire caca la porte ouverte ctde votre conjoint et votre voisine de cours vous laisseraitmourir noyer dans le Mississipi. Pourquoi ont ils rpondu de telles questions ? Parce quil leur fallait rpondre, sil vou-lait connatre les rponses aux questions les concernantLutilisateur sest vite appropri tous ces outils. Au fil dechaque application, chaque quizz, ctait une nouvelle iden-tit virtuelle qui se dessinait. Facebook la bien senti. Et puisun matin, un petit pouce en lair est venu tout rvolutionner:le bouton Like(NDLR jaime, dans la version franaise deFacebook).Dabord sur les statuts, puis pour chaque activit. Sen sontsuivis les commentaires des statuts et enfin les pages fan. Lebouton Likesest doucement insinu partout, prenant rel-lement en compte la demande silencieuse mais visible des

utilisateurs Facebook : sidentifier au travers de ses gots,les enrichir et se confronter ceux de son entourage, raf-fermir, multiplier les liens et les interactions entre les profilset pouvoir enfin sexposer . Signe de la croissance expo-nentielle de lutilisation de ce bouton like, Facebook lanait ily a quelques mois une nouvelle mouture de ses pages profilsmettant largement en avant la page information. Tous ces likeprcdemment accumuls pour des pages fansdevenaientalors des informations part entire du profil utilisateur.Moins ridicule quun quizz et surtout moins chronophage, le

bouton likepermet dun clic de notifier sa prsence, de confir-mer la lecture dun message et dinformer son entourage deses gots et bien souvent de ses activits. Dans la mme soi-re, on peut aimer le commentaire WOUAH tavais lair tropbourr cette soire ! , le peintre Modigliani parce quon

Je suis ce que je

like


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revient de lexpo et le statut Jvoulais juste un Mac Morning. parce quon a compris la rfrence et quon veut le fairesavoir. Je like le dernier film que je viens de voir au cin, ledernier groupe que je suis alle voir, la raclette parce que

jen ai justement mang une la veille ou quun ami vient deliker Lemploi du temps dun utilisateur peut presque tre

dcrypt via le fil temporel de ses like . Mais au-del de cefourre-tout mondial de got se cache le besoin de se crerune (nouvelle) identit, dj vivace avant larrive de cettefonctionnalit. En aimant quelque chose ou quelquun, onsidentifie, on se rattache ce groupe de fans. Et avec prs

de 500 millions dutilisateurs, les frontires gographiquessont abolies, le choix illimit. On a cette sensation dappar-tenir une communaut mondiale, de ne pas avoir rougirde ses gots puisque plusieurs milliers de personnes y ontdj adhr. Jaime les pommes, le whisky, les Who, Picasso,la Delorean de Marty Mc Fly, Fubiz, Chopin, Princesse Tam

Tam, Rue 89 et la rplique cest cela oui . Je suis saine,funky, rocknroll, dcale, drle, cultive, geek, fminine etsrieuse. Je suis ce que je like.

S.B.

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IL Y EN A MARRE dy en avoir que pour vous !Mais votre rgne est enfin termin !Fini votre monopole du lubrique, du latex et du silicone !

A nous les plaisirs de la chair artificielle !Une rvolution est en marche !

Toute ces phrases grandiloquentes pour vous parler dunepetite dcouverte qui va changer notre quotidien a nous leshommes, mais seulement pour ceux capables de franchir lecap :)Je parle bien entendu du gnialissime Flip Hole ! Le fleuronde la recherche en sextoys masculins !Jai eu la dlicieuse surprise den recevoir un en cadeau demes amis et depuis je ne suis plus le mme homme.Plus srieusement parlons du domptage de la bte :De prime abord on dirait une enceinte apple dun esth-tique pur qui permet de lexposer aux vues de tous sanscraindre de rougir : moi mme je lai mis sur une tagre envidence o il trne sur ma chambre.

Aprs ouverture on voit tous ses picots, globes, alvoles et

lamelles en pur lastomre... un peu flippant, mais pourquoi

pas. On y tale gnreusement une dose dun des 3 lubri-fiants aux textures diffrentes fournies avec (mild, real, wild)puis on referme lengin que lon verrouille avec son socle.Il ne reste plus qua introduire... Moment de doute vite ou-bli tant les sensations fortes et nouvelles sont au rendez-vous.On est rapidement submerg par un flot de plaisir intense,que lon peut faire varier en tournant le Flip Hole, et surtouten appliquant diffrentes pressions sur les repres blancssitus de part et dautre a 3 hauteurs. Dlicieuses sensa-tions de succions et de pressions alterns...Seul bmol: on atteint lextase un peu vite la premire fois ;)Heureusement quil est rutilisable a volont et facilementlavable a leau.Et le mieux, cest que depuis que jai eu mon joujou, ils ontsortit le Flip Hole Black et le Flip Air, 2 nouvelles rvolutionsa tester absolument !!!

Voil, sur ces petites rvlations je vous laisse votre ima-gination...

M.F.

Il a test pour vous le Fliphole

28 / ON EN PARLE TOUT BAS / PARCEQUE


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ON NOUS PARLE cologie, on nous fait manger bio, boirebio... Alors pourquoi ne pas pousser le bouchon un peuplus loin, en nous arrangeant, mesdames et mesdemoiselles,de nos petits dsagrments mensuels avec un article colo !

Et encore plus quand cologie rime avec conomies !Fini serviettes hyginiques et tampons dont les odeurs nau-sabondes effleurent nos dlicates narines. Fini aussi lesfuites et le stress o sont ces foutus toilettes ??? .Car heureusement, il y a Fleurcup , une coupelle menstruellerutilisable qui ne laisse rien passer. Fabrique en silicone, ellesadapte trs bien la morphologie fminine et peut donc seporter plusieurs heures daffile. Pratique pendant les ran-donnes ou les longues journes de ski.Pour ce qui est de la mettre, tout est question dentranement

mais au bout de trois ou quatre fois, on prend facilement lecoup de main. Pour la retirer, il suffit de tirer sur la tige, unevraie fleur ! Hop, un petit coup deau et cest reparti pourquelques heures de tranquillit. Entre deux priodes de rgles,

il faut la faire bouillir pour la striliser et la voil comme neuve !Elle existe en deux tailles ce qui permet chacune dy trouverson bonheur, et en plus en couleur : incolore, orange, rouge,rose, vert, bleue, violette ou noire !Mais o peut-on sarracher cette petite merveille ? Tout sim-plement en allant sur le site internet www.fleurcup.com ouen biocoop, o lon peut acheter son homologue so britishmooncup , quoiquincolore, et un peu plus chre.

A.G

Elle a test pour vous la Fleurcup


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2011 SONNE LA FIN dune aventure. Non celle que lontrouve dans les publications enfantines ou dans les chefs-duvre de Steven Spielberg mais celle qui fait frmir toutesles fashionistas que nous sommes et les envieux(ses) dunrenouveau professionnel.Bon, je mexplique. Il y a un mois, le monde terrifiant mais

tout aussi enivrant de la mode tremblait lannonce du d-part de la plus clbre rdactrice en chef : Carine Roitfeld.Oh oui, vous avez surement entendu parler de cette nanal : Vogue ? Porno Chic ? Pse personne ? Touta ne vous dit rien ? Carine Roitfeld, maman de deuxgrands et (bien sr) beaux enfants occupait le sigele plus influant des magasines fminins : Vogue Paris.

Aprs, jen suis sr, moult rflexions et indemnits de dmis-sion, Carine dcide de sen aller vers des projets qualifis de personnels et vers de nouveaux horizons.

Figurez vous quon lui doit beaucoup Carine. Et oui, cestelle, entoure de bonnes personnes telles que Mario Testinoet Terry Richardson (photographes archi-mga clbres),Tom Ford ou encore feu Yves Saint Laurent, qui inauguralre du porno chic, le mythe de la petite robe noire, et lapese du matin dans les bureaux de la publication.En effet, la lgende voguesque veut que Mme Roitfeldfaisait subir son staff (particulirement fminin) une pesequotidienne surement angoissante voir humiliante : imaginezla pese du Lundi daprs les Ftes, ou comment perdre sonboulot en prenant 1 kilo. Une vritable pression. Non mes-sieurs dames, bosser chez Vogue a na pas lair si cool quea ! Bref, Carine Roitfeld cest la quintessence du chic et duglamour parisien, le renouveau de Vogue Paris qui, avant sonarrive, commenait srieusement prendre la poussire.Carine, une femme tellement influente quen 2008, le Timela place dans son classement des 100 personnalits les pluspuissantes de la plante. Quant Vanity Fair, lui, la placeparmi son Top 10 des femmes les mieux habilles au monde( easy quand on a une foule de crateurs vos pieds).Ceci dit, par son exprience de styliste plutt renomme et

son carnet dadresse, Carine Roitfeld fit augmenter les ventesde Vogue Paris et en dix ans, le magazine repris ses couleursglamours et intemporelles, lu par un public plus large, plus

jeune et bien sur plus fashion . Son dpart marque doncla fin dune dcennie prpondrante dans la mode franaise

mais ne nous inquitons pas pour Carine, mme si elle nefranchira pas le red carpet de Ple Emploi en stilettos ,elle quitte Vogue pour un avenir qui savre meilleur, mmesi, personnellement, je narrive pas imaginer ce qui peut yavoir de mieux que dtre rdacteur en chef dun tel maga-zine. Attendez cinq minutes l : plus la peine de courir les

soldes des grands magasins, de se serrer la ceinture (mmesi votre taille de gupe pourrait se le permettre), dcumerles sites comme Le Bon Coin ou Ebay histoire de setrouver une robe, un top, un pull ou des chaussures grif-fes moins chres. Tout le monde vous craint et vous admire,vous devenez un vritable messie. Vous voyagez traversle monde afin de rencontrer les personnalits les plus cou-rues du globe, tout le monde se bat et paie une fortune pourfigurer dans votre magazine. Non, l je ne vois pas ce quipourrait tre mieux que de travailler chez Vogue. Rducteur

me direz-vous ? Oui, sans doute, mais nous navons pas tousles mmes rves !Cest donc Emmanuelle Alt, rdactrice en chef mode deVogue Paris, qui a gagn la course la succession. Danslombre de sa prdcesseur pendant plus de dix ans, XavierRomatet, le directeur des publications Cond Nast France, ladonc nomme rdactrice en chef et lui offre un sige en or siconvoit. Et puis, pour ne rien vous cacher jesprais secr-tement quEmmanuelle reprendrait cette place. Cette fille estencore plus dingue que toutes les autres.Bon ok, il y leffet Vogue qui joue pas mal mais sa vision desa mode est novatrice. Entre destroy et chic. Entre masculin/fminin, elle reprsente le ct street de la parisienne ;celle qui avec un simple t-shirt loose et un skinny fait tourner(et tomber) toutes les ttes ! Emmanuelle, grosse pote deChristophe Decarnin (directeur artistique de la maison Bal-main), de Nicolas Ghesquire (Balenciaga) ou dIsabel Ma-rant, cest elle qui encourage ces jeunes crateurs les plusen vogue de la mode parisienne. Ces trois l reprsentent sibien le style (extraordinaire) de notre nouvelle rdactrice enchef !

A linstar de lui claquer la bise , nous lui souhaitons bonnechance et que sa vision de la mode rock, chic et bohmedonne Vogue Paris une nouvelle lgance tant recherchepar ses lecteurs.

R.M.

ByeByeCarine!

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Anatomie de lhiverby Chlo Terny(comment par Rmi Meunier)

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Bon, gnralement en hiver, il fait froid. On privilgie la cha-leur en dpit du style. Je ne vous cacherais pas quen cettefroide saison il marrive parfois de rester ttanis devant mapenderie entendre le doux appel des chaussettes de laine,du gilet oversize en mohair (cens ne jamais franchir la portedentre), des gants, des moufles, du bonnet et tout le tra-lala ! Cependant, le froid hivernal nayant gure gel lestimequil nous reste de nous mme, vous comme moi nous savonspertinemment quil serait de mauvais got de sortir vtu avecses charentaises, pilou-pilou et autres. Cet hiver lalliance dustyle, de lallure et de la chaleur est possible. Vous navez

plus vous gratter la tte devant votre dressing. Vous navezplus craindre lappel, tel un chant de sirnes, de vos vieuxcaleons en laine et de vos Damarts. Plongez vos yeux dansce qui suit et prenez-en de la graine.Pour Madame, on commence en douceur, de manire clas-sique et chic avec un pull en cachemire, votre meilleur allicontre lhiver. De prfrence, on le choisit color, on laisseun peu le noir au placard et on se la joue fantaisie chez EricBompard! La it-couleur de cet hiver cest le camel, alorspourquoi pas se laisser tenter par le must-have des pan-

talons ? Le choix est fait, tous nos regards se portent surChlo : taille haute (histoire de garder ses fesses bien auchaud), en laine, bien sur, et vas aux jambes pour un revi-val seventies. Non, vous ne serez pas too-much si vouschoisissez un manteau de la mme teinte puisque, rappelons-le, le pull est l pour trancher tout a. Dans cette silhouettevintage mais tout la fois contemporaine, il serait assez aisdaccessoiriser le tout avec un sac, format au choix, en cuirbien videmment. Mon esprit (vif) se tourne dun coup vers

le fameux Birkin dHerms, en croco, noir, peut-tre pourjouer le rappel avec les chaussures ? Mais bon, parfois monesprit divague et jen oublie quelques consquences finan-cires.Pour Monsieur, on reste dans le dark . Un homme, une sil-houette fonce, un hiver orgueilleux. Monsieur accompagneMadame dans esprit classique mais lui cest la touche rockqui donne le ton. Une chemise, coupe troite, The Kooplesa vous tente ? La marque ne fait que sduire un public deplus en plus large depuis quelque temps. Coup dclat entreclassicisme et rock, que demande le peuple ? Par-dessus a

ajoutez un cardigan, indmodable, en laine, cachemire ou co-ton bien sur. Et pour garder cette chaleur qui nous est chre,laissez vous tenter par le cuir, le manteau long aux accents debombardier avec une moumoute si douce quelle cajoleravotre peau fraichement rase. Enfin, cest chez Lanvin quevous trouverez sans doute votre pantalon, coupe classiqueencore et encore mais nhsitez pas relever le tout par de

jolies boots trendy , laces, remontant sur vos chevilles.Allez faire un tour du ct de chez Phillip Lim. Cet hiver, sesboots (cration divines) ont t spcialement crs pour que

vous puissiez tout impunment arpenter les rues de la villesans craindre de perdre vos doigts de pied ! Aucune excuse, vous tes prvenus ! Et pour ceux qui segratteraient toujours la tte en se demandant si la polaireQuechua est de mise, relisez ces quelques lignes. Non je vousassure il ny vraiment rien de compliqu. Allier la chaleur etle style cest un jeu denfant, le principal cest dviter dsor-mais dallier Dolirhume et rhinopharyngite !

R.M.


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Xynthia28.02.10

CEST VERS MINUIT que le vent sannona derrire les vo-lets des foyers rochelais. Un cri guttural comme si les loupstaient entrs dans la ville. La mmoire du 27/12/1999 re-vint dans les esprits. A quoi allions-nous avoir droit ? Replissous nos draps, nous attendions que la fureur de Neptuneet dEole se calmt.

Au petit matin, le pire tait au rendez-vous. Un grand ciel

bleu avait pris place alors que le vent furibond avait dsert.Dehors, seules rsonnaient les alarmes incessantes despompiers, entrecoupes dune chape de silence. Je dcidaide me rendre sur le bord de mer.Les quelques branches qui recouvraient ici et l la chausseempchaient les autos de saventurer dans les rues. Et plus

je me rapprochais du littoral, plus mes yeux et ma gorgeenflaient. Je dcouvrais peu peu lenfer que fut la nuit pas-se. Bientt la rue ne fut plus quune immense flaque deau.Les immeubles alentour navaient plus de portes et de baiesvitres. Leurs malheureux habitants se retrouvaient dehors,parfois assis sur une chaise ou ce qui en tenait lieu. Certainspleuraient, visiblement choqus. Des voitures emportespar les flots avaient atterri dans des jardins. Les garages ensous-sol baignaient dans une eau saumtre qui navait pusvacuer. Les dgts devenaient impressionnants.Dsolation, abattement, vertige dfilaient devant moi. Leraz-de-mare avait tout dvast sur son passage. Le dlugeme terrassait. Les badauds autour de moi, contemplaient,bahis, un paysage qui nen tait plus un. Sur les quais duVieux Port de La Rochelle, les restaurateurs avaient sorti

leur matriel de cuisine pour le faire scher au soleil. Onaurait cru une brocante gante. Plus loin, le bassin de plai-sance laissait voir des voiliers venus sempaler sur le hautdes pontons desquels ils navaient pu se dtacher. Riennavait t pargn ; pas mme les richesses que reprsen-taient ces bateaux de privilgis du bord de mer.Je me rendais dans laprs-midi dans lile de R, recouvertepar endroits de tant deau quelle donnait limpression dese noyer. Les dommages consquents alimentaient limagi-nation des promeneurs devenus des voyeurs. Laccent de

KATAstrophe se lisait sur les lvres des uns et des autres,chacun ayant t tmoin dun spectacle unique. On avait dumal reprendre nos esprits. Puis on apprit que lile taitredevenue un archipel de 3 ilets...

Les images que je dcouvrais quelques jours plus tard furent la hauteur de lmotion qui nous submergeait. Quallaientdevenir tous ces pauvres hres qui la mer avait repris leurmaigre lopin de terre face locan ? A Charron, au sudde la baie de lAiguillon, les accs par la route taient cou-ps. Lorsque je pus y passer, la vision que jen retirais avaitun aspect de cauchemar, comme si un bombardement avait

ray de la carte toutes ces maisonnettes, prsent aban-donnes, qui bordaient le marais.Je dormis trs mal les nuits suivantes.Il faut dabord savoir que cette tempete sest forme tel uncyclone au large de lAtlantique o elle a frapp durementet successivement Madre puis la Galice espagnole. Elleest arrive sur le golfe de Gascogne pousse par des ventsde Sud-Ouest toujours dangereux en cette saison. Mais lacible se situait entre Les Sables et Royan, 2 stations bal-naires de renom.Ce sont des bourrasques de plus de 100 km/h qui arrivrentdonc sur nos cotes partir de minuit. Des pointes de 170ont t enregistres dans la nuit aux Baleines. En fait les d-gats se limiteront sur une bande littorale d peine qq km cause de la mare de 108 pousse par les vents et formantune surcote qui permit aux vagues de sengouffrer dans lesterres, brisant les constructions implantes au niveau 0,principalement en zones de marais...Or, de la baie de lAiguillon Marennes-Olron, il y a bcp demarais et surtout des constructions en bord de mer, large-

ment exposes ces fameuses tempetes si les digues c-dent.Cest ce qui est arriv cette nuit l.Pour que ne se renouvelle un tel phnomne, le Gouverne-ment, dans lempressement faisant suite lhcatombe (53morts), a pris des mesures drastiques, dlimitant en 3 zonesles territoires risques.Je passe rapidement sur les dtails de ce dcoupage maistrs vite les lus locaux ragirent pour protger leurs lec-teurs mais aussi eux-mmes, en particulier les maires ayant

pris larrt de construction en zone risque.On fut surpris de noter que les zones noires taient concen-tres sur des communes dopposition comme Aytr ou LaRochelle. En revanche, Chatelaillon, tenue par un UMP, o

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les dgats taient aussi consquents surtout vers Les Bou-choleurs, le maire dfendit ses administrs et dnona la lo-calisation de zones noires sur sa commune. Il faut savoir quele fait de se retrouver en zone noire signe larret de mortde lhabitation qui est rachete par lEtat au prix du march(ce dont certains ont su profiter, bien sr) pour tre dtruiteensuite. Devant le toll dune telle mesure, les propritairesont refus dobtemprer. De longues palabres ont alors tentames entre les Autorits et les assocs de proprios... Lecamping de La Faute (29 morts) et le lotissement le jouxtantont t ou vont tre rass. De mme Aytr. A Charron

toutes les maisons (servant des pcheurs) construites mme le marais, ont t sinistres et dclares en zonenoire.

Ailleurs, des gens ayant tout perdu ont demand ce queleur quartier soit dclar en zone noire mais nont semble-t-il pas obtenu satisfaction (Port-des-Barques). En face, Fouras, on sinsurge sur le classement en noire de le Pointede la Fume. On ngocie donc le montant du rachat ou lapossibilit de rester...Lile de R, trs touche par la tempete (2 morts) na eu

quune petite zone noire. Mais je crois quau final elle estrepasse en zone jaune, ce qui signifie quelle est dclaresinistrable mais les occupants peuvent rester si des travauxde protection sont accomplis, en particulier les digues. Une

fois la peur passe, les gens retroussent les manches etrestaurent... jusqu la prochaine tempte. Les maires lesdfendent car ils ont tout intrt garder leurs habitants( Charron 50% de la population a quitt la commune). Aufinal, zone noire ou jaune, cest le contribuable qui paye soitpar le biais de ses impots lEtat ou locaux (18M pour LaRochelle) soit par ses primes dassurance comme on le voitcette anne sur les habitations!Les pourparlers sur les suites de Xynthia sont donc tou-

jours en cours 1 an aprs la catastrophe. Les zones noiresont fortement diminu et souvent les propritaires se sont

rattribu leur bien par des travaux denvergure pour for-cer lEtat reconnaitre leur bonne volont ou leur refus departir... et rester ainsi face la mer, si belle en t mais sicruelle en hiver! Car, bien souvent, surtout dans les zoneshabites o le mtre carr est trs cher, ce sont des gensde lextrieur qui sinstallent sans trop connaitre les mfaitsdont est capable locan lorsque des vents chatouilleux etdes coefficients de mare se combinent pour former les d-solations que lon a vues.Et encore une fois, selon que vous soyez puissant ou mis-

rable, les jugements de cour...J.C.S.


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QUE SUIS-JE venue chercher ici ? Des cris dchirent le calmerassurant qui prdomine au centre. Eclats de rire, silences,monologues interminables rvlant des mondes chimriques

magiques ou terrifiants, pleurs ou hystrie. Limage estmuette, pourtant ce sont les sons qui restent gravs en moi.Et les regards.LI.M.E. de Pompignat accueille 77 enfants de 8 21 ansdiagnostiqus autistes, psychotiques, schizophrnes Lamission de lARERAM, association fonde en 1953, est ldu-cation, la formation et linsertion grce la construction dunprojet personnalis en lien troit avec la famille et au seindun petit groupe. Le travail en interne se fait autour dun

ducateur rfrent, des psychiatres, psychomotriciens, or-thophonistes et infirmiers.Je mimmerge dans leurs mondes, tente de me rapprocher

deux au plus prs tout en gardant une distance ncessaire.Pourquoi faites-vous des photos ? Qui tes-vous ? La ques-tion revient sans cesse et me renvoie la lgitimit de monprojet. Je ne suis ni ducatrice, ni membre de la famille. Trop

jeune pour reprsenter lautorit, trop vieille pour quils meconsidrent comme lune de leurs... Je pense immanquable-ment Depardon San Clemente, trente ans auparavant.Oui, le photographe est voyeur. Obsd par un besoin decomprendre le monde de manire brute et directe, dans un

Reportage linstitut mdico-ducatif (I.M.E.) dePompignat (63) accueillant des enfants et adolescents atteintsde troubles mentaux. Fvrier - juin 2010


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doute permanent. Lappareil est dabord le prtexte allervers des mondes inconnus, il devient justification, ainsi quegarde-fou contre des motions violentes et contradictoires.Je reste du matin au soir, jai voulu voir. Jen vois trop. Je rangemon appareil, cherchant quelques minutes de calme pour ras-sembler mon nergie. Entre empathie et fuite, jessaie de meconcentrer sur la photographie en moubliant. Sintresser la folie cest chercher une part de soi, une part sombre.Lautre est notre miroir. Leur extrme sensibilit me touche et

mangoisse tout autant. Je navais pas prvu tre tant ds-tabilise. Certains me rejettent violemment, dautres satta-chent moi de manire parfois envahissante. Tout est excs.Vincent, Ibrahima, Norman, Samuel, Mohammed, Quentin,Gabriel, Dylan, Julie, Justine, Floriane... Je porte sur eux unregard sans jugement, mintressant peu leur pathologie.Jai rapidement compris que les termes psychiatriques sontvagues, que chaque enfant est diffrent. Educateurs, institu-teurs, et personnel soignant les encadrent avec amour. Lesliens crs sont forts. Le centre essaie dapaiser leurs peurs,sans objectif dans le temps.

Leur handicap ne se voit pas demble dans mes photogra-phies. Ils reoivent des cours avec un instituteur, participent de nombreuses activits, jouent la rcration comme tousles enfants. Les signes sont dans les regards, les postures.Leur rapport au corps et lautre est complexe. Jessaie desaisir ces petits instants entre monde intrieur et relationsaux autres. Je me refuse tre trop intrusive, refusant les-thtique du pathos qui me semble loppos du respect dela dignit. Je ne photographie pas leurs crises. Je suis l, les

coute, ou mclipse sous les conseils des ducateurs.En Juillet mes photographies sont exposes au centre. Cer-tains parents me disent quils nont jamais russi capturerde belles images de leur enfant et me remercient pourmon travail. Peut-tre quelques grains dargent aurontcontribu ce que ces jeunes portent sur eux-mmes unnouveau regard.

F.R.

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LE BOUT DU MONDE, jy tais.Enfin, du moins cest lillusion que jen ai eu. Devinez ce quonvoit au bout du monde ? Ben la mer. Jusque loin. Comme dans

Astrix quand on croit que la Terre cest comme une pizza etque si on va trop loin sur les bords, on tombe dans un espaceintersidral inconnu (mme si Astrix laurait pas vraiment ditcomme a).Lun des bouts du monde que jai pu atteindre sappelle le

cap nord. Dun point de vue gographique, le point le plusnordique de lEurope. Quand jy repense, jai mal aux cuisses.Ny voyez l aucune allusion dplace. Non, si javais mal auxcuisses, cest parce que notre moyen de locomotion, ctait levlo. Arrivs Alta, la dernire ville aroportuaire du Nord dela Norvge, il ne restait plus que 300 km. Dans les Fjords, lesvrais, ceux qui ont de lherbe et des rennes dessus. Et cestpas pour descendre le mythe du pre nol et tout a, mais unrenne cest con comme ses sabots. Une espce de vache enplus grcieux, mais pas plus de neurones croyez moi. Ils sont

partout, ils sont peureux, ils traversent la route en troupeausans mettre leur clignotant, ils pissent en haut des montagneset a nous fait des vitamines quand on remplit nos bouteilles en

bas. Bref, un animal sauvage, bte, mais beau, il faut lavouer.On croit avoir dix ans quand on croise son premier renne. Etpuis quand on repart, on sen fait un porte-monnaie chez lesSami (tribu nomade de ce territoire quon appelle commun-ment la Laponie) qui, eux, ont bien compris que cest pas sigrave de tuer des animaux pour en faire commerce !Bref, je mgare.Le cap nord, avant dtre une exprience sensorielle hors du

commun, cest dabord douloureux. Car la beaut a un prix,celui dinnombrables montes puis descentes, mais surtoutdes montes, jen donnerais ma main couper, bande desaloperies de bitume lignes jaunes ! Alors aprs, cest vraique quand on sarrte, cest Mystique. De la brume par-tout (en vrai ce sont des nuages, mais quand on est dedans,forcment on ny pense pas, parce que nous on a t levs coup dAladdin et que sur leur tapis volant ils attrapentles nuages comme des coussins en plumes, ce qui est assezloign de la ralit en somme). Et lorsque le soleil perce, l

vraiment sopre la magie, la lumire est partout dans cespetites gouttelettes en suspension tout autour de vous.Et aprs une heure ou deux dascension (les plus longues de

Leboutdumonde jy tais.


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votre vie) vous voil accueillis par une tripote de caravanes,dont une franaise qui vous ouvre ses por tes et vous accueilleavec un th et des barquettes de Lu. Une petite victoire ensoi. Vous y tes. Enfin, vous tes au dbut de la randonnequi mne au cap nord. Car non, ce nest pas fini, et le soleilde minuit, vous le voulez avec ardeur, vous savez quil nestpas loin, et que cela narrive quune fois par jour le fait quilse pose sur lhorizon, et y rebondit sans le dpasser, car oui,

vous tes bel et bien au bout du monde. Au bout du monde aumois de juillet, il fait 15C mais il ne fait jamais nuit. Le soleil secouche pendant des heures pour finalement se relever sansavoir jamais disparu. Mais tu arrivais dormir mme sil fai-sait jour ? Aprs 60 bornes de montagne par jour, ouais, tudors en fait. Surtout quand ton sport le plus pouss reste decourir dans les couloirs du mtro.Donc aprs cela, tu marches deux bonnes heures, aprs avoirplanqu dans un trou recouvert dune bche les vlos et toutce qui ne va pas te servir passer la nuit au bout du monde.

Et le pire, cest que tu nas aucune inquitude ce sujet, car,petit un, les Norvgiens sont profondment honntes, et pe-tit deux, les rares touristes qui arrivent jusque l ont autre

chose en tte que de te voler ton bicloune. Puis aprs avoir vudes choses extraordinaires comme du quartz blanc qui jaillit deterre comme si ctait parfaitement normal, tu arrives dans unegrande plaine avec la mer au bout, et on te dit : cest l. Mais ilest 22h tout casser alors tu montes ta tente, tu vas chercherun peu de bois, tu fais cuire ta polenta, tu sympathises avecun serbe qui a lair de se sentir vraiment seul alors commetes cinq, tes sympa, tu lui offre de la polenta au sel. Et puis la

brume tombe des hauteurs o tu trimais tout lheure, minuitapproche, mais toi tu te doutes de rien, tu trouves a beau labrume, et personne ne ta prvenu.Puis a y est, il est minuit et il ne se passe rien. Cest normal,avec la brume, tu vois rien.Mais bon, tes quand mme content, ty tais, tas pu imaginer.Et une heure plus tard quand tallais te coucher, quand tatten-dais plus rien, il est l, il a rebondi, il te salue, rouge de bonheur,la brume a disparu, et cest alors que tu partages ce quonappelle un vrai moment dintimit avec Mother Nature, et que le

Soleil, cest juste un vieux pote qui a voulu te faire une blague,mais par la mme occasion ta aussi confim que, mme petitcomme un Homme, toi aussi tu existes.

C.S.

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hipsters, cest quaucune de ces sous merdes na conscienceque son style vient tout droit du mouvement Dada. Ca leurpasse bien au-dessus de leur coupe de cheveux chier.

Bref.Je prfre parler de mon amour pour ce qui ne se retrouvenulle part deux fois. Avez-vous dj crois cette mendiantenerveuse et drogue, les cheveux crpus et parses, la ttepleine de cratres, sur la 12 ? Cest une arabe, une arabeincroyablement raciste, coince dans le monde souterrain deceux quelle hait. Quand personne ne lui donne le sou, ellefrappe de son pied frle le sol de la rame en criant quelle lescrase, elle, les petits franais. Je laime cette femme, elle estunique. Je ne laiderai pour rien au monde, entendons-nous

bien, mais je respecte jusqu la dernire de ses guenilles.Elle reprsente mieux les parisiens que le maire de Paris ettous ceux qui on pu tenir le titre. Ce nest pas une questionde souverainet, encore moins dassise politique, on touchesimplement ce que lon appelle trop souvent avec excs, unsymbole. Elle a leur haine, leur intolrance, leur mpris, leursbesoins, leur fatigue. Il est crit sur chacune des dents qui luimanquent, le vide laiss pour des gens comme elle.Bref.Ne me prenez pas pour un gauchiste, ni pour un cynique. Jene suis ni lun ni lautre. Et puis bon, il ny a pas que cettefemme. Paris, sans ses parisiens, grouille de symboles. Mont-martre est symbolique puisque cest devenu de la merde, laTour Eiffel des airs de colonialisme dchu, le plus intres-sant cest les touristes. Ils sont incroyables les touristes, gonfler nos gos. Les vlibs sont devenus le moyen de trans-port des prvieux et de jeunes alcooliss en retour de soireaprs lheure du dernier mtro, et je peux mme affirmer quePigalle a perdu tout son charme depuis que la police et lesang ont remplac les putes et la cyprine. Les parisiens sontceux qui remplissent.

Je nai rien trouv de mieux mais je crois que jai trouv, lesparisiens sont ceux qui remplissent.

M.L.

CEST MON SUJET, on me la impos, je ne saurais justifieraucune autre posture face ce fardeau. Alors la demandede mes engagements, jai dcid dcrire sur ce qui fait dun

parisien, un parisien. Cest facile, et malheureux, de se lancercorps et me dans le meilleur de ce qui a dj t fait ; la po-pulation parisienne a fait couler lencre de plus de gnies quede crtins, si lon place part les blogs et autres tentativesrates. Je pourrais mordre pleines dents dans ce qua pro-duit Bloy, sur la race de la seine, mais soyons ralistes, cestdpass. Je pourrais puiser mes conneries dans les tudessociologiques de Carr-Bonvalet mais pour tre franc, rien deplus chiant que dplucher les dires acerbes dun vieux col-labo. Je pourrais embrasser chaque opinion de Nabe sur le

gratin mondain et les recracher avec amour, mais je noseraispas, et je nen serai mme pas capable.Bref.Pondre une ide, sur ces hommes et ces femmes, qui battentle pav des rues de la capitale, je ne sais pas faire. Je nensuis pas capable, je nai pas les paules. Il ny a que a au-

jourdhui, de toutes faons, des ides. La pub, les blagues,les concepts, les cadeaux, ce qui empche de dormir le soir,les entreprises qui marchent et qui ne marchent pas, faire te-nir sa serviette sans porte serviette, les titres des journaux,les logiciels, les sauces de kebab, on est encercls par lesides, et moi jaime pas a. Jen ai plus des ides, le mondeentier dj eu des ides avant moi, a suffit.Les parisiens. De toutes faons, ils sont trop rares. Enlevez(et brlez) les touristes, les provinciaux, les banlieusards, lesvoyageurs, les fous, et les enfants, il restera une poigne declochards passionnants et une ribambelle de personnalitsindfinissables. La plupart dentre eux sont des connardsmais je napprendrai rien personne si je clame que cestpartout pareil. Et puis en fait, a ne sert rien dcrire lemoindre mot sur des catgories, une catgorie a nexiste

pas, je nai rien dire sur ce qui rapproche un trou du cul auxRay-Ban dernier cri dun naze au pantalon ourlet mauvepour conclure niaisement que ce sont tous deux des hipstersgnration Williamsburg. La seule chose que jai dire sur les

LESPARISIENS

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DE NOS JOURS, o le simple fait de mentionner lduca-tion Nationale nous refait revivre intensment le souvenir denotre premire MST (et Dieu sait que cest traumatisant), jevoudrais vous parler dEnseignement Suprieur (oui, avec lesmajuscules), et plus spcialement des coles de Commerce.

Sujet sensible pour les uns, rvoltant pour dautres, syno-nyme de ravalement de faade et de conditionnement Pavlo-vien pour le reste, lcole de Commerce est sujette touteles passions, des plus rfractaires au plus rotomanes. Maisalors pourquoi en parler ? Que dire ? Saffranchir du dbatpassionnel o lenrichir ?Donc sujet aussi passionnant quun vagin irlandais le soirde la Saint Patrick, ou aussi excitant quun phallus se bran-dissant firement devant sa conqute, cependant lcole deCommerce nest rien dautre quune vaste supercherie.Et nous, tudiant en cole de commerce, nous ne sommesque des bons rien.Vous me direz, et alors ? qui ne le savait pas ?Mais le fait est quil y a actuellement plus 88 000 tudiants encole de commerce, et ce rfrencement ne prend en compteque les coles reconnues par ltat. Imaginez donc les mil-liers dautres tudiants inscrit dans les coles vises , ac-crdites , etc Qui ne figurent dans aucun classement,qui sont aussi chres que les grandes coles, continuant etagrmentant une logique cynique digne de la pire crevurenolibrale (et non pas capitaliste, je nai rien contre les ca-

pitalistes).En cole de Commerce (oui, encore les majuscules), le prin-cipe pdagogique est le suivant : former par la thorie et lapratique ( travers les stages en entreprise) les futurs mana-gers et acteurs majeurs des entreprises, donner aux entre-prises tout ce quelles attendent et tout ce quelles esprent.Vous vous tonnerez surement. Au fond, cest pas si mal,cest pas si bte.Nous, tudiants en cole de Commerce, sommes donc for-ms en thorie toutes les stratgies marketing possible,

aux techniques de communication, la finance de mar-ch, la comptabilit, mise en place de stratgies R.H.,au management interculturel, et jen passe des meilleures.Parce que derrire cette volont de nous former, denous donner les meilleurs outils pour russir notre car-

rire, il y a une idologie. Une idologie involontaire maisparticipative et drangeante, une idologie qui place lafemme et lhomme face aux travers dune socit o lanotion de bonheur est devenue synonyme de consom-mation force et impulsive, et de carririsme forcen.

Malgr elle ou grce elle, lcole de Commerce vhicule etduque une manire de voir le monde qu travers un certainprisme. Un prisme uniquement orient vers un raisonnementdans lequel la russite est consommation, rsultat et surtoutbnfice. Un prisme o le bonheur se compte, mais ne secherche plus. O ladaptabilit de la femme et de lhommeest devenu le matre mot. Adaptez-vous, o vous mourrezcomme des chacals (chacaux ?), adaptez-vous, cest le mar-ch qui vous le demande ! .Le cynisme de cette ducation est devenu encore plus pal-pable et visible quand, en 2009, on dcouvre subitement quele Plan NExT, mis en place pour sauver et adapter FranceTlcom un march satur et fortement concurrentiel, a en-gendr plus de 50 suicides au sein des salaris de ce fleuronde lconomie franaise (sa mre la chauve le fleuron, ouais).Comment on ragit les coles de Commerce ? Pas un mot,rien, que nada, rien de la part de nos intervenant en Res-sources Humaines. De mme quaucun tudiant na pos dequestion, et cest le plus terrible en soi.

Alors quune rflexion sur les programmes pdagogiques encoles de commerce aurait t bienvenue, histoire que lHis-

toire ne se rpte pas, aucun dbat na t

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parceque #1 le magazine qui dessine