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'IT' Année—№18 ABONNEMENTS Trois Mo^y. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réclames Igfr. Faits locaux — 1.20 Jounnsil Politique et LittéràiPe D'Intérêt Local, d'Ai^àonces Judiciaires âc d'Avis Divers-- FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & L.E SAM EDJ RÉDACTION & ADMINISTRATIOIM ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Adresse télégraphique : ^^O.-SAUMUR. [ j IDireCtenr:. A , G I R O I T A R D ' " ' tTélépbonB.1-96 . Mercredi . 2 Mars 1921 LE NUMÉRO С Щ1 Les Abonnements sont payables d'a- vance et racceptation de trois nu- mëjros engage .pour une année. La quittance est présentée à Pabonné sans dérangement pour lui. Payez vos Impôts! Dans sa séance du 17 février, leComilé dé la.« Ligue Civique » a adopté le manifeste suivant : Citoyens, vous avez fait votre devoir dansla guerre; faites votre devoir dans la paix ! Gomment ? Payez vos impôts ! La France traverse une crise, douloureuse , redoutable. Pour réorganiser le pays, améliorer lesi services publics, soutenir la pro- ductioii, faire honneur à ses en- gagements internationaux, elle a besoin du concours eiTicace de tous ses enfants. Ne dites pas : « l'Allemagne doit payer. » Oui, nous voulons que l'Allemagne paie ; mais Fargent del'Allemfigne est destiné d'abord aux pensions et aux régions en- vahies ; il ne sauraii suppléer à la grève de l'impôt. \^ous le savez, d'ailleurs : l'Al- lemagne ne paiera que si'elle se trouve en présience d'une France forte, unie et résolue. N'enlevez pas au gouvernement, par la dé- sertion fiscale, les moyens et l'au- torité qui lui sont ¡nécessaires. Payez vos impôts i Si les impôts vous paraissent mal établis, mal répartis, s'ils ne vous semblent pas justes, récla- mez-en la correction par toutes lés méthodes légales ; exercez une pression légale sur le Parlement ; donnez mandat à vos élus de ré- parer les injustices. Mais, en at- tendant les réformes utiles, incli- nez-vous devant la loi. ' Faites votre devoir civique., Payez ! Richiîs, donnez l'exem pie ! ^ «La fraude'fiscale est, pour vous sur- tout, sans excuse. N'escomptez pas la toléiance des pouvoirs pu- Wics : l'opinion réclame du gou- vernement une fermeté sans com- plaisances. Pour le rt-spect de la justice comme f.our le mamtien de la paix sociale, ne laissez pas croire qu'aucun citoyen puisse impunément braver la loi. Tous, que vos ressources soient amples ou modestes, payez avec exactitude, payez avec empresse- pient, payez spontanément, en citoyens libres, heureux de con- tribuer, selon leurs forces, à la' sauvegarde du pays ! Payez, pour que le sacrifice de tant d'existences amoindries ne reste pas inutile ! Vous le devez, aux blessés, aux mutilés,.aux mortS; Voudriez-vous que la France, victorieuse par leur héroïsme, s'effondrât par votre négligence? Pour réaliser la victoire, payez vos impôts I Et si vous éfiez tentés de mé- connaître la voix du cœuretide la raison, entendez'celle de l'in-- térêt. Vous savez bien que vos pro- . fits, vos salaires, vos traitements^ vos revenus, toute votre existence matérielle dépend de. la stabilité, de l'État, ide la solidité de ses fi- nances." En acquittant ponctueb lement vos contributions, vous ne faites pas seulement votre de- voir, vous faites vos affaires. Pour votre sécurité et pour celle>de vos enfants^ payez vos impôts! L A L IGUE C IVIQUE. TROP AIMABLES ? Lorsque les journaux annoncèrent la découverte d'un complot bolchevista, ^ il est une particularité qui frappaMtoutr d'abord: presque tous les prévenus ou' suspects étaient des étrangers, pres- que tous ces étrangers étaient des Juifs. Les conspirateurs s'appelaieuti Abra-i' movitch,' 'Goldenberg, Meyer, Lebédeff,'^' , Goldfuss, Parfenenko, Yougenitch, Jeïffa, Eliewar, Brakowitch, Yovano- vitch, Gueratovitch, etc.. etc..r Par tous les moyens et spécialement" par la violence et le désordre, ces per- sonnages voulaient imposer à. notre pays un régime:iqui ^st pour., eux l'i- déal : celui que Leninei maintient en Russie, la tyrannie soviétiquô. Ces métèques ne doutent de. rien 1. Admis sans difficulté à .vivre :et à pros-, pérer dans le plus hospitalier dea payaj;. ils n'ont qu'un désir : tout y boulever- ser. Ils diront sans doute aux juges que c'est notre bonheur qu'ils veulent malgré nous : comme .si.nous, n'étions pas grands assez pour gérer nous -mêmes • nos affaires, comme si nous avions besoin des directions d'une bande de ratés et de rastas en «itch» en «eil» et en « sky » I Vous êtes trop aimables messieurs les métèques 1 Nos institu- tions publiques certes, ne sont pas parfaites, mais nous avons, pour le moment, mieux à faire que de les chan-, ger. Et si, quelque j9ur8,. nous jugeons j à ¿repos de les modifier, ce n'est pas dans les ghettos que nous irons pren- dre conseil de réformateurs 1 Nous ne mettrons pas le point final à cet article avant d'avoir, rectifié un- terme impropre <jue nous avons em- ployé à son début. Nous avons écrit que la présence d'étrangers , consti-, tuait pour, le complot bolcbeviste une : « particularité ». Ce n'en est pas une c'est la règle, générale : il ne se fo- mente jamais en France de désordres révolutionnaires sans que l'on trouve parmi les agitateurs tout un lot d'é- trangers. Aussi, sans être taxé de xé- nophobie, peut-on insister auprès du Ministre de l'Intérieur pour que nous soyons mieux, gardés contre une inva- sion qui, prop souvent, n'a de paci- fique que l'apparence, Albert CUVILUKZ A la Шшпе M i e n i ; ; Le ministr,e .de l'Intérieur . à MessimiES lea Préfets.; Alors que le gouvernement français •accorde aux voyageurs, munis de pàs- spporti et- quittant» le territoire .-de la .République l'autorisation jd'emporter^ sur eux 6,000 fp., ou la contrervaleur en monnaie étrangère, le gouvernement , italien ne reconnaît i la: même faculté aux voyageurs, entrant en France que jusqu'à coucurreaee de i,500 lires;, soit , 900 ftv/aïu. cours.actueliib ' Il arrive donc que dfes Français, por- teurs des 5,000'fr. tolérés, Venus en Italië pour traiter des affaires com- merciales et- rentrant en France вацз avoir abouti-dans : leurs négociations, rapportent uile grande partie de cette somme. Arrivée à Vintimille, là douane italienne les oblige à verser dans une banque le surplus des 1,500 lires, ou des 900 frii ét à faire un chèque. * * * En vue de remédier à çette ;situatipn,i , le autorités italiennes ont décidé, à la demande de nos consuls, d'adopter la mesure suivante.: AuxM gares frontières de Modàné et de Vintimille, la douane italienne déli- vrera désormais un certificat attestant ^jue - le voyageur porte sur lui une Bonune déterminée'} à la sortie du royaume, le voyageur sera autorisé, sur préigentation de ce document, à rentrer en France avec l'argeut qui lui reste de la somme indiquée, NOUVELLES. EXP'-RESS:' Les Allemands font à la Conférence de Lopdres des propositions ridicules et inac- ceptables. Le maréchal Foch et. les experts sont invités à se tenir prêts à répondre au pre- mier appel. Des sous-olTiciers français ont été in- sultés à Berlin. Les ministres se sont réunis ce matin enjconseil et se sont occupés de la crise vitjcole.. La Commission des finances du Sénat a disjoint.: les relèvements de traitement, des instituteurs et des magistrats. Le roi de .Monténégro est mort. Une contre-révolution auraii éclaté en Russie. Le chef d'état-major belge est mandé à Londres. La Commission départementale, se réu- nira le Samedi I9{nars 1921. Les troubles continuent en Irlande où, tour à tour policiers et sinn-feinner tom- bent sous les coups de leurs adversaires. Tamponnement à Achères : cinq bles- sés et quelques dégâts matériels. Le Recensement ^ 'Son histoire. Mensonges pieux. Une fameuse statistique. — La femme s'émancipe. — De Moïse à lai Hév-olution. — Il y a cent ans, —Les recensés de marque. Les vieux marcheurs et les coquettes sont dans la désolation. Voici, en effet, qu'on, annonce, pour le 6 mars pro- chain, le recensement quinquennal. Donc, pour satisfaire aux prescriptions de la loi, il leur faudra mentir ou avouer leur'âge véritable. L'alternative est cruelle ; mais je parie que, tout pesé, ils mentiront en se. disant que la faute est vénielle et qu'il sera moins pénible de la commettre que d'avouer à son domestique, à son concierge oti tout simplement aux recenseurs qu'on est né en 1850 quand on avoué 45 ans, et qu'on fut sevré sous l'empire lors^ qu'on se laisse attribuer 35 automnes. Dès lors, comme toutes les femmes sont coquettes, tant qu'elles ne sont pks octogénaires — et encore ! — et que le beau sexe compte en France un pèu plus de 19 millions de sujettes, on pèut prévoir l'exactitude de la statis- tique qu'on prépare ! Il est vrai qu'on a pris soin de nous prévenir que les travaux sur l'âge de nos compatriotes n'ont pas grande im- portance et que l'intérêt du recense- ment prochain résidera tout entier dans la rubrique professionnelle. « « Faites, cette année, des réponses .précises en ce qui concerne votre pro- fession, nous a-t-on répété ; car il s'agit de permettre à l'office du travail de fixer, par des chiffres positifs, la pro- gression ou le déclin de certaines in- dustries nationales. » Pauvre office 1 Pauvres recenseurs ! Les voyez-vous dépouillant les feuilles concernant les quartiers 4 aimables. » • — Quelle est votre profession exactè ? « Préciser », ont-ils demandé. — Couturières, ont répondu les pe- tites dames du premier et du cinquième ; rentières, celles du deuxième et du qua- trième ; artistes lyriques, celles du troi- sième. ,, Idem dans la maison voisine, idem dans la suivante, idem toujours. Que voulez-vous qu'ils fassent devant tant de vertus ? Ils admireront, enre- gistreront et, dans le rapport d'ensem- ble, l'encadreur statisticien décrira fiè- rement : — ... Grâce au ciel et à la sagesse de nos institutions, la débauche a dis- paru de notre pays... (NOTA : Les gens de mauvaise vie que nous rencontrons sont certainement des étrangers qui arrivent chez nous le soir pour repartir le lendemain matin}... L'heune.est au travail,et aux pensées gi;aye3, .rt^Deujc, carrières ont les préf éremçjes : 1^., cowture, et le t h é â t r e . . . FélicitpnBi-поиЗл., mes- sieurs, de ces beuEçyx effets ¡dp la.pro- pagande éman,çipatrice : grâce .à,,Г ai-,: guille et à la lyre, lii femme ya рр.иур1г enfin voler à grandes ailes.,. Hélas ! c'est nous qui fournissons les plumes 1 Plus loin il ajoutera: « ...Il faut noter, pour s'en réjouir hautement, un accroissement notable de là ifortune publique. En effet, le nornbre des reu tières a considérablement augmenté... C'est le fruit d'un travail soutenu et d'une économie bien comprise... Il faut le proclamer, messieurs,la femme s'émancipe et nous est un exemple ad- mirable . . . » Voilà la statistique dp,nt nous allons bientôt fournir les éléments. Je m'em- presse de reconnaître qu'elle ne sera .. pas plus fantaisiste que tputes les autres. Les recensem.ents passés furent-ils plus exacts, que ne leser.ale prpchaini" Il est permis d'en douter, car les diffi- cultés que nous rencontrons aujour- d'hui étaient plus gr^ides encore au- trefois. On affirme même que certains dénombrements furent tentés en pure perte. Le premier recensement fut fait par Moïse et Aarpn, lors de Ц traversée, du désert par les Israélites. Toutes les tri- bus y furent comprises, à rexceptipn de celle de Lévi. Si nou^^n croyons la Bible, il résulta que 603,650 hominea étaient en état de porter les armes* Plus tard, le roi David ordonna le dénombrement du peuple juif. Le livre des rois affirme qu'il accusa une popu- lation de 1,800,000 hommes.

Payez - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · Jeïffa, Eliewar Brakowitch, Yovano, - vitch, Gueratovitch etc. etc..,. •

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  • 'IT' Année—№18

    ABONNEMENTS

    Trois Mo^y. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr.

    INSERTIONS

    Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — Igfr. Faits locaux — 1.20

    Jounnsil Politique et LittéràiPe D'Intérêt Local, d'Ai^àonces Judiciaires âc d'Avis Divers--

    FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & L.E SAM E D J

    RÉDACTION & ADMINISTRATIOIM ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Adresse télégraphique : ^^O.-SAUMUR. [ j IDireCtenr:. A , G I R O I T A R D ' " ' tTélépbonB.1-96 .

    Mercredi . 2 Mars 1921

    LE NUMÉRO

    С Щ1 Les Abonnements sont payables d ' a -

    vance et r a c c e p t a t i o n d e t ro i s n u -mëjros engage .pour une année .

    La qui t tance est p ré sen tée à Pabonné sans dé rangement pour lui.

    Payez vos

    Impôts! Dans sa séance du 17 février,

    leComilé dé la.« Ligue Civique » a adopté le manifeste suivant :

    Citoyens, vous avez fait votre devoir dansla guerre; faites votre devoir dans la paix !

    Gomment ? Payez vos impôts ! La France traverse une crise,

    douloureuse , redoutable. Pour réorganiser le pays, améliorer lesi services publics, soutenir la pro-ductioii, faire honneur à ses en-gagements internationaux, elle a besoin du concours eiTicace de tous ses enfants.

    Ne dites pas : « l'Allemagne doit payer. » Oui, nous voulons que l'Allemagne paie ; mais Fargent del'Allemfigne est destiné d'abord aux pensions et aux régions en-vahies ; il ne sauraii suppléer à la grève de l'impôt.

    \̂ ous le savez, d'ailleurs : l'Al-lemagne ne paiera que si'elle se trouve en présience d'une France forte, unie et résolue. N'enlevez pas au gouvernement, par la dé-sertion fiscale, les moyens et l'au-torité qui lui sont ¡nécessaires.

    Payez vos impôts i Si les impôts vous paraissent

    mal établis, mal répartis, s'ils ne vous semblent pas justes, récla-mez-en la correction par toutes lés méthodes légales ; exercez une pression légale sur le Parlement ; donnez mandat à vos élus de ré-parer les injustices. Mais, en at-tendant les réformes utiles, incli-nez-vous devant la loi. ' Faites votre devoir civique.,

    Payez ! • Richiîs, donnez l'exem pie ! ̂ «La

    fraude'fiscale est, pour vous sur-tout, sans excuse. N'escomptez pas la toléiance des pouvoirs pu-Wics : l'opinion réclame du gou-vernement une fermeté sans com-plaisances. Pour le rt-spect de la justice comme f.our le mamtien de la paix sociale, ne laissez pas croire qu'aucun citoyen puisse impunément braver la loi.

    Tous, que vos ressources soient amples ou modestes, payez avec exactitude, payez avec empresse-pient, payez spontanément, en

    citoyens libres, heureux de con-tribuer, selon leurs forces, à la' sauvegarde du pays !

    Payez, pour que le sacrifice de tant d'existences amoindries ne reste pas inutile ! Vous le devez, aux blessés, aux mutilés, .aux mortS;

    Voudriez-vous que la France, victorieuse par leur héroïsme, s'effondrât par votre négligence?

    Pour réaliser la victoire, payez vos impôts I

    Et si vous éfiez tentés de mé-connaître la voix du cœure t ide la raison, entendez'celle de l'in--térêt.

    Vous savez bien que vos pro-. fits, vos salaires, vos traitements^ vos revenus, toute votre existence matérielle dépend de. la stabilité, de l'État, ide la solidité de ses fi-nances." En acquittant ponctueb lement vos contributions, vous ne faites pas seulement votre de-voir, vous faites vos affaires.

    Pour votre sécurité et pour celle>de vos enfants^ payez vos impôts!

    L A L I G U E C I V I Q U E .

    TROP AIMABLES ? Lorsque les journaux annoncèrent la

    découverte d'un complot bolchevista, ^ il est une particularité qui frappaMtoutr d 'abord : presque tous les prévenus ou ' suspects étaient des étrangers, p res -que tous ces étrangers étaient des Juifs.

    Les conspirateurs s'appelaieuti Abra-i' movitch,' 'Goldenberg, Meyer, Lebédeff,'^'

    , Goldfuss, Parfenenko, Yougenitch, Jeïffa, Eliewar, Brakowitch, Yovano-vitch, Gueratovitch, etc.. etc..r •

    Par tous les moyens et spécialement" par la violence et le désordre, ces per-sonnages voulaient imposer à. notre pays un régime:iqui ^ s t pour., eux l'i-déal : celui que Leninei maintient en Russie, la tyrannie soviétiquô.

    Ces métèques ne doutent de. rien 1. Admis sans difficulté à .vivre :et à pros-, pérer dans le plus hospitalier dea payaj;. ils n'ont qu'un désir : t ou t y boulever-ser. Ils diront sans doute aux juges que c'est notre bonheur qu'ils veulent malgré nous : c o m m e .si.nous, n'étions pas grands assez pour gérer nous-mêmes • nos affaires, comme si nous avions besoin des directions d'une bande de ratés et de rastas en «itch» en «eil» et en « sky » I Vous êtes trop aimables

    messieurs les métèques 1 Nos institu-tions publiques certes, ne sont pas parfaites, mais nous avons, pour le moment, mieux à faire que de les chan-, ger. Et si, quelque j9ur8,. nous jugeons j à ¿repos de les modifier, ce n'est pas dans les ghettos que nous irons pren-dre conseil de réformateurs 1

    Nous ne mettrons pas le point final à cet article avant d'avoir, rectifié un-terme impropre

  • Sous Servius Tullus, sixième roi de Rome, il fut décidé que le recensement aurait lieu tous les cinq ans ; mais il n'y fut pas procédé régulièrement.

    Ce fut Auguste, qui étendit le recen-sement à l'ensemble de l'empire. Il eut lieu trois fois sous son règne. On rap-porte que les opérations se faisaient difficilement et qu'une partie de la po-pulation était obligée à des déplace-ments onéreux. C'est pour se faire ins-crire au 2® dénombrement que saint Joseph et la Vierge se rendirent à Béthléem. En arrivant dans cette ville, Marie dut s'arrêter dans une aubérge, et c'est là que Jésus vint au monde.

    Le dénonibrement des personnes eut lieu au Moyen-Age partout où s'orga-nisait le régime féodal et fut suivi plus tard du relevé des plans terriens aux-quels, depuis, a succédé le cadastre. En 1790, le coniité des impositions de l'Assemblée constituante prescrivit des recherches sur la population du royau-me, Depuis, des essais de rpcensement furent faits dans divers départements; mais le p emier qui. fut opéré en France avec régularité remonte à 1800,

    Ce recensement paraît avoir été ef-fectué avec soin. La statistique qui en est résultée fournit des renseignements de nature très diverse. Ils ne sont ^ u t -être pas d'une riche exactitude, mais j'en citerai quelques-uns qui me sem-blent curieux et méritent d'être rap-prochés des chiffres de notre époque.

    En 1800, un maçon gagnait, à Paris 1 fr. 90 par jour ; un tailleur de pierre 2 fr. 13, de même qu'un menuisier, un charpentier et un cordonnier ; un ser-rurier 2 fr. 37 ; ùh scieur de long 1 fr.88 ; un chapelier 2 fr. 80; un tailleur 2 fr. 75 ; un jardinier 1 fr. 75, Mais en revanche la viai de ne dépassait pas 0 fr. 70 le kilog.; un bon poulet valait 11 sous; le pain coûtait 9 centimes la livre et le vin 4 sous le litre. ,

    Que les temps sont changés I Depuis 1800, dix-sept recensements

    ont eu lieu : en 1831, 1836, 1841, 1846, 1851,1861,1866,1871, 1876,1882,1883, 1891, 1896, 1901, 1906, et 1911. .

    Signalons, à titre de curiosité, que, sur les listes du dénombrement de 1896, figurent les noms de la reine Victoria, du roi Edouard VU, alors prince de Galles, de Léopold II, roi des Belges, de l'ex-impératrice Eugénie, de l'impé-

    FEUILLETON DE UEcho Saumurais [№ 125. — 2 Mats

    и R P i i f ! Grand Roman inédit du temps de Guerre,

    Par J u l e s d e G A S T Y N E

    ratrice douairière de Russie et du tsare-witch, alors en villégiature sur la Côte-d'Azur.

    Georges [ IOGIÎER.

    Le plas^sAr des Placements Vous voulez que votre argent vous rapporte

    et qu'il ne coure aucun risque 7 Achetez des BONS DE LA DEFENSE

    NATIONALE. Voici à quel prix on^ peut les obtenh- im-

    médiatement :

    SIXIÈME PARTIE RÊVE RÉALISÉ

    {suite) II

    Bien qu'on fût au commencement d'octobre, le temps demeurait beau.

    Le soleil enveloppait de chaleur les arbres du bpis, dont les couleurs dorées ou bronzées semblaient se réchauffer BOUS ses rayons.

    Pendant ces dernières journées de beau temps, le petit René ne quittait guère le bois où sa gouvernante l'em-menait jouer, selon la recommandation qui lui en avait été faite, dans les par-ties les plus solitaires.

    Elle devait veiller à ce qu'il ne se mêlât pas aux autres gamins et ne ja-mais parler aux étrangers.

    Le comte et Hélène avaient pour cela leurs raisons, mais pour la domestique, . l'enfant était de trop haute origine pour se commettre avec n'importe qui.

    De jolie figure, peu avancé pour son fige, le petit René, même lorsqu'il jouait,

    p m x N E T DES BONSdeiaDÉFENSE NATIONALE

    MONTANT DES BONS"

    àl'écl léance

    S O M M E A P A Y E R P O U R A V O I R UN BON R E M B O U R S A B L E DANS

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    On trouve les BONS DE LA DEFENSE NATIONALE partout : Agents du Trésor, Percepteurs, Bureaux de Poste, Banque de France, Banques et Sociétés de Crédit, chez les-Notaires, etc.

    B U L L E T I N F I N A N C I E R Paris, lé 25 Février 1921,

    Le marché est plus irrégulier qu'hier et l'approche de la discussion sur l'im-portante question des réparations à la Conférence de Londres rend nerveux les spéculateurs et la clientèle. En con-séquence , on note un léger tassement dans la plupart des groupes.

    Les changes se sont encore tendus et nos rentes françaises ont été fermes : 3 % 58,30, 5 % 83,95, l'Amortissable 97,75, 6 % 100 fr. Crédit national an-cien 469, le nouveau 481. • Banques moins fermes : la Paris 1299, Union parisienne 900, Lyonnais 1480.

    Navigations mieux : Suez 5950, Tran-satlàntique 272, Chargeurs Réunis 789.

    Cuprifères lourdes : Rio 1377, Tanga-nyika 77.

    Industrielles russes assez fermes : Naphte 360, Bakou 2000, Lianosoff 407, Platine 485, North Caucasian 52.

    Pétrolifères irrégulières : Eagle 304, Shell 280, Royal Dutch 25,150, Omnium des pétroles 570.

    Diamantifères faibles sur de nouvelles liquidations : .De Beers 555, Jagersfon-tein 108.

    Mines d'or bien tenues : Crown mines 108, Rand mines 113, Goldfields 45,50.

    avait la physionomie constamment triste.

    Bien qu'il fût gâté par sa mère, on sentait qu'il n'était pas heureux.

    Il y avait des choses que ne pouvait s'expliquer sa petite intelligence et qui l'intriguaient.

    C'est ainsi qu'il s'étonnait de n'avoir jamais revu son papa Durtal, qu'on lui avait dit qu'on allait retrouver.

    Il avait été emmené dans beaucoup de pays oii on parlait un langage qu'il ne comprenait pas.

    On lui avait dit plus tard qu'il ne s'appelait plus René Durtal, mais Ro-bert de Klaës, que son papa avait été tué à la guerre et que son véritable pa-pa était maintenant le baron de Klaës, qui avait épousé sa maman.

    Mais René n'aimait pas le baron, et il pensait toujours à son papa qu'il avait b.aucoup aimé et par lequel il, s'était senti si tendrement aimé, et c'est ce souvenir qui le rendait constamment mélancohque.

    On lui avait dit qu'il ne le reverrait plus jamais et qu'il ne fallait plus pen-ser à lui, mais le, pauvre petit ne pou-vait se faire à cette idée qu'il ne rever-^ rait plus son papa et il y pensait cons-tamment.

    Quelquefois sa gouvernante le voyait s'arrêter au milieu de ses jeux et de-meurer longtemps immobile, les yeux comme perdus dans un rêve intérieur.

    Caoutchoutières hésitantes : Finan-cière 132, Padang 214,

    En valeurs diverses, les Sucreries d'Egypte s'inscrivent à 861, Say ordi-naire 1076, Penarroya 981, Kuhlmann 655,

    (Société (l'Eui'lrts el d'Info iiiaiions Financières, tiliile d̂ l'Agiiiice Havas)

    гтюамот'лыи

    ET RÉ.G10¿ÍAU

  • AVIATION

    Centre d'Entrainement des Pilotes de Réserve de la Région de VOuest

    UAéro Club de VOuest de la France fait connaître à tous les Pilotes de Réserve mobilisables de la région de l'Ouest que le Centre d 'Entraînement des Pilotes de Réserve commencera à fonctionner à l 'Aéordrome d'Avrillé (2 kilomètres dAngers) à dater du 15 mars. Les pilotes ont droit à une heure de vol par mois.-.Ils peuvent s'arranger pour faire une heure d'entraînement à la fm d'un, mois, et une heure au commencement du suivant, ce qui leur donnerait 2 heures d'entraînement pour un même déplacement.

    Ils devront arriver munis de leur carnet de vol qu'ils présenteront au chef de Centre. Les Avions employés sont des G3 Rhône 80 HP. Un des avions munis d'une double commande permettra aux pilotes n ' ayan t pas volé depuis longtemps de se remettre en état d'entraînement.

    Pour tous renseignements complé-mentaires, s'adresser au Secrétariat de VAéro-Cluh de VOuest de la France, 19, rue de la Préfecture, Angers.

    Le grand p r i x de r A . G.F.

    Au cours de sa dernière réunion, la Commission Sportive de l'A.C.F. a dé-cidé que les deux épreuves figurant au programme du grand prix de l 'Auto-mobile-Club de France, en Juillet pro-chain, se disputeraient comme suit :

    Le dimanche 24 Juillet : Grand prix des Motocyclettes. , '

    Le Lundi 25 Juillet : Grand prix des Grosses Voitures.

    Le départ aura-t il lieu en ligne ? Cette idée lancée, il y a quelques

    jours, a produit dans les milieux spor-tifs une réelle émotion.

    De sérieuses controverses sont enga-gées, mais il est curieux de noter que les adversaires du projet ne sont pas in-téressés directement par la course, alors que la plupart de ceux qui ad-mettent la possibilité de faire partir à la même minute toutes les voitures concurrentes figurent soit comme cons-tructeurs, soit comme coureurs sur la liste des engagés.

    COURS DE CHANT par un Professeur

    du Conservatoire de Paris Pour aider à la diffusion de l 'enseigne-

    ment musical tel qu'il est donné au Conservatoire, Mlle CHARPENTIER s'est adjoint un des premiers Maîtres de l'art du Chant, professeur au Conservatoire.

    Les personnes étrangères à la clientèle de Mlle Charpentier , peuvent également se faire inscrire chez elle.

    POSTES & TELE&RA.PHES A v i s au Public

    Un examen spécial pour le recrute-ment des Dames-Employées des P.T.T. aura lieu au chef-lieu de chaque dépar-tement le 17 Mars 1920.

    Indépendamment des aides justi-fiant de 5 années de service,.sont ad-mises à y prendre part :

    1°- Les veuves et orphelines d'agents et ouvriers de l'Administration, ainsi que les femmes et filles d'agents et ou-vriers mis hors état de continuer leurs fonctions par suite de blessures reçues ou d'infirmités contractées dans l'exer-cice de leurs fonctions.

    Pour cette catégorie, âge minimum 18 ans, âge maximum 30 ans pour les orphelines et les filles, et 40 ans pour les veuves et femmes d'agents et ou-vriers.

    2°- Exceptionnellement, les aides en fonctions au 1er Juillet 1910, n 'ayant

    pas dépassé l'âge de35 ans, au 1er Juillet 1920.

    Les demandes rédigées sur papier timbré devront être adressées au Di-recteur Départemental des P.T.T. avant le 5 Mars 1921,,da-te de la clô-ture de la liste d'inscription.

    Etat-Civil de Saumur NAISSANCES

    Le 26 février. — Michel Bourdeau, place du Mouton.

    Le 28 février. —̂^ Palmyre Dalmace, rue du Puits-Neuf, 1.

    Cuy Leluc, rue S^ Nicolas, 80.

    PUBLICATIONS DE MARIAGES Henri Cochais, comptable à Saumur,

    rue St Nicolas, 35, et Antoinette Gau-tier, sansprof.à S'-Vincent-des-Landes. (Loire-Inférieure)

    MARIAGES Le 26 février.— Robert Halbert, ser-

    rurier, a épousé Jeanne Coquet, sans profession, tous deux à Saumur.

    —PierrePéron,chaudronnier a épou-sé Carmen Maréchal, couturière, tous deux à Saumur,

    DÉCÈS Le 27 février. — Marie-Louise Ami-

    rault, 51 ans, cultivâtrice- à l'hôpital. Le 28. — Jean-Baptiste Dabien, 63

    ans, à l'hôpital. i

    Cour d'Assises de Maine-et-Loire

    L ' a f f a i r e delâ

  • ¡̂ Élude de Me DELANGE, notaire à Angers, boulevard Besson-пеаи,п'>14.

    A L 0 U E R Pour e 1er Novembre 1921,

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    Étude de Me GUYARI), Notaire à Allonnes.'

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    Angers et l'Anjou pendant la guèrre; des épisodes et récits de guerre ; des travaux historiques, littéraires et scien-tifiques ; des chroniques artistiques, historiques, littéraires. Sommaire du numéro de septembre-

    octobre 1920. Eugène Brunclair (Ch. Berjole. — Les

    Concerts populaires (G. Dufour). — Archives Ponts-de-Céiaises, l""® série (V. Dauphin). — Résumé des Obser-vations météorologiques faites à la station municipale d'Angers pendant les mois de juillet, août, septembre et octobre 1920 (Couette). — Chro-nique.

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