12
le Journal d’information SELMER Paris - Nº18 - Septembre 2005 Philippe Hanon Basson au cœur Trompette Guy Touvron, 35 ans de carrière Saxophone Tribute to Bird Clarinette Les Mousquetaires de la Saint Louis Supplément L’écriture jazz pour quatuor de saxophones 14 e Congrès Mondial du Saxophone Du 5 au 9 juillet 2006

Philippe Hanon

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Philippe Hanon

le Journal d’information SELMER Paris - Nº18 - Septembre 2005

PhilippeHanon

Basson au cœur

TrompetteGuy Touvron,

35 ans de carrière

SaxophoneTribute to Bird

ClarinetteLes Mousquetaires

de la Saint Louis

SupplémentL’écriture jazz pour

quatuor de saxophones

14e Congrès Mondial duSaxophone

Du 5 au 9 juillet 2006

Page 2: Philippe Hanon

2

édito Le souffle du monde…

Le concours d’Osaka (Japon) fait partie des grandes manifestations internationales demusique de chambre. Cette cinquième édition aura vu le succès du Quatuor Habanera

dans la catégorie “Vents”. Premier Prix, premier nommé, la formation a fortement impres-sionné le jury international (USA, Japon, Australie) dans le redoutable Quatuor deXénakis, interprété en Finale. La dotation prévoit une tournée dans 10 grandes villes japo-naises en novembre 2006. Saluons également la performance du Quatuor Arcane qui aremporté le 2e Prix ex-aequo.

Le 14e Congrès Mondial du Saxophone aura lieu du 5 au 9juillet 2006 à Ljubljana en Slovénie. cet événements’annonce exceptionnel avec la présence de saxopho-

nistes des 5 continents dans tous les styles de musique, duclassique au jazz. Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas làpuisque ce Congrès se veut ouvert à tous les niveaux et àtoutes les générations. Le dénominateur commun sera : la pas-sion du saxophone. Étudiants ou professionnels, n’hésitez pasà envoyer vos projets artistiques au comité d’organisation ([email protected]) ou àconsulter le site internet (http://www.worldsax.net).

“Frequence SELMER” est un journal d’informationgratuit.Si vous désirez le recevoir, écrivez-nous :18, rue de la fontaine au roi 75011 Paris FranceTél. : 01 49 23 87 40 • Fax : 01 43 57 24 95www.selmer.frDirecteur de la publication : Patrick SelmerRelations publiques et artistiques : Stéphane GentilConception rédactionnelle : PMRSecrétariat de rédaction/PAO : Catherine GeorgoudisImpression : @Tome GraphicCrédit photos : Jean-Claude Meignan, PMR, DRISSN n° : 1161-7829 Dépôt légal : 3e trimestre 2005

Tribute to Bird

Charlie, tu nous as ouvert laporte des rêves.

Dans ces temps agités, follesannées, vibrantes de tes choruseffrénés, de tes tempi d'enfer, tu as construit une musique qui,aujourd'hui encore, inspire notrevie. Le Jazz s'est nourri de tesnuées d'oiseaux, des colibrislégers au chant des passereaux. Il a bâti nos rêves dans l'or de tes mains, dans la fougue deton souffle. Tes mélodies furent vives et chargées à la fois. Légères de tesespoirs, lourdes de tes galères,elles ont donné au monde lesnotes qui lui manquaient. De tes ailes de géants, ces milliersde notes ont jailli, comme pourmieux célébrer ta glorieusefulgurance.

Dans nos lendemains,tes oiseaux passeront, portantclair ta musique au-delà l'horizon, et, dans ce futur sansdoute, musiques et musicienspuiseront dans tes phrases lesaccords de demain.

Accepte cet hommage réel et sincère, à ton éternité, Maître Charlie Parker.

CNSMP en ChineClaude Delangle nous avait fait part de

son intention d’emmener sa classe duCNSMDP en Chine lors de l’interview paruedans le numéro 16 (septembre 2004). Du 21mars au 1er avril 2005, les 13 élèves de la clas-se de saxophone sont partis à la découvertedes musiciens et des étudiants des conserva-toires de Shanghai, Xian et Pékin. Un voyagequi marque un point de départ dans la rela-tion entre ces nouvelles générations desaxophonistes, à l’heure où les échangesinternationaux comptent de plus en plusdans le développement d’une carrière.

La France à l’honneur

La première édition du World Bass ClarinetConvention 2005 aura lieu du 21 au 23octobre 2005 à De Doelen (Rotterdam). Cette convention permettra d'aborder tousles domaines de la clarinette basse à traversdes concerts, master classes, conférences ani-mées par les meilleurs instrumentistes actuels,d'entendre le plus grand chœur de clarinettesbasses, d'assister ou de participer au premierconcours international de clarinette bassesolo et, bien sûr, de découvrir les dernièresnouveautés de facteurs, à travers l'expositiond'instruments. Pour plus d'informations :www.worldbassclarinet.com

Congrès Mondial du Saxophone en Europe

Le rendez-vous de la clarinette basse

Page 3: Philippe Hanon

Cuivres

3

Lorsque vous pensez à ces 35 ans de carrière, quelles images vien-nent en premier ? Bizarrement, il n'y a pas d'images particulières. J'ai plutôtconduit ma carrière comme un coureur de fond pas comme unsprinter. D'ailleurs, je crois sincèrement que c'est une des diffi-cultés de ce métier : durer. Avec le recul, on s'aperçoit qu'on arencontré des gens parfois extrêmement brillants mais qui ontfait des carrières "éclair". Durer, c'est pouvoir approfondir son artmais pour cela il faut garder une constance dans le travail, dusérieux alors que les occasions de "péter" les plombs sont légion.

Il y a bien eu des rencontres… Bien sûr, on ne se fait pas tout seul. Maurice André tient uneplace à part dans ma vie de musicien. Ce qu'il m'a apporté nepeut pas se limiter à la technique, tout comme Barenboïm,Rostropovitch ou Argerich. Ce sont des personnalités qui vousnourrissent et qui toutes insistent sur l'importance de la modes-tie et de la persévérance dans le travail. Quand on entend desmusiciens de ce talent, on comprend le sens de l'humilité, nonpas comme une posture mais bien comme une attitude devant lapart mystérieuse de la musique. Plus globalement, je ne voudraispas résumer 35 ans de carrière à quelques rencontres fameuses.Je n'ai pas appris qu'au contact des "stars" mais avec la plupartdes partenaires musicaux que j'ai eu la chance de rencontrer.

Éprouvez-vous de la nostalgie ? Étonnamment, non ! Pourtant la vie de musicien est certaine-ment plus difficile qu'il y a une vingtaine d'années. Il faut biendire qu’il n’y a plus grand monde pour mettre de l'argent dans laculture… Parfois, j'ai l'impression que je suis revenu à mes débutslorsque les gens que je rencontrais me demandaient ingénumentquel métier j'exerçais à côté de la musique ! La musique quenous jouons a du mal à trouver sa place dans un monde dur oùtout va toujours plus vite. Les jeunes musiciens, qui ont souventun niveau technique impressionnant, sont confrontés à toutesces difficultés, ce qui me touche en tant que professeur.

Quel regard portez-vous sur votre parcours d'enseignant ? S'il y a bien un domaine dans lequel j'ai fait des progrès c'estcelui-là. C'est quelque chose qui me passionne de plus en plus.Peut-être est-ce le privilège de l'âge ? Je crois que chaque musi-cien vit trois grandes étapes qui évidemment se superposent lesunes les autres. Celle où il reçoit de ses professeurs, celle où ilexploite ce savoir sur scène puis celle où il transmet son expé-rience. C’est très enrichissant du point de vue de l’échange avecles étudiants.

Parallèlement aux concerts et à l'enseignement, vous êtes trèsactif dans la conception même des instruments au sein deSELMER Paris… Oui, je suis essayeur depuis plus de 20 ans. Ce travail derecherche et de conception de nouveaux modèles ou d'améliora-tion d'instruments existants, est vraiment passionnant. Pourautant, c’est un travail très difficile car il faut toujours penser àce qu'attendent les autres musiciens et ne pas se contenter desuivre ses propres goûts. J'ajouterais que c'est un travail d'équipequi permet de sortir de sa bulle et de se frotter aux impératifs deproduction.

Qu’est-ce qui fait encore avancer Guy Touvron ? Longtemps j'ai été réfractaire à la musique contemporaine maisj'ai changé. Aujourd'hui, je vais vers toutes les bonnes musiquesque j’aime. J'ai enregistré récemment un CD trompette etorchestre de chambre à Taiwan avec des œuvres de JérômeNaulais, Karol Beffa, Anthony Girard, Charles Chaynes. Je compteenregistrer un disque de pièces contemporaines avec orchestresymphonique en 2006 et un CD trompette et orgue d’œuvresécrites pour moi. Je continuerai à me consacrer parallèlement àla scène, celle-ci restant évidemment l’endroit magique où l’onpeut toucher la jubilation de la musique. •

35 ans de carrière, plus de 70 disques, plus de 3500concerts… Voilà des chiffres qui ne peuvent laisser per-sonne indifférent. Au-delà de la fierté légitime de fêterun tel anniversaire, Guy Touvron porte avant tout unregard humaniste sur une vie de musique et de ren-contres.

35 ans de carrièreGuy Touvron, Guy Touvron,

Guy Touvron chez SELMER Paris, Mai 2005

“Durer, c'est pouvoir approfondir son art…

Page 4: Philippe Hanon

Basson

Au sein de l'usine de Mantes-la-Ville, la fabrication du bas-son occupe une place "modeste" puisque l'atelier regrou-pe 5 personnes qui produisent une quarantaine d'instru-

ments chaque année. Une goutte d'eau dans la productionSELMER Paris. Pourtant l'attache de la maison de la rue de laFontaine au Roi pour l'instrument ne saurait se limiter à cetaspect "quantitatif". Introduite dans les années 20, la fabricationdu basson a été interrompue durant les années noires de laseconde guerre mondiale. Il faudra attendre la fin des années 70pour que la production reprenne sous la houlette d'essayeurscomme Jean Louchez ou Jean-Pierre Laroque. Depuis, SELMERParis est redevenu un acteur de premier plan dans un domaineaujourd'hui en mutation (voir page suivante). Des interrogationsqui n'ont pas empêché le développement de ce nouveau basson,comme nous l'a expliqué Philippe Hanon.

Quels sont les "plus" de ce nouveau modèle ? Je ne parlerai pas de nouveau modèle dans le sens où dès qu’uneamélioration a été avalisée nous la lançons en fabrication aussibien sur le clétage que sur certains points moins visibles. C’estune évolution constante qui est nécessaire. Le travail essentiel aété fourni sur la culasse, les trous ont été déplacés et nous avonsréussi à trouver un équilibre de justesse tout à fait correct. Cen’était pas évident sur un instrument où la logique n’existe pas,car déplacer un trou peut faire baisser une note et en faire mon-ter trois ! Il y a des compromis à trouver et je pense que nousavons un instrument d’une intonation plus que performantemaintenant. Je dois d’ailleurs saluer en particulier le travail deSébastien Fontaine qui s’investit beaucoup sur ce basson.Ajoutons entre autres, pour les nouveautés, des cheminées enmétal dans les trous d’aigu, un vernis extérieur, une définitionnumérique pour le tournage du bois, un bocal revu pour l’alliageintérieur et la couverture, et encore, l’emploi du cuivre rougepour l’émission, et du chrome pour la projection.

C'est en quelque sorte le basson idéal… En matière de lutherie, il n'y a jamais rien de définitif. Nous conti-nuons à réfléchir au clétage et aux spatules mais je pense que letube ne changera pas. La difficulté est de pouvoir préserver l'es-prit du basson Selmer qui est reconnu dans le monde entier touten faisant évoluer l'instrument. C'est un exercice délicat.

Redoutez-vous une "fagotisation" du basson ? La question mérite d’être posée. Si on cherche absolument à

reproduire sur le basson les caractéristiques du fagott,

c’est-à-dire une perce plus large, on va perdre l’essence même dece qui fait la différence et le charme de notre instrument. Ceserait contre-productif et d’autant plus dommage que, malgré ceque disent nos détracteurs, le basson allemand n’est pas plusfacile à jouer aujourd’hui. Mon plus grand souhait serait que lesgens ayant joué du basson français avant d’être passé sur le sys-tème allemand, essaient ce nouvel instrument. Nous avons faitd’énormes progrès, en facilité d’émission, en homogénéité, envolume sonore. Ce basson est infiniment compétitif et apte àjouer tous les répertoires avec, en plus, sa personnalité propre.

Vous êtes donc plutôt optimiste ? Rien n'est gagné d'avance et on ne peut nier une certaine percéedu fagott dans la patrie du basson, mais je pense qu'il ne faut pasréduire le débat à une opposition entre les deux instruments. Ilsont tous deux des qualités, ce que personne ne conteste.Cependant, il faudrait que les instrumentistes français réalisentqu’ils sont garants d’un patrimoine, d’une école, d’une traditiontoujours appréciée. Il suffit de constater l’enthousiasme que sou-lève notre instrument lors des congrès de l’IDRS*. Je peux vous

4

Faire évoluer un instrument comme le basson peut sem-bler une gageure. C'est compter sans l'opiniâtreté dePhilippe Hanon et Jérôme Selmer qui, avec la celluleRercherche et Développement et les luthiers maison,ont fait progresser l'instrument vers plus de confortet de fiabilité.

faitLe basson peau neuve

Page 5: Philippe Hanon

Après un petit-déjeuner de bienve-nue, l’équipe SELMER Paris a rappe-lé la place du basson dans la pro-

duction de l’usine de Mantes. Si elle estfaible en quantité, avec une quarantained’instruments produits chaque année,cette production n’en reste pas moinsimportante comme l’a rappelé PatrickSelmer. Pour SELMER Paris, la promotiondu basson ne se limite pas à des raisonssentimentales et historiques mais repré-sente la préservation d’un savoir-fairetraditionnel et artisanal au sein d’uneusine moderne. C’est également l’occa-sion de promouvoir l’esprit français, ceque fait l’entreprise au quotidien, dans saproduction comme dans ses opérations etpartenariats. La matinée a permis égale-ment de découvrir les améliorationsapportées au basson Selmer. Une présen-tation assurée avec précision et clarté parJérôme Selmer et Philippe Hanon.

Une après-midi animéeAvec de multiples interventions, souventpassionnées, l’après-midi aura été ani-

mée. François Palluel (Association “Fou debasson”) a souligné l’importance du bas-son dans la vie musicale française. Le col-loque qui s’est tenu à Angoulême à la finavril a permis de mesurer la vitalité del’instrument. Malgré tout, certains fac-teurs semblent freiner sa progression.Ainsi, de nombreux participants ont poin-té le manque criant d’un instrumentd’étude abordable financièrement, ce quien faciliterait l’acquisition par les parentsou les écoles de musique.Dans un exposé bien argumenté (l’inté-gralité du document est consultable et

téléchargeable sur le site www.selmer.fr),Brigitte Cardonna (professeur à Nancy) arappelé que le basson reste encore majo-ritairement enseigné dans les conserva-toires et écoles de musique, avec 402élèves en basson contre 276 en fagott. Enoutre, l’insertion professionnelle sembleplus facile pour les bassonistes, moindreconcurrence oblige. Une journée qui auradonc permis de mesurer la passion desbassonistes pour leur instrument. Desmusiciens bien décidés à défendre la spé-cificité du basson français dans un mondede plus en plus “standardisé”. •

5

Une journée pour le basson

assurer que beaucoup d’artistes ne sou-haitent pas le voir disparaître, et non desmoindres : de par ma posit ion auNational, j’ai reçu des lettres d’encoura-gements de grands chefs comme Kurt Masur, Bernard Haitink ouRiccardo Muti, qui sont intéressés d’entendre une personnalitésonore propre à un orchestre français, et qui, à ce titre, appré-cient notre basson. Imaginez l’orchestre philharmonique deVienne sans ses cors ou un orchestre allemand sans ses clari-nettes. Eux savent comme il est important de garder sa spécifici-té! Parce que je joue du basson français, j'ai récemment été

appelé à Londres pour interpré-ter Le Sacre du Printemps deStravinsky. Faire partie d'une"minorité" nous donne plus de

chance de trouver du travail, car la concurrence est moins rude.D'ailleurs, la plupart des bassonistes qui sont sortis ces dernièresannées de l'enseignement supérieur sont aujourd'hui insérésdans la vie professionnelle. C'est un autre argument de poids enfaveur du basson français. •

* Association internationale de l’anche double.

“Mon plus grand souhait serait que lesgens ayant joué du basson français avantd’être passé sur le système allemand,essaient ce nouvel instrument.art…

Philippe Hanon et Jérôme Selmer présentent les améliorations apportées au nouveau basson.

“Photo de famille” des participantsà la “journée basson” du 27 mai.

La journée du basson organisée chez Selmer Paris le 27 mai dernier a réuniune cinquantaine de participants. La matinée a permis de découvrir les amé-liorations apportées au nouveau basson Selmer, tandis que l’après-midi aété le cadre d’un débat passionné autour de l’avenir du système français.

Page 6: Philippe Hanon

Saxophone

Décidément, 2005 est une année par-ticulière pour SELMER Paris qui fêteses 120 ans mais aussi et plus géné-

ralement pour le saxophone puisqueCharlie Parker, surnommé “Bird”, disparais-sait en 1955. L’idée de rendre hommage à cegénie du jazz à travers une édition “collec-tor” est à l’origine du projet “Tribute toBird” qui s’est peu à peu étoffé pour êtredécliné jusqu’en 2010. À terme, ce sontdonc 5 éditions Collector qui auront été pro-posées à un public amateur d’instrumentsexclusifs. Des pièces rares qui devraientfaire aussi le bonheur des collectionneurs.

Les 5 continentsSi l’idée de saluer la mémoire d’un grandmusicien reste la matrice du programme,SELMER Paris a souhaité également célé-brer la pluralité des cultures en choisissantcinq oiseaux symbolisant les cinq conti-nents. Pour cette première année 2005,c’est le colibri qui a été choisi pour repré-senter le continent américain.

Deux séries Chaque année, SELMER Paris produira unsaxophone basé sur un modèle alto outénor Référence, modèle qui fera l’objetd’une finition et d’une gravure uniquespour bien se différencier de la gamme“standard”. Mais la marque a souhaité allerencore plus loin dans la personnalisationen proposant deux déclinaisons : une sérieCollector au caractère exclusif affirmé (200instruments produits pour le monde entier)et une série limitée qui reprend quelquesattributs de la série Collector dans une ver-sion “simplifiée”, ce qui permet un posi-tionnement tarifaire plus accessible. Jusqu’en 2010, la MusikMesse de Francfortsera l’occasion de dévoiler chaque prin-temps le saxophone Collector de l’année encours. •

Tribute to Bird

6

Avec “Tribute to Bird”, SELMER Paris inaugure un program-me exceptionnel, tant par son ampleur que par sa duréepuisqu’il rythmera les cinq prochaines années. Pour cettepremière collection 2005, dévoilée à Francfort, c’est lecontinent américain qui est à l’honneur.

Pour l’édition “Hummingbird” Collector 2005, le “S”Selmer situé sur le bocal abandonne son légendairebleu pour une couleur “rouille” coordonnée à lapochette d’accessoires en soie brodée. Cet instrument d’exception, exécuté en très petite série(200 exemplaires pour le monde), se distingue par sa gravure originale finement ciselée, réalisée, à partir d’une œuvreinédite, par les plus talentueux artisans graveurs de Selmer Paris. Un étui et desaccessoires haut de gamme “Hummingbird” Collector, exclusivement dédiés à cemodèle contribuent à l’élégance de l’ensemble.

ALTO RÉFÉRENCE “HUMMINGBIRD” COLLECTORAvec sa superbe gravure,

l’alto “Hummingbird”Collector est

immédiatementidentifiable.

Page 7: Philippe Hanon

7

Détail de la gravure de l’édition Collector.Une réalisation qui demande plusieursheures d’un travail méticuleux et qui fait lavaleur et le caractère exclusif de cette peti-te série. Lors du dernier salon internationalde Francfort, la démonstration de la gravu-re était assurée “en live” sur le standSELMER Paris par Michel Brigonet.

ALTO RÉFÉRENCE “HUMMINGBIRD”Proposé en finition verni gold, sagravure illustre le thème du coli-

bri (hummingbird). Disponibledans les mêmes conditions que

le modèle de série, cette sérielimitée est livrée en étui light

Hummingbird avec des acces-soires spécifiques.

Ce superbe poster aux dimensions imposantes (près d’1 mètre de hautpour 50 cm de large) décrit les principales étapes de fabrication del’instrument, dresse un portait de famille et rappelle les grandes datesde son histoire. Un poster pédagogique qui décorera parfaitement une salle de classe.Pour l’obtenir, renseignez-vous auprès de votre revendeur.

Poster “le saxophone”

Page 8: Philippe Hanon

Clarinette

Ancien élève du CNSMDP,Dominique Vidal est pro-fesseur à l’ENM de Noisiel(77). Ce musicien de terrainqui met un point d’honneur àmettre en œuvre tous lesmoyens pédagogiquesactuels pour faire découvrirpuis aimer l’instrument à sesélèves, est tombé immédiate-ment sous le charme de laSaint Louis : “J’ai trouvé uneergonomie bien adaptée à mamain droite, ce qui veut diremoins de tensions et moins derisques de tendinite. Le son estexcellent, avec une intonationet une définition parfaites.”Un enthousiasme queDominique Vidal partage avec

ses collègues étrangers lors du Festival et de l’Académie d’été en Sancy,dont il s’occupe, ou lorsqu’il part enseigner au cœur des universitésaméricaines en véritable ambassadeur de la clarinette française.

Soliste de l’Orchestre de Grenade (Espagne), profes-seur au Conservatoire de Rotterdam et au CentreSupérieur de Musique du Pays Basque, José LuisEstelles fait partie de cette jeune génération qui rayon-ne bien au-delà des frontières européennes. “Adepteinconditionnel du modèle Recital, je ne pensais pas suc-comber aux charmes d’une autre clarinette. La Saint Louis développe vraiment une sonorité superbeavec une grande homogénéité entre le premier et lesecond registre. Le résultat est surprenant sur des notesréputées difficiles comme le fa grave ou encore si4-do5 oula5-sib5 . Il faut encore souligner une polyvalence excep-tionnelle. Cet instrument commémoratif du passé a ungrand avenir!”

8

Clarinette solo de l’OrchestreNational d’Espagne, JavierBalaguer a découvert la clari-nette Saint Louis i l y aquelques mois : “C’est deve-nu mon instrument principal.Je suis toujours surpris par safacilité de jeu et la qualité desa sonorité. Cette clarinetteest vraiment très homogène,avec une projection et unerésonance très convaincantes.J’apprécie également beau-coup la précision et la sou-plesse de la mécanique”.

José Luis Estelles

Lancée en édition limitée en 2004 pour fêter 100 ans de cla-rinette SELMER Paris et la médaille d’or obtenue lors del’exposition universelle de Saint Louis (USA) en 1904, la cla-rinette Saint Louis a reçu un accueil très favorable de lapart des clarinettistes du monde entier. De ce fait, cemodèle, qui n’en finit pas de séduire, est désormais intégréà la gamme des clarinettes SELMER Paris.

Les mousquetairesde la Saint Louis

Javier Balaguer

Chef d’Orchestre et Clarinette principale de l’Orchestre de l’Armée de l’Air desPays-Bas, Lute Hoekstra a joué le système allemand durant de longues années.C’est lorsqu’il a décidé de passer au système français qu’il a découvert la SaintLouis : “Après avoir essayé différents modèles des plus grandes marques, monchoix s’est arrêté sur la Saint-Louis. J’ai été immédiatement séduit par ses quali-tés de justesse, de facilité et, bien sûr, par sa sonorité. Je l’utilise aussi bien au seinde l’orchestre que pour des contextes plus “intimistes” en musique de chambre.”

Lute Hoekstra

Dominique Vidal

Page 9: Philippe Hanon

Ici & Ailleurs

Le 12 avril 2005, SELMER Paris fêtait son 120e

anniversaire dans un Olympia comble et…comblé par les prestations du Sacre duTympan (la grande formation de Fred Pallemaccueillant en special guests, M et la chan-teuse Feist), puis de Kenny Garrett accompa-gné par un trio de grande classe avant d'êtrerejoint sur scène par Johnny Griffin pour unefin de soirée en forme de bouquet final. Aplus de 75 ans, le ténor a donné la réplique àl'altiste avec une fraîcheur remarquable. Unesoirée Selmer & friends qui restera unmoment fort de l'année 2005.Un grand merci à tous les spectateurs pourleur présence enthousiaste !

9

2005

- M -

Le Sacre du Tympan

Feist

Kenny Garrett en quartet avec Johnny Griffin

Kenny Garrett

Accueil du public par une fanfare funk

créée pour l’occasion (direction Philippe Geiss) et

composée de 45 musiciens professionnels

(clarinettistes, saxophonistes,trompettistes, percussionnistes)

partageant tous l’esprit “Selmer”.

Page 10: Philippe Hanon

La première Académie SELMER Paris s’est tenue à la mi-juin dansles locaux de la rue de la Fontaine au Roi. Sur trois jours, les 25participants, pour la plupart étudiants de CNR ou d’ENM, ont puappréhender le saxophone sous toutes ses formes : la fabrica-tion avec la visite de l’usine de Mantes, l’acoustique et la finitionavec une intervention de Jérôme Selmer et Vincent Gibiat(acousticien) ou encore l’entretien de l’instrument grâce auxprécieux conseils de l’atelier Selmer. Côté musique, Claude Delangle proposait

une master class fort instructivesur “comment profiter au mieuxde la master class”, tandis queJean-Charles Richard abordaitl’ouverture et l’improvisation etJean-Denis Michat, la composi-tion comme vecteur pédago-gique. Une première édition quiaura permis de mesurer trèspositivement la pertinence del’approche pluri disciplinairemise en œuvre.

10

Depuis avril 2005, le site d’OS5IA Saxophones proposeune rubrique “partition” en téléchargement libre.L’idée de créer cette page web est venue d’un constat:comme beaucoup de saxophonistes enseignants, lesmusiciens d’OS5IA Saxophones, tous professeurs dans

des conservatoiresde la région Rhône-Alpes etBourgogne, enri-chissent leur péda-gogie à partir decréations, arrange-ments ou transcrip-tions. Au fil des ans,ils ont constitué unmatériau dont ladiversité fait larichesse, matériaudésormais partagé

via la rubrique parti-tions du site, ce qui permet aux enseignants commeaux élèves d’avoir accès à différents supports pédago-giques (fichiers au format PDF): duos, trios, quatuors,quintettes, combos jazz, big band, relevés, annalesd’examens, exercices divers… Le succès est au rendez-vous puisqu’il y a près de 250 visites par mois pourune moyenne de 1500 pages vues. www.ossiasaxophones.com

Musique en ligne

La Nuit BleueLe 21 juin a été particulièrement “caliente” chez SELMER Paris qui avaitouvert ses locaux jusque tard dans la nuit pour célébrer… la fête de lamusique. Et quelle fête! Plus d’une centaine de personnes ont profité d’unebelle entrée en matière avec les élèves de Marc Boutillot (école ARPEJ) suiviedes prestations détonnantes de la Banda de Santiago de Cuba et du quartetde Stéphane Guillaume. Le thermomètre a encore grimpé de quelquesdegrés lors du bœuf de fin de soirée encadré par Michel Goldberg…

Ici & Ailleurs

Maupin-Berrod, une rencontre privilégiée

Jean-Charles Richard a axé son intervention autour de l’improvisation.

Clarinette Solo à l’Orchestre de Paris, PhilippeBerrod est un afficionado de la clarinette basseSelmer depuis longtemps. C’est en venant choi-sir son nouveau modèle Privilège qu’il a rencon-

tré Bennie Maupin, lui aussi conquis par l’instrument. Rencontre dedeux univers qui ont eu beaucoup de plaisir à échanger sur lamusique, la vie et bien sûr, la clarinette basse…

Musicien classique, PhilipPe Berrod aime à se frotter à d’autres univers ce qu’ilfait, entre autres, au sein du Sirba Octet. Cet ensemble qui se consacre à la

musique yiddish et tzigane a sorti récemment un très beau CD : “Un violon sur les toits de Paris” (Ambroisie 9984).

La clarinette Selmer a été célébrée de fortbelle manière au Steinway Hall de New-York City, le 3 avril dernier. Plus de 80

clarinettistes sont venus assister aux masterclasses de Ricardo Morales (2e mouvement duConcerto de Mozart), David Krakauer (Solode Concours de Messager) et Todd Levy(Concert n°1 de Weber). Des participants quiont également pu découvrir les derniersmodèles SELMER Paris (Saint Louis en Sib etLa et basse Privilège) présentés par JérômeSelmer, tandis que Sébastien Fontaine del’atelier prodiguait des conseils techniques. Lajournée s’est ter-minée par unsuperbe concertréunissant à côtédes solistes déjàcités, JessicaPhil l ips, SteveWill iamson etDominique Vidal.

1st Clarinet Day in NYCSelmer Académie

Page 11: Philippe Hanon

En Vue

Créée en 1997, l’A.SAX (Association desSAXophonistes) est issue de la fusion dedeux anciennes associations : l’AsSaFra(1971, Association des Saxophonistes deFrance, Président-fondateur : Jean-MarieLondeix) et l’APES (1983, Association pourl’Essor du Saxophone, Président-fondateur :Serge Bichon). Représentative des saxopho-nistes auprès des différentes organisationsinternationales, l’association mène égale-ment un travail de fond auprès des “ins-tances officielles” françaises. Ainsi, a-t-elleparticipé activement à la réorganisation dudernier CA, en relation avec le Ministère.L ’Assemblée Générale de mars 2005marque une nouvelle étape dans la vie del’association avec l’élection de Jean-LouisDelage à la Présidence ; Claude Delangle et

Marie-Bernadette Charrier occupant lespostes de Vice-Présidents. Un nouveau défidonc pour le dynamique Jean-Louis Delage(en photo avec l’alto Référence) qui se fixepour objectifs de dévelop-per le nombre d’adhérents,de renforcer la présencedans les régions (via desstages, concours) et de favo-riser la création d’œuvresnouvelles dans différentsstyles (musique contemporaine,jazz, variétés). Première concrétisation decette nouvelle dynamique, le CD “Starsax”réunit les jeunes lauréats des concoursnationaux, cuvée 2004. Un disque quimontre la vitalité de la pratique actuelle.(http://asaxweb.free.fr)

Nouveau départ pour L’A. SAX

Créé en 1984 à l’occasion des célébra-tions entourant le 450e anniversaire dela découverte du Canada par JacquesCartier, le Cirque du Soleil est devenuune véritable “multinationale” de laculture. Ainsi, le siège social deMontréal emploie 1200 personnes, tan-dis que 600 artistes assurent les créa-tions du Cirque du Soleil à travers lemonde. Parmi eux, des musiciens quimaîtrisent une très large palette destyles comme les spectateurs françaisont pu le vérifier lors des représenta-tions de Saltimbanco au printemps der-nier. Nous décernerons un coup de cha-peau particulier à Joscelyn Drainville,saxophoniste et comédien degrand talent.

Sec

tion

de

choc Le Cirque du SoleilAprès la sortie de son album

“Les beaux dégâts” au prin-temps 2004, Francis Cabrelest parti pour une longuetournée de concerts, avec unesection de choc : StéphaneC h a u s s e(clarinetteet saxo-p h o n e ) ,

Claude Egéa (trompette et bugle), Davyd Johnson(saxophone). Trois musiciens Selmer qui ont tissé uncanevas tout en nuances qui collait parfaitement àl’univers du chanteur. Une magie que l’on pourra res-sentir sur le DVD “live” dont la sortie est prévue d’iciles fêtes de fin d’année.

Ambassadrice de la clarinette SELMERParis, Sylvie Hue a participé à de nom-breuses manifestations dans le cou-rant du premier semestre. Des actionspédagogiques dirigées vers un publictrès large : de l ’école associative(Saint-Pierre du Mont : master class,direction de chœur de clarinettes, etconcert avec l’Harmonie de Mont-de-

Marsan. Une belle réussite grâce à lacomplicité active des deux profes-seurs: Julie Gaüzere et Sandrine Labat)au CNR, avec la classe de Lille (profes-seurs : Eric Perrier et Nathalie Lockner)venue visiter l’usine de Mantes-la-Ville(78), avant d’assister à une masterclass et donner un concert dans leShowroom SELMER Paris.

Stéphane Chausse, Francis Cabrelet Claude Egéa

Davyd Jonhson

Le Cirque du Soleil

De l’école associative à la classe de CNR avec Sylvie Hue

Sylvie Hue dirigeant le Chœur de Clarinettes de Saint-Pierre du Mont

En master-class avec unélève du CNR de Lille

Page 12: Philippe Hanon

K iosque

Wicked!Henri BokALC0002Les premières notes bluesy donnent le ton. Ce seconddisque en solo à la clarinette basse d’Henri Bok fait lapart belle à l’intention rythmique (walking bass sur AbBlues) et à l’expressivité (lyrisme des pièces deMignone, Loeb ou Beytelmann) ce qui n’empêche pas

quelques escapades dans des paysages plus tourmentés (Wild Wind deKaufman). Le musicien néerlandais brille toujours par sa maîtrise parfaite del’instrument et son sens très sûr des couleurs.

American MusicBéatrice Berne (clarinette), Laurent Martin (piano)POL 270 324Ce duo basé dans le Centre de la France a eu l’excel-lente idée de bâtir un programme autour de lamusique américaine du XXe siècle. A côté d’œuvresde Bernstein (Sonate) ou de Copland (Nocturne),c’est l’occasion de découvrir des compositeurs unpeu moins connus de ce côté-ci de l’Atlantique :

Cowell ou Felciano. L’interprétation convaincante du duo présenteégalement l’intérêt de mieux appréhender l’originalité de la musique savan-te américaine qui ne s’embarrasse pas d’un héritage trop lourd mais puiseà de multiples sources (Europe, Orient, tradition populaire…). Tout aussiséduisant, le CD enregistré en trio (avec Serge Collot, alto et Julie Guigue,piano) consacré aux Contes de Fées de Robert Schumann (POL 290 331)permet de goûter la beauté de la sonorité de la clarinettiste dans le réper-toire romantique.

Couleurs RacinesDuo Bertrand en CieDBC6168Depuis plus de 10 ans, Thierry et Sébastien Bertrandentreprennent de faire revivre le répertoire tradition-nel du Marais Breton Vendéen. Pour ce nouvel opus,ils se sont entourés d’une équipe étoffée aveccordes, cuivres, percussions et… saxophones, jouéspar Stéphane Atrous. Ici, c’est le côté festif qui domi-

ne, avec de nombreuses danses traditionnelles, ce qui n’empêche pas legroupe de picorer ici ou là dans des ambiances plus actuelles.

Works for Clarinet & String QuartetRoeland Hendrikx & Arriaga QuartetKW0301Clarinette à l’Orchestre Symphonique de l’Opéra deBruxelles, Roeland Hendrikx nous propose un pro-gramme classique (Reicha, Romberg, Bärmann,Mozart), accompagné par l’excellent quatuor Arriaga.Pas de surprises donc mais l’essentiel est bien dans la

perfection de l’interprétation : souplesse du phrasé, subtilité des nuances,justesse de l’intonation, beauté du son… Voilà de quoi passer un très bonmoment de “sérénité” musicale.

La escapadaJulien Petit & Vincent Sangaré-BalseLYR 230Julien Petit (saxophones) et Vincent Sangaré-Balse(piano) ont choisi de chanter l’esprit du sud dans cetenregistrement qui comprend des pièces de DeFalla, Villa-Lobos, Albeniz, Millet (auteur de LaEscapada, pièce qui donne sonnom au CD). Ces jeunes musiciens

impressionnent autant par leur virtuosité que par la cohé-sion de leur interprétation. Une lecture animée par unevigueur rythmique et un sens des couleurs remarquables.Décidément très actif, Julien Petit vient également designer un album consacré à Stockhausen (Compact Disc78). Un CD de référence, enregistré avec le compositeur, pour qui veutmieux appréhender cette œuvre exigeante.

Love & Bananas are hereC. Culpo, J-C Richard, P. HerbertCristal RecordsDe la rencontre de trois personnalités singulières estné ce trio peu commun (saxophone, piano, contre-basse). Ne s’enfermant dans aucun carcan stylistique,les trois complices tissent une toile assez complexe,avec des contrastes forts entre moments de tension etde détente (cf. Flores). C’est un univers qui ne se livrepas forcément dès la première écoute mais qui mérited’être découvert.

French PortraitsRicardo Morales & Michael ChertockBoston Records 1064Clarinette solo du Philadelphia Orchestra, RicardoMorales ne dédaigne pas pour autant les plaisirs de lamusique de chambre. Consacré aux compositeursfrançais du tournant du XXe siècle (Messager, Widor,Saint-Saëns, Poulenc…), ce disque permet de goûterl’élégance du soliste (phrasé, sonorité) dans un super-be répertoire, caractéristique du “génie” français.

StringedAlban DarcheBMC 104Accompagné par Gabor Gado (guitare), SébastienBoisseau (contrebasse) et le quatuor à cordes RTQ, lesaxophoniste Alban Darche nous convie à un voyagevers des contrées musicales dépaysantes. Jouant sub-tilement sur la palette de couleurs générée par la jux-

taposition de la guitare électrique (superbes ambiances et phrasé très origi-nal) et du quatuor à cordes, le jeune compositeur dévoile une écriture mélo-dique et rythmique extrêmement séduisante. Une belle réussite.

Prochaine parution de “Fréquence SELMER” : Janvier 2006

(Le Retour !)Le Sacre du TympanLabel Bleu 6675Entouré des ses “Friends”, Fred Pallem nousembarque pour un voyage dans un univers très six-ties, digne des meilleures séries télé cultes. On flirteallègrement avec le kitsch mais avec tellement detalent dans l’interprétation (superbe cohésion despupitres) et dans l’écriture qu’on s’en délecte… lestympans. Un CD qui permet également de

(re)découvrir les œuvres d’André Popp.

Nota

: SE

LMER

Par

is ne

dist

ribue

auc

un d

es C

D pr

ésen

tés d

ans c

ette

pag

e.