40
Passer à la pr emière page Guy Collin, 2012-06- 28 Chapitre 5 L’état liquide 2ème partie : les propriétés optiques LA CHIMIE PHYSIQUE

Passer à la première page Guy Collin, 2012-06-28 Chapitre 5 Létat liquide 2ème partie : les propriétés optiques LA CHIMIE PHYSIQUE

Embed Size (px)

Citation preview

  • Page 1
  • Passer la premire page Guy Collin, 2012-06-28 Chapitre 5 Ltat liquide 2me partie : les proprits optiques LA CHIMIE PHYSIQUE
  • Page 2
  • Passer la premire page v = 0 h Prambule n Puisque les proprits physiques dun liquide varient fortement avec llvation de la temprature, il doit en tre de mme pour leurs proprits optiques. n Mais avant, quelles sont ces proprits optiques ? n Comment les mesure-t-on ? n Dans quelles parties du spectre lectromagntique ? n Avec quel appareillage ?
  • Page 3
  • Passer la premire page v = 0 h La rfractomtrie n Lorsquun faisceau lumineux passe dun milieu m un autre M, le rapport des vitesses dun faisceau de lumire dans deux milieux diffrents m et M est gal au rapport des sinus de langle dincidence langle de rfraction. i r Milieu m Milieu M
  • Page 4
  • Passer la premire page v = 0 h La rfractomtrie n Si le milieu m est le vide, n sappelle lindice de rfraction du milieu M. n Il faut noter que la vitesse de la lumire dans lair est trs voisine de celle dans le vide. i r Milieu air Milieu M
  • Page 5
  • Passer la premire page v = 0 h Indice de rfraction et longueur donde n Lindice de rfraction dpend de la longueur donde de la lumire. i r Milieu air Milieu M Lindice de rfraction diminue avec laugmentation de la longueur donde. Do la notation n o est la longueur donde.
  • Page 6
  • Passer la premire page v = 0 h Indice de rfraction et temprature n Lindice de rfraction dun milieu dpend de la temprature de ce milieu. n En gnral la valeur de n D * dcrot lorsque T crot. T (C)1444100 Eau1,333 48-1,31783 CS 2 1,629 351,605 82- * : raies D du sodium situes vers 589,3 nm.
  • Page 7
  • Passer la premire page v = 0 h La rfraction n La valeur de n dpend de plusieurs facteurs : u n = f(T,, [C M ], P, ) n Dfinissons la rfraction spcifique R : n La valeur de d est la densit du milieu. n R est indpendant de la temprature et de la pression.
  • Page 8
  • Passer la premire page v = 0 h La rfraction molaire, R M n O M est la masse molaire de la molcule. n R M a la dimension du rapport M/d, soit dans le systme dunits commun des chimistes, des cm 3 /mole. Puisque M = M i, R M est une proprit additive des atomes (ou groupes datomes) constituant la molcule.
  • Page 9
  • Passer la premire page v = 0 h R M par atome ou groupe datomes AtomeHFOCClBr RMRM 1,0280,811,642,2595,8448,741 Groupe datomes CH 2 CH 3 OH (alcools) CO (actone) COO (ester) COOH RMRM 4,655,652,554,606,207,23 Groupe datomes C C=C C NH 2 (amine) NH (amine) RMRM 5,206,7577,1594,443,61
  • Page 10
  • Passer la premire page v = 0 h Labsorptiomtrie n Cest ltude des interactions entre la lumire et les molcules. n Dfinissons ce que peuvent tre les caractristiques de la lumire. La lumire est caractrise par sa longueur donde : u elle peut couvrir un large spectre allant de lIR lUV et au de l; ou, au contraire, une seule valeur. Dans ce cas on dira que le faisceau est mono nergtique, ou mieux monochromatique. Longueur donde Intensit lumineuse Infrarouge U. V. 400 800 nm Spectre continu 253,7 Hg 589 Na Nombre de photons par unit de temps
  • Page 11
  • Passer la premire page v = 0 h Les units sexprime comme une longueur : 1 cm, 0,1m, 10 nm, est gal au rapport de la vitesse de la lumire sur sa frquence : Lnergie des photons de longueur donde est telle que : E = h h est la constante de PLANCK. n Son inverse est le nombre donde : 1 = Plus gnralement, = 1 = c
  • Page 12
  • Passer la premire page v = 0 h Lois fondamentales n La loi de LAMBERT : n Lattnuation du faisceau par unit de longueur parcourue dans la cellule est proportionnelle cette intensit. n Cette loi se rcrit ainsi : ou sous la forme intgre k' est le coefficient dabsorption. Cellule porte chantillon Fentres I0I0 I dIdI d = k' I dIdI I = k' d
  • Page 13
  • Passer la premire page v = 0 h Lois fondamentales k est le coefficient dextinction spcifique le produit k' est un nombre sans dimension. k' sexprime comme linverse dune longueur. Cellule porte chantillon Fentres I0I0 I La loi de BEER n En solution la loi tient compte de la concentration c : La loi de LAMBERT - BEER
  • Page 14
  • Passer la premire page v = 0 h Dautres dfinitions n On utilise aussi la densit optique D ou lextinction : k sexprime comme linverse dune longueur fois linverse dune concentration. Si c est exprim en mol/litre, k sexprime comme : le coefficient dextinction molaire. n La transmission T n Lopacit : n Labsorption :
  • Page 15
  • Passer la premire page v = 0 h Mthodes de mesures n Colorimtre : usage de lumire blanche (spectre trs large). n Photomtre : cest un colorimtre muni dun filtre limitant la bande passante entre 10 50 nm. n Spectrophotomtre : la lumire incidente est monochromatique. Cellule porte chantillon Fentres I0I0 I Lampe Dtection
  • Page 16
  • Passer la premire page v = 0 h Colorimtre de type DUBOSCQ n Dosage par comparaison de deux solutions Prcision : 2 %, appareil peu coteux. Source Diaphragme Dtection G Cellule photolectrique Filtre Lentille chantillon et
  • Page 17
  • Passer la premire page v = 0 h Dpt. des sciences fond., 2008-04-09 Spectrophotomtre infrarouge n Dosage par comparaison de deux solutions Prcision : 2 %, appareil peu coteux Diaphragmes Ampli Enregistreur n Proche infrarouge : 650 3 300 cm -1 ou de 16 2,5 m : u spectre de rotation - vibration; u exemple : C-H vers 3 300 m. n Infrarouge lointain : 25 300 m : u spectre de rotation pure (peu intressant pour les besoins analytiques). chantillon FL Source blanche Rcepteur Rseau
  • Page 18
  • Passer la premire page v = 0 h Transmission - diffraction Lampe mercure Lumire monochromatique = 253,7 nm chantillon transmis diffract Lumire transmise : trans = inc Lumire diffracte : diffr = inc (diffraction RAYLEIGH) Lumire RAMAN : RAMAN inc Raies RAMAN
  • Page 19
  • Passer la premire page v = 0 h Turbidimtrie - nphlomtrie n Mesure de la concentration de molcules solides en suspension : I0I0 Turbidimtrie Nphlomtrie turbidimtrie : nphlomtrie : I diffr = cte I 0 n V 2 4 sin 2 n nombre de particule v volume des particules
  • Page 20
  • Passer la premire page v = 0 h La fluorimtrie n Mesure de la fluorescence (luminescence) immdiate. Lampe mercure Lumire monochromatique = 253,7 nm chantillon diffract n La phosphorescence est de la luminescence retarde. Dans les deux cas, diffr > inc. inc diffr Fluorescence
  • Page 21
  • Passer la premire page v = 0 h La polarisation dilectrique n Lorsquune molcule est immerge dans un champ lectrique, u le rseau nuclaire se dplace vers le ct ngatif du champ; u le nuage lectronique se dplace vers le ct ngatif du champ. n Si la molcule est symtrique - pas de moment dipolaire permanent- il apparat un diple induit, diple qui disparat ds la disparition du champ lectrique. n Si le champ lectrique est alternatif, le diple induit oscille la frquence du champ lectrique. ++++++++ -------- + -
  • Page 22
  • Passer la premire page v = 0 h La polarisation induite n Formation dun diple induit sous laction du champ lectrique. n Loi de CLAUSIUS - MOSOTTI (en C.G.S.) : K est la constante dilectrique du milieu; M est la masse molaire; est la densit; N est le nombre dAVOGADRO; est la polarisabilit du milieu; P i est la polarisation molaire induite. P i sexprime en cm 3 /mol comme le rapport M/
  • Page 23
  • Passer la premire page v = 0 h Le moment dipolaire permanent n Les molcules dissymtriques ont un moment dipolaire permanent. n la polarisation induite P i sajoute la polarisation dorientation P 0. n La polarisation molaire dorientation est en C.G.S. : n La polarisation molaire totale devient :
  • Page 24
  • Passer la premire page v = 0 h Polarisation molaire totale et temprature n La variation de la polarisation molaire totale avec la temprature permet de distinguer entre les molcules polaires et non polaires. 1/T (K 1 ) PtPt CH 4 HCl CH 3 C l CCl 4
  • Page 25
  • Passer la premire page v = 0 h Le DEBYE Cest le moment dipolaire engendr par un moment magntique de 10 10 units C.G.S. lectrostatique spars de 10 8 cm. Ou encore : 1 D = 3,335 640 10 30 Cm (coulomb-mtre).
  • Page 26
  • Passer la premire page v = 0 h Moments dipolaires
  • Page 27
  • Passer la premire page v = 0 h Mesure de la constante dilectrique en champ alternatif n La polarisation induite oscille la frquence du champ lectrique. n Le diple permanent oscille aussi la frquence du champ. n Cela est vrai tant que la frquence du champ nest pas trop grande : u Le nuage lectronique - lger - oscille jusqu des frquences > 10 16 hertz. u Le rseau nuclaire - plus lourd - oscille jusqu des frquences < 10 14 hertz, donc en dessous du visible. u Le diple permanent noscille plus au dessus de 10 12 hertz.
  • Page 28
  • Passer la premire page v = 0 h Mesure de la constante dilectrique en champ alternatif PtPt Frquence du champ, Hz 10 16 10 14 10 1210 10 8 PoPo PnPn PePe P t = P e + P n + P o Visible U. V. I. R. Ondes radios
  • Page 29
  • Passer la premire page v = 0 h Mesure de lindice de rfraction n La thorie lectromagntique montre que : n Cest la loi de MAXWELL. n Compte tenu de la frquence associe la lumire visible, la mesure de lindice de rfraction ne permet dobtenir que la polarisabilit induite lectronique. n La mesure de cet indice dans la rgion de linfrarouge lointain permet d obtenir la polarisabilit induite totale (nuclaire + lectronique).
  • Page 30
  • Passer la premire page v = 0 h La polarimtrie n Un faisceau lumineux est une onde lectromagntique. n Il est constitu dun vecteur champ lectrique perpendiculaire entre eux et perpendiculaires laxe de propagation : E H Le vecteur champ lectrique, en lumire naturelle, vibre au hasard dans toutes les directions.
  • Page 31
  • Passer la premire page v = 0 h La polarimtrie n Lorsquun faisceau de lumire traverse un cristal anisotrope, il est dcompos en deux faisceaux puisque les indices de rfraction ne sont pas les mmes dans les deux directions : Les deux faisceaux rsurgents sont polariss perpendiculairement. Spath dIslande
  • Page 32
  • Passer la premire page v = 0 h La polarimtrie n En dcoupant le spath dIslande convenablement on peut se dbarrasser de lun des deux faisceaux rsurgents. n On ne garde quun faisceau de lumire polarise. Les deux morceaux du cristal sont recolls avec du baume du Canada. n baume n spath
  • Page 33
  • Passer la premire page v = 0 h Formation et observation de la lumire polarise Vecteur vibrant alatoire Nicol polariseur fixe Vecteur vibrant polaris Nicol analyseur tournant H V Plan dobservation Lumire polarise Faisceau lumineux non polaris
  • Page 34
  • Passer la premire page v = 0 h Effet dun gaz lvogyre sur le plan de polarisation Nicol polariseur fixe Plan dobservation H V Vecteur vibrant polaris Lumire polarise H V Maintenant que le Nicol polariseur et le Nicol analyseur sont en place, installez le porte chantillon en cliquant. Remplissage de lchantillon par augmentation de pression : cliquez et observez lopacit de la cellule, le plan de polarisation et lextinction du faisceau lextrme droite Vidage de la cellule : cliquez et observez lopacit de la cellule, le plan de polarisation et lintensit de la lumire sortant lextrme droite. Nicol analyseur Porte chantillon
  • Page 35
  • Passer la premire page v = 0 h Le pouvoir rotatoire dpend n du compos tudier; de la longueur donde n de la concentration du compos (cas des solutions); n du chemin parcouru; n de la temprature... Le pouvoir rotatoire spcifique, [ ], est la mesure en degr de langle dont est dvi le plan de polarisation de la lumire lorsque celle-ci traverse 1 dm de solution se trouvant une concentration de 1 g/litre par 100 ml :
  • Page 36
  • Passer la premire page v = 0 h La polarimtrie n La majorit des molcules nont pas de pouvoir rotatoire. n Pour dvier le faisceau de lumire polarise, la molcule doit avoir au moins un centre actif (non symtrique). n Certaines molcules dvient la lumire vers la droite : elles sont dextrogyres. n Dautres le font vers la gauche : elles sont lvogyres.
  • Page 37
  • Passer la premire page v = 0 h Effet de sur [ ] n Mthode de dispersion rotatoire : [ ] 300 400 500 600 (nm) Courbe anormale Courbe normale
  • Page 38
  • Passer la premire page v = 0 h Pouvoirs rotatoires spcifiques *: raie D du sodium
  • Page 39
  • Passer la premire page v = 0 h Conclusion n Le liquide peut absorber la lumire qui le traverse. Il peut aussi tre transparent et ne pas absorber la lumire. n Labsorption de la lumire par un liquide suit gnralement une loi exponentielle du type : n Lintensit du faisceau lumineux diminue de manire exponentielles au fur et mesure quil progresse dans le liquide : loi de LAMBERT-BEER.
  • Page 40
  • Passer la premire page v = 0 h Conclusion n La lumire transmise par un liquide prsente des caractristiques qui peuvent loccasion permettre de mesurer certaines proprits : cest le cas de la turbidimtrie. n Lindice de rfraction, bien que mesurer laide de la diffraction de la lumire, est plus spcifiquement une proprit lie aux proprits lectriques des molcules. n Enfin certaines molcules ont la particularit de faire tourner le plan de polarisation de la lumire.