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Patrick LOSTE

Patrick Loste 2014

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Catalogue de l'exposition personnelle de Patrick Loste du 4 septembre au 5 octobre 2014 à la Galerie 22 à Coustellet, Vaucluse

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Patrick LOSTE

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La Galerie 22 est heureuse de vous présenter l’exposition personnelle de Parick Loste .

[Patrick Loste est peintre - à n’en pas douter-, mais il se situe dans une qualité de peinture qui joueentre figuration et abstraction.

La force de ses oeuvres tient à la technique employée. Il travaille sur des toiles de grand format,bâches, papiers faits-main.. ces supports ont leur importance, ils confèrent une très grande liberté à sapeinture. Car son travail ne supporte pas d’être contraint à l’intérieur d’un encadrement ou d’unélément rapporté. Il respire par cette liberté et a besoin de ce support affranchi pour irradier par-delàla couleur.

Son oeuvre se déploie dans une succession de thèmes : cavaliers, paysages, figures mythologiques ouencore tauromachie. Des thèmes qu’il traite dans des séries aux composantes plastiques sans cesserenouvelées, une manière de cultiver un autre regard sur ses sujets de prédilection. ]

Texte Danièle Martinez

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L’ART DE PATRICK LOSTE

LE SACRE ARCHAÏQUE DU CHEVAL INFINI

Patrick Loste travaille au sol sur de rudes bâches, et dans cette œuvre de boue et d’espace infini, la surface des chosesa disparu. Il n’y a plus qu’un espace ouvert qui s’étend jusqu’à l’immensité, qui fait seule paysage. La diversité descouleurs est inutile, celles de la terre, de la roche et de la robe animale suffisent, et l’œuvre prend le monde à soncompte, pour avoir l’âge de l’univers. De grandes plaques verticales, peut-être issues des ténèbres, ou nées de lagrotte primitive, imposent une sidérante muralité. En inarrêtables coulées, en lourdes alluvions, la couleur rare, bru-tale, intemporelle et rupestre, n’a plus à séduire. L’air, l’eau, le temps et le hasard l’alluvionnent librement, et latache noire des signes d’art, sinueuse et décisive, envoûte l’espace.

Cette œuvre respire. Elle parle la langue ancienne et dépouillée des lointains. Elle n’a pas besoin de l’homme tropcivilisé. Déraciné, il a perdu le sens de la paroi, de la bête et de l’horizon. Peinture abrupte. Peinture d’éléments.Peinture élémentaire. Les rudes couleurs de Patrick Loste s’abandonnent à la contemplation de ce qui reste quandil n’y a plus rien, sinon la terre première, vierge de toute civilisation. Etreinte implacable, dans le vide accablant oùles choses s’éteignent. L’artiste ose mépriser la modernité. Il n’a pas besoin de mettre en scène les beaux artifices del’art, il n’en a que faire. « J’aime autant faire des murs de pierres sèches que peindre » dit celui qui chevauche par-fois les montagnes.

Art à deux énergies. D’un côté, l’espace englobant, et de l’autre, l’animalité puissante, par quoi l’humain fragile s’ac-couple à ses sources. Sacre archaïque du cheval, unique femelle humanisée de notre humanité. Le surgissementdressé de la bête fait remède vertical à l’horizontalité fatiguée de nos rêves perdus. Chez Patrick Loste, l’être-chevalet l’œuvre picturale s’étreignent. Et ce n’est pas de l’esthétique : depuis son enfance, Patrick Loste n’a plus jamaisquitté l’étrier. Chez lui, toujours indistingués, le cavalier et sa monture font la vie. Superbe et sublime unité d’art.

Le cheval traverse l’étendue, l’étendue traverse le cheval. La sensuelle noblesse du cheval hante les plus hautes cul-tures, d’Arabie ou de Chine. Elle nourrit la plus riche symbolique animale, du nomade anonyme des steppesjusqu’aux saints reconnus et fabuleux des mythes grecs, arabes ou chrétiens.Patrick Loste n’illustre jamais le mondedes chevaux. Il ne peint pas ses propres animaux ( le mot est-il encore juste ? ), qui vivent en semi-liberté sur sa terrede montagnard pyrénéen. Il ne fait pas d’images. Il peint d’inconnus cavaliers, infimes passeurs d’immensité. A l’ar-rache, il peint des saints Georges qui affrontent, des cavaliers qui chassent, des fauconniers qui regardent le ciel. Ilne cesse de peindre des quasi centaures, ses doubles impossibles. Autant de prétextes créatifs, autant de voies pourque le cheval peint puisse habiter enfin la terre innombrable. Après la peinture, chevaucher la bête le remet enselle… Au centre de son art, le cheval centre l’homme.

Patrick Loste peint l’entité cheval-homme, celle qui crée l’étendue par sa foulée, qui fusionne l’homme aux sourcesde sa profonde et secrète animalité, qui incarne l’instinct de vie le plus profond, celle qui érotise l’intime relation dela bête humanisée au cavalier animalisé qui la monte, et celle enfin qui abolit pour un temps l’impensable distancequi sépare l’homme de sa nature.

Christian Noorbergen

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Technique mixte sur papier 130 x 130 cm

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Technique mixte sur papier 170 x 130 cm

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Technique mixte sur papier 75 x 55 cm

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Technique mixte sur papier 75 x 55 cm

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Technique mixte sur papier 104 x 104 cm

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Technique mixte sur papier 104 x 104 cm

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Technique mixte sur papier 195 x 95 cm

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Technique mixte sur papier 195 x 95 cm

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Technique mixte sur papier 110 x 40 cm

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Technique mixte sur papier 110 x 40 cm

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Technique mixte sur toile libre 210 x 152 cm

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Technique mixte sur toile libre 210 x 152 cm

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Technique mixte sur papier 110 x 40 cm

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Technique mixte sur papier 110 x 40 cm

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Technique mixte sur papier 170 x 130 cm

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Technique mixte sur papier 170 x 130 cm

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Technique mixte sur papier 104 x 104 cm

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Technique mixte sur papier 125 x 95 cm

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Technique mixte sur toile libre 210 x 152 cm

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Technique mixte sur papier 170 x 130 cm

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Technique sur papier 27 x 27 cm

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Technique sur papier 27 x 27 cm

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Exposition du 4 septembre au 5 octobre 2014

2014 © Editions Galerie 22

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édition Galerie 22 / 267 route de Gordes - Coustellet 84220 Cabrières d’Avignon

+33 (0) 490 718 506 / [email protected] / www.galerie22contemporain.com