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PASCAL PICQ Un film de Frédéric Fougea et Jérôme Guiot Flammarion

PASCAL PICQexcerpts.numilog.com/books/9782081394179.pdfd’années – quasi « contemporain » de Lucy (3,2 Ma) – alors que les origines de la lignée humaine se situent entre 5

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  • PASCAL PICQ

    U n f i l m d e F r é d é r i c F o u g e a e t J é r ô m e G u i o t

    Flammarion

  • Ce livre réalisé simultanément au tournage d’un documentaire nous entraîne dans l’histoire d’une magnifique évolution que nous allons suivre depuis les grands singes de la fin de l’ère tertiaire au déploiement d’Homo erectus au cœur de l’ère quaternaire, c’est-à-dire celle du temps des hommes.

    suivi éditorial Catherine Laulhère-Vigneaurelecture Manon Clerceletconception graphique Marie Laure Mirandafabrication Titouan Rolandphotogravure Bussière

    Toutes les images de cet ouvrage ont été fournies par Nilaya Productions – Boréales – AT Productions.

    La frise chronologique en page 29 a été réalisée par Frédérique Deviller.

    © Flammarion, Paris, 201787, quai Panhard-et-Levassor 75647 Paris cedex 13Tous droits réservés

    N° d’édition : L.01EBAN000478.N001ISBN : 9782841101825

    Dépôt légal : mars 2017www.editions.flammarion.com

    Achevé d’imprimer en février 2017 par Gorenjski, Slovénie

    http://www.editions.flammarion.com

  • 3 4 / P R E M I E R H O M M E P R E M I E R H O M M E P R E M I E R H O M M E P R E M I E R H O M M E

    cements orthogrades, d’abord avec le « grimper vertical » comme chez Pierola, puis avec la suspension comme chez Pliobates et d’autres, pour les formes les plus récentes, avec la brachiation. Il n’y a plus d’hominoïdes pronograde vers la fin du Miocène. Tous ces hominoïdes et les autres singes composent une diversité comparable à celle observée dans les écosystèmes tropicaux actuels les mieux préservés et les plus riches. L’Europe de l’Ouest du Miocène moyen a été un paradis pour les hominoïdes. Mais le paradis n’est pas éternel dans une période géologique et climatique aussi perturbée.

    LA DISPARITION DES GRANDS SINGES EUROPÉENS

    Les immenses glaciers de la partie orientale de l’Antarctique se développent à nouveau, enclenchant progressivement un processus de refroidissement global du climat, rejoint par le début de la formation de la calotte polaire arctique, annonçant les glaciations bipolaires de l’ère quaternaire. Le climat devient globalement plus sec et plus saisonnier, ce qui ne convient pas aux forêts et aux singes qui s’y accrochent, même avec élégance. Le plus grand succès des hominoïdes d’Europe se déroule au Tortonien (11,6-7,2 Ma). Rappelons que nous sommes après l’optimum climatique et que, depuis presque 2 millions d’années, les forêts subtropicales et les forêts tempérées chaudes régressent lentement. Alors, comment expliquer une telle diversité de singes hominoïdes ? Une vaste région allant de l’Espagne à l’Allemagne voit son couvert forestier se fragmenter, ce qu’on appelle un paysage en mosaïque. Or, d’une façon générale, ce genre de milieu favorise la diversification des espèces par divergence écologique. Selon les lignées, des espèces se spécialisent dans une vie arboricole plus affirmée en consommant toutes sortes de fruits et en adoptant des modes de locomotions plus orthogrades (Pierola, Anoiapithecus, Hispanopithecus, Dryopithecus, Pliobates, Pliopithecus), tandis que d’autres adoptent des mœurs plus terrestres et pronogrades (Ouranopithecus, Griphopithecus, Graecopithecus). Des études récentes décrivent deux grandes provinces écologiques : l’une avec les hominoïdes arboricoles inféodés aux couronnes des arbres en Europe occidentale et une partie de l’Europe centrale, et l’autre, plus à l’est, en Europe orientale et en Asie occidentale, où l’on trouve des hominoïdes de grande taille – des quadrupèdes terrestres aux faces et aux mâchoires robustes avec des dents solides à émail épais, adaptées à des savanes parsemées de buissons. Le recul des forêts tempérées chaudes devant l’avancée des forêts à feuilles caduques va d’abord être fatal aux hominoïdes arboricoles, disparus vers 9 millions d’années. Les autres, ceux qui se sont adaptés aux régions semi-arides de la Bulgarie, de la Grèce, de la Macédoine, de la Géorgie, de la Turquie… survivent jusque vers 7 millions d’années. Ainsi se termine l’aventure des hominoïdes du Miocène moyen d’Europe, rattrapés par la tendance générale au refroidissement et à l’assèchement du climat (amorce des

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    glaciations bipolaires, formation de l’isthme de Panama et du Gulf Stream), et avec le coup de grâce asséné par l’assèchement de la Méditerranée. Un basculement tectonique de l’Afrique ferme le détroit de Gibraltar entre 7 et 6 millions d’années. Or, le bassin méditerranéen est déficitaire puisqu’il s’évapore plus d’eau que n’en apportent les pluies, les fleuves et les rivières. C’est l’océan Atlantique qui comble la différence. Le Messinien correspond à cette période de salinisation dramatique de la Méditerranée qui a certainement dû voir le détroit de Gibraltar s’ouvrir et se fermer plusieurs fois, plus ou moins complètement. L’événement dit du Zancléen marque la réouverture du détroit de Gibraltar et le retour de la Méditerranée, elle qui est si bien nommée « mer au milieu des terres ». Mais le temps des hominoïdes est définitivement révolu et une autre planète des singes va se mettre en place avec l’ar-rivée de Mesopithecus. Ce n’est pas un hominoïde, mais un cercopithécoïde et il annonce l’expansion des singes à queue, notamment les macaques en Asie et, plus tard, les babouins en Afrique, au détriment de notre superfamille. Mesopithecus fait partie des cercopithécoïdes mangeurs de feuilles, une spécialisation alimentaire qu’on ne trouve pas chez les derniers hominoïdes européens, et il est donc mieux adapté à des environnements devenus à la fois moins arborés et plus saisonniers. Au Messinien, les hominoïdes d’Europe vont disparaître.

    LA DESCENDANCE DE PIEROLA

    Est-ce que Pierola a disparu sans descendance ? Peut-être pas. Car, à la même époque, le Sahara se couvrait de forêts tropicales chaudes et humides. Par ailleurs, les agitations tectoniques de l’Afrique autour de Gibraltar et les variations du niveau des mers ont fait émerger à plusieurs reprises une vaste étendue de terre entre l’Espagne et le Maroc. Des animaux, tels que des cousins des chameaux, ont traversé à plusieurs occasions. Il est donc tout à fait possible que des hominoïdes de la partie basse de l’Europe de l’Ouest aient suivi une voie de migration vers le sud, rejoignant peut-être des congénères très proche encore inconnus. Cette hypothèse dite du « retour en Afrique » n’a rien d’incongrue pour toutes les raisons évoquées et, surtout, à la fois par son âge et ce qu’il est, Pierola reste l’hominoïde fossile le plus proche des hominidés africains, dont le plus ancien se trouve justement au Tchad (le célèbre Toumaï que nous allons découvrir).

    Pierola : grandeur et déclin des hominoïdesPierola s’inscrit dans une période de l’évolution des hominoïdes comprise entre 14 et 7 millions d’années. C’est exactement la durée qui nous sépare, nous les Homo sapiens, des premiers hominidés africains comme Toumaï. Cette brève histoire des hominoïdes bouscule toutes celles qu’on a pu connaître auparavant sur notre évolution et sur celle des grands singes.

  • Chapitre 2

  • Toumaïautour des premiers hominidés

  • LE TCHAD EN CE TEMPS-LÀ

    Sahelanthropus tchadensis a été découvert là où, jusqu’au début des années 2000, les paléoanthropologues ne l’attendaient pas, tant les regards se fixaient sur les généreux sites fossilifères de l’Afrique de l’Est. Pourtant, les paléoanthropologues savaient qu’il s’était passé des choses à l’ouest des vallées du Rift, et plus précisément les paléo- anthropologues français.

    RepRésentation de l’afRique de l’est, il y a 7 millions d’années.

  • Camille Arambourg, l’un des grands fondateurs de la paléoanthropologie africaine du xxe siècle, avait arpenté cette région tout comme celle d’Afrique de l’Est. Un de ses jeunes collaborateurs, Yves Coppens, l’accompagnait et avait mis au jour un fossile très contro-versé nommé Tchadanthropus. De nombreux sites étaient connus et bien répertoriés, mais ce terrain prometteur avait été délaissé après les découvertes provenant de la vallée du Rift à partir des années 1960, attirant tous les chasseurs de fossiles, dont Yves Coppens qui parle d’une « Ruée vers l’os ». Tandis que toute les attentions se fixent sur l’Afrique de l’Est – délaissant aussi pour un temps l’intérêt pour l’Afrique du Sud – deux paléontologues reprennent les prospections en Afrique centrale : Michel Brunet et Abel Archambault. Après des années d’explora-tions, une première découverte bouscule le petit monde des australopithèques avec l’annonce, en 1996, de la découverte d’Australopithecus bahrelghazali : l’australo-pithèque de la rivière des gazelles. Il reçoit le nom d’Abel en hommage à Abel Archambault décédé avant cette découverte majeure, et les ossements, bien que réduits à une simple mandibule, attestent de la présence des australopithèques dans cette immense région d’Afrique. Un pan encore inexploré de notre grande histoire évolutive pointe hors des sédiments du désert. Cela questionne donc le modèle de l’East Side Story proposé par Coppens au début des années 1980. Jusqu’à la découverte d’Abel, les plus anciens fossiles connus de la lignée humaine se trouvent à l’est de la vallée du grand Rift africain (Éthiopie, Kenya, Tanzanie) et sans aucune présence attestée d’ancêtres des grands singes actuels, tandis que ces derniers vivent à l’ouest. Toutefois, Abel est daté de 3,5 millions d’années – quasi « contemporain » de Lucy (3,2 Ma) – alors que les origines de la lignée humaine se situent entre 5 et 7 millions d’années. Pas de quoi récuser l’East Side Story, jusqu’à la découverte de Toumaï en 2002.Actuellement, on admet un scénario inverse, celui de la West Side Story avec Toumaï à l’ouest, et des fossiles d’Éthiopie mis au jour au cours de cette même période appelés Ardipithecus. Les premiers vestiges d’Ardi commencent à se faire connaître à la fin des années 1990. Puis, d’autres découvertes se sont accumulées décrivant un hominidé proche du dernier ancêtre commun (DAC), mais plus près de la lignée des chimpanzés. C’est donc du côté de Toumaï et à l’ouest de la vallée du Rift que nous poursuivons notre histoire.

    OÙ SONT PASSÉS LES HOMINOÏDES AFRICAINS ?

    Plus de cinq millions d’années s’écoulent entre Pierola et Toumaï. Cette période corres-pond au tronc commun avant la séparation entre les paninés et les homininés. Jusqu’à récemment, très peu de fossiles étaient connus dans ce qu’on appelle l’African ape gap ou le vide de grands singes africains. Le fossile de Samburupithecus a été mis au jour en 1982. Il faut attendre les années 2000 pour qu’il soit rejoint par Otavipithecus, Chororapithecus, Nakalipithecus et Nacholapithecus ; un puzzle très fragmenté d’os et

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    Comment marChait toumaï ? On n’en sait rien en l’absence d’éléments fossiles du sque-lette locomoteur. Pour en avoir une idée, et selon le principe gradualiste évoqué en introduction, on se reporte sur les fossiles d’hominidés de cette période (la fin du Miocène), que sont Orrorin et Ardipithecus.

    LES DÉCOUVERTES D’ORRORIN TUGENENSIS ET D’ARDIPITHECUS RAMIDUS

    Présenté comme le « fossile du millénaire » en l’an 2000, Orrorin tugenensis vient des collines Tugen du Kenya. Âgé de 6 millions d’années, il présente des caractères archaïques de grand singe robuste pour sa mandibule et ses dents, dont une canine puissante. En revanche, le fémur est robuste avec un col et une tête développés, ce qui témoigne d’une bipédie assez évoluée et fréquente. Quant aux os du bras, ils témoignent d’aptitudes à la suspension dans les arbres au niveau de l’articulation du coude et par la longueur et l’incurvation des phalanges. Nous voici avec un hominidé plus grand que Toumaï, à la face plus archaïque et robuste, capable de marcher debout facilement et encore à l’aise dans les arbres.Ardipithecus ramidus, quant à lui, arrive avec une canine enchâssée dans un fragment de mandibule en 1994. D’abord présenté comme un australopithèque, ses inventeurs consentent à en faire un genre distinct. Depuis, les découvertes se sont multipliées. Ardipithecus est le fossile le plus complet de la fin du Miocène avec deux espèces : Ardipithecus ramidus, daté de 5 millions d’années et Ardipithecus kadabba, un peu plus âgé. Sans trop entrer dans les détails, ce que l’on connaît de la boîte crânienne indique un cerveau de taille modeste. La face et les dents ressemblent plus à celle d’un ancêtre des chimpanzés que d’un homininé. La base du crâne est vraiment courte et fléchie, en accord avec la marche bipède, mais avec des détails anatomiques que l’on retrouve aussi chez les chimpanzés. Le squelette locomoteur s’accorde avec un tronc et des bras asso-ciés à la suspension et à la brachiation, tandis que les parties connues du bassin et des jambes indiquent de bonnes aptitudes à la marche bipède.D’un point de vue gradualiste, les hominidés de la fin du Miocène d’Afrique représentent un grade diversifié avec des formes assez imposantes – entre 40 et 60 kg –, parfaitement orthogrades dans les arbres et au sol.

    entre Pierola et toumaï, les quelques lignées d’hominoïdes ayant survécu ont toutes évolué vers de grandes tailles corporelles et un répertoire locomoteur associant le grimper vertical, la suspension et la brachiation. Cela se retrouve chez tous les grands singes actuels avec les orangs-outans, les chimpanzés, les gorilles et les hommes. En revanche, la lignée asiatique des pongidés n’a jamais développé la bipédie. La lignée africaine des hominidés, telle qu’elle se dessine avec les fossiles décrits, raconte une toute autre histoire puisqu’elle témoigne d’une diversité de bipédies plus ou moins affir-

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    la face de toumaï est Robuste, couRte et haute, une caRactéRistique des hominidés. les incisives sont développées tandis que la canine dépasse à peine des dents voisines et s’use paR la pointe.

    mées depuis plus de 7 millions d’années. Mais alors, pourquoi les grands singes afri-cains actuels – chimpanzés, bonobos et gorilles – ne marchent pas debout ?

    L’ENVIRONNEMENT DE TOUMAÏ

    Les fossiles d’animaux, les vestiges de plantes et les caractéristiques des sédiments du temps de Toumaï décrivent un paysage en mosaïque avec des forêts-galeries denses et humides près des rives du lac Paléo-Tchad comme le long des fleuves et des rivières. On y trouve des singes colobes mangeurs de feuilles, des galagos et des pythons. On y trouve aussi des parcelles plus ou moins marécageuses. La diversité des poissons fossiles découverts montre des espèces adaptées aux eaux profondes, d’autres à des eaux plus marécageuses. Il y a aussi des loutres, des hippopotames, des oryctéropes, des crocodiles, des gavials, des tortues et des chevrotains d’eau. Ce paysage s’éclaircit vers des savanes plus ouvertes avec des éléphants, des girafes, des

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    des écosystèmes avec une telle diversité de prédateurs et de proies – qui définit l’originalité de l’adaptation de ces Homo erectus archaïques, comparables en cela aux « premiers hommes » africains. En fait, ils ont développé leurs aptitudes à chasser des proies de petite et de moyenne taille et ont transféré leurs compétences à exploiter des nourritures végé-tales aux carcasses. L’action de casser des noix et briser des os et des crânes, – peu accessibles aux autres prédateurs, sauf aux hyènes –, mobilise les mêmes techniques. La vie sociale de ces « premiers hommes » d’Eurasie devait être la même que celle esquissée pour ceux d’Afrique. On a évoqué des groupes d’une à quelques dizaines de personnes organisés autour de mâles – hommes – apparentés et certainement coopéra-tifs. Peut-être aussi des sous-groupes qui se font et se défont selon les compétences, comme pour rechercher des carcasses, chasser, débiter les morceaux, trouver des outils et en fabriquer et, peut-être, des répartitions des tâches plus marquées entre les sexes. Les fossiles de Dmanisi apportent un fait nouveau avec le crâne d’un individu assez âgé, complètement édenté et ayant survécu de nombreuses années dans cet état handica-pant. Cela veut dire qu’a minima, il avait les moyens de se nourrir avec des aliments végétaux et carnés nécessitant peu de mastication, donc de bonne qualité, et préparés extra oralement à l’aide d’outils et de diverses techniques de découpage et d’écrasement et, aussi, qu’il bénéficiait d’entraide et de solidarité de la part de ses congénères. En revanche, on ne dispose d’aucune preuve archéologique de rituels autour de la mort.

    ces découVertes récentes dépeignent un tableau impressionnant de ces « premiers hommes » adaptés à des enVironnements plus ouVerts et plus saisonniers, depuis l’Afrique du Sud jusqu’au Caucase, en passant par l’Afrique orientale – ce devait aussi être le cas en Afrique centrale, mais on manque cruellement de sites archéologiques. Mais, après tout, est-ce si surprenant de les voir si anciennement aux portes de l’Eurasie ? Certainement pas si on comprend que d’un point de vue écologique et latitudinal de part et d’autre de l’équateur, les régions d’Afrique du Sud se comparent à celles du sud de l’Eurasie. Alors, qu’est-ce qui a poussé les premiers hommes à migrer au nord depuis l’Afrique et, très vite à l’échelle de la préhistoire, vers l’Asie du côté est et, un peu plus tard, vers l’Europe du côté ouest ? Il semble qu’ils ont, dans un premier temps, tout simplement suivi leurs communautés écologiques et qu’au fil des millénaires, des latitudes et des longitudes, ils se soient adaptés à d’autres communautés écologiques, surtout vers l’est. Et l’adaptation qui leur permet cela repose sur leurs capacités à exploiter les ressources carnées par la chasse et le charognage, la viande étant la seule nourriture potentiellement accessible sous

    en haut la vie sOciale de ces « premiers hOmmes » s’Organise prObablement en grOupes d’une à quelques dizaines de persOnnes. en bas Homo erectus est physiquement très prOche de l’hOmme cOntempOrain. des pieds au cOu, il nOus ressemble, et ses mains ne lui servent plus à se déplacer.

  • Le filmet le tournageun docu-fiction qui se déroule sur une période de 15 millions d’années

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