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Partie E. Corps humain et santé : la communication nerveuse Mise en évidence du réflexe myotatique La posture, ou position de notre corps dans l’espace, est à tout instant réalisée grâce à l’action coordonnée de muscles qui agissent sur les os de notre squelette de façon à s’opposer à l’action qu’exerce sur eux la gravité. L’état de contraction permanente, ou tonus musculaire, que présentent ces muscles lorsque nous maintenons une posture, tout comme leurs contractions à la suite d’une perte d’équilibre, échappent à notre contrôle volontaire : on parle de réflexe myotatique. Situation de départ : Lors d’une visite médicale, le médecin peut être amené à utiliser le réflexe myotatique afin de vérifier notre état de santé. Il percute à l’aide d’un marteau à réflexes une région de l’appareil locomoteur pour laquelle il veut contrôler l’existence de cette activité réflexe. Des lésions de la moelle épinière dans la région cervicale provoquent une paralysie des muscles de l’ensemble du corps et donc des quatre membres (tétraplégie), le réflexe est maintenu. Une lésion de la partie inférieure de la moelle épinière provoque seulement une paralysie des deux membres inférieurs (paraplégie) mais également une disparition du réflexe. On cherche à expliquer le circuit neuromusculaire mise en jeu dans ce réflexe myotatique. Principe : On peut enregistrer, á l´aide d´un dispositif ExAO, l´activité musculaire : lorsque le muscle se contracte, il est le siège d´une activité électrique. Cette activité peut être enregistrée à la surface de la peau par des électrodes réceptrices et transformée en tracé appelé électromyogramme (EMG). Consignes Le réflexe myotatique achilléen se traduit, sur le plan comportemental, par une extension du pied en réponse à un choc porté au niveau du tendon d´Achille (extrémité du muscle soléaire) - en TP jeudi Réaliser le protocole expérimental indiqué dans la fiche technique. Appeler le professeur pour vérifier votre résultat 1 Analyser les résultats fournis pour déduire les caractéristiques du réflexe myotatique. 2 Sachant que la vitesse moyenne de conduction du message nerveux est de 50 m/sec., calculer la distance parcourue par le message nerveux déclenché par l´étirement du muscle. Que pouvez-vous en déduire ? 3. Bilan : schématiser le trajet du message nerveux dans l´organisme lors de cette activité réflexe entre le moment du choc et la réponse musculaire. Un peu d´anatomie pour comprendre l´activité réflexe

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Partie E. Corps humain et santé : la communication nerveuse

Mise en évidence du réflexe myotatique

La posture, ou position de notre corps dans l’espace, est à tout instant réalisée grâce à l’action coordonnée de muscles qui agissent sur les os de notre squelette de façon à s’opposer à l’action qu’exerce sur eux la gravité. L’état de contraction perma-nente, ou tonus musculaire, que présentent ces muscles lorsque nous maintenons une posture, tout comme leurs contractions à la suite d’une perte d’équilibre, échappent à notre contrôle volontaire : on parle de réflexe myotatique.

Situation de départ   : Lors d’une visite médicale, le médecin peut être amené à utiliser le réflexe myotatique afin de vérifier notre état de santé. Il percute à l’aide d’un marteau à réflexes une région de l’appareil locomoteur pour laquelle il veut contrôler l’existence de cette activité réflexe. Des lésions de la moelle épinière dans la région cervicale provoquent une paralysie des muscles de l’ensemble du corps et donc des quatre membres (tétraplégie), le réflexe est maintenu.Une lésion de la partie inférieure de la moelle épinière provoque seulement une paralysie des deux membres inférieurs (paraplégie) mais également une disparition du réflexe.

On cherche à expliquer le circuit neuromusculaire mise en jeu dans ce réflexe myotatique.

Principe : On peut enregistrer, á l´aide d´un dispositif ExAO, l´activité musculaire : lorsque le muscle se contracte, il est le siège d´une activité électrique. Cette activité peut être enregistrée à la surface de la peau par des électrodes réceptrices et transformée en tracé appelé électromyogramme (EMG).

ConsignesLe réflexe myotatique achilléen se traduit, sur le plan comportemental, par une extension du pied en réponse à un choc porté au niveau du tendon d´Achille (extrémité du muscle soléaire)

- en TP jeudi Réaliser le protocole expérimental indiqué dans la fiche technique. Appeler le professeur pour vérifier votre résultat

1 Analyser les résultats fournis pour déduire les caractéristiques du réflexe myotatique.2 Sachant que la vitesse moyenne de conduction du message nerveux est de 50 m/sec., calculer la distance parcourue par le message nerveux déclenché par l´étirement du muscle. Que pouvez-vous en déduire ?

3. Bilan : schématiser le trajet du message nerveux dans l´organisme lors de cette activité réflexe entre le moment du choc et la réponse musculaire. Un peu d´anatomie pour comprendre l´activité réflexe

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Un exemple de résultat

Coup de marteau

Délai de réponse du muscle

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Le réflexe myotatique Achilléen se traduit sur le plan comportemental par une extension du pied lorsqu’un choc est porté au niveau du tendon d’Achille (zone d’attache du mollet (muscle soléaire) au squelette du pied).

Les caractéristiques de cette activité réflexe d’après l’analyse des résultats : - Réponse rapide avec un délai de latence (temps entre la stimulation (le choc porté par le marteau

sur le tendon qui s’étire, et la contraction musculaire) court d’environ 30 msec.- Réponse automatique, involontaire, non contrôlée d’un muscle en réponse à son propre étirement.

Comment expliquer cette rapidité et le fait qu’elle ne soit pas contrôlée   ? on peut supposer que le message nerveux (Mn) est transmis directement au muscle qui se contracte. Il ne devrait donc pas y avoir de délai, ce n’est pas le cas. on peut supposer que le Mn est transmis au cerveau. Or le délai étant de 30 msec, la vitesse étant de 50 m/s, on en déduit que le Mn a parcouru une distance d’environ 1,5 m. Donc le Mn n’arrive pas au cerveau. Il s’arrête à la moelle épinière.

- Réponse stéréotypée c'est-à-dire que la réponse est toujours identique quelque soit l’intensité de la stimulation.

- Réponse adaptée à l’intensité du stimulus c'est-à-dire quelle est d’autant plus importante que la stimulation est forte.

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