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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 943 - 18 SEPTEMBRE 2015 Avec un fort potentiel qualitatif, le millésime 2015 s’annonce excellent… si la météo des prochains jours le permet. Tour d’horizon des points-clés à ne pas manquer : état sanitaire, état qualitatif et premières préconisations œnologiques. Millésime 2015 S’adapter à la maturité Pages 7, 10 et 11 Région Rapprochement en marche p. 5 Blé Enseignements de la campagne p. 8 Loi Evin Les sénateurs disent oui p. 6 Fermages Campagne 2014-2015 : l’arrêté constatant l’indice du fermage pour les terres nues et les bâtiments est paru le 11 septembre. page 13

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 943 - 18 SEPTEMBRE 2015

Avec un fort potentiel qualitatif, le millésime 2015 s’annonce excellent… si la météo des prochains jours le permet. Tour d’horizon des points-clés à ne pas manquer : état sanitaire, état qualitatif et premières préconisations œnologiques.

Millésime 2015

S’adapter à la maturitéPages 7, 10 et 11

Région Rapprochement en marche

p. 5

Blé Enseignements de la campagne

p. 8

Loi EvinLes sénateurs disent oui

p. 6

Fermages

Campagne 2014-2015 : l’arrêté constatant l’indice du fermage pour les terres nues et les bâtiments est paru le 11 septembre.

page 13

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02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Agenda

Bio et grande région

> LE 24 SEPTEMBREPavés, carreaux de Gironde, briques, poteries, pots de résine. C’est dans la fabrique familiale implantée près d’un gisement d’argile depuis plus de 150 ans que Jacques Dubourg propose de découvrir ses pièces en grès dont certaines sont uniques. Il renseignera les visiteurs sur les techniques de façonnage, de cuisson et sur les différentes produc-tions de son atelier. Rendez-vous le 24 septembre, de 10 à 12 heures, 1 chemin de Pourtiche, au Barp. Entrée gratuite.

05 56 88 63 08

> LE 24 SEPTEMBRELes vignerons de Tutiac organisent une découverte en avant-première de la sélection des millésimes 2015, pour les blancs et rosés. Cette dégustation sera accompagnée comme il se doit de charcuteries et de fromages. Prix 5 euros, le 24 septembre, à 18 heures, à la Cafourche, à Marcillac.

05 57 32 82 83

> LES 25 ET 26 SEPTEMBRED a n s u n e a m b i a n c e de Taverne Bavaroise, Nussloch, ville jumelle d’An-dernos-les-Bains, organise une fête de la bière avec d’authentiques produits allemands. Rendez-vous à partir de 19 heures, les 25 et 16 septembre, à la salle P.A.R.C. du Broustic.

05 56 82 02 95

> LE 25 SEPTEMBRELe 25 septembre, les curieux pourront s’initier aux techniques de pêche à pied. L’occasion de décou-vrir l’incroyable richesse d’un milieu fragile : l’estran sablo-vaseux. Rendez-vous au port ostréicole d’Arès, devant la statue de la Femme Océane. Réservation obligatoire à l’Office de Tourisme. Tarif : 4 euros.

05 56 60 18 07

> LE 25 SEPTEMBREPour ses 10 ans, la Nuit Européenne des Chercheurs lance un défi national : mener ensemble l’une des plus grandes expériences au monde. Pour la première fois, les visiteurs vont pouvoir vivre « La Grande Expérience Participative ». A Cap Sciences, vidéos sur la lumière, sondage du public, shows lasers, émission de radio en direct avec Radio Campus… C’est gratuit et c’est le 25 septembre, de 18 heures à minuit, à Cap Sciences, hangar 20, à Bordeaux.

05 55 60 10 70

Sorties

Et aussi

Journées techniques sur les plastiques agricolesLes traditionnelles journées techniques sur les plastiques agricoles organisées par le Comité français des plastiques en agriculture se dérouleront les 29 et 30 septembre à Sainte Livrade dans le Lot-et-Garonne. Au cours de la première jour-née, seront évoqués le rôle et les perspectives des plastiques dans l’Agriculture écologiquement intensive (AIE) en présence de Michel Griffon, président de l’AIE. La deuxième journée, en collaboration avec Adivalor et Invenio, sera consacrée aux filières de collecte, à leur pérennisation et à la valorisation vertueuse des plastiques agricoles usagés dans le cadre d’une économie circulaire en plein développement.

www.journees-techniques-cpa.com

Forexpo : en juin 2016Innover pour garder une longueur d’avance, c’est ce que propose à ses visiteurs et à la filière forêt bois tout entière la prochaine édition de Forexpo, du 15 au 17 juin 2016 à Mimizan. De quoi cocher les dates sur son calendrier.

Les compagnons du goûtDepuis le 14 septembre et jusqu’au 11 octobre, les Compagnons du Goût - regroupant plus de 500 artisans bouchers charcutiers traiteurs indépendants sélectionnés parmi les meilleurs de France- organisent un jeu concours de dessin sur le thème des super-héros. 13 compagnons participent à l’opération en Gironde.

www.compagnonsdugout.fr

«Quelle sera la politique agri-cole et alimentaire bio dans la future grande région ?»

C’est la question que les agricul-teurs engagés dans le bio vont poser aux élus et futurs élus de la grande région (Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes). «Les collectivités territoriales (conseil régional, conseils départementaux, pays, établis-sements publics de coopération inter-communale…) disposent d’une palette de moyens pour construire ensemble une poli-tique agricole et alimentaire bio dans la future grande région. L e 2 3 s e p te m b re n o u s

vous proposons de décou-vrir les outils pour dévelop-per l’agriculture biologique et engager une transition économique, écologique et sociale dans nos territoires» expliquent les organisateurs.À l’issue de la conférence, les candidats aux élections régio-nales répondront aux questions des agriculteurs bio sur la poli-tique agricole et alimentaire bio dans la future grande région.

Le programmeRendez-vous est donné le mercredi 23 septembre, à 14 heures, à la Maison écoci-toyenne, à Bordeaux. Au

BIO Dans le cadre du mois «bio et local, c’est l’idéal», les agriculteurs bio d’Aquitaine organisent un débat sur la future politique agricole de la grande région.

économique à la Communauté de communes Isle Double Landais (24), Olivier Devaux, m a r a î c h e r b i o s u r d e s terres communautaires à Eygurande et Gardedeuilh. «Le pôle conversion bio Poitou-Charentes : développer la dynamique économique des territoires» par Loïc Rochard, président du comité d’orienta-tion du pôle conversion. «Le groupement d’intérêt écono-mique et environnemental (GIEE) : améliorer les pratiques agricoles et développer les filières, un exemple concret» par Raphaël Lavoyer, président de l’association des paysans meuniers bio 47 (APMB 47). Débat.De 16 à 17 heures, «parole aux candidats» : les candidats aux élections régionales répondront aux questions des agriculteurs bio sur la politique agricole et alimentaire bio dans la future grande région.

Ce débat s’inscrit dans le cadre de la campagne «Manger Bio et Local, c’est l’Idéal» qui, jusqu’au 13 octobre propose aux curieux de découvrir l’agri-culture biologique.

www.bio-aquitaine.com

EAU : APPEL À PROJETSL’agence de l’eau Adour-Garonne lance un disposi-tif d’aide pour les éleveurs situés dans les Nouvelles Zones Vulnérables en Adour-Garonne (en application de la directive européenne sur la pollution par les nitrates). L’agence de l’eau propose une aide de 70 % pour réali-ser les études préalables aux travaux de mise aux normes des bâtiments d’élevages. Un appel à candidatures est lancé afin de sélectionner des opérateurs qui pourront mener les diagnostics auprès des exploitations concer-nées. Une fois les diagnos-tics réalisés, l’agence de l’eau accompagnera les agriculteurs en finançant leurs travaux de mises aux normes.

Ces diagnostics ou pré-études devront notamment examiner l’ensemble des possibilités pour répondre aux exigences de la gestion des effluents (lisier, fumier), en privilégiant les solutions alternatives à l’accroisse-ment des capacités de stoc-kage, limitant ainsi les coûts d’investissements.Chaque candidat devra élaborer des propositions à l ’échel le de chacune des 6 régions du bassin Adour-Garonne.L’appel à candidatures détail-lé et la lettre de candidature sont disponibles sur le site de l’agence de l’eau et des préfectures de régions. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 octobre 2015 sur www.eau-adour-garonne.fr.

programme :À 14 heures, ouverture par Irène Carrasco, présidente de Bio d’Aquitaine, Guillaume Riou, président d’Agrobio Poitou-Charentes, Jérôme Keller, repré-sentant des producteurs bio du Limousin. Présentation du programme ambition bio 2017 dans le contexte de la future grande région À 14 h 30, «l’aménagement du territoire : créer des emplois durables en milieu rural» par Franck Salat, vice-président en charge du développement

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> QUESTIONS À… Jean-Louis Dubourg, vice-président de la FDSEA de la Gironde

«Élargir les aides à tous les agriculteurs girondins en difficulté»

SYNDICALISME Le 3 septembre, le Premier ministre a annoncé des mesures pour répondre à la crise agricole et à la détresse des agriculteurs. Jean-Louis Dubourg, vice-président de la FDSEA, revient sur le sujet. AAVA : Pourquoi le moratoire sur les normes, annoncé par le premier ministre, est-il important pour la profession agricole ?Jean-Louis Dubourg : De nombreux ministères s’oc-cupent de l’agriculture – minis-tère de la Santé, du Travail, de l’Ecologie, de l’Agriculture… - et dans chacun de ces ministères, il y a autant de services qui mènent parfois des réflexions sur des sujets identiques sans se concerter. Ils oublient une chose, c’est qu’au bout de leur production écrite dans leurs bureaux, il y a un seul et unique exploitant qui va devoir appliquer cette profusion de normes souvent contradic-toires. C’est complètement inefficace. Nous demandons à changer la méthode de régle-mentation en France. Pas pour six mois, pas pour un an, mais fondamentalement.

AAVA : Et le Premier ministre vous a-t-il entendus ?J.-L. D. : Manuel Valls a dit banco pour créer une nouvelle méthode de travail en y asso-ciant bien en amont la profes-sion agricole pour éviter toute

transposition génératrice de charges supplémentaires par rapport aux autres pays euro-péens. Cette méthode pourrait se concrétiser, par exemple, par des groupes de travail constitués pour moitié par l’ad-ministration et pour moitié par la profession agricole. Nous aurions pour mission de simpli-fier les normes. En attendant, le Premier ministre a décrété une pause dans l’élaboration des réglementations : d’ici février 2016, aucune mesure nouvelle allant au-delà des normes européennes ne sera prise.

AAVA : Suite à la mobilisation du 3 septembre, a-t-on avancé sur la question des prix ?J.-L. D. : Les tables-rondes de l’été ont tenté d’améliorer le plus rapidement possible les prix. Mais les prix, c’est aussi ce qu’on aurait pu obte-nir à Bruxelles le 7 septembre par des mesures de gestion du marché. À ce stade, nous sommes plus que déçus. L’Europe refuse de relever les prix d’intervention et ne semble pas vouloir apporter de solution à la problématique de l’embargo russe.

AAVA : Quel est le rôle de la profession d’ici là ? J.-L. D. : Nous avons déjà vu l’administration faire mine de ne pas comprendre ce que disent les ministres. FNSEA et FDSEA doivent maintenant rappeler à chaque niveau de l’administration que telle ou telle réglementation est une sur-transposition franco-fran-çaise et donc ne doit pas être appliquée. Et si nos interlocu-teurs ne veulent rien entendre, il faudra passer à une opéra-tion syndicale plus directe.

AAVA : Au-delà du conjoncturel, comment faire pour que les producteurs vivent mieux la volatilité des prix ?J.-L. D. : Les prix sont faits par les marchés, mais aussi par la façon dont les marchés se répercutent jusqu’aux producteurs. Nous sommes loin d’être allés au bout du chantier de la contractualisa-tion seule capable de rempla-cer la gestion des marchés que n’assume plus l’Europe et d’éviter de subir la volatilité des prix. La contractualisation est le seul moyen de sécuriser la production au sein de la chaîne alimentaire.

AAVA : Des aides ont été décidées. Qui est concerné ? J.-L. D. : Aujourd’hui des cellules d’urgence se réunissent dans chaque département. Pour ce qui est des agricul-teurs concernés, la FDSEA va demander d’élargir les critères d’accès à tous les agriculteurs en difficulté sur notre dépar-tement quelle que soit leur production car les éleveurs ne sont malheureusement pas les seuls économiquement fragiles. Nous demandons notamment l’élargissement du fonds d’allègement des charges à toutes les produc-tions et surtout que les dossiers soient pour une fois les plus simples possibles. Il faut main-tenant que les agriculteurs se fassent connaître auprès de la Chambre d’agriculture. Beaucoup de travail reste à accomplir pour s’assurer que le plan de soutien se mette en œuvre efficacement. Nous

avons fait acter par le Premier ministre que l’agriculture était «cause nationale». Nous ne sommes pas sûrs que les parlementaires l’aient tous entendu. Pourtant, lorsque nous les voyons en Gironde ils comprennent nos préoccu-pations économiques et nos souhaits de simplification. Mais, une fois à l’assemblée, ils se comportent de manière tota-lement différente en élaborant, depuis une bonne dizaine d’an-nées maintenant, un carcan administratif règlementaire qui paralyse l’acte de production économique agricole et indus-triel du pays. En fait pendant le trajet vers la capitale, ils oublient pour une majorité d’entre eux, les engagements qu’ils prennent auprès de leurs électeurs. Nous sommes à leur disposi-tion pour leur expliquer autant de fois qu’il le faudra tous les enjeux pour l’emploi et les terri-toires. La balle est maintenant dans leur camp.

«La contractualisation est le seul moyen de sécuriser la production au sein de la chaîne alimentaire.»

Depuis le lundi 14 septembre, 8 radars du département de la Gironde ont acquis la fonction «double-sens». Ce dispositif permet à un radar vitesse de verbaliser dans les deux sens de circulation, y compris en cas de dépassement. Cette nouvelle technologie a été appliquée sur 8 des 32 radars automatiques déjà existants sur le département. Les radars «double-sens» en Gironde sont position-nés à Cérons (RD 1 113) : 90 km/h, Captieux (RD 932) : 90 km/h, Lacanau (RD 6) : 90 km/h, Tresses (RD 936) : 90 km/h, Saint-Sulpice-de-Faleyrens (RD 670) : 50 km/h, Hourtin (RD 3) : 90 km/h, Gujan-Mestras (RD 652) : 90 km/h et Le Pian Médoc (RD 1) : 50 km/h.

Zoom

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Panorama

Ils ont dit“Ce qui s’est passé ces dernières années est

caractéristique de ce qui va se passer dans les années à venir. Il ne faut pas s’attendre à une augmentation des importations chinoises en ligne droite.

> Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à l’Institut de l’Elevage et rédacteur en chef de Chine Abcis, lettre de veille agricole sur la Chine

www.avenir-aquitain.com

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Enseignement agricole : continuité et innovationRENTRÉE Pour répondre aux nouveaux enjeux du métier, l’enseignement agricole continue d’innover en cette rentrée 2015, tout en capitalisant sur les spécificités qui ont fait son succès. Avec 460 000 élèves et un taux de réussite au bac en progres-sion, l’enseignement agricole continue d’attirer de nombreux jeunes et reste un levier fort d’insertion sur le marché du travail. 87 % des bacheliers et 89 % des titulaires de BTS trouvent ainsi un emploi après l’obtention de leur diplôme.

Enseigner à produire autrementConforter ces résultats reste une priorité pour le ministère de l’Agriculture, comme a souhaité le rappeler Stéphane Le Foll qui s’est rendu dans un lycée agricole d’Ile-de-France, le 8 septembre. L’occasion pour lui d’observer les méthodes de travail mises en œuvre, comme dans cette classe de terminale, où l’enseignante explique que les élèves doivent répondre à une problématique sans proto-cole ni matériel. «On va traiter le problème de façon collégiale», commente-t-elle. «Ah, c’est important, le collégial, pour l’enseignement !», s’exclame le

ministre. «C’est bien de travail-ler ensemble, surtout en scien-tifique. On est attaché à ce type de pédagogie» poursuit-il en

ajoutant qu’un comité d’experts a été mis en place pour trouver les méthodes d’enseignement innovantes les plus efficaces,

À propos d’agroécologie, Stéphane Le Foll soulignait : «la diffusion de tout ça, c’est dans l’enseignement agri-cole, c’est comme ça que l’on fera évoluer les pratiques».

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Politique

seront associés aux réflexions de la COP 21, notamment sur l’Agenda des solutions.

Ouverture sur le mondeDes cours basés sur l’expéri-mentation et sur le rapport à la nature, c’est bien la spécificité de cet enseignement. Cette proximité avec le vivant est aujourd’hui au cœur des débats de société - bien-être animal, génétique, alimentation… - donnant à l’enseignement socioculturel une légitimité encore plus forte. «On demande aux élèves d’être acteurs de leur formation», explique un professeur. «On fait des débats sur plein de sujets, tout le monde est ouvert, participe sans avoir peur d’être ridicule», témoigne Mazarine, une élève du lycée. Après les attentats du 7 janvier, l’enseignement agricole a multiplié ces temps d’échange. Mis en place dans les années 1960 pour favoriser l’ouverture au monde des futurs agriculteurs, l’enseignement socioculturel reste une valeur sûre de l’enseignement agricole pour responsabiliser les jeunes et éveiller leur sens critique. Un évènement sera organisé au ministère de l’Agriculture les 17 et 18 novembre pour en célébrer les cinquante ans, avec un débat et des échanges qui mettront en avant les atouts de l’enseignement agricole en matière de pédagogie par projets et de travail collectif, ce dont l’enseignement général pourrait bien s’inspirer.

en collaboration avec les profes-seurs et les élèves et en se basant sur l’expérimentation. L’expérimentation, c’est aussi la base de l’agroécologie que le ministère souhaite décliner dans l’enseignement, à travers le plan «Enseigner à produire autrement». Il s’agit de faire des contraintes environnemen-tales un élément de la produc-tion agricole de demain avec, pour le ministre «le souci de ne plus être montré du doigt». «La diffusion de tout ça, c’est dans l’enseignement agricole, c’est comme ça que l’on fera évoluer les pratiques», a-t-il expliqué à plusieurs reprises lors de sa visite. Au-delà de l’agroécologie, l’environnement sera aussi un thème central de cette année, puisque les lycées agricoles

Parmi les priorités de la rentrée 2015, on relève l’agroécologie, l’enseignement socioculturel, la mobilité in-ternationale, mais aussi l’apprentissage, une des forces de l’enseignement agricole (37 000 apprentis en 2015). L’Etat prend ainsi en charge le coût salarial et les charges sociales pour tous les apprentis mineurs. Par ailleurs, l’acquisition progressive des diplômes entre en vigueur en 2015, pour que les expériences soient valorisées même quand le diplôme n’est pas acquis. «On n’est pas jugé sur un échec mais sur sa progression, son envie, sa participation», a souligné le ministre de l’Agriculture en rappelant sa volonté de mettre l’accent sur l’innovation pédagogique. Stéphane Le Foll n’a pas non plus manqué d’inciter les cantines scolaires à s’approvisionner localement. «On est à 66 % aujourd’hui, il y a encore un peu de progrès à faire», a-t-il souligné.

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Grande région : ça avanceSTRUCTURES Dans le cadre de la nouvelle grande région, les instances agricoles ont pris les choses en main. Dominique Graciet, président de la Chambre régionale d’agriculture d’Aquitaine en a fait, avec la crise de l’élevage l’un des grands thèmes de sa conférence de rentrée.

Lors de son rendez-vous de rentrée avec la presse, le 16 septembre, le président de la Chambre régionale d’agricul-ture d’Aquitaine, Dominique Graciet, a mis l’accent sur la future grande région. Il faut dire que les élus agricoles n’ont pas chaumé pour rendre cohé-rente cette nouvelle organisa-tion territoriale et transformer ses contraintes en atout. Le président retraçait d’ailleurs les axes de travail développé lors de la dernière réunion des présidents des Chambres dépar-tementales et régionales d’agri-culture d’Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes qui a eu lieu à Limoges, au début du mois. Au programme : la construction de l’organisation de l’institution et l’élaboration de leur contribution au projet régional agricole de la grande région. «Dès 2016, tout doit être en ordre de marche. Et, en 2020, la Politique Agricole de la Grande région devra être défi-nie pour la future programma-tion 2020-2025. La construction du premier budget agricole est notre principal souci. Il faudra qu’il soit à la hauteur des ambi-tions aujourd’hui affichées par nos responsables politiques.» Et de souligner les atouts des Chambres d’agriculture

«pour peser sur l’orientation des politiques agricoles. Car nous sommes sur le terrain et nous avons une expertise qui permet d’orienter les décisions à prendre et de les adapter.»

Une refonte des structuresIl faut dire que le chantier est grand. En plus de la ligne poli-tique agricole, il faut mener à bien la fusion des trois Chambres

Le siège de la Chambre Régionale d’Agriculture Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes sera à la préfecture de Région, c’est-à-dire à Bordeaux. Ici, une des nombreuses réunions préparatoires des Chambres d’agriculture.

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Politique

le grand enjeu est de «garder les agents des Chambres d’agricul-ture et la qualité de conseil. Nous avons de vrais choix à faire face aux financements publics et aux services et conseils auprès des agriculteurs. Le pire serait de délaisser le conseil individuel, mais ce dernier ne sera plus systématiquement gratuit. Nous devons adapter notre politique au contexte local et avoir des services efficaces et homo-gènes sur tous les territoires.»

Comités d’orientation par filièreEn attendant, les élus planchent à la préparation de la session d’installation de la nouvelle Chambre régionale qui se tien-dra à Périgueux. «Dès le premier janvier 2016, nous allons mettre en place des comités d’orienta-tion par filière. C’est Luc Servant, actuel président de la Chambre régionale de Poitou-Charentes qui sera responsable de cette construction. Jean-Philippe Violet, actuel président de la Chambre régionale du Limousin, lui, sera chargé des relations de la future Chambre régionale d’agriculture Aquitaine Limousin Poitou-Charentes (CRA ALPC) avec le bureau de l’APCA.» Un travail de fond.

régionales et la mise en place de l’organisation professionnelle. Et Dominique Graciet de souli-gner : «le personnel des trois Chambres régionales actuelles sera fusionné et comptera 80 personnes au total sur 3 sites : Bordeaux, Limoges et Poitiers à partir du 1er janvier 2016.» Car

Et aussi

Crise de l’élevageLors de sa conférence de rentrée, le président de la Chambre régionale d’Aquitaine est longuement revenu sur la crise de l’élevage. «En Aquitaine, a rappelé Dominique Graciet, le plan de soutien à l’élevage a commencé à se mettre en place entre mi-août et mi-septembre. Une cellule de crise a été constituée dans chaque département. Son rôle est de repérer les élevages en crise». Pour l’heure, la grande inquiétude est de voir encore disparaître des éleveurs, notamment des éleveurs laitiers, ce qui ne manquerait pas d’augmenter les coûts de collecte ainsi que les coûts de tous les organismes d’élevage alors même que la demande de conseil est forte. Ainsi, pour la production laitière un travail technique important doit être réalisé notamment sur le prix de l’alimentation. «Il faut que les éleveurs laitiers se regroupent pour diminuer le coût de leurs achats. Il est impé-ratif de gagner sur l’achat des concentrés» explique encore le président de la Chambre régionale. De même, il est à craindre que les éleveurs qui restent soient obligés de surcharger leurs étables entrainant des risques sanitaires importants, souligne Dominique Graciet. Pour le président de la Chambre régionale d’agriculture, «l’essentiel est de revenir à un prix rémunérateur».En Aquitaine, pas moins de 10 500 éleveurs toutes productions confondues sont concernés par la crise de l’élevage.

La Chine et la Russie viennent à Rauzan… Les 24 et 25 septembre, des journalistes des agences de presse, Tass (Russie) et Chine Nouvelle, viennent passer deux jours avec les viticulteurs des Caves de Rauzan, pour les derniers jours des vendanges. L’occasion pour la première unité de vinification en France en vins d’AOC située en Entre-deux-Mers de montrer son savoir-faire à ces pays qui sont les premier (900 000 bouteilles exportées en Chine par an) et deuxième (600 000 bouteilles exportées en Russie par an) clients de la coopérative.

Le temps d’une image

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Terres de Jim en MoselleSYNDICALISME La finale nationale de labour organisée par Jeunes Agriculteurs s’est tenue cette année en Moselle, près de Metz, les 11, 12 et 13 septembre. À la différence de la précédente édition, aucun membre du Gouvernement ne s’est déplacé pour cette fête agricole qui marque habituellement la rentrée syndicale. Les 11, 12 et 13 septembre, Terres de Jim, la finale nationale de labour organisée chaque année par Jeunes Agriculteurs, s’est tenue en Moselle. Sur une ancienne base aérienne, à Frescaty, près de 600 animaux et de nombreux tracteurs se sont installés sur 40 hectares pour faire découvrir au grand public les différentes facettes de l’agriculture d’aujourd’hui.

Drones et autresAu programme, découverte des différentes cultures de céréales, labyrinthe de maïs, des ateliers pédagogiques pour les enfants, mais aussi mise en valeur des nouvelles technologies très utili-sées en agriculture, avec par exemple des démonstrations de drones. Sans oublier bien sûr les concours : finale du concours national de labour, labour sur prairie, championnat de France de tronçonneuse de précision, finale de labour équin, courses de moissonneuses batteuses… Le dimanche a également été l’occasion de remettre les trophées de Graines d’Agricul-teurs. Consacré cette année aux filières laitières, neuf finalistes d’horizons divers avaient été retenus : producteurs de lait

Les JA ont jugé les finales du concours national de labour et de labour sur prairie. Si notre candidat girondin Christophe Porcher, n’est pas monté sur le podium il a cependant fait preuve d’une régularité sans faille. (ph. Nathan Rousseau)

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Politique

Les anciens de la FDSEA, s’ils n’oublient pas leurs obligations syndicales, profitent aussi de journées décou-verte. Le 8 septembre, 48 membres de la section départementale des anciens exploitants (SDAE) sont ainsi partis à la découverte de l’Ile-de-Ré. Michel Pelletier, président de la SDAE de la Charente-Maritime, et son épouse ont accueilli le groupe girondin dans la distillerie traditionnelle de la cave Uniré. Un fleuron de l’île qui compte différentes productions agricoles : vignes (600 ha), pomme de terre AOP (200 ha), marais salants (600 ha) et bien sûr ostréiculture. Et si l’ambiance du déjeuner est avant tout conviviale, les anciens ont tout de même abordé les problématiques agricoles du cru : contraintes environnementales et souci du renouvelle-ment des agriculteurs… Les visiteurs ont ensuite visité les marais salants puis dégusté les huîtres locales. Des paysages plein la tête, de bons moments partagés, des gens passionnés, bref un beau voyage selon la SDAE.

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de vache, de lait de chèvre ou de brebis, avec des modes de commercialisation divers (vente en coopérative, sur les marchés, en grande distribu-tion ou en direct). Le jury a également mis les pratiques à l’honneur : mélanges végétaux pour les prairies, rotation des cultures, autonomie fourra-gère, automatisation du raclage des effluents, diminution des intrants… Au final, deux agricul-trices ont été récompensées :

Emilie Schmitt, productrice de lait de vache sur l’exploitation familiale dans le Haut-Rhin, qui transforme elle-même le lait à la ferme et se convertit à l’agriculture biologique, et Marie Jougla, productrice de lait au sein d’un GAEC dans le Tarn, et qui destine principalement le lait de ses 885 animaux (dont 600 brebis et 55 vaches) à la production de fromage, notam-ment du roquefort.

Et aussiLoi Évin : les discussions reprennent Les sénateurs ont adopté, le 15 septembre, un amendement à la loi Santé de Marisol Touraine, visant à autoriser la promotion de l’œnologie et de toute boisson alcoolisée rattachée à un terroir. Jusqu’à présent une telle communication était assimilée à de la publicité interdite par la loi Evin. Le texte a été adopté à une majorité écrasante : 287 voix contre 33. Hostile à cet amendement, Marisol Touraine a pris «acte avec beaucoup de déception et de préoccupation» de ce vote qui avait été déjà acquis dans la loi Macron mais qui a été censuré par le Conseil constitutionnel pour vice de forme. Néanmoins, le fait que les discussions aient repris dans le cadre de la loi Santé et non plus dans celui de la loi Macron ne rassure pas les profession-nels, le terrain étant moins économique et plus émotionnel. Les partis politiques n’ont pas encore arbitré leurs positions, a précisé Pascal Bobillier-Monnot, directeur de la CNAOC. «Les professionnels seront très attentifs à leurs positions et à celles du gouvernement», a-t-il ajouté.

L’Elysée et Matignon annoncent plusieurs mesures concernant l’agriculturePlusieurs mesures concernant l’agriculture ont été annoncées par le président de la République François Hollande à l’issue du comité interministériel aux ruralités qui se tenait à Vesoul, le 14 septembre. Le dispositif Prêt à taux zéro rural devrait s’étendre à 30 000 communes à partir de janvier 2016. «Elles gagneront en attractivité et obtiendront un nouveau levier pour réhabiliter leurs centres-anciens, tout en évitant l’artificialisation des terres agricoles», lit-on dans le rapport du comité diffusé par le Premier ministre, le même jour. Par ailleurs, un arrêté doit être publié avant fin septembre pour revaloriser le tarif de rachat de l’électricité produit par la méthanisation.

AbsentLes trophées de Graines d’Agri-culteurs devaient normalement être remis par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, dont l’absence à la manifes-tation passe mal vis-à-vis des Jeunes Agriculteurs. Thomas Diemer, président de JA,

déplore cette absence qu’il considère comme «un manque de considération (…) pour les jeunes agriculteurs, d’autant plus en période de crise». Le symbole aurait été d’autant plus fort cette année que l’évè-nement est organisé sur une friche militaire en voie de réha-bilitation pour l’agriculture : «on touche ici à la question du foncier, principal frein à l’installation des jeunes agri-culteurs», explique Thomas Diemer. C’est la première fois que le ministre de l’Agriculture ne se déplace pas à cette mani-festation annuelle qui marque traditionnellement la rentrée syndicale agricole. Si cette année, l’actualité syndicale n’a pas cessé pendant l’été, culmi-nant début septembre avec la manifestation parisienne organisée par la FNSEA et JA le 3 septembre, il n’empêche qu’en pleine crise agricole, la présence du ministre aurait été appréciée. L’année dernière, le Premier ministre Manuel Valls avait lui-même fait le déplace-ment à Saint-Jean d’Illac.

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ŒNOLOGIE Le point sur la maturité des raisins et l’état sanitaire des vendanges pour les rouges.Alors que les vendanges des blancs sont quasiment terminées sur la majorité des secteurs de la Gironde, la récolte des rouges débute. L’occasion de faire le point sur les quelques particularités de ce millésime.

Un millésime prometteurLes concentrations en sucres des Merlots sont importantes et la maturité technologique a progressé de façon spectacu-laire début septembre, même si on note un ralentissement au cours de ces derniers jours. Ainsi, sur le dernier prélève-ment du réseau de maturité du CIVB (réalisé le 16 septembre), le degré potentiel moyen est de 13,7 % vol. (calculé avec 16,83 g de sucre/% vol.). L’acidité totale atteint une moyenne de 3,4 g/L H2SO4. On observe également un ralentissement de la matura-tion des Cabernets-Sauvignon, avec un degré potentiel au 16 septembre de 12,6 % vol. en moyenne.La maturité technologique n’est pas un critère suffisant pour juger de la maturité du raisin. Il faut également s’intéresser aux maturités phénoliques et aromatiques. L’alternance des journées chaudes et des nuits fraîches a favorisé la synthèse des anthocyanes. Le potentiel est donc très bon, avec une moyenne autour de 330 mg/L pour les Merlots et 358 mg/L

pour les Cabernets-Sauvignon au 16 septembre (méthode CASV). Pour l’instant, malgré ce potentiel prometteur, la couleur reste moyennement extractible. Pour l’aspect phénolique, la courbe des anthocyanes pour-suit son inflexion de manière plus ou moins importante en fonction des parcelles. Cela indique une fenêtre de récolte prochaine.À la dégustation, on perçoit

de nets arômes fruités sur les Merlots. Les pellicules sont encore résistantes. La couleur des pépins évolue posi-tivement vers le brun. Pour les Cabernets-Sauvignon, les pellicules sont encore dures et épaisses. Comme pour les autres cépages, le caractère végétal est absent à la dégustations comme à l’analyse. En effet, les teneurs en IBMP, composé caractéri-sant les notes végétales de

La maturité technologique n’est pas un critère suffisant pour juger de la maturité du raisin. Il faut également s’intéresser aux maturités phénoliques et aromatiques.

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Technique

Le vin à la loupe

ContactVéronique Raffestin-Tort,

Chambre d’agriculture de la Gironde, service vigne et vin, tél. 05 56 35 00 [email protected]

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

poivron vert, sont en dessous des seuils de perception pour l’ensemble des parcelles du réseau.

Les vendanges s’accélèrent

Alors que l’état sanitaire des raisins est globalement satis-faisant sur l’ensemble du vignoble, le retour d’une situa-tion météorologique chaotique à partir de la mi-septembre a contribué à réveiller les foyers de Botrytis jusqu’à présent discrets. En effet, avec des pluies atteignant parfois 100 mm sur certains secteurs au cours de la semaine du 14 septembre, on retrouve des conditions propices à la pourriture grise. De plus, le gonflement des baies sur certains terroirs sensibles peut conduire à des éclatements et au développement du Botrytis. Les plannings de récolte sur certaines propriétés ont du être revus, voire accélérés. Cependant la situation n’a à ce jour rien de catastrophique, mais la vigilance s’impose. Le millésime 2015 reste promet-teur et favorable à de très belles réussites.

Le réchauffement climatique, combiné à des phénomènes naturels comme El Niño, devrait produire des moyennes de températures très élevées en 2015 et en 2016, relève le 14 septembre un rapport de l’Institut météorologique britannique (Met Office). «Il est très probable que 2014, 2015 et 2016 seront parmi les années les plus chaudes qui auront jamais été mesurées» sur la planète, souligne Rowan Sutton, professeur au Centre national de Science atmosphérique. Associé à cette étude du Met Office, Rowan Sutton estime ainsi probable que le réchauffement s’accélère à nouveau après une décennie de relative stabilité. Par ailleurs, le Met Office estime que le léger refroidissement observé actuellement dans l’océan Atlantique pourrait amener des étés moins chauds et plus secs en Europe du Nord, même si cet effet est contrebalancé par la tendance générale au réchauffement, qui reste prépondérante selon le rapport.

Le temps d’une imageCotation des vinsCourtiers de bordeaux / Semaine du 14 au 18 Septembre 2015

VINS ROUGES RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BORDEAUX 1150/1250 1150/1200BORDEAUX SUPÉRIEUR 1300/1400 1200/1300COTES 1200/1400 1200/1300MEDOC 2300/2500SAINT-EMILION 3300/3700SATELLITES ST EMILION 2350/2600 2300/2500GRAVES 1600/1700BX ROSÉ 900/1000

VINS BLANCS RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BORDEAUX 1100/1250 ENTRE DEUX MERS 1150/1250 GRAVES 1500/1700 GRAVES SUPERIEURES s/s cotation SAUTERNES 4200/5000 4000/5000

BERGERACOIS RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BERGERAC ROUGE 1050/1100 BERGERAC SEC 900/1100 COTES DE BERGERAC 1050/1150 MONBAZILLAC 2900/3000

VIN DE FRANCEVSIG ROUGE/ROSE 75/80

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Enseignements 2014-2015BLÉ Types de sol et conditions climatiques sont à l’origine de grosses variations de rendements dans notre département sur la campagne 2014- 2015. Au final les résultats sont excellents en sols profonds et moyens ailleurs.La campagne 2014-2015 a été marquée par des conditions climatiques quasi exception-nelles pour les céréales à paille permettant la mise en place d’un potentiel remarquable. Au final la sécheresse de mai a rétabli le constat habituel : de très bons rendements dans les sols profonds et frais et des rendements moyens dans les terres plus séchantes.

Hiver sec, parcelles sainesLa campagne 2014-2015 confirme que les plus hauts potentiels sont atteints lorsque l’hiver est peu pluvieux. Comme les années précédentes, il convient de réaliser les semis avant la fin octobre pour éviter de se retrouver dans des créneaux de semis trop tardifs. Certaines variétés peuvent être semées dès le 15 octobre, mais la pratique est à réserver au sol ressuyant le moins bien car elle entraine souvent plus de difficultés dans le désherbage et la gestion des maladies.

Peuplement correctAvec un hiver moins pluvieux que les précédentes années, les pertes à la levée ont été souvent plus faibles. Un automne assez doux a permis au blé de taller correctement. Les fertilisations ont été réali-sés dans d’excellentes condi-tions avec des pluies qui permettaient une valorisation optimales des apports. Les taux de protéines observés cette année s’en ressentent avec peu de lots inférieurs à 11 %

Résultats obtenus sur des parcelles de 600 m² avec apport total de 300 U d’azote- Précédent maïs semis au 24 octobre en condition excellente. Protection fongicide intégrée (investissement de 70 euros/ha).

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Technique

et par contre des variétés à 12,5 %. Dans ces conditions de culture, le fractionnement en 4 apports pour positionner l’azote au plus prês des pluies, a joué un rôle important. Les maladies ont été plus discrètes qu’en 2014, même si la rouille jaune était présente sur les variétés sensibles.Dans ces condit ions, les potentiels étaient au rendez-vous début mai, avant que commence une longue période

de sécheresse jusqu’à mi-juin. Cette période se clôturait par un pic de chaleur à 36°C accen-tuant le phénomène d’échau-dage. Les sols les plus profonds ont très bien résisté grâce à leur grosse réserve hydrique de même que la zone Médoc où le pic de chaleur a été moins marqué.

Variétés adaptées au contexteOn retiendra qu’il ne faut pas

Et aussi

Les préconisations pour les prochains semis Les récoltes de tournesol et de maïs seront normalement assez précoces… Dans ce contexte, on peut semer assez tôt si tout va bien et dans tous les cas être prêt au plus tard au 25 octobre. Solehio, Accroc, Oregrain, Sy Moisson sont des variétés fiables. Nogal, alternative et de bonne qualité meunière pourra être semée jusqu’au 1er février (sensible au Chlortoluron). Venezio, Calumet sont des nouveautés à essayer. Fructidor pourra se positionner en semis précoce dès le 10 octobre. De manière générale, Solehio (mais attention à la verse), Oregrain (en sol profond hydromorphe), Accroc (résistant aux mosaïques), Arezzo, Sy Moisson, Cellule pourront représenter une part plus importante dans les assolements à côté de la référence. Du côté des blés durs, Miradoux demeure un bon compromis entre le rendement et la qualité. En cas de risque moucheture, Karur apporte un bon comportement. Pour aller chercher du potentiel Tablur, Sy Relief semblent adaptés, mais il faudra être attentif à la gestion azotée pour obtenir des bons taux de protéines et limiter le mitadinage. À suivre, Anvergur (à condition de bien le raccourcir). La tolérance à la moucheture est primordiale dans le choix variétal car c’est un paramètre difficile à maîtriser en culture. Il faut être vigilant sur la note moucheture.

s’arrêter aux performances d’une année pour choisir sa variété, mais retenir une variété régulière. Le renouvellement variétal étant dynamique, il

ne faut cependant pas hésiter à essayer les produits repé-rés dans les essais à côté des références.Parmi les critères importants, la qualité est déterminante : les variétés BPS à bon PS et teneur en protéines sont toujours à privilégier. Si possible, il est préférable d’utiliser des varié-tés à P/L inférieur à 1, variétés appréciées par les importateurs espagnols. En outre, la sensibi-lité à la fusariose est à surveil-ler en raison des critères de commercialisation voulus par la réglementation européenne. En précédent maïs sans labour, le choix variétal devra intégrer ce risque afin de limiter le recours aux fongicides.D’un point de vue économique, une variété de bonne qualité, résistante aux maladies et à la verse pourra être aussi rentable qu’une variété performante nécessitant plus d’intrants. C’est notamment le cas en 2015 où il est important de maîtriser les charges dans un contexte de prix de blé bas.

ContactPhilippe Mouquot, Chambre d’agriculture de la Gironde,

service grandes cultures, tél. 05 56 79 64 13

Comme tous les ans, la Chambre d’Agriculture avait installé un essai blé tendre classique, améliorant et dur dans l’objectif d’évaluer le potentiel de rendement et la résistance aux maladies. Le tableau du haut présente les résultats de cette expérimentation réalisée dans le Médoc sur un précedent maïs semences.

Le temps d’une image

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

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Les vendanges de JeanSOUVENIR Jean Nadau était viticulteur à Faleyras. Il raconte ses vendanges d’antan. Faleyras le 14 septembre. Un fond sonore reconnaissable entre tous envahit la cour du Château Gillet. La machine à vendanger s’approche tout près. Le chantier se termine, elle se dirige vers l’aire de lavage. Plus loin, Jean cultive son jardin. Il s’affaire car il veut absolument que le tunnel pour accueillir la production de fraise soit terminé avant l’arrivée de la pluie. Maintenant qu’il a passé la main à son fils Jean-Louis, les vendanges ne font plus partie de son quotidien. Et pourtant.

L’intendancePendant plus de soixante ans, il a travaillé, façonné cette exploi-tation. «Au départ nous avions 12 hectares. Quand mon père est décédé suite à un accident de tracteur en 1957, j’ai payé les parts à mon frère et à ma sœur et j’ai gardé l’exploita-tion… avec la misère !» De la misère, il y en a eu car l’année précédente a été la tristement fameuse année du gel de 1956. Pour s’en sortir Jean produit du maïs puis replante le vignoble. 1958 se ra sa p remiè re vendange. À ce moment de son récit, ses yeux bleus deviennent plus pétillants. Les vendanges. Ses vendanges. Dans la petite propriété de l’époque, c’est tout un branle-bas de combat. Il faut d’abord trouver et monter la troupe de vendangeurs. La main d’œuvre locale ne suffit pas. Jean décide de partir dans les Pyrénées pour recruter. «À l’époque pendant dix-huit à vingt jours on nourrissait

et on logeait les vendan-geurs. J’allais les chercher et je les ramenais chez eux». L’intendance prend alors une importance considérable. «Ma femme et ma mère passaient leur temps devant les four-neaux. Nous n’avions pas de congélateur. Nous avions une basse-cour et pendant tous ces jours, elles tuaient la volaille, les poulets, les canards, les dindes. Nous achetions aussi de temps en temps une pièce de bœuf au boucher du village. Dans le chai, j’avais un jeune qui m’ai-dait, il s’occupait de la presse, une Vaslin automatique».

Des moments privilégiésLe chai et la vigne. Jean doit tout superviser. Mener la troupe n’est pas facile même si «dans l’ensemble tout se passait bien». Très bien même. «À la fin des

vendanges, nous faisions la gerbe-baude. Les vendangeurs arrivaient avec une gerbe de fleurs, nous faisions la riboul-dingue toute la journée». Les yeux de Jean pétillent encore. Que de souvenirs…Le temps passe. Les vendan-geurs venus des Pyrénées vieillissent. En 1963 et 1964, ils ne viennent plus qu’à trois ou quatre et sont peu à peu remplacés par des Espagnols. Mais cette fois, Jean va moins loin. En ce temps, ils arrivaient en gare de Bordeaux et les viticulteurs venaient recruter sur place. Jean choisit deux vendangeurs originaires de Cordoba. Tout de suite, l’entente sera cordiale. Mieux même, l’un d’eux se charge de former une troupe avec ses congénères et devient leur responsable. «Ça a très bien marché». En 1965, la propriété s’agrandit. La

L’arrivée de la machine à vendangerA la demande de l’ITV (Institut Technique de la Vigne), Jean accepte de faire un essai de machine à vendanger sur une même pièce de vigne en parallèle avec de la vendange manuelle. «Là, j’ai eu des problèmes, les vendangeurs n’ont pas apprécié. Mais moi, j’ai bien compris qu’une page se tournait». 1978 sera l’année charnière. «J’étais prêt à tout vendanger à la machine, j’ai tout préparé pour cela». A la vigne et au chai. Entre temps, la propriété s’agrandit encore. Elle compte quarante hectares de vigne. Les œnologues apportent de précieux conseils. Et son fils, Jean-Louis, prend la relève. Aujourd’hui, ses petites filles se sont installées et assurent la vente directe et le grand export. Et Jean se passionne pour son jardin potager.Geneviève Marcusse-Artigue

Si Jean a gardé une petite nostalgie pour les vendanges d’antan, il n’a pas pour autant tourné le dos au progrès.

Et aussi

Les nappes souterraines se reconstituentSelon le Bureau de recherche géologique et minière, une partie importante des nappes phréatiques (65 %) affiche un niveau normal à supérieur à ce qui est observé habituellement au 1er septembre. La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit, en cette fin d’été, l’arrêt de la période des basses eaux avec un passage progressif vers une reprise des recharges qui commence à se faire sentir. Ainsi le nombre de points en hausse (17 %), commence à augmenter. Le nombre de points qui affichent une tendance à la baisse (56 %) a largement diminué par rapport au mois dernier (76 %). Le nombre de points stables (26 %) est également sur une tendance à la hausse contre 18 % le mois dernier. En effet, après la séche-resse du mois de juillet, la pluviométrie du mois d’août affiche un excédent de 40 % en moyenne sur la France. Seules les régions s’étendant de l’ouest de Rhône-Alpes à l’Alsace en passant par la Franche-Comté et la Lorraine présentent des cumuls de précipitation déficitaires. Les pluies habituellement attendues en début d’automne devraient confirmer la lente reprise de la recharge des nappes.

Sécheresse : les demandes de reconnaissance en calamité agricole examinées en octobreLe ministère de l’Agriculture a fait savoir, le 7 septembre, que les demandes de reconnaissance en calamité agricole des départements les plus touchés par la sécheresse de cet été pourront être examinées lors du prochain comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA) du 15 octobre. La mesure s’applique aux départements «qui sont en mesure de justifier dès à présent de pertes supérieures à 30 %», note le ministère. «Les arrêtés permettant le versement des premiers acomptes aux agriculteurs touchés par la sécheresse seront ensuite pris sur la base d’un avis du CNGRA. Les agri-culteurs disposeront alors de 30 jours pour demander une indemnisation au Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA)».

Le réseau CUMA a eu gain de cause sur deux revendications importantes qu’il portait depuis plusieurs mois : l’ouverture aux CUMA du dispositif Fonds d’Allègement des Charges en faveur de l’élevage et la possibilité pour l’adhérent de CUMA de bénéficier de l’avantage fiscal lié à la mesure de sur amortissement dans le cadre d’un investissement fait par la CUMA. Pour Luc Vermeulen, secrétaire général de la FNCUMA, «ces avancées vont encourager les démarches d’investissement en commun et permettre ainsi d’optimiser la maîtrise collective des charges. Pour mémoire, la mécanisation est le premier poste de charges des agriculteurs, en moyenne 30 % de l’ensemble des charges d’une exploitation».

Le temps d’une image

09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Technique

troupe des vendangeurs aussi. Et comme à chaque fois, Jean a un œil au vignoble, l’autre au chai. Et comme à chaque fois, pendant tous ces jours de dur labeur, les repas sont des moments privilégiés. «Nous faisions le maximum mais en contrepartie nous demandions à nos vendangeurs d’assurer ». Cependant, 1977 va marquer un léger schisme.

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10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Dossier

Des rendements faibles, mais…

VINIFICATION Maturité précoce, fort potentiel qualitatif, état sanitaire impeccable, le millésime 2015 s’annonce excellent pour les vins rouges bordelais… Mais la météo de cette semaine risque de changer la donne si on manque de réactivité. Tour d’horizon des points clés à ne pas manquer.

VENDANGES Cette année, si la qualité semble au rendez-vous, cela ne sera pas forcément le cas de la quantité. Néanmoins, l’homogénéité des récoltes est un atout… À ne pas gaspiller.

Les premiers contrôles de maturi-tés effectués sur les parcelles des réseaux de suivi de la Chambre d’agriculture confirment le carac-tère précoce du millésime. On observe une avance d’envi-ron 12 jours pour la maturité technologique.Le titre alcoométrique potentiel risque d’atteindre des sommets s’il continue de progresser, nous sommes actuellement au-dessus de 13 % Vol. pour les merlots (12 % Vol. pour les cabernets sauvignon). Ce premier indicateur laisse présager des difficultés pour terminer les fermentations alcooliques sereinement.Les acidités sont basses, l’été n’a pas été favorable à leur conserva-tion. La faible synthèse d’acide malique et sa forte dégradation

dès la véraison nous amènent aujourd’hui à des teneurs souvent inférieures à 1 g/L. Si on constate une bonne accumulation de l’acide tartrique, sa neutralisation par le potassium le rend inefficace pour rétablir ce déséquilibre.Les faibles teneurs en acide malique constituent le second écueil qu’il faudra franchir avec toutes les difficultés que cela implique pour réaliser la fermen-tation malolactique.Tous les cépages présentent un excellent potentiel polyphénolique (le meilleur des cinq dernières années). C’est une excellente nouvelle car c’est la garantie de faire des vins colorés et riches. Il faudra savoir gérer les extrac-tions pour ne pas tomber dans la caricature même si, cette année,

la marge de manœuvre semble confortable.Le composé IBMP (marqueur du caractère végétal des vins) n’est plus présent dans les raisins et c’est avec plaisir que l’on déguste les baies de merlots. On aurait pu dire croquer, car les pellicules restent encore un peu épaisses voir caoutchouteuses pour les cabernets.Pour le moment (NDLR : 10 septembre) les conditions clima-tiques sont bonnes, la maturation évolue régulièrement. Fort de ces observations il va falloir mainte-nant composer avec ses objectifs produits.

Des pH élevésLe pH sera le premier élément à considérer lors de l’encuvage,

une correction précoce se justifie pour des valeurs supérieures à 3,6. L’opération pouvant être renouvelée si nécessaire. Une réglementation existe pour ce type de traitement (voir tableau).C’est un élément clé qui condi-tionne l’efficacité du dioxyde de soufre, la fermentescibilité des moûts, l’expression des polyphé-nols et bien d’autres équilibres garant de la bonne conservation des vins.Attention à ne pas être excessif lors du sulfitage de la vendange, une dose voisine de 4 g/Hl est suffisante cette année. Au-delà on risque de sélectionner des micro-organismes indésirables et de créer des conditions défavorables à l’enclenchement de la fermen-tation malolactique. En deçà son efficacité reste très aléatoire.Le très bon état sanitaire de la vendange permet cette année de ne pas sulfiter à condition de levurer au cours du remplissage. Cette pratique, non sans risque, renforce l’expression fuitée des vins, elle doit être réalisée avec l’encadrement d’un œnologue aguerri à cette technique.

Des richesses en sucres importantesUn titre alcoométrique élevé en présence d’acidités faibles compose un cocktail détonnant

pour le risque Brettanomyces. S’assurer du bon déroulement de la fermentation alcoolique doit être l’objectif principal cette année.Les levures sont des trailers qui gravissent une montagne, plus la course avance plus les condi-tions sont difficiles, cela requière de l’endurance et une bonne nutrition.La réhydratation des LSA doit être réalisée en présence d’un chro-nomètre et d’un thermomètre, négliger cette étape c’est mettre son sachet de levure à la poubelle.Une fois le levain incorporé dans la cuve il va falloir lui apporter des nutriments. La forme et les quantités dépendent de la teneur en azote assimilable initiale. Il faut viser les 140 mg/L lors du levu-rage puis compléter à 180/220 mg/L au cours du premier tiers de la fermentation. Un sportif en plein effort a besoin d’oxygène. Ici 8 à 10 mg d’oxygène par litre de moût seront suffisants.La fermentation alcoolique doit être lancée rapidement, attendre c’est inviter la flore indigène à un banquet dont la netteté sera le plat principal. La co-inoculation de bactéries lactiques ne sera envisageable que si le vinificateur est certains de bien terminer la fermentation alcoolique.Bon millésime à tous…

Tous les cépages présentent un excellent potentiel polyphénolique.

S’adapter à la maturité

FocusBILAN> Le bilan viticole bio 2015 est programmé le jeudi

22 octobre à 9 heures, au lycée viticole de Libourne-Montagne.

Les viticulteurs engagés dans une démarche biologique pourront faire le point sur la vendange 2015 à Montagne avec le référent départemen-tal du conseil bio, Rodolphe Montangon. Ce bilan viticole bio 2015 est programmé le jeudi 22 octobre, à 9 heures, au lycée viticole de Libourne-Montagne.Au programme de la journée :- 8 h 45, café d’accueil ;- 9 heures, tour de table et échange sur la saison viticole 2015 ;

- 10 h 30, agronomie et gestion des sols en période de séche-resse par Maxime Christen ;

- 11 h 30, point sur les essais de bio contrôle (vers de la grappe, antibotrytis, mildiou…) par

Ludivine Davidou ;- 12 h 45, déjeuner en commun (à la charge des participants) ;

- 14 h 30, Alternatives au cuivre et soufre, où en est-on ? par Nicolas Aveline ;

- 16 heures, revue d’actualités sur le matériel viticole innovant (pulvérisation, travail du sol, focus sur la mise en œuvre de semi d’engrais vert) par Loïc Pasdois.

Pour participer à cette rencontre gratuite ouverte à tous, il suffit de s’inscrire auprès du Vinopôle Bordeaux-Aquitaine, tél. 05 56 35 00 00 ou [email protected]. Attention, le nombre de places est limité à 35 personnes.

Cette année les alternatifs ne seront pas utilisés pour palier à des déficiences de la vendange. Ils seront parfois un complément utile à l’expression fruité des vins dans le cas de bois peu chauffés, mais leur utilisation est loin d’être indispensable. Le millésime s’annonce complexe et riche ne le gâchons pas avec des pratiques systémiques.

Le temps d’une image

Les vinifications, cette année, devront respecter quelques règles de bon sens.

Cette année tout porte à croire que la récolte ne sera pas aussi abondante qu’on aurait pu l’espé-rer. Le poids des baies pour les merlots est en moyenne de 1,4 g voire plus bas dans certaines appellations (celui des cabernets sauvignon proche de 1 g.)Les conditions climatiques de juin à début août sont clairement en cause et ce déficit ne sera pas rattrapable.

HomogèneLa situation favorable au rapport marc/jus permettra de limiter les saignées pour concentrer. L’excellente homogénéité de la récolte sera également un atout. Il faudra valoriser tous les volumes (jus de benne, saignées, presses), le collage et la filtra-tion devront être utilisés préco-cement pour ne pas amoindrir la qualité des premiers jus lors des assemblages.Plus généralement, les vinifi-cations, cette année, devront respecter quelques règles de bon sens. Récolter une vendange fraîche pour démarrer lentement la fermentation alcoolique. Doser systématiquement les sucres, l’acidité totale, le pH et la teneur en azote assimilable des moûts.

En termes d’extractions le pilotage doit être mené à la dégustation. Le vinificateur dispose de trois leviers pour extraire les polyphé-nols : les actions mécaniques et le moment où elles sont mise en œuvre, et la température de fermentation.

Extraire dès le départCette année la contribution des tanins de pépins sera plus basse que les millésimes précédents. En effet, des pépins plus mûrs relarguent plus lentement les polyphénols qu’ils contiennent. Si on ne veut pas créer un déséqui-libre entre anthocyanes et tanins, défavorable à la stabilisation, il faudra extraire dès le départ de

manière soutenue pour récupérer la couleur. Puis macérer dans de bonnes conditions pour structurer délicatement le vin et obtenir du volume et du gras.Dès la fin de la fermentation alcoo-lique, il faudra commencer les dégustations pour apprécier l’ap-port de la macération et pouvoir la piloter en fonction du potentiel de la vendange et de l’objectif produit.Néanmoins, la météo de cette semaine pourrait bien rebattre les cartes. Les secteurs très arrosés, les vignes chargées et les sols filtrants vont se dégrader rapide-ment. Et la récolte est avancée d’une bonne semaine en Gironde.

Dossier réalisé par Paul Godard de Beaufort, œnocentre Blanquefort, Chambre d’Agriculture de la Gironde, tél. 06 48 03 98 [email protected],

Contact Rodolphe Montangon, Chambre d’agriculture de la Gironde, Service vigne et vin tél. 06 74 82 35 80, [email protected]

L’acidification est autorisée suivant des règles précises, dont la déclaration auprès de la BIEV de Bordeaux, la tenue d’un registre de détention manipulation, et le respect d’un dosage règlementaire maximum. La limite maximale est de 1,5 grammes/litre équivalent acide tartrique pour les produits en cours de vinification et cumulativement de 2,5 grammes/litre équivalent acide tartrique pour le produit fini (vin). L’acidification doit être réalisée sur le lieu de vinifica-tion en une seule fois sur les produits autres que le vin. L’acidification peut être réalisée en plusieurs fois sur le vin. Les opérations d’acidification et d’enrichissement devront le cas échéant, impérativement être effectuées sur le produit à des stades d’élaboration différents. Acidification et enrichissement d’un même produit s’excluent. Acidification et désacidification d’un même produit s’excluent.

Le temps d’un tableau943P11FocusTableau

P ro d u its A v a n tag e s In c o n vé n ie n ts

D o s e s d e p ro d u it (m ax im um lé g au x )

Moût F. Alcoolique Vin

A cid e tart riq u e

- Incidence organoleptique faible. - Efficace sur le pH.

- Peu précis. - Risques de précipitations (emploi en FA recommandé).

1 ,5 0 g /L 2 ,5 0 g /L

A cid e D -L M a liq u e

- Apporte fraicheur sur les vins blancs et les rosés. - En rouge, s’utilise quand la concentration en acide malique est trop faible. - Faible risque de précipitations des sels de potassium.

- Peut apporter de la verdeur : Essais préalables conseillé. - Elimination des bactéries lactiques indispensable si la FML n’est pas souhaitée.(blanc et rosé).

1 ,3 4 g /L 2 ,2 3 g /L

A cid e L actiq u e

- Acide doux, moins fort que l’acide malique (monoacide). - Pas de risque de précipitations des sels de potassium.

- Risque très faible de dégradation de l’acide lactique en lactate d’éthyle

1 ,8 0 g /L 1 ,7 0 m l/L

3 ,0 0 g /L 2 ,8 4 m l/L

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Main d’œuvre : CDD, MSP et formationEMPLOI La loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi a prévu un assouplissement des règles de renouvellement du CDD.La loi évolue en ce qui concerne les règles de renouvellement du contrat à durée déterminée (CDD). Mais tous ne sont pas concernés. Les CDD concernés sont ceux conclus de date à date. Les CDD pour remplace-ment ou emplois à caractère saisonnier conclus à terme imprécis ne sont pas concernés par cet assouplissement.

Modalités du renouvellementLes conditions du renouvel-lement sont prévues dans le contrat initial ou font l’objet d’un avenant soumis au sala-rié avant le terme initialement prévu. Le renouvellement peut intervenir même si le contrat ne prévoit pas dès sa conclu-sion cette possibilité. De plus la mention d’une clause de renouvellement dans le contrat initial n’emporte pas obligation pour l’employeur de renouveler le contrat arrivé à son terme.La possibilité de renouvelle-ment des CDD existait déjà, mais elle était limitée à une fois. Il est désormais possible de renouveler les CDD suscep-tibles de renouvellement deux fois. Par exemple, un contrat pour accroissement temporaire d’activité conclu pour 3 mois peut désormais être renouve-ler une première fois 3 mois et une seconde fois 6 mois.

Formation au droit du travailLe service employeur de la FDSEA de la Gironde organise des sessions de formation sur une journée sur le droit indi-viduel du travail dans l’exploi-tation agricole. La prochaine session est fixée au mardi 15 décembre, de 9 à 17 heures, au 17 cours Xavier Arnozan, à Bordeaux. Au programme : les préalables à l’embauche (DPAE, emploi des mineurs, des étrangers…), les contrats (CDD motifs, CDI), le temps de travail (temps plein, temps partiel, intermittent), la gestion des congés et absences, les procédures et indemnités de licenciement et la présentation du contentieux prud’homal. Un support écrit sera remis aux participants. La formation est financée par le FAFSEA pour les salariés (coût 210 euros TTC) et par le VIVEA (21 euros à la charge de l’exploitant).

Service employeurs de la la FDSEA de la Gironde,

tél. 05 56 00 73 60

le même objet avec les mêmes objectifs (soit 60 jours calen-daires maxi). Pendant la MSP le bénéficiaire conserve son statut et son indemnisation à Pôle emploi et il n’y a aucune rému-nération à verser. La MSP vient conforter un projet de recrute-ment ou un projet professionnel et n’est pas une variable d’ajus-tement de l’emploi.

Toutefois, ces renouvellements n’ont pas pour effet de modifier les durées maximales d’emploi en CDD puisqu’elles restent limitées, dans la majorité des cas susceptibles de se rencon-trer dans notre secteur, à 18 mois, renouvellements inclus, hors contrats saisonniers. Cette possibilité de renouvellement deux fois ne modifie pas non plus les modalités d’apprécia-tion du délai de carence entre deux CDD successifs sur un même poste (1/3 de la durée du contrat en principe et la moitié pour les contrats inférieurs à 14 jours). Cet assouplissement des règles s’applique aux contrats conclus ou en cours à compter du 19 août. Ainsi les CDD en cours de renouvellement au

moment de la publication de la loi (soit le 19 août) peuvent être renouvelés une nouvelle fois, sauf si le premier renou-vellement a déjà eu pour effet de porter la durée globale du contrat à la durée maximale autorisée.

Mise en situation professionnelle (MSP)Autre changement pour les contrats à courte durée : la mise en situation professionnelle (MSP). Ce dispositif permet de «tester» un demandeur d’emploi avant l’embauche pendant 1 mois. La MSP est conclue pour une durée maximale d’un mois (durée laissée à la libre appré-ciation de Pôle emploi) et peut être renouvelée une fois pour

Un contrat pour accroissement temporaire d’activité conclu pour 3 mois peut désormais être renouvelé une première fois 3 mois et une seconde fois 6 mois.

12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Économie

Et aussi

16 Marchés de gros partenaires de la Journée nationale du don agricole La Fédération des Marchés de gros de France (FMGF) est partenaire de la Journée nationale du don agricole, dont la première édition a eu lieu le 17 septembre à l’initiative de l’asso-ciation Solaal. 16 marchés de gros (Montpellier, Nice, Rouen, Caen, Cavaillon, Avignon, Bordeaux, Perpignan, Marseille, Toulouse, Tours, Grenoble, Corbas, Rungis, Chateaurenard et Strasbourg) «mènent une campagne d’information auprès de leurs producteurs de carreau et des grossistes pour sensibiliser aux dons de produits alimentaires frais et initier de nouveaux donateurs», a indiqué la FMGF. L’organisation, qui compte 21 marchés de gros, est membre de Solaal depuis la création de l’association en 2013.

Les coopératives de nutrition animale promettent de baisser leurs prix d’alimentsCoop de France affiche son soutien à l’élevage en crise, en promettant de réajuster «dès que possible» les prix d’aliments. Dans un communiqué le 14 septembre, les coopératives de nutrition animale s’engagent à «accompagner les éleveurs dans cette période difficile en ajustant leurs prix d’aliments, et ce dès que possible compte tenu de leurs couvertures, afin de prendre en compte les baisses de prix de matières premières pour permettre aux éleveurs de bénéficier des meilleurs coûts de production». Et de rappeler aussi qu’elles soutiennent la trésorerie des agriculteurs par le biais des encours clients, qui se sont accrus de près de 50 % en un an, selon Coop de France. «Les coopératives de nutrition animale soutiennent la mise en place de démarches de filière qui apportent de la visibilité prix, de la valeur et de la compétitivité aux différents maillons impliqués et, avant tout aux éleveurs», déclare en outre leur président Jean-Luc Cade, cité dans le communiqué, annonçant leur volonté de contribuer aux débats sur la rénovation des relations commerciales.

Les 5 et 6 septembre, l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux organisait son 3e weekend Portes Ouvertes. Une nouvelle édition qui a fait le plein de visiteurs : au total, pas moins de 500 à 600 visiteurs ont participé à ce rendez-vous sur 17 propriétés. Point d’orgue de l’évènement : le déjeuner champêtre organisé dans le parc du Château de Pitray, le dimanche, qui a séduit de nombreux visiteurs. Les randonnées pédestres, à VTT ou à cheval ont, elles aussi, largement séduit avec 80 participants pour cette première. Un bilan très positif qui vient clôturer en beauté une saison estivale particulièrement riche en activités œnotouristiques. En effet, avec le recrutement de Maïwenn Brabant, chargée de communication, en début d’année, l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux s’est donnée pour mission de dynamiser ses activités et de se rendre plus visible auprès du grand public.

Le temps d’une image

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Campagne 2014-2015 :indice des fermages à 110,05BAUX RURAUX L’arrêté constatant l’indice du fermage pour les terres nues et les bâtiments est paru le 11 septembre.

13 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Économie

L’indice national des fermages s’établit pour l’année 2015 à la valeur de : 110,05. Cet indice est applicable aux baux en cours pour les échéances annuelles posté-rieures au 1er octobre 2015 et représente une augmentation du montant des fermages expri-més en monnaie de + 1,61% par rapport à l’échéance anté-rieure (soit un coefficient de 1,0161).

ContactService fiscal rural de la FDSEA Tél. 05 56 00 73 65

Minimum euros Maximum euros1ère catégorie 138,95 246,302ème catégorie 64,42 138,953ème catégorie 28,39 64,42

Minimum euros Maximum euros1ère catégorie 547,18 729,602ème catégorie 364,80 547,183ème catégorie 134,97 364,80

Minimum euros Maximum euros

1ère catégorie 5,85 7,45

2ème catégorie 4,79 5,85

Type de bâtiments

Montant par m2 de surface intérieure utilisable

1ère catégorie 2ème catégorie 3ème catégorie

Maxi euros

Mini euros

Maxi euros

Mini euros

Maxi euros

Mini euros

HANGAR 4,36 1,09 2,72 0,67 1,09 0,26

ENTREPÔT multi-usages 7,65 1,88 5,98 1,49 3,28 0,81

CHAIS

Chai de vinification 13,14 3,28 8,78 2,17 4,36 1,09

Cuves (par hl) 2,58 0,36 1,24 0,25 0,81 0,20

Chai à barriques 9,85 2,46 8,21 2,03 6,61 1,63

BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE

Stabulation libre 3,28 0,81 2,72 0,68 1,92 0,47

Étable-stabulation entravée 7,14 1,79 3,82 0,94 1,92 0,47

Élevage divers : BergerieAvicultureProduction porcine

7,14 1,79 3,82 0,94 1,92 0,47

Salle de traite 6,61 1,64 4,91 1,16 2,72 0,67

Laiterie 7,14 1,79 4,91 1,16 2,17 0,55

Bâtiments ou éléments à louer

Montant par m2 de surface intérieure utilisable par an

Ecurie trop/galop

Centre équestre

Pension à la ferme

Maxi euros

Mini euros

Maxi euros

Mini euros

Maxi euros

Mini euros

Boxes et équipements annexes

99,04 36,32 165,07 8,25 8,25 1,77

Écuries/stabulation et équipements annexes

8,25 1,77 8,25 1,77

Carrière Aire d’évolution non couverte

6,27 0,66 6,27 0,66 6,27 0,66

Manège ou Carrière couverte et éléments accessoires d’aménagement.Aire d’évolution couverte, partiellement ou complètement fermée sur les côtés.

15,84 3,30 15,84 3,30

Rond de longe - Rond d’Havrincourt Aire d’évolution circulaire servant à longer les équidés.

Si couvert voir «Manège»Si non couvert voir «Carrière»

Club house / locaux d’accueil du public

59,43 14,86 59,43 14,86

I - Loyer annuel des terres nues et prés ou prairies herbagères en monnaie à l’hectare.

IV - Quote-part de loyer annuel affectée aux installations spécifiques équestres.

V - Détermination du loyer d’habitation au m2 : montant du loyer mensuel en monnaie au mètre carré

II - Loyer annuel en monnaie à l’hectare des terres portant des cultures spécialisées (cultures maraîchères et horticoles) pour l’ensemble du département.

III - Quote-part de loyer annuel affectée aux bâtiments d’exploitation sur l’ensemble du département.

Et aussi

Nouvelle des sociétés Thierry Dusautoir, capitaine emblématique du rugby français, devient l’ambassadeur du groupe Frayssinet, n°1 français de la fertilisation organique des sols et de la stimulation naturelle des plantes. «Thierry Dusautoir et Frayssinet partagent des valeurs communes qui ont permis ce rapprochement : durable, exigeant, innovant et humaniste. Il sera présent lors de plusieurs événements organisés par l’entreprise, notamment lors du SITEVI 2015 (salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-légumes). Il assu-rera la promotion des actions Frayssinet pour une agriculture durable. Il mettra en avant son attachement à développer des solutions de nutrition et stimulation, des sols et des plantes, pour une agriculture saine et biologique.» expliquent les respon-sables de la firme. L’entreprise Frayssinet a un attachement ancien au rugby puisque, dès 1985, Daniel Dubroca, ancien capitaine puis entraîneur de l’équipe de France, était chargé de ses relations publiques.

Poursuite de la baisse des fabrications d’aliments du bétailSelon les statistiques établies par Coop de France Nutrition animale et le syndicat national des industriels de l’alimentation animale (SNIA), 19, 96 Mt d’aliments composés auraient été produites durant la campagne 2014/2015-juillet 2014 à juin 2015- soit une baisse de 1,1 % par rapport à la précédente campagne. Les aliments pour bovins (viande et lait) ont été les plus touchés par ce repli de production, avec - 5 %. Ce sont les aliments pour volailles qui limitent les dégâts, avec une progression de 1,3 %.

Le mardi 8 septembre les vignerons indépendants d’Aquitaine ont organisé leur 6ème «Rendez-vous estival», au Château Beaulé, à Pompignac, en présence des fournisseurs partenaires. Nouveauté de cette édition : une projection de courts-métrages proposée par les VIF du Gard qui organisent chaque année leur festival : «Les vignerons font leur cinéma !». En fin de journée les vignerons indépendants dont les exploitations ont été certifiées Haute Valeur Environnementale (HVE) ont reçu leur certificat puis la soirée s’est poursuivie par la remise des diplômes du concours national des vins des vignerons indépendants et par une dégustation des vins médaillés. Sans oublier la traditionnelle soirée grillades.

Le temps d’une image

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SHEM dévoile son patrimoine

Entre la Société hydroélectrique du Midi (Shem), aujourd’hui filiale d’Engie (groupe GDF-Suez) et la vallée d’Ossau les relations ont toujours été fortes. Si bien que les infrastructures de l’en-treprise, outre l’aspect écono-mique évident, font partie du paysage et du patrimoine. D’où l’idée d’une double exposition : «La vallée d’Ossau et les grands travaux hydroélectriques» et «L’hydroélectricité ossaloise vue par les artistes».Pour Vincent Pétillon, respon-sable du développement à la Shem, cette opération appa-raît comme une évidence. «Au travers de cette exposition, il s’agit de valoriser le patri-moine architectural, humain et historique de la vallée. Depuis 80 ans nous avons, avec elle, de nombreuses histoires croi-sées. Elle a influencé l’entre-prise dans sa culture et cette dernière a fait de même de par son apport économique, technologique et sociologique».Aussi les organisateurs n’ont pas souhaité avoir une approche technicienne pour retracer les deux grandes périodes de travaux que sont celles de 1920 à 1930 (barrage du lac d’Artouste, usines d’Artouste, de Miégebat et du Hourat) et de 1940 à 1962 (barrages de Fabrèges, de Castet et de Bious).Pour rappeler cette formidable aventure technique et humaine, la Shem a fait appel à deux historiens de la Sorbonne et à un spécialiste de l’histoire de l’art de l’école du Louvre. «De fait, l’exposition est un

14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Éco d’Aquitaine

Et aussiLandes : Primland dans le Top 100 des entreprises expor-tatricesLeader du kiwi en France (environ 15000 tonnes commerciaisées chaque année), le bureau de vente Primland a été la première entre-prise européenne à commercialiser, dès 1993, un kiwi à Taïwan, avec la marque Oscar®. Plus récemment, Oscar® a obtenu l’agrément des autorités sud coréennes en 2013 après avoir décroché, en 2009, celui des autorités chinoises. Ainsi, Primland réalise aujourd’hui 20 % de son chiffres d’affaires en Chine et 12 % sur Taiwan. Ce dynamisme commercial international permet à la structure d’entrer dans le top 100 des entreprises exportatrices françaises (classée 70e selon le palmarès établi en juillet dernier par le magazine l’Expansion). Primland® a aussi participé en juillet 2015 au sommet économique franco-chinois à l’occasion de la venue en France de Li Keqiang, Premier ministre chinois.

Gironde : l’Union Bordeaux Bègles, un booster pour l’économie régionale L’Union Bordeaux Bègles de rugby classée au Top 14 apparaît selon une étude menée par la Chambre de Commerce et d’industrie de Bordeaux comme un atout pour l’économie régionale. Déjà plus grosse affluence d’Europe, les 12 millions dépensés par les spectateurs (soit près de 40 euros en moyenne par personne et par match) profitent principalement aux restaurants, bars et buvettes. En additionnant les frais de personnel, les achats divers, la fiscalité et les investissements, ce sont 10,7 millions d’euros qui ont été dépensés par le Club lors de la saison dernière. Enfin, l’ensemble des dépenses générées par le club et les spectateurs vont à leur tour entrainer d’autres dépenses réinjectées dans l’économie régionale. Cet effet d’entrainement est estimé à plus de 71 millions d’euros.

Lot-et-Garonne : un projet de marché connecté pour le quotidien«Hallesexpress.com» est un nouveau concept unique d’organisation de commerce alimentaire de détail. Ce projet de 2,4 millions d’€, porté par des partenaires privés, devrait voir le jour à Estillac d’ici fin 2016 dans un bâtiment inspiré des Halles Baltard. La «halle connectée» se propose de cumuler les avantages de rapidité du drive alimentaire avec la convivialité du commerce de détail. Son crédo «toutes vos courses quotidiennes en quelques minutes chrono». Dans un même lieu seront regroupés des commerçants indépendants qui fournissent des produits alimentaires frais au quotidien avec, pour objectif, de rationnaliser l’offre des commerces indépendants de détail dispersés et isolés.

Aéroport Dordogne-Périgord - Dordogne

Jusqu’en 2015, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Dordogne assumait une partie (20 %) de la gestion de l’aéroport Dordogne-Périgord dans le cadre du Syndicat mixte air Dordogne. Or, selon son président Christophe Fauvel, la CCI «qui prévient depuis plus d’un an qu’elle n’a plus les moyens ni le droit d’être à la fois gestionnaire et actionnaire de l’aéroport, n’a inscrit aucune participa-tion à son budget en 2015.» Le président estime qu’il est du devoir de la Région Aquitaine de reprendre le flambeau aux côtés des autres collectivités actionnaires, le Département (49 %), la Communauté d’agglo-mération bergeracoise (30 %)

et le Grand Périgueux (1 %). «On demande juste une équité de traitement car le Conseil régional finance déjà les aéro-ports de Mérignac et Pau». Et dans le futur périmètre régional, les Régions interviennent en faveur des aéroports de Brive et de Limoges : «un aéroport très comparable au nôtre pour lequel la Région Limousin a repris les 20 % de parts de la CCI». Christophe Fauvel redoute que «la Région Aquitaine joue la montre» en ne répondant pas à ses sollicitations. Ce blocage peut-il menacer l’aéroport de Bergerac qui, s’il encaisse chaque année 1 million de pertes, génère 150 millions de retour sur investissement en accueillant 280 000 passagers,

potentiels consommateurs sur le territoire ? La CCI étudie un plan B, la possibilité de reventi-ler les parts sur trois des quatre actionnaires ou encore d’im-pliquer un partenaire privé... Mais la CCI et ses partenaires ne comprendraient pas que la Région Aquitaine délaisse un des outils majeurs du déve-loppement économique. Le président de la CCI, également président du Medef, n’exclut pas de remettre en main propre «sur le parvis de l’hôtel de Région», une lettre ouverte au président Alain Rousset, co-signée par les élus et les entreprises. En cette période de campagne électorale, cela équivaudrait à une déclaration de guerre.

Nelly Fray

La CCI veut que la Région s’implique.

véritable recueil d’informa-tions, de photographies, de témoignages oraux et écrits et d’une maquette permettant de rendre hommage à cette double histoire qu’est celle de la Shem et de la vallée d’Ossau».

Lien contemporainAssociée à ce pan d’histoire la partie art contemporain peut paraître incongrue. Quel rapport avec les œuvres d’artistes ossa-lois venus s’inspirer des instal-lations de la Shem (Christine Drouillard, Bob Loyola, Valérie Perlein, Eric Flabeau) et l’hydroélectricité ?«Outre le fait de créer un lien supplémentaire avec la culture de la vallée, explique Vincent Pétillon, il s’agit de rappeler que l’hydroélectricité est la production la plus ancienne

en matière de développe-ment durable. De ce fait, elle doit être protégée car c’est la seule technologie qui peut prendre le relais rapidement en cas de pénurie énergétique. L’hydroélectricité n’est pas une vieille dame endormie». D’où la symbolique des artistes qui s’inspirent de matériels obso-lètes de la Shem pour en faire des créations modernes.Cette double exposition est à replacer dans une démarche plus globale laquelle comprend un parcours présentant, sur le terrain, le patrimoine hydroélec-trique de la compagnie hydroé-lectrique. Neuf panneaux ont été installés sur les sites allant du barrage d’Artouste en alti-tude, à celui de Castet, le plus en aval.Ce parcours, ouver t aux

de l’hydroélectricité en vallée d’Ossau. On y apprend, notam-ment, que la Shem est issue, à l’origine, de la Compagnie ferro-viaire du Midi avant qu’elle ne passe dans le giron de la SNCF.

Philippe Delvallée

locaux comme aux visiteurs étrangers a été labellisé par le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées béarnaises. Au gré de ce périple tout est évoqué, de l’histoire de la construction des différents ouvrages à la vie des employés d’autrefois, en passant par l’architecture et bien entendu l’importance

En chiffresLa Shem c’est 12 grands barrages sur la chaîne des Pyrénées et les rivières du Lot et de la Dordogne, 58 usines dans le grand Sud-Ouest dont 22 dans les Pyrénées-Atlantiques (9 en Haute-Soule d’une capacité de 30 MW et 13 en vallée d’Ossau d’une capacité de 230 MW, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Bordeaux hors industrie). L’ensemble de la production correspond à la consommation énergétique d’un million de personnes. Soule et vallée d’Ossau représentent 40% de cette production. La Shem, c’est 315 collaborateurs dont 73 basés en vallée d’Ossau.

HISTOIRE Dans le cadre d’une exposition, la Société hydroélectrique du Midi met en valeur ses relations avec la vallée d’Ossau où, depuis 80 ans, sont implantées 13 de ses usines hydroélectriques.

L’exposition est visible jusqu’au 1er octobre au casino des Eaux-Bonnes et du 6 octobre au 1er novembre à l’office de tourisme d’Arudy.

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Une aide encore méconnueHANDICAP La Maison Départementale des Personnes Handicapées de la Gironde gère un fonds de compensation du handicap (FDCH) chargé d’accorder des aides financières com-plémentaires.Les personnes qui perçoivent la prestation de compensation du handicap ou l’allocation d’édu-cation de l’enfant handicapé peuvent bénéficier du fonds de compensation du handicap.Elles permettent aux personnes (enfant ou adulte) handicapées de faire face aux frais restant à leur charge, après déduc-tion du montant attribué par la prestation de compensation du handicap (PCH). Le fonds de compensation du handicap (FDCH) concerne les demandes d’aide Technique (prothèses auditives, fauteuil roulant, etc.), les projets d’aménagement du véhicule ou du logement. Pour les aménagements du loge-ment, l’aide peut aller jusqu’à 10 000 euros (pour 10 ans), pour ceux du véhicule, jusqu’à 5 000 euros (pour 5 ans). Pour les aides techniques, le montant de l’intervention du FDC est accordé pour une durée de 3 ans.

En fonction des ressourcesL’intervention du FDCH est appréciée en fonction du quotient

Le FDCH peut financer la totali-té de la somme restant à charge si le quotien familial (QF) est inférieur à 500 euros. Pour les QF entre 500 et 1 500 euros, le comité de gestion détermi-nera le reste à charge dans la limite de 10 % des ressources nettes mensuelles. Pour les QF supérieurs à 1 500 euros, le comité de gestion déterminera

le reste à charge dans la limite de 10 % des ressources nettes annuelles.Le fonds de compensation peut solliciter d’autres financeurs (AGEFIPH, CCAS, mutuelles, caisses de retraites complé-mentaires, etc..). Il n’intervient qu’après réponse de tous les organismes mobilisables et à titre subsidiaire. Aucun

versement d’avance financière n’est possible.

37 224 eurosLa MSA GIRONDE apporte sa participation financière au Fonds Départemental de Compensation du Handicap (FDCH) sur la base d’une dota-tion annuelle dans le cadre du budget du GIP-MDPH,

rassemblant les contributions des différents partenaires du fonds. Cette enveloppe est destinée au financement des aides techniques, des aména-gements du logement et du véhicule, dans la limite des frais pouvant rester à charge selon les conditions prévues à l’article L146-6 du code de l’ac-tion sociale et des familles. En Gironde, le montant des aides attribuées aux ressortissants agricoles en 2014 a été de 37 224 euros. Sur 39 dossiers 13 concernaient des exploitants soit 33 %.La MDPH t ransmet , aux personnes susceptibles d’en bénéficier, le formulaire de demande avec la proposi-tion de plan personnalisé de compensation de la Prestation de Compensation du Handicap ou de l’Allocation d’Educa-tion de l’Enfant Handicapé (où sont notés les différents contributeurs).Pour plus de renseignements, il existe un service social spécia-lisé de la MSA (tél. 05 56 01 83 28) ou la MDPH (tél. 05 56 99 69 00, http://www.mdph33.fr)

Christelle Capdebosc, service employeur de la

FDSEA de la Gironde.

Le fonds de compensation du handicap (FDCH) peut aider les personnes handicapées qui travaillent à aménager leur véhicule, par exemple.

Et aussi

Le public concerné par ces aidesLes personnes concernées par le fonds départemental de compensation du handicap sont celles qui perçoivent la Prestation de compensation du handicap ou l’Allocation d’édu-cation de l’enfant handicapé. La Prestation de compensation du handicap est une aide financière versée par le Conseil Général destinée à compenser les besoins liés à la perte d’autonomie des personnes handicapées. Son attribution est personnalisée sur décision médicale. Elle peut être ouverte à toute personne âgée de moins de 60 ans, ou âgée de 60 à 75 ans si elle répondait aux critères d’attribution avant ses 60 ans, ou de plus de 60 ans qui travaillent encore après 60 ans.Les besoins de compensation doivent être inscrits dans un plan personnalisé défini par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH, sur la base du projet de vie exprimé par la personne.L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé est une pres-tation familiale financée par la sécurité sociale et versée par la CAF ou la MSA, destinée à compenser les frais de soins et d’éducation apportés à un enfant handicapé.

Les acteurs du FDCHLes contributeurs du FDCH de la Gironde sont la CPAM, la MSA, l’État, agissant pour son compte et celui de la CNSA, le Département. Ils sont membres du Comité de Gestion. Ce comité est chargé de déterminer l’emploi des sommes versées par le fonds. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) rend compte aux différents contribu-teurs de l’usage des moyens du Fonds Départemental de Compensation.

Le 9 septembre, plus de 1 000 professionnels ont participé au salon Aquiflor à Bordeaux. Le concours Eco-Innovation a récompensé la Société Rezo Plant pour l’Ilex Crenata «Dark green», houx japonais ressemblant à du buis, la Société JPCO pour ses arbustes de remplacement des plantations de buis et les Pépinières du Val de Garonne pour sa sélection de variétés anciennes et régionales de fruitiers. Dans la catégorie Matériels et équipements, la Société CIC pour Katoun, dessicant de biocontrôle issu d’huile de colza remporte le premier prix suivi de la Société Hortitrace pour le système logistique Hortipal et la Société Herriberry pour sa désher-beuse à eau chaude.

Le temps d’une image

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Société

(ressources moyennes mensuelles – charges moyennes mensuelles)

composition du foyer

Page 15: PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE ...PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N 943 - 18 SEPTEMBRE 2015 Avec un fort potentiel qualitatif, le millésime 2015

Valoriser le tabac énergétiqueDÉVELOPPEMENT La société française de biotechnologies Deinove et la société américaine Tyton BioEnergy Systems ont annoncé, le 8 septembre, engager un partenariat technologique et commercial, visant la valorisation d’un nouveau type de substrat, le tabac énergétique.

La culture de tabac n’a pas dit son dernier mot… Elle vise maintenant la valorisation industrielle pour les bioénergies.

16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Société

Deinove s’engage dans la valo-risation d’un nouveau substrat, le tabac énergétique. Développé par Tyton, et bénéficiant du meilleur de la recherche en sciences du végétal et agrono-mie, le tabac énergétique «est une nouvelle source d’énergie renouvelable économique et écologique», pour la production de sucres, huiles, protéines et autres composés biosourcés à forte valeur ajoutée, précise la société française.Le tabac énergétique est en effet naturellement pauvre en lignine (considéré comme un déchet par les industriels, comme les papetiers) et riche en sucres et huiles valorisables. Un hectare de ce tabac permet par exemple de produire trois fois plus d’éthanol que ne le

permet le maïs, et trois fois plus de biodiesel que ne le permet le soja, affirme Deinove. Les sucres contenus dans ce type de tabac sont des sucres cellulosiques et hémicellulosiques, précise-t-on. Ce sont ces derniers qui seront valorisés dans le cadre du partenariat. «Nous utiliserons les tiges et feuilles pour valoriser les sucres qu’elles contiennent. Nous-mêmes n’utiliserons pas la graine contenant de l’huile desti-née à d’autres applications», a précisé Emmanuel Petiot, directeur général de Deinove. Avantage agronomique et écono-mique de cette nouvelle matière première, la culture du tabac nécessite de faibles ressources en eau et peut s’effectuer sur des terres non exploitables pour des cultures alimentaires.

RusticitéUn atout des déinocoques, ces bactéries dont Deinove est le spécialiste, est leur rusticité. Cet atout permettra de dimi-nuer les coûts. «D’un point de vue scientifique, la plateforme technologique de Deinove repré-sente une avancée cruciale pour la fermentation industrielle. Le déinocoque est capable d’assi-miler des chaînes de sucres partiellement hydrolysées seule-ment, et ce à haute tempéra-ture. Cette caractéristique peu commune réduit significative-ment le coût de production de composés produits à partir de biomasse. Cette technologie appliquée au tabac énergétique de Tyton apportera une véritable valeur ajoutée», a commenté Iulian Bobe, directeur de la

technologie chez Tyton. «Nos deux technologies sont très complémentaires : Tyton four-nit une matière première inno-vante. Deinove se concentrera

sur la conception de solutions de fermentation personnali-sées pour Tyton», a détaillé Nagib Ward, VP Business Développement de Deinove.

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Alternance : le contrat d’apprentissage

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Social

RECRUTEMENT C’est la rentrée, entre travail et formation théorique, pensez au contrat d’apprentissage !

Le contrat d’apprentissage permet à un jeune de 16 à 25 ans de bénéficier d’une qualification professionnelle diplomante, en entreprise ou en CFA. Sa mise en œuvre requiert l’établissement d’un contrat de travail et de quelques formalités administratives. Ce type de contrat en alternance permet l’apprentissage d’un métier pour le jeune et pour l’entre-prise, la possibilité d’intégrer plus facilement une personne formée à la vie et la culture de celle-ci. Plus de 80% des chefs d’entreprise qui ont testé l’ap-prentissage le recommandent (Etude AGEFA / IFOP).

La forme du contratLe contrat d’apprentissage fait l’objet d’un contrat écrit entre l’apprenti ou son représentant légal et l’entreprise, en 3 exem-plaires. Le contrat est conclu pour : • une durée déterminée

comprise entre 1 et 3 ans, • pour une durée indétermi-

née : dans ce cas, le contrat débute par une «période d’ap-prentissage», dont la durée est égale à la durée du cycle de formation. Une fois cette période de formation écou-lée, le contrat est régi par le droit commun, à l’excep-tion de la période d’essai. L’exonération de cotisations

ne porte alors que sur la période d’apprentissage.

La rémunération de l’apprentiLa rémunération de l’apprenti évolue en fonction de l’âge de l’apprenti et de sa progression dans le ou les cycles de forma-tion faisant l’objet du contrat. Pour tout renseignement sur la rémunération des apprentis, nous vous invitons à consulter le site du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

Les primes et les aides financières Les aides à l’embauche d’un apprenti varient en fonction de la taille de l’entreprise. - Aide «TPE Jeune Apprentis»Cette aide est réservée aux entreprises de moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti âgé de moins de 18 ans à la date de conclusion du contrat. Le montant de cette aide est un forfait de 4400 e la première année du contrat (versés trimestriellement par l’état).- Prime à l’apprentissage pour les TPE

Cette aide est réservée aux entreprises de moins de 11 salariés ; son montant est de 1000 e minimum par année de formation et est versé par

les régions.- Aide au recrutement apprenti supplémentaire

Elle est destinée aux entre-prises de moins de 250 sala-riés qui recrutent un apprenti pour la première fois ou qui prenne un apprenti supplémen-taire dans leur entreprise. Son montant est de 1000 e mini-mum versés par les régions.- Exonérations des charges sociales

Toutes les entreprises peuvent en bénéficier, selon la taille de l’entreprise, l’exonération sera partielle ou totale pour les coti-sations salariales et patronales, légales et conventionnelles.- Crédits d’impôtsToutes les entreprises béné-ficient de ce crédit d’impôts, d’un montant de 1600 e, la première année d’une forma-tion de niveau III (BTS, DUT, BAC, CAP…). Ce montant peut être majoré dans certains cas.- Aides de l’AGEFIPH Tout employeur embauchant une personne en situation de handicap en contrat d’appren-tissage ou la conservant dans l’entreprise après la durée de ce contrat bénéficiera d’une aide de l’Agefiph (renseignements : www.agefiph.fr).

Informations : www.apprentissage.gouv.fr

et www.msa33.fr

Les formalités à accomplir avant l’embauche L’enregistrement du contrat auprès de la Chambre d’agricultureAvant le début de l’exécution du contrat ou, au plus tard, dans les 5 jours ouvrables qui suivent celui-ci, l’employeur transmet à la Chambre d’Agriculture dont il relève les exemplaires du contrat accompagné du visa du directeur du centre de formation attestant l’inscription de l’apprenti. La chambre d’agriculture enregistre le contrat dans un délai de 15 jours à compter de la réception du dossier complet, lorsqu’il est conforme aux dispositions légales et réglementaires. Un exemplaire du contrat enregistré est transmis par la Chambre d’agriculture à l’employeur et à l’apprenti. Une copie est également adressée à la MSA. Dès réception de l’enregistrement, l’employeur est invité à en informer la caisse de MSA.

La déclaration de l’embauche à la MSA (DPAE)L’employeur doit effectuer une déclaration préalable à l’embauche auprès de la MSA dans les 8 jours qui précèdent l’embauche. Sur la DPAE, il convient de compléter la rubrique «Type de contrat particulier» en précisant qu’il s’agit d’un «contrat d’apprentissage» et de joindre à cette déclaration une copie du contrat d’apprentissage (en cas de nouveau contrat d’apprentissage, joindre également le précédent contrat).

Départ à la retraite du Directeur de la MSA Gironde

Diplômée de l’EN3S, concours externe, Madeleine TALAVERA entre à l’Union des Caisses Centrales de la Mutualité Agricole, le 1er juillet 1978. Nommée à moins de 30 ans, Sous Directeur à la MSA Marne-Ardennes (qui deviendra plus tard Marne Ardenne Meuse), Madeleine TALAVERA a fait preuve d’une mobilité géogra-phique indéniable : Paris, Reims, Verdun, Charleville-Mezières, puis Bordeaux, Vannes pour revenir en 2007 sur les terres Girondines en tant que Directeur de la MSA Gironde.

Cette mobilité géographique s’est accompagnée au cours de sa carrière d’une mobili-té fonctionnelle tant par les postes occupés que par les domaines d’activités gérés : de la protection sociale à l’action sanitaire et sociale, la prévention des risques professionnels, les ressources humaines sans oublier l’anima-tion de l’échelon local et le lien avec les élus. Fidélité, détermination, persévé-rance caractérisent le parcours de Madeleine TALAVERA au sein de la Mutualité Sociale Agricole, à laquelle elle a

consacré l’ensemble de sa carrière professionnelle.

Accompagner le changementElle passe donc le relais à Daniel ABALEA, qui prendra ses fonctions le 1er octobre 2015. Il occupait précédem-ment le poste de directeur général à la MSA de Haute Normandie, près de Rouen. Madeleine TALAVERA et Daniel ABALEA partagent cette fidé-lité au monde agricole qui les caractérise. Daniel ABALEA bénéficie d’un parcours au

sein de la MSA des Charentes et précédemment de la MSA de Charente Maritime en tant qu’agent comptable. La proximité géographique l’a ainsi souvent amené à travailler avec la MSA Gironde. Nul doute qu’il saura utiliser cette proxi-mité dans cette nouvelle étape.Avec un conseil d’administra-tion nouvellement nommé, Daniel ABALEA sera amené à décliner, dans la caisse, le futur plan stratégique institutionnel, le nouveau contrat pluri annuel d’objectif et de gestion et de nombreux dossiers concernant l’avenir de la MSA Gironde.

Après 38 années au sein de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), dont 12 ans en tant que Directeur, Madeleine TALAVERA prend une retraite bien méritée.

Madeleine Talavera, Directeur de la MSA Gironde depuis 2007, prend sa retraite.

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18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Petites annonces

PPNU : une nouvelle

collecte en novembreENVIRONNEMENT La Chambre d’Agriculture de la Gironde, la société AVIDALOR et

l’ensemble des distributeurs du département organisent une collecte de Produits

Phytopharmaceutiques Non Utilisables (PPNU) les 5 et 6 novembre.

Réservée aux utilisateurs profes-

sionnels, actifs ou retraités

(exploitants agricoles, profes-

sionnels des espaces verts,

collectivités, entreprises…),

cette collecte constitue le

moyen le plus économique de

se défaire de ces produits consi-

dérés comme dangereux pour

la santé et l’environnement,x et

ce en toute légalité. La loi impo-

sant aux usagers de les éliminer

dans de bonnes conditions

sous peine d’une forte amende.

Les produits

Tous les produits phytopharma-

ceutiques sont concernés, qu’ils

soient conservés dans leur

emballage d’origine, entamés

ou non, ne pouvant plus être

utilisés car hors d’usage. Leurs

caractéristiques physiques ou

techniques sont dégradées

(produits périmés, gelés, mouil-

lés…), interdits du fait de l’évo-

lution de la réglementation ou

inutiles suite au changement

de stratégie ou de culture de

l’entreprise.

Le principe

Tous les produits phytopharma-

ceutiques concernés doivent

être déposés par les utilisateurs

sur l’un des 18 sites participant

à l’opération. Le ramassage

à la «ferme» étant impossible

compte tenu de l’étendue

du département. Une pré-

inscription est indispensable,

les formulaires de demande

d’élimination sont d’ores et

déjà disponibles auprès des

distributeurs.

Le déroulé

Les agriculteurs sont invités à

mettre leurs vieux bidons de

côté dans leur local de stoc-

kage, dans leurs emballages

d’origine en prenant garde à ne

pas les transvaser ou les mélan-

ger. Puis ils doivent sur-embal-

ler les produits en mauvais

état ou souillés dans un sac

d’un montant de 15€ (quelle que

soit la quantité apportée). A titre

de comparaison, faire appel

à une entreprise spécialisée

coûte environ 5 à 10 euros/

kg. Si un produit est refusé le

jour de la collecte, l’agriculteur

peut faire appel à une entre-

prise spécialisée dans l’élimi-

nation des déchets dangereux.

Toutes les coordonnées

s o n t d i s p o n i b l e s s u r

w w w. d e ch et s - g i ro n d e . f r

ou sur www.adivalor.fr.

Sites de collecte ouverts

les 5 et 6 novembre

En Gironde, les exploitants

peuvent rapporter leurs PPNU

aux entreprises suivantes :

Chatelier Viticulture (Isidore), à

Saint-Sulpice-de-Faleyrens, tél.

05 57 24 66 66,

CIC, à Beychac-et-Caillau, tél. 05

56 72 55 72,

Bayard (Isidore), à Saint-Trojan,

tél. 05 57 64 36 17,

Euralis Distribution, à Cussac

(tél. 05 56 58 90 64), Fronsac

(tél. 05 57 25 41 21), Grézillac

(tél. 05 57 74 99 88), Langon

(tél. 05 56 63 36 59), Port-

Sainte-Foy (tél. 05 53 63 79

60), Sauveterre-de-Guyenne

(tél. 05 56 61 57 99),

Salellas SA (Isidore), à Saint-

Estèphe, tél. 05 56 59 33 74,

SRA Cadillac, à Loupiac, tél. 05

56 62 65 77,

Terres du Sud, à La Réole, tél.

05 56 71 05 30,

Vitivista à Berson (tél. 05 57

33 09 48), Pauillac (tél. 05 56

59 46 91), Sainte-Magne-de-

Castillon (tél. 05 57 40 30 12),

Soufflet Vigne à Martillac (tél.

05 56 30 71 04), Montagne (tél.

05 57 74 57 87), Pauillac (tél.

05 56 59 11 04).

Les agriculteurs sont invités à mettre leurs vieux bidons de côté dans leur local de stockage, dans leurs embal-

lages d’origine en prenant garde à ne pas les transvaser ou les mélanger.

Les anciens exploitants de la SDAE sont actifs. Ils ont, dans un premier temps participé à une journée tou-

ristique dans le Lot-et-Garonne, à Cancon, pour visiter la coopérative Unicoque, spécialisée dans les fruits à

coque. De quoi découvrir les locaux d’une structure qui traite la quasi totalité de la production française de noi-

settes et regroupe 250 producteurs de France. La trentaine de participants a ensuite partagé un repas dans

une ferme-auberge puis visité le musée des Bastides, à Monflanquin, et la ville avec un guide haut en couleur.

Les anciens ont également participé, le 26 septembre, à Saint-Bonnet-de-Salers, à l’assemblée générale de la

SDAE du Cantal à laquelle les Girondins sont jumelés depuis plus de 10 ans.

Le temps d’une image

20

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Société

transparent en les manipulant

avec précaution et en utilisant

les équipements de protec-

tion adaptés. Ils peuvent alors

transporter les produits dans

un véhicule aéré et se munir

d’un chèque pour le règlement

le jour de dépôt sur site. Une

attestation de dépôt leur sera

délivrée le jour J. Celle-ci est à

conserver dans la mesure où

elle constitue une preuve de la

prise en charge des PPNU.

Le coût

La collecte est gratuite si le

produit comporte le picto-

gramme ADIVALOR dans la

limite de 100 kg de PPNU appor-

tés. Au delà, il faut compter 2

euros HT/kg. Si le produit ne

comporte pas le pictogramme

ADIVALOR, le tarif est de 2

euros HT/kg dès le premier kilo.

Il faut ajouter à cela un coût fixe

pour la prestation d’éco-service

S’ABONNER POURQUOI ?

Tout simplement pour recevoir la bonne information au bon moment. Pour rester connecté avec ce qui se passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable outil de travail pratique et efficace. Avec détermination et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours, toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne marche de vos exploitations.S’abonner c’est recevoir régulièrement des informations techniques, sociales, juridiques et fiscales, des dossiers des reportages et des témoignages, les annonces Safer et nos petites annonces matériel, foncier…

UN AUTRE REGARD SUR L’ACTUALITÉ

De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore

Salaires au 4 avril 2014MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux sont parvenus à un accord.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Avril 2014 Technique

Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié viennent, sauf

clause contraire, en déduction des salaires.

1. NourritureLe prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur de deux heures

et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43 x 2,5 = 23,58 e

Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend la boisson.

Le repas de midi est évalué à une fois la valeur du salaire horaire

à la catégorie A, soit 9,43 e.

La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante, la boisson

loyale et marchande.

2. LogementA) Pour un logement remplissant les conditions permettant de

bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle sera

fixée de gré à gré entre les parties dans la limite de 70 % de

la valeur locative des logements d’habitation à loyer modéré

de la zone considérée.

B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle du logement est

déterminée en valeur d’heures de travail d’après le salaire

horaire afférent à la catégorie B, soit 9,52 e

- Première pièce (égale ou supérieure à 9 m2 et comprenant un

compteur électrique individuel) ..............5 h de travail : 47,60 e

- Par pièce supplémentaire (égale ou supérieure à 9 m2)

.................................................................... 4 h de travail : 38,08 e

- Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire, bidet) avec

une installation de production d’eau chaude

..................................................................10 h de travail : 95,20 e

- Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec une installation

de production d’eau chaude ..................8 h de travail : 76,16 e

- WC intérieur avec effet d’eau .................6 h de travail : 57,12 e

- WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de travail : 19,04 e

- WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de travail : 19,04 e

C) Les logements ne comportant ni installation électrique ni poste

d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue. Un état

des lieux doit être établi (avec sous-seing privé) lors de la prise

en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires dont l’un est

remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur. Le

logement sera remis en état de propreté, par l’employeur, à

chaque changement d’occupant et préalablement à l’installa-

tion du nouveau salarié.

3. Autres fournitures en nature

Dans le cas où d’autres fournitures en nature sont convenues

avec l’ouvrier, celles-ci sont décomptées sur la base de leur prix

réel et actuel à la production si elles proviennent de l’exploitation

et de leur valeur d’achat si elles ont été acquises à l’extérieur par

l’employeur et rétrocédées au dit ouvrier.

4. Blanchissage et entretien

Le prix mensuel du blanchissage et de l’entretien des vêtements

est évalué à six fois le montant du salaire horaire correspondant

à la catégorie A : 9,43 x 6 = 56,58 e

Réglementation d’ordre général

évaluation mensuelle de la chambre meublée

mise à la disposition d’un salarié

3,51 e (salaire minimum garanti au 01/01/2014) x 8 = 28,08 e

Évaluation des fournitures en nature au 4 avril 2014

Rémunération minimaleApplicable dans toutes les communes de la Gironde à compter

du 4 avril 2014.

SMIC horaire : 9,53 euros bruts - Minimum garanti : 3,51 euros

Plafond de la sécurité sociale au 1er janvier 2014 :

3 129 e mensuel - 37 548 e annuel

n Salaires horaires correspondant aux catégories professionnelles

Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire minimum de croissance : 9,53 e.

Catégories Salaires Catégories Salaires

A 9,43 e* D 9,81 e

A2 9,43 e* E 9,97 e

B 9,52 e* F (horti. champ.) 9,94 e

B2 9,52 e* G (horti.) 9,81 e

F (agent de maîtrise) 11,22 e

C 9,61 e V (vendangeur) 9,52 e*

n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014

Coefficients Salaires mensuels

III A 2 018,58 e

III 2 560,35 e

II 3 084,71 e

I 3 514,85 e

n Salaires des jeunes travailleurs liés par un contrat d’apprentissage

au 1er janvier 2014

Salaire horaireA. Apprentis âgés de moins de 18 ans

1ère année : 30 % du SMIC : 2,86 e

2ème année : 40 % du SMIC : 3,81 e

3ème année : 55 % du SMIC : 5,24 e

B. Apprentis âgés de plus de 18 ans

1ère année : 45 % du SMIC : 4,29 e

2ème année : 55 % du SMIC : 5,24 e

3ème année : 65 % du SMIC : 6,19 e

C. Apprentis âgés de plus de 21 ans

1ère année : 55 % du SMIC (1) : 5,24 e

2ème année : 65 % du SMIC (1) : 6,19 e

3ème année : 80 % du SMIC (1) : 7,62 e

(1) ou du salaire minimum conventionnel

correspondant à l’emploi occupé pour les jeunes

de 21 ans et plus.

La déduction des avantages en nature s’éta-

blit à :- nourriture journalière : 75 % x 2,5 x M.G.

- logement mensuel : 75 % x 8,0 x M.G.

sans pouvoir de plus être supérieure à 75 %

des salaires susvisés.M.G. = 3,51 e au 1er janvier 2014.

n Salaires des jeunes travailleurs non liés par un contrat d’apprentissage

A. Ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d’activité :

- âgés de moins de 17 ans : 80 % du salaire de l’ouvrier adulte de même catégorie

- âgés de 17 à 18 ans : 90 % du salaire de l’ouvrier adulte de même catégorie.

B. Après 6 mois de pratique professionnelle quel que soit son âge :

- le salaire alloué à l’ouvrier adulte de même catégorie.

ATTENTION !Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc tous les salaires et

prestations indexés sur celui-ci sont applicables au 01/01/2014.

De même les salaires non indexés sur le SMIC sont applicables

au 04/04/2014.

Repères

*Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V

seront rémunérés au minimum au taux horaire de 9,53 e. En revanche, pour le calcul de la

prime d’intempéries, de l’indemnité de panier, le taux horaire à prendre en considération

est celui de l’échelon B à 9,52 e.

Plaidoyer pour la diversitéEUROPE Comment faire de la diversité des exploitations et de la production de l’Union un

atout pour l’économie, la création d’emplois et l’environnement ? Tel est le thème de la

réunion informelle des ministres de l’agriculture des Vingt-huit organisée du 4 au 6 mai à

Athènes par la présidence grecque du Conseil.Diversifié, le modèle agricole européen fournit à la fois «des produits compétitifs à large échelle et de nombreux produits de niche à haute valeur ajoutée», fait valoir la présidence grecque de l’UE dans un document de 6 pages destiné à alimenter un échange de vues entre les ministres de l’agriculture des Vingt-huit lors de leur réunion informelle du 4 au 6 mai à Athènes.Le thème de cette discussion «Faire de la diversité agricole européenne un atout» – est proposé dans le contexte d’une concurrence de plus en plus vive avec des pays comme le Brésil, les États-Unis et la Chine, dont les secteurs agri-coles sont très différents de celui de l’Union où sont très présentes les petites exploi-tations familiales. À cela s’ajoutent les négociations de libre-échange en cours avec les États-Unis, le Mercosur ou encore le Japon, qui risquent d’avoir un impact sur le modèle agricole européen.Durabilité à long terme«Préserver la diversité aide à accroître l’efficacité, l’adap-tabilité et la résilience de l’agriculture», assure aussi la présidence grecque, voyant là «la base pour la produc-tion d’une gamme diversifiée d’aliments». Le document souligne par ailleurs le rôle que la diversité peut jouer pour

la création d’emplois, pour les jeunes notamment, mais aussi pour la durabilité à long terme, car «un modèle agricole diver-sifié est certainement moins vulnérable et plus résistant aux chocs externes» tels que les maladies ou le changement climatique.Les ministres seront appelés à évaluer les bénéfices et incon-vénients de cette diversité, les mesures qui peuvent être prises pour la préserver dans le cadre de la Pac réformée, ainsi

que les attentes des acteurs de la chaîne alimentaire.Selon la présidence grecque, l’Union Européenne pour-rait améliorer le transfert de connaissances des chercheurs aux agriculteurs, en particu-lier via le nouveau Partenariat européen pour l’innovation, et mieux promouvoir l’utilisa-tion durable des ressources génétiques.La semaine précédente, dans un «Manifeste en vue des élec-tions européennes de 2014»,

Un modèle agricole diversifié est certainement moins vulnérable et plus résistant aux chocs externes tels que

les maladies ou le changement climatique

06

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Mai 2014 Politique

le Comité des organisations professionnelles agricoles (Copa) et la Confédération générale des coopératives agri-coles (Cogeca) de l’UE détail-laient les priorités du secteur pour les années à venir, à desti-nation de la future assemblée issue du scrutin qui se tiendra du 22 au 25 mai. Celle-ci tien-dra sa session constitutive du 1er au 3 juillet à Strasbourg. Parmi les priorités énoncées par les organisations profes-sionnelles agricoles, on trouve le maintien d’un juste «équi-libre» dans les négociations commerciales avec les pays tiers, la «prudence» vis-à-vis de la dernière proposition de la Commission de Bruxelles sur l’énergie et le climat et l’«examen» minutieux de la charge administrative de la PAC réformée lors de sa révi-sion à mi-parcours.

Et aussiL’APCA et les Entreprises de l’eau veulent protéger les captages d’eau«Le renforcement de notre partenariat avec les entreprises

de l’eau (FP2E) permettra d’accompagner le doublement

de captages d’eau prioritaires qui doivent passer de 500

à 1 000 d’ici à 2015», a déclaré Guy Vasseur, président de

l’APCA (Assemblée permanente des Chambres d’agriculture),

lors d’une conférence à Paris, le 30 avril. Les captages d’eau

identifiés comme prioritaires Grenelle sont «parmi les plus

menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates

et les produits phytosanitaires», selon le ministère de l’Éco-

logie. En France, 10 % des eaux sont traitées à cause des

nitrates et 20 % à cause des phytosanitaires. «Notre objectif

est de diminuer encore ces chiffres», assure Guy Vasseur.

Les moyens d’actions sont les changements de pratiques

agricoles : agriculture biologique, agriculture raisonnée,

agriculture de précision, etc. Philippe Maillard, président de

FP2E, a rappelé que l’eau potable est une ressource très

sûre d’un point de vue sanitaire : «dix millions d’analyses

sont réalisés tous les ans».Thomas Montagne, nouveau président des Vignerons Indépendants de FranceThomas Montagne, vigneron dans le Vaucluse en Luberon,

âgé de 48 ans, vient d’être élu à la présidence des Vignerons

Indépendants de France, a indiqué le 5 mai la confédération

des Vignerons Indépendants français. Il succède à Michel

Issaly, qui n’a pas souhaité renouveler son mandat après six

années de présidence. Thomas Montagne en était le secré-

taire général depuis six ans, après avoir été successivement

président de la fédération du Vaucluse et de la fédération

régionale PACA. «Nous allons continuer à nous battre pour

l’amélioration de l’écosystème réglementaire, fiscal et social.

Nos entreprises ont avant tout besoin qu’on les laisse se

développer dans un environnement clair, constant et sans

contraintes inutiles», a-t-il souligné, visant entre autres les

entraves fiscales à la vente directe d’un pays à l’autre dans

l’UE.

Vin à la loupeSO2 Les doses maximales autorisées de SO2 total dans les vins ont toujours tendance à

diminuer. Actuellement, la limite est de 150 mg/L dans les vins rouges. Ce produit, très

polyvalent avec ses actions principalement antiseptiques et antioxydantes, doit être utilisé

avec précaution pour que chaque apport soit efficace.La première chose à mettre en œuvre est de récolter un raisin le plus sain possible. En effet, la laccase présente dans les raisins pourris est une enzyme d’oxydation redoutable autant pour la couleur que pour les arômes. En présence de pour-riture, la dose de sulfitage sur vendange peut passer de 4 g/hL à plus de 8 g/hL. Un inertage bien conduit pendant toute la période de vinification puis lors de l’élevage permettra égale-ment de limiter les apports d’oxygène et donc les pertes en SO2.

Au niveau microbiologique, une hygiène parfaite est indispen-sable pour limiter à la fois les besoins en SO2 et les risques. Pour le cas particulier de Brettanomyces, un suivi micro-biologique régulier, piloté par la méthode Brett’less, est une méthode très efficace.Limiter les combinaisonsIci encore, la récolte d’un raisin sain permet de limiter les combinaisons liées à l’acide gluconique produit par Botrytis. La réalisation d’une fermenta-tion alcoolique franche et sans stress pour les levures limite également la production de composés combinants par la levure. Parmi les activateurs indispensables sur cet aspect, la thiamine est sans doute le produit le plus efficace pour limiter la production de ces molécules indésirables. Il faut alors parler du combinant n°1 du SO2 libre : l’éthanal.

L’oxydation de l’alcool en étha-nal entraîne une combinaison totale du SO2. Il n’est pratique-ment pas possible de trouver du SO2 libre dans un vin conte-nant de l’éthanal (à l’odeur de pomme verte caractéristique). Tant que cet éthanal ne sera pas entièrement combiné par du SO2 apporté, le SO2 libre disparaîtra et donc un apport supplémentaire sera néces-saire. La prévention de la forma-tion de ce composé par une protection sans faille contre l’oxydation sera ainsi néces-saire pour ne pas risquer de dépasser les doses maximales légales.Le SO2 ne s’apporte pas n’im-porte comment, surtout si l’on souhaite en limiter l’usage. La solution sulfureuse est adap-tée à l’apport sur vendange, le plus progressivement possible

(goutte à goutte ou pompe doseuse) car elle se mélange très mal lors des remontages d’homogénéisation. Sur vin, il vaut mieux l’apporter lors d’un transfert, plutôt en début de pompage pour faciliter son mélange. Le SO2 liquide libéré sous forme de gaz est adapté aux réajustements en cuve. Si le diffuseur est placé suffi-samment bas (sans toucher les lies), la répartition pourra être suffisante. Les cachets effervescents sont adaptés aux petits contenants, barriques ou garde-vins. Ils ne doivent pas tomber dans des lies (à réserver aux vins propres) mais leur homogénéisation est très bonne.

Un produit dont on ne peut se passer ?Certains vinificateurs travaillent

Pur sous forme de gaz, en solution ou en cachets effervescents, les formes d’apport du SO2 sont nombreuses…

leurs conditions d’emploi aussi !

Et aussiLe SO2 total Le SO2 total est limité dans les vins. Il est le résultat de

l’ensemble des apports réalisés auxquels s’ajoute la produc-

tion par les levures (même si aucun sulfitage n’est réalisé, les

levures en produisent elles-mêmes pendant la fermentation :

le vin sans SO2 n’existe pas !). C’est lui qui est limité dans les

vins à la dose de :- 150 mg/L pour les vins rouges,- 200 mg/L pour les vins blancs et rosés présentant moins de

5 g/L de sucres,- 250 mg/L pour les vins blancs et rosés contenant plus de 5

g/L de sucres,- 300 ou 400 mg/L pour les vins liquoreux selon les AOC.Mis à part pour respecter cette contrainte réglementaire, le SO2

total n’est pas utile sur le plan technique en vinification sauf

lorsque la fermentation malolactique est désirée car la fraction

combinée peut inhiber les bactéries lactiques. Un sulfitage sur

vendange trop important (supérieur à 8 g/hL) peut ainsi retarder

nettement le déclenchement de la fermentation malolactique.

Le SO2 total ne diminue que lors des oxydations où il se trans-

forme en sulfate.Le SO2 libreLe SO2 libre est la forme qui permet de protéger le vin des

oxydations. Il représente généralement moins d’un tiers du SO2

total. Pour les vins blancs et rosés aromatiques, une dose de 25

à 30 mg/L en conservation est souhaitable. Lors de la mise en

bouteilles, une teneur supérieure doit être apportée. Une mise

en bouteilles bien faite apporte en général 2 mg/L d’oxygène

qui vont diminuer le SO2 total de 8 mg/L. Cependant, l’apport

peut aussi atteindre 6 à 7 mg/L.Pour les vins rouges, la dose en élevage est plus faible car les

polyphénols du vin ont aussi une action antioxydante.Le SO2 actifLe SO2 actif est la seule forme du SO2 qui est active sur les

levures et les bactéries. Les teneurs en SO2 actif souhaitables

en fonction des cas sont les suivantes :- 1,2 mg/L pour muter un blanc moelleux ou liquoreux,- 0,8 à 1 mg/L pour conserver un vin liquoreux,- 0,6 à 0,8 mg/L pour inhiber les Brettanomyces.

07

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Technique

la plus naturelle : le vinaigre ou devenant totalement détruit sur le plan aromatique par les Brettanomyces. Se priver du SO2 est comme rester sur un fil au-dessus du vide, la moindre erreur se payera très cher. Tout doit être irréprochable pour y parvenir. Il existe aussi différents produits présentant des actions complémentaires au SO2 : Acide sorbique, lysozyme, DMDC… Leur utilisation est très spéci-fique et présente des limites. Ils doivent être utilisés avec l’enca-drement d’un œnologue.

Les différentes formes du SO2 sont un préalable indispensable à connaître. Le SO2 apporté va se répartir entre

3 formes différentes.

Le temps d’un graphique

ContactJean-Christophe Crachereau, service Vigne et vin, Chambre d’agriculture de la Gironde,Vinopôle bordeaux Aquitaine tél. 05 56 35 00 00

sans apport de SO2. Il faut bien reconnaître que dans certains cas, la qualité des vins est bien réelle. Dans de nombreux cas aussi, le vin peut être imbu-vable, atteignant son évolution

JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES

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SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE

Publication effectuée en application des articles L 141-1, L 141-3 et R 142-3 du Code Rural

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BERSON «Grand fosse» «Grand plantier» «La benaude» «Les gravettes» «Les hivers» «Les mivers» «Pre de la plagne» 9 ha 73 a 23 ca

BIRAC «Le pelut» 2 ha 48 a 60 ca

CADILLAC EN FRONSADAIS «Grand cosse» «Le Freyche est» 25 ha 19 a 01 ca«Grand cosse» «Greney est» «Le Freyche est» 5 ha 02 a 20 ca«Grand cosse» «Grand palus» «La reuille» 17 ha 77 a 36 ca

LUGON ET L’ILE DU CARNAY «Clarence» 6 ha 70 a 39 ca«Clarence» «La grande chapelle» «Le gar-noutey» 18 ha 46 a 61 ca«Le freyche» 10 ha 37 a 68 ca«Clarence» 14 ha 10 a 92 ca«Le freyche» 18 ha 46 a 55 ca

LUSSAC «Croix de blanchon» «Lessert» 2 ha 79 a 84 ca

ST COME «La hargue» «Malchoque» 16 ha 92 a 50 ca

ST ETIENNE DE LISSE «Les caminots» 43 a

27 ca et 1 ha 20 a 36 ca

ST SAVIN «Le terrier gervais» 8 ha 81 a 46 ca

ST VIVIEN DE BLAYE «Champbrin» 62 a 90 ca

TAYAC «A charles nord» «Aux grandes pieces» «Champs de boscamenan» «La clide» «Rozier nord» «Trichot» 16 ha 97 a 34 ca

TEUILLAC «A pinotte» «Boivinelle» «Chau-dron nord» 1 ha 54 a 15 ca

BEGADAN «Fontaneau» «Picot» 1 ha 52 a 04 ca «La cousteyre» 12 a 50 ca « Le Pey» 46 a 15 ca

LE POUT «De montion» «Merle» «Montion» 3 ha 14 a 55 ca

SAINT-GERMAIN-DU-PUCH «Terrefort» 57 a 56 ca

GABARNAC «Au planey est» «Au planey ouest» «Fourneau» «Les carroueyres» 3 ha 73 a 61 ca

QUEYRAC «Cassicoudot» 1 ha 57 a 70 ca

CIVRAC-EN-MEDOC «Bel air» «La bayche» «Le pey nord» 2 ha 40 a 72 ca

CASSEUIL «Cazes» «Champon» «Champs de monfort» «Monfort» 13 ha 13 a 69 ca

GIRONDE-SUR-DROPT «Boundoire» «Pude-ran» 4 ha 90 a 12 ca

NERIGEAN «Jean bordes» «Les greyseaux» «Puybouey» 3 ha 04 a 98 ca

GENISSAC «Barail du château» «Guiot ouest» «Langous» «Le pradot» 7 ha 58 a 10 ca

LABARDE «Le bourg nord» 52 a 01 ca

AVENSAN «La hache» «Tailladin» 2 ha 90 a 16 ca

ARCINS «Aux petits» «Barail des bœufs» «Barail des paysans» «Les partances» «Les saintes» 8 ha 73 a 54 ca «Henna» 6 ha 71 a 50 ca

SAINT-GERMAIN-D’ESTEUIL «Au hugas» «Lagune sud» «Le cuquet est» 2 ha 34 a 11 ca

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Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :

Joël BONNEAU

Directrice déléguée

Rédactrice en Chef

Geneviève MARCUSSE-ARTIGUE

Secrétariat de rédaction

Myriam ROBERT

Secrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24

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Composition :

KA2 Communication - Bordeaux

Imprimerie :

Pyrénées Presse Pau

6/8 rue Despourrins 64000 PAU Cedex

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ISSN : 0300-2942

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SA/SARL - Recherche : Conducteur d'en-gins agricoles h/f Salaire proposé : A débattre selon profil et expérience Expérience impérative (autonomie) Formation agricole : Sans formation agri-cole Pour une entreprise de prestation de service de travaux agricole et aménage-ment, vous réaliserez le fauchage des bords de route avec une épareuse, expé-rience de la conduite de tracteur indis-pensable, permis poids lourds exigé. Conditions : CDD temps plein 6 mois.

> HOURTIN - CONDUCTEUR D'ENGINS AGRICOLES H/F - Réf : OCM223-33

Salaire proposé : A débattre selon profil et expérienceExpérience impérative (autonomie) Formation agricole : Indifférent Grande exploitation céréalière et légu-mière sur Hourtin cherche son chauffeur H/F expérimenté/e de pulvérisateur (au-tomoteur et trainé). L'activité secondaire est l'épandage d'engrais. Emploi à pour-voir dès que possible.Conditions : CDI temps plein.

> MONTAGNE - AGENT HORTICOLE H/F Réf : OHO62-33

Individuel - Recherche : Agent horticole h/f Salaire proposé : Cat D de la convention collective agricole de la GirondeExpérience impérative (autonomie) Formation agricole : BAC Producteur horticole du Libournais, recherche agent horticole qualifié dispo-sant d’une formation de type BAC Pro ou BTSA ou d'une réelle expérience hor-ticole. Production sous serres chaudes : calibrage, tuteurage, rempotage sur chaine utilisation d'une grue de manu-tention, préparation de commandes, trai-tements, programmation des arrosages informatisé, observation des cultures et comptes rendus auprès du chef de culture. Vous interviendrez en équipe.Conditions : CDI temps plein.

> SADIRAC - AGENT TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F - Réf : OVI4784-33

SCEA - 90 - Recherche : Agent tractoriste en viticulture h/f Salaire proposé : Cat E de la convention collective agricole de la Gironde.Expérience impérative (autonomie) Formation agricole : CAP

Pour une exploitation viticole, 90 hec-tares en Entre Deux Mers, ouvrier qua-lifié en viticulture vous réaliserez la conduite du matériel, les traitements, les rognages, l'entretien du matériel et les travaux viticoles principalement la taille et l'entretien du vignoble.Conditions : CDI temps plein.

> ST EMILION - SECOND D'EXPLOITA-TION H/F - Réf : OVI4787-33

ETA - Recherche : Second d'exploitation h/f Salaire proposé : Cat F de la convention collective agricole de la Gironde.Expérience impérative (autonomie) Formation agricole : CAP Propriété viticole St Emilion, 15 hectares, vous réaliserez les travaux viticoles et de chai, incluant le suivi d'une équipe de 1.5 salariés. Sur les consignes hebdo-madaires du responsable technique vous réaliserez l'ensemble des travaux de chai de la réception de la vendange au condi-tionnement. Sur la partie viticole vous réaliserez les travaux mécanisés, les traitements, les travaux liés au vignoble. Conditions : CDI temps plein après pé-riode d’essai.

L’ADEFA Gironde Propose :

> LEOGNAN-AGENT D'ELEVAGE BOVIN VIANDE - DCM686-33

HOMME - Expérience : Entre 1 et 5 ans Recherche emploi de : Agent d'élevage bovin viande - Mobilité géographique : Arrondissement (50 kms)

> COUTRAS - CONDUCTEUR D'ENGINS AGRICOLES - DCM688-33

HOMME - 40 ans - Expérience : Entre 1 et 5 ans Recherche emploi de : Conducteur d'en-gins agricoles - Mobilité géographique : Région - Diplôme : CAP mécanique forma-tion conduite machine à vendanger

> CARTELEGUE - AGENT TRACTORISTE EN VITICULTURE - DVI11488-33

HOMME - 43 ans - Expérience : Entre 1 et 5 ans Recherche emploi de : Agent tractoriste en viticulture - Mobilité géographique : Canton - Diplôme : Certi-Phyto

> LIBOURNE - AGENT VITICOLE - DVI11489-33

FEMME - 49 ans - Expérience : Entre 1 et 5 ans - Recherche emploi de : Agent viticole - Mo-bilité géographique : Canton - Diplôme : CQP Taille-Plantation-Travaux en verts-Travaux de Chai (MFR Libourne)

Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter : ADEFA GIRONDE Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74 [email protected] Heures d'ouvertures : 9h-17h du lundi au vendredi

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Achète TRACTEURSFORD du 5000 au 8210, série 40 et autresMF du 168 au 188, série 200 à 600 - 3000 à 8000FENDT modèle après 1980, même porte outilsDEUTZ 7006 à 7207 - DX - AGROTRON - AGROSTAR et autresVALTRA - CLAAS - SAMEZETOR 5011 au 16245 - 5340 et 10540 + tous modèles après 1980EICHER 6 cylindres - SCHLUTER 6 cylindresRENAULT série 14-54 et 34 - TEMIS - ARES - CELTIS et autresFIAT de 80-90 à 180-90 - WINNER - TL - TLA - G et autresJOHN DEERE série 40-50-55-6000-7000 et autresCASE IH 745-845-956 à 1455-5120-5140-CX-MX et autresMB TRAC après 1985 - UNIMOG MERCEDESTracteurs accidentés, de vignerons, de vergers… et autres nous consulter

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RecettePersonnes 4Difficulté FacilePrix €€€

Durée 2 h.

Ingrédients La queue bien repliée sous l’abdomen indique que la crevette a été cuite vivante.• 300 g de crevettes grises cuites• 2 gousse(s) d’ail • 2 brin(s) de romarin • 5 cuillère(s) d’huile d’olive• 1 pincée(s) de sel et de poivre

La recette Crevettes grises sautées à l’ail et au romarin, étape par étape• 1. Préparer une marinade avec l’huile, l’ail

haché, les aiguilles tendres du romarin rincé.

• 2. Ajouter les crevettes, mélanger et réserver 30 minutes.

• 3. Dans un wok chaud, faire sauter les crevettes marinées 2 ou 3 minutes. Saler et poivrer.

• A déguster à l’apéritif, accompagnées d’une sauce beurre citron.

CREVETTES GRISES SAUTÉES À L’AIL ET AU ROMARIN

Page 19: PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE ...PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N 943 - 18 SEPTEMBRE 2015 Avec un fort potentiel qualitatif, le millésime 2015

Une soirée sur un marché des producteurs de pays en GirondeCOMMERCIALISATION Le 15 août, Audenge accueillait un marché des producteurs de pays. Bonne chère, bonne humeur et convivialité étaient au rendez-vous. Comme dans les 48 marchés de la saison. 15 août 20 heures. Le port d’Audenge a pris des airs de fête. Une agréable odeur de viande grillée se mêle aux embruns venus du bassin d’Ar-cachon tout proche. Ce soir, des centaines et des centaines de touristes convergent vers l’esplanade toute proche des bassins à flots et des cabanes de pêcheurs. Au menu… un menu très paysan. Toute la Gironde gastronomique s’est donnée rendez-vous pour l’un des quarante-huit Marchés des Producteurs de Pays qui ont, durant l’été, animé les soirées de pas moins de 21 villes et villages du département. Une «routine» pour les producteurs girondins adhérents au réseau.

Déguster localMis en place il y a une petite dizaine d’années et coordonnés par la Chambre d’agriculture, les marchés des producteurs de pays ont maintenant pignon sur rue. La qualité des produits, la relation producteur-consom-mateur, l’ambiance bon enfant et la convivialité sont leurs atouts majeurs. Le bouche-à-oreille à fait le reste. Ce soir, à Audenge, les premiers touristes commencent à composer leurs menus. Il y en à pour tous les goûts. Des escargots, du magret grillé, du foie gras, de l’entrecôte, des crudités, des fromages, des vins, de la bière

et de la limonade artisanale. Ici, les producteurs girondins –et uniquement- sont à la manœuvre. Il y a la Gironde et sa réputation. «Le choix est diffi-cile. J’ai envie de tout goûter, c’est fabuleux». Gérard vient de Bretagne. Cette année, avec femme et enfants, il a décidé de mettre le cap sur le bassin d’Arcachon pour «changer et voir ailleurs l’effet des marées». Durant son séjour en terre girondine, toute la famille a décidé de vivre en Gascon. Les marchés des producteurs

de pays sont une étape. Leur coup de fourchette ne laisse aucun doute. Les Bretons sont bien décidés à faire honneur à la gastronomie girondine. Idem pour Daniel et Marguerite. Depuis que ces marchés existent, ils n’en ratent pas un. «C’est l’occasion de déguster local et de faire connaissance avec les producteur».Cette année, ils ont écumé les marchés d’Arès, Biganos, Hourtin, Audenge. A chaque fois, pour eux, c’est le même enchantement. «Pendant les

Denis Chaussié, Jean-Michel Laplagne, Fabrice Rivière, Laurent Furlan, Claire Dubourg, Johanna et Yannick Julien, Sandra Bernard, Alain Sicard, s’affairent. «Maintenant, nous avons trouvé nos marques. Heureusement que nous avons eu l’appui du service promotion-agritourisme de la Chambre d’agriculture pour nous aider dans notre organi-sation, car nous devons être efficaces et réactifs» reconnaît Claude Dubédat, vice-président du Groupement des Eleveurs Girondins.

OxygèneCe soir, à Audenge, plus de 900 repas ont été servis en moins de trois heures. Pour en arriver là, il a fallu un travail en amont considérable. Les magrets ou les entrecôtes sont prédécou-pées, les frites et pommes-de-terre prêtes à cuire, les fromages déjà installés dans les vitrines réfrigérées, les vins positionnés depuis l’après-midi. «Les marchés fermiers ont apporté une bouffée d’oxygène à nos exploitations» reconnaît encore Noémie de Grenier, de la ferme Gauvry. Ce soir, à Audenge, la fête est loin d’être terminée. Un feu d’artifice va clôturer la soirée. Nos producteurs ont, encore une fois, réussi leur opération séduction.

G. Marcusse-Artigue

Le marché des producteurs de pays à Audenge a permis aux vacanciers du Bassin d’Arcachon d’aller à la découverte des productions girondines.

Et aussi

Bioéthanol : le geste du gouvernement

Le 3 septembre, le gouvernement a annoncé qu’il allait réduire de 1 centime par litre la taxe intérieure de consommation de l’essence SP95-E10 contenant 10 % d’éthanol pour favori-ser le développement du bio éthanol. Elle sera compensée par l’augmentation de 1 centime de cette même taxe sur les essences SP95 et SP98. L’écart moyen de prix de vente entre le SP95-E10 et le SP95 dans la même station-service pourrait passer de 3 centimes d’euros actuellement à plus de 5 centimes. «La filière française du bioéthanol salue ce geste positif du gouvernement envers le bioéthanol qui doit permettre d’améliorer le pouvoir d’achat des automobilistes qui adopteront ce carburant moins émetteur de gaz à effet de serre», se félicite la Collective du bioéthanol qui regroupe l’Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre et le Syndicat national des producteurs d’alcool agricole.

En Gironde, 76 agriculteurs adhèrent au réseau Marché des Producteurs de Pays. 21 municipalités - dont 3 nouvelles en 2015 - sont partenaires de l’opération pour un total de 48 marchés. Ces marchés sont organisés par la Chambre d’agriculture et son relais agriculture & tourisme, avec le soutien du Conseil départemental de la Gironde.

Le temps d’une image

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Septembre 2015 Société

vacances, nous réservons un budget aux sorties. Ce genre de marché correspond tout à fait à ce que nous cherchons, car en parallèle il y a toujours une animation musicale et des expositions». Et puis surtout, il y a ces tables mélangées, ces rencontres inopinées et cette ambiance. Car, après avoir choisi sa place, son hors-d’œuvre, son plat principal, son vin, son pain, son dessert… la fête peut commencer.

Efficaces et réactifsPe n d a n t c e te mp s , l e s producteurs : Noémie de Grenier, Claude Dubédat,