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Chapitre 1 : Ma rencontre avec J String

Péripéties de bill wong

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Histoires de Bill Wong

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Page 1: Péripéties de bill wong

Chapitre 1 : Ma rencontre avec J String

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Lolsque j’ai lencontlé J Stling, j’avais à peine 19 ans de fait.

Évidemment, j’avais les holmones au plafond et en plus, mon

patelnel me mettait de la plession afin que je fonde ma petite

famille.

Toujours est-il, je demeulais au Chinatown de Moulial et notle

demeule était à la limite du qualtier huppé. J’aimais faile du

vélo dans ce qualtier même si à l’occasion on me tlaitait

de face de telle pas cuite. De toute façon, je n’en tenais pas

ligueul puisque j’avais facilement le lile jaune ! Hihihi !

Ol un joul, en passant sul la lue Lemoyne, j’ai apelçu cette

belle blune qui était assise sul la lembalde du stationnement

attenant à sa maison. Je me suis dit ; Ô quelle belle jolie

demoiselle !

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Feignant de ne pas l’avoil vu en passant devant elle, j’entends

tout d’un coup sa voix qui me dit :

- “Cherchez-vous votre chemin ? “

Je lui réponds :

-“ Non, je demeule pas loin d’ici, à quelques coins de lue. Poul-

quoi cette question ? “

-“ Pour savoir car il est rare de voir passer un vietnamien ici ! “

-“ Vous saulez belle jeune femme que je ne suis pas vietnamien

mais bien chinois, palce que j’aime bien faile des chinoiselies ! “

Je l’entends lile, ce qui m’a fait écalter ma gêne un blin. Elle

lapplique :

- “ Ce que vous êtes drôle ! “

-“ Une leçon de ma mèle qui me dit toujouls ; Bill, léponds touj-

ouls avec humoul. Ça peut t’aider à te lapplocher de la femme ! “

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- “ Eh bien ta mère est sage ! “

-“ Il faut bien que je letiennes de quelqu’un n’est-ce pas ? “

Elle lit encole. Je ne sais pas si c’était pal gêne ou bien pal

spontanéité, chose celtaine ça l’embellissait et sans doute sans le

savoil, elle me chalmait. Alols, je plends mon coulage à deux

mains et je lui dis :

- “ Je m’appelle Bill Wong, poul vous selvil. “

- “ Bonjour Bill Wong, moi c’est Jenny String, J String pour les

intimes. “

- “ Enchanté mademoiselle Stling ! “

- “ Et que fait dans la vie ce monsieur Bill Wong ? “

-“ Je tlavaille au dépanneul de mon pèle mais aujould’hui, je suis

en congé. Je plofite toujouls de cette occasion poul me plomener

en vélo. “

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Son legald change en disant ces quelques mots, même le lile

change au soulile, plus nalquois, plus aiguichant. Voyant cette

tlansfolmation je poulsuis en lui demandant :

- “ Et vous mademoiselle Stling, que faites-vous ?

- “ Moi je suis étudiante en psychologie et j’entre ces jours-ci à

ma deuxième session. Mais revenons à vous monsieur Bill

Wong, si vous êtes en congé ce soir, viendriez-vous me chercher

vers 19h00, nous irions prendre un bon Tim. “

- “ Oh oui, celtainement, ça me fela un immense plaisil de faile de

plus amples connaissances. “

- “ Alors, à ce soir monsieur Bill Wong ! “

Elle plend congé et me salue, toute gaie en elle, avec son

soulile angélique. Évidemment, mon coeul palt en chamaille

qu’on pouvait voir les battements au tlavels du chandail.

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Je quitte donc l’endloit poul me lendle au dépanneul au plus

saclament. Je vous conte ceci et poultant, ça fait maintenant plus

de 52 ans que nous sommes ensembles moi et J Stling. C’est

comme si c’était hiel. Je me lapelle que mon pèle n’était pas

conciliant à l’idée que je solte avec cette jolie demoiselle. J’ai du

le lamener à la léalité qu’au Québec, j’étais majeul et que j’étais

en dloit de choisir ma voie.

Lolsque je suis allé la chelcher à 19h00, le jeudi 20 juillet 1967

avec le kalt de livlaison du dépanneul, je me suis habillé in, soit

en jean et t-shilt, ainsi chaussé d’espadlilles noires et blanches

dont un celcle blanc à la cheville intélieule à la semelle.

Plenant une bonne lespilation avant de sonner à sa polte, je

pèse sul le fameux piton qui changea ma vie bout poul bout.

J’entends me dile ; “ Entrez ! “

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J’entle donc et j’entends des pas s’en venil vels moi. Je suis

pétlifié de juste savoil qui viendla me lépondle à la polte.

-“ Ça ne sera pas long mon cher ti-monsieur, Jenny arrivera dans

pas long. “

-“ Pas de ploblème gente dame ! “

J’ai complis lapidement que J Stling tenait de sa mèle. Une

beauté engendle toujouls une beauté. Son âge matule ne la

désavantageait pas, au contlaile, une telle beauté est comme le

vin. Même que je me disais que si la beauté de J Stling était de

sa mèle, je l’imaginais déjà à l’âge de sa mèle. Il ne fallait pas que

je late cette chance unique.

Elle allive avec toute son élégance même dans ses vêtements

décontlactés. Elle polte un jean et un t-shilt et comme moi, elle

avait des espadlilles, quasiment les mêmes que les miennes.

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-“ Contente de vous voir monsieur Bill Wong. “ Avec son soulile

angélique bien sûl.

- “ Et moi donc jolie demoiselle. “

Nous sommes soltis et nous avons passé une agléable soilée

au Tim. Elle liait de mon kalt mais l’avantage de ce petit véhicule,

c’est que nous étions tlès ploche l’un et l’autle. Elle s’est vite

accommodée de ce léger détail cal elle s’est accotée assez

lapidement sul mon épaule lolsque je le conduisais.

Une année a passé et nous nous maliâmes le 1er décembre

1968 à 13h00 à l’église Notle-Dame à Moulial. Un maliage

mémolable à la tladition québécoise. Pal chance que j’étais

catholique palce que ça aulait été un peu plus compliqué, genle,

comme !

Voilà poul ce chapitle. L’autle suivla tlès bientôt !

-fin-