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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme arrondissement du mois de mai 2012.
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1 — 17
édito ’Bon’jour !Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Annabelle Ruchat
Graphiste
édouard Memponte
Secrétaire de rédaction
Bertrand Muletien
Rédaction
Marie Messager,
Clémentine Girard,
Charlotte Salbreux,
Cécile Grandcour
Photographes
Benjamin Cayzac, bencayzac.tumblr.com
Atome, atomephoto.com,
Emma Hoarau,
http://emmaphotography.4ormat.com
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01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé 75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
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06 37 02 22 61
Régie grands comptes
06 33 54 65 95
En mai on est censé faire ce qui nous plaît. Ok. Pour ma part, j’ai envie
de proférer les pires grossièretés ; ça ne vous arrive jamais à vous peut-
être ? Comme je serais censurée si je m’exécutais, je vais donc la jouer
fine et vous apprendre quelques termes moyenâgeux des plus vulgaires.
Ils paraissent désuets, certes, mais au moins, j’aurais fait à peu près ce
qui me plaît.
Corne de bouc ! Ventre-Dieu ! Mordiable ! Chiabrena ! Coureuse de
remparts (mon préféré) ! Fot-en-cul ! Gouge (celui-là, c’est celui que
vous promettez d’arrêter de dire tous les jours à chaque début et fin
de phrase) Sottard ! Hommasse ! Ah… ça fait du bien, hein… Je vous
laisse le soin d’aller sur Google pour découvrir la signification de ces
charmants vocables qui nous seraient Ô combien utiles pour pester au
quotidien avec classe.
Sinon, le Bonbon vous propose des alternatives ; on oublie les jurons
médiévaux et on file tester les bons plans du mois : une expo ludique
à la galerie Courcelles, un bon fou rire à se faire pipi dessus grâce à
Arnaud Tsamère qui joue les prolongations à l’Européen, un super-bou-
quet de pivoines blanches de chez Delangle pour les mamans (PS : je
suis moi-même maman, donc n’hésitez pas), ou encore un parfait dîner
parfait chez Chasse Gardée, en amoureux de préférence, vu le cadre
précieux et intime. Et n’oubliez pas :
« Le mois de mai, De l’année, Décide la destinée ».
Annabelle Ruchat
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sommaire
6. Chasse-Gardée 10. Jérémie Poppe
20. Fleur Phelipeau 22. Mise en matière
14. Julian Doyle
28. L’équerre et le compas
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bonnes Annonces
18. Les Bons Shops
20. La Bonne Dame
22. Le Bon Artisan
24. Le Bon Horoscope
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Mai 2012
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le bon timing Les événements à ne pas manquer !
DR
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DR
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Thomas Bossard a travaillé plusieurs années en tant
que peintre-décorateur. Il a collaboré à de nombreux
décors d’œuvres classiques et se consacre depuis
2005 à la peinture. Il présente ce mois-ci ses pein-
tures aux multiples influences, qui rappellent parfois
le trait de Sempé, la touche de Bacon et Hopper.
Du 3 au 20 mai, galerie L’Œil du Prince
30, rue Cardinet - 75017 Paris - Tél. : 01 42 26 50 49
www.loeilduprince.com
8 mai / Ascension / Pentecôte : programmation spéciale
Les cours de l’Atelier Photo Up sont programmés tout
au long du mois de mai, pour profiter des ponts & jours
fériés et (re)découvrir les plus beaux lieux de Paris
(jardin du musée Rodin, Montmartre secret, Opéra-
Garnier). Ateliers photo de 3 heures à partir de 49 €.
Foncez !
Programme et réservation sur www.photo-up.fr Atelier
Photo Up - 13, rue Brochant - 17e - Tél. : 09 50 91 81 83
Escada célèbre 20 ans de fragrances éphémères
Tous les ans, les parfums Escada fêtent les beaux
jours en imaginant une fragrance unique qui trans-
porte vers une destination de rêve. En 2012, Escada
fête les 20 ans de ses fragrances éphémères et réé-
dite ses plus belles créations. Pour l’occasion, on
s’offre trois best-seller : Sexy Graffiti, Island Kiss et
Rockin’ Rio. Des notes fraîches, fruitées et florales…
ça sent l’été ! Eaux de toilette : 37 € les 30 ml, 50 € les
50 ml et 66 € les 100 ml.
cours photo
peinture
parfum
humour Claudia Tagbo « Crazy »
Rieuse, autoritaire mais avant tout charmeuse, elle
incarne avec ses formes généreuses la femme libé-
rée et indépendante du xxie siècle… Un sprint d’une
heure fait d’humour, de danse et de chant durant
lequel Claudia déploie une énergie inégalée. Un vrai
show à l’américaine !
Jusqu’au 1er juillet à l’Européen,
5, rue Biot. Tarif normal : 29 € ; tarif réduit CE : 19 €
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le bon commerçant
Sur la devanture sobrissime, une plaque, comme
celle d’un médecin ou d’un avocat. On peut y lire :
« Auberge, épicerie fine, maison de nuit, fondée le
1er février 2 012 par A & F ». Intriguant… Le restau-
rant le plus mystérieux du quartier des Batignolles
n’a pourtant rien d’une maison close… ou presque.
Mais non, on rigole !
Poutres apparentes délimitant l’espace, tons rouges,
gris et noirs, les 40 m2 de cette Chasse Gardée ont
tout du salon intime, voire même du boudoir, celui où
l’on pénètre un peu intimidé, pour finalement se sen-
tir élu, initié. Et pourtant, au-delà de ce décor impo-
sant – trophées vieux de 150 ans en provenance du
château de la Morinière en Sologne, chandeliers en
étain, tableaux de famille jouxtant judicieusement
une lampe Kartell – il y a une véritable ambiance,
conviviale à souhait. Une ambiance de potes, on a
envie de dire.
Deux copains, Arthur et Flavien (les fameux A & F
de la plaque à l’entrée), la vingtaine énergique et
angélique (et tatouée !), se sont acoquinés suite à un
« coup » réussi lorsqu’ils travaillaient dans l’événe-
mentiel. Plutôt que de « dépenser cet argent dans des
futilités » et malgré leur très jeune âge, ils étudient
à fond le marché et décident, un peu inopinément,
de créer un restaurant. Ils invitent aux fourneaux
leur ami Mohamed, qui lui, a fait ses armes chez
Joël Robuchon et Lenôtre. Rien que ça… Les com-
pères baptisent même leur vin préféré « Les Trois
Garçons ». Ça vous donne une idée de l’esprit qui
anime leur quotidien : gros fous rires, vannes à gogo
et bons délires. Mais derrière cette humeur espiègle
et ce cadre majestueux se cache une véritable pen-
sée : « On a développé un concept ancestral, autour
de l’auberge. La bonne bouffe à la française, c’est
l’idée. Pour ça, on se fournit uniquement au marché
des Batignolles, ça encourage le commerce de proxi-
mité, et ça permet de n’acheter que des produits de
saison, du terroir, que ce soit chez le primeur, le char-
cutier, ou le boucher. Pas besoin d’aller en Auvergne
pour ça. » Leurs planches de charcuterie et fromages
(à partir de 13 €) sont d’ailleurs à consommer avec
modération ou presque…
Le menu à 21 € laisse le choix entre deux entrées,
deux plats, et deux desserts, sur une ardoise qui
change tous les jours. C’est d’ailleurs l’un des atouts
de leur « bistronomie », le changement, la variété, la
recherche du goût et de l’originalité, tout en demeu-
rant classique. Alerte aux papilles : le croustillant
de chèvre aux figues sur lit de salade et le hachis
parmentier d’Aubrac. Petite confidence du chef, sa
purée serait bel et bien la meilleure du monde, grâce
à un ingrédient qu’il tient à garder secret ; paré de
son sourire ultra-bright, il la surnomme joyeusement
ChasseGardée
DAnS LE SECrET DES LIEux
texte Annabelle Ruchat
Photo Atome
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le bon commerçant
« La super purée de Momo » ! Côté desserts, Moha-
med déclare réaliser un excellent tiramisu, mais
nous, on a goûté à son fondant au chocolat noir…
au cœur de chocolat blanc. Damned ! On prend trois
kilos d’un coup mais là, franchement, on s’en fout.
À partir de 22 h 30, place au bar, derrière les impo-
santes poutres qui délimitent le restaurant.
D’ailleurs, notez bien la soirée du lundi baptisée
« Cheap Monday », lors de laquelle tous les al-
cools passent à 5 €. Pour les happenings, nos com-
pères fourmillent d’idées novatrices (on sent qu’ils
ont travaillé dans l’événementiel !). Le mercredi,
place à la « La nuit du loup », en rapport évident avec
le thème de la chasse, et des fameux masques-loups
à porter sans chichis pour une ambiance Eyes Wide
Shut. On passera le jeudi « Dans les oreilles de »,
puisqu’une personnalité viendra brancher son iPod
et partager sa play list en toute simplicité. Le ven-
dredi, c’est « Chasse au gros gibier » : vous saisissez
le sous-entendu ? Mais attention, Arthur insiste,
ce ne sont pas de banales « blind dates ou autres
speed dating »… Rencontres sensuelles en perspec-
tive ! Enfin le samedi déclare haut et fort « This is
not Pigalle », en référence aux célèbres soirées du
Divan du Monde, juste pour le fun. Et que se passe-
t-il en ce lieu lorsque le rideau (de fer) tombe ?
Arthur laisse planer le doute… On ne saura pas s’il
se transforme en maison de nuit, mais certains vou-
draient y croire…
Chasse Gardée
37, rue Nollet
Tél. : 06 99 02 02 84
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la bonne étoile
Jérémie Poppe est le jeune premier idéal. L’œil rieur
et malin, le sourire charmeur et sincère, le cheveu
souple et rebelle (parce qu’il le vaut bien) : c’est la
recette idéale pour concocter un nouveau romain
Duris. D’ailleurs, est-ce hasard ou coïncidence si
Jérémie rêve de tourner avec Klapisch et Audiard ?
Enfant de Courbevoie, quand il met les pieds à Paris
il y a six ans, c’est pour s’installer dans le 17e, là où
vivent nombre de ses copains, notamment ceux avec
qui il monte le collectif « Les Copains Contents »,
tourne le court-métrage Henri, et pour lequel il conti-
nue d’officier. « C’est enrichissant en tant que comé-
dien de multiplier les casquettes. Je me retrouve plus
à l’aise devant la caméra car j’ai travaillé de l’autre
côté du décor, en faisant passer des castings par
exemple, ou en assistant un réalisateur. Ça me permet
d’avancer. »
À l’origine, jouer la comédie est un loisir qu’il pra-
tique de 8 à 14 ans, en en tirant un plaisir ineffable.
Après avoir traîné sa bonne tête chez France Inter,
pour l’émission Le Fou du roi, et dans les couloirs du
Mouv’, il se dit qu’il faut oser suivre ses passions,
faire le grand plongeon, si on ne veut pas s’étouffer
de regrets à 50 ans. Alors, quitte à devoir manger
beaucoup de pâtes et boire beaucoup d’eau pendant
quelques années, quitte à devoir, comme tous les
comédiens de France et de Californie, faire le serveur
pour payer son loyer, il revient au jeu, en passant par
l’école « Les enfants terribles », choisie surtout parce
que le directeur lui parle du métier de comédien au
lieu de lui demander s’il paie par chèque ou carte
bleue.
De là, il enchaîne les rôles au théâtre et à la télé,
notamment dans Oscar aux côtés de Bernard Tapie
et dans Les Innocents avec Olivier Marchal. Mais la
ménagère de moins de 50 ans le reconnaît dans la
rue car il a incarné Romain, le psychopathe meurtrier
homosexuel drogué, dans Plus belle la vie en 2010.
Rôle qui lui a valu l’honneur (ou était-ce un peu pour
se moquer ? Le mystère plane encore) d’avoir son
poster, tiré d’un magazine pour adolescentes hysté-
riques et pleines d’hormones, affiché au bar Le Pro-
grès (un de ses QG avec Le Bloc pour prendre l’apéro
et Le Club des 5 pour faire une bonne bouffe) pendant
quelques semaines.
Quand on lui demande ce qu’il préfère du théâtre
ou du petit et du grand écran, il ne saurait trancher.
Il compare alors très justement son travail à celui
d’un musicien qui prend autant de plaisir en studio à
peaufiner son album que sur scène à le partager avec
son public. « Sur un plateau, on peut travailler avec
beaucoup de minutie, on a la possibilité de proposer
plusieurs choses, d’étendre sa palette, tandis que sur
scène, c’est une excitation et un stress incroyables
que de se retrouver face à un public, et un vrai bon-
heur de sentir dans les applaudissements sa recon-
naissance. »
JérémiePoppe
L’éTOILE MOnTAnTE DES BATIGnOLLES
Texte Marie Messager
Photo DR
Début mai, on le verra incarner un torero dans Section
de recherche. En attendant, il travaille sur ses projets
d’écriture et continue à écumer les castings. Nous, on
garde un œil sur lui, car il ne fait aucun doute qu’on
retrouvera bientôt son air espiègle en tête d’affiche.
Jérémie Poppe
www.agencesimpson.fr
Bande démo visible sur youtube
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les bons plans Communiqué Cécile Grandcour
Khôl Restaurant Cuisine française et saveurs d’Orient
une ambiance et un cadre chaleureux, une proprié-
taire à l’écoute, et surtout une cuisine de qualité
réalisée exclusivement à partir de produits frais,
tels sont les principaux atouts de ce joli restau-
rant ouvert en février dernier dans le quartier des
Grandes-Carrières.
À l’ardoise, un choix impressionnant de plats
français, parfois agrémentés de saveurs venues
d’ailleurs, car Soraya ayant beaucoup voyagé et
même vécu en Asie, aime, avec l’aide de son chef,
intégrer de temps en temps ce qui lui a plu dans les
pays étrangers, notamment les épices. Brochettes
de poulet marinées aux épices accompagnées de riz
safrané, wok de gambas au piment d’Espelette, pavé
de saumon grillé aux deux sésames, beurre blanc, et
nems de légumes aux épices, côtoient donc allègre-
ment des plats plus traditionnels, comme cette sou-
ris d’agneau confite aux olives vertes et citron garnie
de purée de patates douces, plat star du restaurant.
À noter, on retrouve cette inventivité jusque dans les
cocktails, véritables créations de la maison !
Autre atout du Khôl, sa belle salle voûtée aux
pierres apparentes (fraîche en été), privatisable sur
demande pour des repas d’affaires, séminaires ou
soirées privées.
Soraya l’avoue, la restauration est un métier difficile
qui ne peut s’exercer qu’à deux conditions : aimer la
cuisine et aimer les gens. Deux qualités qui ne lui
font décidément pas défaut. Résultat, les clients
se décontractent, s’évadent, se changent les idées,
en plus de goûter à une gastronomie créative mais
abordable.
Khôl restaurant
Déjeuner de 12h à 14 h 30
(sauf samedi et dimanche),
dîner de 19 h 30 à 23 heures (sauf dimanche),
brunch de 12h à 16 heures (uniquement le dimanche)
—
7, rue Lagille 75018 Paris
Tél. : 01 42 26 14 54
http://kholrestaurant.com
© D
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les bons plans Texte Annabelle Ruchat
Fleur DelangleDu goût et des couleurs
À l’angle des rue Bayen et de Saint-Sénoch, Emma-
nuel… Delangle (!) tient une boutique de fleurs pas
comme les autres. Loin du simple fleuriste du coin,
Emmanuel se définit avant tout comme un créateur
floral. Et c’est en pénétrant les lieux qu’on comprend
tout de suite la différence…
Ici, c’est coloré, chic, foisonnant, branché débranché,
coloré. Et ça embaume. Dans un espace au charme
authentique – parquet, moulures, grandes baies
vitrées, établi en chêne massif – Emmanuel Delangle,
véritable dandy des temps modernes, évolue comme
un charme au milieu de ses compositions florales.
Après avoir travaillé plus d’un an pour l’Atelier Rouge
et l’Olivier, les fleuristes les plus renommés de New
York, il a repris cette boutique par passion.
« Je suis un acharné des fleurs de saison et de qualité
que proposent les petits producteurs français. » Et
dans cette optique, notre homme n’hésite pas à se
rendre à Rungis tous les matins à 4 h. Il cherche – et
trouve – toujours LA fleur. Passionné depuis l’âge de
7 ans par l’art floral qu’il découvre à la campagne où
il a grandi, on peut dire que le bouquet, ça le connaît.
Alors pour ce joli mois de mai de mariages et de fête
des mères, que nous propose-t-il ? Du lilas,
des pivoines du Midi roses et blanches, des roses
odorantes de la région parisienne, des roses bran-
chues de Bretagne surnommées « mini-Eden », et –
attention originalité – des tulipes pourvues de leur…
bulbe. Fun. On trouve aussi des idées cadeau, des
bougies à la fleur de cerisier, à la pomme d’amour,
au chocolat, et des « prêt à offrir », comme ces pois
de senteur en vase, des orchidées Vanda, des photo-
phores renfermant des anémones… Mais également
des objets de déco entièrement naturels, comme ces
sculptures de bois, racines de teck, troncs de bou-
leaux… Le service plus ? Emmanuel et ses employées
proposent de venir chez vous changer les fleurs
chaque semaine, sur un système d’abonnement à
partir de 30 € la semaine. En voilà une bonne idée
pour les pressés et les débordés. Il peut également
sur demande venir fleurir vos terrasses ou vous
livrer, et ce même en dehors de Paris. Le tout avec un
sourire malicieux et des yeux bleus qui pétillent. Que
demande le peuple ?
34, rue Bayen
Tél. : 01 44 09 80 50 / 06 20 26 88 61
© D
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le bon art Texte Annabelle Ruchat
Photo Julien Doyle
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Grands fonds abstraits, sur lesquels viennent se
poser un personnage, un motif, un pochoir, les
acryliques et photos de Julien Doyle invitent, de
manière ludique, à une réflexion sur le sens de la vie,
et de l’art.
Pourquoi l’abstraction ?
Le fond de mes toiles est toujours abstrait mais, je
vais parfois y poser un portrait monumental. C’est un
travail que je développe pour plusieurs raisons : s’in-
téresser à l’autre, lui laisser la place, car soi-même
on n’existe pas seul, on est une somme d’histoires et
d’énergies qui passent pas nous… donc je ne foca-
lise pas sur moi, je pense qu’on se crée plus de maux
qu’autre chose sinon. Et en tant qu’homme, je suis
fasciné par les femmes ; ça passe par le regard, le
visage. C’est ce qui me capte, comme un paysage.
Quel est ton moteur lorsque tu peinds ?
Ma base c’est la peinture abstraite depuis douze ans,
avec quelques incursions photographiques, comme
ce que j’ai fait sur mai 68 en recolorant à l’acylique.
J’aime bien faire des allers et retours entre l’abstrac-
tion et la figuration, entre le sujet et moi-même, ça
me permet de me sentir bien sur terre. Quand je vais
dans des fonds abstraits, j’apprécie encore lus la vie
réelle. Profondémment j’ai l’impression que cette vie
réelle est composée d’abstraction. Tout est en mou-
vement, et toute la vie sur terre n’est qu’une illusion ;
je pense que l’important est de faire de sa vie et de
sa démarche une œuvre d’art. Pourquoi est-on sur
terre ? J’ai envie de faire des peintures car ça me per-
met d’avoir du temps pour les autres et pour moi, et
non pour dire je suis peintre.
Que faisais-tu avant ?
J’étais infographiste, surtout dans l’impression
numérique, la signalétique, des agences de publi-
cité… Mais je n’ai jamais eu d’ambition réelle dans ce
milieu. Je l’ai fait par facilité, ça m’a permis de vivre
correctement, mais je n’ai jamais eu la sensation
d’être bien dans ma vie. Là ce n’est plus un boulot,
j’ai la sensation grâce à la peinture de faire partie de
ce monde.
D’avoir trouvé ta place ?
Oui, la difficulté, c’est de trouver sa place sur terre
avant de la quitter, et il faut y penser, car c’est comme
ça qu’on peut optimiser cette vie, et faire de son his-
toire un parcours : chacun peut le modeler avec ce
qu’il a reçu. Après on peut se réincaner en coquelicot
ou en sauterelle, mais pour l’instant en qu’humain,
on doit vraiment trouver sa place.
D’où les petits personnages que l’on peut placer à
son gré sur les toiles ?
Exactement. Le fond peut changer de sens, et il y a
possibilité de changer la place de l’humain sur ce
fond. Du coup, c’est le spectateur lui-même qui va
finir la toile, en y mettant ses envies du moment.
C’est ludique, interactif, et ça permet de réfléchir…
Galerie Courcelles
Du 15 mai au 16 juin
110, boulevard dde Courcelles
www.galeriecourcelles.com
Julien DoylePEInDrE SA vIE En MAInS
16 — 17
le bon en arrière
Si on vous dit « architecture industrielle », vous
pensez à quoi ? À des usines façon blockhaus ? À
des entrepôts mastocs ? À du gris, du gris et encore
du gris ? Eh bien figurez-vous que le numéro 53 de
la rue des Dames pourrait bien vous faire revoir vos
préjugés en la matière. Car il existe ici, pile au coin
de la rue des Batignolles, presque en face de la mai-
rie, une ancienne usine dont la structure s’amuse à
jouer les trouble-fête.
D’en bas, pourtant, aucun indice :
ladite structure passerait presque
inaperçue, avec son mur de pierre
un peu défraîchi, ressemblant
étrangement à tous les autres
murs de pierre un peu défraîchis
du quartier. Seuls les passants
dont la curiosité aura animé les
moustaches et qui auront balayé
du regard l’intégralité du bâtiment
verront se révéler la perle. Car la façade
du 53, rue des Dames en impose, avec ses
petits accents néoclassiques, ses couleurs ocre, ses
moulures, ses jolies alcôves, sa pierre de taille bien
lustrée et des grosses portes en bois agrémentées
de fer forgé. De quoi faire pâlir de jalousie les fiers
immeubles haussmanniens des alentours. La chose,
imaginée en 1980 sous la houlette du maire en deve-
nir Charles Mildé, par deux architectes experts ès
industrie, Jules Denfer et Paul Friesé, est d’ailleurs
classée monument historique depuis 1992. Pour une
usine, c’est dire… Une usine ? Mais quelle usine ?
Eh bien, une usine électrique. Oui, oui, électrique.
À savoir un centre dont les turbines permirent fin
XIXe et début XXe de transformer le charbon en élec-
tricité et d’éclairer tout le quartier des Batignolles
jusqu’à celui de Chaussée-d’Antin, en passant par
les épinettes, la Plaine-Monceau, la Madeleine, ou
les Grandes-Carrières. Bien sûr, il y a déjà
longtemps que l’usine électrique du 17e
a cessé son activité et que la Société
d’éclairage électrique du secteur
de la place Clichy qui l’exploitait
a remballé ses machines. Mais,
pour peu que les portes d’entrée
soient ouvertes, on peut encore
se faufiler discrètement dans
l’antre de la bête. Très joli cet antre,
d’ailleurs, puisque l’entrée de l’usine
est encore sertie de petits carrés blanc
et rouge et que le décor, gardé par des pigeons
logés sur d’immenses grilles, laisse imaginer sans
mal l’effervescence d’antan ; l’immense salle des
machines, les chaudières fumantes et les grosses
remorques venues déposer les combustibles prêts à
être transformés. Un seul regret, la grosse cheminée
(50 mètres de haut, tout de même), qui rythmait les
lieux, a disparu.
Rue des Dames, numéro 53
Texte Clémentine Girard
Photo DR
L’uSInE quI éTInCELLE
16 — 17
Chocolatier - Salon de thé
53, rue de Tocqueville
Tél. 01 71 60 60 55
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Le dimanche de 10h à 13h
Huashis Chocolats
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1 cocktail maison
ou 1 shot maison
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restaurant - Bar Tendance
Cuisine Française & Saveurs d’Orient
7, rue Lagille - 75018. Tél. 01 42 26 14 54
Station de métro : Guy Môquet / Porte de St Ouen
Brunch le dimanche de 12h à 16h (Happy and after
hours en plus !) / www.kholrestaurant.com
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Cherche affiche originale de l'album Blonde on Blonde.
Merci d'écrire à [email protected]
Le 6 mai, te trompe pas de bulletin citoyen !
Vive la Républiquedu Bonbon !
Nico fais gaffe, tu nous fais une David…
Au boulot mon garçon !
Toutes nos félicitations à Laurette et
Matthieude la part du
Bonbon
Macha aura son 1er
ET son 8 mai !Elle est pas belle
la vie ?!
Pie
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3e
trim
estr
e, fa
ut y
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Usk
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Elis
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n t'
aim
e co
mm
e tu
es.
The
nigh
t te
am.
Si tu fais pipi le vent
dans le dos et que tu
mouilles tes chaussures,
c’est surement pas que
tes les pieds sont trop
longs. Merci Arnaud :)
Jeudi 19 avril, 17h30 métro Pyrénées.
Toi : jean délavé, débardeur blanc et cheveux blonds dans le vent, moi en face
de toi, je suis resté pantois.Call me : 06 98 31 34 92
Un jour j'irais à New York
avec TOI
Félicitations aux
jeunes mariés
made in ER land,
Edouard & Céline!!
Bon anniversaire Andréa. 20 ans, quelle chance!
Desperate mum.
recrute : stagiaires(fin d'étude, min 6 mois)
commerciauxmerci d’adresser vos
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Pour certains, c'est pas
20 bougies, mais
50 ans. Oh la vache!
Desperate housewife.
(pas si "house" que ça)
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belle de toutes les
plus belles !
Amoureusement vôtre
Maman trop cool que tu
reviennes à la vie. jdlc
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Mémé on tient à toi,
guéris vite !Bienvenue à
Cécile !
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18 — 17 19 — 17
les bons shops Texte & Photo Cécile Grandcour
Texte Marie Raymond
Zoé2012 on change tout même les shoes
« Je suis née dans une boîte à chaussures ! » s’exclame
Zoé, fondatrice du magasin de chaussures éponyme.
normal, avec un père bottier et une mère qui a tenu une
boutique de souliers pendant trente ans.
Après un BTS des industries du cuir et de la
chaussure, et trois ans passés chez Lacoste
Chaussures,puis chez Aigle (aux grands comptes,
s’il vous plaît), elle décide de lancer son propre éta-
blissement. Ça donne un petit espace au coeur des
Batignolles, super-cosy : parquet, tapis vache, mobi-
lier Napoléon III, papier peint imprimé, fauteuils de
style… Bref, on s’y sent comme chez soi. D’ailleurs,
« c’est ma résidence secondaire », clame l’heureuse
propriétaire. Le point fort de Zoé ? Tous les fabri-
cants sont français, mais les modèles ne sont pas
plus chers pour autant : « les gens en ont pour leur
argent ». Autre atout, des créations pour le moins
originales, comme ces guêtres en toile de Jouy à 65
€ et des parapluies « Tour Eiffel » signés Guy de Jean
(le même qui crée pour Chantal Thomas, Gaultier
ou Ladurée), parties comme des petits pains. Alors,
bottes, gants, bottines, ceintures de chez Zoé feront
le bonheur des amateurs de beaux cuirs, toujours
choisis avec soin par cette passionnée.
Zoé
12, rue des Moines
© C
lota
ire
G.M
athi
eu
Le comptoir du dessinOn a retrouvé Clotaire !
Si vous avez eu un agenda L’Etudiant quand vous
étiez au collège ou au lycée, alors vous vous souve-
nez sûrement de Clotaire, ce personnage qui venait
en égayer les pages couvertes de devoir.
On a retrouvé Clotaire au Comptoir du dessin, une
galerie ultra cosy, spécialisée dans l’illustration, qui
est aussi l’atelier de Gérard Mathieu, son dessina-
teur. Avec Brigitte Nicolas, sa coéquipière, Gérard a
décidé d’ouvrir ce lieu en 2007, afin que les amoureux
de Clotaire et de ses autres illustrations puissent
s’offrir des planches de BD, des dessins originaux (de
60 à 400 €), des tirages limités numérotés et signés
et même des cartes postales (12 €). « Notre politique,
c’est de proposer des objets culturels originaux à
petit prix, pour que tout le monde puisse se faire plai-
sir », raconte Brigitte. La galerie est ainsi alimentée
par 30 ans de dessins de l’illustrateur (L’Etudiant,
Alternatives Economiques, Le Monde…), et par les
invités dénichés par Gérard et Brigitte. On retrouve
aussi les « Les bellaminettes » de Bruno Bellamy, les
œuvres ultra colorées et gourmandes de Pascal Em
ou encore les gravures de Pô. En plus, si vous venez
pour la première fois, la tradition ici est de repartir
avec « un p’tit bonheur ». Qu’est ce que c’est ? Venez
voir par vous même !
Comptoir du dessin
32, rue de Liège - Tél. : 01 40 08 08 41
Du lundi au samedi de 12h à 20h
18 — 17 19 — 17
les bons shops Communiqué Annabelle Ruchat
Photo Benjamin Cayzac
Tél. 01 46 27 15 18
—
Du mardi au samedi 12h-15h / 19h30-00h,
dimanche 11h30-16h
FP BruguiBienvenue au pays d’Oz
Même si la devanture de FP Brugui n’est pas une
vitrine classique, il ne faut pas hésiter à en pousser
la porte. Car à l’intérieur s’offriront à vous mille et un
objets de désir, le tout saupoudré d’un accueil cha-
leureux…
La caractéristique principale de l’enseigne ? Une
sélection particulièrement recherchée de produits
imaginés par de jeunes créateurs, le plus souvent
réalisés en édition limitée : que ce soit pour les
Arts de la table qui redonnent ici un sens aux mots
«familial» et «convivial», le corner Kids, ou tout sim-
plement les objets décoratifs, vous pouvez être sûr
que vous ne vous retrouverez pas avec les mêmes
trésors que votre voisin. En plus, FP Brugui intro-
duit petit à petit des œuvres d’art à tarif abordable,
ce qui promet de jolies nouveautés sur les murs et
consoles de votre salon. Sculptures en céramique
(cerises géantes à croquer !), ou en bronze, lampe
design «clochette», porte-manteau en forme d’arbre,
côtoient allègrement toutes sortes d’idées cadeau ;
que ce soit pour la fête des mères ou même celle des
pères, vous trouverez sans l’ombre d’un doute l’idée
qui change du bouquet de fleurs éphémère ou de
la cravate redoutée. Par exemple, des bougies per-
sonnalisées, grande nouveauté de la saison, en cire
végétale sur le verre duquel sera apposé votre mes
sage : «merci», «je t’aime», ou plus créatif… à vous
de débrider votre créativité ! Du côté de ces mes-
sieurs, on remarque la superbe petite boite de jeu
backgammon en bois, des coupures de presse enca-
drées, des clichés d’aviation, des boites à cartes de
visite en bois, des cendriers à cigares, et même, des
vases pour leur bureau, car oui, les hommes aussi
aiment les fleurs. Le coup de cœur du Bonbon ? Pen-
satore : sculpture en bronze d’un homme assis sur un
immense point d’interrogation en bois.
Le coin réservé aux enfants se révèle être un cocon
de douceur, dans lequel on pourra choisir une sélec-
tion de vêtements, également en édition limitée (les
barboteuses sont absolument craquantes), mais
aussi des jeux de société, des livres en français ou en
anglais, ou encore des boites à musique cachées dans
des champignons ou des pommes, aux mélodies dif-
férentes, comme «Over the Rainbow», la chanson du
magicien d’Oz. D’ailleurs, on se demande si ce n’est
pas lui, le propriétaire de cette boutique à rêves…
56, rue de Chézy, 92200 Neuilly-sur-Seine
Tél. : 01 46 40 28 40
Ouvert du lundi au jeudi, de 9h à 18h
Le vendredi de 9h à 13h ou sur RDV
Ouverture exceptionnelle Sam. 12 mai de 10h à 19h
20 — 17 21 — 17
la bonne dame
Des soins de beauté qui se mangent… voici le
concept qu’a choisi de développer Fleur Phelipeau, la
jeune fondatrice de la marque de nutricosmétiques
haut de gamme D-Lab. Le principe ? Croquer tous
les jours une ou deux petites gélules gorgées d’ac-
tifs naturels bien dosés pour obtenir en quelques
semaines peau et cheveux sublimes. novateur, ten-
dance, ludique… Le geste beauté commence sacré-
ment à faire parler de lui. Ça tombe bien, la première
boutique D-Lab vient juste d’ouvrir dans le 17e…
On connaissait les classiques : shampoings, mas-
ques, crèmes et autres produits à se badigeonner sur
tout le corps. On connaissait aussi les compléments
alimentaires pharmaceutiques pas très glam-glam.
La Bonne Dame du mois, elle, a lancé une marque de
« cosmétiques pour cellules », comme elle s’amuse à
la définir, destinée à booster de l’intérieur le potentiel
beauté de la femme (et de l’homme, pas de jaloux).
Des crèmes de jour en gélules en quelque sorte, qui
viennent compléter nos produits habituels. Le tout
assorti d’un packaging sobre et sexy : ça donne plus
envie que les Oenobiol ou autres Inneov… Ça donne
envie, certes, mais ça marche ? Eh bien oui, parole
de Bonbon (on a testé pour vous, quand même) : en
quelque temps (les cures durent 28 jours), effet peau
douce et maquillage nude garanti. C’est au Marke-
ting-Développement chez L’Oréal, pour une grande
marque capillaire, que Fleur Phelipeau fait ses
marques, après un parcours sans faute à Dauphine
et HEC. En travaillant sur les routines de soin, elle
constate que les compléments alimentaires sont
encore peu utilisés en France. Un tort, selon elle,
puisque « c’est de l’intérieur que l’on nourrit le mieux
les cellules qui peuvent puiser tous les éléments dont
elles ont besoin pour créer de beaux cheveux et une
belle peau ». De là, lui vient l’idée d’allier phytothéra-
pie et nutrition-cosmétique pour nous rendre encore
plus resplendissantes.
Sa gamme de produits, une quarantaine au total,
prend en compte chacun de nos problèmes les plus
insurmontables : peaux et cheveux secs ou gras,
envies de minceur ou de soleil, souci de digestion,
besoin de détox… Avec des « Activateurs », des
« Boosters » et des « Régulateurs » que l’on combine
sous forme de « Menus gourmands » personnalisés
pour obtenir les résultats les plus probants.
Toutes les formules sont dans un premier temps
destinées aux pros. « Elles ont été élaborées et tes-
tées scientifiquement avec un médecin nutritionniste
dans le but de répondre aux exigences et aux attentes
des professionnels. Nos produits sont d’ailleurs
sélectionnés, validés et recommandés par le centre
nutritionnel de Vichy. » La marque est alors distribuée
Texte Clémentine Girard
Photo D-Lab
FleurPhelipeau
unE CrèME… À CrOquEr !
20 — 17 21 — 17
dans des centres de remise en forme, des salons de
coiffure ainsi que dans les plus grands spas français.
Le succès emporté et la demande des particuliers
imposent alors la création d’une boutique en ligne.
Aujourd’hui, c’est dans le 17e que D-Lab a choisi
d’ouvrir sa première enseigne. Le petit plus : celle-ci
accueille aussi une jolie sélection de designers tels
que Muik Design (tasses et déco), Lenocip (pochettes
et sacs) et Miraë (bijoux). Belle dose de beauté en
perspective !
D-Lab
66, rue des Dames - Tél. : 01 45 44 85 69
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Boutique et conseils en ligne
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(le Booster Divin Peau & Cheveux)
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mois pour le D-love Day
22 — 17 23 — 17
le bon artisan
non, la peinture décorative ne se réduit pas au
trompe-l’œil de campagne toscane de votre pizzeria
de quartier. Avec l’atelier Mise en Matière, fondé par
Patricia rabourdin et Lara Meissirel, elle est résolu-
ment moderne et permet de personnaliser son inté-
rieur.
Racontez-nous la naissance de votre atelier
Patricia est scénographe et moi, Lara, artiste peintre.
Nous nous sommes rencontrées en 2006 sur un pro-
jet de construction de décors de spectacle et avons
rapidement eu envie d’adapter nos savoir-faire à la
décoration intérieure. L’atelier Mise en Matière est né
en 2009 et s’est installé dans ma maison de famille,
rue Nollet. Nous intervenons aussi bien chez les par-
ticuliers que chez les professionnels, comme dans le
cas de la restauration des décors du café Marly.
Comment vous répartissez-vous le travail ?
Nous sommes très complémentaires, on ne se dis-
pute jamais. Patricia est le « quoi », elle visualise
quelles lumières, couleurs et textures donner au
projet, et moi le « comment », je crée les couleurs
et les matières. Et puis nous avons la même passion
pour notre travail et la même conception de la place
qu’il doit prendre dans nos vies, ça aussi ça évite les
tensions.
Comment avez-vous adapté votre savoir-faire à la
décoration intérieure ?
Nous avons mis au point une technique de pein-
ture décorative avec effet de matière. À partir d’une
base dont la recette est secrète, cette technique se
décline à l’infini et permet de créer des textures sur
mesure. Le client nous apporte des éléments de son
projet comme des teintes de peinture ou de tissus,
ainsi que des matériaux, et nous créons une gamme
de matières sur mesure par rapport à sa décoration.
Il choisit ensuite dans cette gamme une ou plusieurs
matières qu’il associe sur des éléments de mobi-
lier existants ou que nous pouvons créer, ce qui lui
permet d’avoir des pièces uniques à chaque fois et
d’être associé au processus créatif.
Quelles pièces d’un intérieur sont concernées ?
Toutes ! Cette technique est applicable sur toute sur-
face plane : porte, sol, plan de travail, mur. Elle per-
met par exemple de refaire une cuisine fonctionnelle
mais qui ne plaît plus, sans avoir à changer aucun
élément, simplement en les recouvrant. De même,
pour le sol ou les murs, on peut ainsi en changer sans
avoir à casser un carrelage, il suffit de le recouvrir, ce
qui permet une économie de temps et d’argent. Nous
avons des matériaux étanches et lessivables, qui
peuvent donc être utilisés jusque dans la douche. Ils
sont très solides et on les retrouve notamment dans
des piscines.
Vous avez même créé un mobilier sur lequel s’ap-
plique cette technique…
Oui, nous avons imaginé une gamme de mobilier
modulable sur lequel nous appliquons cet effet de
matière. Cela va du coffre à la console en passant par
la table basse. Nous proposons également des cubes
servant à la fois de table d’appoint et de tabouret.
Mise enmatière
unE nOuvELLE APPrOCHE DE LA DéCO
Texte Charlotte Salbreux
Photo Francesca Mantovani
22 — 17 23 — 17
Et vos projets dans tout ça ?
Transposer nos créations à l’extérieur de la maison.
Nous travaillons actuellement sur un prototype de
mobilier très léger et lui aussi personnalisable.
Mise en Matière
39, rue Nollet
Tél. : 06 60 63 96 28 - Tél. : 06 14 41 80 09
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24 —
le bon astro
BELIEr 22 mars / 21 avril
Vous vivrez un vrai conte de fée en ce mois de mai.
Vos rêves les plus fous deviendront réalité et vos ob-
jectifs seront à portée de main.
C’est le mois de la chance qui s’ouvre et des réalisa-
tions surgiront de tous côtés !
Une période faste débute, marquant un véritable
tournant pour les mois suivants. Ne ralentissez pas,
gardez la cadence !
TAurEAu 22 avril / 21 mai
C’est le moment de parler famille, discussions, an-
ciennes rancœurs… Il est grand temps d’aborder le
sujet. On le sait, parler est votre talon d’Achille et
vous n’êtes pas à votre avantage dans ce domaine.
Sachez-le, une fois lancé, vous vous sentirez mieux.
Courez à votre boite aux lettres ! Une rentrée d’argent
imprévue ou une nouvelle tant attendue vous com-
blera de bonheur. Profitez-en pour vous offrir enfin
vos désirs secrets !
GEMEAux 22 mai / 22 juin
La colère n'est pourtant pas dans vos habitudes ;
est ce le printemps ? Vous avez le sentiment d'être
frustré, comme si l’on vous avait volé votre jouet. A
moins que ce ne soit un sentiment d'insatisfaction
absolue ? Quoi qu’il en soit, trouvez l’origine de vos
angoisses ou vous vous épuiserez bêtement, ce qui
serait une perte de temps ! Dommage car un voyage
s’annonce à l’horizon et il vous guérira de votre stress.
CAnCEr 23 juin / 21 juillet
La revanche a un gout sucré salé, mais est-ce bien
raisonnable ? Battez-vous ! De nombreuses per-
sonnes croient en vous et en votre savoir-faire. Et
même si la petite phrase « Je t’aime » n’est pas ar-
rivée à vos oreilles, on le pense et l’on croit en vous.
Laissez votre ego de côté et foncez pour atteindre
vos objectifs. Vous surmonterez les obstacles et fe-
rez pleurer vos ennemis.
LIOn 22 juillet / 23 août
Ouille cupidon frapperait-il encore ? Vous serez d'hu-
meur joyeuse car les anges de la vie vous apporte-
ront pleins de plaisirs et de joie ce mois-ci. Dans un
paquet surprise, une invitation à dîner ou un ren-
dez-vous coquin mettront vos sens en émoi. Vous
vous découvrirez de nouvelles passions et vous irez
vers de nouveaux horizons. Projetez-vous de faire un
voyage ?
vIErGE 24 août / 23 sept.
Vous avez beau essayer de vous reposer, votre cer-
veau reste en permanente ébullition. Peut-être
faudrait-il vous cacher vos portables, vous imposer
des heures de sommeil avec un verre de vin ou un
massage thaïlandais, pour que vous appréciiez un
peu les rares moments de détente ? Une chose est
sûre, relaxez-vous car le printemps s’annonce fort
en émotion et en action et vous aurez besoin de tout
votre carburant !
Texte M Voyance
Votre horoscope vous plait ? Vous avez envie d’en savoir plus et de trouver une équipe “Bonbon” pour répondre à vos questions ? Appelez nous : Consultations gratuites au 08.92.06.77.77 (0,34 Ct min)
25 —
le bon astro Mai 2012
BALAnCE 24 sept. / 23 oct.
Vous passez votre vie à courir après un idéal uto-
pique alors que le bonheur est à portée de mains !
Osez cette histoire d’amour naissante, laissez votre
pudeur et votre prudence au placard. Miser sur le
côté professionnel est essentiel, mais négliger votre
vie affective est une erreur. Rien ne vaut un câlin ma-
tinal. Apprenez à allier labeur et plaisir ! C’est là que
réside votre bonheur !
SCOrPIOn 24 oct. / 22 nov.
De nombreux bouleversements sont prévus pour
vous amis Scorpion ! De nouveaux contrats fructueux
viendront paver agréablement votre mois de mai et le
mot amour s’inscrira de la couleur rouge de la pas-
sion sur les pages du livre de votre vie. Entre les mo-
ments intimes et vos engagements professionnels,
vous ne saurez plus où seront vos urgences. A vos
agendas !
SAGITTAIrE 23 nov. / 22 déc.
Comme le dit le proverbe : les paroles s’envolent, les
écrits restent. Vous allez avoir besoin de noter et
d’affirmer vos paroles ce mois ci. Il est important que
vous abordiez les choses de façon cohérente, faites
la place à vos priorités. Vos nombreuses activités
occuperont la première place et vous ne saurez plus
où donner de la tête. Attention risque de gains im-
portants !
CAPrICOrnE 23 déc. / 20 jan.
Un coup de fil ou un courrier très déplaisant risque
de vous donner un rictus de mécontentement, pre-
nez cela à la légère. On ne vous enlèvera pas ce que
vous n’avez pas. Retournez les situations à votre
avantage, car quoi que vous pensiez, vous êtes plus
malin et vous retrouverez très vite votre sourire ! A
la fin du mois c’est vous qui recevrez la palme de la
réussite et les compliments fuseront.
vErSEAu 21 jan. / 19 février
Regardez autour de vous ! Vous pourriez bien croi-
ser une personne de votre passé à un feu rouge, au
détour d’une rue ou peut-être s’agira-t-il d’une ren-
contre fulgurante. Quoi qu’il en soit, la surprise sera
au rendez-vous. Soyez à l’affût ou vous risquez de
manquer quelque chose d’exceptionnel. Côté travail
une proposition pourrait vous donner à réfléchir?
Changement ou pas ?
POISSOn 20 fév. / 21 mars
Dur de faire un choix. Vous hésitez à mettre fin à une
relation qui vous dérange. Amoureuse ou profession-
nelle, vous avez envie d'aller de l’avant. Nouveaux
paysages ou nouvelle équipe quoi qu’il en soit, ça va
bouger et malgré vos efforts, pour réorganiser avec
patience et diplomatie votre situation pour réfléchir,
vous n’aurez pas beaucoup de temps. Attention…
c’est parti !
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© Emma Hoarau
28 — 17 29 — 17
le conte est bon
Si une chose est certaine, c’est que se retrouver en
math sup, noyé sous les équations à quarante incon-
nues et les problèmes de géométrie différentielle,
renoncer à toute vie sociale et rester debout jusqu’à
3 heures du matin à plancher sur des polynômes et
autres matrices en se passant du café par intravei-
neuse, c’est loin d’être le nirvana. Surtout quand on
a l’âme créatrice et les doigts qui nous démangent
d’aller tâter de la bonne matière bien concrète. Et
c’est pourtant ce qu’a subi Félix, avec une certaine
patience, avant de se rendre compte que l’ingénie-
rie, métier auquel il se destinait, n’était pas faite
pour lui.
Et là, bam ! Avec l’élégance qui le caractérise, il envoie
tout balader du jour au lendemain (que ceux qui ont
déjà fait une prépa lui jettent la première pierre !), et
comprend ce qui cloche dans ce parcours : il a besoin
d’une marge de manœuvre créative, d’un espace où
son imagination et ses aspirations puissent s’incarner.
C’est ainsi qu’après six ans d’études à l’école
spéciale d’architecture (ESA pour les intimes), il
décroche son diplôme d’architecte. S’en suivent cinq
années d’exercice en cabinets d’architecte où il se
forme au meilleur comme au pire (le pire étant un
électricien qui s’amuse à tout monter à l’envers, la
bonne blague).
Puis, soudain, ça lui prend, de nouveau quelque
chose le démange, le titille, l’empêche de dormir : il
lui faut plus de liberté, plus de risque, plus d’aven-
ture. Comme il avait changé de voie en un clin d’œil
quelques années auparavant, il se met à son compte
en 2011 et commence avec un très beau chantier :
refaire l’appartement de Vanessa Paradis. Projet
excitant s’il en est, car la surface est magnifique et
que la cliente a du goût.
Ce qui lui plaît le plus dans son métier ? « Le rapport
au client bien sûr, le challenge qui consiste à trouver
la solution adéquate à tous les enjeux du projet, mais
aussi les aspects techniques du métier et le travail
sur les matériaux. » Enfin quelqu’un qui semble
aimer son travail !
Parisien depuis toujours, parmi ses bâtiments préfé-
rés de notre chère ville, qui ne s’est d’ailleurs jamais
distinguée pour ses innovations architecturales, on
trouve le Plaza Athénée pour son côté intemporel,
la Fondation Cartier pour l’élégance de sa ligne et
le miroir qu’elle constitue sur la ville, et le Georges,
restaurant juché en haut de Beaubourg, pour sa vue
exceptionnelle.
Mais qu’on ne s’imagine pas que Félix a maintenant
atteint ses objectifs, car il regorge d’envies et sa soif
de création ne s’arrête pas là. Passionné de mode
depuis son plus jeune âge, il esquisse déjà des cro-
Texte Marie Messager
Photo Benjamin Cayzac
L’équerreet le compas
DE L’équATIOn À L’InvEnTIOn
28 — 17 29 — 17
quis de stylisme sur les bancs du collège Carnot.
Il saisit depuis les occasions qui se présentent : il
crée une collection de bijoux et dessine un sac l’an-
née dernière pour un maroquinier. Récemment, il a
aussi réalisé un court-métrage de mode car il aime
l’idée « qu’on puisse créer un univers esthétique fort
avec des matières, des couleurs, de la musique, des
choix de mise en scène ».
Et plus tard ? Il rêve qu’on lui confie un projet gran-
diose comme un musée dans le genre du Palais de
Tokyo ou un hôtel de luxe. Parce que dans sa tête
fourmillent encore des centaines d’idées qui ne
demandent qu’à se concrétiser.
Félix Millory
Architecte Desa
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Photo
L’exposition de Samuel Bollendorff, à la Galerie Photo
Fnac des Ternes vous arrache les tripes et vous ouvre
les yeux, dans tous les sens du terme.
Jusqu’au 5 juin, à la galerie photo
Fnac, 26, avenue des Ternes.
BALLEt
La Bayadère
La Bayadère raconte l’histoire de la bayadère
Nikiya et du valeureux guerrier Solor qui se sont
mutuellement juré une fidélité éternelle. Le grand
brahmane, également amoureux de Nikiya, apprend
ses relations avec Solor.
Dugmanta, rajah de Golconda, souhaite fiancer Solor
à sa fille Gamzatti Hamsatti. Nikiya, étrangère à ces
dispositions, accepte de danser à l’occasion des
fêtes célébrant les fiançailles.
20 mai à 17 h - 32 € plein tarif.
Retransmission depuis l’Opéra Bastille, en HD et son 5.1.
Ballet en 3 actes et 7 tableaux.
Durée : 2 h 50 environ avec 2 entractes;
Réservation Fnac ou au 01 43 80 73 69,
Club de l’étoile,
14, rue Troyon
www.clubdeletoile.fr
SoUL
Jess King
Cette artiste new-yorkaise, c’est l’alliance de la
beauté et d’une voix hors du commun ! Découvrez-la
dès maintenant sur son site http://www.jessking.com
Le 2 mai à la Flûte Bar,
19, rue de l’étoile, 75017 Paris
Tél. 01 45 72 10 14
PEINtURE
Martine Verschooren
Des toiles qui symbolisent l’amour, la sensualité, les
passions, la nature… Détournements, humour et jeux
tabous, mise en scène de fantasmes, introspection
de l’intimité, harmonie enveloppante, les peintures
de cette artiste belge n’ont qu’un but : réveiller nos
sens ! À découvrir. Jusqu’au au 12 mai à la galerie
Courcelles Art contemporain,
110, boulevard de Courcelles - Tél. : 09 82 33 20 16
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
CLASSIQUE
James Rhodes
« James Rhodes n’est pas le typique pianiste
classique. Son jeu de musique passionné couplé
à son aura de rock star est tout ce dont la musique
classique avait justement besoin ! » Et c’est The
Times qui le dit.
Ne manquez pas son approche décalée du
piano le 22 mai à L’Européen ! James Rhodes
interprétera les grands thèmes de Beethoven,
Bach, Chopin et Moszkowski. Il illustrera chacune
de ses interprétations d’une explication, véritable
interaction avec le public afin de justifier son choix.
Tarif unique : 29 €,
22 mai 2012 à 20 h à l’Européen, 5, rue Biot
hUMoUR
Arnaud Tsamère Chose promise
Dans Chose promise, son one man show où il incarne
Patrice Valenton, Arnaud Tsamère fait rire jusqu’au
pipi dans la culotte !
Patrice Valenton, modeste professeur d’économie,
monte sur scène… Non pas pour une quelconque
gloriole mais pour honorer une promesse faite
solennellement à un ami très bourré et logiquement
décédé dans un stupide accident de voiture.
Refuserez-vous votre soutien à une entreprise de si
noble humanité ?
Texte : François Rollin, Arnaud Joyet et Arnaud
Tsamere.
Mise en scène : François Rollin et Arnaud Joyet.
Prolongations à partir du 3 mai du jeudi au samedi à
20 h 30 à l’Européen, 5, rue Biot
32 — 17
les bonnes adresses Régie publicitaire
06 37 02 22 61
TIMELESS AESTHETIC
73 bis, avenue de Wagram
Tél. 01 44 40 28 90
HUASHIS CHOCOLATS
53, rue de Tocqueville
Tél. 01 71 60 60 55
SOW M - DIVA COSMéTIQUES
81, rue d’Amsterdam - 75008
Tél. 09 66 82 72 21
1001 FENêTRES
71, rue Condorcet - 75009
Tél. : 01 45 33 03 86
FLEUR DELANGLE
34, rue Bayen
Tél. 01 44 09 80 50
BOUCHERIE 44
44, rue des Moines
Tél. 01 42 63 96 55
KHOL RESTAURANT
7, rue Lagille - 75018
Tél. 01 42 26 14 54
GLADY’S
26, rue de Maubeuge - 75009
Tél. 01 48 78 70 14
L’ART & LA FAÇON
9, rue Nollet
Tél: 01 45 22 39 33
OPTICIEN KRYS
94, rue Legendre
Tél. 01 46 27 71 26
MISS GREEN
11, rue Lebon
Tél. 01 45 72 18 18
ROUGE PASSION
14, rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009
Tél. 01 42 85 07 62
PHOTO UP
13, rue Brochant
Tél. 09 50 91 81 83
COMPTOIR DU DESSIN
32, rue de Liège - 75008
Tél. : 01 40 08 08 41
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