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Une formidable opportunité pour la Wallonie La biomasse est une opportunité formidable pour la Wallonie. Les entreprises, les entrepreneurs, les collectivités ou encore les agriculteurs et particuliers peuvent décider de la valoriser localement, notamment pour leurs besoins propres. C’est pourquoi ValBiom a été créée. Son objectif : stimuler et accompagner les initiatives de valorisation non alimentaire de la biomasse. Mettre en réseau les compétences et créer des liens entre les acteurs wallons. Experts dans les bioénergies et les produits biobasés, les ingénieurs de ValBiom maîtrisent tous les aspects liés au développement de la biomasse, qu’ils soient technique, économique, environnemental ou législatif. ValBiom joue ainsi un rôle de guichet en conseillant de manière neutre et indépendante les porteurs de projet ainsi que les autorités publiques. Valoriser la biomasse, c’est trouver une valeur ajoutée à chaque molécule produite. En valorisant les déchets organiques (5) produits par un ménage wallon, on peut faire tourner son frigo pendant 259 jours chaque année (6) ! LA BIOMASSE UNE ÉNERGIE À VOTRE PORTÉE Entrepreneurs, entreprises, agriculteurs, communes, particuliers… Prenez contact avec ValBiom pour découvrir comment valoriser la biomasse et améliorer votre indépendance énergétique. WWW.VALBIOM.BE +32 (0)81/62.71.84 [email protected] ValBiom Facilitateur bioénergies Avec le soutien de : Certaines plantes sont cultivées uniquement pour leur potentiel important de production de biomasse. C’est le cas du miscanthus, une graminée rhizomateuse pérenne, non invasive et ne demandant pas de traitement phytosanitaire. De plus, le miscanthus ne fait pas concurrence aux cultures alimentaires car il peut être planté sur des terres non adaptées à ces dernières. Un terrain de foot de colza permet de produire plus de 730 litres de biodiesel et de parcourir plus de11.000 km (7) en voiture. De plus, la production de biodiesel à base de colza génère comme co-produit du tourteau pour le bétail, ce qui permet de réduire l’importation de compléments alimentaires. La culture du colza permet donc à l’agriculteur de nourrir son bétail tout en diversifiant son activité et en contribuant à la production d’énergie renouvelable wallonne. (1) Source : ICEDD (2013). compilation des données sur les installations produisant de l’électricité et/ou de la chaleur à partir de sources renouvelables d’énergie et les cogénérations aux énergies fossiles. (2) La valorisation des déjections de bovins (lisier) par le processus de biométhanisation permet de produire 1140 kWh d’énergie brute, soit 114 L de mazout. Pour un ménage moyen dont la consommation annuelle pour le chauffage est d’environ 35.000 kWh th , ces 114 L ou « une vache » permettent une économie de 3 % de l’approvisionnement énergétique. (3) Calculé sur base d’un coût au kWh brut PELLET de 0,058 et d’un coût du kWh brut MAZOUT de 0,082 . (4) En tenant compte d’un rendement chaudière de 90 %. (5) Fraction fermentescible des ordures ménagères. Ne comprend pas les déchets verts (issus du jardin). (6) En moyenne, un ménage produit 200 kg/an de déchets organiques, soit 50 kg/pers/an. En tenant compte du potentiel méthanogène de ces déchets, du rendement de production de l’électricité et si l’on considère un frigo A+++ qui consomme 160 kWh par an, la valorisation des déchets organiques du ménage permet de le faire fonctionner 259 jours. (7) Nombre de km parcourus à l’aide de biodiesel produit à partir de la récolte d’un hectare de graines de colza = (nombre de litres de biodiesel produits * PCI biodiesel) / (PCI du diesel * consommation de diesel par km) = (1461*32,75) / (35,86*0,06) = 22 238 [km/ha]. Soit environ 27 pleins de 50 L de diesel pour un hectare: (1461/(50*35,86/32,75))= 26,68 pleins, ou 14 pleins pour un terrain de foot.

peuvent décider de la valoriser localement, notamment pour

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Page 1: peuvent décider de la valoriser localement, notamment pour

Une formidable opportunité pour la WallonieLa biomasse est une opportunité formidable pour la Wallonie. Les entreprises, les entrepreneurs, les collectivités ou encore les agriculteurs et particuliers peuvent décider de la valoriser localement, notamment pour leurs besoins propres.

C’est pourquoi ValBiom a été créée.

Son objectif : stimuler et accompagner les initiatives de valorisation non alimentaire de la biomasse. Mettre en réseau les compétences et créer des liens entre les acteurs wallons.

Experts dans les bioénergies et les produits biobasés, les ingénieurs de ValBiom

maîtrisent tous les aspects liés au développement de la biomasse, qu’ils soient technique, économique, environnemental ou législatif.

ValBiom joue ainsi un rôle de guichet en conseillant de manière neutre et indépendante les porteurs de projet ainsi que les autorités publiques.

Valoriser la biomasse, c’est

trouver une valeur ajoutée à chaque molécule produite.

En valorisant les déchets organiques(5) produits par un ménage wallon, on peut faire

tourner son frigo pendant 259 jours chaque

année(6) !

la Biomasse une énergie à Votre portée

Entrepreneurs, entreprises, agriculteurs, communes, particuliers…

Prenez contact avec ValBiom pour découvrir comment valoriser la biomasse et améliorer votre indépendance énergétique.

www.ValBiom.Be

+32 (0)81/62.71.84 [email protected]

ValBiom Facilitateur bioénergies

Avec le soutien de :

Certaines plantes sont cultivées uniquement

pour leur potentiel important de production de biomasse. C’est

le cas du miscanthus, une graminée rhizomateuse pérenne, non invasive et ne demandant pas de traitement

phytosanitaire. De plus, le miscanthus ne fait pas concurrence aux cultures

alimentaires car il peut être planté sur des terres non adaptées à ces dernières.

Un terrain de foot de colza permet de produire

plus de 730 litres de biodiesel et de parcourir plus de11.000 km(7)

en voiture. De plus, la production de biodiesel à base de colza génère comme co-produit du tourteau pour le bétail, ce qui permet de réduire l’importation de

compléments alimentaires. La culture du colza permet donc à l’agriculteur de nourrir son bétail tout en diversifiant son activité et

en contribuant à la production d’énergie renouvelable wallonne.

(1) Source : ICEDD (2013). compilation des données sur les installations produisant de l’électricité et/ou de la chaleur à partir de sources renouvelables d’énergie et les cogénérations aux énergies fossiles.

(2) La valorisation des déjections de bovins (lisier) par le processus de biométhanisation permet de produire 1140 kWh d’énergie brute, soit 114 L de mazout. Pour un ménage moyen dont la consommation annuelle pour le chauffage est d’environ 35.000 kWhth, ces 114 L ou « une vache » permettent une économie de 3 % de l’approvisionnement énergétique.

(3) Calculé sur base d’un coût au kWh brut PELLET de 0,058 € et d’un coût du kWh brut MAZOUT de 0,082 €.

(4) En tenant compte d’un rendement chaudière de 90 %.

(5) Fraction fermentescible des ordures ménagères. Ne comprend pas les déchets verts (issus du jardin).

(6) En moyenne, un ménage produit 200 kg/an de déchets organiques, soit 50 kg/pers/an. En tenant compte du potentiel méthanogène de ces déchets, du rendement de production de l’électricité et si l’on considère un frigo A+++ qui consomme 160 kWh par an, la valorisation des déchets organiques du ménage permet de le faire fonctionner 259 jours.

(7) Nombre de km parcourus à l’aide de biodiesel produit à partir de la récolte d’un hectare de graines de colza = (nombre de litres de biodiesel produits * PCI biodiesel) / (PCI du diesel * consommation de diesel par km) = (1461*32,75) / (35,86*0,06) = 22 238 [km/ha]. Soit environ 27 pleins de 50 L de diesel pour un hectare: (1461/(50*35,86/32,75))= 26,68 pleins, ou 14 pleins pour un terrain de foot.

Page 2: peuvent décider de la valoriser localement, notamment pour

la biomasse, c’est quoi ? La plupart de ce qu’on produit avec du pétrole, on peut le fabriquer avec de la biomasse. Avec une différence de taille : la biomasse est une matière qui se renouvelle dans un temps relativement court. Alors que le pétrole, lui, s’épuise.

La biomasse est utilisée depuis toujours par l’homme. Et pour cause, la biomasse ce sont toutes les matières d’origine animale ou végétale qui peuvent être utilisées pour produire des aliments, de l’énergie ou encore des matériaux.

D’abord relativement simples, les techniques de valorisation de la biomasse ont considérablement évolué dans le temps. Avec la biomasse, on peut aujourd’hui fabriquer du biogaz, des biocarburants, des sacs en bioplastique, de l’isolant performant, des lubrifiants pour moteur, etc.

Sciure, fumier, lisier, déchets organiques.... Le moindre sous-produit, co-produit, résidu ou excédant de ce que nous

produisons est susceptible de devenir une matière première de grande valeur !

Parmi les applications majeures : les bioénergies !

source d’énergie incontournable

Potentiel local La biomasse est tout autour de nous. On peut donc la valoriser chez nous, en Wallonie, avec tous les bénéfices que cela représente en termes de transport, d’emploi et d’indépendance énergétique.

CO2

La production raisonnée d’énergie à partir de biomasse ne participe pas au réchauffement climatique : si la combustion de pétrole relâche dans l’atmosphère du CO2 qui était stocké depuis des millénaires dans le sous-sol, la combustion d’une plante ne fait que restituer le CO2 qu’elle a capté dans l’atmosphère durant sa croissance.

Stockable et flexiblePour produire de l’énergie éolienne, on est dépendant du vent. Pour produire de l’énergie solaire, on est dépendant de l’ensoleillement. La biomasse, elle, peut être stockée et donc fournir de l’énergie à la demande, lors des pics de

consommation d’électricité par exemple.

La biomasse est donc une énergie dont on peut gérer la production

et les effets à court terme. Correctement utilisée,

notamment en veillant à ne pas concurrencer la production alimentaire, elle complète et renforce la production d’énergies renouvelables pour offrir une alternative puissante aux énergies fossiles.

ÉPUISEMENT DES RESSOURCES

RENOUVELLEMENT DES RESSOURCES

La biomasse offre de nombreuses opportunités

pour les exploitants agricoles wallons. Même les effluents d’élevage

peuvent être valorisés !

Par le processus de biométhanisation, les déjections annuelles d’une vache

permettent de produire l’équivalent de 114L de mazout. Avec 34 vaches, on peut

ainsi couvrir la consommation annuelle moyenne en chauffage et en eau chaude

d’un ménage wallon(2).

On peut couvrir la consommation annuelle

moyenne en chaleur d’un ménage wallon avec environ(4) 3.900 litres de mazout ou avec des… bioénergies !

Les sources potentielles sont nombreuses : 0,50 ha (1 terrain de foot)

de miscanthus ou 0,80 ha de taillis à très courte rotation (TtCR) ou 1,25 km de haie arborée ou 21 stères de chêne ou 42 m³

de plaquettes de résineux ou encore 12,5 m³ de pellets.

Les pellets font partie des bioénergies les

plus connues. En considérant un rendement de chaudière identique et une consommation annuelle de

35.000 kWhth, le ménage qui se chauffe au pellet économisera jusqu’à 840€

par rapport au ménage qui se chauffe au mazout(3).

La biomasse est la première source

d’énergie « verte » de Wallonie, loin devant l’éolien

et le solaire. En 2012 elle représentait 80,3 % de la

production d’énergie renouvelable(1).