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marché aux Fleurs, artisanat, saveurs dimanche 17 avril Spectacle : contes & chansons à l’affiche p 16 n° 20 - avril 2011 le journal d’information de la ville de Grigny site internet : www.mairie-grigny69.fr Pascal roux : amicaliste militant cadre de vie > p 10 parole de > p 14 culture > p 13 Pont SncF bientôt en travaux ! actualités > p 03 marché aux fleurs dossier > p 05 comprendre le budget communal

Pascal roux : amicaliste militant - mairie-grigny69.fr filepropriétaires 2011 : la taxe foncière non exonérée les mots pour le dire Depuis 10 ans, l’État ne compense plus l’exonération

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marché aux Fleurs, artisanat, saveurs

dimanche 17 avril

Spectacle : contes & chansons

à l’affiche p 16

n° 20 - avril 2011 le journal d’information de la ville de Grigny

site internet : www.mairie-grigny69.fr

Pascal roux : amicaliste militant

cadre de vie > p 10

parole de > p 14

culture > p 13

Pont SncF bientôt en travaux !

actualités > p 03

marché aux fleurs

dossier > p 05

comprendre le budget communal

propriétaires

2011 : la taxe foncière non exonérée

les mots pour le dire

Depuis 10 ans, l’État ne compense plus l’exonération de 2 ans sur la taxe foncière des constructions nouvelles à usage d’habitation auprès des collectivités territoriales. La majorité municipale, qui avait tout de même maintenu cette exonération jusque-là, a voté une délibération le 8 septembre 2010, en Conseil municipal, stipulant que tous les logements achevés sur le territoire de la ville sont dé-sormais soumis à l’impôt foncier.Depuis le 1er janvier 2011, tous les clients, réservataires et prospects doivent avoir pris connaissance de cette in-formation pour s’implanter à Grigny dans les meilleures conditions possibles. Or, depuis février, de futurs acquéreurs, surpris par cet état de fait, interpellent fréquemment les services muni-cipaux à ce sujet. Le maire a pourtant communiqué plu-sieurs lettres aux promoteurs concernés afin d’attirer leur attention sur l’importance de transmettre cette information aux futurs propriétaires.

Contact Cabinet du maireTél. 04 72 49 52 34

actualités édito 0202

état-civil

naissances

Younès FedlaouiMaïssa ImbrattaLucas SayJanis ChoffletKhalissa AdjalFares JebariLina CaffetNaïm BoukoftaneElya GhermoulLéna Mortamais MorelNil KarabakiShana Hajji RodriguesElla TiarValentine BertheasJoachim Noël

mariages

Cédric Brun et Laëtitia Ogonowskij

décès

Marie-Thérèse L’EléquetPaul BiancaleMadeleine Misuraca née Platek Doroteo Alcaide OrtegaRosa Jamin née Balducci Marie-Louise Landry née Gérault

service État-Civil Tél. 04 72 49 52 19

passeports

À GivorsPasseports biométriques sur rdv : à la mairie de Givors Tél. 04 72 49 18 18 ou à l’annexe des vernes Tél. 04 72 49 82 17

les cartes d’identité sont délivrées à Grigny.

Mairie de Grignyservice Cartes IdentitéTél. 04 72 49 52 21

le 30 mars, le conseil municipal a voté le budget annuel, quelles sont les grandes lignes d’orientations défendues par la majorité pour 2011 ?

Tout d’abord, grâce aux efforts conjugués des élus et des services, la si-tuation, qui était extrêmement difficile en 2010, a été corrigée de bonne manière puisque nous terminons l’exercice avec un excédant notable. Cela va nous permettre d’aborder le budget 2011 sous de meilleurs aus-pices. Un budget qui a été préparé de manière participative, notamment avec « le groupe finances locales » qui a fait un travail considérable. Pour ce qui est des grandes orientations, elles tiennent essentielle-ment à la poursuite de la mise en œuvre de notre programme municipal 2008/2014, tout en maintenant le niveau et la qualité du service public sur la commune.

la majorité municipale a fait le choix de ne pas augmenter les impôts cette année, notamment la taxe d’habitation, pouvez-vous nous en dire plus ?

La ville n’augmentera pas les taux. C’est le seul levier sur lequel elle peut intervenir. Cela ne veut pas dire que les impôts n’augmenteront pas, car l’État va augmenter ses bases et il faudra compter avec la fis-calité des autres collectivités (Département et Région). Je rappelle que l’impôt que paye le contribuable correspond à la multiplication des taux par les bases. Si la ville détermine le taux qui est identique pour tous les contribuables, il n’en est pas de même pour les bases qui sont définies par l’État et qui peuvent varier de 1 à 20 en fonction du type d’habitat. Il est donc clairement établi que la cherté des impôts locaux est avant tout de la responsabilité de l’État.

concernant la section investissement, quelles réalisations les grignerots peuvent-ils s’attendre à voir se concrétiser en 2011 ?

La construction de l’AGORA, qui va héberger le centre social, des ser-vices municipaux et proposer des logements à la vente et en location, sera l’opération phare de cette année, mais aussi du mandat. Puis vien-dront toutes les actions qui ont été votées par les habitants dans le cadre du budget participatif, et elles sont nombreuses.Je rappelle que 25 % du budget d’investissement a été défini et voté par les habitants ce qui fait du budget participatif de Grigny une expérience unique en France.

René Balme, maire de Grigny

Directeur de publication : René BalmeRédacteur en chef : Djamel Saadna / Anne-Charlotte Anav Tél. 04 72 49 52 41Réalisation , Secrétaire de rédaction : Mireille Scotton Tél. 04 72 49 52 37Crédits photos : service Communication, Ville de Grigny (sauf mentions) Conception : Impression : Public Imprim, Vénissieux. Tél. 04 72 50 31 58Dépot légal : à parution

Que de troubles... et de troublantes réactions !

D’un côté, il y a les faits : les populations des pays arabes s’embrasent, le Japon s’accroche, la dé-mocratie coûte cher, le nucléaire est aussi indis-pensable qu’indomptable, les chefs d’État sont inconstants, et le système international, souvent incohérent. De l’autre, un constat : l’ONU vote une résolution pour intervenir en Libye mais la coalition, désormais menée par l’OTAN, semble de plus en plus déconnectée des rebelles, tandis que le peuple ivoirien (qui a pourtant élu démo-cratiquement son représentant) est abandonné aux mains de deux camps qui s’affrontent dans le sang. L’Europe, empêtrée dans une crise majeure de la zone euro, sur tous ces sujets, brille par son inertie, tandis que Londres et Paris restent défa-vorables à la mise en place d’équipes de contrôle internationales sur le nucléaire.Une réflexion : le système international est to-talement anarchique, sans principes ni valeurs fondamentales communes autres que celles des intérêts économiques particuliers des uns et des autres. Les organisations internationales, comme l’Union des États Africains (UEA) paraissent sté-riles, et les réunions de sommet, comme le G20, ne règlent aucune question. Alors à quand une réflexion européenne cohérente, indépendante des prérogatives de l’OTAN, et capable de por-ter un débat, d’envergure planétaire, sur le rôle des États-Nation dans le monde, c’est-à-dire de la sphère publique et de l’intérêt général, qui soit in-telligible pour l’ensemble des citoyens, saturés de la sauvagerie du capitalisme aveugle ? A quand le pouvoir redonné aux élus du peuple et aux ci-toyens en général ? américain... à méditer.

les mots pour ne pas le dire

Passez une petite annonce sur le site de la ville

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

dimanche 17 avril : la biodiversité à l’honneur

environnement

actualités03

Depuis 17 ans, le Conseil Communal de l’Environnement, les commerçants du centre ville et la munici-palité proposent leur « Marché aux Fleurs, artisanat et saveurs », auquel s’est ajouté, depuis 2009, la plantation de semis dé-sobéissants...

En préambule aux animations proposées dans le parc de l’Hôtel de Ville, les organi-sateurs invitent le public à se rendre au SMI-RIL, sur la base nautique, pour la plantation de semi désobéissants et l’inauguration du projet UrbanBees (1).

UrbanBees : Grigny expérimente

Depuis octobre 2010, la municipalité est associée à l’expérimentation menée sur 17 sites du Grand Lyon, visant à augmenter la diversité et l’abondance des abeilles en mi-lieux urbains et péri-urbains, une première de ce type en Europe. Le projet, en cours jusqu’en 2014, est mené par l’INRA d’Avignon et Arthropologia, as-sociation gestionnaire du protocole, en col-laboration avec le SMIRIL qui abrite les installations (3 hô-tels à abeilles, 9 car-rés de sol, 1 spirale à insectes en photo) et participe aux anima-tions pédagogiques. Plusieurs classes ont déjà étudié ce thème, une « classe décou-verte » rencontrera en mai, un apiculteur, qui sensibilisera les enfants à la préserva-tion des 1000 espèces d’abeilles sauvages. Comme le rappelle Élise Lidoine, du SMI-RIL, « plus de 70% de notre alimentation est dépendante de la pollinisation des fleurs, comme le maïs par exemple, s’il n’y a plus d’abeilles pour transporter le pollen de fleur en fleur, on devra bientôt faire comme en Chine où les hommes transportent le pollen au plumeau... sans parler du coût humain que cela représenterait ».Pour ceux qui souhaitent s’engager dans ce projet, l’inauguration est à ne pas manquer, et sera clôturée par un pot amical.

des fleurs...mais pas que

Du côté du Marché, une bourse d’échange de graines et boutures paysannes se tiendra de 10h à 12h dans le parc de l’Hôtel de Ville.De 9h à 18h, le promeneur pourra bien sûr se balader autour d’une multitude de stands, tenus par des professionnels de l’horticul-ture, artisans ou producteurs bio. L’occasion de découvrir des confections originales, et d’échanger avec les exposants, autour de leur travail et passion. Poteries, peintures, jouets en bois, bijoux ambre, artisanat africain, miel, sacs artisa-naux, aromathérapie, décoration de jardin, vins, fruits et légumes... et même des cro-quettes bio, chacun trouvera de quoi satis-faire ses envies et tentations du moment.

À 15h, un reportage de ViVé sera projeté et suivi d’un débat (en-tretien de René Balme avec Denis Jambon, viticulteur à Morgon, dans le Beaujolais).Véritable moment de communion et d’échange autour du respect de la biodiver-

sité, cette journée promet à chacun de belles découvertes... au soleil sûrement, le plus at-tendu des convives.

(1) : semis désobéissants et UrbanBees :10h15 : rendez-vous sur le parking du centre de loisirs.10h30 : plantation de semis désobéissants sur les 5 espaces de parking du SMIRIL10h à 10h30 : ouverture de la salle aquarium du SMIRIL.11h : Inauguration des Hôtels à abeilles du projet UrbanBees.

vous voulez vendre votre appartement, votre voiture, votre moto, un vélo, des meubles, des vêtements, un ordinateur, des jeux vidéo, des livres, ou donner des chatons... rendez-vous sur www.mairie-grigny69.fr, rubrique : petites annonces. elles sont publiées dès que leur contenu a été validé.

Raphaël Sève, responsable des TICTél. 04 72 49 52 35www.mairie-grigny69.fr

internet

conseils

aide aux projets

la maison de l’emploi et des Services Publics met en place des per-manences pour accom-pagner les porteurs de projets dans la création ou le développement de leur activité. chaque mois, Julie Picaud sera dispo-nible pour orienter les personnes autour de plusieurs pistes : information sur la création d’activité, aide au passage de l’envie à l’idée, puis de l’idée au projet, orientation vers les structures adaptées, suivi tout au long du parcours. l’occasion d’obtenir des conseils sur les démarches à entreprendre.

10 rue Pasteur, allée 18, 10h à 12h & 13h à 16h4, 9, 18 et 23 marsTél. 07 60 69 19 85 [email protected]

givors

armée les derniers mercredis du mois, de 14h à 16h30 la miFiva accueille, un professionnel pour répondre à ceux qui souhaitent découvrir les métiers de l’armée de terre. accès libre.

Maison de l’emploi et des services publics 6 rue J. Prévert - Givors Tél. 04 72 24 20 12

conférence

Sommeilconférence-débat sur les troubles du sommeil de l’enfant par le dr desombre , pédopsychiatre, lundi 4 avril, à 20h30 salle Jean macé. Organisée par le conseil des parents d’élèves du groupe Joliot-curie.Ouvert à tous.

le journal de la ville de Grigny > avril 2011en bref 04

ccas

Fermé les mardisle centre communal d’action Sociale sera fermé au public les mardis toute la journée jusqu’au 15 avril, afin de permettre au personnel municipal d’effectuer la mise à jour des dossiers sur un nouveau logiciel.

CCASmairie de GrignyTél. 04 72 49 52 10

Dans le cadre des Jeudis de Badan, un après-midi de festivités consacré au thème « les bugnes d’hier et d’aujourd’hui », a fédéré une trentaine de personnes, venues confec-tionner l’une des 5 recettes proposées par les animatrices. Fines ou dodues, fantaisistes, crémeuses ou traditionnelles... chacun a pu personnaliser ses « bignettes » au gré de ses préférences culinaires.Présents pour l’occasion, René Balme, maire de Grigny, Michel Vaissière, adjoint au CCAS,

et Gérard Verzier, président du Club du Bel Âge, ont goûté les multiples préparations des participants, et assisté à l’animation du jour : un quizz sur l’origine et l’histoire de la bugne. Saviez-vous, par exemple, que l’Oreillette est l’appellation lyonnaise de la bugne, une in-vention typiquement locale, dont les origines remontent aux 16ème siècle ? Un plaisir sucré avant la période du Carême...

La prochaine sortie proposée par le CCAS se déroulera dans la Loire, le jeudi 9 juin (au programme : visite de la Maison des accor-déons et instruments anciens, avec animation et collation de bienvenue, et du Château de la Bastie d’Urfé. Déjeuner au restaurant « le Violay ». Inscriptions jusqu’au 16 avril. Tarif : 27 € / journée

CCASmairie de Grigny Tél. 04 72 49 52 10

séniors

les bugnes : un thème très festif !

association

vide grenier

la sauvetage & Joute organise un vide grenier dimanche 17 avril au bassin nautique de 8h à 18h. exposants, inscrip-tions jusqu’au 9 avril, 12€ la place (6x4m). aucune le jour même.entrée gratuite pour les visiteurs.Buvette et restauration...

Renseignements Tél. 06 20 17 43 03

basket

Tournoi international de jeunesOrganisé par le GBc aux gymnases colaset Favier les 23, 24, 25 avril. Samedi 30 avril : tournoi de baby basket.

reconnaissance

martial Passi : chevalier de la légion d’honneur

Vendredi 18 février, Martial Passi, maire de Givors, est officiellement devenu chevalier de l’Ordre National de la Légion d’honneur, devant plus de 600 personnes venues l’applaudir à la salle des fêtes et des familles Roger Tissot.

C’est à la demande de Maurice Charrier, vice président du Grand Lyon et ancien maire de Vaulx-en-Velin, que Martial Passi a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Devant un public chaleureux et de nombreuses personnalités politiques, Michel Mercier, ministre de la justice et Garde des Sceaux, a agrafé la symbolique étoile d’argent à la boutonnière du récipien-daire qui s’est dit « ému et fier de recevoir cette haute distinction républicaine ». Le maire de Givors s’est lon-guement adressé au public, le remerciant de s’être ras-semblé autour de lui dans ce moment inoubliable.Martial Passi a évoqué l’ensemble de son parcours, son expérience d’élu local et de président national de la Fédération des Entreprises Publiques Locales, et a délivré un discours très personnel, teinté d’une forte di-

mension humaine. Ravi de fédérer des gens de tous horizons pour l’occasion, il a confié avoir été « élevé par des parents profondément honnêtes, intègres, ouverts aux autres, militant ac-tivement pour un monde meilleur dans le respect absolu des valeurs de la République ». Puis ajouté « Je me suis construit dans le cadre d’une vie familiale généreuse, faite de mobilisations pour une société plus juste et d’engagements contre toutes les formes de racisme et de discri-minations. Ces valeurs, qui furent et qui restent la base de mon engagement au sein du PCF, je les retrouve heureusement ailleurs, portées, à leur façon, par des hommes et des femmes issus d’autres formations, qu’elles soient politiques associatives, syndicales ou religieuses. Cette plu-ralité et cette diversité sont, à mes yeux, une formidable richesse et un atout majeur de notre démocratie ».

nouveau !

Pil’Poil Pizza

chaque mercredi, à partir de 17h30, Frédéric concocte des pizzas à emporter sur le parking du garage renault (garage du Sablon).a chaque commande, vous pourrez tenter votre chance au lancé de dés, s’il tombe sur le numéro 6, vous repartez avec une bouteille de rosé gratis... !

Pil’Poil Pizza Tél. 06 25 86 92 58

association

cabaretverticale (association de soutien à la recherche sur la moelle épinière), organise une soirée cabaret, samedi 16 avril à 20h30 au centre Brenot. au programme, danseuses, comédiens, humour et one man show d’henri Giraud « hommage à coluche ».

Sur réservationTél. 06 81 48 76 89

comprendre le budget communal

dossier05

Le 29 mars 2011, le conseil municipal (CM) s’est réuni pour voter le budget annuel de la com-mune, soumis à des règles très strictes, dont celle d’organiser un débat d’orientations budgétaires dans les deux mois précédant le vote des élus municipaux. Ce débat, qui s’est tenu lors du CM du 8 février, consiste à mettre en perspective les grandes lignes que la municipalité à choisi de suivre (et les actions prioritaires pour l’année) avec la réalité du contexte politique et écono-mique national et international. Sur ce point, la situation reste globalement inquiétante puisque l’État a annoncé le gel de ses dotations aux col-lectivités pour trois ans. La problématique de la majorité municipale, favorable au maintien d’un service public accessible à très moindre coût, se centre alors sur la recherche d’un équilibre bud-gétaire qui permette aux grignerots d’accéder au maximum de services de qualité.

Même s’il peut subir certaines décisions modificatives au cours de son exécution, le budget primitif, présenté par le maire, prévoit et autorise les dépenses et les recettes de la commune sur une année. Ce document se structure en deux parties distinctes : la section de fonctionnement et la section d’investissement, chacune devant arriver à un équilibre budgétaire propre. Les différents services municipaux (culture, enfance / jeunesse, urbanisme...) doivent également gérer leur budget annuel respectif, et retracer le plus précisément possible les opérations financières prévues dans le cadre de leurs prérogatives. Dans cette période de crise des finances publiques, les communes, pour survivre, ne peuvent que restreindre l’ensemble de leurs dépenses ou, en dernier chef, renforcer la pression fiscale sur leurs administrés. En 2011, la municipalité de Grigny a choisit de ne pas augmenter ses taux d’imposition, et de continuer les efforts considérables entrepris en 2010 pour diminuer ses coûts de fonctionnement : moyens généraux et masse salariale. Du côté de l’investissement, l’excédent dégagé en 2010 (pas d’emprunt en 2008 et 2009) servira à financer différents projets d’avenir pour la ville.

2011 : Grigny a choisit de ne pas augmenter ses taux d’imposition

dossier 06

budget communal

2011 : une stabilité économique retrouvéeEn décembre 2010, le dossier du Journal de Grigny était consacré au budget, expliquant en détail les dé-penses et les recettes associées aux sections de fonctionnement et d’in-vestissement de la commune. Cela étant, dans la mesure où le CM a récemment voté le budget 2011, la majorité municipale souhaite com-muniquer en toute transparence sur l’élaboration et la gestion de ce do-cument pour l’année. Nous avons donc choisi de revenir sur certains points pour clarifier au maximum la compréhension du bud-get parfois complexe à appréhender pour les citoyens.

Élaboration du bud-get : 5 principes

Un budget local doit obéir à plusieurs règles qui font l’objet d’un contrôle exercé par le préfet et la chambre régionale des comptes. Premièrement, le principe de l’an-nualité impose que ce document s’élabore sur une période de 12 mois, allant du 1er janvier au 31 dé-cembre de chaque année, et soit adopté avant le 31 mars. Les collectivités doivent ensuite respecter la règle de l’équilibre réel entre les recettes et les dépenses engagées dans l’année, tandis que le troisième principe, celui de l’unité, exige qu’un document unique pré-sente le budget global de la com-mune.Les exigences de sincérité et d’uni-versalité du budget forment le qua-trième principe qui impose que toutes les opérations de dépenses et de recettes soient indiquées, sans modifications, dans le document pré-senté au CM, mais aussi que les re-cettes financent indifféremment tous types de dépenses. Enfin, le dernier principe est celui de la spécialité des dépenses qui exige que chacune d’entre elles soit asso-ciée à un service pour un objet précis afin de spécialiser les crédits alloués en fonction de la nature de l’action engagée.

Le budget du service communication par exemple, n’est pas le même que celui du service démocratie participa-tive. Dans le cas de la création d’un blog pour le CLJ, chacun des ser-vices concernés (Enfance/Jeunesse / Démocratie participative / Commu-nication) attribuera une partie de son budget propre pour réaliser le projet conjointement, et ainsi mutualiser les moyens de la municipalité.

Budget rééquilibré

Depuis l’année dernière, le nouveau directeur financier de la ville travaille activement au rééquilibrage du bud-get de la commune, afin d’augmen-ter les capacités d’auto-financement de la ville. Sur demande de l’ordonnateur, c’est-à-dire du maire, un système d’ana-lyse extrêmement pointilleux a ainsi été établi, permettant de suivre, opé-ration par opération, toutes les tran-sactions financières de la mairie afin d’en favoriser la lisibilité. Grâce à la mise en place de nou-veaux outils très précis (tableaux de bord, statistiques, études com-paratives...), de nouvelles marges de manœuvre ont pu être déga-gées, tandis qu’une politique d’achat

beaucoup plus exigeante (mise en concurrence des prestataires, solde des lignes de trésorerie, analyse des ressources mensuelles...) est doré-navant instaurée.Le maire avait également demandé de revoir la gestion des moyens gé-néraux de fonctionnement. Chaque service a donc été mis à contribution en fournissant d’importants efforts de restriction sur ses dépenses propres. Concernant la masse salariale, qui correspond à une grande part des dépenses de la commune, une baisse graduelle de son volume a débutée en 2010 dans l’objectif d’ar-river une baisse de 24 équivalents temps plein à moyen terme. Autant d’efforts qui ont payé, si bien qu’en 2010, un excédent notable a pu être dégagé du budget global et pourra être redirigé vers l ’ i nves t i sse-ment 2011 (construction de l’Agora, extension de crèches, entre-tien du patri-moine...). Cela étant, la com-mune a reçu des dotations

de compensation exceptionnelles en 2010, qui ne seront pas reconduites en 2011, il faut donc poursuivre les efforts de gestion dans un climat de restriction budgétaire au niveau na-tional.

la fiscalité localePour comprendre la pression fiscale appliquée à Grigny, il est essentiel de prendre en compte les paramètres qui déterminent le calcul de la Taxe d’Habitation (TH). Pour ce faire, nous avons établi un comparatif entre 27 communes du Grand Lyon, de plus de 8000 habi-tants, et ayant donc des besoins de même nature pour structurer le ser-vice public au niveau local (voir ta-bleau ci-contre). La TH, qui concerne tous les foyers, est le meilleur indice de la politique sociale menée dans une commune. En ne prenant en considération que la hauteur du taux, on constate que Grigny se positionne en 2ème position au classement des taux les plus éle-vés. Or le taux n’est pas le seul élé-ment à prendre en compte. Un autre élément intervient : la base d’imposi-tion. Il s’agit de la somme de toutes les valeurs locatives, calculée par les services de l’État, pour chacune des habitations de la commune. Il existe de grandes disparités entre les communes, plus les bases sont élevées, plus le produit fiscal est po-tentiellement fort. On constate que la VLM (1), est beau-coup plus basse à Grigny (2965€), que dans la plupart des 27 com-munes (moyenne : 3711€).

dossier 07

service public

Le produit obtenu en appliquant le taux de chaque commune à sa VLM, place Grigny au 14ème rang des 27 communes. Moralité, la pression fiscale à Grigny la situe dans la moyenne basse. D’autre part, contrairement à une idée reçue, les exonérations (12 %) et plafonnement (en-viron 40 %) de la TH ne dépendent pas de la politique d’abattement de la commune. Tout contribuable paye à minima la taxe d’habi-tation en fonction des mesures de plafonne-ment décidées par l’État. Autre paramètre, Grigny est l’une des villes les plus jeunes du département, l’indice des personnes à charges est donc relativement élevé (30 %), dans la mesure où la ville attire de nom-breuses familles de jeunes actifs avec des enfants. Cela implique des exigences rela-tivement importantes en terme de services mis en place par la ville, qui pratique par ailleurs une politique tarifaire très basse pour favoriser l’accès à tous sur l’ensemble de ces services publics.

le budget participatifDepuis la création du groupe de travail « Budget participatif - finances locales » en décembre 2010, le directeur financier inter-vient directement auprès des participants pour expliquer en détail le fonctionnement du budget global de la commune. En février, lors de la soirée « Retour sur expérience »,

de nombreuses personnes ont témoigné de l’avantage de connaître les tenants et les aboutissants d’un budget pour participer ac-tivement à son élaboration, et éviter le gas-pillage des fonds. Le maire de Grigny qui a répondu en toute transparence à l’ensemble des questions des citoyens, a d’ailleurs pré-cisé que d’ici quelques années, il se pouvait que l’ensemble du budget de la commune soit soumis au vote des habitants. Le plan de mandat étant basé sur la démocratie partici-pative, et les opérations pluri-annuelles (dont la budgétisation s’échelonnent sur plusieurs années) s’accumulant, la part du budget participatif est en effet de plus en plus im-portante par rapport au budget global. Alors qu’auparavant, seule la section concernant l’investissement de la commune était acces-sible au vote des grignerots, c’est aujourd’hui une part grandissante de la section de fonc-tionnement qui leur soumise. Les services, comme les élus municipaux, loin d’y voir une perte de pouvoir au bénéfice des habi-tants, perçoivent cette évolution comme une chance supplémentaire d’affiner leurs choix en adoptant les décisions qui correspondent aux besoins réels des administrés. Cette po-litique contribue à faire de Grigny l’un des modèles les plus aboutis de démocratie par-ticipative en France, le maire souhaitant aller toujours plus loin dans cette voie.

(1) : Valeur Locative Moyenne (VLM)

la politique du service public

Lors du débat d’orientations budgétaires qui s’est tenu au Conseil municipal du 8 février, le constat était clair : l’ensemble de la sphère publique est en crise, et l’investissement privé ne prend pas le relais. Cette crise touche tous les pays européens, les perspectives de croissance ne sont pas encourageantes, et le résultat tombe inévitablement : la loi de finances pour 2011 annonce le gel des concours financiers de l’État auprès des collectivités territoriales. À l’échelle d’une commune comme Grigny, où le lien de proximité avec les citoyens est très fort, et les services publics vérita-blement implantés dans la ville, il est très difficile de s’incliner devant cet état de fait, et la majorité municipale a décidé de ne pas reculer devant les engagements du plan de mandat. Les choix politiques, au niveau local demeurent ainsi : le soutien aux fa-milles en difficulté, le maintien du niveau et de la qualité du service public,une politique tarifaire d’accès au service public très basse, et le respect du budget participatif tel qu’il découle de la mise aux voix. Le système fiscal mis en place à Grigny favorise une politique claire : travailler sur la mixité sociale, permettre l’accès du plus grand nombre à l’ensemble des services pu-blics, mutualiser les richesses et privilégier l’intérêt général à l’intérêt individuel (notam-ment grâce aux réflexions engagées dans les instances participatives). Ainsi, le restaurant municipal, les nom-breux dispositifs d’accueil et d’éducation de la jeunesse, le service aux associations, l’accès à la culture, au logement, la mé-diathèque... sont autant de services que la majorité municipale souhaite défendre malgré le contexte de restriction actuel. A titre d’exemple, un abonnement d’un an à la Médiathèque Léo-Ferré ne coûte que 5€ par an et par personne, et est gratuit pour les enfants.

le journal de la ville de Grigny > avril 2011la ville 08

Budget participatif 2011 : retour sur expérience démocratie participative

Salle Jean-Macé, 19h, René Balme ouvre la soirée en accueillant les nombreuses personnes intéressées par l’expérience inédite de Grigny en matière de démocratie participative.

Soirée fédératrice Des chercheurs du laboratoire Re-cherche Interdisciplinaires « Villes, Espaces, Sociétés » à la représen-tante d’une ONG basée en Pologne en passant par des élus d’autres col-lectivités, c’est un public très réactif qui s’est réunit pour analyser les réactions des grignerots face aux représentants de la municipalité. Après une brève introduction sur le contexte et les difficultés financières rencontrées en 2010, René Balme a rappelé que le budget participatif 2011 s’élevait à 854 000 €, exclusi-vement destinés à la réalisation des projets votés par les grignerots lors de la soirée de mise aux voix. Il a également précisé que le budget participatif représentait en moyenne 25% du budget communal, et que ce ratio était voué à considérable-ment augmenter dans les années à venir. Le maire a enfin évoqué les récentes évolutions des instances participatives (nouveau découpage des conseils de quartier, création du groupe de travail Budget participa-tif...), et invité les grignerots à s’in-vestir, toujours plus, dans le budget participatif 2012. Une discussion très riche s’est en-suite déroulée entre les participants,

chacun essayant d’apporter des réponses en fonction de ses préro-gatives et de son expérience. Tous les points de vue se sont exprimés, sans retenue, et le débat a conti-nué autour d’un repas proposé par la municipalité. Chacun semblait ravi de ce moment d’échanges au-tour de l’expérience grignerote, dont la notoriété ne cesse de grandir à l’échelle nationale et internationale.

des échanges constructifs

Parmi les points positifs soulevés, il faut retenir le réel enjeu d’éman-cipation citoyenne que représente la participation au budget d’une commune, une grignerote précisant qu’elle peut désormais en distinguer la partie fonctionnement de la partie investissement, et identifier les ser-vices concernés par chaque projet, une autre témoignant d’une réelle prise de conscience des choix cor-néliens auxquels sont quotidienne-ment confrontés les élus de la majo-rité municipale. A cet égard, l’expérience grignerote a plusieurs fois démontré que toute solution, collégialement décidée dans le respect de l’intérêt général, ne pouvait qu’être durable, ou en tout cas très difficilement contes-table, et renforçait la motivation de la majorité municipale à défendre la démocratie participative. Beaucoup de questionnements por-taient sur la capacité des élus, voire des services municipaux, à gérer une certaine « perte de pouvoir » au bé-néfice des habitants impliqués dans les instances participatives. Chris-tian Goubert, conseiller délégué à la Culture, a précisé « le plan de mandat étant totalement axé sur la démocratie participative, il ne s’agit pas d’une perte de pouvoir, mais au contraire d’une possibilité d’affiner le dialogue avec les citoyens sur des points précis et de renforcer la réflexion collective pour aller plus loin », le maire ajoutant, « la popu-lation a fait le programme municipal sur la base duquel nous avons été

élu, et depuis 2008 la démocratie participative est la porte d’entrée au niveau municipal. Cela nous force à être réalistes et humbles face au pouvoir qui nous a été confié par les citoyens, mais aussi à élargir tou-jours plus les thèmes abordés dans les instances ».

Pour un modèle évolutif

Bien que le modèle participatif de Grigny soit l’un des plus aboutis, les grignerots ont proposé des pistes de réflexion afin de l’optimiser. Parmi les remarques les plus récur-rentes, la demande d’amélioration du « suivi » des dossiers évoqués en conseils de quartier (concernant les propositions dont la faisabilité dépend du Grand Lyon et non de la commune), une meilleure communi-cation à destination des habitants, un calendrier précis chaque année, la désignation d’un représentant par conseil de quartier pour faire le lien entre la municipalité et les groupes de travail, et une clarification du budget attribué à chaque service municipal. La plupart de ces points sont déjà à l’étude via le service Dé-mocratie participative qui se montre de plus en plus réactif vis-à-vis des demandes exprimées. Enfin, l’une des principales problé-matiques soulevée concerne l’im-plication des jeunes dans les ins-

tances participative, comme le CLJ (Conseil Local de Jeunes). Avec des participants âgés en moyenne de 40 à 70 ans (Grigny étant pourtant l’une des villes les plus jeunes du département), l’en-semble du public a réfléchi aux moyens d’amener les jeunes à s’investir dans l’avenir de leur com-mune. Laurent Servonnet, directeur de l’école Joliot-Curie, est intervenu pour expliquer « les professeurs et les élèves ont totalement intégré la démarche participative, et le fait de porter un projet ensemble dans les conseils de quartier (comme le marquage d’un terrain de foot) est un vecteur d’éducation à la citoyen-neté auxquels nous sommes très attachés ». Si la relève semble as-surée du côté des petits, il faudra trouver une méthode pour donner envie aux adolescents de rejoindre les instances participatives. Ce sera justement le rôle de l’animateur-coordinateur engagé par la ville pour piloter les groupes de travail du CLJ (skate park, blog Internet, actions humanitaires...). Action à suivre, car selon René Balme « plus le temps passe, plus le budget participatif augmentera. D’ici 5 à 7 ans, il se peut que l’ensemble du budget de la commune soit parti-cipatif (en raison des opérations plu-ri-annuelles) », une occasion d’in-vestir leur commune à ne pas rater pour les jeunes.

Vendredi 18 février, plus d’une centaine de personnes se sont réunies autour de René Balme et plusieurs membres des groupes de travail de la démocratie participative, venus répondre aux questions soulevées par l’assemblée. Grignerots, étudiants, chercheurs, et autres spécialistes ont ainsi pu confronter leurs remarques à l’expérience des élus et repré-sentants des services municipaux de Grigny, dans le cadre d’un débat très enrichissant.

la villele journal de la ville de Grigny > avril 2011

09

Mardi 8 mars, la « journée de la femme » était dignement repré-sentée au centre Chervet, où Marie-Pierre et Malika, accom-pagnées d’adhérentes du centre Social, se sont démenées en préparant un couscous pour une trentaine de personnes.

Toutes les générations se sont mélangées et attablées dans une ambiance musicale, festive et chaleureuse pour échanger et dé-couvrir les savoirs culinaires des uns et des

autres. Ces rencontres se dé-roulent dans le cadre des ate-liers « Échanges et Savoirs » organisés par le centre Social, et animés par des agents de développement social qui tra-vaillent sur le terrain, avec les grignerots. De la cuisine du monde à la découverte de la couture, les animations sont diverses, enrichissantes, et renforcent le lien social entre les habitants. La municipalité soutien l’ac-

tion du centre Social et la participation à l’ate-lier (cuisine et repas) est d’ordre symbolique, soit environ 2 €.A découvrir également, les animations esti-vales en pied d’immeubles, les ateliers so-cio-linguistiques (m@ison, médiathèque...), les permanences Accueil et Vie quotidienne, et bien d’autres activités organisées par le centre Social.

centre Social & CulturelTél. 04 78 73 25 83mail : [email protected]

Échanges & savoirs politique de la ville culture

conseil culturel : entrez, participez !

Le conseil Culturel participatif du 3 mars a réuni les grignerots intéressés par les différents projets mis en place par le service municipal.

introduite par christian Goubert, délégué à la culture, cette réunion a permis de recueillir les idées des participants, et de cerner leur attentes concernant les sorties culturelles organisées par la ville : ciné-concert à l’auditorium de lyon, visites du théâtre des célestins, du musée des Frères lumières... avec un budget de 10 000 € pour 2011, de nom-breuses propositions pourront être prises en compte, et le service culturel travaille déjà à l’organisation d’une sortie pour le mois de mai. a l’ordre du jour également, la présentation de projets soutenus par la municipalité, comme le concert de chansons françaises organisé par l’association azarecord au centre Brenot le 1er octobre, ou la programmation d’un festival de cinéma sur 2 jours, proposé par vivé (projections-débats liées aux jumelages de Grigny : vénézuela, Québec, Guadeloupe, Burkina Faso, Palestine). enfin, djamel merzougui, du centre Social est venu parler de la réalisation d’un projet transver-sal baptisé « l’École du mouv », porté par le centre Social et l’École de musique et de danse, dans lequel adolescents (11/17 ans) et parents, pourront s’investir dans la création d’un spectacle présenté en décembre 2011. Plusieurs sorties seront associées à ce projet.

Prochain conseil culturel, jeudi 21 avril à 18h, hôtel de ville, salle des Fleurs.

Mairie de Grigny service Culturel Tél. 04 72 49 52 03

Dans le cadre la Politique de la Ville (lire p.11), un axe de travail innovant va venir compléter les actions de « Soutien à la Parentalité » organisées avec le centre Social.

L’association a en effet proposé de mettre en place un « théâtre forum » qui permettra de réfléchir collectivement sur les questions de parentalité, grâce à l’intervention d’une compagnie de théâtre des bords de Saône. Tous les parents sont invités à participer à la construction d’un spectacle qui sera présenté à Grigny, le 16 juin. Cette année, la municipalité augmente sa participation financière sur cette action, éga-lement financée par la CAF, le Conseil gé-néral et l’ACSE (Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances).

Tout l’intérêt de ce projet réside dans le tra-vail de mise en scène des débats qui se dé-roulent entre les parents intéressés par l’as-pect créatif et interactif de cette expérience. Venant d’horizons très variés, les partici-pants pourront mettre en perspective leurs opinions, et confronter leurs convictions de manière ludique et enrichissante. Cette action permet d’étoffer les dispositifs mis en place l’année dernière, comme les permanences gratuites d’une conseillère pa-rentale, ou les soirées-débats qui deviennent en 2011 « le Café des Parents », un groupe de parole animé par un professionnel, chaque mois, et ouvert à toutes les familles qui sou-haitent échanger librement sur la parentalité dans une ambiance conviviale.

Mairie de Grigny Politique de la VilleCécile HammererTél. 04 72 49 52 05

Théâtre forum : une approche innovante

politique de la ville

Le SMAGGA (Syndicat de Mise en valeur, d’Amé-nagement, et de Gestion du bassin versant du Garon) intervient dans 27 communes, parmi lesquelles Gri-gny, pour prévenir notamment des risques d’inon-dations provoquées par les crues de la rivière. À partir du mois de mai, d’im-portants travaux d’aménage-ment vont débuter à proximi-té des cités SNCF.

le SmaGGaCrée en 1975 dans l’objectif initial de gérer la collecte des eaux usées dans toute la vallée du Garon, le SMAGGA a progressivement vu ses compétences évoluer pour devenir la structure porteuse du second Contrat de rivière du Garon par arrêté préfectoral du 6 octobre 2009. Le syndicat et tous les acteurs du bassin versant (comité de rivière, collectivités, p a r t e n a i r e s techniques et financiers) mettent en œuvre une politique autour de plusieurs axes : amélioration de la qualité de l’eau, restauration et entretien des berges et du lit, prévention des crues, mise en valeur de l’écosystème aquatique, actions de coordination et de communication sur les rivières du bassin versant. Les opérations menées par le syndicat sont financées par l’ensemble des partenaires.

le Garon C’est une rivière à caractère torrentiel d’environ 31 km, qui compte 9 affluents dont le Mornantet, et prend sa source à Yzeron, dans le pays Lyonnais, avant de rejoindre le Rhône en

limite de Grigny et Givors. Jusqu’au XIXème siècle, le Garon alimentait une vingtaine de moulins. Ses crues sont parfois rapides et violentes, surtout dans sa partie aval (après Brignais). La pêche y est possible à certains endroits (une fois en possession d’une carte de pêche du Rhône) notamment au pied du barrage de Thurins.

et GrignyDepuis septembre 2010, un chantier de protection contre les crues trentennales (1 risque sur 30 pour qu’elle se produise chaque année) a débuté entre la rue Darcy et la rue Pressensé pour éviter

que les dizaines d’habitations situées dans le quartier ne soient inondées comme en 2003 (crue centennale). Un muret de 400 mètres (70 cm de haut) est construit le long du Garon jusqu’au qu’au printemps 2011, le

SMAGGA appliquant la technique de l’enrochement, nécessaire depuis la crue de septembre 2010. En mai, débuteront les travaux sur le pont sud, situé au niveau du nœud ferroviaire, rue de Pressensé. Détruit, redimensionné puis replacé dans le sens de l’écoulement des eaux, sa pile centrale sera supprimée pour éviter d’obstruer le cours d’eau. Coût total de l’opération : 617 000 € (coût par grignerot sur 2011 : 7,89 €). Aussi pendant 4 mois, la circulation au niveau du nœud ferroviaire se fera sur une seule voie, et sera gérée par la mise en place de feux alternés.

le journal de la ville de Grigny > avril 2011cadre de vie 10

smiril

Sur les traces des castors

Samedi 5 mars, une vingtaine de personnes se sont réunies sur l’île de la Table Ronde pour explorer l’univers de l’une des 7 familles de castor installées sur le Vieux Rhône. Une demi-journée qui marque le coup d’envoi des sorties grand public organisées par le SMI-RIL qui se dérouleront tout le printemps (les mercredis et samedis). Julien Bouniol, animateur la FRAPNA a mené le groupe sur un véritable jeu de piste, à la recherche des empreintes laissées par les castors, qui vivent d’arbres et d’eau fraîche pendant la nuit. Difficile donc, d’aperce-voir l’animal en pleine journée, mais l’anima-teur, passionné, a initié les visiteurs à la décou-verte d’un milieu de vie unique : la ripisylve (forêt des bords de cours d’eau). Ils ont pu voir les arbres rongés (un castor peut abattre un arbre de 25 cm de large en 4h), et comprendre le mode de vie, territorial, de l’animal qui fonctionne en famille.

Prochaine sortie : mercredi 13 avril « La migration des oiseaux ».

Contact : SMIRIL, Elise Lidoine17 rue Adrien DutartreTel. 04 37 20 19 [email protected]

protection

les travaux du SmaGGa travaux

rue P. Sémard réaménagéeAvant d’entamer les travaux d’amé-nagement de la rue Pierre Sémard, sur la section comprise entre l’entrée du Manoir et le n°37 de la rue, le SI-GERLy a engagé, en cohérence avec ce projet, la dissimulation des réseaux(électrique, télecom, éclairage) et le renouveler de l’éclairage public. Ce travail a débuté le 21 mars. Le Grand Lyon commencera à partir de la mi-avril les travaux d’aménagement de la rue, tels qu’ils ont été choisis par les habitants lors de la consultation réa-lisée en 2008, sur la section concer-née. Aussi, jusqu’en août, la rue Pierre Sémard restera exclusivement ac-cessible aux riverains, tandis que les lignes de transports en commun se-ront déviées (1). Le projet du Grand Lyon vise à sécu-riser les cheminements piétons (créa-tion d’un trottoir continu au norme PMR sur l’ensemble de l’itinéraire côté est, et d’un trottoir aussi souvent que possible côté ouest), à requalifier cet espace public, tout en conservant une desserte du centre ville par les trans-ports en commun et en maintenant le stationnement autant que possible.

(1) : Vernaison direction Givors- Arrêt Dutartre desservi normalement- Déviation par av. Jean Moulin : Pas d’arrêt au Manoir - Arrêt provisoire à proximité du croisement avec la rue Roux Rivoire - Utilisation par la ligne 211 déviée de l’arrêt de la ligne 211/215 Grigny le Sablon.- Déviation par la rue Bouteiller (partie nord en direction du centre ville)- Fin de modification de l’itinéraire au carrefour Semard / Bouteiller- Arrêts La Rochère, Centre Chervet et Bel Air, desservis normalement.Givors direction Vernaison- Arrêt Bel Air desservi normalement- Début modification itinéraire au carre-four Jean Durand / Jean Estragnat- Itinéraire de déviation par l’avenue W. Rousseau : pas de desserte de l’arrêt centre Chervet habituel de la 211 - Utili-sation par la ligne 211 déviée de l’arrêt centre Chervet de la ligne 101- Itinéraire déviation par av. Jean Mou-lin : pas de desserte des arrêts : MayerLa Rochère et Manoir - Utilisation par la ligne 211 déviée de l’arrêt de la ligne 211/215 Grigny le Sablon - Création arrêt provisoire à proximité du croisement avec la rue Roux Rivoire.

Le Bassin versant du Garon :

- 27 communes,- 63 000 habitants

- 130 km de rivières et de ruisseaux,

- 206 km2,- 9 affluents : dont

le principal : le Mornantet

solidarité 11

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

Instrument de cohésion so-ciale par excellence, la Po-litique de la Ville s’applique à des zones désignées prioritaires par les pouvoirs publics, dans l’objectif d’har-moniser le développement local à l’échelle du territoire. À Grigny, c’est dans le quar-tier du Vallon, désigné Zone Urbaine Sensible (ZUS), que cette politique est prioritaire-ment mise en œuvre. Toutefois, la plupart des actions développées bénéfi-cient à l’ensemble des habitants de la commune.

contrat reconduit jusqu’en 2014Jusqu’en 2014, les collectivités territoriales (Région, Département, Grand Lyon, Commune) et l’État sont engagés dans la mise en œuvre des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS). Début février, la ville a proposé sa programmation annuelle « Politique de la ville » aux différents financeurs. Cette présentation s’est opérée dans un contexte de restriction budgétaire puisque les crédits de l’État sont en baisse de 16% dans le Rhône. Ainsi, les quinze actions menées en 2010 ont été reconduites dans une enveloppe financière plus restreinte, tandis qu’une nouvelle action a été acceptée.

Politique adaptée aux besoins du territoire

Chacune de ces actions s’inscrit dans une thématique spécifique : Éducation, Lien Social et Citoyenneté, Maîtrise de la langue, Culture, Emploi et Accès aux droits, et répond à l’objectif global d’améliorer la vie quotidienne des habitants et soutenir l’égalité des chances de chacun. La politique de la ville permet ainsi d’enclencher une dynamique partenariale et l’identification précise des problématiques du territoire dans des domaines variés. Puis vient le temps de l’action : plusieurs initiatives concrètes sont portées tout au long de l’année par les services municipaux et les partenaires locaux (centre Social, m@ison, Potagers du Garon, le Mas Info, CIDFF (1)...) au bénéfice des grignerots et notamment des publics les plus en difficulté.

initiatives concrètes Cette année, les actions concernant la prévention santé seront reconduites, l’accent étant mis sur l’alimentation

et la santé bucco-dentaire. Les partenaires souhaitent également développer les initiatives en faveur de l’éducation à la citoyenneté en organisant une exposition sur le respect au collège Émile Malfroy. Les outils de soutien à la parentalité proposés en 2010 : permanences d’une conseillère parentale, d’une juriste spécialisée dans les affaires familiales ou le café des parents, seront maintenus. Un théâtre forum sera proposé (lire page 9). Les activités favorisant l’insertion sociale et professionnelle se poursuivront : apprentissage de la langue, écriture, communication, accueil vie quotidienne du centre

social, les activités des Potagers du Garon, les ateliers de la m@ison pour les demandeurs d’emploi. Des financements ont été accordés pour les actions concourant au lien social et à l’animation territoriale (2). Les animations de proximité proposées l’été au Vallon par le centre Social seront reconduites. L’année dernière, cette action a remporté un franc succès (400 participants) grâce à la diversité des activités (ateliers loisirs créatifs, découverte culinaire, tournois et jeux) et grâce à l’implication des partenaires (m@ison, éducateurs de prévention…). Dernier exemple pour 2011 : faciliter l’accès à la culture pour les jeunes via la construction d’un spectacle sur un an intitulé « l’École du Moov’ ». Et bien d’autres initiatives à venir en 2011...

1 : MAS info : association d’aide aux victimes, implantée à la maison de la justice et du droit. Le CIDFF : Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles.

2 : soirées échanges de savoirs, soirées détente, sorties familles avec le centre social, Fonds d’Initiatives

Locales de la Ville et les animations de la m@ison.

Mairie de Grigny Politique de la VilleCécile Hammerer Tél. 04 72 49 52 05

politique de la ville

la Politique de la ville

Le mot de l’élu

Daniel Cerqua

« Les actions dévelop-pées depuis de nom-breuses années dans le cadre de la Politique de la ville ont produit des résultats encoura-geants que ce soit dans le domaine de l’insertion sociale et profession-nelle, dans l’accès aux pratiques culturelles, ou l’amélioration du cadre de vie... Nombreux sont les exemples où les actions proposées ont permis de créer des passe-relles entre les per-sonnes les plus en difficulté et les activités ou structures présentes sur la commune. Toutefois, ces efforts sont à poursuivre car les fragilités socio-éco-nomiques des habitants du territoire persistent. La Politique de la ville est ainsi un vrai facili-tateur qui nous permet de mettre en synergie toutes les forces en présence afin d’inventer des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers. La commune est rassu-rée quant à l’engage-ment des partenaires jusqu’en 2014, mais regrette néanmoins la baisse significative des crédits de l’État dans le financement des actions ».

Photo : Daniel Cerquaavec Cécile Hammerer

enfance - jeunesse12

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

petite enfance

diversitéLes enfants qui fréquentent les crèches municipales et le Relais Petite Enfance bénéficient d’une multitude d’activités...carnavalCette année encore, les enfants et le personnel n’ont pas manqué d’imagination pour le carna-val. Fabrication de masques, réalisation d’une fresque, collages, atelier cuisine pour des goû-ters insolites et intermède musical proposé par un papa musicien amateur.

atelier crêpesLa chandeleur fut fêtée avec les enfants qui ont préparé les traditionnelles crêpes, avec l’aide des mamans et des professionnelles, Chacun a mis toute son énergie pour faire de cet atelier, un mo-ment goûteux et ludique.

contes et lectureRégulièrement, un choix de livres est fait pour servir de support aux projets d’animation et pour les temps lecture. Ponctuellement, les enfants re-çoivent la visite des bibliothécaires pour des lec-tures-découvertes portées par des contes et des mimes...

culture et découverteLes petits profitent d’ateliers d’éveil corporel et musical avec l’intervention d’une compagnie artis-tique. Dans le cadre du projet d’éveil culturel ini-tié par la municipalité, les enfants assisteront aux spectacles « 1, 2, toi, grandis » le 12 avril et « 3 petits pas et puis s’en va » le 24 mai au centre Brenot. Enfin, ils seront reçus par une entreprise familiale locale pour un temps fort autour du cho-colat. Nul doute que chacun régalera son nez et ses papilles !

service sport / vie associative

activités du 26 avril au 6 mai

Pour les vacances de Pâques, le service propose une programmation axée sur les activités plein air (vtt, tir à l’arc, voile...), un stage « découverte du cirque », des sorties (spéléo, grimpe dans les arbres, Vtt...) et de l’équitation. Inscriptions à partir du 13 avril, 14h (places limi-tées et sous réserve de modifications et de condi-tions météo).

Inscriptions - renseignementsservice Sport / Vie associative 5 rue Guy RaffinTél. 04 72 49 95 60

centre de loisirs 3/4 ans

vacances de printemps

Les inscriptions pour les vacances de Printemps se feront du 13 au 22 avril. Au programme : activités manuelles, culinaires, artistiques, sortie à la média-thèque...Attention : l’accueil limité à 24 places

Inscriptions au service Enfance /Jeunesse5 rue Guy Raffin - Tél : 04 72 49 52 25lundi, mardi, mercredi, vendredi : 13h30 à 17h jeudi : 13h30 à 19h.

été 2011

chantiers Jeunes 4 au 22 juilletCes chantiers sont destinés aux Grignerots de 16 à 18 ans, souhaitant effectuer un travail collectif pour financer un projet personnel. Dossiers à reti-rer dès à présent au PIJ, (lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 10h-12h et 15h -17h. mardi : 15h-17h. Dépôt des dossiers impérativement au 29 avril.

service Enfance / Jeunesse 5 rue Guy RaffinTél. 04 72 49 52 36

sou des écoles

la Grande ourse, reine du défilé

Succès reten-tissant pour le Carnaval du Sou des Écoles marqué par le défilé de la grande Ourse de la cie Korbo. Massive et majestueuse, l’ourse a en-traîné des centaines de grignerots ve-nus festoyer,

danser et jouer dans une ambiance chaleureuse et familiale... sous le soleil exactement. Elle a fini son parcours au centre Brenot où de nombreuses animations attendaient la foule.

Pré inscription crèches marie-Odile crouzet sur rdv au 06 17 29 21 05les mardis et jeudis au Pôle Petite enfance 6 Promenade Jacques Brel (1er étage)

Tél. 06 17 29 21 05 [email protected]

crèche municipale des arboras 6 Promenade Jacques Brel Tél. 04 78 73 28 [email protected] au vendredi 7h30 à 18h30

crèche municipale du vallon 32 avenue des arondières Tél. 04 78 07 01 [email protected] au vendredi 7h30 à 18h30

relais Petite enfance rue Émile Évellier Tél. 04 72 49 07 [email protected] administratives lundi et vend. 8h30/12h et 13h/17h30

centre de loisirs 3/4 ans Pôle Petite Enfanceinscriptions et renseignements Tél. 04 72 49 52 25 [email protected] et vacances scolaires 8h à 18h

culture 13

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

l’« atelier » de laurence verrier

cité d’artistes

Passionnée par diverses formes d’art et d’expression corporelle, Laurence Verrier a accueilli une centaine de personnes au cours de l’inauguration de son atelier de création et de recherche.

Une inauguration participative...

L’artiste avait invité des intervenants de tous horizons, dont Annie et Arlette, de l’asso-ciation grignerote Haralia, pour animer des séances découverte : corps et voix, chant, yoga et créativité (confection d’un mandala géant), rencontre entre photographes... Au-tant d’activités liées au travail de l’hôtesse qui se consacre depuis plusieurs années au décryptage des mouvements du corps et à leur mise en situation dans l’espace. Éga-lement adepte de l’auto-portrait, Laurence explique vouloir « capter ce qui transparaît de l’univers intérieur d’une personne, ses énergies pures, pour ensuite le visualiser par l’image ; un travail qui permet de s’inter-roger sur soi-même, mais également sur la relation à l’autre ».

dans un lieu d’échanges et d’accueil

Copropriétaire de la Cité des Artistes depuis plus de deux ans, Laurence Verrier se réjouit

d’avoir enfin achevé la période de rénova-tion d’un lieu qu’elle désire aujourd’hui ou-vert à la collaboration artistique. Lors de son vernissage, de nombreux pro-fessionnels sont venus échanger autour de leurs créations, présenter leur book, livres ou portfolios, et la photographe souhaite continuer cette démarche pour étendre son réseau sur l’extérieur. Avis aux artistes locaux : ils pourront louer l’atelier pour y organiser des expositions temporaires, prises de vue professionnelles ou toute autre forme de travail corporel ou de développement personnel (yoga, danse...). Pour mieux visualiser le décor, les vidéos de ViVé, qui s’est déplacée pour filmer l’inau-guration de Laurence, seront bientôt dispo-nibles sur le site de ville. À suivre...

Laurence Verrier l’Atelier, cité d’artistes, 36 av. BerthelotTél. 06 26 97 15 18

contes et chansons

Les spectacles en direction des familles, des scolaires, des structures Petite Enfance, le tout public

1, 2, toi, grandis...mardi 12 avril À 18 h.

Quel bonheur de retrouver le chemin emprunté dans l’en-fance où les sens les uns après les autres reprennent tout leur sens et où l’on inter-roge les êtres autant que les choses. Prendre le temps de s’interroger. Plutôt que des réponses, découvrir d’autres territoires à explorer... Il est long le chemin et ne s’arrête sûrement pas à la fin du spectacle... Compagnie Chemins de traverse1,2, toi, grandis... mardi 12 avril à 18h - à partir de 6 moisentrée : 5€20 - gratuit pour les moins de 8 ans(durée du spectacle : 30 minutes)

Renseignements et réservations de spectaclesAction culturelle scolairechalet rue Guy RaffinTél. 04 37 41 64 94mail : [email protected]

Implantée dans la Cité des Artistes, la photographe Laurence Verrier a inauguré son atelier de création en février, en organisant un week-end de découverte et de rencontre sur ce lieu de travail fraîchement rénové. Découverte...

Pour préparer le défilé de masques organisé par le comité de jumelage Grigny / Koupela, Catherine

Chulliat, scénographe plasticienne, a initié les en-fants de classes élémentaires à la symbolique des créations africaines. Passionnée par l’étude des éléments naturels (pig-ments, matières recyclables, encres végétales....), l’artiste a proposé des ateliers, invitant les élèves à créer des masques personnalisés (animaux, vi-sages...), présentés tel un tableau collectif et vi-vant lors de la manifestation Couleurs d’Afrique, le 19 mars. L’initiative, soutenue par la municipalité, met à l’honneur la pratique de l’art éphémère, basé sur les caractéristiques propres de la nature, et sur la découverte de l’animisme, croyance ancestrale en

Afrique et ailleurs, qui prête à tout élément natu-rel (vent, eau, terre..) une âme et un sens caché. Pour les hommes, le masque symbolise alors la capacité à se transcender, et révéler son intériorité autour de rituels festifs.Pédagogue et spécialiste de la question, Cathe-rine est parvenue à créer une véritable dynamique de groupe, les enfants étant ravis et enthousiastes à l’idée de présenter leurs œuvres originales. Un beau travail au service d’une philosophie non consumériste et contemplative.D’autres interventions sont programmées avec l’intervenante, notamment avec les classes décou-vertes. À suivre...

sou des écoles

masques africains : la nature à l’œuvre

parole de 14

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

Secrétaire de l’Amicale pour le Don du Sang Bé-névole de Givors-Grigny, Pascal Roux s’est engagé dans cette association pour accueillir les don-neurs bénévoles au niveau local, et soutenir l’Établis-sement Français du Sang (EFS) qui contribue à soigner plus d’1 million de malades chaque année.

« Grâce à lui, je revis »

Tel est le slogan de la dernière campagne de sensibilisation de l’EFS, unique opérateur civil de la transfusion en France, et organisateur de plus de 40 000 collectes de sang sur 153 sites répartis sur l’ensemble du territoire (dont DOM). Depuis 2000, cet établissement, placé sous la tutelle du Ministère de la Santé, s’appuie sur un tissu associatif très dense qui lui permet d’œuvrer au niveau local, et de fédérer toujours plus de donneurs bénévoles. L’association de Givors-Grigny fait précisément partie de ces soutiens précieux pour l’EFS, en organisant l’accueil et la promotion du don de sang à Givors et à Grigny, au moins 5 fois par an dans chaque commune. G r a t u i t é , Solidarité, Générosité : tels sont les mots d’ordre des acteurs de la chaîne de transfusion sanguine en France. Le sang étant composé de globules rouges, blancs, de plasma, et de plaquettes, il existe donc plusieurs types de « dons » (sang total, plaquettes, plasma, sang placentaire). Le but consiste à savoir comment répondre aux besoins vitaux des malades sans avoir à

monnayer les produits sanguins (comme en Autriche par exemple), alors que nous manquons de plasma en France. Heureusement, grâce à la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole, la survie n’a pas encore de « prix ».

l’amicale locale

« Je me revois encore, enfant, jouer sous la table lors des réunions qu’organisait mon père pour mobiliser toujours plus de donneurs » se souvient Pascal, pour qui le don de sang, et le don de soi en somme, est une histoire de famille.

A la fin de la seconde g u e r r e m o n d i a l e , avec le nombre de blessés et les besoins grandissants en produits

sanguins, le Groupement Cantonal des Donneurs de Sang Bénévoles Givors-Grigny se forme pour répondre à la demande. En 1967, l’Amicale est née, et Pascal grandit en observant l’engagement de son père, Roger Roux, président de l’association jusqu’en 2000. Il confie « j’ai l’impression d’avoir toujours connu la structure, je considère comme naturel le fait de continuer le chemin parcouru en

m’engageant à mon tour dans cette mission de solidarité ».L’association réunit aujourd’hui environ 110 adhérents, et mobilise une vingtaine de personnes pour l’organisation des collectes. La municipalité met à disposition le centre Brenot pour les collectes et la salle Servanin pour les réunions. Il y a environ 90 donneurs par collecte mais « le plus dur est de trouver des donneurs réguliers » explique

Pascal, « certains viennent une fois, puis on ne les revoit plus. Il nous faudrait surtout plus de jeunes que ce soit pour donner leur sang, ou pour nous aider à organiser les collectes ». Malgré les campagnes de sensibilisation organisées dans les établissements scolaires, trop rares sont les jeunes qui s’engagent. Pourtant, pour les plus réticents, il faut savoir qu’aider à la promotion du don est aussi un geste de solidarité important.

la collecte, com-ment ça marche ?

Sachant que les contrôles sont de plus en plus en stricts et la formation du personnel de l’EFS (infirmières et médecins) très spécialisée, la technique de prélèvement est totalement sécurisée. Chaque matériel de prise de sang est à usage unique, toute la chaîne de transfusion est scrupuleusement étudiée pour que ni le receveur, ni le donneur ne soit soumis au moindre risque. Donner son sang, mode d’emploi : toute personne majeure de plus de 50 kg peut se présenter aux collectes. Après avoir été accueilli par les adhérents de l’amicale, une secrétaire de l’EFS enregistre l’inscription, et le candidat remplit un questionnaire médical. Puis il est reçu en entretien confidentiel par un médecin qui s’assure que le don ne présente pas de risque

ni pour lui, ni pour le receveur. Une infirmière prélève ensuite les tubes échantillons qui serviront aux analyses. Le prélèvement dure en 10 minutes en moyenne.Une collation (charcuterie, fromage, gâteau...) est offerte avant le départ.

A savoir

Contrairement à une idée reçue, il existe une multitude de sous-catégo-ries aux groupes sanguins les plus connus (A, B, O...). Pour soigner certaines maladies, il est essentiel d’avoir le sang le plus compatible possible. Aussi, lorsque l’on donne son sang au moins deux fois (analyse + confirmation), on est répertorié à la Banque Mondiale des donneurs, ces données informatiques permettent de repérer rapidement le/les donneur(s) qui pourront sauver la vie du rece-veur. « Si tout le monde donnait son sang au moins deux fois dans sa vie, on multiplierait les chances de survie du plus grand nombre» conclut Pascal avant de rappeler « seul 4 % de la population donne son sang... où sont les 96 autres ? ». Une question sérieuse à se poser collectivement.

don du sang

Pascal roux : amicaliste militant

Calendrier 2011 Grigny - centre Brenot

27 juin - 9h à 12h / 15h30 à 19h1er août - 15h30 à 19h10 oct. - 9h à 12h / 15h30 à 19h

+ d’infosEtablissement Français du Sangwww.dondusang.net

« 4 % de la population donne son sang...

où sont les 96 autres ? »

tribune libre 15

le journal de la ville de Grigny > avril 2011

nous sommes toutes et tous des victimes de Fukushima

Les crimes contre l’humanité ne se limitent pas aux faits de guerre ou aux comportements de quelques dictateurs. Ils concernent, aussi, et surtout celles et ceux qui, en toute connaissance de cause ont mis la vie de milliers d’être humains en danger de mort par la création et l’installation de produits, d’outils, d’usines ou de machines en des lieux où il était évi-dent que l’instabilité naturelle des sols pouvait en-traîner des réactions de nature à les rendre incontrô-lables et, de fait, hautement nuisibles pour l’humanité toute entière.C’est le cas d’installation de centrales nucléaires sur le sol japonais soumis à des risques sismiques connus, reconnus et étudiés en permanence.La désinformation médiatique et politique qui entoure l’accident de Fukushima, au Japon, est assez extra-ordinaire et l’on nous présente cet événement comme

étant la résultante d’un phénomène naturel, dont l’ampleur, l’aurait rendu, quasiment, imprévisible.Vouloir faire croire à la terre entière que personne ne savait ce qui pouvait se produire en cas de secousse sismique relève d’un « foutage de gueule » à la hau-teur du décervellement de la planète ou de l’amateu-risme qui guide l’industrie atomique et ses serviteurs zélés, ce qui serait plus grave encore. Nous affirmons, pour notre part, que tout ce qui s’est passé lors de cette secousse sismique était connu des autorités japonaises et de l’entreprise privée qui gère la centrale nucléaire de Fukushima. La ou les modélisations avaient été faites de longue date, for-cément. Les hauteurs de vagues du raz de marée prévisible avaient été calculées et leur conséquence étudiées minutieusement. Il en résulte que, le gouvernement Japonais qui avait confié l’exploitation d’un tel équipement à une société privée, Tokyo Electric Power (Tepco) connaissait les risques encourus et a laissé sciemment, la société

Tepco, minimiser les risques pour des questions de rentabilité immédiate. C’est donc, à travers cet acci-dent, prévisible, le procès de la société libérale et de la rentabilité maximum à tout prix qu’il convient d’ou-vrir au plus tôt.C’est pourquoi, nous soutenons la démarche de René Balme, Paul Ariès et d’autres qui ont considéré, dès le lendemain de cette catastrophe majeure, dont per-sonne ne peut prédire les conséquences pour l’huma-nité toute entière à moyen et à long terme, d’appeler à la création d’un Tribunal Mondial contre les crimes du nucléaire civil en s’appuyant sur la catastrophe de Fukushima, inspiré du Tribunal Russel et composé de personnalités scientifiques, militantes, politiques, etc.Il convient, à partir de la création de ce Tribunal d’opi-nion, que soit affirmé le principe selon lequel l’homme doit être placé au centre de toutes les réflexions et que le crime écologique soit enfin reconnu et passible des mêmes peines que le crime contre l’humanité.

Groupe des élus de la majorité municipale

Groupe « GRIGNY ENSEMBLE » élus de l’opposition municipale

10 000 habitants pour faire quoi ?

Le dernier PLH (plan local de l’habitat) adopté par la majorité municipale est l’illustration de ce que nous ne voulons pas parce que ce PLH est l’opposé du bien vivre ensemble.Entre 2005 et 2010, le Maire a construit près de 500 logements, 85 % en immeubles. La plupart des ap-partements sont en locatifs et issus de placements financiers. Quelle incohérence Monsieur le Maire ! Dé-noncer chaque jour la société capitaliste et en même temps favoriser les placements immobiliers et fiscaux

comme SCELLIER, BORLOO et autres. Le nouveau PLH adopté prévoit encore la construction de 278 Lo-gements pour la période 2011-2013. Et d’autres projets sont encore dans les cartons. Les conséquences désastreuses de cette folie béton-nière commencent à se faire jour. Un promoteur achète une villa avec un peu de terrain et construit en toute légalité 2 ou 3 immeubles. Bravo pour les riverains. Et encore mieux, on verra bientôt deux villas sur 450 m², soit seulement 225 m² de terrain par maison. A cela, il faut rajouter l’ineptie du PLU (Plan Local d’Urbanisme) et la prévision de seulement 1,2 parkings par logement.

En conséquence, voyez le stationnement anarchique, dans les nouvelles rues, dans les nouveaux ensembles (Berthelot, les Faïenciers, le Centre, la rue Caraca, la Clairière...En juillet 2002, nous avons combattu ce PLU. Au-jourd’hui encore, nous demandons sa révision, le Maire s’y oppose vivement alors que la preuve est faite que nous avons raison. Atteindre au plus vite 10 000 habi-tants, c’est de l’anti Cittaslow. Encore une incohérence du Maire. Alors quelle motivation raisonnable pour 10 000 habitants ? Aucune, il y a peut-être d’autres rai-sons, qui sait ?

Budget participatif 2012vOTre aviS cOmPTe !

Vous avez la possibilité d’être acteurs de votre ville en participant au budget participatif 2012. Exprimez vos attentes et vos propositions par le biais de ce coupon-réponse ou sur papier libre, à déposer à l’accueil de la mairie. Nous vous invitons également à participer aux différents rendez-vous avec la Démocratie participative (Lire P.16).

c Équipements municipaux c Cadre de vie c Sécurité c Scolaire c Sport et vie associative c Culture c Enfance / Jeunesse c Autre...Mes propositions :

Pour que vos demandes soient prises en compte, merci de nous laisser vos coordonnéesM. Mme : adresse postale : adresse mail : tél.

n° utilesmairie - Tél. 04 72 49 52 493 av. Jean Estragnat BP 12 - 69520 GRIGNYlundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h mardi : 13h30 à 17h - jeudi jusqu’à 19hPermanences du maire : jeudi de 16h30 à 19hsur rdv : Tél. 04 72 49 52 30

Point information Jeunesse - Tél. 04 78 07 25 055 rue Guy [email protected]

Scolaire - Tél. 04 72 49 52 36 - 04 72 49 52 25chalet rue Guy Raffin

relais Petite enfance - Tél. 04 72 49 07 20rue Émile Éveiller [email protected]

crèche du vallon - Tél. 04 78 07 01 4332 avenue des Arondières [email protected]

crèche des arboras - Tél. 04 78 73 28 366 promenade Jacques Brel [email protected]

mdr - Tél. 04 37 20 09 6836 avenue des Arondières

médiathèque léo-Ferré - Tél. 04 78 73 51 91rue du 11 novembremédiathè[email protected]

centre Social & culturel - Tél. 04 78 73 25 834 place Félix HéritierÉcole musique et danse - Tél. 04 78 73 74 94

la Poste - Tél. 3631place Henri Barbusselundi : ferméemardi au vend. : 9h à 12h et 14h30 à 17h45samedi : 9h à 12h

Police municipale - Tél. 04 78 73 29 21Tél. 06 07 88 35 53 La Rochère [email protected]

Gendarmerie - Tél. 04 72 49 97 97avenue Professeur Fleming - GIVORS

commissariat - Tél. 17Rue Pierre Semard - GIVORS

hopital montgelas urgences - Tél. 04 78 07 33 40

Point Préfecture - Tél. 04 72 49 05 19Maison de l’Emploi et des Services Publics

maison de Justice et du droit - Tél. 04 78 07 41 0045, rue Roger Salengro - 69700 GIVORSlundi au vendredi : 9h à 12h15 et 13h30 à 17h

déchetterie - Tél. 04 72 24 12 29Chemin de Saint Abdonhoraires d’été (1er avril / 31 octobre)lundi au vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 18hsamedi : 8h30 à 18h30dimanche : 9h à 12h

à l’affiche 16