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Belgique - België P. P. 1160 Bruxelles 16 1/4342 P006119 PAYS D’AUBEL - RANDO CAB-BRUXELLES TRIMESTRIEL - JUIN 2016 ÉDITEUR RESPONSABLE : LAMBERT MARTIN - AV. LÉOPOLD WIENER 98 - 1170 BRUXELLES PAR MONTS ET PAR VAUX

ParMonts vaux - cabbrabant.com · A l’Everest sur le toit du monde, ... à toutes les familles atteintes par cette tragédie. ... Saviez-vous que le roi Albert avait transmis sa

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Belgique - BelgiëP. P.

1160 Bruxelles 161/4342

P006119

Pays d’aubel - Rando Cab-bRuxellesTRIMesTRIel - JuIn 2016ÉdITeuR ResPonsable : laMbeRT MaRTIn - aV. lÉoPold WIeneR 98 - 1170 bRuxelles

Par Monts et Par vaux

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#COLOFONCouverture :© Alain Schoboboda

Par Monts et Par vaux n° 02/16 triMestriel (Mars, juin, sePteMbre, déCeMbre)

Revue de la section Bruxelles-Brabant du Club Alpin Belge

CoMité de rédaCtionBabeth Surny, Lambert Martin, Yves Raymaeker, Daniel Bériaux

éditeur resPonsableLambert Martin AV. Léopold Wiener 98 - 1170 Bruxelles

Maquette et iMPressionMaquette : Averell Impression : www. picking-graphic. be

Pour toutes les infos concernant la section, consultez le site www. cabbrabant. com

Si vous désirez recevoir par courrier élec-tronique le programme des activités de la section transmettez votre adresse courriel au secrétariat du Club cabbrabant@gmail. com

#SOMMAIRE#éDITORIAL 03#RéCITS DES MEMBRES Chomolungma ultime défi 04 Makalu 2016, le grand jeu 14 L’année 2016 a déjà été riche en rebondissements 16 Ma bibliohèque de montagne 20 La Bourgogne de fonds en combes 36 Ski de rando 2016 40 Caroux 2016 41 Pont-à-Lesse 42#PETITES ANNONCES 24#SORTIES FALAISES 26#SORTIES NATURE-RANDO 28#POUR LES AMOUREUx DU MASSIF DU MONT BLANC 31#STAGES CAB-BRUxELLES-BRABANT 32#CLUBS PARTENAIRES CRA : Rien ne nous arrête 43 ECT : Championnat de Belgique ?

Tout donner mais pas à n’importe quel prix ! 44#PETITES NOUVELLES Expédition CAB-RCT 47 Le CIO favorable à de nouveaux sports 48 Reconstruction de Laprak - Népal#SOIRéES CULTURELLES 50

Bruxelles-Brabant

asbl

#PARTENAIRESAlpinisme et Randonnée (Richard Lecomte)Altitude CCM (salle d’escalade)New Rock (salle d’escalade)Stone-Age (salle d’escalade)Terres Neuves (salle d’escalade)Starpole

04 20

14 36

16

Yves Raymaekers
Note
Allez, vous finirez par y arriver j'en suis sûr : RAYMAEKERS - comme dans S que vous voulez bien l'ajouter?

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#éDITORIALLa vérité est que nous nous tenons simplement debout sur les épaules des géants qui nous ont précédés…. (Sean Villanueva O’Driscoll) C’est ainsi que Sean termine la préface du livre de Jim Bridwell, « Défonce verticale » ;

Jim Bridwell, « the bird », est le maître incontesté du Yosémite des années 70.

A l’Everest sur le toit du monde, Sofie et Paul étaient-ils conscients d’être sur les épaules de Mallory et Irvine, et Jean Luc sur l’arête finale du Makalu faisait-il cordée imaginaire avec Lionel Terray ?... Dans cette revue, tous trois nous livrent « à chaud » leurs impressions sommitales. Ils nous conteront plus en détail dans les prochaines revues, le déroulement de leur périple à plus de huit mille, dans la « zone de la mort ».

Sean et Nico sont repartis début mai, accompagnés de 3 grimpeurs italiens, pour un projet audacieux en Terre de Baffin. Ils nous tiendront en haleine à coup sûr…

Les attentats du 22 mars derniers sont loin déjà, mais nous tenons à témoigner notre sympathie à toutes les familles atteintes par cette tragédie.

Le séisme au Népal fait aussi partie de nos préoccupations, et nous faisons appel à votre générosité, une fois de plus.

Et quoi de mieux que la lecture pour s’évader de tout cela ? Notre feuille de chou sera cette fois, plus spécialement consacrée aux livres de montagne et d’aventure.

Le « livre de montagne » conte l’histoire de grimpeurs et d’alpinistes qui ont marqué leur génération ; occasion de rêver, de partager leurs expériences, porte ouverte aussi vers de futurs projets. Pierre Bivoit nous fait découvrir sa bibliothèque de montagne et nous raconte…

Saviez-vous que le roi Albert avait transmis sa passion à plusieurs générations royales ?

Bernard Marnette nous plonge dans l’histoire royale de l’alpinisme belge.

« Les Seigneurs d’Aryana », nous font plonger dans l’Afghanistan des nomades contrebandiers dans les années 60. Ce livre de Jean et Danielle Bourgeois vient d’être réédité ; nous aurons l’occasion de revoir en octobre, lors de la prochaine soirée culturelle, le film de cette fabuleuse aventure entièrement remixé.

Si vous voulez acquérir de l’expérience dans les grandes voies, n’hésitez pas à participer en août au stage « Grandes Parois » ; il se déroule au Jervis, dans le val Pellice.

La formation ANIMSNE, qui donne accès aux formations de moniteur ADEPS, est enfin lancée au CAB-B, en complément du stage de 1er de cordée qui en est le premier module.

Bienvenue à « Nature Rando », nos randonneurs préférés ont réintégré notre cercle.

Ne ratez pas le traditionnel rendez-vous du 15 août à Fontainebleau, ouvert à toutes et tous et de tous âges : grimpeurs, randonneurs, cyclistes…..

Et surtout, n’oubliez pas la journée multi-activités du 11 septembre à Landelies. Venez en famille !

Bonne lecture et bonnes vacances

Lambert Martin et Yves Raymaekers

Yves Raymaekers
Note
dernier

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tEXtE Et photos : n. sElfslagh

#RéCITS DES MEMBRES

en solitaire lac léman à Chamonix

Chomolungma ultime défi8.848 mètres

PAul Hegge et Sofie lenAertS Sont ArrivéS le 17 Avril Au cAmP de bASe de l’evereSt Sur le glAcier du rongbuk côté tibétAin. le célèbre col nord eSt rAPidement équiPé à 7050m.

S’enSuit une Période d’AcclimAtA-tion, de montéeS et deScenteS, et une trèS longue Période à Attendre de bonneS conditionS. lA fin de l’ex-Pé APProcHe, et le 18 mAi une Petite fenêtre de beAu temPS lAiSSe enviSA-ger une unique tentAtive.

le 20 mAi, PAul et Sofie Arrivent Au cAmP 3 à 8300m Pour quelqueS HeureS de rePoS…

ilS nouS font PArtAger leurS AngoiSSeS, mAux, fAtigueS et joieS de cette journée unique ! (NDLR)

#RéCITS DES MEMBRES

LABO
Note
Que vient faire ici ce NDLR ? Le texte original suit clairement cette introduction de la rédaction, il n'y a pas de raison d'insérer ici un NDLR
Babeth
Post it
en "live"

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#RéCITS DES MEMBRES

en solitaire lac léman à Chamonix

Chomolungma ultime défi tEXtE Et photos :

s. lEnaErts & p. hEggE

#RéCITS DES MEMBRES

LABO
Note
traduction: Jean-Michel Hoeffelman

Paul : Nous essayons de nous reposer quand même quelques heures sous la tente avec un débit de 1 litre d’oxygène. Il y a toujours un méchant vent et nous espérons de tout cœur qu’il va sérieusement se calmer. Le vent augmente exponentiellement la sensation de froid et le risque de perte d’équilibre et de chute. La mère des dieux (Sagarmatha, le nom

népalais de l’Everest) veille sur nous et si nous repartons vers 22 h ce soir, le vent devrait en grande partie s’être calmé

J’essaie de prendre un bon rythme sur la voie raide, à cheval sur l’arête nord, mais je n’y arrive pas. Je me sens tout le temps vidé et épuisé. Mon estomac

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gargouille et je sens la chiasse arriver. Je me maudis d’avoir, durant notre repos sous la tente, ajouté de la neige fraîche à l’eau de fonte bouillante, tout ça pour le plaisir de boire de l’eau « fraîche ». Est-ce cela qui me joue des tours à présent ? Après 2 h, je n’y tiens plus et dois demander l’impossible à mon sherpa : m’aider à pouvoir déféquer alors que je

porte un survêtement complet en duvet et un harnais. Sofie ne se rend pas compte de ce qui se passe. Elle pense que je fais juste une petite halte sur le rocher pour boire un coup. Ce sera bien la première fois, mais certainement aussi la dernière, au cours de cette ascension qu’elle aura vu mon cul ! Par la suite elle passera devant.

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Sofie : J’écarquille les yeux dans le noir et aperçois de petites lumières à ma droite quand tout à coup, je me rends compte qu’on est arrivé sur l’arête. C’est un soulagement car je ne voyais pas la fin de cette montée escarpée. Paul s’est arrêté et, au moment où je veux le dépasser par en-dessous, je tombe nez à nez avec une paire de fesses belges…oups, ce n’était donc pas une halte pour boire.

On longe le bord supérieur de l’arête et je suis impressionnée par cette corniche de neige tor-tueuse qui marque le bord de l’arête Nord. La voie se réduit ici par moment à une fine lame jusqu’à ce que je tombe brusquement face à une paroi rocheuse sur laquelle des cordes fixes s’élèvent à la verticale; je suis arrivée au «Premier Ressaut»

Samedi 21 mai: Paul : La nuit et le chemin vers le sommet de l’Eve-rest (8848 m) sont encore longs. Les yeux remplis de chagrin, je regarde Sofie et Dawa (son sherpa) prendre de la distance. Je ne peux tenir le tempo, me sens nauséeux, et commence à me rendre compte que ce n’est pas vraiment mon jour aujourd’hui. Par deux fois, je suis pris d’une crampe à la main gauche que je n’arrive à récupérer qu’en m’aidant de la main droite. Il m’apparaît clairement que quelque chose ne tourne pas rond. Si je reste aussi faible et si je continue à avoir de tels spasmes, je dois redescendre. Pendant l’ascension, j’arrive tout au plus à encore m’appuyer sur cette main gauche ; à chaque mouvement de traction, la

Yves Raymaekers
Note
...lame, pour s'interrompre brusquement, face à... (le verbe tomber peut porter à confusion)

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crampe revient. Neema me pousse à aller plus vite. Entretemps, le groupe parti une heure après moi nous rattrape. Je ne peux rien y faire et dois le laisser passer, ce qui fait que je perds complètement la trace de Sofie. Elle fera certainement en sorte de ne pas se laisser dépasser, pour ne pas se retrouver dans la file au moment des passages techniques (les Ressauts). Fou de jalousie, je me rends compte alors que les membres des autres groupes montent avec un débit d’oxygène réglé à 3,5 litres alors que le mien l’est à 2,5. Comme ça je peux aussi aller plus vite, me dis-je. Peu de temps après nous arrivons au «premier Ressaut», le premier passage technique rocheux que nous devons surmonter. J’arrive à rejoindre le groupe qui est devant lorsque j’entends

un de ses membres s’écrier qu’il n’est pas « Spider-Man » et ça me redonne du courage…En route pour le «second Ressaut » à 8500 m.

Sofie : C’est de la vraie varappe et c’est amusant de pouvoir une fois “réfléchir” à comment aborder ce passage efficacement car, croyez-moi, tout effort implique ici de longues pauses pour pouvoir récu-pérer. Passé cette étape, je vois arriver derrière moi une ribambelle de petites lumières; je vais tout faire pour rester devant jusqu’au «Second Ressaut» car j’en ai déjà beaucoup entendu parler et je n’ai vrai-ment pas envie de me retrouver bloquée dans une file...

La route se poursuit près de l’arête et Dawa me montre l’autre côté; j’aperçois des lumières sur l’arête sud ; ça c’est formidable !! On grimpe sur ce géant par deux côtés et voilà qu’on se voit mutuel-lement; c’est une sensation toute particulière et en plus on se rend compte alors de la taille énorme de cette montagne. Je reste en arrêt, le temps de bien assumer cet instant…

Je n’ai pas de montre, et aucune idée de l’heure qu’il est, mais en arrivant à “Mushroomrock”, je sais où je suis. C’est l’endroit où on peut échanger les bouteilles d’oxygène, ce qui signifie qu’on est près du « Second Ressaut ». Stef* m’avait dit : quand tu arrives au «Second ressaut», tu n’es plus très loin du sommet ; ça m’encourage, je sais que j’arriverai au sommet !

Après l’échange de bouteilles, le temps de boire un coup et d’avaler un gel énergétique, on repart car la caravane des grimpeurs est de nouveau en vue. Tout à coup, ma frontale darde son faisceau sur une petite échelle, je crie à mon sherpa : « Second Step »! J’ai beaucoup entendu et vu de choses à propos de ce pas mais cette vision est vraiment décevante : une échelle branlante pleine de cordes et des rochers glissants tout griffés par le passage des crampons…Quelle misère !

Je m’élève en poussant des jurons à travers cet enchevêtrement d’échelles qui brinqueballent dans tous les sens contre les rochers (ça ne ressemble vraiment à rien) pour arriver à une longue échelle, solidement fixée mais aussi encombrée d’un tas de vieilles cordes.

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Paul : Si je perds à nouveau du terrain dans les pentes « normales », j’en récupère dans les passages techniques. Je grimpe comme si j’étais au niveau de la mer, car la nuit cache toute sensation de hauteur. Le soleil apparait vers 5h30’ et nous apporte une vue splendide sur la pyramide sommitale du Makalu qui pointe au-dessus des nuages.

Un bref instant magique...La sensation qui domine reste cependant de devoir lutter contre l’épuisement.

Sofie : Le passage est surmonté, je sais que le som-met n’est plus loin ! L’aube pointe et petit à petit je commence à voir ce que je voulais voir: le Makalu, 8463 m, superbe ! Je m’arrête et l’admire longue-ment ; l’année dernière nous y étions et Jean-Luc y est à nouveau alors que moi je suis ici. C’est quand même drôle de voir comme les choses peuvent ainsi évoluer…

Et puis, il y a encore le «Troisième Ressaut», une petite partie de plaisir en rocher mais non sans danger ; quelques grimpeurs font dévaler un amas de pierres qui, heureusement pour nous, filent dans l’abîme, gloups !

Ayant franchi ce dernier passage technique, j’aper-çois le pseudo-sommet enneigé que beaucoup prennent pour le vrai sommet mais je sais à quoi m’en tenir. A partir d’ici, la voie tourne à droite dans un couloir rocheux et on arrive alors sur une arête

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de neige pentue qui mène au sommet…encore un peu de patience donc. J’ai beau savoir que le som-met n’est plus vraiment loin, j’agonise sur cette pente de neige. Plus aucune énergie, le coup de pompe, et il me faut faire un énorme effort mental pour poursuivre dans cette neige qui se dérobe sous mes pieds. Heureusement cette éternité n’est qu’en pensée car après ce passage on se retrouve sur les rochers et, après les rochers, on arrive sur la dernière arête de neige, enfin !

Le sommet devient visible, de nombreux drapeaux à prière suspendus à une corde s’agitent dans le vent et je vois les gens bouger…je fais les derniers pas.

Paul : Alors que je gravis un dernier monticule de neige, je pense être tout près du sommet et m’ac-croupis contre un bloc rocheux pour souffler mais Neema me relance…on est encore à une demi-heure ! Tu parles d’un effet stimulant…mon « mon-ticule » n’est qu’une corniche qu’il faut gravir pour ensuite, via un couloir rocheux et une dernière pente de neige, gagner le sommet. Enfin j’y arrive après plus de 9h30’ de grimpe. Sofie est là depuis au moins un quart d’heure à m’attendre. Pas d’émotion excessive, surtout la conscience qu’il nous faut

encore tout redescendre, affronter le froid (il fait – 30) car ici, le vent est à son maximum. Il y a aussi un groupe de grimpeurs arrivé du versant sud qui occupe quasiment tout le sommet, nous empê-chant de prendre de bonnes photos…Un instant au sommet du monde…et nous repartons !

Sofie : Je n’ai aucune émotion et j’en suis consciente...je soliloque; te rends-tu compte d’où tu es ? Tu es sur le toit du monde ; combien de per-sonnes peuvent vivre ça ? Et ces pensées m’ar-rachent quelque chose ; les larmes coulent…je regarde autour de moi et contemple le panorama comme je l’ai déjà vu en photo mais pas dans la réalité ; c’est inimaginable.

Je trouve un petit coin pour m’assoir car il y a beau-coup de grimpeurs qui arrivent du versant sud. Je téléphone à la maison pour crier que je suis debout sur le toit du monde et me remets à pleurer. Tu l’as réalisé aussi et c’est merveilleux ! Quelle sensation unique, indescriptible, il faut y être pour comprendre

Dawa prend quelques photos et j’aperçois des grimpeurs arrivant par le versant nord; l’un d’entre eux à une doudoune de même couleur que la mienne; Paul est là !

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Yves Raymaekers
Note
a (verbe avoir)

Un instant plus tard nous nous retrouvons ensemble à partager ce bonheur mais il fait glacial. Il est diffi-cile de prendre des photos car on a les doigts qui gèlent et filmer à 360° est impossible vu l’affluence. C’est donc un court moment jubilatoire suivi d’un long adieu.

J’attache le petit fanion de Stef à la corde des dra-peaux de prière. C’est grâce à ton soutien, ton amour et tes mots d’encouragement que je suis ici, je ne peux t’être suffisamment reconnaissante, mon cœur. Se retrouver ici est un moment qu’on ne peut oublier et c’est ce genre de chose qui rend la vie si belle et si valorisante. Pour cela, il faut beaucoup s’entraîner, renoncer, consacrer beaucoup de temps et mordre sur sa chique…il faut de l’abnégation, pouvoir s’abstraire du froid et de la douleur, avoir de la patience et supporter certaines situations…être

flexible et garder un mental d’acier…et surtout ne pas oublier pourquoi on fait tout cela. Toujours s’émerveiller, se laisser surprendre en regardant de tous côtés ce paysage qui est magnifique ; de gigantesques formations glaciaires, un immense ciel étoilé, des tourbillons de neige poudreuse, les lumières dansantes des grimpeurs dans le lointain ; il y a tant de belles choses de par ce monde et la seule façon de les vivre c’est en y allant !

Honnêtement, je pense que je n’ai jamais dû faire preuve autant d’abnégation que durant cette ascension mais cela en valait vraiment la peine. Cette façon de grimper n’était pas la plus réjouis-sante car, à dire vrai, je préfère grimper sans oxy-gène avec mes propres forces mais un 8000 a une énorme pouvoir d’attraction…il y a de quoi réfléchir.

révélation sur la vraie histoire de la conquête du sommet de l’ everest

le premier au sommet de l’everest ?

si on excepte la réponse possible mais impro-bable: Mallory et irvine, on a souvent discuté qui de tensing norgay ou d’edmund Hillary fut le premier au sommet de l’everest.

il a fallu des années pour que les protago-nistes conviennent que le néo-zélandais mar-chait en tête. Mais cela veut-il dire qu’il a obligatoirement atteint la cime le premier ?

j’ai mené l’enquête et je suis maintenant en mesure de vous révéler que le premier à avoir atteint le sommet du Chomolungma pourrait être un français originaire de Chamonix. je suis venu à cette déduction logique en visi-tant, au musée d’auckland, la salle consacrée à Hillary où son matériel est exposé. tout m’est alors apparu très clairement :

imaginez la scène : Hillary a passé le ressaut rocheux qui maintenant porte son nom. il reste une trentaine de mètres à parcourir. il se dirige sur la crête qui monte régulièrement, et fait la trace dans la neige durcie en taillant des marches. tensing le suit. la pente diminue. tout à la fin, il assure son pas en plantant la pointe de son piolet, un piolet à long manche de bois, comme on les fabriquait à cette époque. C’est un Piolet Simond de Chamonix qui obligatoirement le précède... et perce le toit du monde une demi-seconde avant son crampon. le Piolet est donc arrivé avant Hillary et tensing !

CqFd et Cocorico.

Pierre bivoit (NDLR, évidemment, Pierre est Français !)

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*Stef Maginelle, alpiniste belge de haut niveau, a déjà réalisé 3 sommets de plus de 8000 mètres. Le 15 mai 2007, il atteint le sommet de l’Everest par l’arête Nord Est. En 2013, il réalise l’exploit de grimper deux 8.000 en une semaine ! Les ascensions du Gasherbrum II et I sont une première belge et une performance hors du commun. En 2015, il est au Makalu avec Sofie Lenaerts et Jean Luc Fohal. L’expédition fut malheureusement interrompue par les tremblements de terre qui ont ravagé le Népal. Stef est le compagnon de Sofie et l’entraî-neur spécifique de l’équipe Belgian Everest Climb 2016.

Yves Raymaekers
Note
proposition : c'est d'y aller

2016 Makalu le grand jeu

me voici de retour de ce mAkAlu, verSion 2016 ! A cHAud, voici quelqueS imPreSSionS générAleS que j’AimerAiS bien vouS fAire PArtAger APrèS cette inoubliAble Aventure, exigeAnte et éProuvAnte AutAnt mentAlement que PHySiquement. ce fut du lourd, diSonS-le frAncHement ! un réSumé PluS détAillé SerA rédigé dAnS leS ProcHAineS SemAineS.

Mais tout d’abord merci de tout cœur pour tous les messages d’encouragement et de félicitation qui m’ont été adressés. Certes, avec les moyens du bord, j’ai essayé de transmettre des nouvelles quotidiennes qui ont certainement tenu en

haleine nombre d’entre vous. Cette expédition aura duré plus de temps que prévu, les aléas de la météo auront mis notre patience à rude épreuve. s’il n’y avait que la patience… Ce n’est que le 23 mai que le signal du push final d’ascension est donné, après de nombreux jours d’attente et de tentatives avortées, d’hésitations : j’y vais, j’y vais pas, attendons encore un jour, ce modèle météo semble être optimiste et favorable pour y aller demain, celui-là non…

Windy , windy…. le vent aura été vraiment un élément de discussion dans toutes ces journées d’incertitude. après une marche d’approche d’une semaine de num jusqu’au camp de base, j’ai rejoint, en compagnie de mes amis d’expédi-tion (autrichiens, espagnols,…) le camp de base, situé à 5600 m d’altitude, l’un des plus hauts des 8000 himalayens. nous y aurons passé 33 jours, un record. un endroit minéral, inhospitalier, où l’organisme se détériore progressivement, insi-dieusement. les muscles s’atrophient, l’appétit diminue…

et pourtant, il va falloir sortir le grand jeu en fin de parcours, repartir, quelque peu épuisé, pour tenter une dernière fois de gravir cette superbe montagne. le 22 mai, les vaillants sherpas et alpinistes encore bon pied bon œil en cette fin d’expédition partiront du camp 3 (7400m) ou du camp 4 (7700m) vers 21 heures, et progresseront, pas à pas, mètre par mètre, dans une trace à refaire dans la neige. Froid glacial, lever du jour, lumières magnifiques, entame du couloir des Français, couloir raide mixte de rochers et de neige, à plus de 8000 mètres. dilemme : je porte une bouteille d’oxygène de 5 kgs supposée m’ai-der et me faciliter l’ascension… Mais bien vite, ce masque qui permet de respirer ce fluide si pré-cieux s’avère pour moi inutilisable ; au contraire, il m’étouffe et je l’arrache de ma bouche à chaque fois que je veux faire un effort. je poursuivrai sans oxygène.

des pas d’escalade assez nombreux, mon cœur est prêt à exploser, je n’ai plus rien à boire. en haut du couloir des Français, l’arête finale se des-sine, le sommet est là, une centaine de mètres

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tEXtE Et photos : J.-l. fohal

plus loin. je suis brutalement sans force, sans énergie, le vide complet. je n’avance plus. je res-pire péniblement. Continuer les derniers mètres ou renoncer, des minutes à hésiter et gamberger. Ma vie est en danger si je poursuis jusqu’au faîte, si proche, je le sens … sixième sens en action… je choisis de redescendre, je suis dans la zone du sommet, c’est déjà formidable d’en arriver là, vers 8380 m.. a ce moment-là, je choisis de rester en vie et de monopoliser le peu d’énergie restante pour maintenir toute ma concentration dans la descente, délicate. trois pas debout, puis je m’ef-fondre dans la neige pour récupérer, et progres-ser comme cela jusque au camp 4, rejoint après plusieurs heures le jour même… Camp de base le lendemain. je suis heureux et immensément ému de rejoindre ce havre de paix et d’avoir donné encore une fois le meilleur de moi-même. j’ai réussi mon Makalu. et d’après le Ministère du tourisme népalais, arriver dans la zone sommi-tale constituerait quand même une réussite finale.

au-delà de cette épopée, je sens le besoin aussi de témoigner de l’évolution de l’alpinisme et de l’himalayisme en particulier… après la période des admirables pionniers qui ont, avec peu de moyens, ouvert courageusement la voie aux alpi-nistes, quels progrès ont été réalisés, à tous points de vue, matériel, intendance… Ce qui permet à plus d’alpinistes de réaliser leur rêve : gravir les montagnes. Mais je constate avec tris-tesse que l’esprit de mériter sa montagne fait place pour beaucoup à la politique de l’exploit uniquement et que l’on est prêt à tout pour arri-ver à ses fins : dépose en hélicoptère au camp de base pour éviter la marche d’approche , jugée inintéressante pour beaucoup, utilisation exces-sive et systématique de l’oxygène en bouteille, dès 7000 m déjà, pour minimiser plein de risques et se donner le plus de confort possible. où est encore la signification de l’effort dans de telles circonstances et surtout où est le mérite de se faciliter autant la tâche en se donnant les moyens les plus aisés ?

« Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne, mais dans la manière de la gravir », disait Confucius.

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LABO
Note
Est-ce plus "loin" ou plus "haut" ?

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L’année 2016 a déjà été riche en rebondissements tEXtE : s. hansEn - photos : © J. VErViEr

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Un séjour en Espagne en hiver afin de pouvoir réa-liser quelques belles perfs sur les falaises de Siurana et alentours, ensuite reprendre la grimpe sur plas-tique et m’entraîner pour des compétitions telles que le Championnat de Belgique, les championnats de France de Bloc, une coupe du Monde de bloc et divers autres Open, sachant très bien quel était mon objectif cette année : les Championnats du Monde à Paris en septembre, le point d’orgue de ma saison.

C’est la première fois que je décide de me concen-trer sur un seul objectif dans l’année. Ce n’est pas évident dans la tête, mais je dois fonctionner ainsi si je veux réussir. Sinon, rien ne sert de prétendre à quelque chose là-bas. Bien sûr, ma vie n’a pas com-mencé là et ne s’y terminera pas non plus. Mais ces paramètres rajoutés sur la compétition, je vais devoir les gérer.

Pour en revenir à l’Espagne, le séjour n’a pas été facile. Vous allez me dire : « Et bien, de quoi se plaint-il encore, lui qui passe son hiver au soleil à grim-per ? ». Ce fut la première fois que je décidai de me consacrer exclusivement à des projets. Ne travailler qu’une voie et ne faire que ça, au risque de ne rien enchaîner du tout. Avec Alizée et Guillaume Lion, nous avions décidé de réaliser un long métrage sur notre séjour en Espagne. Cela rajoutait encore un peu de pression. Entre filmer en enchaînement et sans enchaînement, il n’y a pas photo. D’ailleurs, le film sortira à l’automne 2016 et il y a de fortes chances que la première se passe avec le CAB-Brabant. Affaire à suivre…

Dès le début du séjour, j’ai réalisé mon premier 9a avec « Estado Critico ». Je l’avais pas mal travaillé l’année dernière, et je me savais en forme. Ça s’est passé très vite, je n’ai pas vraiment eu le temps de trop réfléchir à ce que je faisais là. Les choses sont toujours plus simples quand c’est facile ;-)

Ensuite, je me suis attelé à un autre projet : « La Reina Mora ». Dans les pas d’un certain Nicolas Favresse, mais c’était un hasard. Une voie que je savais compliquée, pas mon style. C’était clairement me mettre dans la mouise. Fort de ma dernière réussite, je pensais néanmoins que ça pourrait pas-ser assez vite. Mais au fil des jours, ma progression

ralentissait de plus en plus. C’est une ligne de près de 40m, avec une succession de mouvements spéciaux et compliqués qui demandent beaucoup de travail, d’abnégation, de continuité et de volon-té. Ma préférence va aux voies plus courtes, plus intenses. La « Reina Mora », c’est dur du premier au dernier mouvement. Mais les choses se sont décan-tées à un certain moment, j’ai pu y voir plus clair. Mon point noir était la fissure du bas, mais d’un seul coup, j’ai compris la séquence. Il n’y avait plus qu’à l’enchaîner ! Le temps imparti diminuait, et je me voyais déjà rentrer chez moi la queue entre les jambes. Enfin, deux jours avant de partir, le happy ending : l’enchaînement. Quel soulagement ! Je m’étais investi corps et âme dans cette voie. En clipper le relais fut une immense joie. Il faut imagi-ner qu’il s‘est agi d’un rude combat personnel avec cette voie enfin surmontée. Pendant près de deux mois, elle m’a renvoyé tous les coups que je lui donnais, me mettant KO à plusieurs reprises. De ma vie, ce fut de loin la plus belle ligne sportive que j’aie jamais grimpée.

Entretemps, ma saison de compétition n’était pas vraiment à l’arrêt. Je voulais participer aux cham-pionnats de France de bloc et pour cela, il fallait passer par les Régionaux. Je me suis donc retrouvé à Bressuire, dans une petite salle du Nord du Limousin pour les régionaux d‘Aquitaine-Poitou-Charente, Limousin. Première victoire de l’année.

Ensuite, j’ai participé au Championnat de France de bloc de Toulouse où ce fut La Bérézina complète. J’ai tenu un bloc, avant de m’effondrer pour me retrouver à la 50ème place ; dur retour à la réalité de l’escalade de compétition. J’avais beau dire que cela m’importait peu, se retrouver si bas dans le classe-ment fut difficile à digérer. Les échecs sont faits pour rebondir, personnellement c’est comme ça que je progresse. Ces moments difficiles ne m’ont pas fait dévier de mes objectifs, de ma ligne de conduite.

Je suis revenu heureux en Belgique en avril, la « Reina Mora » en poche. J’ai enchaîné la voie le lundi et on partait le mercredi. Le samedi, se dérou-lait le Championnat de Belgique à Louvain-la-Neuve. Autrement dit, je m’y suis retrouvé dans un état lamentable. Décompression complète,

Yves Raymaekers
Note
bloc (minuscule, tous les autres blocs sont en minuscule)

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accumulation de fatigue du voyage, du rangement de la maison, etc. Les qualifs étaient rudes. Pour moi, le plus compliqué reste toujours de me quali-fier. J’ai du mal à rentrer dans une compétition, j’y travaille, mais ça reste un point de faiblesse.

Je me place en 5ème position et je profite du repos avant la finale pour me détendre au mieux et gar-der un maximum d’énergie et de concentration. C’est pour cela que les grimpeurs en compétition ont souvent l’air un peu rustres, peu sympathiques, fermés… C’est dans ces moments-là que tu gagnes ou que tu perds une compétition.

Pour la finale, j’arrive en très bonnes conditions mentales. J’adore les compétitions à Louvain-la-Neuve, elles sont de loin mes préférées en Belgique. Il y a toujours de l’ambiance, c’est un plaisir d’être chez eux et ça me motive énormément. Je chipote un peu dans le premier mouvement, un truc génial que nous avait concocté Cyrile Lapka. En compéti-tion, dès qu’on a levé les deux pieds, plus question de redescendre. Je suis près de flancher, de chuter, mais j’arrive à rester serein et à me concentrer à nouveau sur un point de repos. Je réalise tout de même une belle progression, même si je me savais pouvoir aller encore plus haut.

Les résultats sont serrés. Nicolas Colin et Nicolas Favresse sont arrivés au même niveau que moi. Mais les juges estiment que j’étais allé le plus haut dans la voie, et me voilà Champion de Belgique de diffi-culté. Je l’attendais ce championnat. Deux fois deuxième ces deux dernières années, me voilà enfin Champion. Il est vrai que Loïc (Timmerman) n’était pas présent pour défendre son titre.

Comme chaque année, le championnat marque pour moi la fin de la saison hiver-nale en falaise et le début de la période d’entraînement pour les compétitions internationales. Mon premier véritable objectif est la Coupe du Monde de bloc à Innsbruck, mais avant de m’y consacrer, il me reste cependant une épreuve à pas-ser : le Wallonia Open 2016 à Libramont. J’ai participé à son organisation l’an der-nier et j’avais été à la base de cette com-pétition. Cette année, le Club Alpin a repris les rênes, en collaboration avec le LEC de Libramont. Cela m’a permis d’y participer comme compétiteur. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de concourir dans son jardin.

L’Outdoor show est un très bon événe-ment pour notre Fédération. C’est un lieu où le grand public peut découvrir notre sport et l’apprécier à sa juste valeur. Les finales de la compétition attirent

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beaucoup de monde et tant le CAB que le LEC sont entrés maintenant dans une logique de coopéra-tion qui ne peut que faire grandir nos sports.

A nouveau les qualifications sont pour moi labo-rieuses. Je me place tout juste à la 6ème place, sur 6 qualifiés. Par contre, cela s’améliore dans les finales. Je suis dans mon monde, dans ma bulle et là je grimpe bien, relâché, détendu et tonique. Et à mon grand étonnement, je sors vainqueur de ce

Wallonia Open, devant Nicolas Colin encore une fois. Les victoires sont précieuses et n’arrivent pas si souvent en escalade de compétition.

Ma saison est donc lancée. Place maintenant à l’entraînement. Accepter de ne pas toucher de cailloux durant près de 6 mois. Faire en sorte que le Pan Gullick et les poutres deviennent une fois encore mes meilleurs amis. Souffrir, encore et encore. Mais faut croire que j’aime ça, non ?

Chaque fois que je retrouve ma bibliothèque de montagne, là où elle ne saurait se trouver mieux qu’au Petit Saint Bernard, face au Mont Pourri, j’ap-porte mes dernières trouvailles, cadeaux d’amis ou fruits d’une longue recherche chez les bouquinistes.

Il est vrai qu’internet a bien changé la donne: tapez un titre, un auteur, le nom d’une montagne et apparaissent immédiatement des possibilités d’achat défiant toute concurrence.

Ainsi j’avais cherché longtemps « Deux siècles d’his-toire de l’alpinisme » de Chris Bonington. Il apparaît aujourd’hui pour 1,72€ chez le plus populaire des marchands du net. Précipitez-vous si vous voulez un inventaire précis, détaillé et passionnant des aventures, aventuriers, découvreurs des sommets et parois du monde. Chris Bonington nous plonge, probablement aidé par une équipe de collabora-teurs, dans tout ce qui s’est fait comme premières, depuis celle du mont Blanc en 1786 à celles des années 1980.

Pour meubler votre table de chevet et votre pro-chain séjour sur une île déserte.

2016 : date anniversaire - à propos du k2Il y a juste 30 ans se déroulait au K2 un des épisodes les plus dramatiques de l’ himalayisme, durant lequel 13 personnes sont décédées, dont 7 ayant atteint le sommet.

Jim Kuran dans « Fascination du K2 » raconte l’été meurtrier dont il a été le témoin. Livre complexe car les équipes au pied de la montagne sont nom-breuses, presqu’autant que les drames qui s’y déroulent. Des grands noms de l’Alpinisme sont sur les lieux. Voici l’histoire brève de quelques ren-contres au camp de base telles que nous les fait partager l’auteur.

On y aperçoit Benoit Chamoux qui atteint le som-met en 23 heures, deux semaines après avoir gravi le Broad Peak en 16h. Le temps de sauver par radio Michel Parmentier, perdu dans les neiges sommi-tales, il est déjà reparti du camp de base.

Les livres tissent des liens inattendus qui projettent le lecteur dans une communauté de vieilles connaissances. Le monde de l’alpinisme n’est pas grand et les individus se retrouvent d’un bouquin à l’autre.

Dans « Libres comme l’air » (autre prétendant à l’île déserte: à lire absolument ! de Bernadette McDonald,), Jerzy Kukuczka apparaît comme le plus aguerri des arpenteurs de 8000. Non seulement il les fait tous, à quelques mois de Messner, mais en ce qui le concerne, toujours par une première, ou en hivernale, ou en solitaire ! Il est présent dans « Fascination du K2 » où il apparaît, vainqueur d’une nouvelle voie, mais perdant son compagnon à la descente du sommet.

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ma bibliothèque

Yves Raymaekers
Note
supprimer la virgule après McDonald

Autre alpiniste commune aux deux livres, la trou-blante, imprévisible mais très douée Wanda Rutkiewicz qui fait en 86 la première ascension féminine du K2, dont elle se sort avec de graves gelures. Liliane Barrard qui la suit de peu au som-met, disparaît à la descente en même temps que son mari Maurice.

Au camp de base nous retrouvons le Dr Karl Herligkoffer, chef, à près de 70 ans, d’une expédition plus ou moins commerciale. Il est le demi-frère de Willy Merkl, disparu en 1934 au Nanga Parbat lors de la dramatique première tentative Allemande. On s’est déjà rencontré car il dirigeait l’expédition durant laquelle Herman Buhl conquit le sommet du Nanga Parbat en solitaire en 1953.

En 1954 Herman Buhl disparaît au Chogolisa, lais-sant seul son compagnon Kurt Diemberger qui fait la première du Dhaulagiri en 1960. Il sera le compa-gnon de Mazeaud à l’Everest en 1978 : « Everest 78 » de Mazeaud. Eh bien Diemberger décidément insatiable est présent au camp de base du K2 en 86. Malgré son âge, il en fera même le sommet qui coûtera la vie à sa compagne, Julie Tullis. Diemberger passera huit jours sur la montagne qu’il descendra seul au prix d’un effort surhumain et de profondes gelures.

bonattiNous ne quitterons pas le K2 sans un mot de la première du sommet par les italiens et Walter Bonatti. Quatre pages dans son livre « A mes mon-tagnes » racontent son bivouac dans la tempête à plus de 8000m avec Amir Madhi. Tous deux sont contraints de passer toute une nuit de tempête

assis dans la neige, bien que très proches de la tente de Compagnoni et Lacedelli, qui ne répon-dront pas à leurs appels au secours. Ces derniers feront la première le lendemain, 31 juillet 1954, avec l’oxygène que Bonatti et Mahdi ont porté pour eux.

Des années plus tard, il lui faudra répondre à l’accu-sation d’avoir consommé de cet oxygène, spoliant soit disant ses équipiers. Heureusement une photo le disculpe, qui montre Compagnoni au sommet avec son masque à oxygène. Voir « K2 la vérité et L’affaire du K2 ». A vrai dire ces deux ouvrages ne m’ont pas passionné.

Grandeur d’un grand grimpeur. S’il n’y avait eu cette attaque à son encontre, jamais il ne se serait plaint d’avoir joué les porteurs alors qu’il aurait dû être dans l’équipe de tête, jamais il n’aurait exprimé sa rancœur à propos de cette nuit qui faillit lui coûter la vie. Il n’en dira rien de plus que « Cela marque au fer rouge l’âme d’un jeune homme et déstabilise son assiette spirituelle encore insuffisamment affer-mie » (« A mes montagnes »).

Pour parler de sa carrière, exceptionnelle comme il l’était lui-même, je vais relire « Montagnes d’une vie » et puis de Pierre Mazeaud «Montagne pour un homme nu » où Bonatti fait tout pour sauver ses compagnons du Pilier Central du Frêney. De mon grenier je sortirai les vieux « Match » de1956 pour revivre l’épopée fatale du belge Vincendon et du Français Henry qu’il n’a pu sauver... On le lui reprochera.

Mais ceci est une autre histoire...A suivre...

Pierre bivoit

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Yves Raymaekers
Note
allemande, adjectif donc minuscule
Yves Raymaekers
Note
ici, c'est un substantif, don majuscule : Italiens
Yves Raymaekers
Note
remplacer "pas" par "guère"

« AuCuN gRimPeuR De ROCheR N’A été AuSSi ViSiONNAiRe, hARDi et iNébRANLAbLe. Ou Ne S’eSt fAit AutANt PLAiSiR. »

Californie, années 70. L’escalade libre est en plein essor et s’imprègne des idéaux de la culture hippie baignée de rock et de substances illicites.

À la croisée de ces mondes, Jim Bridwell déboule au Yosémite et révolutionne l’esca-lade de grandes parois. Son ascension en un jour de l’immense face du Nose en 1975 marque l’histoire de l’escalade libre. Ses exploits en Patagonie et en Alaska le font entrer dans la légende mondiale de l’alpinisme. La marque de Bridwell, c’est une quête d’aventure et un style audacieux qui lui ont permis de réussir là où d’autres avaient échoué. Faire la seconde ascension d’une voie Bridwell était souvent plus recherché

par les grimpeurs que réaliser une véritable première.

Un récit intense et haut en couleur, à l’image d’un homme passionné et attachant. Reinhold Messner dit de lui qu’il est bien plus qu’un grimpeur de l’extrême. « C’est un homme sauvage, qui nous raconte enfin sa vie de sauvage. »

Préface de Sean Villanueva O’Driscoll

LeS SeigNeuRS D’ARYANA - NOmADeS CONtRebANDieRS D’AfghANiStAN » à la rencontre d’un monde millénaire décimé par des décennies de guerre.

Le récit des séjours de l’auteur auprès des derniers nomades d’Afghanistan dans les années 1960 - Jean Bourgeois - Réédition

Afghanistan, mai 1968. Jean et Danielle Bourgeois parviennent, après de longues semaines de recherches, à approcher une caravane de nomades pachtouns. Au péril de leur vie, car ils ont rencontré de farouches contrebandiers, ils réussissent à se faire accepter et à les accompagner sur les pistes secrètes de leur migration bisannuelle. Une relation intense se construit entre eux sur plusieurs années. Une expérience unique et riche en découvertes.

L’Afghanistan d’alors n’existe plus. Ces seigneurs d’Aryana, qui sillonnaient alors tout le pays avec leurs nom-breuses caravanes, ont brutalement perdu leur mode de vie ancestral par les guerres incessantes contre les Soviétiques d’abord, puis entre les factions afghanes rivales.

Ce récit de Jean Bourgeois, aujourd’hui réédité, est un document exceptionnel. Illustré de photographies inédites prises par le couple, il permet de mieux mesurer le génocide qui s’est accompli et ce qu’était la vie d’un peuple fier, qu’aucune force étrangère n’a pu dompter.

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supprimer le point

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Une histoire étonnante de rois et reines alpinistes. Les exploits alpins des souverains belges, du roi Albert au roi Baudouin. D’exceptionnelles archives photographiques retrouvées. Un chapitre unique de l’histoire de l’alpinisme

Voici l’histoire d’une passion pour la montagne qui s’est transmise sur plusieurs générations. Il n’y a là rien d’exceptionnel : il est courant de voir une même flamme se communiquer de père en fils. Mais lorsque cette famille est une famille royale – qui plus est régnante –, cela devient unique !

Nous savons tous que le roi Albert Ier a pratiqué l’alpinisme avec assi-duité, réalisant de nombreuses escalades avec pour compagnons de cordée certains des plus grands noms de son époque. Un amour de l’escalade qui ne l’a jamais quitté, jusqu’à sa chute mortelle dans les rochers belges, en 1934.

Albert partagea cette passion avec la reine Elisabeth, avec qui il effectua divers séjours alpins. Il la transmit à sa fille Marie-José, qui allait devenir la dernière reine d’Italie, un pays où elle put brillamment s’adonner à l’alpi-nisme pendant de longues années.

Le roi Albert éveilla aussi cette flamme chez son fils Léopold, qui fut un remarquable grimpeur, réalisant des exploits de premier ordre dans de nombreux massifs. Lui-même entraîna la reine Astrid dans la découverte de la montagne. Et même un temps son fils le roi Baudouin !

Une histoire peu banale de rois et reines alpinistes, retracée dans ce beau livre illustré de merveilleuses pho-tographies inédites provenant des collections personnelles de nos souverains et de celles de leurs compa-gnons de cordée.

Un récit passionnant de Bernard Marnette, fourmillant d’anecdotes et de souvenirs intimes, pour retracer une page unique de l’histoire de l’alpinisme belge.

(192 pages - jaquette cartonnée - 250 photos et documents - 22x27cm - Prix public 35€)

Membre du Groupe de Haute Montagne, Bernard Marnette (1961) collabore depuis plusieurs années à la revue Cimes. Alpiniste émérite, il est l’auteur de nombreuses publications historiques sur l’alpinisme.

OffRe De SOuSCRiPtiON - Réservée aux lecteurs de Par monts & Par VauxLes lecteurs de Par Monts & Par Vaux ont la possibilité de souscrire au livre ESCALADES ROYALES de Bernard Marnette au prix préférentiel de 29 € au lieu de 35 €. Cette offre est valable jusqu’au 15 novembre 2016, date de la parution du livre. Pour bénéficier de cette offre, il vous suffit de remplir le bon de souscription ci-dessous et de le renvoyer à l’adresse de l’éditeur.

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Je souhaite acquérir ……. exemplaire(s) du livre ESCALADES ROYALES de Bernard Marnette au prix de souscription de 29 € l’exemplaire, soit un montant total de ……. €

Les frais de port sont offerts pour les envois en Belgique !

J’effectue mon paiement par virement sur le compte des Editions Nevicata sprl - IBAN : BE07 0014 8276 8066 // BIC : GEBABEBB

Avec la communication : « Souscription escalades royales » - Ma commande sera expédiée sous colis postal dès parution du livre.

DATE SIGNATURE

A RENVOYER PAR COURRIER OU EMAIL AUx EDITIONS NEVICATA : 42, avenue du Général de Gaulle, 1050 Bruxelles

[email protected]

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je préfère là une virgule : montagne, et même un temps...

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chaussures de montagne (en bon état) à donnerAsolo – AFS 103 pointure 12 (coque plastique avec chausson amovible)

Koflach – Viva Soft pointure 8 ½ (coque plastique avec chausson amovible)

Valdor Super Darbelay pointure 8 ½ (cuir avec chausson amovible)

Contact : Jean-Michel Hoeffelman – 0478 65 24 74

à vendre1 Paire de chaussure de randonnée marque LOWA modèle : RENEGADE II GTx - peu employée taille 40 – 6 ½ prix d’achat 165€ - Cause vente trop petite. 90 €

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Monique Borlee- Lombal tel : 0474 477 219 - [email protected]

un bon PlAn co-location chalet « le bragard » à tAconnAZ( les Houches)Thérèse et Christian Sonck ont 3 chambres libres pour la première quinzaine de ce mois de juillet, dans le chalet qu’ils louent depuis 26 ans aux Houches.

Le chalet est équipé d’une cuisine et d’un living en commun, une seconde salle de bain et WC, une belle et grande terrasse avec piscine chauffée.

Le prix par chambre (une avec lit jumeau, une avec lit double et une avec lit simple) revient à 140€ par semaine par chambre, ou 20€ par jour.

Disponible à partir du 1er juillet jusqu’au 15 inclus.

Christian SONCK 0477/46 93 08 Thérèse Dubois : 0474/49 66 49 Adresse mail : En Belgique : [email protected] / A Taconnaz : [email protected] à partir du 01/07

#PETITES ANNONCES

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ajouter ":" après cause vente
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les sorties falaises sont des rassemblements du Cab-b où les membres, en ordre de cotisation, grimpent en autonomie avec leur matériel. l’occasion est belle de se rencontrer, découvrir de nouveaux massifs, trouver de nouveaux partenaires et partager son expérience.

ayez votre matériel personnel (et surtout un casque !) et une corde si possible, et signalez votre partici-pation au « Contact » du jour. le rendez-vous sur place est à 10h00. Pour les débutants, il est possible de trouver un premier de cordée, mais faites-le savoir, question d’organisation, car le nombre est limité.

des changements peuvent s’opérer en dernière minute. il est conseillé de consulter le site du Cab-brabant : http ://www. cabbrabant. com, pour vérifier le nom du « Contact » avant de vous inscrire.

rassemblement de grimpeurs à fontainebleau du 13 au 15 août 2016Venez vous détendre en famille sur un terrain naturel très accueillant pour tous les membres de la famille : escalades, randos. Détente assurée.Pour tous les détails, contactez : Yves RAYMAEKERS, [email protected] GSM : 0477/63.85.85 - voir ci-contre

Sortie falaise à corphalie le dimanche 28 août 2016Superbes dalles bien adhérentes de 55m m de haut dans la vallée de la Meuse située près de Huy en face de la centrale de Tihange (malheureusement). Une école remarquable sans trop de difficultés. Vous y trouverez une centaine de voies du 3 au 7c. La roche, bien inclinée, offre quelques voies en 2 longueurs et des mouli-nettes. Minimum requis: 4/4+. Ayez votre matériel personnel et si possible une corde.Signalez votre participation au «Contact» du jour : encore à définir, consulter le site du CAB-Brabant : http://www.cabbrabant.com.Accès : Accès: Via E411, prendre la E42 vers Liège à l’échangeur de Daussoulx, prendre la sortie 6 vers Ampsin sur la N684. Ne pas franchir la Meuse mais prendre à droite vers Huy rive gauche sur la N617. L’accès se trouve à droite après la station de lavage par le tunnel sous le chemin de fer.

Sortie falaise à beez le dimanche 4 septembre 2016Centenaire, Liedekerke, Fanette, les secteurs «Bières et Pink Wall». Bref un massif superbe, des voies classiques, aériennes et souvent athlétiques sur un rocher adhérent. Des grandes voies et des moulinettes. Minimum requis : passer du 4/5. Accès : Via la E411, sortie 14 « Bouge », descendre la N80, prendre la direction MLD à droite. Les falaises sont à hauteur du parking le long des voies du chemin de fer. Ne pas traverser les voies du chemin de fer svp L’accès se fait par le pont à une centaine de mètres. Contact : encore à définir, consulter le site du CAB-Brabant : http://www.cabbrabant.com.

Sortie falaise à Hotton le dimanche 16 octobre 2016Les Rochers de Renissart à Hotton sont équipés de +/- 100 voies, le long de l’Ourthe, dans un cadre magni-fique et très calme; du 3 au 7a sur un beau calcaire parfois un peu patiné par vos prédécesseurs. A (re)découvrir pour beaucoup. Le site est géré par le KBF, n’oubliez pas votre carte de membre. Minimum requis: 4/4+.Accès : via l’E411, prendre la N4 en direction de Marche-en-Famenne. A Marche prendre la sortie N86 direc-tion Barvaux. Au rond-point ne pas oublier de prendre la direction Hotton. Dans le centre, prendre directe-ment à droite après l’Ourthe, donc en rive droite. Le parking se trouve après 500m, longeant un virage à gauche près d’un restaurant. Le chemin d’accès longe le restaurant d’abord, et l’Ourthe ensuite.Contact : encore à définir, consulter le site du CAB-Brabant : http://www.cabbrabant.com.

#SORTIES FALAISES

Yves Raymaekers
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situées
Yves Raymaekers
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cette phrase ne doit normalement plus apparaître, double emploi avec le haut de la page.
Yves Raymaekers
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Signalez votre participation au "Contact": remplacer par Contact du jour :
Yves Raymaekers
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remplacer "après" par "juste avant"

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Rassemblement à Fontainebleau du 13 au 15 août 2016Un grand classique du CAB-B, rassemblement pour tous les sportifs de 7 à 77 ans ! Bleau...... LE lieu le plus mythique pour le bloc, des parcours faciles au plus exposés, un endroit de rêve au milieu de la forêt . Il est indispensable de prévenir de votre participation pour pouvoir réserver le camping qui est accessible uniquement aux groupes.

logement : Le camping de la Base de Loisirs de Buthiers est réservé du samedi 13 août fin de matinée au lundi 15 août, soit deux nuits et retour le lundi après-midi. Le camping est installé sur un plateau ombragé surplombant les circuits d’escalade, et est équipé de douches et sanitaires. Le coût du camping est de 8 EUR par nuitée/personne.Pour plus d’info, consulter le site http ://www.base-de-buthiers.com

ActiviteS : Parcours d’escalade de tous niveaux dans le cadre enchanteur de la forêt de Fontainebleau. Nombreuses possibilités de randonnées, parcours d’orientation, vélo, etc.. Les randonneurs sont bien sûr les bienvenus!

mAteriel : Prévoir tente et couchage, chaussons d’escalade et pof (tapis facultatif ), « crashpad » pour les pros. Prévoir sa nourriture. Les feux et les BBQ sont interdits. Boulangerie et magasins à Malesherbes (1.5 km). Nous proposons de nous occuper de l’apéro des samedi et dimanche soirs, pour un prix très démocratique.

trAnSPort : Possibilité de se regrouper pour le voyage. Début août, nous enverrons la liste des parti-cipants avec leur adresse courriel et téléphone, ainsi qu’un descriptif de l’accès. Renseignements et réservation : Yves Raymaekers Tél : 02/343.54.00 - Gsm : 0477/63.85.85 [email protected] Martin : Tél. 02/672.43.79 [email protected]

Rassemblement de membres, sans encadrement, en ordre de cotisation et qui grimpent en entière auto-nomie avec leur propre matériel. C’est une belle occasion de se rencontrer, de découvrir de nouveaux massifs et de partager son expérience.

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Pour les baladeurs amoureux de la nature, voici le programme de nature-rando de juillet à septembre 2016.

alainCab brabant nature-rando c/o alain schoboboda

rue de la Haie 20 - 1301 bierges [email protected] tél : 010-411.123 - GsM : 0495-211.126

informations pratiques:D’une manière générale (sauf indications du guide), le rendez-vous est fixé à 9h45, départ randonnée à 10h00

dimanche 3 juillet 2016Randonnée sportive d’environ 20km dans la région de Bouillon, avec passages à gué (prévoir sandales et essuie) Organisateur, inscription et infos : Johnny Olaerts Tél. : 082-219.915 (de préférence, car peu de réseau gsm au domicile de Johnny) - GSM : 0472-554.136

dimanche 10 juillet 2016Randonnée d’environ 20-22 km dans la région d’HermetonOrganisateur, inscription et infos : Hugues Kessels [email protected] : 0495 577 832

du 17 au 28 juillet 2016Rassemblement dans les Pyrénées Infos dans le n° précédent de «Par Monts et par Vaux»Philippe Mariamé - [email protected] - Tél: 02-351-39.92 - Gsm: 0473-854.646

dimanche 24 juillet 2016 Randonnée de 22 à 23 km dans la découverte de la vallée de l’Ourthe : Vieuxville, BomalOrganisateur, inscription et infos : Jean-Luc Bouhon [email protected] - Tél. : 02/534.08.12 - GSM : 0499/394.562

dimanche 31 juillet 2016Au Pays de l’Eau Noire; randonnée d’environ 25km, dans la région de CouvinOrganisateur, inscription et infos : Johnny Olaerts Tél. : 082-219.915 (de préférence, car peu de réseau gsm au domicile de Johnny)GSM : 0472-554.136

dimanche 7 août 2016 Randonnée de 22 à 24 km en terrain varié et accidenté dans la région de Polleur/ Sart; vallée de la HoëgneOrganisateur, inscription et infos : Jean-Luc Bouhon [email protected] - Tél. : 02-534.08.12 - GSM : 0499-394.562

dimanche 14 août 2016Randonnée de 22-24 km en Meuse Française, région de Fumay (jumelée avec Sanfeu)Organisateur, inscription et infos : Alain SCHOBOBODA [email protected] - Tél. : 010/411.123 -GSM : 0495-211.126

#SORTIES NATURE-RANDO

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dimanche 21 août 2016Randonnée de 22-24 km dans la région de Celles Organisateur, inscription et infos : Philippe [email protected] - Tél: 02-351-39.92 - Gsm: 0473-854.646

dimanche 28 août 2016Randonnée de 12-14 km dans le Brabant Wallon (Waterloo, Braine-l’Alleud) suivi d’un BBQ. Comme en 2015, Hubert nous concocte une randonnée matinale suivie d’un BBQ. Chacun amène sa brochette; Leila & Hubert s’occupent du reste. Une petite participation de 5€ pour les boissons et accompagnements vous sera demandée.Organisateur, inscription et infos : Hubert [email protected] - Tél: 02-351-39.92 - Gsm: 0473-854.646

dimanche 4 septembre 2016Randonnée de 20-22 km dans la région de Forrières-AmblyOrganisateur, inscription et infos : Alain SCHOBOBODA [email protected] - Tél. : 010/411.123 - GSM : 0495-211.126

du 4 au 9 septembre 2016 Hugues Kessels propose un séjour rando dans le Cotentin (600km de Bxl) pour une dizaine de participants.Les dates ainsi que l’hébergement peuvent être modifiés, ils sont à titre indicatif et budgétaires, il existe aussi des chambres d’hôtes (fonction du nombre de personnes).Mais il est probablement plus agréable de ne plus devoir sortir pour aller se rassasier après une dure journée.En fonction des personnes intéressées et des remarques, Hugues confirmera les dates et le logement. Un acompte sera demandé pour la réservation du logement et confirmera l’inscription. Organisateur, inscription et infos : Hugues Kessels [email protected] GSM : 0495 577 832

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dimanche 11 septembre 2016Randonnée de 22-24 km dans la région de Houyet Organisateur, inscription et infos : Philippe [email protected] - Tél: 02-351-39.92 - Gsm: 0473-854.646

Samedi 17 septembre 2016Randonnée en terrain varié et accidenté d’environ 18 km sur les hauteurs d’Eupen, découverte du Parc Naturel des Hautes Fagnes (Hohes Venne, Fagnes de Steinley, Getzbach, sources de la Vesdre) (départ vers 10h30, lieu exact à préciser)Organisateur, inscription et infos : Jean-Luc Bouhon [email protected] - Tél. : 02-534.08.12 - GSM : 0499-394.562Pour ceux qui le souhaitent, Jean-Luc vous propose un logement à Montjoie (Monschau) dans la AJ Monschau Hagard rénovée en 2016 en chambres de 2 ou 4 pour un maximum de 8 personnes. La réservation auprès de l’organisateur est obligatoire pour le 1er septembreAcompte de 30,00 € à payer pour rendre la réservation effective au compte IBAN : BE42 0012 2000 3554 au nom ASBL Cab brabant randonnées avec communication «week-end montjoie»

dimanche 18 septembre 2016 Randonnée de 22 à 23 km en terrain varié et accidenté dans la superbe région de MontjoieOrganisateur, inscription et infos : Jean-Luc Bouhon [email protected] - Tél. : 02-534.08.12 - GSM : 0499-394.562

dimanche 25 septembre 2016 Randonnée de 20 à 22 km dans le CondrozOrganisateur, inscription et infos : Albert SOUDAN [email protected]él. : 02-673.70.96 - GSM: 0475-602.717

New Rock: 136, Chaussée de Watermael1160 Bruxelles – e-mail: [email protected]él.: 02/675.17.60 – Fax: 02/672.52.84

http://newrockescalade.be/

dimanche 2 octobre 2016Randonnée de 20-22 km dans la région de HampteauOrganisateur, inscription et infos : Alain SCHOBOBODA [email protected] - Tél. : 010/411.123 - GSM : 0495-211.126

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... pour les amoureuxdu Massif du Mont Blanc

le Club alpin belge/bruxelles-brabant vient de signer une convention de partenariat avec touristra vacances : société qui gère des domaines et hébergements de vacances dans le cadre des Conseils d’entreprises françaises en France et ailleurs dans le monde. Cette société propose un hébergement aux tines, au nord de Chamonix, juste avant la côte menant à argentière, à une petite dizaine de minutes du centre par train (pas de soucis de parquer son véhicule)à des prix réduits pour les membres du Cab-b incluant le forfait pour toutes les remontées mécaniques de la vallée.

Visiter le site : • www.touristravacances.com

• www.touristravacances.com/catalogues-collectivites

Lors de réservations, indiquer le numéro donnant droit aux réductions de prix allouées au CAB-B : 989904.

bonnes vacances de grimpe à tous.

Tout chaud, tout nouveau !

Yves Raymaekers
Note
pas de souci pour parquer

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#STAGES DU CAB-BRUxELLES-BRABANTRéduction de 25% pour tous les membres du CAB-B de moins de 26 ans ! !

Stage « Grandes Parois » du 20 au samedi 27 août 2016L’ascension d’une grande paroi motive encore beaucoup de monde. Ce type d’escalade nécessite une bonne pratique des techniques de progression Le CAB-B propose une semaine de stage visant à enseigner et/ou améliorer les techniques de progression et de sécurité sur des voies de plusieurs longueurs. Les grimpeurs seront guidés, selon leur niveau, vers l’autonomie en terrain école, avec des voies de plusieurs longueurs, les grimpeurs de tête et seconds de cordée y gagneront en technique, confiance et gestuelle. Suivant le niveau des participants, nous aborderons éventuellement aussi l’usage des coinceurs et des friends, en progression et aux relais, ainsi que la technique de progression artificielle et la technique de sauvetage.

lieu : Val Pellice en Italie, dans les parois entourant le refuge « Willy Jervis », situé au cœur d’une vallée sauvage et isolée (1h30 de marche), au pied du mont Viso, le Cervin du Piémont. Niveau minimum : 5a, 5b en tête, 5 en second.

encadrement : Robi Boulard et Jean de Macar – Guides de Haute Montagne UIAGM.

P.A.f. : 660,00 € comprenant 6 jours en pension complète, le souper du samedi soir à l’arrivée et le petit déjeuner du samedi matin au retour. Les jeunes de - de 26ans, membres du CAB Bruxelles-Brabant, bénéficient d’un prix réduit à 495€.

inscription : dès réception du versement d’un acompte de 300€, au compte courant du club : BE36 0011 0485 7581 - CAB-Bruxelles Brabant – 271, Av de Fré – B 1180 Bruxelles, avec la mention : «Grandes parois» + nom, prénom du participant, le solde de 360 € étant à payer sur place. Les jeunes de - de 26 ans, membres du CAB Bruxelles-Brabant, solde = 195 € à payer sur place.

renseignements :Edouard Deramée 02/377 71 37 - [email protected]

Yves Raymaekers
Note
samedi manque ici

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Journée multi-activités le dimanche 11 septembre 2016 à Landelie

vu le succès de l’an passé, le Cab bruxelles-brabant remet le couvert ! nous organisons le dimanche 11 septembre prochain une journée multi-activités pour nos membres, leur famille et amis à landelies. vous êtes les bienvenus pour découvrir diverses activités dans une ambiance conviviale et en toute sécurité.Au programme :- randonnée à pied ou à vélo dans la région - escalade sur la dalle du Fou… tout un programme mais plus on est de f… plus on s’amuse !- via ferrata d’enfer- slack-line (marche sur une sangle tendue) - démonstration et initiationnous terminerons la journée avec un bbq, pour permettre à chacun de conter ses aventures.lieu : Falaise de landelies – 1, rue du blanc Caillou – 6111 landelies

bloquez la date du 11 septembre, nous vous attendons à partir de 10h !!Fin des activités fixée à 17h, moment de l’apéro offert par le club. le barbecue sera déjà installé ;

il vous suffira d’apporter viande et accompagnements, ainsi qu’un vrai verre si vous n’aimez pas le plastique (couverts en plastic ainsi que gobelets sont aussi prévus). vous pouvez aussi consulter notre site : http://www.cabbrabant.com/node/1083 renseignements et inscriptions :eric thille –[email protected] – GsM 0495 158659 – tél : 02 5227779

Accès : rejoindre Charleroi par la A54. A partir du petit ring, descendre vers Marchienne-au-Pont par la A503, rejoindre la N579 via R3; descendre la N579 vers Beaumont. Landelies se trouve sur la droite. Passer la Sambre et suivre la route en bord de rive gauche. Chemin empierré sur 1km. Juste avant les installations de la carrière, prendre la rampe à gauche.

Yves Raymaekers
Note
Landelies

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Toutes les techniques de sécurité pour la grimpe en falaise.

Stage 1er de cordée sécuritaireStage en un WE plus un samedi et un dimanche. La réussite du test en fin de stage vous permet d’obte-nir un brevet Fédéral de 1er de cordée sécuritaire. Il est nécessaire aussi pour suivre la formation d’ANIMSNE.

les dates:Samedi 24 septembre 2016 à Marche-les-Dames à 9h30Dimanche 25 septembre au Paradou (Yvoir) à 9h30Samedi 1er octobre à Freyr à 9h30Samedi 8 octobre à Freyr à 9h30Stage organisé par le club pour des grimpeurs de tête confirmés, dont l’objectif est l’apprentissage et la mise en pratique des techniques de sécurité en falaise sportive (c’est-à-dire en falaise équipée).Aptitude et expérience effective en tant que premier de cordée : pouvoir passer à l’aise du 4sup/5a.

encadrement: Jean de Macar, guide de haute montagne UIAGM, assisté par des brevetés 1er de cordée.

PAf: Adultes = 105€ pour les quatre jours. Pour les jeunes de moins de 26 ans, membres du CAB Bruxelles-Brabant, 80€. A payer au compte BE36 0011 0485 7581 du CAB-B, avec la communication « 1er de Cordée »

inscription obligatoire : valable dès le payement de la PAF. Le stage est susceptible d’être annulé si le nombre de participants est inférieur à huit.

renseignements et inscriptions:Yves Raymaekers - [email protected] - GSM 0477/63 85 85Edouard Deramée - [email protected] - 02/377.71.37

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Formation Animateur SNE (Site Naturel Escalade) - ANIMSNECette nouvelle formation « Escalade » va certainement intéresser nombre d’entre vous par son aspect sécuritaire et les multiples techniques d’évolution en falaise contenues dans son programme. Dispensée par les clubs, elle devient un passage obligé avant de pouvoir suivre celle d’Initiateur SNE.La formation ANIMSNE débutera au CAB-B en septembre 2016. Elle se dispensera en 2 modules complémentaires, le premier module étant le stage de 1er de cordée sécuritaire.Le deuxième module à suivre en complément donnera accès au brevet d’ANIMSNE après une évalua-tion finale, organisée par la Fédération à la demande des clubs pour « ses » candidats, et la réussite d’un stage de fin de formation de 6H (SFF) dans un club autre que celui de la formation.

module 1 : 1er de cordée sécuritairemodule 2 : 4 à 5 jours, dont une part théorique et une part pratique – dates encore à

préciser : • Connaissancedetouslesélémentsd’équipementliésàlapratiquedel’escalade. • Connaissancedesnœuds,spécificitésetusages. • Cadregénéraldelapratique,environnementlégal–sportif-naturel,climbingattitude. • SécuritéenSNE-voiesd’unelongueur,deplusieurs longueurs.Lesrappelsetmoulinettes.

Les interventions. La réussite de la formation permettra à l’ANIMSNE d’assister, de manière officielle et reconnue par l’ADEPS, les moniteurs lors des diverses activités formatives ou de loisirs. Vous pouvez d’ores et déjà consulter le contenu de la formation ANIMSNE sur le site du Club Alpin Belge : http://www.clubalpin.be/animesca

encadrement : Jean de Macar, guide de haute montagne UIAGM, assisté par un moniteur niveau 2 et des brevetés 1er de cordée.

PAf: Adultes = 135€ pour le deuxième module. Pour les jeunes, membres du CAB-Bruxelles-Brabant, de –26 ans = 100€ au compte BE36 0011 0485 7581 du CAB-B, avec la communication « Formation ANIM SNE ».

inscription obligatoire : valable dès le payement de la PAF. La formation est susceptible d’être annulée si le nombre de partici-pants est inférieur à 8

renseignements et inscriptions:Yves Raymaekers - [email protected] - GSM 0477/63 85 85Edouard Deramée - [email protected] - 02/377.71.37

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la Bourgogne de fonds en combes

durant le ConGé de l’asCension, nature-rando a quitté ses terres belGiCaines Pour ParCourir la bourGoGne et Plus sPéCiFiqueMent la Côte-d’or, qui Porte bien son noM en Ces jours de soleil bien Généreux.

le but du séjour était de réaliser le sentier batier (ou plutôt le «parcours» batier, tant son tracé oblige à utiliser les pieds comme les mains pour le franchissement de certains passages); imaginé en 1955 par Félix batier (Président du Club alpin Français de dijon) à l’usage des amis monta-gnards, ce sentier coupe 16 combes avec des petits passages d’escalade. il relie dijon à nuits-saint-Georges après un parcours sportif de 51 km réalisable en deux jours (temps estimé en marche soutenue de 14 à 17 heures selon…), et surtout un dénivelé de plus de 2 000 mètres. autant dire que le parcours est assez difficile.

Comme nous préférons «randonner» à «mar-cher», nous l’avons réalisé en 3 jours, alliant à la randonnée, le plaisir de découverte des «à-côtés», comme celui des caves de la Côte-d’or. la combi-naison des deux offrant l’avantage de s’endormir facilement quand bien même quelques ronron-nements nocturnes troublèrent un tantinet la tranquillité des lieux.

la rente de Chamerey, ancienne ferme située dans les bois de Fixin, fut retenue comme havre de rencontre et de récupération. blottie à l’orée de la forêt et en lisière des champs de colza, elle permet de vivre une aventure bourguignonne hors du temps (à cet égard, je vous conseille la lecture «le Pape des escargots» d’Henri vincenot); le confort est sommaire mais suffisant, et rap-pelle avec délice l’ambiance des refuges d’antan! douche froide, dortoir «châlits», feu ouvert et

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la Bourgogne de fonds en combes

isolement confèrent au lieu cet esprit intemporel, cher à plus d’un parmi nous.

l’après-midi du premier jour de rassemblement proposait de découvrir la contrée par un aller-retour de la rente à Fixin, sur le rebord de la «Montagne» (comme l’on dit ici dans la région). aux abords du Clos de la Perrière, le vent du nord qui souffle depuis plusieurs jours, a dégagé tous les nuages et nous permet d’apercevoir le Mont blanc (distant de + de 210 km)!!

les 3 jours suivant, furent utilisés à relier dijon à nuits-saint-Georges, avec étapes à Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny: dosage équilibré en fonction des distances parcourues, des dénivelées et des difficultés de passages; à résumer le sentier batier en 3 mots, l’on peut en déduire que si cela ne descend pas, cela monte......

et bien!! l’originalité du tracé tient dans cette particularité de croiser le plus perpendiculaire-ment possible les courbes de niveaux; à certains endroits, des variantes faciles ou délicates (voire sportives) sont proposées. Puristes dans l’âme jusqu’au bout, on vous laisse deviner nos choix retenus! (ndlr: ce fût les mêmes que ceux d’après-rando).

le dimanche matin, comme pour mieux se «gaver» des lieux, une dernière petite sortie au départ de la rente- toujours sous un soleil géné-reux et étincelant- nous permit de contempler des paysages bourguignons, sublimés en cette saison par le jaune d’or des champs de colza!

le mot de la fin d’un participant: «j’ai longtemps hésité, je n’ai jamais regretté»

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Yves Raymaekers
Note
furent

Pour infos:rente de Chamerey: http://www.chamerey.fr/

sentier batier: http://www.tracegps.com/fr/parcours/ circuit8076.htm

j 1 25,2 km + 952 j2 17,1 km + 782 j3 19,8 km + 608 total: 62,1 km(*) +2342

(*) y compris distances couvertes pour reprendre les véhicules

la rando du mercredi après-midi: 12,2 km + 290

la rando du dimanche matin : 6 km + 210

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rifugio Willy jervis : le ski de rando comme ettore Scola l’aurait imaginé ? Qu’est-ce qu’un refuge du Piémont et le film Brutti, sporchi e cattivi d’Ettore Scola peuvent-ils bien avoir en commun ? Rien, et beaucoup. Scola mettait en scène le pire de la société italienne, dans un bidonville de Rome : violence, crasse, avarice et bêtise aux marges de la capitale. Au refuge de Willy Jervis : nature sauvage, générosité, techniques de haut niveau. A l’opposé donc, mais, dans les deux cas, énormément d’humour, de joyeuse folie et de truculence italienne.

Le refuge Willy Jervis synthétise en effet, comme le film d’Ettore Scola, des qualités très italiennes : l’hu-mour de Robi, guide de haute montagne – l’un des plus admirés de toute l’Italie - et gestionnaire du refuge, les qualités culinaires de son chef, Andrea, et la joie de vivre des visiteurs de la vallée. Mais ces qualités, rarement égalées dans les refuges français, ne sont pas les seules qualités de ce refuge : c’est une base exceptionnelle pour le ski de randonnée et les randonnées en raquette en hiver, et bien sûr, les randonnées à pied, en été.

le ski de randonnée à partir du refuge de Willy jervis Le refuge situé à 1732 mètres, entouré de cols est une base idéale pour de nombreuses randonnées en ski.

Les courageux partiront des Monts du Queyras, et passeront par le col d’Urino, pour accéder au Val Pellice et au Rifugio Willy Jervis. En hiver, on préfé-rera partir du fond de la vallée, via Turin et Bobbio Pellice. Une ascension d’une heure et demie. En stage, on peut y évoluer à différents niveaux, les passages escarpés alternant avec les vallées plus ouvertes. Le vaste choix de randonnées permet aussi de varier les dénivelés. Les variantes et les refuges aux environs permettent aussi d’organiser des randonnées itinérantes sur deux ou trois jours.

Pour les lassés des refuges outre-alpins, où l’accueil se fait souvent sur un mode plus austère, ou dans lesquels les stagiaires ont parfois l’impression de déranger la tranquillité d’alpinistes évoluant au-dessus du reste du monde, le refuge Willy Jervis est donc une base exceptionnelle.

Stephen Boucher

Ski de rando 2016

Bruxelles-Brabant

asbl

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Nous arrivons sous le soleil le jeudi fin d’après-midi à Olargues. Au camping, l’excellent accueil décon-tracté lance déjà le ton pour le reste du séjour ! On retrouve avec plaisir les habitués du CAB- Brabant et les fameux apéros où l’ambiance conviviale côtoie le petit rosé local. C’est l’occasion de peaufi-ner les plans du lendemain dans la bonne humeur.

Mercredi matin, nous partons Fabienne et moi faire quelques couennes dans les Gorges d’Héric. Nous découvrons pour la première fois la région et tom-bons sous le charme de cette gorge sauvage ser-pentant entre les falaises. Que de belles perspectives d’escalade !

Samedi, je pars faire une randonnée autour de Minerve avec Edouard, Claire, Dominique et xavier. Le soleil brille de plein feu. Nous avançons d’un bon pas sur un plateau parsemé de vignes bordées par intermittence de falaises abruptes. Un paysage totalement différent de la veille. Nous terminons par un tour du village médiéval de Minerve et par une glace bien méritée !

Leçons de la journée : les dorés dessus/dessous n’oublierons pas la crème solaire et les jambes grif-fées le pantalon long.

Fabienne de son côté pars au Pilier du Bosc pour faire sa première voie sur terrain de semi aventure. Voici ses impressions.

« Nous sommes partis à six (deux cordées de trois) pour faire une voie de 280 mètres dans un paysage magnifique. Après avoir déséquipé deux longueurs, je reçois la faveur de partir en tête. Quelle bonheur d’équiper soi-même sa voie. Grâce à mes formi-dables compagnons de cordée, je me découvre une nouvelle vocation. Au moment où nous arri-vons sur la célèbre écaille de cette voie, le passage impose une traversée avec de chaque côté beau-coup de gaz : tout le monde en profite pour se faire une petite frayeur. »

J’ai également découvert le cabri du Cab Brabant, alias Claude. Un jeune homme de 80 ans qui par sa bonne humeur et son énergie engendre des fans malgré lui.

Dimanche nous tombons malheureusement sous les coups de la drache internationale, mais cela ne nous décourage pas. Fabienne et moi parcourons une belle randonnée dans les Gorges d’Héric. Même sous la pluie, le paysage est superbe : la brume s’accroche paresseusement aux falaises, on s’attend à tomber sur des Hobbits au détour d’un chemin. Nous finissons trempés jusqu’aux os mais avec de superbes décors plein la tête. Récompense ultime : nous découvrons un excellent petit restau-rant : La Cave Saint Martin. Le patron Hollandais est chaleureux et manifestement amoureux de ses produits.

La pluie étant prévue pour le reste de la semaine, nous rentrons tristement le lundi comme la plupart des autres campeurs. Il faudra de toute évidence revenir pour tout voir !

Jérôme Mesters

CaroUX 2016Bruxelles-Brabantasbl

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pont-à-lEssE La sortie à Pont-à-Lesse était prévue le dimanche 29/05 et il y avait des inscriptions. Le matin il pleu-vait encore et encore, mais aller grimper par un temps pareil était-ce bien raisonnable ?

Au rendez-vous du matin, Sergi et moi accueillons 7 jeunes plutôt demandeurs... Ils nous disent : « si on ne sait pas grimper, on finira la journée en salle ». Résultat... Une superbe sortie malgré la météo très très maussade. Nous avons commencé par la

ferrata, qui demandait beaucoup d’attention car tous les passages étaient trempés.

Ensuite nous sommes retrouvés au pied des voies du Castel 1, et tous les participants ont grimpé sous une petite pluie non stop.

Pour Sergi et moi... étonnement et admiration devant ces jeunes (± 30 ans) qui se sont adaptés aux conditions, toujours avec de la bonne humeur.

Edouard Deramée

©Dijana

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je mettrais 29 mai
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nous nous (2 fois nous)

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rien ne nous arrête tEXtE : l. sMEEstErs, h. BayaUssaillE, f. CandaElE.

Ce n’est pas parce que les organisateurs sont bles-sés ou malades qu’une sortie ne peut avoir lieu. De la motivation, de bonnes chaussures, une bouteille d’eau et nous voilà prêtes pour le parcours mon-tagne. Vu le nombre de participantes (deux), cette superbe journée ensoleillée ressemblait plus à une sortie entre potes qu’à une sortie CRA. La journée fut géniale et sportive. Le parcours, une belle (re)découverte pour toutes les deux. Toutes les grottes, passages étroits et pas d’escalade engagés nous laisseront un merveilleux souvenir.

Nous regardons une dernière fois les voies, et une petite amertume subsiste, au moment de partir. Si on revenait la semaine prochaine pour avoir l’occa-sion de grimper ces magnifiques rochers?

Ne faites pas trop confiance à la météo ! Des condi-tions apocalyptiques étaient prévues pour cette fois-ci, mais nous avons décidé de ne pas annuler sans y être allé voir. Fort heureusement, car nous avons finalement grimpé au soleil (entre deux

douches de giboulées de mars pendant lesquelles nous nous réfugiions dans les petites grottes).

Pratiquer les manœuvres avant de monter est très utile ; devoir se rappeler d’une vieille manip’ tout seul après une voie stressante est bien moins aisé. Nous avons grimpé des voies très sympas, même si la difficulté est hétérogène. J’ai trouvé « The Sound of Silence » assez dangereuse par son équipement (si tu tombes, dis bonjour à la vire !).

Après cette journée de grimpe, nous avons pris baudrier et personnelle pour aller « vite » faire le pont de singe avant de partir, car certains d’entre nous ne le connaissaient pas et qu’il faut l’avoir fait au moins une fois dans sa vie. Il est fou, il vaut vrai-ment le détour! Et si une simple traversée du vide à 80 mètres de haut ne vous suffit pas, si vous voulez plus de sensations, faites comme le plus fou du CRA, pendez-vous par les mains ou même par les pieds !

#CLUBS PARTENAIRES

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Depuis les victoires de nos champions de Belgique Lead en 2015, Anak et Loïc n’ont eu de cesse d’améliorer leur condition générale, leur capacité à détricoter les pièges inventés par les ouvreurs, bref autant leurs capa-cités physiques que mentales. Pendant un an, ils ont tout donné, tout investi dans leur sport passion. Si, sans aucun doute, les tenants du titre sont dans cet esprit, il n’en reste pas moins qu’une cinquantaine d’autres grimpeurs font de même pour chasser « l’autre » du podium ou tout au moins, remonter dans le ranking national et espérer enfin rejoindre l’équipe nationale.

Le jour J, ils sont motivés à 100% et, outre le plaisir qu’ils en retirent, ils veulent valider leur progression. Pour respecter leur travail, il faut une salle qui soit digne de leurs investissements et de leurs talents. La fédération, le CMBEL, cherchent donc des salles capables d’accueillir dignement ce « combat des chefs »... Il n’y en a pas 20 en Belgique ! Cette année encore, Entre Ciel & Terre s’est relancé dans l’aventure, soucieux d’apporter une nouvelle fois son expérience pour que cette journée soit réussie et de qualité. Il nous est primordial qu’elle fédère tant nos « araignées humaines » que le public venu nombreux vibrer à chaque pas menant les stars vers le sommet. Pour être à la hauteur, il faut beau-coup d’ingrédients. En voici une liste non exhaustive:

• Ilnousfautunchefouvreurquiacceptecedéfirisquéetambitieux! Ildevra:prévoir le démontage, le nettoyage, les commandes de nouvelles prises, ras-sembler une équipe d’ouvreurs « disponibles » et à la hauteur, un staff d’assu-reurs et de brosseurs, déterminer les « lignes » funs-sans risques-jolies-originales, une grosse responsabilité que Stéphane Van Lierde a assumé sans rien lâcher.

• Il faut fermer la salleminimum4 joursdurant.Autantdedésagrémentspournotre clientèle régulière qui ne voit pas toujours d’un bon œil les fermetures répétées…

• Ilyaaussilesnombreusesréunionspourtoutorganiseretdispatcherlestâches

• Ilfaudrapréparerlacommunication,enamontcommeenaval:affiche,FB,siteweb, communiqué de presse, tee shirts de l’Event…

Championnat de Belgique ? Tout donner mais pas à n’importe quel prix !

tEXtE : J.-M. dE laEVEr photos : © J. VErViEr

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Championnat de Belgique ? Tout donner mais pas à n’importe quel prix !

• Sionveutaccroîtreuntantsoitpeunotrevisibilité,ilfautaujourd’huiunegestionprodelaphotoETdela vidéo avec au minimum une ouverture en live streaming pour les finales. Cela nécessite des compé-tences, du matos pointu, des longueurs de câble à gogo et de la main d’œuvre.

• Ilfautdusonetdelalumièredequalitépourquelespectaclescintilleetrésonne.

• Ilfautprévoirdequoimangeretboirepourtous,bon,prêtàl’heure,…

• Etpuisn’oublionspascesartistes«grimpeurs»pourqui lacréationdesvoiesn’aplusdesecret…,desvoies des qualifications, aux voies des finales, ce poste est le noyau central de ce genre d’événement. Sans cette compétence, il n’y a pas de compète ! Elle prend une énergie toute particulière tant ces (chefs d’) œuvres doivent assumer de précises missions : départager clairement mais en même temps laisser jouer le plus loin possible les grimpeurs moins affûtés

• Que seraientnos artistes créateurs sansbons testeurs. Ils doivent êtredispo-nibles, au meilleur de leur forme, pouvant donner à 200% durant deux jours afin de calibrer au mieux ces lignes majeures.

• Il fauttouteuneéquipe le jourmêmepouraccueillir,assurer,brosser,animer,gérer, valider, modifier, arbitrer…

• Il fautungrosboulotenavalpour ranger, remettre toutenordre, et surtoutouvrir les 50 voies démontées rapidement pour que notre grand public s’y retrouve vite.

• Il reste encore plein de détails dont je vous épargne la fastidieuseénumération.

Quand nous nous engageons, nous ne faisons pas les choses à moitié ! Vous l’avez compris. Et nous ne sommes pas les seuls nous en sommes certain…. Juste par respect pour les grimpeurs engagés d’abord, pour notre public ensuite. La

Yves Raymaekers
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certains
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promotion de notre sport passera inévitablement par des événements festifs de qualité. Nous avons tous à y gagner !

Mais il y a un hic, un tic, un grain de sable dans le rouage : le manque de reconnaissance du travail fourni…oui nous parlons bien de travail ! L’organisation de ce genre d’événement ne pourra perdurer dans le temps que si les équipes profes-sionnelles qui s’y investissent sont reconnues à juste titre pour l’énergie qu’ils amènent. Certes, un staff de bénévoles sera toujours indispensable mais ils deviennent de plus en plus rares. Nous ne pou-vons décemment abuser de leur gentillesse. Il devient clair que les budgets alloués par notre Fédé à l’organisation de compétitions ne sont plus à la mesure de leur ambition. C’est là que le bât blesse. Punt aan de lijn. Pour ne citer que quelques points : rien que pour le démontage/nettoyage/range-ment/déplacement des volumes il y avait environ 12 personnes durant environ 10 heures. Les ouvreurs, et pas n’importe lesquels, ne bouclent pas leur voie en 3h mais plutôt entre 7 et 12h, à multi-plier par les 12 voies à ouvrir. Sans compter leur présence sur l’événement, prêts à intervenir au moindre couac. N’oublions pas la grosse équipe de testeurs qui passe des heures, bénévolement, et sans qui le championnat ne serait rien. Une foule de petites mains placent les fléchages, organisent tout ce qu’il y a autour, qu’on ne remarque que si ce n’est pas là ou que c’est mal fait. Il s’agit pourtant d’un travail de l’ombre indispensable.

Tout ce travail mérite une rémunération digne de ce nom. Pas gagner des millions, non ! Le juste prix ! La fédération a l’art de jouer sur la passion des gens et demande de l’aide en abusant de la bonne volonté de chacun. C’est vrai qu’il faut un peu don-ner de soi et que c’est important de le faire, d’être soutenant. La fédération veut une organisation pro et subsidie petit. Oseriez-vous aller chez un conces-sionnaire Mercedes en lui disant : « je veux le coupé cabrio full option et débrouillez-vous avec mon budget d’une Dacia de base » ? C’est pourtant la réalité. Nous n’avons pas envie de poser le Jaguar sur le capot d’une Lada. Qui serait dupe ? Il est temps que cela change…

Il est important aussi de bien comprendre à qui nous nous adressons. C’est les décideurs de ces budgets que nous interpellons, pas les acteurs du CAB, tel Tijl , qui s’investissent corps et âme dans le projet avec juste le paquet de cacahuètes qu’on leur donne pour réaliser un gros projet. Il est évi-dent que ce n’est pas simple de boucler les finances d’une structure comme le CAB, mais soit les moyens changent, soit l’avenir d’événements de qualité est en péril. Le CAB dit que le poste compétition est un des plus grands de leur budget. Sans doute. Est-ce pour cela que nous devons faire de la haute gastro-nomie avec des miettes ?

Pourtant, vous devez savoir combien à ECT nous sommes heureux et fiers d’organiser tout cela ! Le plaisir est immense de bosser en équipe avec plein de gens sympas, efficaces, motivés et généreux. Nous avons cependant beaucoup de mal à offrir un retour décent à toutes les personnes concrètement actives pour qu’un championnat devienne un moment phare de la vie verticale belge. Et pour-tant, il est légitime que ces différents acteurs puissent vivre un peu de leur passion.

Cette année encore, la journée a sacré nos cham-pions. Qu’ils soient ici félicités : Anak Verhoeven, Isabelle Vermeulen, Stéphane Hanssens et Eric Berthe. Bravo et merci pour le spectacle.

Maintenant comment trouver ces moyens ? D’abord en prenant conscience que cela coûte beaucoup plus qu’on ne l’imagine et que les salles ne peuvent plus assumer tant de frais. Ensuite en cherchant à varier les pistes de revenus : partenaires financiers (idéalement éthiques), un prix d’entrée pour le public, un soutien des régions ou des provinces, une valorisation par des médias autre que locaux, … Il est temps !

Avons-nous envie de le refaire en 2018 ? Oui !!! Mais plus à n’importe quel prix… Quid en 2017 ??? Ben un nouveau Vertical Event pardi !! Bloquez déjà la date du 25 mars 2017…

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Expédition CAB-RCT, Terre de Baffin 2016Pour la troisième fois, Nicolas Favresse et Sean Villanueva sont partis fin mai en Terre de Baffin, une région polaire au Nord-Est du Canada.

Ils sont accompagnés de grimpeurs italiens membres des célèbres «Ragni di Lecco », de véritables hommes araignées capable de grimper les parois les plus lisses : Matteo Delabordella, Lukas Chiera et Giga Desaiacomo.

La grande difficulté de l’expédition est l’approche : - De novembre à mai, l’accès est facile en motoneige mais les températures sont trop froides pour permettre

l’escalade libre.- De mi-juin à fin juillet, l’accès est impossible ou très difficile à cause de la fonte des glaces ; par contre c’est

le moment idéal pour grimper (24 heures de lumière par jour ! -soleil et température jusqu’à 18° !).- D’août à septembre, accès possible en bateau mais les nuits s’installent et les journées sont de plus en plus

courtes, la météo est aussi moins stable.

Cette fois les 350km qui séparent Sam Ford Fjord du village de Clyde River seront parcourus début juin en pulka (ski + traîneau) juste avant la fonte des glaces, de manière à profiter un maximum de la bonne période pour l’escalade.

L’objectif est la première ascension de la face nord de Walker Citadel et l’exploration de la Stewart Valley qui compte de nombreuses parois de 1000m de haut, dont aucune n’a encore été grimpée en escalade libre !

le retourLe Meawan, voilier du capitaine Erwan Lelann (France), embarquera les 5 grimpeurs fin juillet pour le voyage de retour, et bien sûr tenter le fameux et difficile passage du Nord-Ouest.

Ce passage maritime d’environ 1 500 km relie l’océan Atlantique à l’Océan Pacifique en passant par les îles arctiques du grand Nord Canadien. Il n’est praticable que pendant le court été arctique, car il est pris par les glaces le reste de l’année.

Une expédition engagée où toute retraite peut s’avérer très difficile. (NDLR)

#PETITES NOUVELLES

Yves Raymaekers
Note
capables

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La commission exécutive du CIO se déclare favorable à l’ensemble des nouveaux sports proposés par Tokyo 2020 La commission exécutive (CE) du Comité International Olympique (CIO) s’est déclarée favo-rable aujourd’hui à la proposition d’ajout de cinq nouveaux sports au programme des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Si cette proposition est entérinée par la 129e Session du CIO en août pro-chain à Rio de Janeiro, il s’agira de la plus vaste refonte du programme olympique de l’histoire moderne.

Les cinq sports – karaté, skateboard, escalade spor-tive, surf et baseball/softball – mettent l’accent sur la jeunesse, laquelle est au cœur de la vision de Tokyo 2020 pour les Jeux. Parmi ces sports, des sports traditionnels et des sports plus originaux qui bénéficient tous d’une grande popularité aussi bien au Japon que dans le reste du monde. La proposi-tion englobe des sports d’équipe et des sports individuels, des sports en salle et des sports de plein air, sans oublier des sports «urbains» qui plaisent tout particulièrement aux jeunes.

Ces cinq sports vont maintenant être soumis à la Session du CIO. Ils viendront en complément des recommandations concernant le nombre d’ath-lètes et d’épreuves telles que formulées dans l’Agenda olympique 2020, la feuille de route straté-gique du CIO pour l’avenir du Mouvement olym-pique, et n’entraîneront pas la suppression de places pour les athlètes en lice dans les sports olympiques actuels. Les discussions portant sur le programme des épreuves que compteront les 28 sports olympiques pour les Jeux de Tokyo 2020 sont en cours. Le programme sera finalisé par la commission exécutive courant 2017.

Compte tenu de la flexibilité offerte par l’Agenda olympique 2020, le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 a proposé ces nou-veaux sports afin d’encourager la nouveauté au sein du programme olympique. L’Agenda olympique 2020 donne en effet la possibilité aux villes hôtes de soumettre de nouveaux sports et de nouvelles épreuves pour l’édition des Jeux qu’elles accueillent.

Le choix d’une ville hôte n’est pas contraignant pour les villes hôtes suivantes.

L’admission de ces nouveaux sports se traduirait par l’ajout de 18 épreuves et 474 athlètes au pro-gramme olympique de Tokyo, sans le moindre impact toutefois sur les sports déjà au programme. La proposition défend l’égalité des sexes – chacun des cinq sports comptant un nombre égal d’équipes masculines et féminines – et privilégie les sports originaux qui passionneront non seulement le Japon, mais aussi la communauté internationale dans son ensemble.

Le Comité International Olympique est une organi-sation internationale indépendante à but non lucratif, composée de volontaires, qui s’engage à bâtir un monde meilleur par le sport. Il redistribue plus de 90 % de ses revenus au mouvement sportif au sens large, soit chaque jour l’équivalent de 3,25 millions de dollars (USD) pour aider les athlètes et les organisations sportives à tous les niveaux dans le monde.

Pour plus d’informations, veuillez prendre contact avec l’équipe des relations médias du CIO au +41 21 621 60 00, email : [email protected] ou consulter notre site web : www.olympic.org YouTube: www.youtube.com/iocmedia

Info: Jean Hermans

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Reconstruction de Laprak - Népal C’est lors du trekking en 2015 au Pachermo, qu’Eric Thille avait organisé avec Yatri Trekking, que nous avons été mis au courant de l’état lamentable du village de Laprak suite au tremblement de terre d’avril 2015. Il faut savoir que des membres de notre équipe népalaise en étaient originaires et que Laprak est aussi le village où est né Mukhti, orphe-lin de l’un des sherpas de l’expédition du CABBRABANT au Paldor.

Gogan est mort en 1999 d’un œdème pulmonaire contracté au camp de base et le CAB-B a pris en charge les frais scolaires d’éducation de Mukhti jusqu’à ses 18 ans. C’est dire que nous sommes proches des Gurung, princi-pale ethnie de la région.

Les 600 habitations de Laprak ont été fort endommagées, voire détruites, lors du tremblement de terre du 25 avril 2015.

Conséquences pour Laprak – Iman Singh Gurung, direc-teur de Yatri Trekking nous résume

Environ 600 000 maisons au Népal ont été détruites ou rendues inhabitables, parmi lesquelles sont répertoriées les 600 maisons de Laprak. Aucune des maisons de ce village ne pouvait supporter un séisme d’une magnitude de 7.9 sur l’échelle de Richter.

De l’avis des géologues après investigation, le lieu d’im-plantation du village présente de hauts risques telluriques. Il a donc fallu trouver un nouvel emplacement pour reconstruire le village en toute sécurité, sur le site de Gupis

Pakha, à une altitude de 2700 m. En attendant les constructions « en dur », des installations provisoires sous bâche sont en cours de construction sur le nouveau site, à 2 heures de marche de l’ancien village.

Le coût de la construction d’une maison s’évalue à 600 000 roupies soit environ 6000 dollars US. Les expatriés, aussi appelés NRA (non résidentiels népalais), ont reçu du gouvernement l’autorisation d’apporter 250 000 roupies par maison à reconstruire, soit 2500 dollars US. On peut compter sur environ 1000 dollars US apportés par chaque villageois. Restent à trouver 2500 dollars US pour assurer le financement complet d’une maison.

Pour boucler le budget de la reconstruction du village, nous, les Laprakis, guides, dirigeants d’agences de trek, leaders politiques, travailleurs intellectuels et plus généra-lement tous les professionnels en exercice, nous nous mobilisons pour lancer un appel urgent auprès de nos amis pour réunir les sommes nécessaires au renouveau de Laprak.

C’est pourquoi, nous avons contacté les structures huma-nitaires et sollicitons les dons personnels. Nous faisons appel à votre générosité pour aider à la reconstruction du village.

Le projet de reconstruction a démarré les travaux fin avril 2016. Vous pouvez aussi consulter ce lien http://www.randonneenepal.fr/image-de-katmandu-apres-le-trem-blement-de-terre.html

Plus de renseignements ? Contactez Yves Raymaekers – [email protected]

voici le n° de compte d’iman :

Nom et adresse du bénéficiaire : Iman Singh GurungCompte bénéficiaire : Saving A/C 0019 00 917810014 - Code SWIFT : HIMANPKANom et adresse de la banque au Népal : Himalayan Bank Limited Tridevi Marg - Kayhmandu - Nepal

Yves Raymaekers
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Yves Raymaekers
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Kathmandu

a 20h00 à la grande salle de la Maison Haute – Place Gilson 3 à Watermael-boitsfort PaF 6€ - 4€ pour les moins de 25 ans

Allez visionner les bandes de lancement sur le site http ://www. cabbrabant. com

•   Le jeudi 20 octobre 2016   « leS SeigneurS d’AryAnA - nomades contrebandiers d’Afghanistan »

À la rencontre d’un monde millénaire décimé par des décennies de guerre.

Film de 1960 rénové et remixé, relatant les séjours de Jean et Danièle Bourgeois auprès des derniers nomades d’Afghanistan.

Afghanistan, mai 1968. Jean et Danielle Bourgeois parviennent, après de longues semaines de recherches, à approcher une caravane de nomades pachtouns. Au péril de leur vie, car ils ont rencontré de farouches contrebandiers, ils réussissent à se faire accepter et à les accompagner sur les pistes secrètes de leur migration bisannuelle. Une relation intense se construit entre eux sur plusieurs années. Une expérience unique et riche en découvertes.

#SOIRéES CULTURELLES

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Yves Raymaekers
Note
soyons cohérents : pour les moins de 26 ans (réduction pour jeunes dans les stages=-de 26ans)

Rue de Fragnée 170 4000 Liège04 25 20 55

Bld de la Meuse 95100 Namur081 74 82 50

Chaussée de Wavre 14421160 Bruxelles 02 675 49 60