Upload
vokien
View
216
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
IMAGERIE DES INFECTIONS DE L’APPAREIL URINAIRE
Dr Cheick O. W. DIAKITE
Dr Hamidou DEME
OBJECTIFS
Expliquer la physiopathologie des infections urinaires et les
facteurs de risque d'une infection du tractus urinaire
Savoir reconnaître les signes d’une infection urinaire et
discuter la valeur et les limites de chaque technique
d’imagerie
PLAN
• INTRODUCTION
• RAPPELS PHYSIOPATHOLOGIQUES
• MODALITES D’EXPLORATION
• RESULTAS
• CONCLUSION
INTRODUCTION
- Problème clinique de gravité variable, fréquent
- 2ème rang en fréquence pour les infections après les infections pulmonaires
- Plus fréquente chez la femme
INTRODUCTION
Le diagnostic positif est clinique et biologique.
Les explorations radiologiques se justifient pour rechercher une lésion causale
INTRODUCTIONL’imagerie présente un quadruple intérêt :
• Dans le diagnostic étiologique : recherche une cause favorisante en particulier un reflux vésico-urétéral, une malformation, une lithiase urinaire, un dysfonctionnement vésical ou une anomalie de l’urètre.
• Dans l’établissement du pronostic : appréciation du retentissement de l’infection sur le parenchyme rénal et précision de la valeur fonctionnelle du rein.
• Thérapeutique : drainage percutané écho ou scano-guidé.
• Dans la surveillance post thérapeutique.
RAPPELS
Rappel
PHYSIOPATHOLOGIE
Bas appareil:
- L’arbre urinaire est normalement stérile.
- Le plus souvent, le mécanisme de l’infection se fait par
voie ascendante, avec invasion de la vessie, puis éventuellement d’un ou des rein(s) et/ou de la prostate.
- Plus rarement voie hématogène
PHYSIOPATHOLOGIE
1.Voie ascendante:
Infections urinaires basses, reflux, sténose urinaire, anomalies congénitales, stase(grossesse)
Lésions unilatérales
Gram- (E.Coli)
Pyélite puis PNA striée
PHYSIOPATHOLOGIE
1.Voie ascendante:
Infections urinaires basses, reflux, sténose urinaire, anomalies congénitales, stase(grossesse)
Lésions unilatérales
Gram- (E.Coli)
Pyélite puis PNA
PHYSIOPATHOLOGIE
2.Voie hématogène
Porte d’entrée cutanée, digestive, ORL…
Pathologie emboligène (endocardite…)
Infection parenchymateuse à ECBU négatif …
Lésions bilatérales
Lésions corticales arrondies
Gram+ (Staphylocoque)
PHYSIOPATHOLOGIE
Facteurs favorisants
• Diabète
• Corticothérapie
• Immunosuppression(néoplasie, chimiothérapie…)
• Facteurs d’adhérence à l’urothélium: E. Coli avec pili
Adhérence à la muqueuse vésicale et urothélialeAdhérence aux cellules rénales
PHYSIOPATHOLOGIE
- Prolifération des germes dans lumière des tubules entraine une hyperpression puis
- Migration des germes et des globules blancs de la lumière des tubules vers l’interstitium: obstruction tubulaire par les débris cellulaires
- Il s’en suit une vasoconstriction reflexe des artérioles et des capillaires rénaux (imagerie: hypoperfusion) associé à un œdème localisé ou généralisé à tout le rein
MODALITES D’EXPLORATION
MODALITES D’EXPLORATION
• Échographie
• Scanner
• IRM
• ASP
ECHOGRAPHIE:• Simple, peu coûteux, non invasif,
• Pas systématique,
• Parfois lorsqu’il existe un doute diagnostic ou pour une recherche étiologique
• Elle assure le suivi de l’évolution et prévient les complications d’une infection urinaire subaigüe ou chronique.
• Permet éventuellement de réaliser des ponctions écho guidées.
• Doppler: augmente la sensibilité diagnostique
TDMTechnique
• Varie selon les indications, la question posée et la fonction rénale
• Sans inj.: recherche de lithiase, gaz, niveau de l’obstruction
• Phase CM: pas nécessaire
• Phase néphrographique+++ 50-100s pour détecter les foyers de pyélonéphrite
• Phase excrétoire tardive: en cas de doute diagnostique ou pour explorer une obstruction
INDICATION DE LA TDM
- Pas de scanner dans la forme typique
- F. trompeuses au plan clinique ( douleurs abdo, f. décapitées)
- F. qui ne s’améliorent pas rapidement (72H) sous traitement
- Suspicion de complication (abcès)
- Population à risque (greffé, immunodéprimé…)
- En post op, après manœuvres instrumentales
IRM
- Meilleure résolution en contraste
- Permet comme en TDM une étude vasculaire, une étude du parenchyme rénal et de la voie excrétrice, les capacités d’offrir une étude morphologique et fonctionnelle.
- Séquences T2: permet de voir l’arbre urinaire sans injection
IRM
• Avantages: absence d’irradiation offrant une alternative au scanner chez les femmes enceintes, les enfants, les insuffisants rénaux
• Ses limites restent la détection des calculs, surtout des petits calculs, même si théoriquement ils peuvent être détectés par leur hyposignal T1 et T2.
• Séquence T2 pour l’étude des cavités
• T1 + Gado si étude dynamique
• Diffusion
ASP+/-
Permet de mettre en évidence:
- un calcul radio-opaque sur le trajet de l’arbre urinaire.
- du gaz dans le parenchyme rénal ou dans la vessie
RESULTATS
INFECTIONS URINAIRES HAUTES
INFECTIONS URINAIRES HAUTES
Infections U AIGUES
Infections U CHRONIQUES
Parasitoses U
INFECTIONS URINAIRES HAUTES
o FORMES AIGUES:- Pyélonéphrite aigue, NABF
- Abcès, phlegmon péri néphrétique
- Pyonéphrose
- PN. Emphysémateuse
- F. selon le terrain, selon le germe,
o FORMES CHRONIQUES:- Pyélonéphrite chronique
- Pyélonéphrite xanthogranulomateuse
INFECTIONS AIGUES
PYELONEPHRITE AIGUE
PNA
- Diagnostic clinique: douleur lombaire + fièvre élevée
- Confirmé par biologie et bactériologique
- ECBU: retrouve
• Pyurie (leucocyturie) sup à 104/ml
• Bactériurie sup. ou égal à 104UFC/ml
• Examen direct + ATBG
PNA
Imagerie: pas obligatoire
Mais si elle est effectuée, retrouve:
PNA
ECHO
- Néphromégalie traduisant l’œdème, pyélon épaissi
- Dédifférenciation parenchymo-sinusale et ou cortico-médullaire
- Zone triangulaire bien limitée hypoéchogène, ou hyperéchogène (hémorragie), voire bombante pseudo tumorale
Performance de l’échographie PNA
ECHO
- Examen peu sensible dans les séries prospectives:
June, Arch Int Med 1985: 24%Vourganti, Radiol Clin North Am 2006: 20%
- Dépend de la qualité de l’appareil, du morphotype du patient
- Intérêt des sondes hautes fréquence, harmonique (amélioration qualité image), doppler couleur ou énergie, voire produit de contraste?
Défect vasculaire segmentaire (flux lents)+++Se : 97% et Sp: 80% Kim B et al. J Ultrasound Med 2001
- Echo: surtout recherche d’obstruction+++
PNA
TDM: signes directs +++
Sémiologie:
- Zones hypodenses triangulaires après IV (vasoconstriction)
- Rehaussement tardif (1H-3H) des zones hypodenses (ralentissement du temps de transit dans les tubules obstrués ou comprimés)
- Distribution lobaire, limites nettes
PNA
TDM: atteinte rénale
PNA multifocale: aspect triangulaire surtout sur la partie moyenne qu’aux pôles
Rehaussement tardif
PNA
TDM: aspect de pyélite
Epaississement inflammatoire paroi du pyélon
PNASignes indirects:
- Néphromégalie globale ou localisée
- Densification graisse péri rénale (au contact de la lésion)
- Épaississement du fascia de Gerota
PNA
Pyélonéphrite évoluée
Infiltration graisse péri rénale et épaississement des fascias
PNAPNA d’origine hématogène
Lésions volontiers arrondiesHémocultures +++
PNA: différentiel
Piège diagnostic: infarctus rénal- Clinique: douleur, élévation T°
- Occlusion vasculaire
- Secondaire à anévrisme, PAN, dissection, traumatisme, pathologie emboligène
- Défect systématisé
- Opacification du cortex corticis (cercle artériel péri rénal): circulation de compensation le déficit d’apport
PNA: différentiel
Tps parenchymateux et excrétoire: plage Hypodense non rehaussée avec opacificationdu cortex corticis
MIP
PNA: différentielLymphome
Multiples zones hypodensesAtteinte rénale rarement isoléeSouvent Adpprofondes, lésion splénique
PNA: surveillanceNON
Clinique disparaît en 1 à 5j et lésions en 1 à 5 mois, donc pas de contrôle itératifs ni systématiques
Evolution: soit
- Restitution ad integrum
- Petite cicatrice corticale avec zone d’atrophie corticale
- Rein remanié
IRM
• L’IRM n’est indiqué qu’en cas de CI à l’injection de PDC iodé.
• Les foyers sont visibles sous forme d’un hypersignal T2 et leur sémiologie est la même qu’en tomodensitométrie après injection de gadolinium
PYÉLONÉPHRITE FOCALE OU NÉPHRITE AIGUE
BACTÉRIENNE FOCALE (NABF)
Pyélonéphrite focale ou néphrite aigue bactérienne focale (NABF)
- Stade avancé, plus circonscrit et constitution d’une masse inflammatoire svt arrondie pseudo tumorale
- Petites zones liquidiennes de nécrose associées +/- confluente
- Évolution: restitution ad integrumou cicatrice ou abcès
ECHO
Echo de contraste: lésion très inflammatoire avec plages de nécrose
NABF
TDM
Zones hypodenses typiques sur pole inf du rein avec plages de nécrose
RECHERCHER UNE CAUSE FAVORISANTE
RECHERCHER UNE CAUSE FAVORISANTE
REFLUX VESICO-URETERAL
LITHIASES
ZD JONCTION
RECHERCHER UNE CAUSE FAVORISANTE
Malformations complexes: double système collecteurDouble système excréteur - Dilatation pyélon supérieur
ABCÈS DU REIN
ABCES DU REIN- F grave
- Nécrose de liquéfaction et constitution d’une coque
- Confluence de multiples foyers purulents du parenchyme
- Svt patient avec facteurs de risque ou de gravité
- Peu s’étendre au péri rein
ABCES DU REIN
ECHO
- Masse arrondie à parois épaisses
- contenu hypo ou anéchogène avec fins échos mobiles
- 75% surviennent chez patients diabétiques
- 15-20% avec ECBU négatif
ABCÈS DU REIN
TDM/IRM
Plus sensible et spécifique
• Masse focale +/- loculée – limites fct° du stade
• Avant contraste : plages de densité hydrique ++++
• Après injection: pas de rehaussement central, prise
de contraste périphérique
• Extension dans l’espace péri rénal possible(très évocatrice d'une lésion infectieuse avec réaction de la graisse et densification des fascias)
• Présence possible de gaz (en 1er lieu, anaérobie ou fistule vers un organe creux).
• Refoulement des calices sur les temps tardifs
ABCES
PHLEGMON PERI NEPHRETIQUE
Diffusion à l’espace péri rénalElément de gravité
ABCES: DIFFÉRENTIEL
- Diverticule infecté: cavité supplémentaire qui communique avec l’arbre pyélocaliciel mais la zone de communication peut s’obstruer favorisant la proliféraiondes germes
- Kyste infecté
- Nécrose papillaire
ABCÈS: DIFFÉRENTIEL
- Tumeur nécrotique infecté
ABCÈS: TRAITEMENT
- Petit abcès: traitement médical prolongé et surveillance régulière
- Ponction aspiration simple parfois proposée
- Gros abcès: drainage percutané
PYONEPHROSE
OBSTRUCTION ET INFECTION: PYONEPHROSE
- Urgence +++
- Choc septique, insuffisance rénale, empâtement lombaire(rare)
- Dilatation des CPC et échos intra cavitaires
NB: meilleur signe de diagnostic différentiel entre hydronéphrose simple et pyonéphrose
Se 90% et Sp 97% Subramanyam AJR 1983
- Parfois phlegmon péri rénal collecté ou non
ECHO
PYONEPHROSE
TDM: dilatation CPC, épaississement paroi pyélique, rehaussé et lésions de nécrose sur le parenchyme Extension au péri reinHydronéphrose infectée
TDM
PYONEPHROSE
Urgence: drainage des urines
- Sondes montées par cystoscopie
- Ou néphrostomie percutanée:
pus dans les urines
• Analyse bactériologique
• Drainage immédiat
- Enquête étiologique: opacification à la recherche d’un obstacle après normalisation des urines
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
- Infection nécrosante du parenchyme rénal avec production de gaz intra parenchymateux et voies excrétrices
- 90% des cas: diabétique: fermentation du glucose urinaire (E. Coli, K. Pneu, P. Mirabilis)
- 30% des cas: uropathie obstructive associée
- Urgence diagnostique, mauvais pronostic; mise en route rapide d’une ATBpie +/- chirurgie
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
- Éviter injection de PDC
- Echographie / TDM sans IV: mee de gaz
• dans le parenchyme rénal
• dans les cavités pyélocalicielles
• dans l’espace péri rénal
- Diagnostics différentiels:
• sondage vésical
• fistules uro-digestives
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
ECHO TDM
Echo: images hyperéchogènes avec cônes d’ombre acoustiques qui se modifie dans le temps, lésions mobiles: « dirtyshadowing »Différentiel: calculs
TDM: fenêtre large pour mieux visualiser le gaz
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSETDM
PN emphysémateuse évoluée associée à une cystite emphysémateuse
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
ASP:
Gaz en regard des aires rénales ou dans les cavités rénales
FORMES SELON LE TERRAIN ET LE GERME
FORMES SELON LE TERRAIN
ENFANT:
- Eviter irradiation et examens invasifs
- Rôle échographie (haute fréquence) et scintigraphie (+++)
- Échographie et cystographie pour reflux
- UroIRM pour malformations
FORMES SELON LE TERRAIN
ENFANTUroIRM
1- T2 quelque soit la fonction rénale du patient2- T1 Gado : artère polaire à l’origine du syndrome de jonction3- T2: méga uretere gauche et dysplasie à droite
FORMES SELON LE TERRAIN
FEMME ENCEINTE:
- Risque d’accouchement prématuré et d’hypotrophie fœtale
- Bactériurie asymptomatique chez 3% des patientes
- Echo en 1ère intention puis IRM sans gado
FORMES SELON LE TERRAINFEMME ENCEINTE
Séquence T2Dilatation pyélo-calicielle et urétérale droiteLithiase en hyposignal T2 au niveau de la partie pelvienne de l’uretère avant son abouchementSéquences de diffusion +/-
FORMES SELON LE GERMES
CANDIDOSE:
- Terrains à risque: diabète, immunodéprimé, ATBpie au long cours, obstruction chronique…
- Atteinte du haut appareil:
• Parenchymateuse ascendante: lésions triangulaires similaires aux germes banals
• Hématogène: lésions arrondies
FORMES SELON LE GERMES
CANDIDOSE
Atteinte de la voie excrétrice: amas mycélien
- Peut être responsable d’un syndrome obstructif
- Différentiel: calcul
- De hyper à peu échogène
FORMES SELON LE GERMES
CORYNEBACTERIUM
- Micro-organismes Gram+ résistant à de nombreux ATB
- Pyélite et urétérite « incrustante »
- Calcifications de la paroi de la VE et de la vessie
- Écho: calcification de la paroi ou lithiase
FORMES SELON LE GERMES
TUBERCULOSE
- Relative recrudescence
- Essaimage à partir foyer sanguin, foyers papillo-médullairespuis ulcération dans les cavités
- Tubercules, ulcérations puis sténoses
- Atrophie rénale+/- calcifiée (rein mastic)
- Cystite et atteinte génitale
FORMES SELON LE GERMES
FORMES SELON LE GERMES: TUBERCULOSE
Tuberculomes corticaux:
- Masses parenchymateuses uni ou multifocales, liquéfiées et +/- calcifiées
- Extension possible à la papille avec papillite nécrosante
- Atteinte d’un ou plusieurs calices
- Cavités communicantes
FORMES SELON LE GERMES
BILHARZIOSE
TDM
calcifications parois uretères et et cavités pyélocalicielles
Calculs
Retentissement sur le parenchyme rénal.
FORMES SELON LE GERMES
HYDATIDOSE:
- Atteinte rénale rare (comparable atteinte du foie)
- Masse liquidienne parfois cloisonnée
- Calcifications pariétales tardives
- 5 types de Gharbi
KYSTE HYDATIQUE DU REIN
MALAKOPLAKIE
MALAKOPLAKIE
- Très rare
- Réaction granulomateuse à une infection chronique à E. Coli
- 4 femmes / 1 homme
- Dénutris, diabétique
- 50 ans
- Atteinte tractus uro-génital, peau, app digestif
- Diagnostic histologique: corps de Michaelis-Gutmannintramacrophagiques(contenant des Ag d’E coli)
MALAKOPLAKIE
- Néphromégalie
- Masses tissulaires multiples hypoéchogènes 75%
- Atteinte bilatérale: 50%
- Obstruction due à l’atteinte du bas appareil
- Zones peu spécifiques, résistant au TTT
- Biopsies +++
PN CHRONIQUE
PN CHRONIQUE
- Répétition d’épisodes infectieux
- Cicatrice corticale en regard des calices puis atrophie parenchymateuse
- Développement progressif HTA et IRC
ECHO
Petit rein, avec parenchyme irrégulièrement atrophique <=> rein bosselé;Parenchyme dédifférencié et légèrement hyperéchogène
Lipomatose de comblement sinusal est fréquent
Dg différentiel :lobulation
Cicatrice corticale en regard des calices
PN CHRONIQUE
TDM et IRM: séméiologie identique
-Rein +/- diminué de taille
-Contours irréguliers
-Bosselures
-Fonction rénale variable allant d’une fonction normale à une absence d’excrétion
PN CHRONIQUE
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
- rare, cavités dans parenchyme rénal
- Réaction granulomateuse du parenchyme rénal avec dépôts lipidiques dans les macrophages,
- En réponse à un germe synthétisant des protéases (P. mirabilis): réaction immunologique
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
Imagerie:
- Néphromégalie
- Calcul coralliforme obstructif (90%), dilatation calicielle d’amont
- Cavités intraparenchymateuses (micro abcès)
- Forme localisée pseudo tumorale
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
TDM :
• Aspect des collections : en « patte d’ours »
• Abcès rénal , abcès de l’espace péri rénal
• Fistulisation avec les autres organes
• Gaz (rare)
• Si atteinte focale : même aspect
• segmentaire; plus ou moins calcul
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
Inflammation chronique granulomateuse avec destruction du parenchyme remplacé par des cellules macrophagiques à contenu lipidique(cellules xanthomateuses)– Infections rénales chroniques– Extension péri rénale possibleLithiase présente (2/3) +++ coralliforme
PN XANTHOGRANULOMATEUSE
Très svt infiltration graisse périr énale et de la paroi lombaireVrai Pyonéphrose?
INFECTIONS URINAIRES BASSES
IU BASSES
- Orchi-épididymites
- Prostatites
- Cystites
ORCHI-EPIDIDYMITES
ORCHI-EPIDIDYMITES
3 voies de communications:
- Canalaire: ++ urètre, vessie puis le scrotum
- Directe
- Hématogène: exceptionnelle
3 types d’agent causal
- Enfant, adulte jeune: oreillons, MST
- Adulte, sujet agé: E. coli
- A part: tuberculose, bilharziose
ORCHI-EPIDIDYMITES3 signes cliniques:
- Douleur scrotale
- Fièvre
- Signes locaux
3 types de complications:
- septiques: abcès, fonte purulente
- vasculaire: nécrose ischémique d’origine veineuse
- A distance: infertilité secondaire
1 seul diagnostic différentiel: Torsion (clinique)
ORCHI-EPIDIDYMITES
- Atteinte isolée testicule, rare
Mode B
Tête inf 10mm Queue inf 6mm
Testicule: augmenté de taille,hypoéchogène, hétérogène Epididyme augmenté de tailleEn pratique: être comparatif
ORCHI-EPIDIDYMITES
DOPPLER
Testis hypoéchogène hétérogène
Doppler: tout s’allume de manière assez vive
Prise IR: aspect moins résistif mais toujours être comparatif
ORCHI-EPIDIDYMITESSIGNES ASSOCIES: Epanchement de la vaginale
Hydrocèle: strictement liquidienSi cloisons: pyocèle
ORCHI-EPIDIDYMITES
Plage hypoecho hétérogène, avasculaireAbcès en voie d’organisation
NB: tumeur de cette taille serait vascularisée
Abcès organisé, lésion anécho/hypoéchogène avasculaire, hypervasc en périphérie
COMPLICATIONS
ORCHI-EPIDIDYMITES
Suivi non systématique
Evolution:
- Restitution ad integrum
- Testicule atrophique
- +/- hétérogène en « carte de géographie »
ORCHI-EPIDIDYMITES
F. PARTICULIERE
Epididyme pseudo tumoral hypoechogène hétérogène, exerce un effet de masse sur le parenchyme testiculaire, dur sous la sonde, franchement hyper vasculaire au doppler
ORCHI-EPIDIDYMITES
F. PARTICULIERE
Parfois pseudo tumorale
Fistulisation à la peau: ORIGINE TUBERCULEUSE
PROSTATITES
PROSTATITES AIGUES BACTERIENNES
- Infection urinaire fébrile
- Clinique:
• TR: douloureux
• Signes irritatifs
• Sd infectieux avec fièvre
ECBU: + dans 80% des cas à E coli
PROSTATITES AIGUES BACTERIENNES
Imagerie:
- Non recommandée, pfs mesure RPM et pas systématique (drainage sus pubien des urines si significatif)
- Sinon: à faire si
• Doute diagnostic avec PNA: TDM rénal
• Evolution non favorable après 48H de TTT (complications)
Echo ensemble appareil urinaire
+/- endorectale (CI douloureux)
PROSTATITES AIGUES BACTERIENNES
Echo: signe non spécifiqueProstate augmentée de taille de manière focale ou globalePrise de couleur au doppler: focale ou généralisée
PROSTATITES AIGUES BACTERIENNES
Complication: abcès
Lésion hypoécho., ne prenant pas la couleur au doppler
Cette lésion à l’écho impose la réalisation d’un scanner ou d’une IRMPour le bilan de l’abcèsIci abcès limité à la loge prostatique à l’IRM
PROSTATITES AIGUES BACTERIENNES
Complication : abcès
TDM pour bilan qui montre un abcès qui fuse le long du muscle obturateur interne dans tout le pelvis
Donc devant abcès à l’échoTDM pour bilanPuis traitement: drainage percutané
PROSTATITES CHRONIQUES
PROSTATITES CHRONIQUES
- Asymptomatique+++
- Si symptomatique: signes frustres
• Douleurs sus pubiennes vagues
• Signes irritatifs
- Biologie: leucocytes (sperme, urines, sécrétions prostatiques après massage prostatique)
- PSA élevé fluctuant, pfs normal
PROSTATITES CHRONIQUES
Echo non spécifiquePlages hypo et hyper écho surtout zone périphérique avec des calcifications
Peut se voire dans d’autres pathologies: donc devant toute image hypoécho sur la zone périphérique, évoquer d’abord le cancer
PROSTATITES CHRONIQUES
Forme particulière: prostatite tuberculeuse
Lésion hypoécho périphériqueCalcifications de la capsule ou intra parenchymateuxBiopsie++
CYSTITES
CYSTITES AIGUES GENERALISEES A GERMES BANALS
- Principalement à E. coli
- Femme ++
- Le plus svt d’origine ascendante (d’abord vulve)
- Clinique:• Douleurs sus pubiennes• Dysurie• Brulures mictionnelles• Non fébrile• Si fièvre: infection haut appareil
- Biologie: leucocyturie et bactériurie à la bandelette urinaire
CYSTITES AIGUES GENERALISEES A GERMES BANALS
Imagerie non recommandée
Aspect non spécifique: fin sédiment hyperécho
Peut se voir en cas d’hématurie ou contenu protéique important
CYSTITES AIGUES GENERALISEES A GERMES BANALS
Imagerie: cystite récidivante
Dans ce cas UroTDM à la recherche de facteurs favorisants:
- Diverticule
- Lithiases
CYSTITES AIGUES GENERALISEE A GERMES BANALS
UroTDM: Intérêt hyper diurèse ou temps tardif:
- Fistules vaginales
- Tumeur vésicale
FISTULE TUMEUR
Bilharziose vésicale
- Schistosoma haematobium
- Œufs: réaction granulomateuse
• Calcifications
• Fibrose, rétraction, bilharziomes (pseudotumeurs à ne pas confondre avec une tumeur vésicale)
- Atteinte haut appareil par voie ascendante
- Lésion précancéreuse: K. épidermoide
Bilharziose vésicaleASP:calcifications +/- linéaires, en coquille d'œuf, de la vessie et du bas
uretère,
ECHO
• Paroi vésicale épaissie festonnée siège de multiples images hyperéchogènes avec ombre acoustique postérieure correspondant aux œufs de parasites infiltrés de calcaire
• Bas uretère siège d’images hyperéchogènes arciformes, et dilaté venant buter au niveau de l’orifice urétéral
TDM:épaississement de la paroi de la vessie et des uretères, souvent souligné par un fin liseré calcique puis par des calcifications franches.
Bilharziose urinaire
ECHO
Vessie de petite taille («vessie en porcelaine»)Formation tissulaires pseudo tumorales
PSP TDM
Bilharziose vésicale
TDM sans IV
-Calcifications paroi vésicale
-Calcifications diffuse paroi vésicale et des uretères distaux
- Attraction, épaississement paroi vésicale: diagnostic histo de carcinome épidermoide
TUBERCULOSE VESICALE
- Tardive
- Voie descendante++
- Epaississement paroi vésicale
- Calcifications pariétales
- Tractus génital (svt atteint)
CONCLUSION
CONCLUSION
• Pathologies fréquentes
• Echographie demandé souvent en 1er
intention : peu sensible; recherche d’obstacle++
• la TDM permet un bilan plus précis; à utiliser en fonction du terrain (diabète), des facteurs de risque et surtout de la gravité du tableau clinique
• Utile pour guider drainage et ponction
• IRM: rôle accessoire (enfant, femme enceinte)
MERCI DE VOTRE ATTENTION