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DAVID PERROUD

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QU’EST-CE QUE L’UNIVERS ?

Y A-T-IL QUELQU’UN OU QUELQUE CHOSE QUI L’ORGANISE ?

ET NOUS, QUEL EST NOTRE RÔLE DANS TOUT CELA ?

979-10-236-0892-218,90 €

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QU’EST-CE QUE L’UNIVERS ?

Y A-T-IL QUELQU’UN OU QUELQUE CHOSE QUI L’ORGANISE ?

ET NOUS, QUEL EST NOTRE RÔLE DANS TOUT CELA ?

979-10-236-0892-218,90 €

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Publishroomwww.publishroom.com

ISBN : 979-10-236-0892-2

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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David Perroud

Voyage entre deux vies

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À Jade et Noé.À chaque lecteur.

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L’inspiration de ce roman m’est venue d’êtres qui ont une connaissance accrue du sens de l’existence. J’ai juste essayé de

résumer et d’imager leurs savoirs.

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Prologue

En concert

La lumière m’éblouit. À la fois rassurante et handicapante, elle m’isole d’un public que je ne verrai clairement qu’à la fin du récital quand, vidé, les mains tremblantes d’avoir tout donné, je me lèverai pour saluer.

Comme chaque fois, je joue face à une foule d’ombres ano-nymes. Bien qu’aujourd’hui, même si je ne les distingue pas, j’en connais une grande partie. Je donne un concert à domicile, à dix minutes de ma maison d’enfance, dans cet auditorium où j’ai si souvent été assis de l’autre côté de la lumière. Là où je respirais librement, sans l’oppressante sensation d’avoir un éléphant posé sur la poitrine, comme ce soir.

J’essaye de profiter de cette rare occasion, la tournée qui s’achève aura duré deux ans et dix jours passés sur les routes de tous les continents. C’est notre dernière date, et j’ai insisté pour finir dans ma ville, pourtant, je suis tendu comme une corde de violon. Si je ne les vois pas distinctement, je sens les spectateurs suspendus à mes moindres gestes. J’entends les murmures, les exclamations, leur admiration, parfois, et, bien sûr, les applaudissements. Retentissants et sans surprise, car tacitement dus à la fin de chaque morceau, ils véhiculent une

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foule d’informations qu’à force, j’ai appris à décoder. Timides, enthousiastes, émus, déçus ou émerveillés, ils sont le parfait reflet de ma prestation. Une mesure de satisfaction immédiate qui me rassure ou, au contraire, m’emporte dans un vent de panique totale.

Je suis ce petit point noir au milieu de la scène qui focalise l’attention de plus de mille cinq cents personnes, et pourtant, je souffre d’une intense solitude derrière mon piano. Le moindre blanc, la plus petite hésitation, une simple fausse note peuvent changer toute l’harmonie créée au fil des morceaux, comme un geste brusque ferait retomber une mayonnaise patiemment montée, ne laissant au fond du bol qu’une masse d’huile liquide et jaunâtre. C’est précisément ce qui m’effraye, l’erreur qui laisserait une image analogue de ce récital. Et cela ne dépend que de moi, de mon niveau de concentration, de la dextérité de mes doigts.

Je suis inquiet, tendu, comme si souvent derrière un piano. C’est mon métier et, pourtant, je l’exerce la peur au ventre. Une peur qui vient de loin, de mon enfance. J’en connais la cause, la blessure initiale, pourtant je n’arrive que très rarement à la dissiper.

Ce soir, il le faut pourtant.Je dois vider ma tête, empêcher mes démons de me suivre,

car où je veux aller nul n’entre s’il porte un fardeau. Ce concert particulier, dernier d’une longue série, je souhaite le finir en apothéose. Je m’apprête à jouer un morceau qui m’a résisté des centaines de fois malgré toute ma volonté.

Jusqu’au jour où je reçus de l’aide.C’est arrivé, il y a bien des années, mais je m’en souviens

encore comme si c’était hier. Alors que je jouais en répétition, je me suis senti comme aspiré hors de mon corps, le temps s’est dilaté, je fus projeté vers une lumière accueillante d’une nature impossible à confondre avec celle des projecteurs. À mon grand étonnement, elle contenait une personnalité, rassurante,

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aimante, bienfaitrice. Elle m’emmena dans un lieu paisible et mystique, à la source de la musique, et me montra comment me connecter aux notes pour qu’elles coulent à travers moi.

Aujourd’hui encore, je suis incapable de jouer ce morceau sans cette aide si mystérieuse, ce qui rend toute tentative très risquée vu que je n’arrive que rarement à y recourir. C’est pour cela que je ne le tente jamais en public.

Sauf ce soir.Mayonnaise parfaitement lisse ou tache d’huile jaunâtre ?

Les minutes qui suivent contiennent la réponse.J’entame l’avant-dernier morceau, le Canon de Pachelbel.

Il y a quelque chose dans les vibrations de cette mélodie qui m’emmène aux portes de la zone. J’emprunte ce terme aux sportifs de haut niveau, car j’ai pris conscience que nous avions cette destination en commun. La zone : lieu où la concentration extrême, mélangée à la perfection d’un geste ou d’un mou-vement mille fois répété, nous porte au-delà de nos limites ordinaires. Quand on l’atteint, plus rien ne peut nous arriver, nous devenons clairvoyants, rapides, instinctifs. Comme si une force ou une conscience supérieure prenait le relai.

Un sportif dans la zone est surhumain, imbattable.Moi, il n’y a que dans cet état que je peux jouer le 3e Concerto

de Rachmaninoff.Pour y arriver, j’avance jusqu’au bord du précipice, et je fais

encore un pas. J’entame les premières notes de ce morceau, en espérant qu’une telle pression ait raison de mon mental ; qu’il abdique et lâche les commandes. La zone est juste derrière lui, je le sais, mais le mien est si vigilant que seule une situation extrême peut le désarçonner.

C’est quitte ou double, soit je me liquéfie, soit je deviens ce connecteur par lequel passent les notes, et la musique sort de mes mains avec une perfection absolue.

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Standing ovation d’un public touché en plein cœur ou applaudissements polis d’avoir essayé ? Les secondes qui suivent contiennent la réponse.

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Chapitre 1

Mon dernier jour, celui où tout commence

La plus belle expérience que nous pouvons vivre est le mystérieux.

– Albert Einstein

Pour quelques minutes encore, l’air entre dans mes poumons. Tonifiant, il a cette vitalité minérale d’un jour d’au-tomne précieux où la clarté du ciel fait scintiller l’eau du lac d’un turquoise rare, plus habitué à colorer les mers tropicales. En second plan, imposantes, surgissent les Alpes, juste recou-vertes de leur première neige, fraîche et brillante, elle accentue habilement les sommets montagneux d’une fine ligne blanc vif.

J’avance doucement sur les pentes escarpées, comme hyp-notisé par la symphonie de couleurs jouée devant moi par les feuilles jaune-rouge des vignobles en terrasse, avec çà et là un peuplier qui ponctue la partition d’un trait de feu. L’eau en contrebas arrête net cette flamboyance de teintes chaudes pour poursuivre sur une longue note paisible. Il y a deux jours, je

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m’étais assis longuement à quelques pas de là, et j’essayais de compter le nombre de nuances différentes qu’offre ce paysage automnal, mon préféré. J’ai vite abandonné l’inventaire, il y en a trop. Ces taches cuivrées à l’excès m’enivrent, mon regard finit toujours par s’y perdre. Un tel panorama aspire à rêver, pas à compter. Réfléchir ici est inutile, il suffit d’observer, de se laisser emporter. C’est l’un de ces lieux envoûtants où il est facile de faire un avec la nature, c’est elle qui vient à vous, avec toute son énergie et sa splendeur.

C’est une belle journée pour mourir !C’est ce qui va m’arriver dans quelques secondes. Bien sûr,

je n’en sais rien. Je suis encore absorbé par le concert d’hier. J’ai osé me lancer dans le précipice et… les bruits du public ont disparu, la lumière s’est intensifiée, le temps s’est distendu. J’ai retrouvé la source de la musique que j’ai pu laisser glisser en moi. Je n’ai pas complètement joué ce dernier morceau, j’en ai juste été le vecteur. Ce fut magnifique. De loin ma plus belle prestation en public.

J’ai fini la soirée en héros, en génie, je me sens encore invin-cible, et pourtant, la mort est sur le point de m’étreindre sans aucun signe avant-coureur, ni plus d’égards pour mon exploit. Je n’y pense pas même un instant ; pas plus que je ne profite pleinement de ce paysage époustouflant, perdu que je suis dans le train de mes pensées. Je me revois saluant le public, tous debout réclamant encore un morceau. Nous étions eux et moi comme en transe. Cette chose si particulière qui avait guidé mes mains à la perfection se tenait entre nous, palpable, aimante, elle nous unit les uns aux autres durant de longues minutes. Peut-être aurais-je dû leur accorder ce bis qu’ils demandaient avec ferveur, mais je sentais que cette fameuse zone n’était plus en moi, et j’avais pris assez de risque pour la soirée. Est-ce que cette incroyable virtuosité va changer quelque chose pour moi ? Vais-je seulement pouvoir le refaire ?

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Ce babillage incessant dans ma tête m’éloigne loin du moment présent. C’est l’une de mes mauvaises habitudes, je le sais, mais j’étais loin d’imaginer qu’elle me serait fatale.

Encore que, avec le recul, je n’utiliserais pas ce mot.Je quitte le chemin de vigne pour m’engager sur une

petite route secondaire. Toujours absorbé par mes pensées, je la traverse négligemment. Un pas de trop qui a pour effet de freiner le temps, comme lors de ces super-ralentis utilisés pour décortiquer les mouvements d’un sportif ayant réussi un coup exceptionnel. Cela me permet d’observer avec distance, et dans les détails, une scène qui me concerne directement : je coupe la trajectoire d’une camionnette d’ouvriers viticoles, et le conducteur, surpris de me voir ainsi surgir, ne réagit pas. Bang, un choc qui dure une éternité ! Ce qui est étrange, c’est que je suis à la fois acteur et spectateur ; deux angles de vue, pour un grand fracas.

Quelque chose d’important se casse en moi, je sens une déchirure atrocement douloureuse, mon corps subit une torsion qu’il ne peut supporter. Il se rompt.

C’est la fin.Long silence.D’abord angoissant puis apaisant. La douleur disparaît. Je

perds ma vision d’acteur direct et, à ma grande surprise, garde celle de spectateur. J’observe la scène depuis le haut avec une distance tant visuelle qu’émotionnelle.

J’observe, rien de plus !Un attroupement se forme autour de mon corps. D’où

sortent tous ces gens, l’endroit me paraissait déserté quand je m’y promenais ? Ils s’agitent et s’inquiètent. Une jeune femme appelle les secours entre deux sanglots. Ambulance puis héli-coptère arrivent successivement, l’une toute sirène hurlante, l’autre dans un brouhaha de pales et de bruit de turbines. Pourquoi troublent-ils ainsi la douce quiétude de ce moment ? Laissez-moi tranquille, je me sens bien, ai-je envie de leur crier !

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Je suis surpris de tout voir, dans toutes les directions et par tous les angles. J’observe au même instant le lieu de l’accident et la région entière. Le paysage est toujours aussi beau. Seul à rester parfaitement impassible, il ne semble absolument pas concerné par toute cette agitation autour de moi. Il me rassure, comme à son habitude. Ce qui m’étonne, c’est que je vois aussi ce qui se passe chez moi à plusieurs kilomètres de là. Je ne m’y attarde pas, il y a bien longtemps que je vis sur les routes, et ni mon appartement ni mes possessions n’ont le moindre intérêt pour moi en ce moment. Ma vision est plus nette. Je peux zoomer en arrière et en avant à volonté. Les sons sont amplifiés, j’entends chaque petit bruit, même ce que les gens ne disent pas.

J’intercepte leurs pensées !Pour être honnête, mes nouvelles facultés m’intéressent

bien plus que l’état de mon corps. Ce dernier, du reste, ne laisse aucun espoir. Je capte la pensée du médecin urgentiste : « Rien à faire ! Pauvre type, à moins d’un miracle, il est fichu. » Ces propos agitent en moi une vague pensée : je suis en train de mourir, mais cela ne m’émeut pas le moins du monde. De mémoire, je ne me suis jamais senti aussi bien ! Je n’ai pas froid, ni chaud ou faim, je ne ressens aucune douleur, je suis léger et mes facultés intellectuelles semblent décuplées.

Ils embarquent mon corps dans l’hélicoptère. Je le suis à faible distance. Il vole si lentement ! Pour passer le temps, je change souvent d’angle de vue. J’observe depuis le haut, le bas, ou à l’intérieur de l’Écureuil B3. J’ai une pensée pour mes proches, en particulier Laura, ma fille de 26 ans, avec laquelle je me sens soudainement en totale symbiose. La mort ne serait-elle donc pas la séparation tellement redoutée ? Je vois toutes les tensions, les nœuds que nous avions créés, se relâcher d’un coup, laissant place à un flot d’amour inconditionnel. Alors que ma conscience s’élargit, tous mes soucis s’effondrent d’un coup, tel un mirage lorsqu’on s’en approche.

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Je n’ai plus de problèmes. Rectification : je n’en ai jamais eu. C’étaient des illusions. Tout va bien ! Tout est bien. Ma plus grande peur, celle de mourir, m’amène un immense réconfort. Allez comprendre ! Un petit reste de mon ancien moi me dit que je devrais être étonné, triste ou révolté. Je pars, je quitte ceux que j’aime : Laura bien sûr, mais aussi Jean, Arnaud et Odile, mes meilleurs amis, Élise ma sœur, mes parents qui se lamenteront certainement parce que c’était à eux de partir en premier. Pourtant, rien de cela n’a d’importance. Aucun senti-ment négatif ne m’affecte. La peur, les regrets, la culpabilité, je les vois pour ce qu’ils sont : des leurres ! Tels les monstres tapis sous mon lit d’enfant, ils ne résistent pas à la lumière du jour.

À peine suis-je arrivé à l’hôpital, qu’une équipe médicale s’acharne sur mon corps. Ils essayent tant et plus de me réa-nimer. Je me demande pourquoi ? Ne pouvant les convaincre d’arrêter, je visite les lieux, c’est bien plus amusant que de rester à mon chevet. J’entends de nombreuses discussions. Aux paroles s’ajoute ce que les gens pensent. J’en profite pour rire de situations cocasses, comme cette jolie infirmière qui lave un patient en espérant que son mari n’oublie pas les devoirs de ses trois enfants, alors que le jeune homme en question, convaincu qu’elle dissimule une profonde admiration pour ses muscles saillants, échafaude mille plans pour l’inviter à dîner un soir prochain. Je peux facilement suivre plusieurs conversations à la fois.

Soudain, mon attention est attirée par une forte émotion. La joie d’une mère qui vient de donner naissance à une belle petite fille. La nouveau-née me voit, c’est bien la seule.

– « Où suis-je ? »La question m’arrive directement. Transmission de pensée.

– « Tu viens de naître, bienvenue ! – Naître ? C’est quoi ? Pourquoi suis-je toute coincée ? »

Je comprends ce qu’elle veut dire. Elle doit éprouver un sentiment inverse au mien, la pauvre ! Je viens de sortir de

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mon corps et je me sens plus léger qu’une plume. Elle doit expérimenter le poids du sien.

– « Ne t’inquiète pas, tu es dans un corps humain. Je suis sûr que tu t’y habitueras vite. Réjouis-toi, tu es née dans une belle région et tes parents m’ont l’air adorables. »

Elle pleure ! Fin des transmissions. Mes mots n’ont pas dû lui apporter beaucoup de réconfort. Très vite, elle est consolée par une émotion qui surpasse toutes les autres : l’amour. Ses parents le lui transmettent à haute dose. Elle se calme, com-mence à accepter sa condition. Elle retrouve un sentiment connu : celui d’être aimée inconditionnellement. Je compren-drai bientôt que c’est une énergie de base. Source de TOUT dans notre univers.

Mais n’anticipons pas.

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QU’EST-CE QUE L’UNIVERS ?

Y A-T-IL QUELQU’UN OU QUELQUE CHOSE QUI L’ORGANISE ?

ET NOUS, QUEL EST NOTRE RÔLE DANS TOUT CELA ?

979-10-236-0892-218,90 €

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9 791023 608922

Perdu dans ses pensées à ressasser ces questions existentielles, Arold meurt dans un accident. Contre toute attente, commence alors pour lui une aventure hors du commun, qui comblera sa curiosité au-delà de ses espérances. Il découvrira le fonctionnement de l’univers et ce qui se cache derrière ce que nos sens perçoivent, ces fameux 95 % que les scientifiques nomment naïvement énergie et matière noire. Noire ? C’est bien la seule teinte qu’il n’observera pas dans ces vastes mondes riches, peuplés et colorés.

Grâce à l’aide d’Ariel, une magnifique âme terrienne, et ses amis surlumineux, Arold va se mettre au service de l’humanité avec comme outils une conscience étendue et un accès au champ quantique, détenteur de l’information absolue. Comment éviter le pire, le triomphe de l’ego, la destruction de la vie ? Chercheur inlassable, il visitera les lieux les plus inspirés comme les plus noirs pour lever le voile sur un joyau de nature à révolutionner la qualité de nos existences : un récit qui contient l’espoir et la force de faire dévier notre planète, la Terre, de la trajectoire funeste sur laquelle elle est engagée.