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Paroles des Amériques 4

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Magazine culturel Paroles des Amériques

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Numéro 4 - juin 2009 - édition gratuite et bilingue

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Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures LatinesEquipe de rédaction: S. Cabrejos S., Carlos Murayari, Juan C. Castañeda, Hadrien Partouche, Julia Estevez (Corrections)Rédacteurs à l’étranger: Humberto Landauro (Espagne), José Ramirez et Carmen Ponce(Allemagne),Gia Mateo (Etats-Unis )Conception graphique: AGC CREATIONSDistribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com

Un grand merci

Nous l’attendions avec impatienceet le voilà ! notre cher soleil quinous annonce du beau tempspour ce début de période estivale,où est tu notre ami le vent ?, enfinvoyons, on ne peut pas tout avoir,sice n’est que d’être bien préparé à une nouvelle canicule.Les vacances approchent et les envies de voyages attirent depuis unmoment notre esprit. Mais pouvons nous voyager en toute sécuritésans penser aux dernières catastrophes aériennes récentes ?Notre pensée bien évidemment aux personnes qui ont péri à cesaccidents.Mais je ne voudrais pas passer à autre chose sans remercier infini-ment les gens qui sont venus nous encourager au vernissage del’Association Liens et Cultures Latines, car grâce à eux, nous conti-nuerons à nous concentrer sur notre objectif principal: celui devous tenir informés, d’une manière toujours objective, simple etcoriace.A nos partenaires, qui ont su nous accompagner dans cette étapede transition, et qui nous ont permis également de vous présenternotre projet culturel.Nous vous souhaitons très cordialement des bonnes vacances,sans oublier de respecter notre planète, de penser à nos futursgénérations car bientôt plus on pollue, plus on paiera de taxes.Faites des gestes et des efforts pour moins contaminer et surcon-sommer, pas trop gaspiller l’eau et savoir que plus nous mettonsdes actions en place pour sauver notre avenir, plus on lèguera unevie meilleur, car notre planète souffre, s’affaiblie, se fatigue.Entre juillet et août nous vous proposerons une édition spécialeété. En attendant de vous accompagner prochainement dans unformat plus agréable et plus ludique pour tous nos lecteurs.Passez de très bonnes vacances.

*Avec des études enCommunication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une radioassociative et écrit des articles pour un magazinedes spectacles à Paris, ancien correspondant depresse pour une chaine de télévision au Pérou,est le président de l'association Liens et CulturesLatines qui mène le projet de ce magazine.

Page 4: Journée mondiale del’environnementPage 5: Carnet de voyage,Uneaventure Paraguayenne (4èmepartie)Page 6: Tourisme, Venezuela,véritable paradis terrestrePage 7 et 8: Vivir mejor, Másallá de lo convencional,Mundo orgánico (espagnol)Page 9: Survival FrancePage 10: Recherche, MariaReiche et son étude desgéoglyphes NazcaPage 11: Allemagne,Universidad de Hamburgopresenta libro de sociólogoperuano sobremigración(espagnol)Page 12: Narrations,Momento de descanso(espagnol)Page 13: Hi tech informatique,Memoria real y Memoria dealmacenamiento (espagnol)

Sommaire Editorial

Si vous voulez nous faire part de vos bons plans, vos rédactions ou simplement nous communiquer vos activitées,n’hésitez pas à nous contacter à : [email protected]

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Agenda du mois05 juin: La journée mondiale del'environnement

a Journée mondiale del'environnement, célébrée chaqueannée le 5 juin, nous concerne tousdirectement. C'est, pour les Nations Unies,l'un des principaux moyens pour susciterune plus grande prise de conscience enversl'environnement et promouvoir l'intérêt etl'action politique.La Journée mondiale de l'environnement aété lancée par l'Assemblée générale desNations Unies en 1972 afin de marquerl 'ouverture de la Conférence de Stockholm surl'Environnement humain. La Journée mondiale de l'environnement, célébrée chaqueannée le 5 juin, nous concerne tous directement. C'est, pour lesNations Unies, l'un des principaux moyens pour susciter uneplus grande prise de conscience envers l'environnement et pro-mouvoir l'intérêt et l'action politique. Avec la croissance rapide des villes, l'agriculture urbaine etpériurbaine joue un rôle de plus en plus important dansl'alimentation des citadins, souligne l'organisation des NationsUnies pour l'alimentation et l'agriculture, à l'occasion de laJournée mondiale de l'environnement, célébrée le 5 juin. "L'agriculture urbaine et périurbaine fournit déjà de la nourri-ture à environ 700 millions de citadins, soit le quart de la popu-lation urbaine mondiale. D'ici à 2030, la quasi totalité de lacroissance de la population sera concentrée dans les zonesurbaines des pays en développement. D'ici là, près de 60 % deshabitants des pays en développement vivront dans les villes",indique un communiqué de l'Organisation des Nations Uniespour l'alimentation et l'agriculture publié aujourd'hui à Rome. "L'agriculture en milieu urbain implique l'utilisation de petitsterrains comme les parcelles vacantes, des jardins et des toitsdes maisons pour cultiver ou pour élever des animaux debasse-cour ou des vaches laitières. Cela peut prendre de nom-breuses formes, allant du "micro-jardin" à de plus grands pro-jets", indique la FAO. Une pratique apparentée, "l'agriculture périurbaine", consisteen des fermes à proximité des villes où l'on trouve des potagersmaraîchers, des poulaillers ou du bétail. "Le taux de pauvreté dans la plupart des villes est en augmen-tation, et un nombre croissant de citadins éprouve des diffi-cultés pour accéder à la nourriture dont ils ont besoin. Dans denombreux pays en développement, les pauvres des villesdépensent 60 % ou plus de leurs revenus pour l'alimentation". Les problèmes proviennent du manque d'infrastructures pourtransporter la nourriture jusqu'aux centres urbains. Les longuesdistances, les routes en mauvais état et les encombrementsurbains provoquent des pertes de 10 à 30 % de produits ali-mentaires pendant le transport.

Et, phénomène récent, les styles de vie urbains conduisentnombre de personnes à consommer plus de graisses et moins de fibres, plus de "fast-food" et moins de repas fait maison,souligne le communiqué. Selon la FAO, les pays en développement doivent relever undouble défi. D'un côté, la faim qui s'étend et de l'autre, la crois-sance rapide du nombre de personnes atteintes d'obésité, dediabète, de maladies cardio-vasculaires et d'autres maladiesliées au régime alimentaire. "L'agriculture urbaine et périurbaine peut contribuer à amé-liorer la sécurité alimentaire de plusieurs façons. En cultivantdes produits alimentaires à la maison ou à travers des coopé-ratives, les ménages pauvres peuvent réduire la charge du coûtd'achat de la nourriture, disposer d'une plus grande quantitéd'aliments et réduire les intervalles saisonniers dans la produc-tion de primeurs". En augmentant la diversité et la qualité des alimentsconsommés, l'agriculture urbaine et périurbaine peut amélio-rer significativement les régimes alimentaires urbains. En outre, la vente des surplus de produits agricoles peut géné-rer un revenu utilisable pour acheter davantage de nourriture.Même des "micro-jardins" peuvent procurer jusqu'à 3 dollarsde revenu par jour aux familles pauvres, selon la FAO. On estime que 1,2 milliard de personnes vivent avec moins de1 dollar par jour et près de 3 milliards avec moins de 2 dollarspar jour. Par exemple, à Dar es Salaam, en Tanzanie, 650 hectares sontutilisés pour la production maraîchère, fournissant un revenuà plus de 4 000 paysans. Un projet de la FAO à Dakar, capita-le du Sénégal, a encouragé la culture des tomates sur des sur-faces d'un mètre carré sur les toits des immeubles. Lerendement se situe entre 18 et 30 kilos par an. Malgré son importance croissante, l'agriculture en milieuurbain et périurbain et toujours sujette à de nombreusescontraintes, notamment le manque de terres adaptées,l'incertitude sur les droits de propriété, l'accès insuffisant à uneeau d'irrigation de qualité, l'insuffisance du savoir-faire et la fai-blesse des investissements, indique la FAO.

L * Donner un visage humain aux problèmes environnementaux; * Amener les peuples à devenir les agents actifs du développementdurable et équitable; * Promouvoir la compréhension du fait que les communautés sontincontournables dans les changements d'attitudes en ce qui concerne lesproblèmes environnementaux; * Défendre le partenariat qui assurera à toutes les nations et lespeuples d'apprécier un futur plus sûr et plus prospère.

L'objectif est de :

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Carnet de voyage

tente de se défaire de cette réputationde pays corrompu qui lui colle à la peau. La corruption, que les Paraguayensqualifient volontiers d’institution natio-nale, est un acteur de la dégradation dupays. Il est frappant de noter qu’un village auParaguay est composé d’une Eglise,d’un bâtiment administratif, d’épicerieset surtout d’une cellule du Parti Colora-do.L’Etat au Paraguay est synonyme decorruption, son nom a été associé pen-dant trop longtemps au Parti Colorado.Dans un pays où les avantages sociauxn’existent pas, les amitiés politiquesdeviennent une évidence. Combien d’enfants, issus de famillespauvres, sont rentrés à l’universitécontre un vote Colorado ? Combienont pu payer une note d’hôpital grâceau spectre d’Alfredo Stroessner ? Etvoilà en deux raisons, qui sont loind’être les seules, comment le Parti Colo-rado a pu se maintenir au pouvoir pen-

dant 61 ans dans un décor digne d’unerépublique bananière. Cependant certains signes laissententrevoir un changement, un espoir.Comment combattre la corruptionautrement que par la corruption ?Dans ce groupe qui m’entoure, certainspaysans ont corrompus les corrupteurs.Les membres du Parti Colorado ontpour habitude, la veille de chaque élec-tion, de parcourir les régions et les vil-lages pour s’assurer que la démocratiesoit bien respectée. Dans un élan de

u milieu de l’inconnu, je ne saispar quels mots commencer.D’habitude si à l’aise pourprendre la parole en public, la timiditéme gagne et la peur de dire la moindrestupidité aussi. Est-ce un manque deconfiance ? La peur d’être incompris ?Ou simplement l’émotion ?Face à la trentaine de personnes quim’entourent, je commence par un«Buenos dias » qu’immédiatementPepe ne tarde pas à corriger par un «Buenas tardes ». C’est ce que l’on appel-le de la nervosité car il est 17h passé. Je me présente comme un Français,journaliste et vivant à Paris. Je n’ai pas eubesoin d’évoquer le cliché de la TourEiffel, Pepe s’en ai chargé quelquesminutes plus tôt. Les habitants meregardent quelques secondes qui meparaissent interminables, puis ils détour-nent leur regard.Pepe et Cecilia m’ont emmené dans lequartier de M’Bocayapoty pour que jeme rende mieux compte de leur situa-tion sociale mais aussi avec l’envie deme guider vers Jésus. Le Paraguay est unpays pieux et catho-lique, ici on ne badinepas avec la foi. Le moment est doncmal choisi pour leur faire un sermon surla laïcité. Pepe prend à son tour la paro-le et leur fait remarquer la nécessitéd’être mieux organisé. C’est leur cin-quième réunion et, depuis, rien n’achangé.Pepe n’a cessé de me répéter, durantle trajet, les nombreuses difficultés qu’ila rencontré dans l’élaboration de ce pro-jet avec les habitants de M’Bocayapoty.Emporté par une nouvelle dynamiqueet de nouveaux concepts comme « ladémocratie participative », le Paraguay

générosité et de civisme acharné, lesColorados sortent de leurs poches uneliasse de billets, synonyme de réélection.Les paysans et les personnes les plusdémunis ont toujours mit de côté, aunom de la nécessité, leur consciencecitoyenne. Fernando Lugo aura permisde réveiller les consciences. Cette fois, lacorruption s’est retourné contre le partidu dictateur Stroessner : les paysans ontacceptés l’argent mais ont votés pourLugo. Le Paraguay serait-il sur la voie duchangement ? Lugo serait-il la chancede tout un peuple ?En tout cas, il le serait pourM’Bocayapoty.Pepe récite une prière, écouté de tous,y compris de moi. Jésus n’a jamais étéun ami intime et la foi en dieu m’a tou-jours été étrangère, mais c’est au milieude ces concepts peu familiers qu’est néemon amour pour le Paraguay et quec’est renforcée ma foi en l’homme.Portés par leurs convictions, Pepe etCecilia me font comprendre qu’il n’y apas de fatalité à la misère tant que cer-tains hommes sont animés par l’espoir. La réunion touche à sa fin et les habi-tants se dispersent tandis que je reste figésur une petite fille qui ne cesse de mesourire. Sa mère, attendrie par la scène,me sourit elle aussi. Je me dirige vers lavoiture de Pepe, lorsqu’une femmem’interpelle et me dit avec insistance: «Vous savez, nous avons déjà vu à la télé-vision votre Tour Eiffel, elle parait sigrande ! ». Je quitte le quartier avec unsourire et une profonde émotion, mapremière grande émotion depuis que jesuis au Paraguay.

Hadrien Partouche

A

Comment combattre la corruption

autrement que par la corruption ?

Une aventure paraguayenne ( Quatrième partie).

Hadrien Partouche est titulaire d'une licence d'histoire. Sa passionpour l'Amérique Latine l'a amené à participer à plusieurs projets cul-turels et associatifs. Il a vécu au Paraguay où il a collaboré avec denombreuses radios. Il est actuellement journaliste et chroniqueurpour l'émission " Radio Café Américas" sur Fréquence Paris Plurielle.

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a forêt tropicale occupe plus de la moitié du pays.Ses seules voies d’accès restent souvent les grandsfleuves et leurs affluents. Le tourisme d’aventuretrouve donc un terrain propice et idéal. Excursions enpirogue vers les communautés indigènes, découverted’une nature vierge et exubérante, chutes d’eauximmenses, plages de sable fin perdues au détours desgrands fleuves. Lors de ces tours, le couchage en hamacsous des toits de palme reste souvent la seule alternative. La faune est présente sur l’ensembledu pays. De nombreuses espèces deperroquets, d’aras, de toucans, voisi-nent dans les arbres avec les différentesespèces de singes, comme le singe hur-leur, le capucin, ou encore le singe arai-gnée (photo). La cordillère des Andes vients’éteindre lentement à l’ouest du pays,offrant toutefois des sommets dépassant les 5.000 mètres. AMérida, capitale des Andes vénézuélienne, le téléférique leplus long et le plus haut au monde vous emmènera à plus de4.700 mètres d’altitude. Vous pourrez alors parcourir à dos demules les hautsplateaux andins, ydécouvrir de petitsvillages de mon-tagne, y admirerune végétationexceptionnelleayant su se déve-lopper d’unemanière uniquepour résister aufroid et à l’altitude. Au pied de la cordillère s’étendent les plaines, que l’on appel-le dans le pays les Llanos. Parties intégrantes de l’immensebassin du majestueux Orinoco, elles sont le refuge de milliersd’espèces animales, parmi lesquelles le chiguïre (photo) , leplus gros rongeur au monde (plus de 40 kg) et de nombreuxéchassiers comme la spatule rose ou l’ibis écarlate. La côte Caraïbe offre au voyageur plus de 2.000 km de côteensoleillée, de plages souvent bordées de cocotiers, touris-tiques, comme dans l’île de Margarita, moins touristiques,comme dans la région de Puerto La Cruz, ou carrément sau-vages, comme sur la péninsule de Paria. Plus de 70 îles et îlots,au fonds coralliens souvent magnifiques, complètent cetensemble.

Enfin, n’oublions pas le côté humain, 25 millions d’habitantsissus d’un melting pot unique au monde : indiens originairesd’Asie, noirs de toutes les ethnies africaines, européens detoutes nationalités, se sont unis au Venezuela pour créer l’undes peuples les plus métissés au monde. La mentalité s’en res-sent, et vous devrez apprendrecomme eux à vivrel’instant pré-sent sanstropvous

préoc-cuper dufameuxmañana, lelendemain.

Le Venezuela est un pays d’Amérique latine qui est resté à l’écart des circuitstouristiques classiques. Les efforts entrepris pour faire connaître ce pays enEurope sont insignifiant, et Corpoturismo, l’office de tourisme vénézuélien,l’illustre clairement à travers ses affiches publicitaires présentant le payscomme "le secret le mieux gardé des Caraïbes"Les amateurs de grands espaces et de tourisme authentique ne pourront ques’en réjouir, la présence touristique restant dans le pays tout à fait suppor-table, et n’influant donc que très peu sur le naturel des régions visitées.

Tourisme

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Le Venezuela occupe le nordde l'Amérique du Sud,bordant la merdes caraïbes avecplus de 2.000km de côtes. Sasuperficie est de912.050 km. Lacordillère desAndes vientterminer unecourse de 7.000 km à l'ouestdu pays

Par cette compositiongéographique, nous trouvons

au Venezuela àla fois les

grandes plaines,la forêt de typeamazonien, la

côte, et lacordillère des

Andes. 25 millions

d'habitants, parmi lesquels 69% de métis, 20% de blancs, 9% de noirs, et 2 % d'indiens.

Paris, Section Consulaire du Venezuela

8, impasse Kléber

75016 Paris

Tél: 01.47.55.00.11.

Fax: 01.42.27.84.17.

Mail: [email protected]

INFORMATIONS PRATIQUES

L

Playa Medina au Venezuela

Surnommée « La perle des Caraïbes », cette île est unvéritable paradis terrestre.

Venezuela, véritable paradis terrestre

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Vivir mejorMás allá de lo convencional: Mundo Orgánico

adie cuestiona que la alimenta-ción es uno de los factores másimportantes para llevar una vidasaludable. Nadie duda tampoco que esfundamental ingerir proteínas, carbohi-dratos y grasas para tener una nutriciónequilibrada. Pero, a pesar de la veraci-dad de estas declaraciones, lafuente de salud o el secreto dellevar una vida sana no sola-mente radica ahí. Cuando inge-rimos alimentos, nospreocupamos únicamente en sucontenido calórico, su sabor, sufrescura, pero si pensáramosmás allá de lo convencional ynos detuviéramos a pensar en suorigen y procedencia, nos daría-mos cuenta que no todos losproductos que comemos diaria-mente tienen la misma calidad,proceden de una idéntica espe-cie, fueron criados o cultivadosde igual manera. Este pensa-miento innovador nos concien-tizaría, educaría y motivaría aconsumir solo productos natu-rales, puros y sin alteraciones: productosorgánicos.Este estilo de vida orgánica, sistemaecológico o modo verde es solo unregresar a cómo era vivir y comer en esteplaneta muchos años atrás. El hombreen su afán de lograr producciones agrí-colas millonarias comenzó a usar fertili-zantes en la tierra que le permitieronutilizar los terrenos de cultivo por mástiempo. A comienzos de 1850, salió almercado el primer pesticida químico.Del año 1950 a 1983 la producción depesticidas en Estados Unidos se incre-mentó de 200 mil a 2.5 billones de tone-

ladas por año, y alrededor del mundo seestima que esos porcentajes se hayanduplicado.Los partidarios de los productosconvencionales dicen que las cantidadesresiduales de pesticidas son mínimas y

relativamente inofensivas. Sin embar-go, la realidad es otra, muchos pestici-das se encuentran en grandescantidades en los alimentos que consu-mimos, son altamente tóxicos para elorganismo. La industria biotech es par-tidaria de los productos convencionalesllamados también GM (GenéticamenteModificados). Ellos señalan que lascosechas genéticamente modificadasestán seguras y representan un boom ala humanidad. Yo diría más bien unboom a intereses económicos.No sólo carecemos de informaciónsino que desconocemos la verdad. Par-

tidarios de comida convencional sedefienden de acusaciones mientras quepartidarios de productos biológicos tie-nen su propia versión. Indudablemen-te son intereses económicos de ciertosorganismos los que continúan alteran-do los productos y destruyendo su esta-do natural. Si sólo se supiera la verdad.Desafortunadamente un gran porcenta-je de habitantes en este planeta no estáconsciente aún de los varios riesgos quetodo producto genéticamente modifica-do conlleva. Si hubiese conocimientode este tema, mucha gente dejaría total-mente de lado todo producto conven-cional. Pero cuáles son estas amenazasy peligros?Jeff Cox, autor del libro “Comida Orgá-nica” expresa los innumerables peligrosque productos GM poseen y que cau-san negativas consecuencias en la saludy el ambiente. Fertilizantes químicos,herbicidas, insecticidas, fungicidas,nematicidas y pesticidas son algunosde los muchos químicos-agrícolasque existen. De acuerdo con laAgencia de Protección del Ambien-te, el 60% de los herbicidas, 90% detodos los fungicidas y el 30% detodos los insecticidas son canceríge-nos. El cultivador orgánico evita usarquímicos que puedan dañar a lapoblación, el medio ambiente y laecología de diversas criaturas queson parte de él.La protección del medio ambientepreocupa a todos y es una razón sufi-ciente para llevar una vida verde. Loscontroles en la agricultura orgánicagarantizan la eliminación de los pro-ductos tóxicos acumulativos en laproducción de alimentos. De éstamanera se llega a evitar la contamina-ción en la tierra, el agua, el aire y los ali-mentos. La agricultura orgánicaminimiza la exposición de los niños atóxicos y pesticidas que persisten en elsuelo en el cual juegan, el aire que res-piran, el agua que beben y la comidaque ingieren.

El cuidado del medioambiente de laproducción de alimentos orgánicoscontribuye a preservar la diversidad delas especias, promoviendo que la activi-dad del hombre se desarrolle en sin-tonía con la naturaleza. Los campos decultivos orgánicos "conviven" con unagran variedad de plantas, animales y

N

Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada enCiencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres.Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en Califor-nia, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing.Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Ita-lia.Voluntaria del movimiento espiritual/religioso "Focolari" (Luz deHogar). Luego de radicar en Perú e Italia emigró a los Estados Unidosdonde ejerció la labor de Redactora/editora/traductora del Periódico "ElEco de Virginia" en Norfolk, Virgina, EE.UU.Actualmente radica en el sur de California donde desempeña la labor de

Administradora de Contratos para Aerofit Inc. en Fullerton, California. Creadora y colaboradora del Pro-grama Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunita-rio de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

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Vivir mejor

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microorganismos que no resistirían a lautilización de productos químicos de laagricultura tradicional.No solamente los productos agrícolasson alterados, el mundo animal estátambién gravemente afectado. Losganaderos emplean organismos quemodifican la genética del ganado comoson las hormonas y antibióticos. 90%del ganado no-orgánico criado en Esta-dos Unidos contiene 6 hormonas decrecimiento que están prohibidos enEuropa por razones de salud. Una deesas hormonas, es la hormona 17- BetaEstradiol que fue considerada cancerí-gena por el Comité Científico de laSalud Pública de la Comunidad Euro-pea. A pesar que el ganado criado enotras partes del planeta no contienentantas hormonas como en Estados Uni-dos, estos ganados tampoco están libresde peligros. Todo ganado genéticamen-te modificado tiene cierto porcentaje dehormonas. Todas la hormonas puedencausar una variedad de problemas en lasalud, incluyendo cáncer, problemas dedesarrollo, sistema inmunológico debi-litado y enfermedades al cerebro. Aúnlos más pequeños residuos de hormo-nas en todas las carnes producen ries-gos.En cuanto a los antibióticos inyectadosen el ganado genéticamente modifica-do, el extensivo uso de estos medica-mentos tiene como resultado unainmunidad a ello. Es decir, enferme-dades causadas por bacterias como sal-monella y campylobacter son másdifíciles de ser tratadas por el fenómenocausado a través del abuso: resistencia alos antibióticos. De acuerdo alWebMd, una página de información

médica virtual, muchos bacterias quecausan infecciones a humanos como lasmencionadas anteriormente se resistena uno o más antibióticos como cipro-floxacin y tetraciclinas y consecuente-mente muchas veces enfermedades nopueden ser tratadas. Este fue el caso de las “vacas locas” quellamó mucha atención hace algunosaños en todo el mundo. El ganadoconvencional es alimentado con carnede bovino para aumentar los niveles deproteína. Cuando este alimento bovinose infecta o enferma a causa de la llama-da Encefalopatía Espongiforme Bovinao Mal de la Vaca Loca, el ganado infec-tado puede infectar y extender dichaenfermedad a humanos que consumenesa carne. El Ganado Orgánico no tuvoque preocuparse de ello porque segúnlos estándares orgánicos, la alimentaciónde carne bovina al ganado queda total-mente prohibida. Por ello las vacasecológicas no tienen ningún potencialde extender el Mal de la Vaca Loca aseres humanos.La irradiación en los alimentos consti-tuye también otra amenaza para la saludy esto sucede solamente en productosconvencionales. Muchos productos seirradian para matar los gérmenes y favo-recer su conservación. Por ejemplo,carnes, congelados y conservas. Si bienestá demostrado que esa radiación noes altamente nociva, la conclusión finalsolo el tiempo lo dirá.Pero no solamente el campo saludafecta la decisión por la cual la genteopta por comida ecológica. El tratoinhumano en el cual animales son cria-dos representa una de las razones por

la cual grupos de activistas que luchanpor derechos de los animales deciden yrecomiendan el mundo orgánico. Enpocas palabras el trato inhumano a losanimales es hoy en día motivo suficien-te para todos aquellos que de unamanera u otra sienten compasión porcualquier animal vivo cambiar y vivir unestilo de vida completamente ecológi-co.Hay granjas industriales de producciónde huevos que son fábricas de sufri-miento y maltrato animal hasta lo inde-cible. Jaulas de 9 pisos con celdas deltamaño de un folio donde las gallinaspasan toda su vida sin salir. El estrésproducido a las gallinas obliga a cor-tarles el pico para que no se ataquenunas a otras. Esto se hace con guilloti-nas gigantes que muchas veces las dejantan tullidas que les impiden comer. Elreducido espacio de movimiento y ladebilidad provocada por esto les supo-ne que cuando son sacadas para sacrifi-carlas por la edad tengan los huesos, lasalas rotas y apenas tengan plumas.Los altos niveles de producción yexplotación obligan a veces a dejar dedarles comida durante dos semanaspara aumentar el ciclo ponedor. Cualquiera sea tu prioridad: Vida sana,cuidado del medio ambiente o protec-ción a los animales, opta por lo mejor,opta por lo Orgánico. La naturaleza telo ofreció en su estado natural por unarazón, no lo modifiques, no lo alteres,no lo arruines. Disfruta lo natural,consume lo inalterado. Piensa más alláde lo Convencional: Piensa Orgánico.

Gia Mateo

www.agc-creations.fr

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Survival France

e compte-rendu du massacre de Bagua par des témoinsoculaires a été publié aujourd’hui par Survival Interna-tional. Ce document contient les photos choquantesprises par deux Belges, Marijke Deleu et Thomas Quirynen,qui se sont trouvés au cœur du conflit et ont eux-mêmes essuyédes tirs. Le rapport intitulé ‘Mort à la courbe du diable’ : récit detémoins oculaires’ relate les événements du 5 juin à Bagua quiont fait de nombreux morts, aussi bien dans le camp des forcespolicières que dans celui des manifestants indiens (le nombreexact des victimes n’est pas encore établi).Ce rapport paraît peu après l’arrivée au Nicaragua du leaderindien Alberto Pizango. Le président de l’organisation desIndiens d’Amazonie – AIDESEP – avait demandé l’asile auNicaragua après avoir été accusé, avec d’autres dirigeants del’AIDESP, de ‘sédition’ contre le gouvernement péruvien. Ces accusations font partie d’une série de mesures répressivesdu gouvernement. Sept membres du Congrès ont été limogés,une radio locale ayant couvert les événements de Bagua s’est

vue retirer son autorisation d’émettre et des mesures visant àneutraliser les ONG ont été mises en place.Deux ministres ont démissionné à la suite des violences. LePremier ministre, Yehude Simon a déclaré pour sa part qu’ildémissionerait une fois le ‘calme’ rétabli dans le pays.Parmi les milliers de personnes qui ont soutenu les Indiens duPérou à travers le monde figure Q’orianker Kilcher l’actricestar d’origine quechua qui tenait le rôle de Pocahontas dans lefilm ‘Le nouveau monde’.

L

e Congrès péruvien a voté à la fin de la semaine dernière l'abrogation de deuxdécrets législatifs controversés sur l'Amazonie suite aux manifestations qui ontconduit à la mort d'un nombre encore indéterminé de policiers et d'Indiens.Ces décrets affaiblissaient les droits des peuples indigènes et facilitaient le contrôle deleurs territoires par les compagnies étrangères.

L'organisation indigène d'Amazonie péruvienne, AIDESEP, a qualifié d’‘historique’ la décision du gouvernement. ‘Notrelutte et les vies de nos frères et sœurs indigènes n'ont pas été vaines’, a déclaré la vice-présidente de l'AIDESEP, Daysi ZapataFasabi. ‘[Cette décision] montre que notre combat est juste et que personne ne nous manipule.’Le président péruvien Alan Garcia, a admis que ces décrets avaient été adoptés sans avoir consulté les habitants indigènes del'Amazonie et qu'une ‘succession d'erreurs’ avaient été commises dans la réponse gouvernementale à ces manifestations.Les chiffres officiels du gouvernement font état de la mort de 24 policiers et de 10 Indiens lors de ces événements, mais cesdonnées sont contestées par des acteurs locaux. Selon certaines sources, le maire de la ville de Bagua a affirmé que plus de soixan-te Indiens seraient toujours portés disparus.Le Rapporteur spécial des Nations unies sur les peuples indigènes, James Anaya, a demandé l'ouverture d'une enquête indé-pendante pour établir les faits de violence.

Le Congrès révoque les décretslégislatifs controversés

L

Massacre de Bagua : publication du rapport detémoins oculaires

Un manifestant blessé est frappé par les policiers,Bagua, Pérou© Marijke Deleu and Thomas QuirynenLa police lève violemment le blocus d’une routeprès de Bagua, 5 juin 2009© journaliste indépendant, courtesy Amazon Watch

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RechercheMaria Reiche et son étude

des géoglyphes Nazca

azca est une province du Pérou qui est située à400 km au sud de la capitale (Lima).C’est Nazca la province dans laquelle la culture de Para-cas-Nazca s’est développée il y a plus de 5.000 ans. Cette cul-ture a réalisé ces motifs, baptisés géoglyphes, en utilisant pourmesurer un mètre de 130 centimètres.Les célèbres géoglyphes de Nazca couvrent une superficietotale de 500 km carrés.Ils ont été tracés en déplaçant les pierres qui recouvrent le solsablonneux. Ils représentent des géoglyphes, mais au niveau dusol, ils apparaissent comme de simples sentiers. Ceux qui lesont réalisé n´ont sans doute jamais pu voir leurs dessins puis-qu’il faut être en altitude pour découvrir l’image toute entière.On ignore comment les gens de Nazca ont pu concevoir etréaliser ces figures. L’inventaire des différentes géoglyphes, réalisé par MariaReiche, contient 32 géoglyphes représentant des animauxmarins, terrestres, des silhouettes humaines et géométriques.Les géoglyphes représentées forment des sillons dans le sabledu désert et mesurent de 15 m., jusqu’à 300 m.Maria Reiche a reproduit la carte plus complète des dessinsmystérieux : singe, araignée, pélican, colibri, lézard, condor,mains, racines, chien, spirale, fleur, arbre, astronaute, triangle,trapézoïde, rectangulaire, baleine, tour mirador, oiseauMaria Reiche était une mathématicienne allemande, elle estarrivée au Pérou á l’âge de 30 ans et elle a fait ces études durant43 années.Lorsqu’elle a visité pour la première fois les géoglyphes Nazca,elle a rencontré l’archéologue nord-américain Paul Kosok, elles’est fortement intéressée aux géoglyphes, et elle a entreprisimmédiatement la mesure de leurs dimensions.Les géoglyphes Nazca sont devenues très célèbres, grâce auxétudes et aux explorations faites par Maria Reiche.Reiche a étudié les géoglyphes: elle a dessiné, mesuré et cal-culé ces géoglyphes mathématiquement.Reiche a commencé à balayer les sillons du désert avec unesimple balayette ayant pour but de suivre la marque et les traitsdes lignes et des formes. Elle les a examiné avec l’aide d’une

échelle. C’était un travail de terrain, long et pénible.Pendant qu’elle réalisait ce travail, elle dormait dans le désertentre les sillons des lignes et mangeait seulement des tablettesde chocolat Sublime.Les habitants de Nazca parlaient beaucoup d’elle. Ils disaientque cette femme était très belle, mais pensaient qu’elle étaitfolle parce qu’elle balayait le désert. Cependant un grand pro-priétaire de terrain est allé la voir, l’a écouté et s’est intéressé àson travail et l’a aide en lui construisant une cabane.Grâce aux démarches de Maria Reiche en 1976 s’est construitune tour mirador, ce mirador évite que les géoglyphes sedétruisent rapidement.Après de longues études, elle a pris contact avec des institu-tions allemandes que l’ont aidé économiquement.Elle a utilisé la photographie aérienne pour ses explorationspermanentes.Elle n’était pas satisfaite des premières photographies, c’estpourquoi elle décide de faire elle-même les photos suivantesen se faisant attacher sur une aile d’un avion, pour pouvoirprendre des photos de l'extérieur.Malheureusement pendant les dernières années, les géo-glyphes ont été détruites par les voitures, les motocyclettes et lestouristes.Elle a écrit de nombreux ouvrages où elle explique que lesgéoglyphes Nazca sont un calendrier gigantesque qui a été réa-lisé par la culture Paracas-Nazca et a vérifié que l’hypothèse deKosok était vraie.Grâce aux nombreuses explorations sur les géoglyphes Nazca,elle est très connue et populaire dans le monde archéologiqueet touristique. Elle a contribué au développement social, éco-nomique et culturel de cette région.La grande exploratrice Maria Reiche est morte d’un cancer en1999, mais elle n’est pas vraiment morte. Elle est toujours lafemme qui a donné une vie aux géoglyphes et à la province deNazca.

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos (Piura) -Perú en Julio de 1959hizo sus estudios secundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima. Licenciada enTurismo y Hotelería por la Universidad de San Martin de Porres de Lima.Viajo a Alemania país donde reside desde 1990.Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servicios Especiales de Información (ALASEI-Bonn). Actualmente da clases de español en la Universidad del Pueblo en laciudad de Tréveris. N

Bien que les géoglyphes d'animaux attirentl'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormestrapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtésde plus de 2.500 pieds de long !Toutes les explications pratiques possibles étantépuisées, beaucoup d'auteurs se sont penchés sur lesymbolisme des lignes et des figures. Tous les cultesreligieux ont été évoqués, culte ancestral, culte del'eau, culte de la fertilité et culte de la montagne.

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International/AllemagneUniversidad de Hamburgo presenta libro de

sociólogo peruano sobre migración

l sociólogo peruano José Ramírez Agurto natural deHuancayo; quien vive en Alemania mas de dieciochoaños ha realizado un importante trabajo de investiga-ción sobre migración plasmado en un libro que se titula: “LA INMIGRACIÓN PERUANA A ALEMANIA ENLOS ÚLTIMOS 20 AÑOS”Este texto constituye podríamos llamarlo así; como uno delos pioneros en lo que respecta a este controvertido y tan actualtema donde enfoca los cambios y conflictos culturales quesufre el migrante luego de dejar su país y su familia en busca demejores oportunidades de vida.La Universidad Libre de Hamburgo a través de El Centro deEstudios para Latinoamérica fijó su interés en el tema, en esesentido hará la presentación oficial del libro del mencionadoprofesional el 23 de junio del presente año a las 18 horas en laSala “A” de la Torre de Filosofía de la Universidad situado en:Von Melle- Park 6 Hamburgo.La apertura del programa estará a cargo del Profesor DoctorMarkus Schaeffauer, Director de “Lateinamerika Zentrumsder Universität Hamburg”, también la Cónsul del Perú-Ham-burgo Señora Maria Teresa Merino de Hart hará uso de la

palabra en homenaje a los peruanos que aportan con susconocimientos científicos en el extranjero.Así mismo se contará con una atractiva y colorida parte cul-tural a cargo de la Asociación Cultural Juvenil Alemán Lati-noamericana MALCA e. V. De igual forma estará presente el DÚO ENCUENTROquienes realizan música clásica popular y de Latinoamérica, ycerrando el programa la joven agrupación de Danzas ALEGRIA con sus danzas autóctonas.Cabe señalar que estas tres renombradas agrupaciones cuen-tan con un reconocido prestigio y popularidad en el ámbitoartístico en muchas ciudades de Alemania y de Europa.La presentación del libro esta despertando mucha expectati-va en la población Latinoamericana; como también en el planoacadémico; por parte de docentes, profesores y alumnos uni-versitarios, de la misma manera instituciones sociales y deapoyo que trabajan con población migrante; y público en gene-ral de Alemania de diferentes ciudades están deseosos depoder conocer el contenido y las conclusiones a las que haarribado este importante estudio sociológico.

EEn el próximo número tendremos una visión mas globaldel libro de José Ramírez sobre la migración peruana en Alemania redactado por el autor.

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Narrationsl sol, mi compañero fiel de lasmañanas me despertaba justo cuan-do era una manzana roja a punto demorderla. Los cumpas se reían al ver mimano levantada y mis ojos buscando en elcontorno la fruta deseada. Ellos sabían demis sueños, ellos sabían todo demí y comprendían mi desconsue-lo al ver que aún no había llegadola hora de cumplir mí, mil vecesplaneado, fin de capítulo.

- “A rancho frío", dijo el comandante ape-nas logramos pasar la quebrada "El Callao"éramos dieciséis en total y cada uno teníasu propia historia que contar. No llevába-mos mochilas pesadas como es la cos-tumbre en estos casos, más bien dadanuestra poca inexperiencia en las marchasy enfrentamientos la comandancia noshacía cargar sólo nuestro rancho y lasarmas de reglamento.Cuando al fin escogimos dónde hacer elcampamento Rodolfo y yo tiramos lamochila a un lado y nos tendimos en elsuelo completamente fatigados. Rodolfome miró y quiso decir algo, pero el coman-dante estaba dando órdenes al grupo deDionisio para poner una emboscada a lasorillas de la quebrada por si acaso.Cuando al fin se hizo un poco de calmaRodolfo me tocó el hombro y me susurróque tenía algo importante que decirme. Los árboles nos miraban sorprendidos ytemerosos. Ellos quizá se pasaban la vozcon el movimiento de sus hojas y sus ramasque unos seres extraños estaban invadien-do sus territorios, utilizando las ramas secasy las sombras.- ¿Será cierto Miguel que las almas enpena viven en la cima de los árboles másaltos?- Cojudeces Rodolfo, que te enseñaron enla infancia. Tú sabes que si pensamos asíno deberíamos estar matándonos por naday peor por esos de la ciudad que ni se ente-ran que en la selva hay un grupo de jóvenesdispuestos a dar su vida por ellos y sushijos. ¿Las almas? ¡Huevadas que crearonlos religiosos para tener miedo y sobretodo para rezar!- Pero entonces si nos toca morir mañana¿a dónde vamos a ir a parar? Prometí a mimadre que la encontraría en donde esté,ella ya está allá, y yo pienso Miguel queestás un poco errado con respecto a lasalmas y la religión. No será que allá en...¿dónde estudiaste me decías? ... ¡ah!, enFrancia, sí, allí están todos sin fe porque lotienen todo...quiero decir dinero, trabajo y

bastante libertad e igualdad como dice sulema.- "Quisiera vivir como esos árboles, quetienen luz y noche; que viven libres cercade las nubes y que beben de las lluvias fres-cas del cielo. El viento les trae noticias de

otros lares y les da vida, el sol los calienta ymueve sus células dulcificándolos. La tier-ra es su madre y ellos la idolatran por quede sus entrañas se edificaron y a susentrañas irán a dar".- “Estuve pensando en muchas cosas estosdías Rodolfo. Ayer en la otra orilla de laquebrada me sentí un poco desalentado yconfundido; quiero decir que me acordémucho de Martina, mi novia, y eso fue des-pués que salimos de esa emboscada enLagunas. ¿Sabes que vi en mi loca carrerapor las calles de ese pueblo? Primero, alestar cercados corrí hacia el aeropuertopero encontré que estaba acordonado porvarios soldados entonces regresé al puertoy pensé en esconderme en una casa de esasflotantes que abundan en el río y salté auna y ¿sabes lo que vi? De lejos creí equi-vocarme pero vi al comandante con unamujer, quizá sea su esposa o su amanteeso, no lo sé pero, él estaba ahí con unrevólver en la mano y con la otra abrazabaa esa mujer que se le notaba feliz y conten-ta. Se besaron y se desnudaron, y entre losestrépitos de las balas hicieron el amorcomo si nada pasara. Ella era hermosa,joven, de cabellera negra y curvas primo-rosas, el comandante estaba tranquilo apesar que no dejó su arma un solo instante;pensé entonces en la clase de hombres quese forjan en la guerra y de las mujeres queviven por esos hombres sin importarles simañana estén ya muertos o nunca más losvuelvan a ver. Cuando logré salirme de laemboscada y la noche extendió su alientooscuro por toda la selva me di una treguapara descansar, luego salté al río dejándo-me llevar por la corriente hasta lograralcanzar a los otros compañeros a tres kiló-metros de ahí. ¿Tú crees Rodolfo que estoque estamos haciendo es en verdad unasalida a tanta injusticia con los más pobreso es sólo un camino entre los muchoscaminos que debemo emprender parahacernos escuchar? No sé, yo estoy aquípor mis propias concepciones y asuntospersonales, debo de acabar con ese maldi-to chino y su asesor que asesinó a mispadres y luego partiré. ¿Pero ustedes que

luchan, tendránotra oportunidadde vivir, será con lamuerte de esos dosque la historia demillones de perua-

nos cambie y la de ustedes sea más feliz?Los días pasan- reflexiono- en un cerrarde ojos; la vida se va minuto a minuto ynadie la puede detener, esta vida es miste-riosa, la máquina tuvo un arranque comocuando prendes un motor de bote y estecomienza a surcar por donde tú lo guíes,esta vida sin embargo está surcando perono tiene un puerto en donde atracar y debede seguir hasta que la muerte lo alcance ycon el tiempo se pierdan las huellas de suexistencia. Muchos jóvenes morirán porlas balas de sus propios hermanos, otrosya murieron y su causa a pesar de todo estáaún palpitante, su muerte no fue en vano y,tampoco será en vano la sangre de los quellegarán más tarde. Porque con tanta injus-ticia y pobreza que se propaga como unvirus mortal por todo el pueblo; el levanta-miento armado, no es una utopía de desa-lamados sino; el pan necesario y el aguaurgente de los olvidados.Rodolfo tenía una historia corta, como losdemás del grupo; él era huérfano y desdeque aprendió a leer se dio cuenta que notenía oportunidad en la sociedad que letocó vivir así que a sus 17 años se enrolócon los cumpas y se fue a la selva a buscarsu destino. ¿Y los otros? Juan, Manuel,Elmer, Agapito, María, Juana; ¿en quépensarían en esos momentos de descan-so?Éramos lodo, agua, frío, bestias insensiblesestos días de prueba, menos humanos,habría que morir algún día y de este gruponadie pensaba en el mañana, la lucha conti-nuaba, nuestra lucha continuaba y antetodo; esa era en esta vida nuestra únicaalternativa, no teníamos otro porvenir,debíamos ir hasta el final.El comandante daba la orden de levantarcampamento cuando de la parte dondeestaba emboscado el grupo de Dionisio seescuchó un fuerte tiroteo que nos hizocomer polvo; en mi reloj Raduga marca-ban las trece y quince de la tarde, el grupose batía, Rodolfo y yo nos guarecimosdetrás del gran árbol y comenzamos a dis-parar nuestros fusiles...

Carlos Luis Murayari Coral,nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ."Inca Garcilaso de laVega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol(Rusia).Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003. Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (PaseosAndinos, La Otra Ribera, Enereida). Actualmente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

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Momento de descanso

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Para formalizar una compra de ordenador, sea portable o de escritorio, espreciso tener en cuenta la diferencia de estos dos elementos importantes de laconfiguracion de la misma. De este modo se le deberá preguntar al vendedor deun lado, acerca de la capacidad de la MEMORIA REAL o PRINCIPAL y deotro, de la capacidad del DISCO DURO (llamado simplemente asi a la

memoria de almacenamiento).

CONCLUSION

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Memoria real o Memoria principal

El termino MEMORIA que esta referido a la MEMORIAREAL o MEMORIA PRINCIPAL, es aquella que auncuando tiene como unidad de medida los bytes, en términosde cantidad por el momento (a esta fecha), no supera los 4GB (Gigabytes) o dicho en frances GO (Gigaoctets). MuchasPCs pueden venir configuradas con una memoria que oscilaentre los 128 MB (Megabytes) hasta los 4 GB. A cada grupode 1000 Megabytes se le llama Gigabytes.Aunque en el pasado han existido PCs con capacidades dememoria inferiores a 128 MB, hoy en dia tanto esas PCscomo esas capacidades ya no constituyen elementos utiles uóptimos, debido a que los aplicativos o programas que hoycorren en las computadoras, exigen capacidades minimas defuncionamiento y hacen que los usuarios piensen en escalaren el potencial de su PC inclusive en lapsos cada vez mascortos, vale decir, dos años de uso.La MEMORIA REAL es aquella que trabaja todo el tiempocon el sistema operativo de la PC desde que se enciende estahasta que se apaga sirviendo de espacio de trabajo para todoaquello que se corra en la misma, es decir, todos los progra-mas que se corren en un ordenador tienen que utilizar lamemoria real o principal para desde alli realizar todo su tra-bajo. Esta memoria es como una mesa de trabajo para la PC.El contenido de esta memoria desaparece o se borra con elapagado del PC.

Memoria real y Memoria de almacenamiento

Informático Analista deSistemas

JC Castañeda

Hi tech- informatique

Es muy comun escuchar de muchos clientes y usuarios el tipico error que come-ten cuando se refieren a la configuracion de un ordenador. A la pregunta de:Cuanta memoria tiene su ordenador? ... responden con un claro 60, 160, 200 GB omas (segun el tamaño del disco duro). Y es que muchos de ellos confunden el ter-mino MEMORIA (llamado asi simplemente) con el termino MEMORIA DEALMACENAMIENTO (llamado asi al disco duro).

Memoria de almacenamiento

El termino MEMORIA DE ALMACENAMIENTO estáreferido a todo dispositivo que sea capaz de almacenar datospor periodos de tiempo indefinidos.En el principio de la era de las PCs, estos dispositivos eran losfamosos diskettes (discos flexibles), discos duros y los tapes(cintas magneticas). Hoy en dia los dispositivos de almacena-miento son muchos. En la categoria de DISCOS tambien exis-te una gran variedad que se identifican de acuerdo a sutecnologia. Existen los DISCOS DUROS internos, los DIS-COS DUROS externos, los FLASH DISKS (llamado asi a lasllaves USB), siendo estos tres hoy en dia los mas usuales.Pero el término MEMORIA DE ALMACENAMIENTOen un principio se asoció principalmente al DISCO DUROINTERNO de las PCs, para asi identificarlas por su capacidadal momento de comprar una. De esta forma cuando una per-sona tenia la intencion de comprar una PC preguntaba por lacapacidad de su disco duro y esto referido al que tenia interna-mente, porque en el pasado cuando salieron las primeras PCscon disco duro, estos venian en su interior. Es con el trascurrirdel tiempo que se crean discos duros externos los que en unprincipio tenian que venir por obligación con su propia tarjetade control para instalarlos en un slot disponible del PC.A diferencia de la memoria real, la informacion que se grabaen los discos duros (sean internos o externos), no se pierde oborra al momento del apagado del PC. Estos pueden perma-necer inclusive por la eternidad. De igual modo, aunque hoydia aun existen ordenadores con discos duros de capacidadesmuy bajas, lo mas apropiado para un buen trabajo con como-didad esta por encima de los 20 Gigabytes (dependiendo delsistema operativo y la version de esta).Tambien hay que nom-brar el hecho de que ya existen capacidades por encima delterabyte (1 Terabyte = 1000 Gigabytes).

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06.12.43.18.8106.12.43.18.81www.youtube.com/magikodjwww.youtube.com/[email protected]@hotmail.com