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1 "Pardonner, prier, partager" Service Diocésain de Catéchèse Petite Enfance

Pardonner, prier, partager

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Page 1: Pardonner, prier, partager

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"Pardonner, prier, partager"

Service Diocésain de Catéchèse – Petite Enfance

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Documents de fond pour adultes, catéchistes ou parents

7 FLAMMES A REVEILLER POUR LE CAREME

Cendres, Carême, Prière, Jeûne, Joie, Partage, Pardon. 7 flammes qui donneront à notre Carême de l’éclat, de la vie.

Choisissons et vivons notre Carême en intégrant ces 7 éléments dans nos vies. Ou en mettant plus en valeur l’une ou

l’autre de ces flammes, au cours du Carême.

1re flamme - Cendres :

Sous les cendres, les braises peuvent encore brûler. Si je souffle même sur une toute petite braise, je peux produire

une flamme. La foi est aussi comme cette braise : elle a besoin du souffle de Dieu pour devenir source de lumière et de

chaleur. Accueillons le souffle de Dieu dans notre vie tout au long de ce Carême.

2e flamme - Carême :

Quand nous entendons le mot Carême, nous pensons à un long temps de préparation pour Pâques. Cette préparation se

vit de 3 façons concrètes : la prière, le pardon et le partage. Nous pourrions nous engager à améliorer notre vie de

prière, à demander le pardon dans une démarche de réconciliation et à partager nos ressources avec les gens qui en

auraient besoin.

3e flamme - Prière :

La prière, c’est communiquer avec Dieu, lui parler et l’écouter. Pour prier, il n’est pas nécessaire de se mettre à genoux

à l’église. La prière peut se vivre en invitant le Seigneur à habiter chaque moment de ma journée, en lui parlant avant de

m’endormir, en lisant un livret de prières ou de réflexions chrétiennes, en faisant une marche dans la nature... Pendant

le Carême, nous sommes invités à développer notre vie de prière.

4e flamme - Jeûne :

Le jeûne, c’est se priver non seulement de nourriture, mais de toute chose qui prend de la place dans nos vies. Nous

pouvons nous priver de quelques heures de télévision ou d’Internet par semaine ; nous pouvons choisir de dépenser moins

d’argent ; etc. De plus, nous pouvons choisir un jour par semaine où nous ferons plus attention à ce que nous mangeons.

Le jeûne n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les gens dans le besoin ; c’est

une invitation au partage. Pendant ce temps du Carême, adoptons un comportement de jeûne au moins une fois par

semaine.

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5e flamme - Joie :

Réjouissons-nous ! Dieu nous aime sans limites. Peut-il y avoir de la joie pendant le Carême ? Le Carême, ce n’est pas un

temps de malheur, c’est un temps pour se rappeler l’importance de notre foi. C’est le temps de donner plus de place au

Seigneur à l’intérieur de nos journées. Et Dieu n’aime pas la tristesse, il aime la vie. Comme un bon feu qui brille et qui

réchauffe, nous pouvons vivre un Carême dans la joie.

6e flamme - Partage :

Pendant le Carême nous sommes invités à penser aux personnes qui souffrent, spécialement celles qui vivent des

situations de famine, de guerre ou d’injustice. Quelques façons concrètes pour les aider : participer à la collecte du

CCFD, acheter des produits équitables, ne pas contribuer à la pollution de la planète, prendre sa place dans la vie de

notre paroisse, etc. L’important c’est de réaliser que même les plus petits gestes peuvent aider l’humanité. Le Carême

est un temps pour agir.

7e flamme - Pardon :

Accorder un pardon ou demander à être pardonné, aucune de ces 2 démarches n’est facile. Il faut faire preuve

d’humilité. Le Carême nous appelle à la réconciliation. « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux

qui nous ont offensés ». Demandons au Seigneur la sagesse de demander et d’accorder le pardon. Pendant ce Carême,

profitons de la célébration du pardon (du mercredi 1er avril) pour nous réconcilier avec des personnes qui nous sont

chères et pour nous réconcilier avec Dieu notre Père.

Cendres : c’est attiser le feu de la foi qui brûle en nous, en laissant le Seigneur entrer dans notre vie.

Carême : c’est mettre en pratique la prière, le pardon et le partage.

Prière : c’est faire de la place dans nos journées pour rencontrer Dieu.

Jeûne : c’est se priver afin d’être solidaires des personnes dans le besoin.

Joie : c’est apporter de la joie dans nos rencontres, dans notre travail et avec les autres.

Partage : c’est donner à ceux qui sont dans le besoin, mais aussi faire attention à ne pas gaspiller.

Pardon : c’est se réconcilier avec une personne, avec Dieu, ou avec les deux…

En recevant les cendres, nous reconnaissons notre faiblesse, notre péché, sur la route.

Mais nous sommes décidés à continuer la route de l’Evangile

en mettant en actes la parole du Fils

et en nous laissant éveiller par l’Esprit Saint.

en faisant confiance au Père de vie

"le Seigneur tient compte de tout acte de charité" (Si :16,14)

Page 4: Pardonner, prier, partager

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Pourquoi faut-il s'astreindre au jeûne ?

La réponse de Jacques Nieuviarts, bibliste, à un lecteur : Plus que jamais, le jeûne est d'actualité. Un jeûne par solidarité avec ceux,

nombreux sur la planète, qui ne mangent jamais à leur faim

Plus que jamais, le jeûne est d'actualité. Certains le pratiquent comme un mode de remise en forme, esthétique avant l'été, ou comme l'on se remet au footing ou au sport. D'autres le pratiquent par souci écologique, par souci d'équilibre de vie touchant à la fois le corps et le mental, l'esprit et le respect de la nature. D'autres le pratiquent par solidarité avec ceux, nombreux sur la planète, qui ne mangent jamais à leur faim.

Une mise en alerte ou en disponibilité

L'idée que le jeûne soit lié au partage est familière à la Bible, qui rassemble traditionnellement la prière, le jeûne et l'aumône. Reliés

ensemble, ces trois éléments s'éclairent mutuellement, car qu'est-ce que le jeûne, si ce n'est une sorte de mise en alerte, ou pour prendre

une image plus douce, une mise en disponibilité, c'est-à-dire une ouverture consentie de ma vie à l'autre, l'autre que je rencontre et celui qui

est au plus profond de mon désir : Dieu lui-même.

Je m'allège

Ainsi jeûne, prière et aumône (on pourrait aussi dire partage) se complètent. Par eux, je m'allège de ce qui m'encombre, pour être disponible

à la rencontre. J'aime personnellement écrire ce mot avec une majuscule : la Rencontre, pour évoquer par là que toute rencontre réelle est

déjà un peu celle de Dieu. C'est la raison pour laquelle avec le jeûne on est à l'essentiel. Bien sûr, envisagé comme une obligation, il

apparaît contraignant, ou comme un corps étranger auquel ma vie résiste. Mais ils sont nombreux ceux à qui l'on a dit un jour qu'il fallait

cesser, quelque fois sur le champ, de fumer, de boire, de courir, de manger cela ou encore cela. C'est rude, tous le disent, mais quand

l'enjeu en face est de "sauver" sa vie, il y a peu d'hésitation.

Retrouver la faim et la soif

Ainsi je crois au jeûne dans la vie et plus encore dans la vie spirituelle, comme cette pratique qui permet de reprendre le souffle long, le

chemin de la rencontre : le chemin de moi-même éventuellement, le chemin des autres quand je suis allégé de mes soucis proches trop

prégnants, le chemin de Dieu, le chemin de l'Unique qui habite ma vie, mon désir. Ce serait un peu le Psaume : "Dieu, c'est toi, mon Dieu, je

te cherche dès l'aube, mon âme a soif de toi" (Ps 62). La vie quotidienne nous fait parfois perdre la soif, mais par anémie, quand on perd le

goût des choses, le goût unique de l'eau qui abreuve.

Ré-éclairer le quotidien de la foi et de la vie

En fait, le Carême est comme un grand entraînement, un temps où l'on s'allège de ce qui encombre et où l'on gagne en essentiel. Un temps

où l'on redécouvre ce qui fait vivre, où l'on cultive le trésor : l'intériorité, l'ouverture aux autres, le regard sur le monde. Et le jeûne, c'est ce

moment où de façon délibérée on reprend le chemin des matins clairs, où le soleil est plus lumineux encore, tandis que l'air est vif et frais.

C'est une invitation à rééclairer le quotidien de la foi, celui de la vie.

Choisir le bon régime

Le jeûne peut prendre de multiples formes : quelles modifications de ma vie peuvent m'apporter le plus de liberté ? Pour les uns, ce sera

une brèche dans l'emploi du temps pour écouter avec plus d'attention, pour d'autres l'ouverture d'un livre pour retrouver le temps du

dialogue, d'une nourriture intérieure. Pour d'autres encore ce sera se priver d'ordinateur (eh oui !) ou de télé. Reprendre du temps pour de

l'essentiel, du silence, la rencontre, le temps de la prière, de l'écoute ou de la rencontre de la Parole de Dieu. On comprendra que le jeûne

de nourriture est aussi un chemin. Mais qui ne cache pas les autres ou la forêt ! Une invitation : relire le très beau chapitre 58 d'Isaïe. Il est

tonique et très éclairant.

Alors oui, il est utile de jeûner. Pour retrouver de la liberté intérieure. Et la disponibilité à la rencontre : celle des autres et de Dieu.

http://www.croire.com/Definitions/Fetes-religieuses/Careme/Pourquoi-faut-il-s-astreindre-au-jeune

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Une proposition simple pour les gens occupés...

Changer de regard, observer différemment les autres, travailler plus sur soi,... Le carême est pour les chrétiens l'occasion de

vivre une conversion, un changement intérieur, qui leur fasse faire un pas de plus vers Dieu. « Il ne nous est pas demandé de

devenir un héros à coups d'efforts surhumains ou un saint à la force du poignet, mais de laisser Dieu se déployer en nous. de

nous mettre à son écoute», précise frère Nicolas, de l'équipe de Retraite dans la ville. Pour avancer sur ce chemin vers

Pâques, La Vie, accompagnée par ce dominicain, vous propose un itinéraire de transformation.

Semaine 1 : Je m'abstiens de critiquer

Un mauvais mot est très vite parti, une phrase peut faire mouche... et mal, au passage. Le carême est un temps de fraternité. Et

si, pour une fois, je m'entraînais à ravaler mes piques sur ma belle-mère omniprésente, mon commentaire sur le pull de mon

collègue, et si j'évitais de colporter les problèmes de couple de mes voisins... « Lorsqu'on n'a rien à dire d'intéressant, on

remplit le vide par des critiques. C'est le moment de combler ce vide en se nourrissant d'une vraie Parole, celle de la Bible !

En s'y plongeant, plutôt qu'en la saucissonnant. Lire l'Évangile de saint Marc prend seulement une heure et demie ! C'est

facile à faire en une semaine ». rappelle frère Nicolas.

Semaine 2 : Je prends du temps pour les miens

A force de vivre avec eux, je perds parfois de vue ceux qui me sont les plus chers. Cette année, c'est décidé Je prends le temps

de jouer avec mes enfants, je m'offre un tête-à-tête avec chacun, j'évite d'accueillir mon compagnon le soir par la litanie des

soucis de la journée, je m'efforce d'écouter mes proches selon leurs besoins, gratuitement, sans même anticiper ma réponse

pendant que l'autre parle... " On ne peut pas travailler 12 heures par jour et bien s'occuper de sa famille, constate frère

Nicolas. Il y a des choix à faire. C'est peut-être le moment de rentrer le soir une heure plus tôt du bureau. " Que faisons-nous

de notre vie ?" (Che significa vivere ?) » : Pier Giorgio Frassati, un laïc dominicain du début du XXe siècle, passait son temps

à répéter cette phrase. C'est la question essentielle !»

Semaine 3 : Je regarde autour de moi

Il doit bien exister dans chaque journée une raison, une minute, une image, un visage qui méritent que l'on s'émerveille. Même

en ville, la couleur du ciel peut me rappeler la beauté de la Création. Pendant ces 40 jours, je reste éveillé, je suis attentif à la

beauté, à la bonté, et je ne me couche pas sans avoir offert à Dieu un de ces moments."Croire en Dieu, ce n'est pas croire en

une personne surpuissante et invisible, mais voir le monde autrement, voir chaque chose comme un don et non comme un dû,

explique frère Nicolas. Un effort de carême : s'efforcer d'être dans la gratitude et dire "merci " avant même que la journée

n'ait eu lieu. Dans le mot "gratitude", il y a à la fois la gratuité du don de Dieu et cette attitude qui permet de s'en

émerveiller... "

Semaine 4 : J'apprends à recevoir autant qu'à donner

Donner, vivre une solidarité active, se rendre disponible pour l'autre, oui ! Mais recevoir ? Il m'est souvent plus difficile

d'accepter que j'ai moi-même besoin d'être aidé. Alors, pendant ce temps de partage, je ne renonce pas à donner un coup de

main à cette voisine débordée ou à appeler une vieille tante... Mais j'apprends aussi à faire preuve de simplicité, à montrer aux

autres que j'ai besoin d'eux et à accepter leur aide. Pour frère Nicolas, « nous ne sommes pas des individus autonomes et

autosuffisants. mais des personnes en relation. Nous avons besoin les uns des autres. Saint François de Sales disait qu'il ne

faut pas rester seul dans notre montée vers Dieu, car certains cols ne se franchissent qu'en cordée. »

Semaine 5 : Je fais place au silence

Pendant le carême, je prends le temps de faire silence. Cinq minutes par jour, selon mes possibilités, je trouve un endroit calme

pour me tenir en présence de Dieu, devant une icône, une croix, une bougie... Les plus petits sont réceptifs au silence : en

gardant à l'esprit qu'il tiendra moins longtemps, je propose à mon enfant de se joindre à moi. À mon ado, j'offre une bougie en

lui disant pourquoi j'ai acheté celle qui, de mon côté, va m'aider à prier. «Ce n'est pas parce qu'on se tait qu'on est dans le

silence intérieur. On peut alors prier avec un texte, une phrase, un mot à "ruminer", affirme frère Nicolas. Et même avec notre

bruit intérieur. Il ne s'agit pas de faire le vide en nous, mais de remettre à Dieu le bruit pour qu'il se transforme, qu'il remette

nos soucis et nos joies à leur juste place. »

Semaine 6 : Je laisse Dieu disposer de ma prière

Tout au long de l'année, ma prière est habitée par de nombreuses personnes, familles, collègues, amis plongés dans

l'inquiétude, un deuil, une épreuve. Des gens que je confie à Dieu, tous azimuts. Des prières auxquelles s'ajoutent encore mes

remerciements et mes requêtes... Et si je laissais cette fois Dieu disposer de ma prière ? Frère Nicolas conseille : " Ma prière

me dépasse. Dans la communion des saints, tout le bien que chacun de nous fait est mis en commun. Alors, essayons de prier

gratuitement, de dire un Notre Père ou de rendre un service sans forcément l'offrir à Dieu pour une personne ou une cause

précise, mais en laissant Dieu faire ce qu'il veut de notre prière ou de notre effort. "

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cartes à colorier à remettre aux enfants selon le jour de la rencontre

1er dimanche de Carême – Année C

Seigneur mon Dieu,

Je suis ton enfant bien-aimé :

Je veux vivre selon ta parole !

« Après son baptême, Jésus, rempli de l’Esprit Saint,

(…) fut conduit par l’Esprit à travers le désert »

(Luc 4,1)

2ème dimanche de Carême – Année C

Nous aussi

nous restons en silence

avec toi, mon Dieu

à l’écoute !

« De la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est

mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »

(Luc 9,35)

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3ème dimanche de Carême – Année C

Jésus Christ, tu es le bon vigneron,

tu donnes ta vie pour moi.

Par toi, je porterai un fruit

Qui plaît à Dieu. Merci Seigneur.

« Seigneur, laisse-le encore (…) le temps que je bêche

autour (…). Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.

» (Luc 13, 8-9)

4ème dimanche de Carême – Année C

Comme un papa qui pardonne

à son fils de tout son cœur,

mon Dieu, tu me pardonnes

quand je viens vers toi, me voici !

« (…) il courut se jeter à son cou, et le couvrit de

baiser » (Luc 15,20)

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5ème dimanche de Carême – Année C

Mon Dieu tu effaces mes fautes

et tu me rends capable

de ne plus pécher.

Merci Seigneur !

Jésus lui dit : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va

et désormais ne pèche plus » (Jean 8,11)

Dimanche des Rameaux – Années ABC

Dimanche des Rameaux – Années ABC

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Dimanche de Pâques – Années ABC

Mon Dieu, tu as ressuscité Jésus,

tu es plus fort que la mort.

Je crois en toi, Amen.

Christ est ressuscité,

Alléluia ! Alléluia !

Il est vraiment ressuscité,

Alléluia ! Alléluia !

Explication de la Semaine Sainte avec fabrication de la Croix avec dessins

Jours

des

rameaux

Vendredi Saint vendredi Saint

le chemin Pâques la crucifixion

de croix

Jeudi Saint

La Cène

Jeudi Saint

Le lavement

des pieds

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Propositions de Célébration pour le temps de Carême

Prières :

Choisir tout pour moi ou partager ? Jeter des mots méchants ou partager la paix ?

Sourire ou bouder ? Faire un caprice ou apprendre la patience ?

c’est à moi de choisir ! Toi, Jésus tu as choisis d’aimer et de tout donner !

Apprendre à choisir !

Viens Seigneur Jésus,

Avec toi nous transformons nos colères en gestes de paix et nos mots méchants se changent en bonté !

Nous décidons de vivre avec toi, l’envoyé de Dieu !

Toi Jésus tu regardes avec amour chaque être humain. Apprends-nous à partager comme toi.

Toi, Jésus, tu parles à Dieu ton père. Apprends-nous à prier comme toi

Toi, Jésus, tu nous pardonnes. Apprends-nous à pardonner comme toi.

Voir mieux

Seigneur fais briller ta lumière !

J’ai besoin de toi pour mieux voir ceux qui sont dans la peine,

Ceux qui sont malheureux, ceux qui sont tristes.

Seigneur, Fais briller ta lumière !

J’ai besoin de toi pour mieux voir autour de moi !

Seigneur Jésus tu es la lumière, je le crois !

Donne-moi la force d’aimer les autres !

Je pense à toi Seigneur

je sais que tu es là près de moi comme ami de chaque jour !

chants :

♫ CD : Chantez, Dansez Alléluia !

pour les Rameaux : « Jésus entre dans la ville » - 10

Pâques : « Chantez dansez Alléluia » - 11 - « Sonnez, sonnez » - 12

♫ CD Je chante Dieu de tout mon cœur : « Alléluia mon cœur est dans la joie » - 18

Taizé : « Il n’est pas de plus grand amour »

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Célébrations pour Le Carême

2 passages d’évangile

En temps de carême : Fils prodigue : Luc 15, jusqu’à 27 - Commentaires et réflexion pg 80 découvrons la parole année C

4ème dimanche de Carême - Année C APPROPRIATION Le récit Que fait le fils ? Il réclame son héritage, l'argent qu’il pourrait recevoir si son père était mort. Il part sans penser à la tristesse de son père. Puis il fait des bêtises et perd tout cet argent. Pour trouver de quoi manger, il devient gardien de porcs, c'est-à-dire de cochons. Mais il est affamé et malheureux : il se souvient du bonheur chez son père et revient honteux chez lui pour y devenir serviteur, puisqu'il pense qu’il ne mérite plus d'être son fils' Que fait le père ? Au début, à la demande de son fils, il lui donne tout ce qu’il peut et le laisse partir sans rien dire. Ensuite il l'attend et, dès qu'il l'aperçoit, il court vers lui. Il ne lui fait aucun reproche, l'embrasse et prépare une grande fête pour ce fils perdu et retrouvé. Il lui a tout pardonné ! Le message Pour nous Qui est comme le fils de la parabole ? II est un peu comme nous quand nous pensons seulement à nous, avant de penser aux autres et à Dieu. Après il nous arrive de le regretter et de pleurer, car penser uniquement à soi ne rend pas heureux. Et le père de la parabole, qui représente-t-il? C'est Dieu : même quand on l'oublie qu'on s'éloigne de lui, il nous attend' Et quand on revient vers il nous accueille et nous pardon car il nous aime plus que tout' À quel moment de la parabole le fils décide-t-il de revenir chez son père ? Dans sa tristesse le fils a enfin pris du temps pour écouter son cœur et sa raison. Le carême des 40 jours avant Pâques est un bon moment pour réfléchir comme le fils qui choisit de revenir vers son père : regrettons nos péchés et surtout' croyons que Dieu nous attend, comme un père qui désire nous serrer dans ses bras. PRIERE (au symbole /, faire répéter les enfants) Comme un papa / qui pardonne à son fils / de tout son cœur / mon Dieu tu me pardonnes / quand je viens vers toi, / me voici.

les paraboles de jésus – JF Kieffer – Christine Ponsard – Editions Fleurus

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Propositions de célébration pour la Petite Enfance

‘Des Rameaux au Samedi Saint’

http://www.paris.catholique.fr/Petite-enfance-3-7-ans-Celebration.html

Introduction

Le Mystère Pascal se déroule du jeudi de la Semaine sainte à la Pentecôte, avec une entrée solennelle de Jésus dans

Jérusalem, le dimanche des Rameaux.

Nous vous proposons de vivre, en préparation à Pâques, la Semaine Sainte comme un chemin avec différentes

stations.

- Prévoir 1h30 à 2 heures

- Prévoir un lieu avec trois espaces à aménager correspondant aux temps forts : Les Rameaux, le Jeudi saint, le

Vendredi saint et le Samedi saint.

Principe général : Pour chaque jour, devant l’espace correspondant :

- Prendre un chant (voir proposition)

- Présenter rapidement le contexte

- Lire la parole de Dieu qui correspond

- Reprendre le chant

- Faire un atelier

(Voir par étape le matériel nécessaire et les ateliers proposés)

Début de la rencontre :

Dans la salle où ils sont accueillis, présenter aux enfants et aux parents le sens de la démarche, en vivant les temps

forts de cette dernière semaine avant la fête de Pâques.

Ce temps s’ouvre par le Dimanche des Rameaux.

Puis l’Eglise fait mémoire du dernier repas de Jésus avec ses disciples le Jeudi saint, de son arrestation au jardin des

Oliviers, de sa mort sur la Croix et de sa mise au tombeau le Vendredi saint et de ce temps d’attente le Samedi saint

avant la joie de Pâques, la résurrection du Christ.

Chacun de ces jours va être évoqué successivement, en rappelant ce qui s’est vécu, en se déplaçant dans différents

lieux, comme un chemin.

Page 15: Pardonner, prier, partager

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Les Rameaux

Préparation :

Prévoir du papier crépon de différent coloris et fabriquer des capes en papier crépon

(fiche technique à télécharger sur le site du Diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/fiche_technique_cape_pour_les_Rameaux.pdf)

Fiche technique - Cape pour les Rameaux

Prendre 1 m de papier crépon sur une largeur de 50 cm

Plier en deux le papier crépon pour obtenir un carré de 50 cm

Tracer un quart de cercle de 50cm de diamètre

Découper l’angle sur un quart de cercle de 10 cm de diamètre pour former l’encolure

Agrafer deux rubans de 30 cm chacun pour maintenir la cape

Préparer la salle d’accueil des familles avec des palmes en carton (modèle à télécharger sur le site du Diocèse de

Paris : http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/modele_palme_en_carton.pdf) ou autre…

modèle de palme en carton

Préparer l’espace avec le visuel de la ville de Jérusalem. (À télécharger sur le site du Diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/jerusalem_couleur.pdf

Page 16: Pardonner, prier, partager

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Introduction à la fête des Rameaux :

Débuter la rencontre sur le lieu de l’accueil des familles.

Les gens veulent que Jésus soit roi, car ils avaient vu ou entendu dire les signes qu’Il avait faits.

Ils se rassemblent pour Le suivre en agitant des branches ou en jetant leur manteau.

Ils chantent : ‘Hosanna…’ sur le passage de Jésus. Nous aussi nous allons chanter.

Prendre le chant ♫ : ‘Hosanna ! Hosanna ! Hosanna au plus haut des cieux !’

Conduire les enfants aux ateliers.

- Atelier :

Fabriquer des capes en papier crépon

Fabriquer des rameaux avec des rubans et des grelots…

- Puis les enfants se regroupent

Ils se mettent comme au bord d’un chemin. Avec les capes et les rameaux à la main.

Prendre le chant : “Ecoutez tous…“ le refrain et le couplet correspondant

Lecture de la Parole : Marc 11, 7-10

Ils amènent le petit âne à Jésus, le couvrent de leurs manteaux, et Jésus s’assoit dessus. Alors, beaucoup de gens

étendirent sur le chemin leurs manteaux, d’autres, des feuillages coupés dans la campagne. Ceux qui marchaient

devant et ceux qui suivaient, criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui

vient, celui de notre Père David. Hosanna au plus haut des cieux ! »

Le prêtre marche sur le chemin et les enfants étendent leurs capes, ou agitent leurs rameaux, puis ils suivent le

prêtre.

Ils font une courte procession en chantant “Hosanna !…“

Les enfants s’arrêtent devant un visuel de la ville de Jérusalem

Le prêtre explique que Jésus est acclamé comme roi, mais ce n’est pas un roi ordinaire.

Reprise du chant : “Hosanna !…“

Puis introduire au Jeudi Saint sur ce lieu. (Voir plus bas)

Page 17: Pardonner, prier, partager

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Jeudi Saint

Matériel et préparation :

- Espace où dresser la table et préparer un coin prière (Bible, bougie, rameaux pour rappeler la fête des rameaux)

- Objets pour dresser la table (mettre à côté de la table) : Une nappe, 13 assiettes, 13 verres, carafes d’eau et de vin,

pain, raisin

- Pour les ateliers : papier crépon de différentes couleurs, agrafeuse, petits pots en verre, gommettes, stickers,

photocopies des marque-place, crayons de couleur, feutre, ciseaux, colle.

- Introduire la fête de Jeudi Saint: (devant le visuel de la ville de Jérusalem)

La Pâque est la plus grande fête de l’année au temps de Jésus.

Jésus, avant de mourir, a voulu faire ce repas de fête avec ses amis.

Il a prononcé des paroles importantes pour nous aujourd’hui.

Pour se souvenir de ce repas, nous allons préparer la table de fête.

- Conduire les enfants devant la table vide.

Pendant le déplacement prendre le chant

“Ecoutez tous,…“ le refrain et le couplet qui correspond.

Demander aux enfants ce qui est nécessaire pour dresser une belle table.

Leur proposer de réaliser des décorations de table.

Ateliers :

Fleurs en papier (fiche technique à télécharger sur le site du diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/fiche_technique_fleur.pdf

Fiche technique - Fleur Découper quatre fois le patron fleur dans 4 couleurs différentes de papier crépon.

Plier en alternant plis creux et plis en relief.

Assembler les quatre couleurs en agrafant les parties superposées.

Refermer pour obtenir la corolle d’une fleur. Agrafer à la base pour maintenir les quatre couleurs.

Découper une feuille dans le papier crépon vert.

Agrafer la fleur sur la feuille par sa base et poser sur la table au milieu des guirlandes (bolduc, serpentins etc. …)

Page 18: Pardonner, prier, partager

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Patron Fleur – Modèle de feuille 1 et Modèle de feuille 2

Photophore avec gommettes

Pour les photophores il suffit de coller des gommettes en tout genre sur des pots de yogourts ou de crème dessert en verre ....

Marque place en couleur ou à colorier - à télécharger sur le site du diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/marque_place_couleur.pdf

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/marque_place_noir_et_blanc.pdf

Les enfants y mettent leur prénom

Page 19: Pardonner, prier, partager

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- Puis les enfants se regroupent.

- Les conduire au coin prière (Bible, rameaux pour rappeler la fête des Rameaux), avec les décorations qu’ils ont

fabriquées.

Prendre l’acclamation : “Gloire au Christ, parole éternelle du Dieu vivant“

“Gloire à toi, Seigneur“

- Lecture de la parole de Dieu : Marc 14, 12-16

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent :

« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ? » Il envoie deux disciples : « Allez à la

ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire :

“ le maître te fait dire :Où est la salle où je pourrai manger la Pâques avec mes disciples ?“ Il vous montrera, à

l’étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »

Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.

Reprise de l’acclamation

Courte explication : Au cours du repas que Jésus va prendre avec ses amis, Jésus va bénir et partager le pain en

prononçant des paroles qui sont dites à toutes les messes, pour que le pain devienne le pain de la vie : son corps. Il

fera la même chose avec la coupe de vin.

- Se tourner vers la table que des parents ont dressée. Les enfants décorent avec ce qu’ils ont préparé.

Ils gardent le marque-place en objet mémoire.

- Introduction au Vendredi et Samedi Saint sur place

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Vendredi saint et Samedi saint

Matériel et préparation

- espace avec une croix éclairée et livre de la Parole

- Visuel en couleur ou à colorier du tombeau fermé (à télécharger sur le site du Diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/tombeau_ferme_couleur_compresse.pdf

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/tombeau_ferme_n_b_compresse.pdf

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- Découper des croix en carton fort, de couleur bois (voir proposition)

- Préparer des photocopies de Christ à colorier (à télécharger sur le site du Diocèse de Paris :

http://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/christ_en_croix.pdf et coller sur les croix de couleur bois (voir

modèle sur le site).

Introduction : (avant de quitter la table dressée)

A la fête des Rameaux, la foule acclame Jésus et veut le faire roi.

Mais certains veulent se débarrasser de lui. Après avoir mangé le dernier repas avec ses amis, il part, avec eux, au

Jardin des Oliviers.

Il est arrêté, condamné à mort et à mourir sur une croix.

C’est un moment important, un moment triste.

- Se déplacer et se rendre à l’espace où il y a la croix éclairée et le livre de la Parole.

Pendant le déplacement prendre le chant

“Ecoutez tous…“ le refrain et le couplet correspondant.

Faire silence pour écouter ce qui va être lu.

- Lecture de la Parole : (d’après Jean 19, 18, 25, 30b, 42b)

Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté et Jésus au milieu.

Or près de la croix de Jésus se tenait Marie, sa mère, et le disciple qu’il aimait. Jésus dit

« Tout est accompli. » Puis inclinant la tête, il rendit son dernier souffle.

Après sa mort, Jésus fut mis dans un tombeau.

Prendre le chant

“Ecoutez tous…“ le refrain et le couplet correspondants

Courte explication :

Jésus nous a aimé jusqu’au bout, même à l’heure de sa mort.

Il est mort sur une croix qui est devenu le signe des chrétiens, le signe de l’amour de Jésus, le signe du baptême.

Pour se rappeler ce jour, remettre une croix aux enfants. (Voir modèle proposé ci-dessus).

Leur proposer d’aller en atelier pour terminer la croix.

- Atelier

Compléter la croix remise aux enfants, en y collant le Christ que les enfants auront mis en

couleur. (à télécharger).

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- Puis les enfants se regroupent

Les enfants retournent, avec leur croix, vers le coin prière où un visuel du tombeau fermé aura été mis.

Prendre le chant :

“Ecoutez tous…“ le refrain et le couplet correspondant.

Courte explication :

Après sa mort sur la croix, Jésus a été mis au tombeau.

On a roulé une très grosse pierre. C’est le vendredi soir.

C’est le temps de l’attente qui durera aussi le samedi.

Quand on entre dans une église le Samedi Saint, il n’y a pas de fleurs, la porte du tabernacle.

C’est comme une absence de Dieu.

Inviter les enfants à rester une ou deux minutes en silence, avec une expérience de prière silencieuse.

Le prêtre peut bénir les croix que tiennent les enfants et les inviter à mettre cette croix dans leur chambre, dans leur

coin prière.

Inviter les parents et les enfants à venir fêter la joie de la résurrection avec toute l’Eglise, le jour de Pâques.

Partager avec parents et enfants un sobre goûter.

Chant proposé :

LA PASSION DE JESUS « ECOUTEZ TOUS"

Cantilène du Père Gélineau U 155 - Les cantilènes bibliques pour la catéchèse de Joseph Gelineau

CD de 28 chants, 15,95 € - Livret 72 p., 19,90 € Studio SM

Refrain : Ecoutez tous, grands et petits : Vous apprendrez l’histoire de la Passion de Jésus-Christ

pour en garder mémoire.

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