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2014 - 2020 : Partageons le 18 ème www.anne-hidalgo.net www.didier-guillot.info www.facebook.com/didier.guillot79 @didguillot A utour d’Anne Hidalgo, nous devrons porter avec une immense fierté le formidable bilan de 13 ans de mandat de Bertrand Delanoë auquel il faut ajouter le mandat de Daniel Vaillant dans le 18 ème dès 1995. Je veux ici saluer chaleureusement le sens des responsabilités de Daniel Vaillant qui a pris la décision la plus difficile pour lui afin de permettre à Anne Hi- dalgo de tenir fermement ses premiers engagements sur la question du cumul. Ces près de 20 ans d’action de la gauche ont été marqués d’abord par le rattrapage du retard en équipements publics (1300 places de crèches en plus, de nombreuses écoles et collèges ouverts ou rénovés, de nombreux équipements culturels et associatifs créés), par une très nette transformation de quartiers où l’insalubrité offrait des poches de 19 ème siècle en plein Paris. Le volontarisme de Bertrand Delanoë et Daniel Vaillant, ont permis de mettre fin à ce fléau de l’insalubrité dont 50% des taudis parisiens se situaient dans le seul 18 ème arrondissement. Château-Rouge, Amiraux-Simplon, Porte Montmartre, Pajol, Ilot Caillé et bien d’autres quartiers ont ainsi changé de visage et le plus spectaculaire de cette mutation revient bien sûr au secteur de la ZAC Pajol avec le jardin d’Eole et tous les équipements modernes tournés vers la jeunesse (logements étudiants, auberge de jeunesse, crèches, collège, IUT…). Nous devons aussi être fiers de la façon dont ont été traitées depuis 1995 les questions liées à l’ordre public, aux nuisances, à la toxicomanie. Cette approche à la fois ferme et non démagogique, claire et complète, a montré que la principale réponse aux questions de sécurité est une politique d’ensemble, qui va de l’urbanisme à la mise en commun de tous les acteurs de la sécurité et de la prévention. Nous avons assumé la vidéo-protection, les CLS et la ZSP. Nous avons aussi assumé la politique de réduction des risques et les centres d’accueil pour toxicomanes. Cette approche doit être léguée car elle a eu un effet politique majeur : la baisse continue du vote FN dans notre arrondissement quand il explosait en France. Assumer ces 20 ans d’action publique qui ont bouleversé le 18 ème et tout Paris doit pourtant nous encourager à demeurer audacieux et à donner du sens et de la cohérence à l’action que nous conduirons au cours des 10 ans qui viennent à Paris autour d’Anne Hidalgo et dans le 18 ème . Je veux à travers ce document exposer la vision qui est la mienne de l’arrondissement où je vis et mi- lite depuis plus de 22 ans et les pistes nouvelles que je propose de mettre en œuvre aux côtés d’Anne Hidalgo. Je ne parlerai volontairement pas de tout ici. Je ne veux pas m’étendre sur les sujets où la continuité sera évidente. Ce moment démocratique va permettre aux militants socialistes de se saisir des enjeux de la cam- pagne municipale qui s’annonce et d’en devenir acteurs. Je compte sur leur implication et leur créativité pour donner ensemble pleinement sens à cette nouvelle page. Le 18 eme arrondissement peut être vu comme un arrondissement périphérique. En réalité, le 18 eme est un résumé de Paris. Mieux, c’est l’endroit de Paris qui peut le mieux résumer le creuset de ce que sera la métropole ouverte de demain. Ce n’est pas la périphérie de Paris, c’est le centre de tous les échanges, de tous les partages métropolitains. Chez ces 10% de parisiens du « nord », il y a la plus belle et la plus large diversité et mixité sociale, culturelle, économique, ethnique et religieuse, comme sans doute nulle part ailleurs. Cette ville Monde, cette ville jeune, cette ville qui bouge, qui souffre, qui créé et qui transgresse est sans doute l’un des morceaux de Paris les plus attachants, les plus vivants, les plus troublants, les plus innovants et les plus accueillants. Accueil des étrangers, accueil des provinciaux, accueil des étudiants, accueil des touristes, nous devons penser ce carrefour de tous les partages comme le lieu de tous les échanges humains producteurs des plus belles richesses. Parce qu’au cœur même de l’idée de ville, il y a l’idée du Bien commun. Cette idée du Bien commun a été au cœur de milles réformes ou innovations produites par la gauche en situation de responsabilité. Je vous invite à penser la ville et tout particulièrement notre arrondissement en termes de partage des usages. Je vous propose donc de prendre le partage pour fil rouge de notre vision du 18 ème , de notre vision de la ville. Désignation de la tête de liste socialiste 18 ème de la campagne d’Anne Hidalgo - 10 octobre 2013 Didier Guillot Adjoint au Maire de Paris chargé de la vie étudiante. Vice-Président de l’Association des Villes Universitaires de France. Contact : [email protected] Tel : 06.75.57.86.87.

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2014 - 2020 : Partageons le 18ème

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Autour d’Anne Hidalgo, nous devrons porter avec une immense fierté le formidable bilan de 13 ans de mandat de Bertrand Delanoë auquel il faut ajouter le mandat de Daniel Vaillant dans le 18ème dès 1995. Je veux ici saluer chaleureusement le sens des responsabilités de Daniel Vaillant qui a pris la décision la plus difficile pour lui afin de permettre à Anne Hi-dalgo de tenir fermement ses premiers engagements sur la question du cumul. Ces près

de 20 ans d’action de la gauche ont été marqués d’abord par le rattrapage du retard en équipements publics (1300 places de crèches en plus, de nombreuses écoles et collèges ouverts ou rénovés, de nombreux équipements culturels et associatifs créés), par une très nette transformation de quartiers où l’insalubrité offrait des poches de 19ème siècle en plein Paris. Le volontarisme de Bertrand Delanoë et Daniel Vaillant, ont permis de mettre fin à ce fléau de l’insalubrité dont 50% des taudis parisiens se situaient dans le seul 18ème arrondissement. Château-Rouge, Amiraux-Simplon, Porte Montmartre, Pajol, Ilot Caillé et bien d’autres quartiers ont ainsi changé de visage et le plus spectaculaire de cette mutation revient bien sûr au secteur de la ZAC Pajol avec le jardin d’Eole et tous les équipements modernes tournés vers la jeunesse (logements étudiants, auberge de jeunesse, crèches, collège, IUT…). Nous devons aussi être fiers de la façon dont ont été traitées depuis 1995 les questions liées à l’ordre public, aux nuisances, à la toxicomanie. Cette approche à la fois ferme et non démagogique, claire et complète, a montré que la principale réponse aux questions de sécurité est une politique d’ensemble, qui va de l’urbanisme à la mise en commun de tous les acteurs de la sécurité et de la prévention. Nous avons assumé la vidéo-protection, les CLS et la ZSP. Nous avons aussi assumé la politique de réduction des risques et les centres d’accueil pour toxicomanes. Cette approche doit être léguée car elle a eu un effet politique majeur : la baisse continue du vote FN dans notre arrondissement quand il explosait en France. Assumer ces 20 ans d’action publique qui ont bouleversé le 18ème et tout Paris doit pourtant nous encourager à demeurer audacieux et à donner du sens et de la cohérence à l’action que nous conduirons au cours des 10 ans qui viennent à Paris autour d’Anne Hidalgo et dans le 18ème. Je veux à travers ce document exposer la vision qui est la mienne de l’arrondissement où je vis et mi-lite depuis plus de 22 ans et les pistes nouvelles que je propose de mettre en œuvre aux côtés d’Anne Hidalgo. Je ne parlerai volontairement pas de tout ici. Je ne veux pas m’étendre sur les sujets où la continuité sera évidente. Ce moment démocratique va permettre aux militants socialistes de se saisir des enjeux de la cam-pagne municipale qui s’annonce et d’en devenir acteurs. Je compte sur leur implication et leur créativité pour donner ensemble pleinement sens à cette nouvelle page.

Le 18eme arrondissement peut être vu comme un arrondissement périphérique. En réalité, le 18eme est un résumé de Paris. Mieux, c’est l’endroit de Paris qui peut le mieux résumer le creuset de ce que sera la métropole ouverte de demain. Ce n’est pas la périphérie de Paris, c’est le centre de tous les échanges, de tous les partages métropolitains. Chez ces 10% de parisiens du « nord », il y a la plus belle et la plus large diversité et mixité sociale, culturelle, économique, ethnique et religieuse, comme sans doute nulle part ailleurs. Cette ville Monde, cette ville jeune, cette ville qui bouge, qui souffre, qui créé et qui transgresse est sans doute l’un des morceaux de Paris les plus attachants, les plus vivants, les plus troublants, les plus innovants et les plus accueillants. Accueil des étrangers, accueil des provinciaux, accueil des étudiants, accueil des touristes, nous devons penser ce carrefour de tous les partages comme le lieu de tous les échanges humains producteurs des plus belles richesses. Parce qu’au cœur même de l’idée de ville, il y a l’idée du Bien commun. Cette idée du Bien commun a été au cœur de milles réformes ou innovations produites par la gauche en situation de responsabilité. Je vous invite à penser la ville et tout particulièrement notre arrondissement en termes de partage des usages. Je vous propose donc de prendre le partage pour fil rouge de notre vision du 18ème, de notre vision de la ville.

Désignation de la tête de liste socialiste 18ème de la campagne d’Anne Hidalgo - 10 octobre 2013

Didier GuillotAdjoint au Maire de Paris chargé de la vie étudiante. Vice-Président de l’Association des Villes Universitaires de France.

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● Il y a encore du foncier disponibleDepuis 1995, le 18ème a gagné plus de 20 000 habitants. Ce mouvement est dû à la construction de nombreux logements, au rajeunissement de la population et à la vitalité familiale. De nombreux lo-gements sont déjà programmés pour la mandature 2014-2020 notamment sur le secteur Chapelle International et Gare des Mines. Pour autant, le potentiel reste encore fort : l’enjeu des 10 prochaines années sera de grignoter davantage de terrains sur les voies SNCF comme cela a été fait avec les jardins d’Eole. L’isolement du quartier La Chapelle par les voies des gares du Nord et de l’Est doit être surmonté, comme cela a été si bien réussi dans le 13ème autour et au-dessus des voies de la Gare d’Austerlitz . La création d’un pôle ferroviaire autour de la Tour Pleyel à Saint Denis peut laisser penser qu’un report du hub de la Gare du Nord allégerait le trafic et donc l’emprise de ces voies.

● Osons la hauteur et l’audace architecturaleLes architectes du Grand Paris ont montré leur intérêt pour des gestes architecturaux forts où la hauteur pouvait aussi être associée à plus de verdure. Ce pari est en passe d’être réussi dans le 13ème et sur la ZAC Clichy-Batignolles. Nous devons l’envisager en concertation avec nos voisins de Saint Ouen, Saint Denis et Aubervilliers. Ces nouveaux quartiers qui viendront au-dessus ou en remplacement des voies ferrées devront mélanger logements de toutes qualités, équipements publics et maillage vert (un corridor de Jar-dins partagés pilotés par les écoles du 18ème).

● 30% de logements sociaux et priorité à la jeunesseNous devons atteindre 30% de logements sociaux dans le 18ème en 2020. En phase avec la poli-tique du gouvernement, l’attention portée aux logements dédiés à la jeunesse doit nous conduire à nous fixer un autre objectif de 4000 logements jeunes (étudiants, jeunes travailleurs, auberge de jeunesse).

● Osons le logement modulable pour répondre aux situations d’urgence

▲ Logements d’urgence. Je propose de créer un parc de logements modulables pouvant être déplacés au gré des der-niers grands chantiers du 18ème afin de poursuivre l’action engagée par la Mairie du 18ème sur le traitement des hôtels sociaux et des lieux d’hébergement d’urgence. Nous devons mettre fin au scandale des hôtels sociaux où la collectivité peut verser des équivalents loyers de 3000 euros par mois pour loger des familles dans des chambres sordides.

▲ Fermeté et insertion sur la question des Roms. Par ailleurs, je propose que nous trouvions un lieu pour créer un village d’insertion ROM à l’image des expériences de Montreuil et d’Aubervilliers parce que si nous ne pouvons tolérer les campements de fortune où règnent l’insalubrité, l’insécurité et parfois la pratique de l’esclavage, nous devons aussi apporter des réponses positives à cette question qui se pose crûment dans tout le nord de Paris.

1° Partageons le foncier disponible : priorité au logement

Eradication de l’habitat insalubre

10 Rue Ernestine

Avant

Après

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● Définir les critères d’attribution de logementsJe suggère que nous ayons un débat approfondi avec les élus de la majorité sur la question des permanences de logement et sur les critères d’attribution des logements.

▲ Je souhaite que nous allions le plus loin possible dans la logique du scoring afin que chaque demandeur ait d’emblée une idée de ses « chances ».

▲ Nous devrons faire davantage de publicité autour des logements de types PLS et intermé-diaires que nous avons construits dans les quartiers où nous souhaitions un rééquilibrage. Trop peu de parisiens issus des classes moyennes sont informés de l’existence de ces logements faits pour eux.

▲ La moitié au moins des attributions de logements de types familiaux devront revenir à des familles avec des enfants jeunes et en situation d’élargissement du foyer.

Bertrand Delanoë a mené depuis 2001 une politique novatrice de redistribution de l’espace public avec la création des couloirs de bus et du tramway. Aujourd’hui nous devons faire preuve de bien plus de volontarisme dans le partage de l’espace public et la réduction de la place de l’automobile.

● Faire du 18ème la première grande zone 30 Notre arrondissement n’a pas de voirie de transit où les voitures peuvent être tentées de rouler vite. Nous pouvons donc faire du 18ème une zone où les véhicules ne peuvent rouler à plus de 30km/h. Cela permettrait de diminuer la pollution sonore et aérienne, et de généraliser les contresens cy-clables afin de créer une continuité de circulation. Enfin, cela garantirait la sécurité des piétons.

● Mettre en œuvre un véritable plan VéloNotre arrondissement a encore beaucoup à faire dans le développement de véritables itinéraires cyclables protégés. Les contresens cyclables sont parfaits pour les cyclistes confirmés. Mais ils ne permettent par l’usage du vélo aux plus jeunes, aux familles et aux novices. Le comité vélo devra donc se réunir et faire des propositions concrètes pour un véritable plan cyclable dans le 18ème

avant la fin 2014. Très concrètement, des principes devront être établis :

▲ Il faudra créer plusieurs itinéraires protégés allant du sud au nord, d’est en ouest et devant relier chacune de nos portes.

▲ Chaque piscine, jardin public, collège, lycée, université, bibliothèque devra être relié au plus près par une véritable piste cyclable.

▲ Les familles du 18ème doivent pouvoir relier les jardins d’Eole, de Clignancourt, des Cloys, le square Louise Michel ou encore le jardin Martin Luther King en vélo le week-end en toute tran-quillité.

● Le succès des quartiers tranquilles et de Paris Respire doit nous inciter à créer de vrais espaces piétonsDe nombreuses villes touristiques (exemple de Piriac sur Mer) ont développé le concept de rues partagées dans le temps. En plus des week-ends, je propose d’expérimenter la rue piétonne tous les jours de 16h30 à 6h du matin. L’activité économique et les livraisons peuvent perdurer en matinée, mais la rue devient un espace pour les enfants, les familles, les consommateurs, les artistes, les touristes à partir de la sortie des écoles. Un tel concept pourrait être tenté sur une partie importante de Montmartre, rue du Poteau, rue Ramey, rue des Poissonniers, rue Damrémont, et rue Lamarck.

2° Partageons l’espace public

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● La rue doit aussi redevenir un lieu de création artistiqueNous devons davantage nous ouvrir au street art comme avec la fresque du pont de chemin de fer de la rue Ordener, mais aussi développer un mobilier urbain artistique (bancs, sculptures éphémères) et permettre l’expression du spectacle vivant et des arts circassiens dans ces rues libérées de la voiture.

● Etudions le prolongement de la Ligne 4Les décisions prises par le STIF, la région et le gouvernement concernant les transports du Grand Paris soulageront la ligne 13 avec le prolongement de la ligne 14 et les créations des lignes 15 et 16 dont le nœud ferroviaire sera la station Pleyel à Saint Ouen. Puisque ce lieu deviendra un véritable hub de la Métropole parisienne, engageons les études pour prolonger la ligne 4 de la Porte de Cli-gnancourt jusqu’à Pleyel.

● Tramway : après le grand tour à l’ouest, cap au nordAprès le prolongement à la Porte d’Asnières, nous devrons appuyer l’achèvement du tramway des Maréchaux afin de pouvoir accéder plus facilement au Bois de Boulogne, à l’Université Dauphine, au Palais des Congrès ou encore au Parc des Princes et au Stade Jean-Bouin.

Nous devrons aussi peser fortement pour que le Tram Y viennent bien achever sa course à la Gare Eole Evangile permettant ainsi de relier le campus Condorcet, le Stade de France, Saint Denis, les Universités de Saint Denis et Villetaneuse ainsi que le centre commercial du Millénaire. Cette entrée du Tram Y dans Paris par le 18ème devra préfigurer de nouvelles liaisons radiales avec les communes de premières couronne.

● De nouvelles formules d’auto-partage Après le succès de Vélib et d’Autolib, réfléchissons à l’usage de véhicules beaucoup plus grand (uti-litaires ou 9 places) en libre service pouvant servir aux familles pour les déplacements de loisirs ou commerciaux en week-end et de véhicules de services ou de transports scolaires en semaine.

● Des locaux pour tous les usagesLa réflexion qui a été menée par la mairie d’arrondissement sur l’ouverture du campus de Paris 4 – Clignancourt au quartier est d’une très grande richesse. S’appuyant sur cette expérience, les lo-caux scolaires (écoles, collèges, cours de récréation, équipements musicaux ou sportifs), les biblio-thèques et tout les locaux appartenant à la Ville de Paris doivent s’ouvrir à d’autres usages en de-hors de leurs temps d’utilisation classiques. Une association musicale ou artistique devrait pouvoir accéder aux lieux scolaires entre 18h et 22h, ainsi que le week-end. Nous ne pouvons plus raisonner qu’en nombre de m2 supplémentaires pour chaque besoin collectif, culturel, social et associatif, mais devrons réfléchir sur l’optimisation de chaque m2 ayant fait l’objet d’un investissement de la collecti-vité parisienne. Par exemple, le PRINE (Paris Région Innovation Nord Express) pourrait s’ouvrir davan-tage au monde étudiant (près de 1000 logements étudiants à moins de 500m !) pour leur permettre d’accéder aux salles de réunion le week-end ou en soirée.

3° Partageons les lieux publics

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● Sous le périphérique, la fêteNotre arrondissement manque cruellement de lieux « publics » à disposition des particuliers comme il en existe dans la plupart des villes. Des lieux pour faire la fête, pour les goûters d’anniver-saire, les booms, les mariages, les baptêmes… Je propose qu’une réflexion soit menée sur la mise à disposition de tous les lieux « publics » qui pourraient être utilisés à ces fins. Cela revient à la ques-tion du partage des usages et cette ouverture des lieux « publics » aux usages « privés » permettra de surcroit d’ouvrir de nouvelles recettes sur la base de la location à des prix défiant en revanche toute concurrence. Une régie pourrait être créée pour faire vivre cette nouvelle relation. Je souhaite que nous lancions toutes les études pour transformer les dessous du bd Périphérique entre la porte de la Chapelle et la Porte de Saint Ouen en un lieu aménagé pour ces usages privés.

● Collèges et après... Des propositions pourraient être faites s’agissant des collégiens qui disposent actuellement de trop peu de lieux d’accueil. Alors que les écoliers bénéficient de l’étude et du centre de loisirs, peu de choses sont offertes aux collégiens après les cours. Beaucoup peuvent ainsi se retouver à n’avoir que la rue pour unique terrain de rencontre, de discussion et d’action avec les copains.

● Partageons les jardins et terrassesAux abords du périphérique (comme du côté de Mac Donald), au coeur de la petite ceinture et le long des 2 saignées de la SNCF, devront être envisagées des promenades plantées à l’image de la promenade Reuilly. Les jardins partagés devront être multipliés en implicant les écoles par des projets pédagogiques. Une étude sera menée sur les terrasses pouvant être aménagées en potagers et jardins ouverts en particulier dans les ensembles sociaux. Par ailleurs, nous inciterons les bailleurs sociaux ayant des cours et jardins intérieurs à prévoir des aménagements pour les enfants, tout en invitant les copro-priétés privées à faire de même.

4° Partageons l’intelligence et latransmission entre générations

● De l’éducation populaire à l’éducation tout au long de la vie L’arrivée de l’IUT Pajol en 2014, du pôle universitaire Condorcet en 2018, de très nombreux loge-ments étudiants, jeunes travailleurs, et chercheurs doit nous conduire à faire du 18ème arrondis-sement une réussite encore plus affirmée de la ville campus. L’expérience très riche de l’AFEV et du projet de colocation solidaire KAP’s dans le quartier Pajol, tout comme le succès des expériences d’université populaire (qu’elles viennent de la mairie du 18ème ou d’associations) doivent nous conduire à développer chaque jour cet échange de savoirs, de connaissance vers un public tou-jours plus large. Nous pouvons par exemple développer des cours du soir et des cours pour adultes qui viendraient conforter la philosophie de l’école de la 2ème chance. Notre arrondissement peut devenir un carrefour d’un des grands chantier du 21ème siècle : l’éducation tout au long de la vie.

● Le contrat de génération intellectuelPar ailleurs, ce que nous commençons à défricher avec les étudiants doit aussi l’être avec les séniors de notre arrondissement. Nous devrons engager une mise en relation des établissements d’accueil des séniors (EPHAD…) avec les collégiens, lycéens et étudiants afin de leur permettre de bénéficier de cette richesse intellectuelle. Les jeunes générations pourront également bénéficier de la transmis-sion des savoirs et des expériences des plus âgés, ce qui se fait naturellement au sein des familles et qui se perd en coupant les séniors des générations qui les précèdent.

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6° Partageons la mixité scolaire par le haut

L’action de la gauche a permis de développer des axes forts dans le domaine de la création et tout particulièrement dans le domaine de l’économie culturelle. Le MILA, Mondomix, la mode avec la rue des Gardes ou encore les nouveaux services numériques avec le PRINE (Paris Région Innovation Nord Express). Non seulement nous avons privilégié l’arrivée de nouveaux éco-systèmes sur des segments intéressants dans le domaine de la création musicale notamment mais cette action de développement économique s’est de surcroit appuyée sur un effort de requalification très fort de quartiers en renouveau urbain. Les bas d’immeubles de la cité Emile Blémont, la rue des Gardes ou la rue des Poissonniers ont permis à ces rues de changer de visage par le développement écono-mique, l’innovation et la création.

Nous devons réfléchir aujourd’hui au sujet de l’avenir le quartier Château Rouge. Avec l’arrivée pro-grammée du Marché des cinq Continents Porte de la Chapelle, de nombreux commerces de gros ont vocation à changer d’usage et de nature. Je propose que nous ayons une action forte pour qu’après la rue de la mode dans le secteur sud, nous ayons des lieux de création dans le secteur de l’audiovisuel, du numérique, mais aussi dans le domaine de la création artistique en lieu et place des commerces de gros qui se déplaceront Porte de la Chapelle.

Pendant longtemps un débat a traversé le 18ème. Faut-il un lycée d’enseignement général au coeur du 18ème ? La gauche a laissé de côté cette perspective en préférant donner accès aux collégiens du 18ème aux excellents lycées parisiens situés dans le quart nord ouest de Paris.

Le raisonnement de l’équipe municipale à propos des lycées devrait irriguer notre vision de la carte des collèges au sein du 18ème. Aussi, nous devons accélérer la création d’un collège dans l’ancienne annexe de Paris 4, rue Championnet, pour envisager à moyen terme de fermer le collège Utrillo et délester les collèges d’Amiraux-Simplon. Par ailleurs, 2 des collèges les plus appréciés de notre arrondissement (Dorgelès et Yvonne Le Tac) sont adossés à des écoles. Nous devons chercher les moyens de créer une ou d’autres écoles dans le secteur du bas Montmartre afin de permettre à ces 2 collèges de s’agrandir singulièrement.

Enfin nous devons avoir une discussion franche avec le Rectorat sur les moyens, les options et les originalités de chaque collège, comme ce fut le cas sur le collège Aimé Césaire. Il faut donner les plus belles options ou filières originales (sections artistiques…) aux collèges que nous voulons voir tirés vers le haut.

5° Partageons la création

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7° Partageons la culture de proximité

Trois Baudets, 104, Espace Barbara, Louxor, MILA, Le grand Parquet, les nouveaux lieux de produc-tion ou de diffusion culturels n’ont pas manqué au cours des 2 mandatures. Aujourd’hui, la priorité doit consister à faire vivre ce réseau pour inciter tous les acteurs à développer davantage de culture de proximité. La rencontre entre des acteurs de la vie culturelle et de la vie étudiante dans le 18ème, est l’exemple même des initiatives qu’il faut développer pour faire vivre et connaître davantage ces lieux dont le public potentiel est loin d’avoir été atteint. Par ailleurs, nous devons inciter les acteurs culturels à se tourner vers les lieux de rencontres populaires. L’expérience de la Gare Saint Sauveur à Lille où les responsables et médiateurs de ce lieu de diffusion artistique d’art contemporain vont dialoguer avec les usagers du jardin public d’un quartier populaire situé en face pourrait parfaite-ment être développé entre le 104, le Grand Parquet et le Jardin d’Eole. Ce partage et cette mise en réseau doivent sortir des frontières du périphérique. Il existe de très beaux lieux de production ou de diffusion culturelle de l’autre côté du périphérique (Théâtre de la Commune, Salle Gérard Philippe, Conservatoire régional) avec lesquels des partenariats peuvent être engagés. Notre priorité devra être le développement des pratiques amateures, après le succès des lieux de répétition Barbara.

Je souhaite que la mairie du 18ème soit à l’initiative d’une grande fête populaire qui mette en mou-vement notre richesse de « ville-monde ». En plus de la Fête des vendanges qui doit rester un ren-dez-vous attendu, nous devons inventer une nouvelle séquence de création artistique et populaire dans laquelle toute la diversité du 18ème puisse se reconnaître avec fierté. Nous avons déjà lancé le festival des musiques du monde Rhizomes. Je propose d’inventer un rendez-vous autour des danses, des musiques, des cinémas et des cuisines du monde. D’autres initiatives réussies existent à Saint Denis, à Aubervilliers ou dans le 19ème avec lesquelles d’ailleurs nous pourrions converger. Je suggère de mettre en mouvement tous les acteurs de la vie culturelle et associative du 18ème pour faire de ce moment un moment très largement partagé et peut-être aussi avec nos voisins. Nous réduisons trop souvent les questions liées à la diversité au cultuel et au « communautarisme » qui sont synonymes de repli sur soi. La mise en valeur par le culturel, c’est au contraire du partage, de l’échange et de l’ébullition.

www.festivalrhizomes.frwww.villesdesmusiquesdumonde.com

www.thenottinghillcarnival.com

8° Partageons la Ville Monde

Carnaval de Notting Hill à Londres

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● Le nouveau contrat de serviceLa question des horaires des services publics locaux est centrale depuis 2001. Le point le plus dur repose sur le fait que de très nombreux agents n’ont pas les moyens de vivre dans Paris et ont des temps de transport ne leur autorisant pas des horaires décalés. Nous avons mené une expérience avec les étu-diants, à travers le projet KAP’s, qui consiste à octroyer un logement étudiant en colocation en échange d’heures de soutien scolaires aux élèves en difficulté. Pourquoi ne pas lier obtention d’un logement so-cial prioritaire et acceptation d’horaires décalées pour les agents des crèches, bibliothèques et autres services publics locaux ?

● Favoriser l’échange de services individuelsL’Accorderie du Petit Ney vient d’expérimenter les échanges de services individuels (une heure de cours contre une heure de repassage par exemple). Cette expérience doit être largement développée. La mairie du 18ème devra développer des outils permettant l’échange de services entre habitants, sur le modèle réussi des Tribus qui met déjà en relation parents et étudiants pour du baby-sitting.

https://lestribus.paris.fr/ http://www.accorderie.fr/

● Développer la ville intelligente pour retrouver du civisme Nos services de la propreté ou de la voirie sont en train de s’adapter à une information en temps réel avec l’application smartphone «Dans ma rue». Nous nous rapprocherons des starts up du PRINE pour voir si nous pouvons créer de nouveaux outils et applications qui permettent à chaque habitant d’être à son tour spectateur, consommateur et acteur de son arrondissement. Par exemple, cet outil devra entrer en lien avec les services de la Préfecture de Police pour renforcer son efficacité.

● La métropole au quotidienClichy, Saint-Ouen, Saint Denis et Aubervilliers sont les quatre villes contiguës du 18ème. Ces villes dis-posent d’équipements publics de très grandes qualité (jardins, piscines, patinoires, centres de santé, théâtres, salles de spectacles, cinémas, stade de France…) accessibles par le métro ou les bus qui tra-versent le 18ème. Ils disposent aussi de zones de chalandise complémentaires du tissu commercial propre au nord de Paris (quai des marques, Millénaire, hypermarchés). Nous devons tisser des liens encore plus forts avec les acteurs de ces villes, et tout particulièrement Plaine Commune, pour inciter les parisiens du nord à être des usagers fréquents de ces biens publics. Nous devons certes mener une bataille d’opinion sur l’utilité de la Métropole parisienne et ses enjeux, mais nous avons aussi un rôle à jouer pour que le périphérique devienne le centre et non plus le bout du monde. Engageons des discussions avec ces quatre villes sur la valorisation réciproque de nos équipements et poussons cette réflexion sur la question des tarifs publics.

● Accéder aux grands espaces verts du nord parisien Nous devons réfléchir aux moyens qui permettraient aux habitants du 18ème d’accéder facilement aux 2 grands parcs publics situés au Nord de Paris, celui de la Courneuve (93) et celui de Chanteraines (92), situés à un quart d’heure de nos portes. Par ailleurs, le Conseil Régional a permis de dézoner la carte Navigo le week-end. Nous ferons la plus grande publicité aux usages potentiels de cette facilité. Le week-end, une famille peut ainsi se rendre avec ses vélos en moins d’une demi-heure dans les très belles forêts du Val d’Oise par la ligne H avec un simple carte Navigo.

9° Partageons les services

10° Partageons nos biens publics avec les communes voisines

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10° Partageons le pouvoir, la démocratie et la gouvernance

En matière de démocratie représentative comme participative nous avons encore quelques progrès à assurer.

● Pour une démocratie participative innovanteCompte-rendu de mandats, conseils de quartiers, réunions d’information et de concertation, conseils d’arrondissements et CICA : de nombreux rendez-vous ont donné un sens à notre vision de la démocra-tie participative. Pourtant, si nous dialogons bien, nous le faisons toujours avec les mêmes : les acteurs de la vie politique, associative et économique. Entre temps, la population du 18ème s’est considérable-ment renouvelée.

▲ Nous devons inventer des formes d’action civique et citoyenne qui permettront de dialoguer plus régulièrement avec les nouveaux habitants et ceux qui n’ont pas les codes de la prise de parole pu-blique.

▲ Les Conseils d’arrondissement doivent être plus efficaces (le temps de parole devrait être minuté) mais nous devons aussi inventer des formes de participation de la population à ces conseils sous forme d’interpellation via internet, de messages sur twitter ou de questions posées dans le public.

● Pour une communication 2.0En 2014, le temps sera venu de passer à une communication basée sur les réseaux sociaux, qui permet-tra une plus grande interaction avec les habitants. Nous devons lancer une page facebook « j’aime le 18ème » qui permette à chaque habitant d’interroger, critiquer, suggérer, proposer de nouvelles idées. Cela doit aussi être un espace qui valorise davantage la vie associative, la vie économique et la vie commer-çante du 18ème. Elle pourra être déclinée en «marque» qui permettra de mettre en valeur notre arrondis-sement chez les commerçants, auprès des touristes et de tous les amoureux de nos quartiers. Le développement de ces nouveaux outils pourra être financé par le développement d’espaces publici-taires dans le journal municipal.

● Mettons l’Europe au cœurParce que l’Europe est une question vécue de manière trop lointaine et trop technocratique, je propose qu’un élu du 18ème soit chargé de faire vivre l’idée Européenne dans notre arrondissement à travers de nombreuses initiatives liées à l’animation locale. Un drapeau européen devra flotter au fronton de la mairie du 18ème.

● Pour des élus davantage responsabilisésLa mairie doit permettre à chacun des élus de disposer d’outils pour maitriser la communication autour de ses actions.

▲ Aussi chaque élu disposant d’une délégation aura son espace sur le site de la mairie du 18ème qu’il devra gérer lui-même.

▲ Je souhaiterais que chacun des conseillers de Paris et adjoints au maire du 18ème ou de Paris, fasse la transparence sur ses indemnités d’élus et ses activités professionnelles.

▲ La mandature devra démarrer par un débat approfondi et public avec la majorité municipale mais aussi avec les acteurs du 18ème sur le plan d’investissement de la mandature négocié avec l’Hôtel de Ville.

▲ Par ailleurs, je souhaite mettre à disposition des élus et de leurs collaborateurs une flotte de moyens de circulation propres (scooters électriques, vélos électriques, vélos) et nous renoncerons à la voiture avec chauffeur mise à disposition du maire d’arrondissement par l’Hôtel de Ville.

Page 10: Partageons le-18eme

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● Un véritable groupe socialiste à la Mairie du 18ème La mairie du 18ème verra la création d’un Groupe socialiste :

▲ Les élus PS devront désigner unE présidentE de groupe socialiste.

▲ Le groupe sera doté de moyens. Il se réunira en un lieu neutre.

▲ Les tribunes du groupe socialiste dans le journal de la Mai-rie du 18ème devront permettre de mettre en valeur la cohé-rence de notre action politique à tous les échelons où nous sommes aux responsabilités (Etat, Région, Ville).

● Osons le non cumul dans le temps Les militants socialistes ont voté des dispositions précises sur le cumul en 2009, dont l’interdiction de cumul dans le temps au-delà de 3 mandats pour les mandats exécutifs locaux.

▲ Je demanderai ainsi aux élus qui ont été adjoints au maire du 18ème depuis 1995 de ne pas se représenter ou a minima de ne pas solliciter de délégation.

▲ Si je suis désigné maire du 18ème en 2014, je prends l’en-gagement de m’appliquer la même règle de cumul dans le temps que celle qu’a respectée Bertrand Delanoë. Je ne serai donc pas candidat à la fonction de maire du 18ème au delà de 2026 si les parisiens réélisent Anne Hidalgo en 2020.

● Elaborons notre liste démocratiquement▲ Respectons la diversité sociale. Je veillerai à ce que la liste ne soit pas composée à plus de 50% de professionnels de la politique. Elle devra refléter la diversité des parcours, des quartiers et des lieux de vie professionnels et sociaux. Les mi-litantEs socialistes investiEs fortement dans le tissu associatif local ou dans les conseils de quartiers seront prioritaires.

▲ Respectons la diversité. En 2007, lors de la précédente primaire, j’avais proposé qu’un quart de notre liste reflète la diversité des origines et soit au diapason du 18ème. Le pari engagé en 2008 a été réussi. Je prends ici un nouvel engage-ment : la moitié des 8 premiers socialistes qui pourront poten-tiellement siéger au conseil de Paris seront des élus issus de la diversité.

▲ Respectons nos sections. Lors de l’élaboration de la liste socialiste, je proposerai que la commission ad-hoc et la liste soit composées selon les poids des 3 sections.

▲ Respectons les candidats. Chaque candidat à la candi-dature devra être reçu et entendu par la tête de liste, en pré-sence des membres de la commission ad-hoc.

▲ Responsabilisons les CA. Je demanderai à chacune des 3 CA de procéder à un vote indicatif par classement des candidats de chaque section pour éclairer le travail de la commission.

Bio express● Né en 1968. Marié - 3 enfants de 16, 14 et 9 ans.

● A vécu 22 ans à Rillieux-la-Pape en banlieue lyon-naise.

● Vit depuis 1991 dans le 18ème d’abord à la Chapelle, puis à la Goutte d’Or et enfin dans le quartier Jules Joffrin. ● Adhère au MJS en 1986 et au PS en 1988 et rejoint les sections du 18ème en 1993, CGO d’abord puis JBC en 1995.

● Permanent à Solférino de 1990 à 1994.

● Attaché au groupe socialiste à la région de 1994 à 1997.

● Collaborateur de Christophe Caresche de 1997 à 2008 à l'AN puis à l'Hôtel de Ville.

● Membre du Bureau fédéral du PS 75 depuis 2003

● Secrétaire de section JBC de 1997 à 2008.

● Elu du 18ème depuis mars 2008 et adjoint au maire de Paris chargé de la vie étudiante.

● Vice-Président de l’Association des Villes Univer-sitaires de France depuis 2009.

● Chargé de communication à l’Université Paris 13 Paris Nord chargé des Réseaux sociaux depuis 2011.

Un mandat consacré à la vie étudianteIl y a 325 000 étudiants à Paris. La mission confiée par Bertrand De-lanoë s’est avérée passionnante. Nous avons financé 4000 loge-ments étudiants dans tout Paris dont près de 25% d’entre eux dans le seul 18ème. Notre politique s’est appuyée sur une instance de dé-mocratie participative très produc-tive et reconnue : Etudiant de Paris - Le Conseil qui a produit 200 pro-positions. Nombre d’entre elles ont été mises en place par l’ensemble des acteurs de la vie étudiante : ▲ ouverture des résidences étu-diantes aux premières années de licence, ▲création de l’Aide à l’installation dans un logement pour les étu-diants, ▲ouverture de 2 antennes de la Maison des Initiatives Etudiantes et programmation pour 2017 d’une 3ème Porte de la Chapelle, ▲ mise en place d’une nouvelle politique d’insertion profession-nelle, ▲ création d’un nouvel équipe-ment dédié à l’entrepreunariat étudiant, ▲ organisation de la Nuit des étu-diants du monde, ▲ festival Ici et Demain, ▲ service d’accueil des étudiants étrangers ▲ accord foncier historique avec la Cité internationale universitaire de Paris.

Visite du futur campus Condorcet à cheval sur le 18ème et Aubervilliers avec Geneviève

Fioraso, Daniel Vaillant, Jacques Salvator

Visite du futur campus Concorcet avec Geneviève Fioraso et Daniel Vaillant