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patrimoine-frontieres
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Présentation de l'association et de ses missions.
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Une association est guidée par ses valeurs et animée par ses hommes. Ils apportent leurs idées et leur force créatrice. Le rôle des mécènes est de transformer ces idées en réalités. Car, comme le disait si justement André Malraux, « les idées ne sont pas faites pour être pensées mais pour être vécues ».
Convention-cadre du Conseil de
l’Europe sur la valeur du patrimoine
Créée en 1992 et reconnue d’intérêt général,
notre association a pour mission de valoriser et
de renforcer le lien social au sein de populations
en situation de rupture, en soutenant leur
reconstruction et leur développement à travers
leur héritage culturel. Le patrimoine et la culture
qui constituent leur identité sont d’importants
vecteurs de cohésion sociale et de
développement durable. Cette approche guide
nos programmes, en valorisant la transmission
culturelle et intergénérationnelle, la formation, le
transfert des connaissances, et l’échange entre
les patrimoines du monde.
Nous sommes une association à but non lucratif,
et c’est grâce à votre soutien financier que nous
pouvons mener des projets d’ampleur à travers le
monde entier.
Respecter la dignité de l’homme, c’est aussi préserver son patrimoine culturel. […]
L’urgence est de restituer une part d’identité collective, et d’en permettre la réappropriation par ses dépositaires naturels.
La survie des hommes, c’est aussi leur culture, leur mémoire et leur patrimoine.
La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat.
Nous sommes membres du réseau Europa Nostra, ainsi que du SEE (South Eastern Europe) Heritage Network.
Nous remercions les partenaires qui nous ont accompagnés depuis vingt ans :
Ministère de la Culture et de la Communication ;
Ministère des Affaires Étrangères et Européennes ;
Commission Européenne ;
UNESCO ;
Fondation EDF ;
Fondation RATP ;
Fondation Banque Populaire Rives de Paris ;
Chemins d’enfances;
Agence France Développement ;
Ambassade du Japon en France ;
Japan Foundation ;
Musée du Quai Branly ;
EUROPAID ;
Fondation Aéroport de Paris ;
Ambassade d’Haïti en France...
Les pratiques musicales en Haïti
le patrimoine local en Colombie, à Pore
les patrimoines culturels en France
le patrimoine local en Argentine, à Santiago del Estero
le patrimoine bâti au Cameroun, à Maroua
l’architecture vernaculaire en Macédoine
des savoir-faire aux Comores
la Vieille Ville de Fianarantsoa, Madagascar
le pont Long Bien au Viêt Nam, à Hanoï
l’héritage de mixité au Liban, à Salima et Tripoli
le patrimoine culinaire du Japon
l’architecture urbaine de Sarajevo, Bosnie-Herzégovine
un site historique et un fonds photographique en Albanie, à Voskopojë et Skodra
la mémoire de Tchernobyl en Biélorussie
des édifices culturels au Kosovo, à Pristina et Prizren
La diversité culturelle crée un monde riche et varié qui élargit les choix
possibles, nourrit les capacités et les valeurs humaines.
Sauvegarder, valoriser, transmettre
Restituer une part d’identité collective
Notre dernière mission de sauvegarde
2006—2013
Partenaires du projet :
Certains biens du patrimoine culturel et naturel présentent un intérêt exceptionnel qui nécessite leur préservation en tant qu'élément du patrimoine mondial de l'humanité tout entière.
Les situations de conflits, de crises, de catastrophes, ou de
déshérence aggravent chaque jour les risques de destruction
et de disparition des patrimoines culturels à travers le monde.
Nous nous engageons, au plus près des populations, et
dans un esprit de mutuelle assistance, afin de
préserver ces richesses en danger, et réunir autour d’elles
leurs dépositaires actuels et les générations futures du monde
entier.
Deuxième du pays, cette ville
était menacée d’effondrement
dans sa partie haute. Nous avons
donc entrepris d’importants
travaux d’assainissement afin de
réhabiliter un site de la vieille
ville et permettre ainsi à de
nombreuses familles de
retrouver une habitation salubre
et confortable.
Avec le soutien de :
Crédit Agricole SA, l’Institut
supérieur des arts (IESA), et la
Fondation Heritsialonina.
Après avoir permis d’inscrire cet
incontournable centre intellectuel
et culturel de l’histoire des Balkans
dans la liste des sites les plus
menacés du WMF, nous avons
réalisé de nombreux travaux de
restauration dans les édifices
religieux. Ce chantier international
a également conduit à une
importante étude scientifique ainsi
que des fouilles archéologiques.
Avec le soutien de :
la Commission européenne,
EuropAid, USAid, le Hedley fund,
le Getty fund et le World
Monument fund.
Notre projet de valorisation actuel
2012—2015
Une mission d’évaluation menée en Haïti, à la suite du séisme de 2010, a permis à PSF d’entendre une demande de la société civile concernant son patrimoine immatériel et spécifiquement ses pratiques musicales. Après un projet auprès des écoles de musique, PSF travaille aujourd’hui à l’élaboration d’un projet de sauvegarde d’un patrimoine vivant à travers la réalisation d'un documentaire, avec l’Université d’État d’Haïti (UEH) et Caracoli, association haïtienne.
Réalisateur et producteur exécutif
Co-réalisateur et co-producteur
Partenaires du projet :
Ré-enchanter les vestiges du passé
Chaque patrimoine culturel est porteur de l’identité d’une société
humaine, et doit à ce titre être envisagé comme un instrument du
développement socio-économique des populations.
En permettant à ces dernières de réinvestir leur culture et de la
diffuser, nous initions un développement durable à dimension
humaniste et un dialogue essentiel entre toutes les cultures.
La culture, c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre.
Dans certaines cultures de tradition
orale en Afrique, la transmission
entre les générations est
aujourd’hui plus difficile. Les cases
de la population Musgum, dont la
beauté architecturale a fasciné de
nombreux observateurs, étaient
menacées de disparition. Nous
nous sommes donc engagés pour
initier une réappropriation des
savoir-faire liés à la construction de
ces habitations, et sensibiliser les
jeunes générations à la richesse de
leur patrimoine.
Avec le soutien de : Cameroon airlines, MCC, MAE, Ministère de la culture du Cameroun, CICAT, Africa Presence, ACM, CraTerre, Cité de l’architecture et du patrimoine, Fondation Antoine de Galbert, ASSEDEM.
Les yataï sont des restaurants
mobiles traditionnels qui rassemblent
la population à la nuit tombée. À la
suite du séisme, nous avons voulu
permettre aux habitants de se réunir
à nouveau mais également faire
connaître cette culture en France.
Une action parallèle a donc permis de
faire découvrir le Tohoku en France,
autour de la distribution de repas et
de l’organisation d’évènements avec
des chefs japonais.
Avec le soutien de :
la ville de Rennes, le Ministère de la
culture et de la communication,
l’ambassade du Japon en France, la
Japan foundation, Foodex,
Ajinomoto, la fondation Sasakawa,
l’école d’art culinaire du Myagi et la
Semaine du goût.
Entreprendre un nouveau développement
Notre projet de transmission actuel
2012—2016
dans quinze classes d’accueil de Seine-Saint-Denis (UPE2A),
dans des classes de primaire et de collège en Serbie.
dans des « classes ordinaires » de primaire et de collège,
vers le public adulte migrant.
Parce que nous concevons la culture comme le premier
ciment social de tout groupe humain, nous voulons la
replacer dans le quotidien de chacun. Et parce que nous
construisons mieux l’avenir avec des racines solides, la
transmission mémorielle, la relation intergénérationnelle,
le transfert des connaissances aux jeunes générations
sont pour nous des enjeux cruciaux dans notre mission.
Chaque projet de sauvegarde ou de valorisation est
également pour nous l’occasion d’une transmission des
les savoirs, entre les cultures et les générations. Ainsi,
nous mettons en place de nombreux chantiers-écoles,
qui offrent une formation appliquée, perpétuent les
savoir-faire, et invitent à l’échange.
La catastrophe de Tchernobyl a entraîné un abandon et une
dépossession des lieux de vie en Biélorussie. Nous avons donc
souhaité redonner la parole aux populations des territoires affectés.
Nous avons donc aidé les populations à s’exprimer sur la mémoire de
l’accident et des lieux perdus, en donnant à « dire et à voir » une
réalité indescriptible et irreprésentable.
Avec le soutien de :
la Commission européenne, le Ministère de la culture et de la
communication, le Ministère des affaires étrangères et européennes,
la Cité de l’architecture et du patrimoine, la Partridge foundation, la
Fondation de France et la Fondation Hippocrène.
Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je retiens. Tu m’impliques, j’apprends.
L’association Patrimoine sans frontières est une association à but non lucratif de droit français, régie
par la loi du 1er juillet 1901. C’est une organisation de solidarité internationale à caractère
humanitaire et culturel ayant vocation à intervenir à la suite de situations de crise. Créée en 1992 et
forte de dix-huit ans d’expérience, elle a ressenti le besoin d’exprimer son objet et ses valeurs sous la
forme de la présente charte à destination de tous : adhérents, mécènes, salariés, partenaires…
Article 1er. — Identité culturelle
« La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs
droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le
monde 1. » Elle couvre le respect non seulement de son intégrité physique et psychique, mais aussi
de son identité individuelle et collective. Or, les identités collectives ne se définissent pas seulement
par des territoires, des institutions, des biens matériels, mais aussi par des cultures : histoires,
traditions, langues, littératures, musiques, œuvres d’art, savoir-faire, architectures… Aussi, « toute
personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts
et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent 2 », et « le droit au
patrimoine culturel est inhérent au droit de participer à la vie culturelle, tel que défini dans la
Déclaration universelle des droits de l’homme 3. » Respecter la dignité de l’homme, c’est aussi
préserver son patrimoine culturel.
Article 2. — Universalité et diversité
« Le patrimoine culturel constitue un ensemble de ressources héritées du passé que des personnes
considèrent, par-delà le régime de propriété des biens, comme un reflet et une expression de leurs
valeurs, croyances, savoirs et traditions en continuelle évolution. Cela inclut tous les aspects de
l’environnement résultant de l’interaction dans le temps entre les personnes et les lieux 4. » C’est
donc un legs matériel et immatériel d’œuvres, de savoirs, de savoir-faire et de pratiques produits
par les hommes et préservés dans le temps. Sa diversité reflète celle des cultures, des générations
et des intérêts particuliers qui ont influencé sa production, et qui ont chacun une valeur singulière.
Elle témoigne aussi du génie et de l’inventivité de l’homme, ce qui lui confère en elle-même une
valeur universelle. Chaque homme est ainsi cohéritier du patrimoine mondial.
Article 3. — Déshérence
La défense du patrimoine est toujours humaniste ; elle est humanitaire lorsqu’elle s’applique aux plus
déshérités, dont le patrimoine est principalement culturel. Ces situations de déshérence consistent dans la
déconsidération du patrimoine par ses héritiers naturels. Elles trouvent leur origine dans des maux de toute
espèce : catastrophes naturelles, conflits armés, extrême pauvreté… S’y ajoute souvent un lot d’injustices :
oppression active, culture interdite, mémoire déniée… La solidarité entre les indivisaires du patrimoine donne à
chaque homme une part de responsabilité pour réparer ces situations.
Article 4. — Conservation et réappropriation
En pareil cas, l’urgence est de restituer une part d’identité collective, et d’en permettre la réappropriation par
ses dépositaires naturels. Les éléments patrimoniaux retenus doivent donc être choisis en plein accord avec les
populations concernées, et le projet doit à la fois prévoir le réinvestissement de sens dans les éléments restitués
et préparer la prise de responsabilités locales pour les faire vivre durablement.
Article 5. — Création artistique
Une voie privilégiée pour cela est une réactualisation du patrimoine impliquant le pouvoir créateur de l’homme,
toujours latent même dans les pires conditions. L’inspiration d’artistes locaux et éventuellement étrangers
demeure toujours capable de ré-enchanter les vestiges, d’en faire des passerelles entre passé, présent et
avenir.
Article 6. — Développement durable
« La conservation du patrimoine culturel et son utilisation durable ont comme but le développement humain et
la qualité de la vie 5. » Rétabli dans sa dignité, l’homme peut puiser en lui-même la force de vivre à nouveau.
Restaurée dans une culture appuyée sur un patrimoine historique, la communauté peut se rassembler autour
d’un sens commun pour entreprendre un nouveau développement social et économique à long terme.
L’accompagnement peut alors devenir compagnonnage.
1 Préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme (10 décembre 1948). 2 Article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (10 décembre 1948). 3 Article 1er de la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine
culturel pour la société (Faro, 27 octobre 2005). 4 Article 2 de la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine
culturel pour la société (Faro, 27 octobre 2005). 5 Ibidem.
61 rue François-Truffaut 75012 Paris
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Albanie : Franck Vogel Cameroun : Renaud Guillou
Kosovo : Arno Fougères Madagascar : Pierrot Men
Haïti : © École de Jacmel Baptiste-Dessaix et Florence Pizzorni
Chaque homme est […] cohéritier du patrimoine mondial.