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RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT NANCY-HOUDEMONT 54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54 24 DEC 14 Quotidien OJD : 41953 Surface approx. (cm²) : 72 Page 1/1 8274659a52601c0cf27e4204110ef51435756a8411614d2 BOURGOGNE 7203252400502/GMA/ALH/2 Tous droits réservés à l'éditeur PATRIMOINE MONDIAL Un colloque international pour les climats de Bourgogne L'association pour l'ins- cription des Climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l'UNESCO or- ganise du 18 au 20 février un colloque international bapti- sé « La valeur patrimoniale des économies de terroir comme modèle de dévelop- pement humain ». La parti- cularité du colloque est qu'il se déroulera sur deux jours à Paris, au collège des Bernar- dins, et le troisième jour en Bourgogne, avec des visites et études sur le terrain. Cinq sessions thématiques, qui réuniront des personnali- tés scientifiques et gestion- naires de sites venus du mon- de entier (Chine, Inde, Philippines, Colombie, etc.), seront proposées au public. Il s'agira d'évoquer la diver- sité des économies de terroir et leur complexité, de discu- ter des processus de labelli- sation internationale et d'échanger sur le transfert d'expériences en matière de labellisation internationale. L'académicien et économis- te Erik Orsenna et le profes- seur Jean-Robert Pitte, prési- dent de la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, feront partie des membres du comité scientifique. O En savoir plus : www.cli- mats-bourgogne.com/colloque

PATRIMOINE MONDIAL Un colloque international pour … · par la Chine et l'Italie. ... patrimoine culturel immatériel » apposé à la tapisserie d'Aubusson a mis un terme aux guerres

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RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT NANCY-HOUDEMONT54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54

24 DEC 14Quotidien

OJD : 41953

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8274659a52601c0cf27e4204110ef51435756a8411614d2BOURGOGNE7203252400502/GMA/ALH/2

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PATRIMOINE MONDIAL

Un colloque international pourles climats de BourgogneL'association pour l'ins-

cr ipt ion des Climats deBourgogne au patrimoinemondial de l'UNESCO or-ganise du 18 au 20 février uncolloque international bapti-sé « La valeur patrimonialedes économies de terroircomme modèle de dévelop-pement humain ». La parti-cularité du colloque est qu'ilse déroulera sur deux jours àParis, au collège des Bernar-dins, et le troisième jour enBourgogne, avec des visiteset études sur le terrain.

Cinq sessions thématiques,qui réuniront des personnali-tés scientifiques et gestion-naires de sites venus du mon-de ent ier (Chine, Inde,

Philippines, Colombie, etc.),seront proposées au public.

Il s'agira d'évoquer la diver-sité des économies de terroiret leur complexité, de discu-ter des processus de labelli-sation internationale etd'échanger sur le transfertd'expériences en matière delabellisation internationale.L'académicien et économis-te Erik Orsenna et le profes-seur Jean-Robert Pitte, prési-dent de la mission françaisedu patrimoine et des culturesalimentaires, feront partiedes membres du comitéscientifique.

O En savoir plus : www.cli-

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GRANDS FORMATS

Une vache, «merveille du monde»?

Patrimoine mondial, passion française

L'inscription sur les listes de l'Unesco fait toujours autant rêver, Après le bassin mimer du Nord-Pas-de-Calais et «lerepas gastronomique des Français», la charolaise et les vagues du Pays basque pourraient l'obtenir.

VAGUES DE SURF ET MONTAGNES DALPINISTES

VAGUES DE SURF ET MONTAGNES DALPINISTESPatrimoine culturel immatériel

Les surfeurs aimeraient faire inscrire les vaguesmythiques du Pays basque pour pouvoir s'opposer àdes aménagements portuaires inadéquats. Les alpinistes,représentés par la mairie de Chamonix, aimeraient faireinscrire l'alpinisme de tradition alpine (sans équipementspérennes) et, accessoirement, le principe du libre accès àla montagne.

Après le Salon de l'Agriculture, les Salons de l'Unesco?Eurovision, c'est son nom, « grande championne charolaise» du dernier Salon de la porte de Versailles, accumuleles prix depuis sa prime jeunesse. Maîs on ne lui avaitjamais proposé pareil défi: si le dossier arrive à sonterme, avec ses milliers de congénères broutant l'herbegrasse du merveilleux bocage charolais, elle deviendrala première vache inscrite au patrimoine de l'humanité.La charolaise, future merveille du monde, à l'égal despyramides d'Egypte, du Parthénon d'Athènes, du Coliséede Rome7 Et pourquoi pas?

Maire (UMP) de Paray-le-Monial et président du paysCharolais-Brionnais - 128 communes, 90 DOO habitants,300 000 bestiaux -, Jean-Marc Nesme a déjà décrochétoutes les étiquettes possibles, des AOC pour les viandeset fromages de son territoire au label « Pays d'art etd'histoire ». « Un jour, je me suis dit: pourquoi nepas aller plus loin? Les climats viticoles de Bourgogneprésenteront bien leur candidature à l'Unesco en juin. Iciaussi, nous avons une alchimie unique entre un paysage,une culture et une activité humaine. Et la charolaise,race la plus exportée au monde, correspond parfaitementaux critères exigés d'universalité et d'exceptionnahté. »Avouons-le: si Jean- Marc Nesme affirme être venu àbout des scepticismes locaux et met en avant le « fortsoutien » de ses administrés, la route est encore longuejusqu'aux Salons de l'Unesco. D'abord parce que la valeuruniverselle exceptionnelle (VUE) de la race charolaise,condition nécessaire à toute inscription, continue à fairedébat dans les hautes sphères ministérielles. Nos voisinsbelges ont bien monté un dossier « frite » du mêmetonneau, mais ils peinent à être pris au sérieux.

De la fm des années 1970 au début des années2000, la france, en matière de patrimoine mondial,s'en est tenue aux grands classiques: une brochettede cathédrales (Reims, Chartres...), de châteaux(Fontainebleau, Chambord...), de centres historiquescélèbres (Avignon, Carcassonne...). Depuis quèlquesannées, toutefois, les collectivités locales se sont emparéesdu sujet, et le champ des possibles s'est nettement élargi:bêtes à cornes, maîs aussi vagues à surfeurs du Paysbasque ou « drailles à moutons », ces larges chemins quiservaient à la transhumance. Avec ses 39 sites et ses 13traditions, la France se place aujourd'hui au 3e rang despays les mieux représentés à l'Unesco, dépassée de peupar la Chine et l'Italie. Cette montée en puissance est liéeà l'apparition en 2003 d'une nouvelle forme de protection:le patrimoine culturel immatériel, ou « patrimoine vivant», plus démocratique, puisque la notion très exclusive de« valeur universelle exceptionnelle » cède la place à celle,plus vague, de « représentativité ». Les traditions protégéeset donc « représentatives » devant juste témoigner d'unfort ancrage local et d'une transmission vivace. De cemouvement est née l'inscription - très médiatisée - durepas gastronomique des Français (2010), maîs aussi de latapisserie d'Aubusson (2009), du compagnonnage (2010)ou du festnoz breton (2012).

Reste que la candidature charolaise se réfère bien à laconvention de 1972, la toute première, celle-là mêmequi a justifié l'inscription de Versailles ou du Mont-Saint-Michel. Aberrant7 Pas tant que ça. Les contours dupatrimome mondial ont fortement évolué depuis quinzeans. A quèlques rares exceptions près (la grotte Chauvet enjuin dernier), les icônes du patrimoine occidental sont demoins en moins sollicitées. D'abord parce qu'ils ont tous,ou presque, été classes ; ensuite parce que le critère de «chef-d'oeuvre du génie créateur », utilisé dans les années1980-1990 passe pour un peu trop eurocentré, au seind'une Unesco soucieuse de rétablir les équilibres Nord-Sud.

L'époque est donc aux candidatures plus transverses, plusethnologiques, à l'image des paysages culturels priséspar Jean-Marc Nesme. Si son cher Charolais parvenaità obtenir l'onction du ministère de la Culture et des21 ambassadeurs du comité ad hoc de l'Unesco, ilrejoindrait ainsi les rizières en terrasses des Philippines,les plantations de café colombiennes et, plus près denous, les paysages agropastoraux des Causses et Cévennes,inscrits en 2011. L'ennui de ces dossiers, c'est qu'ils exigent

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un très haut niveau d'élaboration. On ne peut plus secontenter comme jadis de trois feuillets et d'un vote paracclamation. « Un dossier à l'Unesco, aujourd'hui, c'est à lafois une thèse universitaire et un très beau livre », souligneJean- Jacques Adlagon, ancien ministre de la Culture,aujourd'hui vacataire à la ville de Nice chargé de porterla candidature de la promenade des Anglais. « D'ailleurs,même si vous échouez à faire inscrire votre bien, l'aventuremérite d'être vécue. Cela renouvelle le regard des gens surleur environnement. »

Les élus, eux, sont un peu moins poètes. Us stressentdevant la lourdeur et la longueur des procédures: cinq àhuit ans pour le patrimoine immatériel, neuf à treize pourle patrimoine mondial, autant dire une éternité rapportéeau temps politique. Et ce sans aucune garantie de succès.Car une fois le dossier bouclé commence le travail delobbying. Philippe Lalliot, l'ambassadeur de France auprèsde l'Unesco en convient. « II y a tout un aspect négociations.La moitié des Etats votent par conviction, les autres sepositionnent en fonction de critères plus complexes. »Dans ce grand troc diplomatique, mieux vaut être laFrance que le Malawi. « Et si vous êtes en France, c'estpas mal non plus de se trouver à quarante-cinq minutesde tram de Paris », s'amuse Pierre Cheval, le présidentde la candidature des « Coteaux, maisons et caves deChampagne », l'un des prochains dossiers soumis parla France à l'Unesco. Pour maximiser ses chances, PierreCheval a mis les petites coupes dans les grandes. Avantle vote, en juin, les 21 ambassadeurs seront invités àReims pour juger de la pertinence de la candidaturechampenoise... Et, accessoirement, profiter des plaisirslocaux. Dans le Charolais, on n'en est pas là, maisJean- Marc Nesme a déjà fait signer le représentant duBangladesh et un mystérieux « comité d'anciens ministreschinois » de passage en mairie de Paray-le-Monial il y aquèlques mois.

Et tout ça pour quoi7 Le discours officiel de l'Unescoassure que l'inscription au patrimoine mondial est unegarantie de sauvegarde pour les biens menacés. L'exemplele plus flagrant? Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais: associée à l'arrivée du Louvre-Lens, la procédured'inscription, lancée en 2003, a permis de convaincre éluset populations d'assumer leur passé et de ne pas raserterrils ct chevalements. A plus petite échelle, le label «patrimoine culturel immatériel » apposé à la tapisseried'Aubusson a mis un terme aux guerres de chapelleentre manufactures et ateliers de la sous-préfecturecreusoise. Une cité internationale a été mise en place,des formations relancées, et l'activité, en péril, a reprisdu poil de la bête. Ces renaissances peuvent venir demobilisations collectives et de fertilisations croisées entrepays membres, comme le souhaiterait l'Unesco. Maisl'inscription a aussi des aspects plus prosaïques. C'est unecarte de visite pour aller à la pêche aux financements, qu'ilssoient publics ou privés (une structure d'accompagnementrégionale pour le fest-noz, trois projets de « cité de lagastronomie » pour le repas des Français...). C'est aussiune stratégie d'influence pour peser sur les décisionspubliques, comme dans le parc national des Cévennes,où les professionnels de l'agropastoralisme, inquiets dela réapparition du loup, font valoir leur nouveau statutpour se faire entendre. C'est enfin pour quèlques sitestouristiques la garantie de jolies retombées. Ainsi de la

cité épiscopale d'Albi, ultime (et sûrement dernier) grandcentre médiéval inscrit, qui a vu sa fréquentation croîtrede 20% depuis 2010. « L'annonce a été faite à 5 heuresdu matin un dimanche du mois d'août. Deux heures plustard, la cathédrale était prise d'assaut », se souvient-on àla mairie.

Reste l'irréductible facteur humain. Nombre decandidatures, même parmi les plus sérieuses, sont l'oeuvred'un seul homme. Dont la démarche est parfois empremted'une part de... Subjectivité. « II faut prendre garde, etnous y veillons, de ne pas confondre patrimoine mondialet terroir, esthétique et exceptionnalité », prévient-on au ministère de la Culture, où, chaque semaine,on calme les ardeurs d'élus, associatifs ou simplesparticuliers souhaitant laisser leur marque dans l'histoirede l'humanité. « Nous en sommes tous là, notre villageest le nombril du monde, médite Jean- Jacques Aillagon.Quand je survole la Sibérie, je me dis que là-bas, touten bas, des gens doivent trouver ça magnifique. Quevoulez-vous'' Dieu, dans son infinie bonté, a voulu que lesgrenouilles trouvassent leur coassement beau.

CHAMPAGNE ET BOURGOGNE

CHAMPAGNE ET BOURGOGNE Patrimoine mondialculturel

Les dossiers bourguignon et champenois seront présentésà la prochaine session de l'Unesco en juin prochain. Pourse différencier de la concurrence (la Rioja est candidate),l'un met l'accent sur les climats, ces parcelles classées encrus, délimitées au Moyen Age par les moules cisterciens ;l'autre, sur le système agro-industriel qui a permis ledéveloppement du commerce de la fine bulle (des crayèresaux logements sociaux).

LES VOLCANS MONOGENIQUES DE LA CHAINE DES PUYS

LES VOLCANS MONOGENIQUES DE LA CHAINE DES PUYSPatrimoine mondial naturel

LE CARNAVAL DE GRANVILLE

LE CARNAVAL DE GRANVILLE Patrimoine culturelimmatériel

Ancré dans le port normand depuis la grande époque desterre-neuvas au XVIIIe siècle, le carnaval de Granville visele Graal de l'Unesco en 2015. Réputé pour son art de lasatire politique, il regroupe jusqu'à 80 000 carnavaliers(pour 13 000 habitants ') le samedi précédant Mardi gras.

LA PROMENADE DES ANGLAIS

LA PROMENADE DES ANGLAIS Patrimoine mondialculturel

Pour proposer la candidature de sa promenade desAnglais, Christian Estrosi a fait appel à Jean-Jacques

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Aillagon. Sous sa férule, le dossier niçois a été élargi aucosmopolite « new borough », édifié de la fin du XVIÏÏesiècle au milieu du XXe, qui, selon l'ancien ministre dela Culture, constitue la forme prototypique des stationsbalnéaires modernes. Le dossier pourrait être présente en2017.

FIRMINY ET L'OEUVRE DE LE CORBUSIER

Avec son stade, sa maison de la culture, son unitéd'habitation et son église-tipi en béton brut, labanlieue ouvrière de Saint-Etienne porte la candidaturetransnationale des villes corbuséennes. Deux fois retoqué,le dossier bénéficiera, en 2016, du soutien déterminant del'Inde qui, à Chandigarh, accueille la plus grande oeuvrebâtie du père de l'architecture moderne.

LE GUELLEC GURVAN

FIRMINY ET L'OEUVRE DE LE CORBUSIER Patrimoinemondial culturel

www.bienpublic.com

Évaluation du siteSite du quotidien Le Bien Public, il propose des articles consacrés à l'actualité de la Côte d'Or maisaussi à l'actualité nationale et internationale.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 439* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

BOURGOGNE / 234713357 Tous droits réservés à l'éditeur

Date : 24/12/2014

Un colloque international pour les climats de BourgognePar : -

Photo archives Franck Bassoleil

L'association pour l'inscription des Climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l'UNESCOorganise du 18 au 20 février un colloque international baptisé « La valeur patrimoniale des économiesde terroir comme modèle de développement humain ». La particularité du colloque est qu'il sedéroulera sur deux jours à Paris, au collège des Bernardins, et le troisième jour en Bourgogne, avecdes visites et études sur le terrain.Cinq sessions thématiques, qui réuniront des personnalités scientifiques et gestionnaires de sitesvenus du monde entier (Chine, Inde, Philippines, Colombie, etc.), seront proposées au public.

Il s'agira d'évoquer la diversité des économies de terroir et leur complexité, de discuter des processusde labellisation internationale et d'échanger sur le transfert d'expériences en matière de labellisationinternationale. L'académicien et économiste Erik Orsenna et le professeur Jean-Robert Pitte,président de la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, feront partie desmembres du comité scientifique.

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MOREY-SAINT-DENIS

Tout savoir sur le label"Vignobles et Découvertes"

Les climats de Bourgogne, de leurs origines à leurs expressions, ont été expliquésaux participants. Photo Chnstelle Fournier-Dupont

Une vingtaine de personnesont participé à une matinéed'échanges et de formationdont le but était d'expliquerclairement la notion de cli-mat.

Dans le cadre de la la-bellisation "Vigno-bles & Découvertes"

de la destination "Dijon-Côtede Nuits", une formation inti-tulée "Les Climats de Bourgo-gne, de leurs origines à leursexpressions" s'est déroulée auDomaine Pierre Amiot et Filsà Morey-Saint-Denis.

Cette matinée d'échanges,organisée par les offices detourisme de Dijon, de Mar-sannay-la-Côte, du canton deGevrey-Chambertin, du Paysde Nuits-Saint-Georges,l'École des vins de Bourgogneet le Bureau interprofession-nel des vins de Bourgogne -

avait notamment pour but dedécrypter la notion de climat.Elle a réuni une vingtaine departicipants labellisés Vigno-bles & Découvertes.

Pour rappel, la destinationDijon - Côte de Nuits compteà ce jour plus de cent trenteprestataires/prestations la-bellisés Vignobles & Décou-vertes. L'obtention de ce labelpour la destination "Dijon -Côte de Nuits" représentepour les acteurs locaux unevéritable reconnaissance dutravail de fond engagé sur ceterritoire depuis de nombreu-ses années. L'œnotourisme,véritable filière d'excellencesur ce territoire, constitue unenjeu majeur pour le dévelop-pement touristique.

Des formations de ce typesont régulièrement organi-sées afin d'animer l'ensembledu réseau des labellisés et les

précédentes avaient eu lieusur le territoire de Marsan-nay-la-Côte et Nuits-Saint-Georges. Il convenait doncde se réunir cette fois sur leterritoire de l'office de touris-me du canton de Gevrey-Chambertin.

Au programme, notam-ment de cette formation, uneintervention de CharlotteL'Hermitte de l'Associationpour l'inscription des climatsdu vignoble de Bourgogne auPatr imoine mondia l del'Unesco qui a été complétéepar une conférence de Jean-pierre Renard, formateur àl'École des vins de Bourgo-gne, et d'une dégustationcommentée de différentsvins.

La matinée s'est conclue parune visite du domaine PierreAmiot et Fils, nouvellementlabellisée.

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CLOSDEVOUGEOT

Climats de Bourgogne. Une centaine de personnes étaient présentes, hier soir, au Château du Clos de Vougeot pour assister à la soirée réservée auxmécènes de l'association desClimats du vignoble de Bourgogne. Depuis son lancement, en 2007, la structure a réussi à fédérer plus de cent mécènes autour duprojetd'inscription desclimats de Bourgogneau patrimoine mondial de ('Unesco, dont les financements représentent plus de la moitiédu budget de la structure.L'occasion également pour Aubert de Vilaine, président, et Guillaume CT Angerville, président délégué, de faire le point sur la candidature, d'évoquer les actionsfutures et de rappeler : « Cette inscription ne serait qu'un début. On aura, ensuite, besoin de l'énergie de vous tous pour f aire vivre les climats. » Photos A L B

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CLOSVOUGEOT

Climats de Bourgogne Une centai-ne de personnes étaient présentes, hiersoir, au Château du Clos de Vougeot pourassister à la soirée réservée aux mécè-

I nes de l'association des Climats du vi-gnoble de Bourgogne. Depuis son lance-ment en 2007, la structure a réussi àfédérer plus de cent mécènes autour duprojet d'inscription des climats de Bour-gogne au patrimoine mondial de('Unesco. L'occasion également pourAubert de Vilaine, président, et Guillau-me d'Angerville, président délégué, derappeler: «Cette inscription ne seraitqu'un début. On aura, ensuite, besoin del'énergie de vous tous pour faire vivre lesClimats. «Photos A-L B

LE BIEN PUBLICMercredi 3décembre 2014 CÔTE-D'OR 09

Auretourducongrèsnatio-naldesmaires, l’associationdépartementaledesmairesdelaCôte-d’Orfaitlepoint.

« Cerendez-vousaété l’oc-casionpour lesélusdemon-trer leurcolère.Celadevientraidepour lescollectivités. »LudovicRochette,présidentdel’AssociationdesmairesdelaCôte-d’Or,atenuuneconfé-rence de presse à Dijon (1)quelques joursaprès le con-grèsdesmairesàParis. « Cen’estpasuneoppositionpoliti-que :ilyavraimentuneinquié-tudeconcernant lesmoyensallouésauxcollectivités. »Etcelaqu’ellessoientpetitesouimportantes, ellescraignentpour leur capacité d’autofi-nancement.Derrière,ilyal’in-vestissementpublicassuréparlescommunes,maisaussi lemaintiendeservicespublics,uneattentefortedelapopula-tion. « Les collectivités ontaussidesinquiétudessurleurcapacitéd’investissement,etmême,pourcertaines,pourleurfonctionnement »,préci-seLudovicRochette.

Plusieurs facteurs expli-quentcecontexte.Onciteradestransfertsdechargealorsquelesdotationssontàlabais-se.Jusqu’en2017,leconcoursfinancierdel’Etatàl’égarddes

collectivitésdoitbaisser,auto-tal, de 28 milliards d’euros.« Ondemandeauxcollectivi-tésdecontribueràhauteurde25%del’effortnationalalorsque lebloccommunalnere-présenteque9,5%deladettepublique.Ilyaunécartconsé-quent »,expliquelemairedeBrognon,vice-présidentduconseilgénéral.Et lesélusneveulentpasutiliserlelevierfis-cal,vulecontexteactuel.LesannoncesduPremierminis-tre,ManuelValls, commelapérennisationdesaidespourlesrythmesscolairesoularal-longedelaDotationd’équipe-mentdesterritoiresrurauxpa-raissent insuffisantes.« C’est

uncanotdesauvetageensu-cre.Lescollectivités localesont besoin de lisibilité. »Autrespointsdetensions :lespolitiquesdesolidaritésentrecollectivités, lesnormes« quicoûtentcher »ou la refonteannoncée de la carte inter-communale.

AnoterqueFrançoisBaroinseraprésentàl’assembléegé-néraledel’Amcole12décem-bre.Celaseralepremierdépla-cementdusénateur-mairedeTroyesentantqueprésidentdel’AMF.

C.B.

(1)AlainMillot,1ervice­présidentétaitexcusé.

COLLECTIVITÉS

Ça grogne dans les mairies

Ludovic Rochette, mercredi dernier au Congrès des maires à Paris,avec François Baroin, nouveau président de l’AMF. A gauche, lemaire de Belan­sur­Ource, Thierry Naudinot, et, à droite, GeorgesMorin, maire de Brion­sur­Ource. Photo DR

PR THIBAULT MOREAUNeurologue au CHU, présidentdu comité médicoscientifiquede l’association de la recherchesur la SEP

nQUESTIONSÀ…

Sclérose en plaques : du neuf

LeCHUorganise,encollaborationavecleRéseaubour-guignondelascléroseenplaques(SEP)unejournée

d’informationsle6décembreaupalaisdesCongrèsàDijon.Existe-t-ildenouveauxtraitements ?« Desmédicamentsviennentdesortircesdernièressemaines.Jusqu’icionavaitdesinjectables,assezcontraignants.Depuisquelquessemaines,onadesmédicamentsencomprimés.Maisleurindicationn’estpassystématique. »Lediagnostica-t-ilfaitdesprogrès ?« L’IRMnouspermetdevisualisertoutlesystèmenerveuxcen-tral.Onvisualiseleslésionsbeaucoupplustôt.L’IRMestplussensiblequelessignescliniques,cequinouspermetdevoirleschosesplustôt,mêmesilesgensneseplaignentderien. »Ya-t-ilunegéographiedelascléroseenplaques ?« EnBourgogneilya2 800malades,surtoutelaBourgogne.Ilyenaplusdanslenordetl’estdelaFrancequedanslesud.OnaparailleursuneaugmentationdelaSEPchezlesfemmes.Onenestà3femmespourunhomme.Etonnesaitpaspourquoi. »Onparlerégulièrementd’unlienentreSEPetvaccinationcon-trel’hépatiteB.Qu’enest-il?Ya-t-ilunplanderecherches?«Unénormedébat,quivientd’êtrerelancé,maisrestetrèsfranco-français.Cequel’onpeutdire,c’estquesurdegrandsgroupesdemalades,onn’arrivepasàaffirmerqu’ilyaunecorrélationentreledéclenchementdelamaladieetlavaccinationcontrel’hépatiteB.Autrenouvelleimportante,legouvernementaannoncé,àlasui-teduplanAlzheimerquisetermine,unplandesmaladiesneurodé-gératives.OnregroupelesmaladiesneurologiquesetlascléroseenplaquesestintégréedansunplanavecAlzheimeretParkinson.C’estimportantautantdansl’accompagnementdesgensquedanslarecherche.Entermesdesantépublique,c’estasseznovateur.»

CLOS DE VOUGEOT

Climats de Bourgogne. Une centaine de personnes étaient présentes, hier soir, au Château du Clos de Vougeot pour assister à la soirée réservée auxmécènesdel’associationdesClimatsduvignobledeBourgogne.Depuissonlancement,en2007, lastructurearéussiàfédérerplusdecentmécènesautourduprojetd’inscriptiondesclimatsdeBourgogneaupatrimoinemondialdel’Unesco,dontlesfinancementsreprésententplusdelamoitiédubudgetdelastructure.L’occasionégalementpourAubertdeVillaine,président,etGuillaumed’Angerville,présidentdélégué,defaire lepointsur lacandidature,d’évoquer lesactionsfuturesetderappeler : « Cette inscriptionneseraitqu’undébut.Onaura,ensuite,besoinde l’énergiedevoustouspour fairevivre lesclimats. » PhotosA.-L.B.

LE BIEN PUBLICMercredi 3décembre 2014 LA CÔTE

CahierLocal

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Dans le cadre de la la-bellisation “Vigno-bles & Découvertes”

de la destination “Dijon-Côtede Nuits”, une formation inti-tulée“LesClimatsdeBourgo-gne, de leurs origines à leursexpressions” s’est dérouléeauDomaine Pierre Amiot et Filsà Morey-Saint-Denis.

Cette matinée d’échanges,organisée par les offices detourisme de Dijon, de Mar-sannay-la-Côte, du canton deGevrey-Chambertin, du Paysde Nuits-Saint-Georges,l’ÉcoledesvinsdeBourgogneet le Bureau interprofession-nel des vins de Bourgogne –

avait notamment pour but dedécrypter la notion de climat.Elle a réuni une vingtaine departicipants labellisés Vigno-bles & Découvertes.

Pour rappel, la destinationDijon–CôtedeNuits compteà ce jour plus de cent trenteprestataires/prestations la-bellisés Vignobles & Décou-vertes. L’obtention de ce labelpour la destination “Dijon –Côte de Nuits” représentepour les acteurs locaux unevéritable reconnaissance dutravail de fond engagé sur ceterritoire depuis de nombreu-ses années. L’œnotourisme,véritable filière d’excellencesur ce territoire, constitue unenjeumajeurpour ledévelop-pement touristique.

Des formations de ce typesont régulièrement organi-sées afin d’animer l’ensembledu réseau des labellisés et les

précédentes avaient eu lieusur le territoire de Marsan-nay-la-Côte et Nuits-Saint-Georges. Il convenait doncde se réunir cette fois sur leterritoire de l’office de touris-me du canton de Gevrey-Chambertin.

Au programme, notam-ment de cette formation, uneintervention de CharlotteL’Hermitte de l’Associationpour l’inscription des climatsdu vignoble de Bourgogne auPatr imoine mondial del’Unesco qui a été complétéepar une conférence de Jean-Pierre Renard, formateur àl’École des vins de Bourgo-gne, et d’une dégustationcommentée de différentsvins.

Lamatinée s’est conclueparune visite du domaine PierreAmiot et Fils, nouvellementlabellisée.

MOREY-SAINT-DENIS

Toutsavoirsurlelabel“VignoblesetDécouvertes”

Une vingtaine de personnesont participé à une matinéed’échanges et de formationdont le but était d’expliquerclairement la notion de cli­mat.

Les climats de Bourgogne, de leurs origines à leurs expressions, ont été expliquésaux participants. Photo Christelle Fournier­Dupont

GEVREY-CHAMBERTIN

Rugby. Samedi après­midi, le Chambertin­Olympique a organisé un tournoi de rugby des moins de six ans. Une cinquantaine d’enfants âgés de5 et 6 ans ont pu participer à des ateliers avant de jouer leurs premiers matches de la saison. Ils provenaient des clubs du Stade dijonnais,Nuits­Saint­Georges, Beaune, Genlis, du Rugby­Club dijonnais, Rugby­Club de la Vallée de l’Ouche et de Gevrey­Chambertin. Photo C. F-D.

Le week-end dernier, les fé-minines du club de quilles deGevrey-Chambertin rece-vaient Strasbourg en cham-pionnat de France nationalau quillier Nelson- Mandela.

La première manche a étéfavorable aux Bourguignon-nes qui remportent la partieavec une quarantaine depoints d’avance. Cependant,la seconde période de jeu, lesStrasbourgeoises mettent lapression aux jeunes joueusesde Gevrey-Chambertin ets’offrent la victoire dans unepartie pleine de rebondisse-ments.

À noter la belle performan-c e d e S a b r i n a S o l a n o(607 points), une joueusebien connue lors des compé-titions en individuel au plushaut niveau de la discipline.

Concernant l’équipe mas-culine, en déplacement, lesVendangeurs de Gevrey ont

créé la surprise en Alsace auquillier de Seltz en s’impo-sant sur un score de 3 413 à3 259 points. Là aussi, les ré-sultats pour Gevrey-Cham-bertin sont d’un très bon ni-veau avec Alexandre Livera(645 points) et Sébastien Fa-got (578 points). Mais aussipour Seltz grâce à Schmittqui se positionne lors de cematch dans le cercle fermédes quilleurs français à plusde 600 points.

Jean Désidéri, présidentdes Vendangeurs, a soulignéqu’après ces belles rencon-tres, le moral revient du côtédes garçons et que l’avenirest prometteur pour les filles.

Le prochain match desVendangeurs se jouera le13 décembre à Gevrey -Chambertin contre Colmar.

INFO Retrouvez les résultatssur www.bienpbulic.com

GEVREY-CHAMBERTIN

Quilles :LesVendangeursdenouveaudanslacourse

Gevrey­Chambertin contre Strasbourg avec Sabrina Solanoau premier plan. Photo François Bailly

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Carnet cle route avec le Syndicat des Vignerons

La Bourgogne : bienvenuedans une autre dimension

a Bourgogne avec ses crus dont les prix font rêver les vigne-rons et pâlir les consommateurs, a bâti sa notoriété sur sesrouges et ses blancs auxquels, depuis peu, s'ajoutent les

^••Crémants dont le succès est lui aussi croissant. Un profil deconsommateur jeune, souvent cadre ou cadre supérieur pour lesrégionales et les Premiers Crus, des plus fortunes pour les GrandsCrus, mais tous amateurs de vins, font que les 84 Appellations qui Icomposent sur seulement 29.500 ha répartis sur l'Yonne, la Côtejjld'Or et la Saône et Loire, se portent économiquement bien. Malgreun déficit structure! équivalent à 70,8 millions de bouteilles perduesen trois ans, la hausse des prix qui en a découlée a été relativementbien encaissée par le consommateur.

La notoriété a servi "d'amortisseur" mais producteurs et maisons denégoce s'inquiètent et craignent un décrochage.

A l'occasion de la 154ème vente des vins des Hospices de Beaune,événement supra médiatisé qui génère 100.000 visiteurs en uneseule journée, le Syndicat des Vignerons a organisé un voyage

-"Détude. Au programme, des visites de domaines, d'une cave coopé-_P rative, la rencontre avec les animateurs de la Confédération des

Appellations des Vins de Bourgogne, dégustation lors de la 142èmeFête des Grands Vins et, étapes œnotouristiques et historiques

incontournables pour comprendre le succès des Bourgogne, la visitedu Château de Clos de Vougeot, fief de la Confrérie des Chevaliers

du Tastevin et de l'Hôtel Dieu.

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La coopérationversion

bourguignonne

ALa Chabhsienne, il y a undirecteur des opérations etc'est lui, Paul Espitalié, quia servi de guide à la délé-

gation varoise Ici, pas de conquêtsde réception, pas de pressoirs, maîsdix-sept quais de réception pouraccueillir autant de camions citerneset des cuves inox pour stocker lemoût avant et après assemblage ..

240 "vigneronsassociés"Créée en 1923 sous l'impulsion del'Abbé Balitrand, des vignerons s'as-socient pour essayer de mieux valo-riser leur vin qu'ils ne parviennentpas a vendre, ou bien mal. Chabliset Bourgogne sont ainsi commercia-lisés pour le compte des sociétairesjusque dans les années 50 où les'Vignerons associés" livrent leur vin,la cooperative procédant ensuite auxassemblages puis à la commerciali-sation auprès du commerce de grosLes années passent et l'embellie duBourgogne profitant à toutes lesAppellations, communales - dontfont parties le Chablis et le PetitChablis compris - ou regionales, LaChabhsienne évolue dans son modede fonctionnement. La decision estalors prise d'aller plus lom, de sefaçonner un style et une signature etde rentrer les récoltes sous forme demoûts pour une totale maîtrise desvinifications Les 240 adhérents-pro-ducteurs travaillent la vigne sur1.300 ha, sort 25 % de l'aire d'AOC,vendangent et vinifient puis lacoopérative vient chercher leursmoûts en camions citernes L'apportest à 100 %, sans exception Ici laproduction est'exclusivement dublanc avec une gamme de PetitChablis, Chablis, Premiers etGrands Crus ainsi qu'une cuvéeChâteau Grenouilles. Celle-ci est

d'autant plus particulière que ces7,20 ha classes Grand Cru et plan-tes de vieilles vignes est propriété dela coopérative, des salariés de lacave la mettant en valeur pour uneproduction annuelle de 35 DOO bou-teilles Le mono cépage règne enmaître et facilite les apports, trèsconcentrés dans le temps LeChardonnay est star et seuls les ter-roirs - les "climats" comme disent lesBourguignons - caractérisent chacu-ne des cuvées et AOC L'exposition,la qualité du sous-sol, ici calcairecomposé d'huîtres fossilisées,apportent une minérale aux vinsLes Chablis et Petits Chablis sontgénéralement issus des vignes plan-tées sur les plateaux, les Premiers etGrands Crus, bien exposés, sur lescoteaux en adret. La hiérarchisation,avec une volonté de contenir avecrigueur et fermeté l'aire de dénomi-nation, n'est pas usurpée. Il faut direque les chiffres sont là pour jouer lesgarde-fous Les rendements varientde 45 à 60 hl/ha en fonction desAOC avec, en corolaire, des coursdu vrac qui dépassent allègrementles 950 €... la pièce, une piece équi-valant à 132 litres A un tel niveau deprix, celui des terres flambe avecdes vignobles qui passent de100.000 €/ha en Petit Chablis à...un million l'hectare en Grand Cru.

Une iiberfé soushaute surveillanceLes adhérents ou plutôt les 'Vigne-rons associés", gardent la totale maî-trise de leur chantier et de leur vinifi-cation explique-t-on à la direction deLa Chablisienne Toutefois, cetteliberte est bien encadrée pour facili-ter l'organisation de la coopérative,maîs aussi la qualité des vins pro-duits Si la cave s'adapte au rythmede chacun pour venir enlever les jus

non débourbés en camion-citerneelle veille au grain quant à la condui-te de la vigne et au process de vinifi-cation La rémunération différenciéeprend en compte différents critèresavec la généralisation du travail dusol et de l'enherbement et l'objectifde zero désherbant. La récolte estmécanisée à 99 %, sauf pour lesGrands Crus où la vendangemanuelle est inscrite au cahier descharges. Deux techniciens avalaccompagnent les adhérents Ils dis-pensent les conseils phytos et lespréconisations sanitaires, assurent('approvisionnement en phytos cequi permet à la coopérative decontrôler les traitements et les molé-cules utilisées Chaque producteurest visité deux fois par an en avril etavant récolte, généralement mi-sep-tembre, pour un contrôle sanitaire.L'effeuillage est pratique maîs pasforcément généralisé sur unvignoble dont la densité est de 8 à9.000 vignes/ha à 1 metre - 1,20mètre d'écartement et taillé endouble guyot unilatéral. Une sélec-tion qualitative entre aussi dans lescritères de rémunération majoréeavec un barème à trois niveaux pre-nant en considération, pêle-mêle, ladégustation des moûts bien sûr maîségalement l'état du matériel de recol-te et de vinification ainsi que le degrédes jus Lors de la sélection parcel-laire en fonction des terroirs, la cavesépare les vieilles vignes de plus de30 ans qui sont traitées à part : ellesseront le fleuron de la gamme quicompte une trentaine de référencesUne fois les moûts collectés par lesdix-sept camions citernes, ils sonttraités è la neige carbonique àréception, azotés ensuite Ils sontstockés en cuves inox thermo régu-lées en fonction des crus. Ces équi-pements sont tous compartimentéspour faciliter l'accueil des jus nondébourbés, la coopérative assurantla filtration et la rèincorporation desbourbes, le levurage, l'assemblage.La fermentation se fait à 18 degrés,la malo est systématique afin d'ar-rondir les vins L'élevage se fait encuve généralement, en fûts - LaChabhsienne en détient 800 - pourles Grands Crus et des PremiersCrus. Les mises en bouteilles se fonten mars-avril pour les Petits Chablis,en juin-juillet pour les Chablis, en fmd'année pour les autres AOP. Unefois tirées-bouchées, les bouteillessont stockées pour le vieillissementElles seront reprises et habilléesultérieurement après un stockagedans un lieu tenu secret • une carrè-

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re naturelle en bord de lYonne dotéede 4 km de galeries pour un stocka-ge à 12 degrés constants et un tauxd'hygrométrie idéal...

9 miliions de coispar anLa quasi totalité de la production deLa Chablisienne est commercialiséeen bouteilles avec une moyenneannuelle de 9 millions de cols par anpour une trentaine de cuvées, à moi-tié en France, à moitié à l'export.9.000 BIB de 3 litres figurent aussiau catalogue. En deux décennies, lacoopérative s'est adaptée aux évolu-tions de marché et s'est progressive-ment dégagée d'une trop grandedépendance au marché britannique,marché historique et traditionnel desBourgogne : de 70 % en 2009, il estaujourd'hui de 50 % des volumesvendus hors des frontières natio-nales avec le souci constant dediversifier encore. Aujourd'hui,l'Europe du Nord, le Japon et lesEtats-Unis sont des marchés en plei-ne croissance sur lesquels LaChablisienne est positionnée etcompte bien travailler encore davan-tage. En France, la marque est aussibien en grande surface qu'en tradi-tionnel et 3 % des volumes - lesmoins qualitatifs - sont vendus envrac. La Chablisienne a comprisrapidement l'intérêt d'un catalogueriche en références pour intéresserla GD et l'export. Avec cinq autres

caves, elle a investi dans une plateforme logistique commune et créé kmarque Blason de Bourgogne. Un*force de vente propose ainsi au;acheteurs des vins tranquilles mai;aussi des Crémants.Aujourd'hui, la coopérative réalise urchiffre d'affaires de 48 MC, emploi*43 salariés et poursuit une politiqu<d'investissement régulière dont leiderniers remontent à 2010 lorsqu'elle s'est équipée d'une cuverie mo:flambant neuve. Sa surface a ettmultipliée par 4. Elle ne connaît pade problème de renouvellement digénération, avec des adhérents qisouvent détiennent entre 20 e30 ha, sont céréaliculteurs en parailèle même si 20 % des vigneron;associés représentent 80 % de:apports. La seule menace poumaintenir et poursuivre le développement reste climatique : les gels diprintemps sont réguliers et de plu;en plus fréquents même si la régiois'est dotée de lacs artificiels pouune aspersion des vignobles, délaissant ainsi les pratiques encore usitées comme de brûler du fioul entnles rangs. Le VCI fait ici figure d'assurance et de garantie pour limiteau maximum les effets de yoyomême si la notoriété des Bourgognijoue les trouble fête.

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VOLUME COMPLÉMENTAIRE INDIVIDUEL :EXPÉRIMENTÉ DEPUIS 2003

Depuis la récolte 2005-2006, le Chablis expérimente le VCI, volume com-plémentaire individuel. Au-delà du rendement autorisé par l'AOC de

60 hl/ha, la possibilité est donnée au vigneron, à titre individuel, de mettreen réserve 10 hl au lieu de le laisser à la distillation. Si l'année suivante est

déficitaire, il a la possibilité de réintégrer cette mise en réserve. Ce VCIn'est pas considéré comme du vin d'appellation et n'est pas commerciali-

sable en l'état. Il est remplacé chaque année par un volume équivalent dela nouvelle récolte, le volume remplacé partant à la distillation s'il n'a pas

été utilisé, la DPLC intervenant dans le cas de Chablis au bout de trois anssi le rendement est atteint. En 2001, témoignera Paul Espitalié, le VCI a

parfaitement bien fonctionné avec 93.000 hl constitués.Les récoltes de 2012 et de 2013 étant fortement déficitaires, il a été entiè-rement consomme. "Cela a permis de lisser les marchés", commente-t-il,

précisant que si le VCI est individuel, c'est La Chablisienne qui le gèrepour chacun des adhérents qui souhaite le constituer.

Ile, effervescence sous la halle : les 600 chaises réser-vur les enchérisseurs sont installées On vende la sonoinstallations vidéos nen ne doit être laissé au hasardi retransmission en direct de la vente. Tout au fond, uneitaine de chaises pour le public Le nombre a été limitéson du renforcement du plan vigie pirate. Les quaranteges qui auront la chance de s'y installer auront attendurt la porte pendant quatre heures, sous la pluie parfois,oourvoir vivre ce grand moment en direct Anne et soninnent d'Auxerre chaque année • pour nen au monde ilsiqueraient l'événement et sont "experts" dans la notationparrains et marraines. . Luchim a eu la note de 20/20I fou ! Bien mieux qu'à la tele quand il fait son sketch i",< Bruel aussi 'maîs c'est vrai que je l'a-do-re '" et Michel5/20 . "j'ai éte déçue .". "C'est a vivre et a voir de l'mté-Sur la place, face à l'écran géant, ce n'est pas pareil,

ip, on oublie vite les heures d'attente De toute manière,>n est équipé bottes fourrées, chapeau et gants ius même si l'on sait que l'on n'aura jamais les moyenspayer une pièce, c'est un excellent moyen de partager

une part du rêve" toute une philosophie

ir J La vente va ouvrir a 15h, il est 13h et la file d'attenteiéjà dense pour tenter d'avoir le pnivilège de bénéficier

d'une place assise à l'intérieur de la halle.^eine perdue avec vigie pirate, seuls 40 chanceux

y parviendront

acheteurs prennent place. Les étrangers sont souventmpagnés de représentants de maison de negoce ou detage. Ce sont eux, dans la limite des ordres passés, qui

enchériront pour leurs clientsLes encheres se déroulent en français avec,

ponctuellement, des annonces en anglais lorsqu'uneoffre provient d'un anglophone

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3//e es? pleine • pas une place de vide Au milieu des ran-;, les journalistes venus des quatre coms du monde peu-laviguer à condition de ne pas gêner le travail des coeursrt renfort de gestes, ce sont eux qui signalent au commis-

saire pnseur la place d'un enchérisseures journalistes, dont beaucoup d'américains et de chinois,s par la maison Christie^, sont installés sur la mezzanineleur est réservée Une situation dominante pour ne rienquerde la vente. leur confort est essentiel car ce seront• qui seront les ambassadeurs de la prochaine vente en

relayant dans leurs titresl'ambiance des enchères2014...

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154ème vente aux enchères : bien plus qu'uneopération médiatique

Certes, les plus grands ont défilé depuis1978 avec Uno Ventura et son associationPerce Neige qui ouvrira la longue série desprésidents-vedettes défendant l'enchère surla Pièce des Présidents : SandrineKimberlain et Anouk Aimé, Charles Berling,Julien Clerc et Amira Casar, ChiaraMastroiani, Jean Réno, Charlotte Rampling,Inès de la Fressange mais aussi SœurEmmanuelle et quèlques têtes couronnéesviendront défendre soit leur fondation, soitprêter leur notoriété à une grande cause.Avec eux, les enchères s'envolent, le showdoit être lucratif pour sauver des vies, aiderdes enfants, promouvoir le don du sang ouencore les Restos du Coeur : il y a tant à fai-re... Mais depuis 2010, la barre est encoreplus haute. Il est vrai que cette année là,Fabrice Luchini, trublion défenseur des artset des lettres, arrache le micro au commis-saire priseur et fait ce que l'on attend de lui :le show, le grand show. Et ça marche ! Auprofit de l'Association pour la Vie et l'Espoircontre le Cancer et pour la Croix Rouge,cause défendue par les Climats deBourgogne, celui qui a remplacé au piedlevé Johnny Halliday fait littéralement explo-ser les compteurs. Le marteau tombe à400.000 euros, que la Maison Bichetdébourse - une nouvelle fois - pour un ton-neau de 500 litres de Beaune, cuvéeNicolas Rolin. Inutile de dire que ce 16novembre, la journaliste, Tina Kieffer, fonda-trice de Toutes à l'Ecole, association pourscolariser des fillettes au Cambodge, asso-ciée à Michel Drucker et l'impressionnantTeddy Riner, pour le compte de l'InstitutImagine et l'équipe du Pr Stanislas Lyonnetqui travaille sur les maladies orphelines,épaulé par la séduisante AdrianaKaremtjeu, avait un challenge à relever. Labelle, le géant et le star du petit écran onttout donné pour "chauffer" une salle pleinecomme un oeuf réservée aux 600 enchéris-

seurs potentiels, le grand public, pour ceuxqui n'avaient pu rester le nez collé aux vitresde la halle, vivant en direct sur la place uneretransmission sur écran géant. La Piècedes Présidents, un Corton BressandesGrand Cru, l'un des coteaux les plus réputésde Bourgogne, a été adjugé à 220.000 €pour 228 litres, battant tous les records, hor-mis celui de Luchini, puisque qu'en 2006 unBeaune cuvée Dames Hospitalières, étaitparvenu à 200.000 € sous le parrainage deFanny Ardant et la Princesse Margarita deRoumanie pour sa fondation éponyme et enfaveur d'Enfants et Santé soutenue parAlice Taglioni.

Au d'associationsmaîs aussi du centrehospitalier beaoooisSi depuis 1945, les Hospices de Beaunesoutiennent chaque année une ou plusieursoeuvres caritatives en leur versant les profitsd'une pièce de vin, le fruit de la vente sertaussi et surtout au fonctionnement du centrehospitalier de la commune. Il ne faut pasoublier en effet que l'exploitation agricole,depuis 1443, date de la fondation de l'HôtelDieu par Nicolas Roblin et son épouse,Guigone de Salins, est la propriété de l'hôpi-tal. Tout comme à l'origine, les 60 ha dont50 ha de Pinot Noir, à 85 % classes enPremiers et Grands Crus, "alimentent" lescaisses de l'établissement. Mis en valeurpar 23 salariés, personnels hospitaliers toutcomme le sont les guides de l'Hôtel-Dieu oules vendeurs de la boutique souvenirs, levignoble fait partie intégrante de l'hôpital. Lebénéfice des ventes, confiées depuis 2005 àla maison Christie's qui fait le tour du mondede New York à Hong Kong pour trouver desacheteurs potentiels qui enchérissent surplace ou, depuis 2007 via internet, contri-buent à la modernisation des bâtiments et

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des installations techniques. Les enchèresont financé et financent encore l'extensiondes bâtiments mais aussi cette année l'ins-tallation d'une nouvelle IRM... Les8.082.525 €, frais inclus, récoltés cetteannée soit en hausse de 28 % par rapport àl'an dernier, une fois enlevés les220.000 € de la vente caritative, vont appor-ter une bouffée d'oxygène dont le présidentdu conseil d'administration des Hospices, ledéputé-maire Alain Suguenot, avoue volon-tiers qu'il ne saurait se passer...

534 piècescette annéeLa grêle du 28 juin a amputé les cuvées deBeaune, Pommard, Volnay et Meursault dela moitié des volumes habituels, voire plussur certaines parcelles. Mais cette année,une nouvelle cuvée de Premier Cru Beauneblanc, baptisée Suzanne et Raymond, issued'un vignoble précédemment planté dePinot Noir et don de Suzanne et RaymondCyrot-Chaudron en 1979, est venue enrichirle catalogue de la vente. 47 cuvées y étaientinscrites, 33 en rouge et 14 en blanc, soit untotal de 534 pièces. Les enchérisseurs,grandes maisons, acheteurs étrangers -beaucoup de Chinois, Hongkongais etAméricains - mais aussi des groupementsde restaurants ou d'amis ayant mis en com-mun un budget, s'étaient préalablement ins-crits, certains devant même patienter surune liste d'attente. C'est le cas de Michel, ceLyonnais qui, avec un groupe d'amis ceno-philes, enchérit depuis maintenant deuxans. "Nous avons tenté notre chance ennous inscrivant sur internet. Nous sommesdouze et avons mis un budget de 700 €chacun auquel il faudra rajouter les 7 % defrais d'enchère et les alcools... Nous n'au-rons nos bouteilles, avec étiquettes person-

nalisées, que dans deux ans", expliquait-ilavant le début des enchères. Il repartiraavec un Beaune Premier Cru, cuvée DameHospitalière, enlevé à 8.000 €, sourire auxlèvres. L'an prochain, c'est un autre membredu groupe qui viendra à Beaune : pas ques-tion en effet d'enchérir sur internet, l'ambian-ce beaunoise étant irremplaçable. Il est vraiqu'avant l'arrivée de la vente de la Piècedes Présidents, la dizaine de cuvées ven-due pour chauffer l'ambiance, mérite ledétour. Le commissaire priseur, AnthonyHansen, master of wine de la prestigieusemaison de vente aux enchères, relayé parles "crieurs" dans la salle qui, par signes,signalent les enchérisseurs, l'interventionconstante des enchérisseurs du mondeentier, donnent le ton dans un brouhahalorsqu'une somme folle est annoncée... Ungrand show de près de quatre heures qui nedoit pas faire oublier la raison première deson déroulement : vendre la récolte desHospices en donnant - même si certainss'en défendent - la tendance des cours de larécolte de l'année. Les enjeux sont considé-rables et lorsque la Pièce des Présidentsarrive, souvent, les regards se tournent versles représentants des grandes maisonsbourguignonnes avec une question au boutdes lèvres : parviendront-elles à enlever cet-te superbe - et onéreuse - carte de visite ?Parviendront-elles à le faire au détrimentd'un acheteur des antipodes... Cette année,la maison Bichot - comme d'habitude, serait-on tenté de dire - y est encore parvenue. Enassociation avec six amis canadiens, AlbéricBichot a déboursé 220.000 €, maintenant ladragée haute à 125 autres acheteurs de dixpays. Pour les autres pièces, les enchèresont été plus raisonnables. Les premièrespièces, des Beaune, Corton et Volnay, sontparties à partir de 7.500 € mais un BâtardMontravel, cuvée Dame des Flandres, esttout de même parvenu à atteindra70.620 €: un record...

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La tribune s'installe A l'applaudimètre et à l'intensité desflashes, la belle Adnana Karembeu avec son voisin, l'imposantTeddy Rmer, l'emportent haut la main. Michel Drucker, accom-pagné de son inséparable chien (qui partira très vite une fois lavente terminée.. vexé, pressé ou les deux ?)etla journaliste,Tina Kieffer, n'ont pas atteints le même niveau de popularité.

Quèlques minutes plus tard, les 100 DOO €sont atteintsL'objectif de Michel Drucker est de dépasser les 400.000 €

obtenus par Fabrice Luchini ll promet un dîner avec Adnana( pas au courant de cette initiative i), une soirée avec

Georges Clooney, avec Brad Pitt Qui dit vrai ? AdnanaKarembeu, elle, offrira ses lunettes serties de diamants

à celui qui lèvera la main à 200 000 €

Le ton est donne pour la Pièce des Présidents, les enchèresne devront être que des multiples de 2 000 Ç

soit le coût d'un séquençage du génome commel'expliquera le Pr Stanislas Lyonnet..

Promesse tenue, la belle descend dans la salle pour offnr àl'enchénsseur a 200.000 €ses lunettes Tient i C'est Athéne

Bichot qui est l'heureux gagnant

Le marteau tombe adjudication à 220.000 €pour AthéneBichet et ses amis canadiens, visiblement aux anges de s'offrir

ce Corton-Bressandres avec, en plus, la bise du mannequinet les félicitations du judoka

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Carnet dè route avec fe Syndicat Vignerons

Albéric Bichot :l'enchère, indissociablede l'ancrage au terroir

Hospices dc Beaune

Encore.Chaque année, il fait monter lesenchères et il repart avec la Piècedes Présidents. Albéric Bichot n'apas failli pour cette édition 2014 etc'est en association avec six amiscanadiens qu'il a déboursé220.000 € pour ce Corton-Bressandres Grand Cru. Depuis sixgénérations, la maison Albert Bichotdont il assure aujourd'hui la direction,revendique ses racines bourgui-gnonnes, de manière militantemême en étant partenaire de tousles événements majeurs qui ryth-ment la vie de Beaune. "Une bou-teille de vin, c'est une promesse, unemarque, une signature, un acte deconfiance. Notre famille fait le lien... "a-t-il l'habitude de dire lorsque l'onl'interroge sur les clés de la réussitede la Maison. Quant à sa présencesystématique aux enchères, il l'ex-plique par l'histoire qui lie la familleBichot aux Hospices. Pas depuisl'origine de l'Hôtel Dieu, maîs depuisplus de cent ans les Bichot sont làavec des bouteilles remontant aumillésime 1906 et un service aumenu de l'année 1934 de la soiréede prestige qui précède la venteorganisée par les Chevaliers duTastevin au Clos de Vougeot...

Alors oui, il l'avoue, la vente, c'estaussi la carte de visite de son entre-prise mais bien plus encore : "noussommes bourguignons et qui plusest dè Beaune. Si nous ne occuponspas dè cela, qui le ferait T, mais pasquestion pour autant que lesenchères restent l'apanage d'un clubtrès privé. Albéric Bichot a soutenu,lorsque l'idée a été lancée, unesouscription ouverte au grand publicafin de permettre aux restaurateurset aux particuliers, de pouvoir mutua-liser l'achat d'une pièce. La MaisonAlbert Bichot a proposé ainsi d'inves-tir dans un Corton, un Pouilly-Fuissé.un Meursault, un Pommard, ame-nant la bouteille entre 55 à100 € TTC, dans un écrin bois etavec une étiquette personnalisée."Ce/a démocratise l'image desHospices qui ne sont pas réserves àune élite internationale", insiste-t-il.Pour lui, la vente est aussi un fantas-tique vecteur de communicationavec un écho mondial, souvent pré-cédé par des tournées aux quatrecoins du monde pour aller "chercherle client". Un bureau à New York, unautre à Shanghai facilitent le rayon-nement de l'entreprise. "Mais lesHospices, c'est à la marge de nosaffaires. Quand on y achète une

centaine de pièces, cela ne repré-sente que 30.000 bouteilles sur unvolume total de 2 millions", rappelle-t-il. Alors oui, le ticket est élevé avecune note qui sera 2,5 à trois fois plusélevée que le prix "normal", mais laMaison Bichot sait que c'est le prix àpayer pour affirmer son ancragedans l'histoire bourguignonne,certes, mais aussi dans la vie auquotidien du territoire où elle estimplantée mais pas à n'importe quelprix. Les montants sont fixés enamont, les ordres sont pris auprèsdes clients et les enchères maxi-males sont définies au préalable.L'entreprise, qui fonctionne aujour-d'hui comme une union dedomaines, part du principe "quetransporter du vin ne rime à rien. Unresponsable investi dans sa missionde cultiver la vigne jusqu'à l'élevage,c'est beaucoup mieux" : Chablis,Côte de Nuits, Côtes de Beaune,Côtes Chalonnaises et Beaujolaisdepuis la récente acquisition de3,5 ha en Moulin à Vent, figurent aucatalogue. Les Hospices y sont ins-crits non pas comme une pépitemais comme une revendication d'ap-partenance à la Bourgogne.Alors : une question d'honneur d'em-porter la Pièce des Présidents ?...

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142ème Fête des Grands Vins : la richesse des climats dans le verre

Samedi 15 novembre, 10 h : le palais des congrès est bondé comme en témoigne ce cliché, mais ilparaît que ce n'est pas - encore - l'heure... d'affluence. Deux heures plus tard, impossible d'avancer :sur chaque îlot, la foule est là, sagement en train de déguster. Certains, les plus prestigieux, sont litté-ralement pris d'assaut avec des files d'attentes pour avoir le plaisir-privilège de déguster une lampéede Chevalier-Montrachet ou autre Corton(s), toujours dans la modération bien sûr. Au total, 3.000vins sont proposés à la dégustation pendant trois jours. Les espaces de dégustations sont tenus pardes vignerons qui proposent et expliquent les crus de leur village : ici, pas d'individualisme, mais ducollectif avec, toujours, un discours axé sur les "climats", ces terroirs qui caractérisent les vins.Tranquilles et effervescents se partagent le palais des congrès, avec, Bassin Bourgogne Beaujolaisoblige, les AOC de la région voisine, moins fréquentées avouons-le...La 142ème Fête des Grands Vins n'est pas simplement une 'Vitrine". A son origine, elle était le lieuexclusif de rencontre entre les vignerons et les négociants. Si aujourd'hui elle conserve en partie cet-te vocation avec la dégustation, traditionnellement, des vins de l'année, certes maintenant élargie àdes millésimes plus anciens, son ouverture au grand public a permis d'en faire l'un des événementsphares, plus "accessible" que la vente aux enchères. Chacun peut, moyennant l'achat de son verre à25 €, venir déguster. Force est de constater d'ailleurs, que les visiteurs sont des amateurs au senspremier du terme. La foule cosmopolite qui s'y précipite, donne un aperçu du profil type du consom-mateur des Bourgogne : relativement jeune, de plus en plus asiatique, toujours connaisseur. Et puis ily a aussi cette demande exprimée de mieux connaître les climats et les arômes. Tout aussi fréquen-té, l'espace consacré à la découverte olfactive des Appellations animé par l'Ecole des Vins deBourgogne, rappelle que la meilleure fidélisation d'un consommateur est son apprentissage et sonéducation. A Beaune, l'établissement accueille des stagiaires du monde entier et La Cave auxArômes ne désemplit pas.

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Rolland Masse :l'homme des Hospices

ll n'aime pas spécialement qu'on le mette a l'honneur et prefere parler de soitravail plutôt que de lui Et pourtant sans la patte de Rolland Masse, les vmdes Hospices ne seraient pas ce qu'ils sont aujourd'hui Le régisseur du domaine fait valoir ses droits a la retraite Cette 154eme vente a marque la commercialisation des derniers crus qu'il signe et même s'il est trop modeste pouI avouer, l'augmentation de 28 % des encheres est, sans aucun doute, le plu1

beau cadeau pour son depart.

Une révolution tout en douceurPrendre la responsabilité d'un vignoble qui, depuis le xveme siecle signe I;notoriété de l'ensemble d'une region, n est sans doute pas une mince affaireMaîs lorsque l'on rencontre Rolland Masse, on se demande bien ce qui peuébranler cet homme Robuste, d'aspect un peu bougon, il s épanouit lorsqu iparle de son travail reléguant les honneurs et les compliments Qu'on se ledise, il est la pour parler boulot, pas de lui ll n'est qu'un serviteur, un passeupour ces vignes chargées d'histoire Et pourtant c'est bien lui, en quinze ansqui a mené avec succes une veritable revolution - culturale - maîs tout en douceu r et en sagesseLa surface exploitée du domaine des Hospices approche les 60 ha dont 50 teen Pinot Noir, le reste en Chardonay Toutes les cuvees sont le resultat d urassemblage des différents climats, créant ainsi la signature des vins du domaine dont 85 % sont classes Premiers et Grands Crus Situées autour deBeaune, les vignes ont un âge moyen de 35 ans et sont mises en valeur paides vignerons salaries des Hospices Chacun est responsable d un 'Vigneronnage', environ 2,5 ha sous la houlette de Rolland Masse Depuis 1995, la culture raisonnee est généralisée Pas d'herbicide, labours ete comme hiverchoix des traitements en fonction de leur capacite a conserver I équilibre biologique naturel sont systématiques avec, "depuis 2006, la volonté de tendre cfeplus en plus vers le bio Depuis 2008, la quasi totalité des raisins composanles cuvees des Hospices de Beaune a ete produite sans l'utilisation de produitede synthèse souligne le régisseur Nous suivons les evolutions des Bourgogneen adaptant aussi notre outil de vinification les pompes ont laisse la place a fegravite, nous egrappons et travaillons dans le but d'optimiser la qualite quelsque soient les cuvees et les aléas climatiques' Au total, un millier de piècessort généralement de la cave du domaine, sauf cette annee ou le grêle aampute certaines vignes de la moitié de leur chargeCette evolution vers le bio avec cette etape du raisonne, Rolland Masse laconde désormais a Ludivine Gnveau Pour la premiere fois de l'histoire desHospices, c'est une femme qui signera les vins, des la cuvee 2015 Apres unpassage d une dizaine d annees au Château Corton-Andre cette jeune femmede 36 ans a accepte le passage de relais avec celui qu'elle qualifie "davant-gardiste dans la quête des vins' Lom d'elle pourtant, de considérer cette succession comme une lourde charge Ludivme Gnveau compte bien exprimer sapersonnalité dans l'élaboration de ces vins stars

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LES CHIFFRES CLÉSDE LA BOURGOGNE

VITICOLEEstimation dè la répartition des ventes de vins de

Bourgogne (campagne 2013 - 2014)

La production moyenne calculée surles cinq dernières campagnes est de1,42 million d'hectolitres dont 62 %de vins blancs, 29 % de vins rougeset rosés, 9 % de Crémant deBourgogne. Ces volumes se répar-tissement en 1 % d'AppellationsGrands Crus, 48 % d'AppellationsVillages et 1ers Crus et 51 %d'Appellations régionales. LaBourgogne représente 6 % de laproduction de VQPRD français, 3 %de la production de vins en France et0,4 % de la production mondiale devins.28.334 ha sont en production, soit3 % du vignoble français avec deuxcépages principaux : le Chardonnay,58 % de l'encépagement, qui donnenaissance à presque tous les vinsblancs et le Pinot Noir, 28 % de l'en-cépagement, qui produit presquetous les vins rouges.D'autres cépages sont présentscomme l'Aligoté blanc pour 7 % del'encépagement, le Gamay pour lesrouges des Coteaux Bourguignons,Bourgogne Passe-tout-grain etMâcon, (6 %), le Sauvignon pour le

Sain-Bois (1 %).La Bourgogne regroupe 100Appellations différentes dont 33Grands Crus, soit 22 % des AOCfrançaises, 44 Appellations Villageset 1ers Crus ainsi que 23Appellations Régionales.3.900 domaines viticoles dont 1.131embouteillent et commercialisentplus de 10.000 bouteilles se parta-gent l'activité avec 300 maisons denégoce et 19 caves coopératives.Le marché totalise 185 millions debouteilles commercialisées dont50 % sont exportées, soit 1,4 milliardd'euros de chiffre d'affaires estimé.La Bourgogne représente 3 % deséchanges mondiaux de vins envaleur et 18 % du chiffre d'affairesdes VQPRD tranquilles français àl'export pour 6 % de la production.La viticulture représente 2 % dessurfaces agricoles exploitées enBourgogne et 3,5 % du PIB de larégion avec 45.200 emplois directset indirects, soit 7 % de l'emploi totalen Bourgogne

"Données 2012. Sources :Douanes/IRI/BIVB/DRAF

70 MILLIONS DECOLS PERDUS EN

TROIS ANS MAIS...

Depuis 5 ans, la Bourgogne a faitson maximum pour préserver* ses

marchés en puisant sur ses réserves(voir encadré sur le VCI). Si elle aperdu 35 % d'une récolte normalec'est-à-dire 531 .DOO hl, soit 70,8 mil-lions de bouteilles sur les millésimes2010, 2012 et 2013, elle n'a pasréduit d'autant ses ventes. Elle amême continue de progresser surses marchés en 2010-2011 (3,9 %en sorties de propriété) et 2011 -2012(2 % en sorties de propriété), pourseulement ralentir de 6,6 % sur lacampagne 2012-2013 et 6,1 % sur2013-2014. L'une des grandesrichesses de la Bourgogne vient deses stocks de vins qualitatifs. Leurmise en marché anticipée a permisde compenser le manque brutal derécolte. Grâce à eux, les sorties depropriété de la campagne2013-2014 (vrac et bouteille) ontatteint 1,35 million d'hl à peine,-110.000 hl par rapport à la moyen-ne décennale, située autour d'i ,46million d'hl.L'intérêt pour les vins de Bourgognerestant soutenu, le négoce a mainte-

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nu son niveau de demande à711.135 hl, soit plus de 50 % duvolume des sorties de propriété,pour la campagne 2013-2014 : enretrait de 6 % par rapport à la cam-pagne 2012-2013, la baisse restelimitée compte-tenu du manque bru-tal et répété de récolte.

FRANCE : LABOURGOGNE

CONSOLIDE SESPARTS DE MARCHÉS

ET RESTE UNEVALEUR SÛRE POUR

LES CIRCUITSDE DISTRIBUTION

PREMIUM

i GO france fty#p&? tftt/tsaf'&*1f*e*j

Touchée par son manque de vin, laBourgogne suit la baisse de laconsommation en France : -15,5 %en volumes achetés selon le cumulde douze mois à juin 2014 mais,dans ce contexte difficile, elle conso-lide ses parts de marchés auprèsd'un segment de consommateursplus jeunes.La population d'acheteurs de moinsde 35 ans reste stable, mais elleaccroît ses volumes d'achats de27 %. Ces consommateurs sont descadres, cadres supérieurs et de pro-fessions intellectuelles plutôt aiséesqui privilégient les Bourgogne plutôtblancs et moins connus, donc plusabordables.La Bourgogne se positionne toujourstrès bien dans la restauration françai-se, malgré la baisse générale de fré-quentation des restaurants et faitfigure de valeur sûre dans cemarché en crise. Elle occupe unpositionnement "haut de gamme"pour les cavistes avec en moyenne,7 millions de bouteilles vendues surce circuit. Les cavistes sont trèsimportants pour les vins de

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L'ŒNOTOURISME ETLA VENTE DIRECTE

AU CŒUR DESSTRATÉGIES DE

CROISSANCEBourgogne.Les parts de marché sont consoli-dées en grande distribution "pre-mium", la GD représentant 23 % desventes. C'est le vignoble le mieuxvalorise du segment des AOC fran-çaises qui occupe une position aty-pique puisqu'elle vend peu en pro-motion.L'évolution positive des volumes deventes de vins tranquilles sur lessegments premium ne permet toute-fois pas de compenser les pertesconstatées sur les segments d'en-trée de gamme. La baisse en GD seporte essentiellement sur le hard dis-count dont les volumes commerciali-sés en 2013 ont chuté de 34 % pourles vins tranquilles et de 17 % pourle Crémant de Bourgogne.Auprès des enseignes de typehypermarchés et supermarchés, laBourgogne constate un ralentisse-ment de ses ventes, mais plus faible(-7,5 % en volume). Elle stabilise enrevanche son chiffre d'affaires à241,8 millions d'euros, pour 34 mil-lions de bouteilles .vendues.Toutefois, toutes les appellations deBourgogne et tous les segments nesont pas concernés : les blancs bais-sent globalement de 5,4 % en volu-me, baisse beaucoup plus forte pourles vins vendus en dessous de 5 €la bouteille (-20 %). Ceux vendusau-dessus de 5 € affichent parcontre une croissance d'environ 6 %;les rouges baissent de 11,2 % envolume. Les ventes de vins au-des-sus de 5 € sont plutôt stables et laperte se porte essentiellement surles vins vendus en dessous de 5 € (-

20 %) ; la progression exceptionnelledu Crémant de Bourgogne (21 %entre 2008 et 2012) a été stoppéepar le manque de vin. Ses ventesatteignent désormais 5,5 millions debouteilles, avec un chiffre d'affairesde 33,9 millions d'euros : le Crémantde Bourgogne est devenu l'AOCeffervescente la mieux valorisée, endehors du Champagne. Il constituele choix privilégié du consommateurdésireux de se faire plaisir avec unbeau rapport qualité/prix.

Près d'un million de touristes vien-nent chaque année en Bourgogne,dont 82 % pour le vin.En 2013, la clientèle française estplutôt stable (-0,7 %), comparée à laclientèle étrangère (-4,9 %). Parmiles clientèles européennes, seule laclientèle anglaise, quatrième clientè-le étrangère, est en hausse (0,2 %).Les clientèles américaine (+14,7 %)et chinoise (+72,1 %) poursuiventleur forte progression.Tout secteur touristique confondu,les touristes dépensent 2,2 milliardsd'euros en Bourgogne. Les enjeuxéconomiques et la concurrenceinternationale étant forts, laBourgogne mise sur ses atouts natu-rels et humains pour se démarquer :authenticité, terroir atypique, convi-vialité, richesse inégalée de ses vins.L'ouverture de la Cité des Vins deBourgogne, fin 2017, donnera lesclés du vignoble aux touristes etmettra en réseau les nombreux pro-fessionnels impliqués pour rendreplus visible l'offre régionale déjà trèsriche. Dans le même esprit, le clas-sement potentiel des "climats" duvignoble de Bourgogne au

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Patrimoine Mondial de l'humanitépar l'UNESCO pourrait accroître lafréquentation de la région autourd'une offre culturelle qualitative.

EXPORT :LA BOURGOGNE

DIVERSIFIE SES

DÉBOUCHÉS ET

RENFORCE SES

PARTS DE MARCHÉ

La Bourgogne est l'un des vignoblesles plus présents à l'international,bien que ne représentant que 3 %des volumes produits en France.Ses vins sont commercialisés dans182 pays sur 197 reconnus parl'ONU en 2012, contre 178 en 2013.Le nombre d'appellations enBourgogne est un avantage concur-rentiel important.Chaque appellation correspond àune envie, un marché, un momentde consommation, une recherche deplaisir gustatif ou un besoin dereconnaissance.Fin août 2014, le chiffre d'affairesdes vins de Bourgogne à l'export

affiche, pour la première fois depuis5 ans, une légère baisse de -1,2 %(733 millions d'euros). Cette baisses'affirme surtout sur la fin du Sèmetrimestre.Les vins rouges continuent de pro-gresser de 3,5 %. Le volume desvins de Bourgogne exportés atteint84,3 millions de bouteilles (-12 %,cumul 12 mois à fin août 2014). Ilfaut toutefois ajouter à ces chiffres,un volume non intégré dans les sta-tistiques officielles depuis la mise enplace par les douanes des mesuresdéclaratives simplifiées.En incluant ce volume supplémentai-re, estimé en croisant différentessources d'information, il est raison-nable de considérer que l'on est plusproche de 89 à 92 millions de bou-teilles de Bourgogne exportées.Les principaux marchés totalisant88 % des volumes de la Bourgognesuivent trois tendances avec lesmarchés en croissance commel'Allemagne et Singapour ; lesmarchés pouvant contribuer à lareprise comme les Etats-Unis, leCanada, l'Australie, la Suède, leJapon, la Suisse et la Chine ; lesmarchés en difficulté que sont leRoyaume-Uni, la Belgique, lesPays-Bas, le Danemark et HongKong.

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Clos de Vougeot :51 ha pour entretenir

le mythe

L'histoire du Closde Vougeot trou-ve ses origineslorsque l'Abbaye

de Cîteaux fondée en1098 entreprend decréer un domaine qu'ellegérera pendant 680 ans.La révolution puis la j(

revente de ce bien de ',<l'église planté de PinotNoir à une famille debanquiers parisiens en i1791, puis à une autreen 1818, ne feront pas évoluer la sur-face de ce monopole. Ce n'est qu'en1889 qu'il sera divisé, gardant sa gloi-re intacte de Grand Cru avec une pro-duction annuelle de 250.000 à300.000 bouteilles. Pendant ceslongues années, rien ou peu dechoses n'évolueront et les vieux pres-soirs monumentaux en bois restentopérationnels aujourd'hui encore etservent une fois l'an à la Confrérie duTastevin. C'est elle, depuis 1934, quis'est donnée pour mission de valori-ser les produits de Bourgogne. Seréunissant en seize chapitresannuels, elle a égrené dans 75 paysdu monde des commandenes quisont tout autant de fantastiques relaispour la promotion des Appellations.Maîs le Clos de Vougeot, aussiemblématique soit-il, reste avant toutun vignoble même s'il est un casunique puisqu'il est à la fois une AOPet un château. Il est aujourd'hui pro-priété de 85 propriétaires de ce closprestigieux dont le sol repose sur ladalle calcaire du Bajocien pour sapartie haute. Un peu épais, entre 30et 40 cm, il est à 45 % argileux etcontient beaucoup de gravier. Lecentre est plus profond et repose sur

des cailloutis calcaires en provenancedes coteaux et de la Combe d'Orveaudonnant des sols bruns argilo-cal-caires à 60 % d'argile. Plus bas, lessols bruns sont argilo limoneux, épaisd'un mètre et reposent sur desmarnes. L'ensemble s'étale en pentedouce de 3 à 4 %. Le Clos couvreseulement 59 ares à 265 et 240 rnd'altitude. L'AOC Clos Vougeot GrandCru date de 1936 et affiche un rende-ment maximum de 35 hl/ha et uneproduction annuelle de 1.520 hl. LeChâteau éponyme est aujourd'huipropriété de la Confrérie du Tastevin.Classé monument historique depuis1949, c'est le monument le plus visitéde Côte d'Or avec 50.000 visiteurspar an. Visites guidées, soirées gas-tronomiques et œnologiques,concerts et festivals, événements pro-fessionnels se succèdent et facilitentl'entretien d'une bâtisse d'exception.C'est donc en toute cohérence que leChâteau du Clos de Vougeot est lesiège de l'association pour le classe-ment des Climats du vignoble deBourgogne au patrimoine mondial del'UNESCO. Le terme climat étant latraduction bourguignonne de "terroir",il était logique que l'édifice prestigieuxsoit l'écrin de cette démarche.

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Carnet, cfe route avec le Syndicat Vignerons

Entre tradition, businesset innovation

Suite et fin de ce carnet de route en Bourgogne avec le Syndicat desVignerons : dans ce dernier volet, visites de deux domaines, l'un en agricul-ture raisonnée, l'autre en bio, escapade au prestigieux Clos de Vougeot d'oùest née la notoriété internationale des Bourgogne. Cette région viticole

serait-elle un paradis... Tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondesavec des installations difficiles voire impossibles pour les jeunes, des maisons denégoce en quête permanente de volumes et de surfaces pour répondre à une offreque l'on sait pressante, capricieuse et si volatile quand elle n'est pas satisfaite. Entretradition et business, la Bourgogne mise sur l'innovation avec deux programmes derecherches ambitieux, mais aussi sur son patrimoine viticole avec sa démarche declassement de ses climats au patrimoine mondial de l'humanité, pour poursuivre uneprogression entravée seulement par les conséquences des aléas climatiques et lespectre d'un décrochage trop violent de ses prix.

Beaune :trois jours non stop dédiés aux vins

ABeaune, la Vente des trésor, c'est le vin", explique uneHospices est bien plus sommelière. Avec un million de tou-qu'un événement média- ristes accueillis chaque année, latique. C'est avant tout un région ne lésine pas sur les moyens

temps fort dans la vie économique pour développer cette carte d'identitéde la commune avec 100.000 visi- où l'œnotourisme de qualité est privi-teurs accueillis le jour des enchères, légié. Les démarches entreprisesdes rues qui ne désemplissent pas pour obtenir le classement de ladu vendredi au dimanche, une Bourgogne au Patrimoine Mondialambiance un peu "Foire du Trône" et de l'Humanité en est l'expression,une ville qui vit au rythme des vins. "Pour nous, cela sera la concrétisa-Toutes les vitrines sont décorées lion de la volonté commune desdans un esprit vigneron, de l'en- acteurs économiques de préserverseigne pour enfant au magasin cette qualité de paysages qui estd'électroménager, les restaurants notre richesse. Cela nous permettraaffichent des menus spécifiques où d'encore mieux valoriser des événe-la Bourgogne a la part belle... le tout mentiels et des animations que nousdans la joie et la bonne humeur, avons toujours souhaité qualitatifsquels que soient le temps et la tem- mais aussi accessibles à tous. Lapérature, sans une once d'agressivi- Cité des Vins sera un lieu de décou-lé. "Nous, on n'a pas la mer. Notre verte et de pédagogie avec un

centre d'interprétation qui permet-

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fkarché aux Vins

www.vmfpatrimoine.org

Évaluation du siteLe site de l'association VMF, qui édite également une revue, diffuse des articles sur le patrimoinefrançais.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 4* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 18/12/2014

Colloque international « la valeur patrimoniale des économies deterroir comme modèle de développement humain »Par : -

Suite à sa candidature officielle au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Association pour l’inscriptiondu vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO, organise un colloque internationalles 18 et 19 février 2015

L'Association pour l'inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial del'UNESCO organise, en partenariat avec le Ministère de la Culture, ICOMOS France, la délégationpermanente auprès de l'Unesco, la Chaire UNESCO « Culture, Tourisme, Développement »,la Chaire Unesco « Culture et Traditions du vin » et l'Université de Bourgogne, un colloqueinternational sur le thème de :

« La valeur patrimoniale des économies de terroir comme modèle de développement humain »

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≡ Les 18 et 19 février 2015, au Collège des Bernardins, à Paris.

Vous êtes invités à réserver cette date et à vous inscrire sur cetteadresse

« Dynamiser les territoires et les terroirs à partir de leur patrimoine agri-culturel »

Dynamiser les territoires et les terroirs à partir de leur patrimoine agri-culturel ou de leurs culturestraditionnelles à haute valeur ajoutée représente une réponse aux menaces de standardisation etde perte d'identité. C'est aussi un levier de construction d'une politique de développement durable,respectueuse de la diversité des cultures et de leurs spécificités. Pour cette raison, la préservation dupatrimoine est désormais pleinement prise en compte dans la dimension culturelle du développement.

Connaître et mesurer les effets de la préservation du patrimoine sur le développement desterritoires constitue, par conséquent, une préoccupation majeure des acteurs et des décideurs despolitiques publiques, ainsi que des professionnels. Or, ce sont principalement les bénéfices issusde la fréquentation touristique des espaces naturels et des sites résultant d'une reconnaissanceinternationale, telle la Liste du patrimoine mondial, qui sont pris en compte dans les méthodes demesure de la contribution du patrimoine au développement.

Partant du principe que cette approche ne saisit pas de manière pleinement satisfaisante tant ladiversité actuelle des patrimoines des territoires que la valeur, pour le développement du territoire, duprocessus d'inscription sur une liste ou d'une labellisation internationale, l'association pour l'inscriptiondes Climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l'UNESCO propose de réfléchir aux politiquesde développement des territoires fondées sur la préservation patrimoniale des économies de terroir.

Les objectifs :

Partager l'expression de la diversité des économies de terroir et comprendre la complexité de leurscomposantes ;Discuter des processus de labellisation internationale et de leur comparabilité ;Encourager le transfert d'expériences en matière de labellisation internationale d'un modèle dedéveloppement agri-culturel à haute valeur ajoutée.

LES JARDINS D'OCTOBRE 4 RUE DAVOUT BP 7740921074 DIJON CEDEX - 03 80 78 90 40

19 DEC 14Hebdomadaire

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O Assemblée générale du BIVB

Entre soulagement et vigilanceLe soulagement était manifeste lors del'assemblée générale du BIVB, qui s'esttenue à Beaune dans un contexte viticolenettement amélioré, marqué par une certain«retour à la normale» en quantité commeen qualité. Les marchés sont porteurs, maîsla vigilance restent de mise en 2015 pourmaintenir un bon équilibre entre l'offre et lademande et assurer ainsi un «atterrissage endouceur» sur les prix.

Soulagement et vigilancedeux mots qui reflètentl'état d'esprit au sein de

l'mterprofessïon de la vigne etdu vin, tel qu'il ressort de l'assemblée generale du BIVB, quis'est déroulée le 15 decembredernier a Beaune Soulagementcar, apres trois annees difficiles,Louis Fabrice Latour, presidentdelegue, apprécie «un heureuxretour a la normale avec unebonne recolte et un millesime dequalité» C est «une bonne nonyelle», atténuée cependant parles dégâts des épisodes de grêlea Pommard, Volnay et sur leMâconais Maîs la vigilance restede mise pour 2015 car «la Bourgagne sous tension a certes réussi

a passer des hausses de prix en2014», maîs ces hausses «ontlaisse des traces et certains acheleurs ont limité leurs achats» Lesvolumes ont baisse de 25% auxUSA et de 10% en Grande Eretagne «Si une baisse des prix estpossible on tâchera d en faireprofiter nos clients» encourageLouis Fabrice Latour tout enprécisant que l'année 2014 a ete«une bonne annee maîs souventau détriment de la marge» En2015 «on a tout pour reussir»,maîs il faudra «être raisonnablerester attentif aux volumes ettrouver le bon equilibre entreI offre et la demande» Mêmeappel a la modération de la partde Claude Chevalier, president du

200 millions de bouteilles « irréprochables»«200 millions de bouteilles irréprochables, dans une logique dedéveloppementdurable» cest lobjectif que s est fixée la filierePour eviter la dispersion des moyens de recherche, le BIVB va serecentrer avec d autres interprofessions reunies au sem du CNIV,afin de «conforter en 2015 la strategie de recherche vis a vis desmaladies du bois et de la lutte contre la flavescence dorée» Virosesrelance du potentiel de production, programme de creationvanetale (hybrides résistants) utilisation des drones avec imageriepour détecter les maladies, stimulation des résistances naturellesdes plans (avec Vitagora) nouvelle méthode moléculaire pourdétecter les Brens (COEB dans I Yonne), mycorhizes les chantierssont nombreux et nécessitent une réflexion sur le long termeMaîs le plus gros changement vient de la fusion des deuxorganismes de contrôle de Bourgogne et du Beaujolais, donnantnaissance a Siqocert Les échanges devraient ainsi s'optimiserentre la CAVE, Soqocert et le BIVB pour améliorer le suivi aval de laqualite

Aux manettes depuis un an Louis Fabrice Latour, president delegue et Claude Chevalier, president du BIVB,se projettent résolument dans I avenir pour defendre les intérêts de la filiere, de I amont a l'aval et assurerle succes des vins de Bourgogne sur les grandes tables du monde entier, sans tomber dans le piège de«l'elitame»

BIVB, qui remarque égalementque «malgre la hausse des coursdes problèmes de marge etde rentabihte se posent dans un certainnombre d exploitations», surtoutdans les appellations regionalesqui nécessitent «travail de fondsur leur repositionnement» en«Bourgogne et «Mâcon»

Quantite et qualite pour lemillesime 2014Tous les indicateurs permettenten tout cas d estimer «une bellerecolte de qualite et de 1500 000hectolitres» Quantite et qualiteseront donc au rendez vous dumillesime 2014 La recherchede la meilleure qualité possible,e ' est le volet technique de la mission du BIVB avec comme prionte la lutte contre les maladies etl'identification de tous les pointsde faiblesse qui peuvent entra-

ver la capacite de production duvignoble et sa bonne sante Preve-nir quand c'est possible, guerir etmesurer les impacts economiquesdes maladies de dépérissementpour Claude Chevalier, ces objectifs participent directement d uneorientation « durable » de la viti-culture

L autre versant de la mission duBIVB c'est la communication,c'est aussi celui qui «mobilisela plus grande part de nos budgels et de nos moyens humains»pour «porter la réputation duvignoble», conforter et deve-lopper les débouches actuelset construire un avenir economique a la filière L œnotounsmeest ainsi porteur de valeur toutcomme le label «Vignobles etdecouvertes», maîs les attentesse font plus fortes encore envers

le futur classement des Climatsde Bourgogne sur la liste du paulmoine mondial de l'Unesco etl'aboutissement du grand projetde Cite des vins de Bourgogne,dont le financement reste a bou-cler

Le BIVB réitère son attachementa la signature «Bourgogne»,«tous les enfants de la Bourgagne (toutes les appellations)ont le droit de porter leur nomde baptême Bourgogne et pasun autre nom», martelé ClaudeChevalier en faisant reference aun reglement communautaire quiinterdirait à certaines appellalions comme Mâcon, Saint Ens,Bourgogne Aligoté, Petit Chablis d inscrire leur origine surla bouteille

ANNE MARIE KLEIN

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O Interprofession des vins de Bourgogne

« Se méfier d'un certain élitisme »Le 15 décembre, l'interprofession des vins de Bourgogne tenait son assembléegénérale. Le bilan en cette fin d'année 2014 voit le retour à la « normale »d'une récolte devant permettre de reconstituer des stocks et approvisionnerles marchés. Des marchés qui restent porteurs. Pourtant, en amont, le négoceannonce déjà de possibles « baisses » à venir. Poursuivant cependant ses travauxpour la « montée en gamme », le BIVB invite à ne pas verser dans « l'élitisme ».

L a campagne vrac n'a pasdémarre et sera tardive(janvier, février), prévenait

d'emblée le président-déléguédu BIVB, Louis-Fabrice Latour// y aura des baisses • chablis(déjà -19 % a 504 €/hl suraoût a novembre 2014), bour-gogne rouge (-17% à 335 €/hl),pouilly-fuissé , d'autres appellations ne bougeront pas deprix et il y aura quèlqueshausses, notamment sur les vil-lages blancs grêlés », lui quireprenait, là, sa casquette denégociant à Beaune II partageaitalors ses craintes suite auxhausses de prix « avec le spectrede la pénurie » qui pourrait« laisser des traces et des ten-sions avec nos distributeurs etclients » Preuve invoquée, lesmarchés anglais et américainqui affichent respectivement -25 % et -10 % en volumes Lavalorisation, elle, ne s'en ressentpas beaucoup La Bourgognegarde son chiffre d'affaires« habituel » à l'export. a\ecde hauts niveaux de sorties II

demandait à « rester vigilantsur 2015 » surtout sur les régionales à « rotation rapide »puisque les négociants semblentprêts a concéder des « baissesde prix pour les programmesclients », si les cours du vracchutent Les États-Unis - « avecla remontée spectaculaire dudollar » et l'Angleterre -« grandmarché de la reconquête »-sont les pays prioritaires en2015

Des donnéespour bien exporter

Pour surveiller ses évolutions,le pôle Marché & Développe-ment met à disposition des vi-gnerons et négociants « un outilsimple et modernisé » pourtout comprendre des 26 pays à«potentielde croissance », ci-blés par le BIVB D'autresetudes synthétiques (et com-plètes) « alimentent » les réu-nions professionnelles ou l'évé-nement annuel Vinomarket,indiquait Philippe Longepierre,le directeur du pôle Sur Tex-

Cité des vins de Bourgogne :avoir des garanties solides

Le trésorier, Albéric Bichet détaillait le budget de l'interprofessionrappelant que sur « 100 € de cotisations, 81 € vont aux actions ».Si le budget est positif, du fait de sorties plus importantes queprévues, le Contrôleur général économique et financier, AlainJouve attirait l'attention des professionnels sur le « lourd »projet de Cité des vins des vins de Bourgogne, qui puisera dansles réserves financières, et donc qui nécessitera une implication« forte » des partenaires. Le tour de table se poursuit...

tranet, 200 fiches AOC (contre60 auparavant) permettent d'ana-lyser l'export ou les tendancesde consommationDes consommateurs qui sontégalement scrutés par le PôleMarketing & CommunicationLa Bourgogne s'est recentréesur « / 'art de vivre et le plaisirdes sens », indiquait PascalLondon, directeur de ce pôleUn message porté en Francedirectement dans les écoleshôtelières ou les clubs œno-logiques de "grandes" ecolesLa nouvelle campagne publi-citaire « dans la presse pro-fessionnelle et économique apermis 12 millions de contactssur les 35-64 ans CSP+ ». Lesrelations presse restent efficacesavec I 839 retombées dansl'année Un Comtnunity Ma-nager va prochainement venirrenforcer la présence (et ladéfense) des vins de Bourgognesur Internet et les réseaux so-ciaux Un quart des 1,2 millionde visiteurs du site web duBIVB provient de connexionsà l'étranger D'ailleurs, lesactions du BIVB à l'export sedérouleront principalement enAngleterre, en Amérique duNord, au Japon, puis en secondeplace en Chine (et Hong Kong),en Norvège ou encore en SuèdeÀ l'export, les personnes cibléessont des importateurs, des som-meliers, des cavistes et desdistributeurs, et des journalistescomme lors d'événement (Ter-roirs et signatures, White par-ties, Discover the origin) C'estce public que doivent, selonlu i , viser maintenant les"Grands jours, de Bourgogne",réussis en 2014« II faut se méfier d'une imageehtiste a l'extrême, mettaittoutefois en garde Louis-FabriceLatour qui veut pour 2015redire l'accessibilité des bour-gognes, avec des vins a desprix raisonnables »

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De gauche à droite, Louis-Fabrice Latour, Claude Chevalier, les deux prési-dents du BIVB, et André Ségala, directeur.

Rester vigilantssur les marchés

II s'agit de ne pas faire fuir lesclients et les touristes. Le BIVBveut d'ailleurs mieux « accom-pagner » (charte Vignes encave, label Vignobles et dé-couvertes ... ) ces derniers, avecl'aide des offices de tourisme,la Région... car « 82 % d'entreeux viennent d'abord pour levin ». « Nous le ferons en nousappuyant aussi sur les routesdes vins, mais surtout, le futurclassement des Climats de Bour-gogne sur la liste du patrimoinemondial de I ' Unesco, dont nousne doutons pas, et enfin, notregrand projet de Cité des vinsde Bourgogne », avançaitconfiant Claude Chevalier.Comme il le rappelait un peuplus tôt dans son rapport moral,la mission économique est labase de l'interprofession, pourmieux informer les profession-nels et orienter les actions duBIVB, en aval comme à l'amont.Le président allait dans le

même sens que Louis-FabriceLatour sur la vigilance à gardersur les marchés des vins deBourgogne. « Les faibles ré-coltes se répercutent sur lescours et nous pénalisent surles marchés. Il suffit défairele tour du monde, les gens onttendance à moins acheter. Donc,on doit raisonner nos augmen-tations même si quelquefoiselles sont légitimes ». Maiscontrairement au représentantdu négoce, il ne visait pas làles régionales, mais plutôt lescrus puisqu'il indiquait ensuitela poursuite des travaux « derepositionnement » pour lesAOC macons et bourgognes.Une « montée en gamme » quidoit permettre de retrouver desmarges et de la rentabilité pourle plus grand nombre. Ce quiest bien la mission premièrede l'Interprofession...

CÉDRIC MICHELIN

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« Recentrer » les priorités techniques

Le directeur du pôleTechnique & Qualité, Jean-Philippe Gervaislistait les travaux, études et recherches engagés pour arriverà 200 millions de bouteilles « irréprochables dans une logiquede Développement durable » pour la filière. En voyant ladispersion des moyens de recherches, le BIVB va «serecentrer»avec d'autres interprofessions réunies au sein du Cniv pour« conforter en 2015 la stratégie de recherche vis-à-vis de la luttecontre les maladies du bois et de la flavescence dorée ». C'estd'ailleurs l'ancien président du BIVB, Michel Baldassini qui estresponsable de ce dossier au Comité national interprofessionneldes vins AOC de France. Une bonne chose puisque la Crecepa disparu au profit du Pôle Bourgogne Vigne & Vin qui n'estpas encore pleinement opérationnel.Viroses, relance du potentiel de production, programme decréation variétale (hybrides résistants), drones avec camérapour détecter les maladies, stimulation des résistances naturellesdes plants (avec Vitagora), nouvelle méthode moléculairepour détecter les Bretts (Cceb), mycorhizes... les chantierssont nombreux !Une « prise de recul » est donc nécessaire pour réfléchir sur lelong terme. Comme le permet le développement durable deson exploitation, mesurable grâce à un simple questionnaire-« autodiagnostic »- en ligne créé par le BIVB.Mais le plus gros changement de l'année vient tout de même dela fusion des deux organismes de contrôle de Bourgogne et duBeaujolais, donnant naissance à SiqoCert. Les échanges d'infor-mations « devraient s'optimiser » entre la CAVE, SiqoCert et leBIVB pour améliorer aussi le suivi aval de la qualité (SAQ). Leprésident de SiqoCert voyait là une opportunité de « simplifierla vie des opérateurs sur le déclaratif». Christophe Ferrari veut enfaire « un organisme qui fasse bouger les lignes ». S'il est encoretrop tôt pour parler d'un rapprochement complet Bourgogne-Beaujolais, comme en souriait Claude Chevalier, l'administrationde son côté se prépare à la prochaine réforme des territoires.Représentant le préfet de la Région Bourgogne, François Castaniéexpliquait que la « Draafet FranceAgriMer s'insèrent dans le pasde temps » «précurseur» du rapprochement voulu par les conseilsrégionaux de Bourgogne et de Franche-Comté.

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Ne jamais « diluer » le champagneLe directeur de l'interprofession des vins de Champagne, Jean-Luc Barbier est venu présenterla « mission régalienne » (loi du 12 avril 1941 ) confiée au CIVC pour lutter contre l'usurpation,les contrefaçons et tout détournement de notoriété de l'AOC champagne. L'interprofession yconsacre 20 % de son budget (deux millions d'€ par an). « La valeur de l'appellation résulte dulien exclusif entre le nom et le produit, sinon, le champagne se dilue ». En faisant un pointhistorique sur les premières décisions de justice (septembre 1844), aujourd'hui encore, « lestribunaux sont lents et les sanctions sont faibles. Autant dire presque une incitation à la contrefaçon »,fustigeait-il. À l'international, deux « points de résistance » persistent : les États-Unis et laRussie. Contrairement aux idées répandues, il citait la Chine comme « un pays exemplaire » enmatière de lutte.Dans le cadre des négociations trans-Atlantique (Tafta) donc, la Bourgogne a « des progrès àfaire », notamment sur la protection des appellations dites « semi-génériques », incluantburgundy ou chablis. Lin sujet « vital » concluait Louis-Fabrice Latour.

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O Rencontres de l'œnotouiïsme 2014

Des passerelles à forgerentre viticulture et tourismePrès de 200 professionnels étaient réunis le 4 décembre dernier àAuxerre, pour les 5èmes Rencontres de l'œnotourisme en Bourgogne,organisées cette année par Yonne Tourisme

Jean-Baptiste Lemoyne, président de Yonne Tourisme

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V ignerons, restaurateurs,guides de terroir, officesde tourisme, élus, héber-

geurs... Ils étaient près de 200à avoir fait le déplacement cejeudi à Auxerre, pour échangeret assister aux différents ateliersmis en place pour l'occasion. Unobjectif commun : développerdes synergies autour du vin etdu tourisme en Bourgogne, endépassant les frontières dépar-tementales, afin d'accueillir aumieux nos visiteurs et répondreà leurs attentes, comme l'a rap-pelé Didier Martin, président deBourgogne Tourisme : «les deuxfamilles du tourisme et du vin ontpris conscience qu'elles avaientdes intérêts communs et que tousensemble, nous avons une trèsbelle histoire de la Bourgogne àraconter...»

Différents thèmes au programmede la matinée, avec notammentun point sur le label Vignobleset Découvertes : 36 appellationsreconnues en France, dont 6 enBourgogne et 2 dans l'Yonne.Un label qui permet de tamiserl'offre et a sélectionné 600 desti-nations à ce jour sur le territoirebourguignon. Mais des margesde progrès sont possibles, affirmePascale Lambert, directrice deCôte d'Or Tourisme : «ce labelaujourd'hui, c'est un peu l'au-berge espagnole ! ll nous faut enstabiliser la qualité et amplifier lacommunication. Donnez-nous desarmes pour bien vous vendre !»Rappelant en l'occurrence que laclientèle chinoise était particuliè-rement sensible à tout ce qui étaitattaché à la labellisation.

Des passerelles pourtravailler ensembleResponsable du projet au BureauInterprofessionnel des Vins deBourgogne (BIVB), JérômeDiguet a présente les grandeslignes de ce que sera la future Citédes Vins de Bourgogne. Un pro-jet territorial qui, outre sa «CitéMère» installée sur 4000 m2 àBeaune, comportera deux «CitésFille » régionales aux portes de

la Bourgogne, à Chablis et dansle Maçonnais. D'un budget initialde 15,6 millions €, ce projet sedéfinit «comme une plateformeœnotouristique sur la région etune porte d'entrée des territoirespour expliquer entre autres, lesclimats» Capitale des vins deBourgogne, Beaune draine prèsd'1,5 millions de visiteurs paran. Reste à faire de cette Citédes vins, un levier pour inciter levisiteur à continuer la dégusta-tion sur le terrain et non, commes'en inquiète un participant dansla salle, «en faire une usine àtouristes, qui capterait la clien-tèle...» Véritable locomotivepour l'image de la Bourgogneet la valorisation des différentesoffres touristiques, le vignoble etses vins sont bien souvent l'élé-ment déterminant qui incite levisiteur à venir et séjourner dansnotre région, comme l'a sou-ligné Jean-Baptiste Lemoyne,président de Yonne Tourisme :«le vin, fleuron de la Bourgogneest une véritable porte d'entréeouvrant sur le territoire et par-ticipe activement à son dévelop-pement touristique...» Vin et tou-risme sont intimement liés. Reste

Didier Martin, t de Bourgogne Tourisme

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Directrice de l'OT de Joigny, dans l'Yonne, Béatrice Kerfa a rappelé les différents documents touristiques mis adisposition de la clientèle œnotouristique, comme cène carte des vins et des vignobles

encore parfois à trouver les passe-relles pour travailler ensemble...

Un accueil à optimiserC'est ce à quoi se sont attelésentre autres, les différents ate-liers de l'après-midi, commecelui consacré à «Commentvendre I 'œnotourisme aux clien-tèles britanniques ?» Une clien-tèle attachée à la Bourgogne etqui représente pour la région le

3eme marché étranger en matièred'œnotourisme (après la Belgiqueet les Pays-Bas). Un marché quise porte plutôt bien aujourd'huiet a su tirer profit d'une repriseéconomique en Grande Bretagne,liée à une inflation contenue, unelégère hausse des salaires et untaux de change favorable. Pre-mière clientèle européenne éga-lement, en matière de tourismefluvial, avec un pouvoir d'achat

relativement éléve et toute prêteà dépenser pour se faire plai-sir. Encore faut-il lui apporterquèlques sésames : «un site Inter-net en anglais, échanger quèlquesmots avec eux dans leur langue,un accueil personnalisé- • •» Fon-dateur de la société «Chablis Viti-tours», dont la clientèle est à 80% anglo-saxonne, Franck Chré-tien témoigne : «c'est une clien-tèle attachée à l'échange et d'unegrande simplicité. Pas d'effetbling bling, ils aiment vivre deschoses simples et partager avecquelqu'un du cru...»L'accueil justement, il en a étébeaucoup question dans un autreatelier sur «les outils à mettre enplace pour accueillir de façonoptimale la clientèle de l'oeno-tourisme». Directrice de l'Officede Tourisme de Joigny, dansl'Yonne, Béatrice kerfa tire lasonnette d'alarme : «vous êtes lespremiers prescripteurs ! Quandle client est chez vous, vous devez,le renseigner sur les autres, sansavoir en permanence des idéesde concurrence. Le touriste quiarrive d'Australie ou de Chine,que vous soyez fâché avec votrevoisin depuis la 15""* génération,ce n'est pas son problème, luin'aspire qu'à un moment convi-vial. .. !»

DOMINIQUE BERNERD

www.lejsl.com

Évaluation du siteSite du quotidien régional Le Journal de Saône-et-Loire. Il met en ligne l'intégralité de ses éditionspapier. Il diffuse une actualité régionale très complète.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 781* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 22/12/2014

" Il faut être précurseur pour motiver et proche pour rassembler "Par : -

Claude Chevalier, présente son rapport moral. Photo BIVB

L'assemblée générale du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) s'est tenue àBeaune. Voici le rapport moral de Claude Chevalier, président.

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" Il y a un an que, Louis-Fabrice et moi-même présidons le Bureau Interprofessionnel desVins de Bourgogne. Nous sommes maintenant totalement engagés dans l'action et en capacitéaujourd'hui de pouvoir apporter pleinement notre contribution à la dynamique de cette organisation.L'économie viticole se trouve toujours dans une situation très complexe : une réputation des vins deBourgogne qui continue de se conforter tandis que nos disponibilités n'ont pas cessé de se réduireconsécutivement aux petites récoltes. La conséquence est l'augmentation forte et rapide des coursqui, répercutés sur les marchés, nous pénalisent. Nous en souffrons tous.

Groupe de travail Mâcon

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En fait, nous subissons cette pression. Nous sommes tous conscients que si nous devonschercher à mieux valoriser nos vins, nous devons le faire en étant très attentifs à la capacité de nosconsommateurs d'y souscrire. Malgré la hausse des cours, se posent encore des problèmes demarges et de rentabilité dans un certain nombre d'entreprises et d'exploitations. Les appellationsrégionales sont plus concernées. Un travail de fond sur leur repositionnement est engagé avecdeux groupes de travail « Bourgogne » et « Mâcon ». Avec l'expérience de ces derniers mois, j'ai unpoint de vue plus précis des missions prioritaires de notre Interprofession. La mission économique,à la base de la création de l'Interprofession, est bien sûr celle qui détermine nos autres actions.Nous devons être en capacité de tout savoir de nos marchés, nos concurrents, nos acheteurs pourmieux informer les professionnels et surtout mieux orienter nos actions sur le plan technique etpromotionnel. Notre capacité d'analyse, de synthèse et de communication doit concerner l'avalcomme l'amont. Aujourd'hui, l'actualité nous amène à nous concentrer sur l'amont. Un importanttravail a été fourni. Il est présenté dans le rapport d'activités. Nous devons tout connaître de notreoutil de production : le vignoble, les structures, les hommes. Nous devons surtout, nous projeterdans l'avenir, avoir des perspectives pour agir avec les outils à notre disposition. Ainsi, l'avis del'interprofession est requis chaque année pour les rendements, et le sera demain pour les droits deplantations. Cet avis « économique » n'a pas de sens à être exprimé quelques semaines avant larécolte. Il devrait être posé lorsqu'il est encore possible d'agir très tôt en début d'année. C'est enanticipant suffisamment qu'il prendra toute sa valeur d'orientation.

La plateforme filièreQuelle que soit la difficulté de la projection, nous sommes condamnés à le faire, à nous engageret à prendre des risques. C'est ce que nous avons réalisé cette année pour la récolte 2014. Il étaitessentiel d'avoir une estimation rapide. Le BIVB s'est engagé. Cela n'a pas été facile de réunirsuffisamment de réponses. Nous sommes heureux d'avoir pu estimer une belle récolte de qualitéd'1.500.000 hectolitres qui va nous permettre de retrouver un meilleur équilibre et de répondre ainsiaux attentes des professionnels comme des consommateurs. Nous avançons sur la plateformefilière destinée à gérer les flux de DRM en connexion avec les Douanes. La finalité est d'être plusperformant et d'offrir un service aux professionnels.

La lutte contre les maladiesDouble mission du BIVB : réunir des données et faciliter le travail des uns et des autres. Analyser,se projeter pour agir avec les deux leviers de l'Interprofession, le levier technique et le leviercommunication.Sur le volet technique, la mission du BIVB est en priorité, de lever les verrous quientravent l'amélioration continue de la qualité de nos vins. On les connaît avec le travail du Suivi Avalde la Qualité. Il continue de prélever les vins dans le monde entier pour, après analyse et dégustation,identifier les points de faiblesses de nos vins (évolution rapide des vins blancs, défauts de structuredes vins rouges…). Je souhaite à ce propos que le rapprochement avec l'organisme d'inspectionSIQOCERT se concrétise vraiment dans un délai proche. Le rôle de l'Interprofession est de remonterla chaîne jusqu'au vignoble, d'identifier les points de faiblesse pour les solutionner en ayant commepréoccupation de maintenir la capacité de production de notre vignoble, et d'abord, sa bonne santé.La lutte contre les maladies est notre priorité. Celle contre la Flavescence Dorée est parfaitementgérée. Au-delà du tumulte médiatique, les responsables professionnels ont agi avec discernement.Ils ont su écouter et adapter la réaction à la maladie avec une approche intelligente, le BIVB y aparticipé. La communication qui en a été faite, nous aura servi d'enseignement. Elle nous aura montréla puissance des réseaux sociaux

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Nous avons décidé de mieux les investir pour mieux communiquer et de recruter un CommunityManager rattaché au pôle Marketing et Communication. Les maladies du bois constituent un fléaupour la Bourgogne. Nous avons porté ce problème au niveau national au sein du Comité desInterprofessions pour une autre approche : arrêter de reconduire régulièrement le financementd'actions de recherche souvent mono factorielles et très spécialisées pour engager un inventairecritique sur l'ensemble des maladies de dépérissement, de tout ce que l'on sait, et surtout, de toutce que l'on ne sait pas dans le monde sur ces maladies pour redéfinir, nous professionnels, lesthématiques qui nous sembleront plus pertinentes et en capacité de nous faire aboutir rapidement.Nous voulons aussi mesurer la réalité des conséquences économiques pour les exploitationsconfrontées à ces graves problèmes de Maladies. Nous voulons enfin savoir comment les viticulteursvivent et réagissent, comment ils s'informent. C'est une véritable approche en termes de viticulturedurable.

Le respect de l'environnementNous avons affiché la priorité de cette orientation « Durable » dans notre plan ambition 2015.Le champ du développement durable est large puisqu'il aborde les aspects environnementaux,économiques et sociaux. L'enjeu est d'éviter de nous perdre dans la multiplicité des thématiquesfléchées, de faire de tout un peu sans nous focaliser sur l'essentiel. Le BIVB ne peut pas tout porter. Ildoit prioriser. Aujourd'hui, notre première préoccupation doit être aussi celle de nos consommateurs,d'abord, environnementale. Le respect de l'environnement, la garantie de son intégrité, notreposition vis-à-vis des pesticides sont autant de thèmes qui nous concernent tout autant que nosconsommateurs et nos concitoyens. Pour cela, nous avons besoin de montrer le travail qui est déjàfait. Nous devons mieux mobiliser les professionnels, afficher des indicateurs visibles pour suivre lesprogrès réalisés. Nous avons besoin de plus communiquer en interne et en externeJ'attends personnellement tout cela de notre pôle technique. Par contre, il ne parviendra pas tout seulà la réalisation de cet objectif, si nous ne nous mobilisons pas avec lui. Sur le volet communication,nous devons investir sur tous nos « ambassadeurs ». La connaissance des marchés nous permetd'identifier nos faiblesses pour agir, comme nous le faisons depuis toujours, dans une approcherelationnelle : rencontrer nos prescripteurs, nos distributeurs, la presse pour encore et toujours fairepasser notre message, notre culture, notre passion autour du vin.

Sensibilisation, formation, information, dégustationSensibilisation, formation, information, dégustation sont nos outils de base. La communicationmobilise la plus grande part de nos budgets et de nos moyens humains. Aussi, nous reprécisonsnotre démarche pour être toujours plus performant au meilleur coût. No us avons réorganisé le PôleMarketing et Communication en identifiant nos deux piliers France et Export. Nous raisonnons entermes d'actions pouvant multiplier les points de contacts sur des informations de référence sur nosfondamentaux. Notre bilan 2013/2014 est représentatif de notre volonté. Il s'agit bien de porter laréputation de notre vignoble En matière de communication, l'oenotourisme est depuis longtemps,pour nous, créateur de valeur et un objectif fort. Le témoignage de cet engagement, c'est la charte« de vignes en caves » qui existe depuis 22 ans sur l'ensemble du territoire. Aujourd'hui 6 territoiresbénéficiant du label « vignobles et découvertes » portés avec d'autres partenaires, sont identifiésdans notre vignoble. Ils associent viticulteurs, offices de tourisme, restaurants, hôtels. Notre Charteen est le ciment. Nous avons vocation à développer l'oenotourisme. Nous le ferons en nous appuyantaussi sur les routes des vins, mais surtout, le futur classement des « Climats de Bourgogne » surla liste du patrimoine mondial de l'Unesco, dont nous ne doutons pas, et enfin, notre grand projet

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de Cité des Vins de Bourgogne. Ce grand projet, nous y travaillons avec détermination avec noscommissions. Nous avançons sur la programmation détaillée qui devra être terminé pour la fin del'année. Nous poursuivons le tour de table pour boucler le budget. Nous rencontrons les responsablesprofessionnels de la filière. C'est un projet ambitieux. Nous restons extrêmement attentifs et à l'écoutedes avis, commentaires, propositions à la fois des professionnels, du tourisme et des scientifiques quinous accompagnent. L'âme de cette Cité et sa spécificité seront constituées par les Climats de toutela Bourgogne. Ils sont l'ADN de l'ensemble de notre vignoble.

La signaturedu territoireL'année 2015 est importante, c'est celle du résultat de tous nos efforts en faveur du classement desClimats de Bourgogne. Nous sommes résolument dans la course comme le projet porté par noscollègues de Champagne. Communiquer, c'est aussi la mission de chaque bouteille exportée, souventdans les pays lointains, avec la signature « Vins de Bourgogne ». Comment comprendre qu'au nomde l'interprétation d'un règlement communautaire, on veuille interdire à certaines de nos appellationscomme Mâcon, Saint-Bris, Bourgogne Aligoté, Petit Chablis…. de signer du nom de leur territoire,de leur patrie, de leur origine ? C'est inacceptable et nous ne l'accepterons bien sûr jamais. Nousdéfendrons notre légitime demande jusqu'au bout du bout. C'est notre combat. Tous les enfantsde la Bourgogne (toutes les appellations) ont droit de porter leur nom de baptême : Bourgogne etpas un autre nom. Nous sommes rassemblés, au niveau du CNIV, avec nos collègues des autresrégions pour échanger des expériences et aussi, défendre nos intérêts au plus haut niveau. C'estdans ce cadre que nous avons gérer le contentieux Chine et que nous portons en ce moment avecFranceAgriMer le grand dossier des maladies de dépérissement de la vigne.Vin & Société continue inlassablement de défendre avec pugnacité et compétence, la place du vindans la société. Nous restons extrêmement vigilants sur tous les projets de texte qui pourraient offriraux hygiénistes l'opportunité de réduire nos champs de liberté en matière de communication (internet,message d'alerte..) pour, au final, détourner nos concitoyens de la consommation du vin. C'est uncombat sans fin. Comment notre pays a-t-il pu laisser se développer, au coeur de la sphère d'Etat, untel extrémisme contre le vin alors que dans un pays voisin le vin est cause nationale ?

" Un bon attelage "Je remercie tous les professionnels, membres du BIVB, du conseil d'administration, ducomité permanent, des commissions pour leurs engagements et le temps qu'ils consacrent àl'Interprofession. C'est tous ensemble que nous construisons la politique du BIVB. Nous avonsaussi besoin du retour des réflexions de tous les professionnels de la filière. Les bonnes relationsviticulture/négoce sont notre carburant. Après plusieurs mois de discussion, les deux familles onttrouvé un bon accord sur les délais de paiements. Merci à l'équipe permanente toujours motivéeet professionnelle qui nous fournit beaucoup 'informations. Si, c'est bien nous, professionnels, quidécidons de la politique du BIVB, nous avons aussi besoin de leur expertise et de leur analyse. Merciégalement aux Collectivités, aux Chambres Consulaires, et à tous les organismes et institutions debonne volonté qui nous apportent leur soutien technique ou financier pour porter la réputation desvins de Bourgogne. C'est tous ensemble que nous sommes plus forts. La parfaite collaboration avecle pôle universitaire Bourgogne Vigne et Vins sera essentiel. Je remercie enfin Louis-Fabrice pour cebon attelage que nous formons ensemble. Nous échangeons nos points de vue quasiment au jourle jour sur les projets, les actions, toujours dans la même vision d'une Interprofession ambitieusepour sa région et d'une Bourgogne ambitieuse pour elle-même. Le plan amplitude 2015 l'affirme

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clairement. Pour le BIVB, il convient d'être à la fois précurseur pour proposer, motiver, et proche pourécouter, rassembler, entraîner. C'est l'enjeu quotidien dans lequel j'inscris mon action."

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COLLECTIVITÉS

délicat mariage du tourisme, de la cultureet du numériqueArpenter les « 1001 climats » de Bourgogne, retrouver la structure originelle d'une abbaye dont il ne resteque des ruines... Lors d'une journée organisée par la Mission Ecoter, plusieurs collectivités ont partageleurs expériences sur la mise en place d'outils numériques à vocation touristique, dans le domaine culturel.Rendre agréable sans négliger la rigueur scientifique, choisir le bon prestataire... les enjeux sont nombreux

PLEINE campagne... lesite archéologique et de

recherche de Bibracte, au coeurd'une Bourgogne très rurale,n'en n'est pas moins doté d'undispositif interactif plébiscite parles ados, qui permet de décou-vrir pleinement les richessesde la civilisation celtique. C'estl'un des projets exposés lors dela journée, « tourisme culturelet numérique , enjeux écono-miques, opportunités, projets,gouvernance et pilotes », quis'est tenue le 5 novembre àPans. L'événement était orga-nisé par la Mission Ecoter,qui regroupe collectivités etentreprises impliquées dansles problématiques numé-riques. Pour Vincent Guichard,directeur de l'Etablissementpublic de coopération culturelle(EPCC) de Bibracte, attirerles visiteurs dans cette zoneenclavée représente un « défitouristique ». Défi auquel lesoutils numériques contribuentà répondre. Dans la rénovationde la présentation permanentedu site, « le numérique areprésenté environ le quart del'argent dépense », expliqueVincent Guichard Pour autant,« le numérique ne phagocytepas le patrimoine. C'est unautre regard que l'on propose »,précise-t-il. De plus, s'agissantd'une exposition permanentedestinée à rester en placejusqu'à plusieurs dizaines d'an-nées, « le dispositif techniquesera renouvelé plusieurs fois.Il faut donc mettre de l'argentde côté pour cela Et puis, il nefaut pas investir trop dans latechnique, maîs plus dans laproduction de contenu, trans-férable sur d'autres supports »,prévient-il. Sa démarche estnourrie par la nature même dusite, sur lequel travaillent deschercheurs qui produisent descontenus. Et Vincent Guichardréfléchit au lien entre recherchescientifique et présentation au

public, au vu des possibilitésoffertes par le numérique.Exemple : ici, des outils utilesaux chercheurs sont égale-ment employés avec le grandpublic, comme la technique durelevé micro-topographique.Ce relevé laser, réalisé paravion, permet de repérer et demodéliser le relief sous-jacenlà la forêt.

Redonner vie à des ruines

Isabelle Maraval, directricedes sites et musées départe-mentaux, en Seine-Maritime,insiste, elle, sur l'importancede s'adjoindre un comité scien-tifique compétent pour produireun contenu de qualité C'est lavoie qu'elle a suivie pour sonprojet d'application qui a étéprimé par l'Unesco en 2013En Normandie, l'abbaye deJumièges, « sur un parc d'unequinzaine d'hectares, ce sontdes mines sublimes. Elles sesavourent en tant que tellesMaîs, elles sont difficiles àcomprendre », explique Isa-belle Maraval. Le département,propriétaire des lieux, a faitdévelopper une application. Aquatre endroits, l'abbaye estreconstituée en 3 D. Le visiteurpeut télécharger l'applicationsur son smartphone, ou, pour5 euros, louer sur place unetablette sur laquelle a été ins-talle le dispositif. Lorsqu'il sepromène sur le site, il visualiseles images virtuelles qui luicorrespondent, et accède àdes contenus complémentaires(entretiens, vidéo, quizz pourles enfants...). A la base duprojet, « nous voulions offrir unoutil de médiation numériquequi permette de comprendre lelieu », explique Isabelle Mara-val Touristes étrangers, mondescolaire., ont également étéséduits par le dispositif. Parmiles ombres au tableau toutefois,l'accueil de certains profession-

nels sur le site, plutôt réticentsà s'emparer de l'outil. Ce souciest assez régulièrement ren-contre dans la mise en placede ces projets. La révolutionnumérique « on est en pleindedans », estime pour sa partVincent Guichard, pour qui « lenumérique peut être centri-fuge s'il est mal organisé ; carchaque métier a sa manière del'utiliser ». A Bibracte, il a pré-féré faire appel à un conseilleren transition numérique.

Prestataires indélicatset mutualisation

« L'aspect technique n'estpas le moindre des enjeux »,confirme Pascale Lambert, di-rectrice de « Bourgogne randovignes ». Elle attire l'attentionsur un autre type de problème,mettant en garde contre les« pseudo-techniciens ». « Cer-taines entreprises ne sont pasétrangères à la multiplicité desoutils vendus sur le territoire.Quand on vend à une collectivi-té dont les techniciens n'ont pasété formés pour cela, on leurvend parfois n'importe quoi »,constate Pascale Lambert.Exemple de mauvaise affaire :une application qui nécessiteun réseau SG pour fonctionner,quand elle est destinée à êtreutilisée.. en zone blanche, oùil n'y a pas de réseau.. C'estce que doit faire l'applicationdéveloppée pour le compte del'Agence de développementtouristique du conseil général,en Bourgogne Objectif • inviterà la découverte des plus de1000« climats «bourguignons,ces parcelles qui donnent desvins différents. Compagnon debalade, l'application proposedes contenus culturels liés auxpaysages traversés, et remplitla fonction de guide, en permet-tant de suivre des itinéraires.Elle a été développée avecune solution technique libre de

droits « Nous avons le projetd'étendre cette application,qui comporte deux balades, àl'ensemble de la centaine desentiers identifiés sur le terri-toire », ajoute Pascale Lambert.Pour elle, les acteurs locauxconcernés pourront l'enrichirde contenus. La mutualisationavec les autres acteurs duterritoire constitue un enjeupartagé, de tous. Ainsi, VincentGuichard travaille actuelle-ment, avec d'autres acteurslocaux, à une « galerie numé-rique collective », destinée àdynamiser l'image patrimonialede la région Bourgogne. Parmises atouts, le numérique peutégalement aider à la mise envaleur d'un patrimoine diffici-lement accessible. La commu-nauté d'agglomération de Ro-chefort Océan est confrontéeà cette problématique, avec lamaison de l'écrivain Pierre Loti,trop fragile pour accueillir deshordes de visiteurs, ou encorela frégate Hermione, qui vogueplusieurs mois par an. Pourla première, une maison enSD a été reconstituée, que lesvisiteurs peuvent visiter. Et unprojet est en cours pour rendreaccessible l'Hermione toutel'année il s'agit d'un pavillonnumérique avec réalité aug-mentée, peut être même, avecune immersion auditive, le bruitdu vent, des vagues .. Reste àdemeurer lucide sur les objec-tifs assignés à l'outil numériqueet à son potentiel Pour IsabelleMaraval, « nous n'avons pasmis en place le dispositif pourfaire venir du monde, nousn'avons pas eu la naïveté depenser cela.(. ) Maîs dans lesannées à venir, pour les monu-ments qui n'auront pas un dis-positif innovant, cela va repré-senter un manque. Les visiteursne tarderont pas à en faire laremarque. Cela va devenir deplus en plus incontournable »

A d'A.

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29 DEC 14/04 JAN 15Hebdomadaire

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Vins.LA CITÉ DES VINS DÉPASSE LESFRONTIÈRES BEAUNOISES. Inscrit dans leplan Bourgogne Amplitude 2012 du Bureauinterprofessionnel des vins de Bourgogne(BIVB), la Cité des vins entre désormais danssa phase active. Si le cœur du projet se situebien à Beaune, il va aussi essaimer ailleurs enBourgogne. À Beaune même, les premierscoups de pelleteuses pour la construction decette cité devraient être donnés en 2016 pourune ouverture au public programmée fin 2017.Elle s'organisera autour de trois pavillons surune surface de k.QQO mètres carrés. L'une desmissions assignées à cette Cité des vins seraaussi de participer à l'attractivité touristiquede la Bourgogne en bonne cohérence avec lepossible classement des Climats de Bourgogneau patrimoine mondial de l'Unesco. Ainsi, la« cité mère » de Beaune devrait êtrecomplétée par quatre «cités filles » dans lechablisien, le maçonnais, la côte chalonnaiseet à Dijon. Le projet table sur 90.000 visiteurspar an.

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Évaluation du siteCe site est celui du magazine Reflets Actuels Des actualités sur la ville de Reims et sa région y sontpubliées.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 5* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 30/12/2014

Rétro 2014 – UNESCO: la Champagne récompenséePar : -

par refletsactuels.fr

La France dit OUI à la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoinemondial de l'Unesco !

Voici le communiqué de l’ Association Paysages du Champagne après l’annonce de la sélection dudossier champenois:

Au nom de la France, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication a décidé deproposer, la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondialde l'Unesco, au titre des paysages culturels aux côtés des Climats de Bourgogne.

Le dossier champenois insiste sur l'exceptionnel et unique patrimoine industriel qui a donné, dèsle 19e siècle, sa dimension mondiale et symbolique au vin de Champagne. Les experts du Comitédes Biens français et la ministre ont été sensibles à l'originalité et à la qualité scientifique de la ValeurUniverselle Exceptionnelle du Bien. Ils ont jugé que la candidature des Coteaux, Maisons et Cavesde Champagne réunissait toutes les conditions nécessaires et qu'elle était digne de représenter laFrance.

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Ce choix, fortement espéré par tous les acteurs, partenaires et soutiens de la candidature,récompense le travail et la mobilisation de toute la Champagne depuis sept ans et marque unenouvelle étape vers la reconnaissance par l’Unesco.

Le dossier champenois sera audité, pour le compte de l'Unesco, par les experts du ConseilInternational des Monuments et des Sites, qui viendront sur place en 2014.

Les porteurs du projet réunis dans l'association Paysages du Champagne s'attacheront à démontrerpoint par point le caractère exceptionnel des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne comme lavolonté et la capacité des parties prenantes à tenir leurs engagements dans la mise en œuvre du plande gestion pour la sauvegarde et la mise en valeur du Bien.

Le Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco devrait se prononcer sur l'inscription de laChampagne sur la liste du Patrimoine mondial lors de sa réunion annuelle durant l'été 2015.

D'ici là, il est essentiel que le formidable soutien populaire suscité par la candidature se prolongejusqu'au classement final tant attendu.

HTTP://WWW.GAZETTEINFO.FR/2014/12/04/CLIMATS-DE-BOURGOGNE-OU-EN-EST/

CLIMATS DE BOURGOGNE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO : OÙ EN EST LA CANDIDATURE

Jeudi 04 déc 2014 à 11:12 | Par Gaëlle Jouanne

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Mots-clés : Climats de Bourgogne, Unesco

Soirée du 02-12-14 Clos de Vougeot©M.Joly A quand l’inscription des Climats, candidat officiel de la France, au patrimoine mondial de l’Unesco ? La soirée organisée mardi 2 décembre à l’initiative de l’Association pour l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial, en l’honneur de ses mécènes a permis de faire un point sur les différentes étapes. Le mécénat représente un peu plus de 50 % du budget de l’association, qui vient ainsi compléter le financement des organismes publics et viticoles. Depuis janvier 2014, le dossier bourguignon est celui de la France. Il sera présenté à la 39

èmesession du Comité du Patrimoine mondial qui se tiendra à Bonn, en Allemagne, en juin

2015. Nous saurons alors si les Climats du vignoble de Bourgogne rejoindront la prestigieuse Liste du patrimoine de l’humanité. Pour cela, l’expertise internationale a d’ores-et-déjà débuté. Le dossier poursuit son instruction et ses actions de mobilisation et de sensibilisation. Les prochaines échéances Unesco sont les suivantes : -Novembre 2014 : l’expert venu sur le territoire transmet un 1

er rapport avec ses observations au

« panel » de l’ICOMOS, organisation internationale non-gouvernementale de professionnels qui oeuvre à la conservation des monuments et des sites historiques dans le monde (composé d’une dizaine d’experts internationaux). -Janvier / février 2015 : le « panel » d’experts produit un rapport et transmets ses questions complémentaires à l’Etat français et à l’Association. -Mai / juin 2015 : retour du rapport et de l’avis des experts à l’Etat français