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Mars 07 #4 Mensuel gratuit disponible chez les commerçants du quartier Montorgueil DEREK A LIVRE OUVERT ALIZA JABES Pionnière du luxe à Montorgueil ON NE M’ACHETE PAS Ne me jetez pas sur la voie publique, offrez-moi plutôt à votre voisin! Immobilier : faut-il acheter à Montorgueil?

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Mensuel gratuit disponible

chez les commerçants

du quartier Montorgueil

D E R E KA LIVRE OUVERT

ALIZA JABESPionnière du luxe à Montorgueil

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Immobilier : faut-ilacheter à Montorgueil?

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SOMMAIREPPaaggee 22

Nuxe: la beauté au naturel

Jean-Luc coiffeur assistante sociale

««LL orsque à Grenoble, vers dix ans, mapetite copine me dit "Je te montre messeins si tu m'avoues que tu es juif", leciel me tombe sur la tête. Comment

pouvait-elle savoir une chose pareille alors que jel'ignorais moi-même ? Je décidai de garder ce terriblesecret pour moi. Jusqu'à ce que j'apprenne que jen'étais pas le seul dans ce cas : mon père, ma mère,mes frères et mes sœurs l'étaient aussi ! Et je ne m'ap-pelais pas Derec mais Dereczynski.» Ainsi planté le décor, ‘Le jour où j'ai appris que j'étaisjuif’, troisième livre de Jean-François Derek publiéaux éditions Denoël, est une invitation à rentrer dansl’intimité de l’humoriste. Souvent drôle, parfoisgrave, toujours émouvant, l’ouvrage du chroniqueurde télé et de radio a réussi à éviter l’écueil du pathos.Ce soir-là, attablé à la terrasse du Rocher de Cancaleavec son ami Jean-Michel Verner, il a abandonné sonbonnet rouge pour un beau couvre-chef tout noir. «Lebonnet rouge, c’est pour la scène. Comme me l’ajoliment dit un enfant, c’est mon nez de clown.»Il ne jouera pas les fous du roi. Son bouquin est un >>

Par Arthur Vice

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6, RUE MANDAR

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3> Les vérités de Jean-François Derek

4> Nuxe: les ambitions d’Aliza Jabès

7> Le IIe arrondissement : quartier numérique?

8> Débat: l’immobilier peut-il encore monter à Montorgueil?

10> Les adresses anglophones12> Jean-Luc, l’élégant coiffeur

de la rue Mandar13> Nos Clins d’oeil14> Annonces et news

DEBAT

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PEOPLE PPaaggee 33

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sujet sérieux. «Ce livre est une éponge qui a gobé mavie» dit l’ancien acolyte de Laurent Ruquier dansl’émission ‘On a tout essayé’. «La base du livre estévidemment réaliste. Rien n’était calculé. Après uneinterview donnée à Paris-Match il y a deux ans ausujet de mes origines, beaucoup de proches m’ontconseillé d’en faire un livre. L’idée a germé. J’ai prisle temps. J’ai besoin d’écrire une première phrase,puis la deuxième avant de me lancer dans l’aventured’un livre.»

Ici, l’aventure confine à l’introspection comme sil’imbrication des mots répondaient à un besoin cura-tif, une volonté de retour sur soi. «Ce qui m’a surtoutfait du bien, c’est que grâce au livre, certaines per-sonnes ont pu parler enfin de leur origine» dit Derek.«Des vrais français, pures souches, il n’y en a pasbeaucoup en France. Il ne faut pas oublier que lepassé, c'est comme les cadavres qu'on jette à l'eau

avec une pierre au cou, ça finit toujours par remonterà la surface. J'ai appris une chose : sans racines, onn'est rien. J’avais besoin de renouer les fils, desavoir d'où je venais.»Pour le grand public, Jean-François Derek vient de latélé où Laurent Ruquier a offert à son talent une vraiefenêtre médiatique. «J’ai arrêté la télé car je tournaisen rond mais je suis resté en très bons termes avecRuquier» confie Derek. «D’ailleurs, j’ai du respectpour lui. Avec Fogiel, Laurent est le seul animateurtélé à laisser s’exprimer l’invité. La télé se regardetrop le nombril. En février 1995, quand Chirac étaitau plus bas dans les sondages, on disait que c’était àcause des Guignols qui le brocardaient. Et quand il apris le dessus sur Balladur, on a avancé que c’étaitgrâce au Guignols. Il faut que la télé arrête de se don-ner trop d’importance. Et puis, la télé était mieuxavant car on pouvait poser un vase dessus.Aujourd’hui, avec les écrans plats, c’est impossible.»Avec Jean-François Derek, la frontière entre la déri-sion et le sérieux est ténue. Il est en revanche pluscaustique à l’instant d’aborder sa carrière et sonactualité. S’il ne pipera mot au sujet de son nouveaulivre en gestation ou de ses projets d’écriture d’une

DEREK SE LIVRE

série TV, il sera plus disert sur les producteurs decinéma. «Dans le ciné, les producteurs n’en ont pasassez dans le pantalon pour oser prendre desrisques» lâche-t-il. «C’est plus facile de trouver unéditeur qu’un producteur. Je préfère donc écrire deslivres. Si ça marche, les producteurs viendront versmoi et payeront beaucoup plus cher».Il ne sera pas plus tendre avec le quartierMontorgueil qu’il a connu au début des années 1990puisqu’il a habité dix années durant rue Léopold

Bellan. «A l’époque, le quartier était moins snob»avoue celui qui est installé aujourd’hui à Barbizon.«Il y avait plus de métissage et moins de bobos. Jeregrette les bistrots d’antan qui n’existent plus.Aujourd’hui, je suis content d’y venir mais je ne vou-drais plus y habiter. Peut-on encore parler de quar-tier populaire ou de lien social quand le prix au mètrecarré atteint 10000 euros ? Enfin, ce n’est pas monproblème, c’est celui de la mairie de Paris.»L’élection présidentielle, c’est en revanche son souci.Plus engagé que militant, Jean-François Derekdécoche ses flèches. Et n’oublie personne. «AMontorgueil et à Saint-Germain-des-Prés, c’est ten-dance de dire que Sarko est un facho et que Bayrouest un mec bien» dit-il. «Cette caricature est déplo-rable. J’étais positionné à gauche par atavisme. Maisaujourd’hui, la césure droite gauche ne veut plus riendire. Il faut surtout piquer les politiques avec uneaiguille pour qu’ils ne s’endorment pas dans leur fau-teuil Louis XV. C’est le devoir des humoristes et desgens du spectacle. Il en va de notre démocratie. Je neme suis jamais autant senti anar qu’aujourd’hui. Jesuis pour tout ce qui est contre et contre tout ce quiest pour….»�

«A Montorgueil, c’est tendancede dire que Sarko est facho et Bayrou un mec bien...»

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BEAUTE: NUXEPPaaggee 44

E ntre un emploi du temps de ministre, unepause au Spa du Printemps pour tester unnouveau soin beauté, un footing au ParcAndré Citroën dans le XVe et une visite au

musée du quai Branly, Aliza Jabès, a accepté de rece-voir Clin d’Orgueil. Et elle a répondu à nos questionsavec pertinence et élégance.

Aliza Jabès, le magazine Elle vous a classéeparmi les 50 femmes les plus influentes enFrance. Est-ce une fierté ?

C’est assez valorisant de se retrouver dans un tel clas-sement à coté de grandes femmes comme SimoneVeil mais ce n’est pas une fierté. Cela dit, ça fait bizar-re. Ce sont davantage mes proches qui m’en ontparlé. En tout cas, ça n’a pas changé ma vie. C’estpeut-être le regard des autres qui a changé. La pressea quand même une force incroyable.

Vous n’avez donc pas l’âme d’une féministe…

Non, je suis contente d’avoir réussi à aller au bout demon rêve d’entreprendre mais je ne suis pas fière quece soit une femme qui ait relevé le défi. Je dirige uneentreprise qui marche bien, point barre. Et puis voussavez, chez Nuxe, ce n’est pas moi la patronne, c’estla cliente, la consommatrice. Cela permet de conser-ver une dose indispensable d’humilité.

Vous avez deux enfants. Est-ce que vous vousconsidérez davantage comme une mère defamille que comme une chef d’entreprise ?

Mes enfants vous diront que je suis davantage unefemme d’affaire qu’une mère et mes collaborateursvous diront que je suis plus une maman poule carmon portable est toujours branché pour mes enfants

quel que soit ma réunion et mes interlocuteurs.

Pouvez-vous nous présenter une de vos jour-nées type ?

Chaque matin, c’est le branle-bas de combat avecmes enfants avant leur départ pour le collège. J’arriveau bureau vers 9h30 et je ne le quitte pas avant 20hpour une journée de travail non- stop. Je passe beau-coup de temps avec le marketing pour le développe-ment international qui est un passage obligé pour lacroissance de notre marque et avec le labo pour lacréation des nouveaux produits. Je possède égale-ment une vraie culture sportive. J’essaye donc defaire trois footings par semaine au Bois de Boulogneou au Parc André Citroën.

Avez-vous connu des moments de doutedepuis le rachat de Nuxe en 1989 ?

Forcément, j’ai connu les mêmes peurs que chaquejeune chef d’entreprise sans expérienced’autant que j’ai repris une société artisana-le qui ne faisait plus de vente. Mes jolis

Propos recueillis par Jérôme Lamy

A. Jabès : « Chez Nuxe, ce n’estpas moi la patronne, c’est lacliente, la consommatrice... »

>>

« Le spa Montorgueil sera toujours le fleuron de Nuxe »

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BEAUTE: NUXE PPaaggee 55

A liza Jabès est une femme pressée etune working girl respectée. Classéepar le magazine Elle parmi les cin-quante femmes les plus influentes

de France, elle est aussi une mère de famillecomblée. Mère de deux garçons (David, 15 ans,et Eliott, 13 ans), femme élégante et raffinée,Aliza Jabès possède un CV qui force le respect.Munie d’un diplôme de Sciences Politiques,d’un MBA passé à l'université de New York etd’une expérience de deux années comme ana-lyste financier au sein d'un groupe pharmaceu-tique, ‘Madame Nuxe’ a réussi le formidablepari de porter sur des fonds baptismaux unemarque moribonde. Quand elle rachète Nuxe en 1989 pour 380000francs, celle qui n’est autre que la soeur Terry(maquillage By Terry) n’a que 26 ans. C’estl’âge d’avoir des rêves. Ceux de cette parisien-ne qui a grandi rue de l’Annonciation dans leXVIe dépasseront ses espérances les plusfolles. Aujourd’hui Nuxe, c’est 49 millionsd'euros de chiffre d’affaire, 150 salariés, 2 spaparisiens, à Montorgueil et au Printemps, et un

rayonnement international notamment grâce àla présence de la marque dans plus de 2500pharmacies aux Etats-Unis.Son secret, c’est une intuition aiguë, une pro-pension à entrer dans le désir des clientes, àdevancer leurs envies. Produit phare de la marque, l’huile prodigieu-se a toujours été une évidence pour Aliza Jabèsalors que son entourage la dissuadait de lancersemblable produit. Il fallait aussi du nez pour s’aventurer dans larécupération de produits naturels bien avantque le développement durable ne devienne unconcept à la mode. Aliza Jabès a très tôt étésensibilisée par les contraintes environnemen-tales et a misé sur l'alliance du naturel et de lascience. Chez Nuxe, les soins ont toujours étégarantis sans matière animale, sans huileminérale, ni colorant. Il fallait enfin un don d’ubiquité ou un goûtprononcé du risque pour installer le premierspa Nuxe, temple parisien du luxe, au 32 rueMontorgueil entre un fromager des Halles etun épicier oriental. Aujourd’hui, le spa Montorgueil est un défiléde célébrités. Monica Belluci, Vanessa Paradisou Johnny Depp comptent parmi ses plusfidèles clients. Ces stars sont autant de magni-fiques prescripteurs d'opinions, de vrais relaisde diffusion. En louant la qualité des produitsNuxe sur papier glacé dans les magazines fémi-nins, les mannequins vedettes ou autresactrices chevronnées ont ajouté à l’énormebouche à oreille qui a vulgarisé la marque. Plus petit que l'Oréal, Nuxe n’a pas renoncé àenfiler le costume de la grenouille qui veutdevenir aussi grosse que le bœuf…

L’ascensiond’Aliza

Jabès

Par Jérôme lamy

diplômes ne servaient à rien. En clair, j’ai connu dessueurs froides. Quand on entreprend très jeune, onn’a pas conscience de la difficulté de la tâche et desrisques que l’on prend. En plus, nos concurrentsétaient plus gros et plus costauds que nous. A 30 ans,on a la foi. Et cela suffit pour mettre de l’essence dansle moteur.

Avez-vous des regrets ?

J’ai fait tellement d’erreurs (rires). Je regrette de nepas avoir continué à fabriquer nos produits nous-mêmes. J’ai eu peur de ne pas assurer au niveaulogistique en passant d’une production artisanale àune production industrielle. Mais à chaque fois, meserreurs m’ont aidée à passer la vitesse supérieure. Ilfaut se tromper pour avancer.

Le Spa Montorgueil a été ouvert en 2002.Comment est née l’idée d’installer ce templedu luxe, rue Montorgueil ?

Je souhaitais trouver un quartier atypique pour unemaison de beauté et de luxe. L’histoire de ce Spa, c’est

un vrai coup de cœur pour Montorgueil. Chez Nuxe,le Spa répond aux valeurs de beauté, de sensualité, denaturalité. Et je trouve qu’elles correspondent assezbien à Montorgueil. Depuis toujours, j’ai aimé lesrues piétonnes. C’est le symbole de Paris. L’histoirede ce Spa, c’est aussi le hasard d’un local à vendresans eau ni électricité.

C’était un authentique pari…

En effet, il aurait sans doute été plus logique de posernos valises rue du Faubourg Saint-Honoré ou sur lesChamps-Elysées. J’ai également été influencée parmon ami Alain Hababou, qui est directeur de laPharmacie Montorgueil. Alain est un visionnaire. Jel’ai connu rue d’Orsel dans le quartier des Abbesses.C’est le premier pharmacien à m’avoir fait confianceet avoir vendu des produits Nuxe. Quand il s’est ins-tallé rue Montorgueil, ça m’a forcément interpellée.Je me suis dit si Alain Hababou y va, c’est qu’il y a desraisons. Et puis Montorgueil n’est pas très éloigné dusiège historique de Nuxe qui se situe rue desPetits Hôtels dans le Xème. >> �

AAlliizzaa JJaabbèèss aauu SSppaa NNuuxxee

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PPaaggee 66 BEAUTE: NUXEAujourd’hui, Montorgueil est devenu le quar-tier de la beauté avec des Spa qui essaimentles uns après les autres. Est-ce que cetteconcurrence vous agace ?

Au contraire, je trouve ça très bien. J’ai le sentimentqu’on a été des précurseurs dans un quartier dédié aumarché et à la mode. J’ai la faiblesse de penser qu’ona toujours un temps d’avance sur les autres. MarieCasaux, la responsable du Spa, regarde ce que fait laconcurrence. Mais c’est nous qui avons inventé leconcept du Spa dans un environnement poutre etpierre de taille. Depuis que de nouveaux établisse-ments se sont ouverts, nous n’avons pas perdu unseul client.

D’où vient la clientèle du Spa ?

On reçoit autant de résidents du quartierMontorgueil que des gens de l’Ouest parisien. Pources derniers, Montorgueil, c’était le bout du monde.Je suis assez fière d’avoir fait redécouvrir le centre deParis à cette clientèle. De nombreux touristes vien-nent aussi chez nous. Ils découvrent grâce à nous lescharmes de Montorgueil et consomment dans lequartier.

Le Spa Montorgueil est davantage une vitrinepour vos grands clients étrangers qu’un outilrentable…

Je ne suis pas d’accord. Quand on fait les comptes defin d’année, je n’oublie pas l’équipe qui gère le SpaMontorgueil. Le lieu est rentable mais il ne génère eneffet pas de gros bénéfices d’autant que nous avonsréalisé de gros travaux. D’ailleurs, nous allons ouvrirun nouveau Spa en Pologne à Cracovie. N’empêche,le 32 Montorgueil restera pour toujours le fleuron dela marque.

Avez-vous le temps et l’envie de vous intéres-ser à la campagne présidentielle et aux débatssociétaux ?

Comme tous les citoyens, j’écoute les uns et les autresmais je ne m’implique pas. Comme beaucoup decitoyens, je dois avouer néanmoins une vraie inquié-tude.

Est-ce la chef d’entreprise qui est inquiète oula mère de famille ?

Les deux ! La chef d’entreprise est inquiète car iln’est pas simple d’entreprendre et de se développerdans notre pays. Et la mère de famille ne peut pas rester insensibleface à l’insécurité et à la violence. Mais je crois queces problèmes dépassent aujourd’hui les simplesenjeux politiques partisans.

A. Jabès: «On a été des précurseursdans un quartier dédié au marché et à la mode...»

Charles Chocolatier // 15 Montorgueil 01 45 08 57 77A. Jabès: «La Maison est en face du Spa. C’est undrame pour moi car je suis une vraie amoureuse de leursrochers...»

Halles Courses// 21 Montorgueil 01 42 33 72 39A. Jabès: «C’est un extraordinaire marchand d’épicesen face du spa.»

Diabless // 62 Tiquetonne 01 42 36 57 25A. Jabès: «Ca va vous étonner mais je suis fan de leurspetits pulls.»

Mokuba// 18 Montmartre 01 40 13 81 41A. Jabès: «J’y achète des rubans. C’est une institutionfréquentée par les gens de la mode et de la couture.»

Café Etienne Marcel// 34 Et. Marcel 01 45 08 01 03A. Jabès: «J’adore leurs plats végétariens»

Pain Quotidien// 2 Petits Carreaux 01 42 21 14 50A. Jabès: «J’aime leur sens de l’accueil, leurs salades etleurs produits frais.»

Barbara Bui// 23 Etienne Marcel 01 40 26 43 65

Kabuki// 21 et 25 Etienne Marcel 01 42 36 44 34

Naturalia// 11-13 Montorgueil 01 55 80 77 81

Palais du fruit// 62 Montorgueil 01 42 33 22 15

LES ADRESSES D’ALIZA JABES

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SSeptembre 2006, le dossier de pres-se de la Silicon Sentier, porteur duprojet « quartier numérique »

annonce la fibre optique et le WIFI gra-tuit dans le IIe arrondissement à partirde janvier 2007. La mairie suit le mou-vement et soutient l’initiative. Le journalde la mairie du IIe communiqued’ailleurs très largement sur le sujet ennovembre 2006.En tant qu’habitants et utilisateurs d’in-ternet dans cette zone, la rédaction deClin d’orgueil fronce les sourcils et oseun « méfiance… ».Nous sommes à quelques semaines deNoël mais le papa éponyme nous sembletrop généreux. Le manque à gagnerparaît énorme pour les opérateurs. Quipaye pour tout ceci ?Fin février, aucune onde wifiesque neparvient jusqu’aux locaux de Clind’Orgueil… nous enquêtons… JacquesBoutault, maire du IIe arrondissement lereconnaît sans complexe « nous avonspéché par excès d’optimisme ». Il nous

reçoit et parle très joyeusement de laquestion. « Nous nous impliquons beau-coup dans le développement des NTIC(NDLR : nouvelles technologies de l’in-formation et de la communication).Nous pensons que l’économie numé-rique est une économie à forte valeurajoutée et qu’il faut donner les moyensaux entreprises de s’installer dans le IIe

arrondissement». Le ton et le discoursdu maire ne trompent pas, la volonté estbien là, le retard l’inquiète à peine tant ilpense que ces projets sont réellementinnovants. Marie-Vorgan le Barzic, res-ponsable du projet quartier numériquepour la Silicon Sentier nous le confirme. La Silicon Sentier est une association quiregroupe différents acteurs dans lemonde de l’informatique. Le Neuf,Orange, et de plus petits comme Adael,Erenis ou Fon se sont associés pouroffrir durant quelques mois le WIFIdans tout l’arrondissement. « C’est unprojet ambitieux, où chacun à sonniveau participe gracieusement. Nousaurons quelques semaines de retardmais nous sommes tellement enthou-siastes face à ce déploiement de bonnevolonté. Il faut voir le projet comme unefaçon de rapprocher les gens. Ce quinous intéresse ce sont les applicationsqui vont découler de cette offre aux habi-tants. Evidemment les opérateurs cher-chent à comprendre les habitudes deconsommation via internet et dévelop-

per de nouveaux services ». Le revers dece joli cadeau serait-il donc seulementde tester de nouveaux services en lignede temps à autre et de remplir quelquesformulaires de satisfaction ? Les premiers cadeaux du quartier numé-rique étaient déjà un peu arrivésd’ailleurs… souvenez-vous… dans notrenuméro de décembre, nous vous avionsparlé de la société Videospot qui installegratuitement des bornes numériqueschez les commerçants du quartierMontorgueil. Le principe est simple : 2écrans sont intégrés dans une borneplate, très design. Sur l’un des écransdéfilent des publicités, l’autre écran estrelié à internet, et vous permettra dechercher des horaires des cinéma, deréserver un billet de train, de consulterles petites annonces de Clin d’Orgueil(au hasard…). Autant d’applications, quise mettent peu à peu en place gratuite-ment pour les commerçants et lesconsommateurs…

Tester à l’échelle d’un quartier entier lesbesoins et les envies de la populationn’ont pas de prix. Certains se sentirontpeut-être réduits à l’état de souris delaboratoire, d’autres visionnaires serontravis de participer à cette aventure.

Habitants du IIe, nos loyers sont chers,certes, mais si tout se passe commeprévu, nous serons bientôt les pionniersdes nouvelles technologies.

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ACTUALITE PPaaggee 77

Par Sarah Heck

Les puces du design quittent Montorgueil !

Nous avions déjà abordé la triste nouvelle dans Clin d’Orgueil # 2.Fabien Bonillo s’installera pour la prochaine édition des Puces duDesign dans le XIXè sur le quai de la Loire. Une perte pour l’anima-tion du quartier mais une chance pour les fans de cette manifesta-tion qui verront le nombre d’exposants augmenter.16è Puces du design, les 1er, 2 et3 juin prochains. www.pucesdudesign.info

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Décryptage du q u a r t i e r n u m é r i q u e

Le Palais Brogniart au centre des NTIC

Jacques Boutault nous a confiéqu’il aimerait que le PalaisBrogniart devienne un centrepour les nouvelles technolo-gies, forum permanent dans lanef, écoles et ateliers de forma-tion dans les étages... A suivre!

Aide toi, Erenis t’aidera…

Pour que la fibre optique trouvele chemin de votre sweet home,il faut l’y aider un peu. En effetErenis qui déploie les câblesdans le quartier a besoin depoints relais dans des cavespour y installer des «armoires»techniques. Ils cherchent doncdes caves saines à louer.Contacter Christophe sur sonmail : [email protected].

La fibre optique pour ceux qui ne captent rien… Tristan Renoux du CabinetPasset (rue de Turbigo), syndic pour plusde 25 immeubles du IIème, nous confirmeque les contraintes techniques rencontréespour le déploiement de la fibre optiquedans le quartier sont connues et les solu-tions tout à fait intégrées pour répondreaux attentes et éventuelles appréhensionsdes copropriétaires.

NNous surfons quasiment tous aujourd’hui sur lenet grâce à l’ADSL. Le « A » c’est pour

«Asymetric » car avec cette technologie le débit detransmission (les informations que vous envoyez) estplus faible que celui de la réception (les données quevous recevez). L’ADSL passe par les lignes téléphoniques. La fibreoptique nécessite en revanche un câblage différent.

Cela suppose de repasser dans toutes les rues pour laraccorder. Mais l’intérêt est considérable. Le débit enréception est au minimum 5 fois meilleur que l’ADSLet le débit en transmission est près de 10 foismeilleur. Cela autorise de nouvelles utilisations: latélévision haute définition (et plusieurs chaînes à lafois !), la vidéo à la demande, les mondes virtuels 3D,la visio-conférence…�

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DEBATmmaarrss 0077 -- CCll iinn dd’’OOrrgguueeii ll ##44

PPaaggee 88

La pierre

Prix moyens (en €) au m2 à Montorgueil1989.................................................25001995.................................................27001997.................................................33002003.................................................60002007.................................................7500

Après le 11e, le 7e

et le 14e, Montorgueil est le quartier le plus épargné par le problème des termites.

LLes arbres montent-ils jusqu’auciel? Cette question, le acqué-reurs potentiels d’un bien dans le

quartier Montorgueil se la pose avecacuité. Après l’incroyable flambée desprix dans le centre de Paris entre 1999et 2005, certains hésitent à s’endetterpour s’offrir le luxe de vivre entre leforum des Halles et la rue Réaumur.Pourtant, Montorgueil défie désormaisla rive gauche. A la ségrégation vertica-le dans l’appartement, qui était lanorme avant l’invention de l’ascenseur,s’est substituée une ségrégation hori-zontale et géographique. Pour accéder àla propriété les classes moyennes sontobligées de quitter le centre de Parispour dépasser les frontières du péri-phérique.

MONTORGUEIL EST-T-IL SURÉVALUÉ ?«Non» disent les professionnels del’immobilier. «On n’a pas encore atteintdes prix plafonds» dit Frédéric Orlicki,de Paris Immobilier. «On est encoretrès loin des autres capitales euro-péennes» poursuit Serge Havet, de CôtéMontorgueil. Plus cher que le Ve et leXVIe mais moins coûteux que le VIe, leVIIe ou le VIIIe, Montorgueil bénéficiede nombreux atouts. Outre l’effet

«d’habiter à Montorgueil», la qualité devie inégalée, la sécurité, l’emplacementprivilégié au coeur de la Capitale, lecôté petit village d’irréductibles gauloiset la proximité avec les transports encommun boostent le marché. En toutcas, la rareté des grandes surfaces etl’intérêt des investisseurs étrangersdopent toujours les prix.

LES PRIX PEUVENT-ILS CHU-TER ?Là encore, les professionnels sont ras-surants même si Jean-François Gossi,de Paris Immobilier botte en touche.«On n’est pas devin» dit-il. «En toutcas, cela fait cinq ans qu’on annonce untrou d’air et je ne vois rien venir.»Frédéric Orlicki, son collègue, ne ditpas le contraire. «Le marché actueln’est pas un marché d’investisseurs: ilest donc moins spéculateur et moinsdangereux. Il faut également préciserque la qualité des biens est nettementsupérieure au début des années 2000avec des appartements généralementrénovés.» En tout cas, les prix conti-nuent de grimper avec 7% de hausse sur2006 «même si le delta est moinsimportant» dit Franck Goldschmidd’Agentissimo. Ainsi, ces derniersjours, Côté Montorgueil a vendu un 42m2 rue saint-Sauveur335000€ quand ParisImmobilier lâchait un 90 m2

Frédéric Orlicki (Paris Immobilier)

«Avant Montorgueil était ‘bobo’, aujourd’huile quartier devient ‘bourgeois’. Les enfants duXVIe choisissent souvent le centre de Parispour élire domicile. Il n’est pas rare de voir unjeune couple mettre 450000€ sur la tablepour acheter un bien. Les acheteurs sont plusréalistes. Ils sont plus vigilants sur les défautscomme la distribution ou la manque de lumi-nosité. Avant un bien partait en deuxsemaines, aujourd'hui il faut compter entresix et huit semaines. Je tiens à mettre en gardeles clients avec des estimations irréelles decertaines agences. Aujourd’hui, les italiens etles américains connaissent les prix...»

Par Arthur Vice

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DEBATmmaarrss 0077 -- CCll iinn dd’’OOrrgguueeii ll ##44

PPaaggee 99

vaut prix de l’orEntre 1991 et 1997, les prix n’avaient cessé de chuter

dans l’immobilier notamment à cause de la guerre en Irak. Seule une anticipation du relèvement du droit

de mutation avait relancé le marché en 1996 avant que la flambée des prix ne soit plus interrompue

depuis janvier 1998.

Depuis 2000, les prix dans le quartier Montorgueil ont connu une hausse de plus de 100%

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LLaa rruuee BBaacchhaauummoonntt eesstt llaa rruuee llaa pplluuss rreecchheerrcchhééeedduu qquuaarrttiieerr MMoonnttoorrgguueeiill�� IIll ffaauutt ccoommpptteerr

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rue Tiquetonne pour plus de 700000€.Concrètement, pour un bien sansdéfaut dans le quartier Montorgueil, ilfaudra débourser entre 7500 et 8500 €.

SENTIER: Y-A-T-IL ENCORE DESBONNES AFFAIRES ?Etes-vous prêts a fermer les yeux surquelques rouleaux de tissu entreposésdans le hall d’entrée de votre apparte-ment? Si les grossistes ont commencé àquitter le Sentier, la question n’a jamaisété autant d’actualité. C’est qu’aujour-d’hui, il devient très difficile de trouverun bien dans le Sentier à moins de7000 euros le m2. Il y a deux ans, onpouvait encore trouver d’anciens grandateliers à rénover pour 4500€ le m2.Cette hausse des prix est totalementjustifiée car le cadre de vie a totalementchangé dans le Sentier grâce à la poli-tique très offensive du maire, JacquesBoutault. Trottoirs élargis, fin des sta-

tionnements intempestifs, projet deverdure, le Sentier est en passe de deve-nir le quartier dortoir de Montorgueil.«Les gens bénéficient des avantages deMontorgueil et de sa vie de quartiersans subir les inconvénient» confirmeSerge Havet. «Le Sentier va devenirune annexe de Montorgeuil.»

QUE FAIT LA MAIRIE ?La mairie ne possède pas les clefs juri-diques pour endiguer la hausse desprix. N’empêche, Jacques Boutault estvigilant. «Je suis soucieux de maintenirla mixité sociale dans le quartierMontorgueil» dit le maire du IIe arron-dissement. «Mais la capacité de pré-empter de la mairie de Paris est insuffi-sante pour agir sur le marché.» A l’ima-ge de Londres, le centre de Paris perdaujourd’hui sa main d’oeuvre non qua-lifiée (plongeurs, femmes de ménage,etc...)

Franck Goldschmid (Agentissimo)

«Aujourd’hui, vivre à Montorgueil estune mode. En étant la plus ancienneagence du quartier, nous avons été lestémoins de cette grande mutation. Iln’est pas rare de trouver des céliba-taires qui préfèrent acheter un 20m2 àMontorgueil plutôt qu’un 3 pièces enbanlieue. Il faut également préciserque 2/3 de notre clientèle est gay. Il n’ya aucune raison objective pour que lemarché recule puisque nous nesommes pas dans une bulle spéculativeet que les taux d’intérêt sont toujourstrès bas.»

Que ce soit, la rue Saint-Denis avec la guerre lancée aux sex-shops par la mairie,qui possède un droit de priorité au rachat dans le but de changer la destinationdes baux, ou les Halles avec le projet de rénovation, qui devrait tasser les prixdans un premier temps, les acheteurs devront prendre des risques. «Rue Saint-Denis, il y a une vraie spéculation à faire sur 5 ans» glisse Frédéric Orlicki. «Leseul problème de la rue Saint-Denis, c’est son nom.» Les Halles ont le mêmesouci. Longtemps, les clients se sont demandés si les Halles étaient branchés,has been ou dangereux. Ils devraient bientôt avoir la réponse.

Serge Havet (Côté Montorgueil)

«Il y a le même engouement à Montorgueil qu’àMouffetard même si Montorgueil reste moins onéreuxque Mouffetard. Le quartier piéton est un micro-marchéà l’abri d’une hypothétique baisse des prix. Montorgueilest un quartier semi-populaire et semi-huppé.Aujourd’hui, il y a un gros coup de coeur des étrangerspour le quartier puisque une vente sur 2, dans notreagence, est réalisée par des Italiens, séduits par le cotéatypique des biens et les poutres ou pierres apparentes.Un beau produit part toujours aussi vite, c’est à diredans le mois. Après avoir freiné leurs investissementssur les six derniers mois, les fonds de pension anglais etaméricains sont à nouveau à l’achat sur Montorgueil. Cequi devrait permettre aux prix de grimper encore.»

Le pari de la rue Saint-Denis et des Halles

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LA RECETTEDU MOIS

M i a m iC h e e s e C a k e

a u " t h é "Par Philippe Viale

deStuart friendly

- 24 biscuits Thé de Lu- 50g de beurre- 4 petits suisses- 300g de fromage blanc- 2 pincées de sel- 2 oeufs- 2 cuillères à café devanille en poudre ou liquide- zeste d'1 demi citron- 80g de sucre

Ecraser les biscuits avec lebeurre fondu et le lait. Tassercette pâte dans le fond d'unmoule rond à bords hauts.

Faire blanchir les oeufs avecle sucre jusqu’à doubler levolume, incorporer les petitssuisses, le fromage blanc etune pincée de sel.

Ajouter le zeste de citron et lavanille puis les blancs d'oeufsbattus en neige avec la 2èmepincée de sel.

Verser ce mélange sur votrepâte et faire cuire a 150°55min à 1h.

Mon conseil: utiliser un mouleà bords amovibles vous pour-rez ainsi démouler votrecheese cake sans problèmes.

Stuart friendly16, rue Marie Stuart

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Sauvage// Harpo, installé à Paris depuisplus de 30 ans est la seule boutique de lamarque en France. On y trouve les bijouxen argent et turquoise des 3 tribus amérin-diennes, Navajo, Hopi et Zuni. Un choixincroyable, une déco étonnante...

Harpo9, rue de Turbigo

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Sandwicherie à l’américaine// Jo et son fils Timdéclinent de véritables bagels made in the BigApple, aux sésames, aux oignons, au pavot ounature selon différentes recettes.Incontestablement, les meilleurs bagels du quar-tier Montorgueil! Nos préférées? Le Lox (saumon,cream cheese, citron, aneth - 5€) et le BLT (bacon,guacamole, tomate, salade - 5,5€). Autre passageobligé de la maison, le Hot dog et le Chili con carnefait at home! On trouve également quelques pro-duits d’épicerie américains.Du lundi au vendredi de 9h à 18h l’hiver et 19h30l’été. Le samedi de 11h30 à 19h30.

Jo Eatery67, rue d’Argout

01 40 26 69 69

Tea time// Qui a dit que la gastronomieanglo-saxonne laissait à désirer? Ces mau-vaises langues ont oublié de faire un tourchez «A priori thé»... Déroutant embarras duchoix dans ce salon de thé où rivalisent brow-nies, scones, cheese cake absolutely fabulous.

A priori thé35/37 Galerie Vivienne

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ESSAI CONCLUANT// Voici la joyeuseéquipe de «The Frog and Rosbif» fan derugby et de foot (3 écrans plasma et 1 vidéoprojecteur toujours prêts pour les grandesrencontres... bon à noter pour la Coupe dumonde de rugby à venir) avec en premièreligne de gauche à droite, Naomi, Daniel, Fredet Thomas et derrière, toujours de gauche àdroite, Matt, Julia et Paul. Un pub anglaistypique pour apprécier les troisièmes mi-temps, les bières brassées sur place ou leurfameux hamburger (12€).

The Frog and Rosbif 116, rue Saint-Denis

01 42 36 34 73

NEW// Yummy’s a ouvert il y aquelques semaines dans le quartier.Il s’agit d’une petite épicerie anglaiseavec un rayon frais!Sarah tient la boutique du lundi ausamedi de 12h à 19h et le dimanchede 10h30 à 13h.

Yummy’s 8, rue Mandar 01 42 33 55 17

HAPPY HOUR// Casey’s aouvert au moment de la Coupedu monde 2006. Ce pub anglo-irlandais aime le jeu... outre lesincontournables retransmis-sions de la Champions league,on profite ici du billard améri-cain et des fléchettes... L’happyhour de 17 à 20h met l’accentsur les 7 bières et le cidre, touspression. On note aussi unebelle cave de spiritueux etliqueurs rares.

Casey’s Bar120, rue Montmartre

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Commerçants, habitants, amoureux de Montorgueil, retrouvez- nous à la première soirée de Clin d’Orgueil organisée au Bizen

le dimanche 25 marsApéro «Open bar» de 20h à 21h sur présentation de ce numéro

suivi d’un dînerpour les affamés du quartier

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Rejoignez-nous à tout moment de la soirée!

Montorgueil & friendsau Bizen

111, rue RéaumurRéservations 01 40 13 81 81

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PPaaggee 1122 PORTRAITmmaarrss 0077 -- CCll iinn dd’’OOrrgguueeii ll ##44

Par Malika Souyah

Au Démêloir,

cabinet

de curiosités,

ambiance

de Siam,

sous les doigts

experts

de Jean-Luc

Desmoulins,

les cheveux

et les clients

revivent...

AA u Démêloir, c’est un peu le dernier salon de coif-fure où l’on cause. De la pluie, du beau temps etde toutes ses petites misères. Jean-LucDesmoulins, le maître des lieux, ne se préoccupe

pas seulement de votre tignasse, il démêle aussi vos histoiresde cœur, vos déboires au boulot ou vos soucis avec vosgamins. Beau blond de 45 ans qui porte bien, toujours supersapé et chaussé de pompes élégantes, l’homme à l’œilpétillant aime prêter une oreille attentive aux soucis des unset des autres: c’est simple, assis dans ses confortables fau-teuils de coiffeur des années 40 et 60, on lui dit tout ! Du coup, sous ses doigts agiles, les cheveux mous repren-nent du corps et la tête bancale retrouve son aplomb. Avecson style un peu brutal qui cache une vraie gentillesse, lecoiffeur-assistante sociale donne son avis, conseille, etdévoile à son tour ses petits tracas. «C’est vrai, les clients meracontent beaucoup leur vie, mais moi aussi, les pauvres!»,tempère-t-il. Lui se voit davantage comme un médecin defamille : «J’ai réconcilié beaucoup de filles avec le coiffeur,explique-t-il. Quand elles sortent de chez moi, elles n’ont pasbesoin de se laver la tête. Du coup, elles reviennent avec leurmère. J’en connais certaines depuis qu’elles sont ados, j’aiparfois imaginé leur chignon de mariage et je coiffe aujour-d’hui leurs enfants !» Forcément, avant de me pointer au 9, rue Mandar, j’avaispris la peine de me laver soigneusement les cheveux. C’estqu’il a l’œil le Jean-Luc: en un battement de cils il estcapable de faire un diagnostic de votre fibre capillaire. Carl’as des ciseaux ne se préoccupe pas seulement de longueur,

de coupe ou de look. Il peut passer deux heures à refaire unebeauté à n’importe quelle chevelure terne: raide ou frisée, àtendance sèche ou plutôt grasse, il adapte les soins à chaquecas. Bien sûr, si c’est une nouvelle tête qui vous fait envie, ilpeut en quelques coups de ciseaux vous transformer… enmieux. Et si couleurs et balayages n’ont pas de secrets pourlui, il boude les permanentes. «Je ne sais pas les faire, tupeux le dire, ça ne me gêne pas», précise-il.

Pour avoir le plaisir de passer un moment avec Jean-Luc, ilsuffit de lui passer un coup de fil pour lui fixer un rendez-vous, entre 12h et 22h, du mardi au samedi. Souple et àl’écoute de sa clientèle, il lui arrive même d’ouvrir ledimanche et certains jours fériés. «Et je rappelle systémati-quement les clients qui me laissent un message», aime-t-il àsouligner. Sachez juste que ce n’est pas si simple de trouverune petite place sur son agenda aux allures de carnet de bal.Sans doute parce que chaque rendez-vous ressemble à unedanse où le cavalier servant, muni de ses ciseaux magiques,guide les pas de son partenaire. Ca fait maintenant huit ans que le titi parisien à l’accent duSud anime la calme rue Mandar. Coiffeur autodidacte, il a

fait ses classes dans la capitale chez Rock Hair, rue de laFerronnerie, avant de passer enfin son brevet professionnel àl’âge de 38 ans pour ouvrir son salon. «J’en avais assez defaire dans l’abattage, le rendement. Je rêvais de recevoir lesgens chez moi, de leur offrir une vraie écoute. Moi je n’impo-se jamais rien à mes clients: on travaille ensemble. Ici, j’airetrouvé le plaisir de sculpter cette matière vivante, une sen-sation très intime, et même sensuelle…» Et c’est vrai queJean-Luc reçoit chacun, un par un, consacrant souvent plusd’une heure à chaque tête. Et si son salon est souvent plein,c’est parce que les clients devenus des potes aiment à passerpour le plaisir de goûter sa gouaille. Au Démêloir, le tempss’arrête, immobile comme ces deux mannequins vêtus deshabits du maître qui saluent le visiteur à l’entrée. Dans cepetit cabinet de curiosités, on est accueilli par les effluvesd’encens indien, un somptueux bouquet de fleurs, et desobjets venus du monde entier. Du coup, là, dans cette petiterue piétonne du quartier Montorgueil, on est ailleurs. Pas malen Asie en ce moment, puisque le figaro rentre de Thaïlandeet raconte, des lumières plein les yeux, son périple de troissemaines au Siam. Mais aussi un peu au Maroc, où il aimealler prendre l’air d’Essaouira. L’été, une terrasse improviséedevant la boutique invite à prendre son temps. Et toute l’an-née, on attend son tour au son de musiques venues d’ailleurs,en sirotant un verre de vin blanc ou un thé à la menthe. Qui adit que c’était la barbe d’aller chez le coiffeur ?

Le Démêloir, 9, rue Mandar01 45 08 00 58

«J’ai retrouvé le plaisir de sculptercette matière vivante, une sensationintime et même sensuelle...»

Un figaro au grandcœur

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SUCCÉDER à Doura, inoubliable Belle d’Orgueil de février, est à peu près aussi délicat que d’esca-lader l’Everest avec une corde à linge. Pourtant, Natacha a essayé de relever cet audacieux défi.Oserons-nous dire qu’elle a réussi car Doura est unique? Reste qu’à 23 ans tout juste sonnés, la Serben’a pas froid aux yeux. Après la beauté incandescente et le souffle chaud de Doura, place au charmevenu de l’Est. Originaire de Belgrade - où elle a connu la guerre - Natacha a posé ses talons aiguillesà Montorgueil il y a 4 ans. Adepte des soirées douces entre amis et des ambiances «cosy», elle a natu-rellement offert son corps à notre objectif dans les salons du Novotel les Halles. Et commeAlexandre, responsable du bar, nous a merveilleusement accueilli, la séance s’est poursuivie autourd’un americano et d’un soda. Car Natacha, secrétaire de son état, ne boit pas, ni ne fume. En clair,elle n’ a aucun défaut. Sauf celui de succéder à Doura...

NOS CLINS D’OEIL PPaaggee 1133

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souma

Souma est un oiseau venu tout droit d’une galaxielointaine où les soucis n’existent pas, où les souriressont sans doute monnaie locale. Cette jeune juristeinternationale, se désolant de ne pas assez voir sesenfants, a repris en novembre le restaurant du 80rue Montmartre, anciennement l’Escalier. Aprèsquelques coups de pinceaux, après avoir suspenduun beau lustre orange qui ensoleille le restaurant etaprès avoir installé le talentueux Jérémy en cuisine,Souma, pas moins exigeante que souriante, a ouvertses portes.

Heureusement pour lui, Jérémy, un jeunestéphanois qui a fait ses classes chez l’étoilé

Pierre Gagnaire, est à la hauteur des défis de sapatronne. La sélection des produits est sans faille. Laviande est tendrissime, le thon, servi cru, n’a rien àlui envier. Les plats sont tendances mais sans frimetout comme les prix, qui restent sages.

Souma80, rue Montmartre

01 42 36 95 49

RESTAURANT : LE COUP DE CŒUR DE CLIN D’ORGUEIL

jérôme L.

Le soleilse lève

à l’EstBELLED’ORGUEIL

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RADIOMONTORGUEIL

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ANNONCES / NEWS

PIOU-PIOU// Ce joli manda-rin s’appelleAïd. Son heureux propriétaire,Sofiane, qui travaille auBerbère (43 rue St Sauveur) luifait prendre l’air en face de soncafé dès que le temps est doux.N’ouvrez pas la cage, il partiraitchercher son Adèle envolée...

PEINTURE ET POÉSIE // Pour le vernissagede DominiqueReboux et AnneStell à la bou-tique Beï (4, pass.du Grand Cerf) surle thème «Oeuvresau rouge», le 9mars à 18h30.

Exposition jusqu’au 24 mars. 06 09 39 24 48 06 10 67 82 39

IMMOBILIER VENTES�Sentier limite Montorgueil. 2 pièces+ Mezzanine de couchage. 39m2 dont 35carrez. 3è et dernier étage. Cuisine US - SDB.Pierres et poutres apparentes. Entièrementrefait à neuf. 280 000€. 06 76 60 26 62.

RENCONTRES�Djamel rechercheune Eve ne craignantpas de croquer lapomme 06 12 81 33 34

CASTING�Clin d’Orgueil cherche jeunes femmeset hommes habitant le quartier, témoins àdes mariages l’été prochain pour ses pagesshopping. Cherche aussi couple fiancé duquartier qui souhaite se marier à St Eustacheen 2007. Ecrivez à [email protected]�Troupe de théâtre amateur recherchecomédiens et comédiennes pour une nouvel-le pièce. Répétition à Levallois-Perret.Stephane au 06 60 86 57 62.

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SILENCE, ÇA TOURNE //M6 a tournéle 2è épisode de sa nouvelle série, "Aliceet Charlie", dans le très bel immeube du15 de la rue Montorgueil. Alice et Charliesont interprétés par Anne Marivin etEdouard Montoute. Le réalisateurJulien Seri est résident du quartier.

2 NOUVELLES BOUTIQUES //

Elise regroupe des objets du Vietnam .Mandarine et Cie10, rue Marie Stuart - 01 40 26 15 27

KAEM - 12, rue Montmartre01 40 28 91 19

Nicolas et sa collection de sacs...

Publ

i-réd

actio

nnel

Saïda tient salonLe Riad Fes vient d’ouvrir un salon marocain typique

Saïda ne tarit pas d’idées pour mettreencore un peu plus de chaleur rueMandar. Elle vient d’aménager unsalon de thé marocain typique, ouvertde 12h à 2h. Le narguilé est à l’honneurainsi que le thé à la menthe. En outre,désormais, tous les samedi soir, uneanimation orientale est programmée(tatouage au henné traditionnel, dan-seuse, voyante...).

Le Riad Fes9, rue Mandar01 42 36 07 71

Et toujours le restaurantde 12h à 15h et 19h à 23h.

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Le Forum des Halles craque pour

le ChocolatDu 17 au 24 mars 2007 le tout Paris des gourmands se retrouvera auForum des Halles!Telle une marmite tourbillonnante du divin nectar brun, le Forumdes Halles mettra à l’honneur nos sens à l’occasion d’une expositionet d’ateliers sur le thème du chocolat.

ACTUALITE DU Publi-information

Cours de dégustation du chocolatavec Valentine Tibère, écrivaine etconteuse du chocolat et l’Université duchocolat (IESA) Porte Lescot niveau -1

Atelier cuisine découverte des senspour les enfants avec la participationde la cuisinière et styliste Coco Jobard etde Laura Annaert Herbey et Jeff deBrugesPorte Berger niveau -2

Atelier cuisine du chocolatAvec le chocolatier Puerto CacaoPorte Rambuteau niveau -1

Atelier de chocolathérapie, propo-sant massages et soins à base de chocolatPorte Rambuteau niveau -1

Ateliers ouverts à tous, petits etgrands, les samedi 17 et 24 marset le mercredi 21 mars de 13h à18h.Informations : 01 44 76 96 54WWW.FORUM-DES-HALLES.COM

Sur La route du chocolat

L’exposition du Salon du chocolat s’exporte aucoeur de Paris!Répartie aux quatre coins du Forum, elle offrira unevision historique, sociologique, écologique etcontemporaine du chocolat : de son histoire à laforme du cacaoyer, de la vie de la plantation jusqu’autraitement des fèves pour obtenir la tant convoitéetablette, sans oublier les sagas des marques qui ontfait leur réputation sur le plus célèbre des péchésmignons.

Un espace design, présentant des meubles etautres objets de décoration, dont le chocolat est laseule muse, ponctuera l’exposition.

Grand jeuconcours

en partenariat avecJeff de Bruges

«GAGNER 1 AN DE CHOCOLAT»

ainsi que de nombreux

autres cadeaux.

Pour y participer, il suffira de retirer

le bulletin au Forum, de le remplir

et de le glisser dans les urnes

des Points Accueil

DU 17 AU 24 MARS

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M a d a m e M o n s i e u r

v o t r e F o u r n i s s e u r d e P l a i s i rl e r e s t a u r a n t

A u x 3 é l é p h a n t sA u t h e n t i q u e c u i s i n e d e S i a m

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36, rue Tiquetonne 75002 ParisOuvert tous les jours midi et soir

Téléphone : 01 42 21 16 65 ou 01 42 33 53 64

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