Photo 1 - Commission scolaire Marie-Victorin · Web viewAprès les ablutions requises, c’est alignés et orientés en direction de La Mecque que les fidèles accomplissent les cinq

Planification détaillée d’une situation d’apprentissage et d’évaluation

Titre : Le monde en prière

Intention de la SAE : L’élève est amené à découvrir les différentes pratiques de prière et de méditation vécue en communauté et le vocabulaire propre à la préparation, la posture, les objets et les pratiques de prières.

Mise en situation : L’enseignant projette des images montrant différentes pratiques de prière et de méditation (annexe 1). Il demande aux élèves de trouver le lien qui unit ces photos. Il pose ensuite la question suivante : « Connais-tu des gens qui pratiquent la prière ou la méditation ? Comment les enfants de ton âge, dans les différentes religions, pratiquent la prière?»

Production attendue : L’élève élaborera une page d’un album illustrant les pratiques de prière et de méditation

Ressources et références utiles :

Gestes et paroles, l’humanité en prière, calendrier interreligieux 2002-2003, plate-forme interreligieuse à Genève,

Les religions du monde expliquées aux enfants, Alan Brown, Andrew Langley, Éditions Hachette Livre/ Deux Coqs d’Or, 1999,

Les religions, L’encyclopédie Larousse, 6/9 ans, Larousse, 2002

Les religions du monde, Gallimard, Paris, 1996

Nos fêtes préférées dans le monde entier, Gallimard Jeunesse, Paris, 1998

Les grandes religions du monde, Marchon B. Kieffer J.F., Éditions du Centurion, Paris, 1990

www.wikipedia

www.forces.gc.ca/hr/religions/frgraph/religions16_f.asp

www.emr-tic.qc.ca

Cycle : 2e cycleDurée : 6 heures

R

http://www.emr-tic.qc.ca/

http://www.forces.gc.ca/hr/religions/frgraph/religions16_f.asp

http://www.wikipedia/

Planification détaillée d’une situation d’apprentissage et d’évaluation

Thèmes et éléments de contenu ContenuÉthique Culture religieuse Dialogue

Thème :

Contenu :

Thème : Des pratiques religieuses en communauté

Contenu : Des pratiques de prière et de méditation

Forme du dialogue :Discussion

Narration

Thème :

Contenu :

Thème :

Contenu :

Moyen pour élaborer un point de vue :DescriptionComparaison

Composantes ciblées :1 2 3



Critères ciblés :1 2 3



Compétence transversale ciblée :Exploiter l’information

Domaine général de formation retenu :Vivre-ensemble et citoyennetéAxe de développement : Culture de la paix Reconnaître l’égalité des droitset le droit à la différence des individus et des groupes;

Déroulement

ECR

Tâches et activités Compétences et composantes

ciblées

Critères et outils

d’évaluation

Préparation

A Suite à la mise en situation, l’enseignant lit collectivement avec ses élèves la feuille « Prier ou méditer?» (annexe 2) expliquant la différence entre la prière et la méditation.Suggestion : Utiliser une reproduction sur acétate pour présenter la feuille.

Manifester une compréhension du phénomène religieuxExplorer des expressions du religieux

Pratiquer le dialogueOrganiser sa pensée



B L’enseignant revient sur les réflexions des élèves en leur demandant s’ils pratiquent la prière ou la méditation. L’enseignant demande à chaque élève de dessiner ou de décrire un moment où il a déjà prié, médité, s’est recueilli. L’élève complète la feuille « Un moment pour me recueillir». (annexe 3)

C L’enseignant discute avec les élèves des différentes façons de se recueillir qu’ils ont décrites sur la feuille «Un moment pour me recueillir». Il fait une carte d’organisation d’idées à partir des réflexions des élèves.

D L’enseignant propose aux élèves de former des équipes et de se renseigner sur les différentes pratiques de prières et de méditation dans le monde. Tout en se conformant au programme (p.67) et en tenant compte de la réalité de son milieu, il dresse avec les élèves la liste des différentes traditions religieuses à explorer.Note : Vous devez obligatoirement traiter du christianisme (catholicisme et protestantisme)L’enseignant distribue les textes sur les pratiques de prière et de méditation de différentes religions

selon les équipes. (voir dossier sur chaque tradition). Il peut aussi présenter des documents écrits ou inciter les élèves à visiter des sites internet (voir les références).Mise en garde : Soyez vigilants si vous utilisez des moteurs de recherche généraux (ex. google) car l’information ou les images ne correspondent pas toujours à la tradition religieuse recherchée. Nous vous conseillons d’utiliser les sites nommés dans les références.L’enseignant précise la production attendue, soit la création d’une page d’un album collectif sur les pratiques de prière et de méditation. Avec les élèves, il planifie les tâches nécessaires à la réalisation de la page :-faire la cueillette de données (préparation à la prière, posture du corps, objets rituels, prières, chant)-organiser les données (choisir les informations à écrire, les illustrations à reproduire)-planifier la présentation des données (disposition des éléments écrits et illustrés, choix des couleurs, de la typographie, du style de la page)Note: Nous vous suggérons d’utiliser du papier 11 X 17 ou un carton affiche coupé en deux (36 cm X 56 cm)

L’enseignant présente aux élèves les critères d’évaluation :Consultation de sources variées et sélection de données pertinentes (exploiter l’information)Connaissance en contexte d’expressions religieuses (Manifester une compréhension du religieux)Utilisation adéquate des éléments de contenu relatifs à l’interaction avec les autres (Pratiquer le dialogue)

Réalisation

1- Les élèves, en équipe de 2 ou 3, explorent les textes sur la prière et la méditation reliés à la tradition religieuse qu’ils ont choisie. Ils complètent la feuille de cueillette de données « La pratique de la prière ou de la méditation selon….» (annexe 4)Un résumé des pratiques de prières

Manifester une compréhension du phénomène religieuxExplorer des expressions du religieuxExploiter

Consultations de sources variéesSélection de

ou de méditation selon les différentes traditions religieuses est fourni en annexe 5 pour guider l’enseignant.

l’information données pertinentes.(co-évaluation sur la feuille «la pratique de la prière ou de la méditation selon…»)

2- En équipe de 2 ou 3, les élèves élaborent une page présentant la pratique de prière ou de méditation de la tradition religieuse qu’ils ont travaillée. Ils peuvent utiliser un collage, la technique du scrapbooking ou l’ordinateur pour présenter les informations qu’ils ont recueillis. Les pages de chaque équipe seront regroupées afin de constituer un album de référence pour la classe.Note pour les compétences transversales : Si on utilise l’ordinateur, la compétence «Exploiter les technologies de l’information et la communication» pourrait être travaillée.


Connaissance en contexte d’expressions religieuses(Liste de vérification annexe 6)Note : Les éléments indicatifs de la liste ne sont pas présents dans toutes les traditions religieuses étudiées. Demeurez vigilants lors de votre évaluation.

3-L’enseignant annonce aux élèves qu’ils observeront chaque page de l’album afin de relever des ressemblances ou des différences dans la pratique de prière ou de méditation avec la tradition religieuse qu’ils ont travaillée. Pour faciliter la cueillette des données, l’enseignant élabore avec les élèves une grille de comparaison ou il peut utiliser la feuille «ressemblance et différence» (voir annexe 7)L’enseignant discute avec les élèves des conditions favorables au bon déroulement du dialogue (écouter les autres, poser des questions de clarification, règles à suivre). Il leur distribue la feuille d’autoévaluation afin de les guider.


4-Sous forme d’atelier carrousel, les élèves passent d’un kiosque à l’autre et discutent avec les membres des autres équipes afin de compléter leur grille de comparaison.

Pratiquer le dialogueInteragir avec les autres

Manifester une compréhension du religieuxÉtablir des liens entre des

Utilisation adéquate des éléments de contenu relatifs à l’interaction avec les autres(Auto-évaluation de l’élève, annexe 8)

expressions du religieux et l’environnement social et culturel.

Intégration

En plénière, les élèves sont invités à témoigner de leurs apprentissages :

- sur les pratiques de prière et de méditation

- sur la pratique du dialogue

- sur l’exploitation de l’information

L’enseignant questionne les élèves afin qu’ils décrivent comment ils ont appris.L’enseignant discute avec les élèves des possibilités de diffusion de leur album (présentation à d’autres classes, prêt à la bibliothèque, etc). L’enseignant peut utiliser les illustrations de la mise en situation afin d’entrevoir un prolongement de l’activité.

Pratiquer le dialogueÉlaborer un point de vue

Photo 1

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La prière est un acte et parfois une attitude, ayant pour but de communiquer avec Dieu, un Dieu, une ou plusieurs divinités, une personne choisie comme un intermédiaire de Dieu, selon sa propre foi.

Elle peut être codifiée ou non, collective ou individuelle. Elle peut être isolée et unique dans une histoire personnelle et spontanée ou rituelle et même permanente chez de grands croyants.

On trouve trois types de prières : la prière d'intercession (pour demander un bienfait pour quelqu'un ou soi-même), la prière de confession (pour demander pardon), et la prière de gratitude (pour remercier).

Source : adapté de www.wikipedia.org

http://www.wikipedia.org/

codifiée : organisée selon des règlesrituelle : vécue selon une tradition, une habitude

La méditation est une pensée profonde portant sur un objet particulier. Cet objet peut être à l’extérieur de la personne (fleur, ruisseau, statue, etc.) ou à l’intérieur (concept de l’amour, la respiration, la visualisation d’un projet, etc.)

Le mot méditation peut référer à deux significations:

Réfléchir intensément. La méditation est alors le fait de se concentrer sur un sujet de réflexion pour obtenir une solution.

Rechercher la paix intérieure, le vide de l'esprit. Elle englobe une grande variété de pratiques spirituelles qui soulignent l'activité ou l'arrêt progressif du mental.

Source : adapté www.wikipedia.org

Et toi, que pratiques-tu ?

La prière, la méditation, la réflexion?

Élise Gagné et Sylvie Lachapelle, enseignantes et Claudine Gervais, conseillère pédagogiqueSous-comité ECR de la Montérégie, 2007-2008Nom :

Pense à un moment où tu as pris le temps de te recueillir, de réfléchir en silence :

Où étais-tu?Avec qui étais-tu?Comment étais-tu installé?Avec quoi te recueillais-tu?Que faisais-tu, prier ou méditer?Pourquoi avais-tu pris ce temps de réflexion?Est-ce que cela t’arrive souvent?

Comment te sentais-tu?

Élise Gagné et Sylvie Lachapelle, enseignantes et Claudine Gervais, conseillère pédagogiqueSous-comité ECR de la Montérégie, 2007-2008

Compétence 3 : Pratiquer le dialogueCritère 1 : Pertinence des manifestations de l’organisation de sa pensée.

Compétence transversale : Exploiter l’informationCritères d’évaluation : Consultation de sources variéesSélection de données pertinentes.

Les pratiques de prières ou de méditationselon ___________________

Quel endroit? (lieux de culte, pièce de la maison, autres lieux)

Objets utilisés (Avec quoi?)

Que font-ils? (préparation à la prière, chants, gestes, danses, offrandes, etc.)

Compétence 2 : Manifester une compréhension du phénomène religieuxCritère d’évaluation : Connaissance en contexte d’expressions religieuses

Posture du corps (Comment?)

Avec qui? (seul, en communauté, en famille, entre amis, etc.)

Quand? (fréquence ou moment)

Exploiter l’information Moi Mon enseignantJ’ai consulté plusieurs sources et j’ai écrit la référence. J’ai sélectionné l’information pertinente.


Résumé des pratiques de prières et de méditation à l’intention de l’enseignant

À qui s’adressent-ils? (nom du Dieu, saint, divinité, etc.)

Voici un bref résumé des informations concernant les pratiques de prières ou de méditation des différentes traditions religieuses. Ces informations sont données à titre indicatif et ne constituent pas un corrigé en soi. D’autres informations peuvent compléter ce résumé.

Catholicisme Protestantisme Judaïsme Islamisme Bouddhisme Hindouisme Spiritualité autochtone

Orthodoxe

Endroit Église, maison

Temple ou églisemaison

SynagogueMaison

Mosquéepartout

Pagode, temple ou autel à la maison

Maison (sanctuaire)Temple

Hutte pour la suerie

Église

Posture À genoux,Debout,Mains jointes

Debout,AssisMains levées

Debout, tourné vers Jérusalem

Tourné vers l’est ou la MecqueDebout, s’incline, se prosterne et s’assoit.

Assis, les jambes croiséesDebout

Assis Prosternation devant les icônes

Objet Chapelet,Missel, BibleCierge

Textes bibliquesLivre de prière

KippaTallitTefillinsSuddur

Tapis de prièreBoussole (Qibla ou Gibla)Collier de perleCalotte (homme),Voile (femme)

Statue de BouddhaFleurs, riz, douceurs, bougies, encens,Clochette,Bol d’eauThankaMoulins à prières,Drapeaux de prières

Statue d’une divinité,bâton d’encens, bougie, fleurs, fruits, clochette, lampe à l’huile

PlumeHochet

Icônes,Cierges

Catholicisme Protestantisme Judaïsme Islamisme Bouddhisme Hindouisme Spiritualité autochtone

Orthodoxe

Que font-ils?

Récitation de prièresSigne de croix

ChantRécitation de prières

Récitation ou chant de prières

Avant de prier, ils se purifient en se lavant les mains, visage, bras, tête, oreille et pieds.Pendant, récitation de prière

MéditerRécitation de certaines paroles sacrées,OffrandesYoga

Avant la prière, ils se lavent.Récitation de prièresRécitation de mantras (Aum)

ChantDanse

Récitation de prièresChant

Avec qui?

Seul, en famille ou en communauté

Seul, en famille ou en communauté

Seul ou collectivement

Seul ou en communauté

Seul En famille En communauté

En communauté

À qui? Dieu, Jésus, Saint-Esprit, Vierge Marie,saints

Dieu (Père) Dieu Allah Bouddha, à l’occasion

Brahma, Vishnu, Shiva ou une autre représentation du Brahman

Grand EspritOu Créateur

DieuVénère Marie, les Saints et les martyrs.

Quand? Le dimanche,Lors d’occasionsspéciales (maladie, mariage, décès, etc.)Chaque soir

Avant le repas ou le soirDimanche

3 fois/jour(matin, midi, soir)ShabbatLors de repas

5 fois par jour(aube, midi, milieu de l’après-midi, crépuscule, soirée)À midi, le vendredi

Chaque jourAvant et après chaque repas

Tous les matins

Dimanche


Liste de vérificationPage de l’album de prière

Discipline : Éthique et culture religieuseCompétence 2: Manifester une compréhension du phénomène religieux

Équipes

Éléments indicatifs(Inscrire * lorsque l’élément

ne fait pas partie de la tradition religieuse)

Description de la pratique de la prière ou de la méditation

Catholicisme--

posture objets pratiques (prière, chants) autre

Très satisfaisante Satisfaisante Peu satisfaisante Insatisfaisante

Protestantisme--



Judaïsme--



Islamisme--

préparation posture objets pratiques (prière, chants) autre


Bouddhisme--



Hindouisme--



Spiritualité autochtone--



Orthodoxie--



Critère d’évaluation: Connaissance en contexte d’expressions du religieux

Autre--



Autre préparation posture

Très satisfaisante Satisfaisante

--

objets pratiques (prière, chants) autre

Peu satisfaisante Insatisfaisante

Élise Gagné et Sylvie Lachapelle, enseignantes et Claudine Gervais, conseillère pédagogiqueSous-comité ECR de la Montérégie, 2007-2008Nom : _________________________________

LES RESSEMBLANCES ET LES DIFFÉRENCES

La tradition religieuse étudiée : ___________________________________

Tradition religieuse Éléments comparés Ressemblances avec la tradition religieuse étudiée

Différences avec la tradition religieuse étudiée

1- Catholique l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

2- Protestante l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

3- Judaïque l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui? quand ?

4-Spiritualité autochtone l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

5-Islamique l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

6-Bouddhiste l’endroit posture du corps objets

utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

7-Hindouiste l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

8- Orthodoxie l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

9-Autre l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

10-Autre l’endroit posture du corps objets utilisés pratiques (que font-ils ?) avec qui ? à qui ? quand ?

Discipline : Éthique et culture religieuseCompétence 2 : Manifester une compréhension du phénomène religieuxCritère d’évaluation : Mise en relation d’expressions du religieux et d’éléments de l’environnement social et culturel


Nom : _________________________________

Mon auto-évaluation lors des ateliers carrousels.

Critères d’évaluation Moi1- J’écoute la présentation des autres équipes.

2- Je pose des questions de clarification.

3- Je respecte les règles de fonctionnement établi-déplacement-ton de voix4- Je suis respectueux des pratiques religieuses expliquées.

Légende utilisée

Commentaires de l’enseignante : ___________________________

_____________________________________________________

_____________________________________________________Discipline : Éthique et culture religieuseCompétence 3 : Pratiquer le dialogueCritère d’évaluation : Utilisation adéquate des éléments de contenu relatifs à l’interaction avec les autres

Judaïsme

Attitude de prière

La synagogue

Tiré de : THÉVENIN, André. Mon premier livre sur la vie des peuples. Éditions Épigones, 1984. Reproduit avec l'aimable autorisation des éditions Épigones.


http://www.emr-tic.qc.ca/emrp/competence2/3-judaisme/3e_cycle-rites_coutumes/culte/synagogue_el.htm


BouddhismeLe pûjâ

En vertu du bouddhisme mahâyâna, chaque foyer a son autel où domine l'image ou la statue de Bouddha et où se trouve une plaque sur laquelle sont inscrits les noms de tous les morts de la famille. Chaque jour, les personnes profondément religieuses vont méditer devant cet autel.

L'autel où s'effectue le rituel du pûjâ Les trois étapes du pûjâ1re étapeOn entre dans la pièce, pieds nus. On s'incline devant l'autel. On répète les paroles des livres saints. On adresse des paroles de louange à Bouddha.2e étapeOn dépose ses offrandes de fleurs, de riz, de douceurs. On allume la bougie. On fait brûler de l'encens.3e étapeOn médite.Les éléments importants du pûjâ La statue de Bouddha : elle honore le Bouddha qui a trouvé l'Éveil.Le riz, les douceurs et les fruits : on les offre en cadeau à Bouddha en signe de louange et d'action de grâce. On enlève quelques pétales aux fleurs pour les laisser tomber dans un bol d'eau, pour illustrer combien la vie est précaire. Les bougies : on les allume dans l'espoir que le présent puisse trouver l'Éveil.L'encens : on ne l'offre pas seulement pour son parfum agréable, Il symbolise aussi l'action de purifier son esprit.Les bouddhistes zen boivent du thé pour que leur esprit reste alerte durant la méditation. En plus du rituel quotidien du pûjâ, les bouddhistes prient avant et après chaque repas.Le bouddhisme zen est une branche du bouddhisme mahâyâna, religion dominante au Japon.http://www.emr-tic.qc.ca/index.html

Différentes attitudes de prière

1. Quels sont les moments de la journée prie-t-on seul(e)?

2. À quels moments de la journée prie-t-on en famille?



Catholicisme

L’église est au cœur de chaque communauté chrétienne. Les catholiques se rassemblent dans l’église le dimanche pour prier, mais parfois d’autres jours aussi.

Pendant l’office, les catholiques lisent des prières particulières dans un livre appelé missel. Tous les chrétiens connaissent la prière du Notre-Père.

Les catholiques récitent aussi leurs prières à la maison, chaque soir avant de se coucher. Ils prient souvent à genou, dans leur chambre.

Pour les catholiques, la prière est un moyen de s’adresser à Dieu, de lui parler de leurs problèmes et de lui demander de les guider et de les aider.

Pour la prière, les catholiques utilisent parfois un chapelet composé de perles enfilées qu’ils font glisser entre leurs doigts en récitant leurs prières. Les grosses perles correspondent à la prière du Notre-Père. Les petites correspondent à la prière du Je vous Salue Marie, prière en l’honneur de la mère de Jésus.

Extrait de Les religions du monde expliquées aux enfants, Brown, Alan et Langley, Andrew, Édition Hachette Livre/ Deux Coqs d’’Or, 1999


Église protestante

La Bible et le chapelet

Les chrétiens reçoivent souvent une Bible en cadeau de baptême. Les catholiques et les orthodoxes reçoivent parfois un chapelet composé de perles enfilées qu’ils feront glisser entre leurs doigts en récitant leurs prières. Les grosses perles correspondent au Notre Père, les petites, au Je vous salue, Marie, prière en l’honneur de la mère de Jésus.

Prière et spontanéité

La prière chrétienne s’inspire de la prière de Jésus dans les Évangiles. La prière commune à tous les chrétiens, qui souvent l’apprennent par cœur, est le « Notre Père » que Jésus a enseigné à ses disciples.

Pour les protestants, la prière est avant tout un dialogue, avec ce Père que l’on écoute au travers des textes bibliques et à qui on s’adresse parfois familièrement et souvent spontanément. Si la prière familiale – avant le repas ou le soir – est moins pratiquée, on continue de prier en groupe ou dans le secret de sa chambre.

Les Églises historiques – luthériennes, réformées et anglicanes notamment – ont une tradition de prières liturgiques dans le cadre du culte du dimanche (invocation, adoration, louange, demandes de pardon, d’assistance et de bénédiction). La communion anglicane dispose d’un livre de prières : « le livre de la prière commune ». Souvent, le chant communautaire, notamment les Psaumes bibliques, mais aussi d’autres cantiques, constitue une forme spécifique de prière ; plus généralement, la musique chorale sont des invitations à la méditation.

La prière spontanée de louange et de demande est la règle dans les milieux évangéliques. De leurs côtés les Églises pentecôtistes pratiquent une prière libre accompagnée de manifestations extatiques (sons inarticulés, inspiration divine, danse, pleurs ou rires, état d’inconscience, etc.) souvent spectaculaires.

Extrait : Plate-Forme Interreligieuse à Genève, CP 276, CH-1219 Le Lignon / www.interreligieux.ch


Églises orthodoxes et orientales

Divine liturgie et prière du cœur

La prière orthodoxe est fondamentalement « montée de l’esprit vers Dieu ». La liturgie est vécue comme une participation à l’adoration des anges, une initiation au rapport entre Dieu et sa créature, perçu dans le mystère de la double nature, humaine et divine, de Jésus-Christ. La beauté des chœurs, la symbolique des gestes, l’éclat des icônes et l’élévation des prières sont un avant-goût de la vision céleste.

Les liturgies des Églises orthodoxes (grecques, russes, etc.) et des Églises orientales (syriaques, arméniennes, coptes, notamment) ne diffèrent que sur des points de détail. Dans la vie liturgique comme dans la piété personnelle, l’icône occupe une place importante comme témoignage visible de l’invisible. Il en va de même de la vénération de Marie, Mère de Dieu, des saints et des martyrs.

Au XVIIIe siècle, en Russie notamment, la prière du cœur – ou prière de Jésus – a pris la forme d’une invocation répétée au rythme du souffle, à voix basse ou en silence, du nom de Jésus : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur », une pratique conservée jusqu’à aujourd’hui.



L’Hindouisme

Dans la religion hindouiste, les gens ont un sanctuaire domestique où ils font la puja (prière). Ils prient devant celui-ci, tous les matins, parfois davantage. Les hindouistes adorent de nombreux dieux ou déesses. Ces dieux ou déesses représentent diverses formes d’un dieu suprême, nommé Brahma. Krishna est l’un de leurs dieux les plus populaires.

Le sanctuaire domestique comporte une statue de Krishna et une petite statue de Ganesha, destinée à nous porter chance. Il comporte aussi une petite lampe et une clochette.

Les hindouistes font des offrandes d’encens, de riz, d’eau, de fleurs et de fruits qu’ils déposent dans leur sanctuaire.

Extrait de Les religions du monde expliquées aux enfants, Brown, Alan et Langley, Andrew, Édition Hachette Livre/ Deux Coqs d’’Or, 1999


L’hindouïsme

Pratiques et offices religieux

Pûjâ, ou le culte, peut avoir lieu chaque jour ou en tout temps, et peut se tenir à l'extérieur, dans la prière et les dévotions en public, ou à l'intérieur, dans la méditation.

Les hindous offrent des prières de dévotion chaque matin et chaque soir; parfois, cela comprend un bain rituel, de la méditation et des offrandes.

Les hindous préparent cinq offrandes ou sacrifices quotidiens : une offrande d'une partie de la nourriture d'un repas pour les dieux; une offrande d'eau mélangée à des graines de sésame, pour l'esprit des ancêtres ou d'autres personnes décédées; une simple offrande à toute l'humanité; une offrande d'hospitalité à tous et à chacun; une récitation du Veda.

On pratique régulièrement le culte au temple. Les temples peuvent être ouverts pour le culte quotidien, bien qu'au Canada, les services de culte réguliers ont généralement lieu le samedi et le dimanche.

L'adoration des images, des icônes et des statues représentant les dieux est un élément associé aux dévotions au temple et à la maison. On considère que les images abritent la divinité, qui est accueillie comme une invitée d'honneur.

On utilise différents accessoires pour les rites de culte quotidiens. Les principaux éléments représentent une image ou un symbole de la divinité choisie : asana (siège), padya (eau pour laver les pieds), arghya (riz, fleurs, pâte de bois de santal, etc.), achamana (gorgée d'eau), madhuparka (miel, ghee, lait, lait caillé), vasana (vêtements), abharana (pierres précieuses), gandha (parfum et bois de santal), pushpa (fleurs), dhupa (bâton d'encens) et dipa (flamme). Les hindous qui n'ont pas leur propre maison doivent trouver un endroit privé pour le culte et la méditation.



Islamisme

Pratiques et offices religieux

Les musulmans doivent pratiquer un culte personnel ainsi qu'un culte avec la congrégation.

Les prières doivent être offertes à Allah cinq fois par jour, soit à l'aube, à midi, au milieu de l'après-midi, au crépuscule et en soirée. Les périodes de prières sont précises, on peut les connaître en communiquant avec la communauté islamique locale.


Appelés à la prière par un muezzin, les musulmans se réunissent à la mosquée à midi, le vendredi, jour saint, afin de prier en tant que congrégation.

Les musulmans peuvent travailler le vendredi, dans la mesure où ils peuvent assister à la prière avec la congrégation à la mosquée.

Avant la prière de la congrégation, un imam, également appelé khateeb, fait un sermon.



JudaïsmePratiques et offices religieux

On peut offrir un culte quotidien à la maison ou à la synagogue.

Les prières quotidiennes ont lieu le matin, l'après-midi et le soir.

Pendant les prières quotidiennes, on peut porter des tefillins sur le front et le bras. Il s'agit de petits étuis de cuir qui contiennent des textes bibliques.

Le sabbat juif, ou jour de culte, commence 18 minutes avant le coucher du soleil le vendredi et se poursuit jusqu'à 42 minutes après le coucher du soleil le samedi.

Afin de respecter le sabbat, les juifs ne doivent pas travailler, voyager en véhicule, activer eux-mêmes l'électricité, manipuler de l'argent ou prendre de bain pendant le sabbat.

Pendant le sabbat, les juifs étudient les textes sacrés et les méditent.

Chaque repas du sabbat comporte des bénédictions spéciales, et l'on y on consomme du vin et du pain.



L’islam

Prier en direction de la Mecque (leur ville Sainte). La prière est la deuxième des cinq obligations de l’islam. Les musulmans doivent prier cinq fois par jour, face à la Mecque, le matin, à midi, au milieu de l’après-midi, après le coucher du soleil et à l’heure du coucher.

Dans que mosquée, il y a une niche dans le mur appelée « mikrab » qui fait face à La Mecque pour indiquer dans quelle direction il faut se placer pour prier.

Un Dieu unique : Allah

Le tapis de prière

Lorsque les musulmans prient, ils font face à La Mecque. Pour trouver la direction de La Mecque, ils ont besoin d’une boussole spéciale appelée « gibla ». Elle fait partie intégrante de nombreux tapis de prière modernes.

La mosquée

La mosquée comprend une cour extérieure avec de l’eau courante où les fidèles accomplissent leurs bains rituels, les ablutions, pour se préparer à la prière, et une

vaste partie intérieure. Celle-ci est en général recouverte de tapis et de carpettes et il n’y a pas de meubles sauf la chaire, le lutrin et l’estrade. À la mosquée, les gens prient et écoutent le sermon du principal service hebdomadaire le vendredi après-midi.

L’appel à la prière : 5 fois par jour, les musulmans sont conviés à la prière par un muezzin qui les appelle du haut d’un minaret (tour dans la mosquée construite à cet effet). Les muezzins appellent en arabe, l’appel commence par « Allah est grand » et finit par « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah ! »

Extrait de Les religions du monde « Les yeux de la découverte », Gallimard, Paris, 1996.


L’islam

La prière

Un appel venant de la mosquée convie les musulmans à la prière, appelée salah. En général, ils prient cinq fois par jour, mais le jour de l’Aïd, il y a une prière supplémentaire qui se déroule après le coucher du soleil, soit à la mosquée soit en plein air.

1 Dalia revêt ses habits de prière et déroule son tapis. Tournée face à La Mecque, elle se tient d’abord debout pour montrer qu’elle doit être honnête et bien élevée

2 Ensuite, Dalia s’incline en signe de respect et de vénération devant Allah. Elle récite alors des versets du Coran, tout en répétant le nom d’Allah.

3 Enfin, Dalia se prosterne pour symboliser sa totale soumission à Alla. Ses genoux, ses pieds, ses mains et son visage doivent toucher le tapis de prière.

devant Allah.

Extrait de Nos fêtes préférées dans le monde entier, Gallimard jeunesse, Paris, 1998.


L’hindouisme

De nombreuses familles ont une pièce réservée au culte ; certaines ont juste une image de leur Dieu, devant laquelle elles font brûler de l’encens et se réunissent à certaines heures pour leurs prières.

Le Mandir

Le temple hindou s’appelle un Mandir. En pénétrant dans le Mandir, les hindous enlèvent leurs sandales car il est non seulement un lieu de prières mais un objet de culte en lui-même. Chacune de ses parties est sainte et sacrée.

Notes

Les hindous sont monothéistes.

Brahma, le créateur de l’univers

Trinité sacréo Brahma ; créateur de l’universo Vishnou ; son protecteuro Shiva ; sont destructeur mais aussi régénérateur.

La syllabe sacrée : OM ou AUM est le son primordial par excellence. En Inde, on dit le OM ou on le chante au début et à la fin de chaque prière.



Le pûjâ hindouLe pûjâ fait partie de la routine matinale dans la plupart des foyers hindous. Le rituel s'effectue au pied d'un petit autel sur lequel trône une image ou une statue d'une ou de plusieurs réincarnations du Brahman. Krishna et Râma y sont souvent représentés. Avant de commencer le rituel du pûjâ, les adorateurs se baignent. Ils allument de l'encens et déposent des offrandes de fleurs, de noix de coco ou de fruits devant l'image des idoles. Puis, ils allument généralement une lampe ou une bougie et aspergent parfois la statue d'un peu d'eau. Ensuite, ils font leurs prières. Après le pûjâ, c'est le déjeuner. Certaines familles répètent le rituel du pûjâ à la fin de la journée.

Articles du pûjâ

ASPERSOIR D'EAU DE ROSE PORTE-CAMPHRE ET POUDRIER- Une divinité: dessin ou statue;- De l'encens;- Un aspersoir d'eau parfumée, salière;- Des offrandes de fleurs, de fruits et de friandises;- De petits bols d'huiles odorantes, de cendre, d'onguents de poudres, etc.;

entre autres, la poudre de tempera rouge;- Du feu: camphre allumé ou lampe à l'huile, chandelle, flamme de papier.

http://www.emr-tic.qc.ca/emrp/competence2/hindouisme/histoireramasita_en.htm

Participants et participantes- Un officiant en chef (dans les petits temples, un seul officiant peut suffire);- Des prêtres servants;- Des fidèles.

Rituel1. Un des servants purifie les fidèles en les aspergeant d'eau parfumée à leur entrée.

2. Les fidèles remettent leurs offrandes de fleurs, de fruits et de friandises à un des, servants qui les emporte dans le sanctuaire. De son côté, l'officiant prépare l'encens et les ornements à l'intention de l'idole ou du sanctuaire en vue de la cérémonie.

3. Les fidèles font la file devant le sanctuaire, les femmes à droite, les hommes à gauche.

4. L'officiant pose le plateau d'offrandes devant la divinité, en plaçant aussi des fleurs sur l'image qui la représente. Il met également devant la divinité des onguents, des poudres, des cendres et des huiles.

5. On allume le camphre que l'officiant fait tourner en face de l'image de la divinité dans le sens contraire du sens des aiguilles d'une montre. C'est ce qu'on appelle l'âratti. Pendant ce temps, un des servants agite une clochette. On invoque ainsi la présence du dieu dans sa représentation ainsi

que dans la flamme. Le feu a toujours été, dans l'histoire de la religion des Indes, le moyen de transmettre aux fidèles les bénédictions de la divinité. Il s'agit ici du rite essentiel du culte, que les fidèles observent attentivement en joignant les mains.

LAMPES À L'HUILE ENCENSOIR

6. L'officiant se dirige ensuite avec la flamme vers les fidèles qui, chacun à leur tour, étendent les mains par-dessus, se touchent les yeux et joignent les mains comme pour une prière. Cet acte, qu'on appelle anjuhli, achève le transfert des bénédictions de la divinité au fidèle.

7. Les prêtres servants suivent l'officiant en portant l'eau bénite parfumée, les onguents, les cendres et les poudres ainsi que les fruits, les fleurs et les friandises, désormais bénits. Chacun des fidèles se dessine une tache de poudre rouge sur le front et, selon la secte à laquelle il appartient, se couvre le front de cendres ou de pâte de bois de santal et se oint la tête ou les bras d'eau ou d'huile parfumée. Il s'agit ici de la deuxième façon de recevoir les bénédictions de la divinité.

8. Enfin, chaque fidèle reçoit une partie des offrandes apportées à la divinité, qu'on appelle maintenant prasâd. Parfois, les femmes se mettent des fleurs dans les cheveux. Les hommes s'en placent derrière l'oreille ou dans la poche. Tout le monde, et surtout les enfants, reçoit des fruits et des friandises. Les fidèles sont ainsi sanctifiés une fois de plus en se partageant les « restes » du dieu.

9. Il arrive, dans le cadre de la célébration, que les fidèles entonnent des chants religieux et entament ensemble des danses rituelles.

Tiré et adapté de ATE, Lynn. South Asian Area Center Outreach Office. University of Wisconsin Madison, avec l'aimable autorisation de l'auteure.

http://www.emr-tic.qc.ca/index.html


Catholique

Liturgie et contemplation

La prière chrétienne s’adresse à Dieu, à Jésus et au Saint-Esprit. Communautaire ou personnelle, spontanée ou répétée, c’est de l’Église que les chrétiens apprennent le chemin de la prière.

Le grand rassemblement lors de la messe suit un déroulement fixé dans des livres de prières : le missel. Les prières sont souvent inspirées des psaumes (Un des livres de la Bible), avec des répons de l’assemblée.

Dans l’Église catholique romaine, la prière s’accomplit également dans différents actes de piété : chapelet ou rosaire dédiée à la Vierge Marie, cierge allumé, adoration eucharistique. Le signe de croix, quant à lui, est commun à la majorité des chrétiens – catholiques romains, catholiques chrétiens, orthodoxes, anglicans et luthériens.

Toutes les circonstances de la vie sont une occasion de prier : voyage, maladie, mariage ou décès ; cependant, la messe du dimanche reste le cœur de la prière liturgique de l’Église, soit une action de grâce tissée par le rassemblement au nom du Christ, l’écoute de la parole biblique, l’intercession, la prière eucharistique (prière de louage, et de bénédiction), la communion au corps et au sang du Christ ainsi que l’envoi dans le monde.



L’hindouisme

Mantra et dévotion

La prière hindoue est une voie de purification qui permet au fidèle de s’unir à la divinité. Les sacrifices ont depuis longtemps été remplacés par des offrandes – pûjâ, lesquelles associent les cinq sens (par l’entremise des clochettes, des lampes à huile, de l’encens, des fleurs et des aliments) devant la statue. La nourriture est ensuite partagée avec les participants comme une bénédiction.

La prière proprement dite est constituée de formules empruntées aux textes sacrés, les mantra. Bref verset comme la louange matinale au Soleil ou syllabe sacrée comme AUM dont la vibration réverbère l’origine du monde, le mantra, répété à haute voix ou en silence, sert à la concentration tout comme la maîtrise du corps et de la respiration recherchée dans le yoga.

En Inde, Dieu a beaucoup de noms parmi lesquels les grandes divinités – devatâ – comme Shiva ou Vishnu. On invoque aussi des représentations féminines, telles Durga ou Lakshmi, ou populaires, comme Ganesha à la tête d’éléphant. Chacun vénère le dieu de son choix en tant qu’image de l’absolu – brahman – que l’on ne peut pas se représenter.

La prière hindoue n’obéit à aucune obligation particulière, car les gens vivent dans la conscience de la présence divine. Ils prient en famille devant le petit autel aménagé dans chaque maison, parfois au temple du quartier ainsi qu’à l’occasion des nombreuses fêtes et des grands pèlerinages.



Bouddhisme

Par la méditation, les bouddhistes essaient de vider leur esprit de toute pensée perturbatrice afin d’atteindre la paix et de comprendre la véritable nature des choses.

Les nombreux jardins Zen que l’on trouve partout au Japon sont des lieux propres à la concentration et à la méditation. La méditation zen obéit à des règles strictes : il convient de s’asseoir dans le calme et de se concentrer sur des énigmes sans réponse pour se libérer l’esprit.

Moulin à prière

Il renferme un « mantra », c’est-à-dire une prière ou un chant que l’on répète à plusieurs reprises. Chaque tour de roue correspond à une prière et augmente le mérite du récitant.



Bouddhisme

La prière bouddhique par excellence est la salutation au Bouddha – namo – et la formule de prise de refuge qui inaugure toute cérémonie et toute action importante.

La vénération du Bouddha et des autres figures bouddhiques s’appuie sur des images et des statues. Devant l’autel familial ou au monastère à l’occasion des fêtes, les bouddhistes se recueillent à genoux, les maintes jointes. La salutation au Bouddha s’accompagne de prosternations (la tête par terre), d’offrandes (fruits, fleurs, encens) ainsi que de récitations de textes sacrés ou de formules consacrées – mantra.

À travers la prière, les bouddhistes de différentes écoles recherchent la concentration et la méditation – qui seule ouvre la voie à l’Éveil et à l’extinction – nirvana – grâce à la prise de conscience du caractère fluctuant du monde et de l’être humain.

Les écoles tibétaines ont développé le rituel (mantra, collier de prières, moulins à prières, prosternation couchée à terre). À l’inverse, le courant zen prône le dénuement : posture assise, méditation silencieuse et question paradoxale – koân, soit une discipline intérieure que reflètent les jardins de pierres harmonieuses ratissés.

Salutation et formule de prise de refuge

Hommage au Bienheureux, au Libéré, au pleinement et parfaitement Éveillé (3 fois)Je prends refuge dans le Bouddha,Je prends refuge dans le Dharma *Je prends refuge dans le Sangha ** (3 fois)

* Loi et enseignement bouddhique** Communauté monacale



Humanisme et Laïcité

La prière hors-les-murs

De tout temps, les philosophes grecs se sont intéressés à la prière et nombre d’entre eux, à commencer par Pythagore et Socrate, ont pratiqué une prière d’invocation aux dieux et de demande d’assistance.

La poésie est l’expression littéraire la plus proche de la prière, tant sur le plan de la forme (versification, prose rythmée, langage symbolique, récitation, adaptation musicale) que du fond (expression des sentiments d’admiration, de désespoir, d’amour…, perception d’une réalité lors de l’espace et du temps).

Plus généralement, l’origine de la vie et plus encore sa fin – la mort, de même que le cours des années et les aléas de la santé, gardent leur part de mystère et donnent lieu à ces formes de prière détournées que sont les vœux de santé, d’anniversaire et de Nouvel An.

La minute de silence en mémoire de personnes décédées ou le Te Deum solennel qui accompagne la dépouille d’un chef d’État laïque ont valeur de prière, de même que la commémoration des victimes d’une catastrophe comme la bombe atomique d’Hiroshima ou l’extermination des juifs dans les camps de concentration. Aux moments de silence s’ajoutent les fleurs, les bougies et les condoléances.

Dans toute société sécularisée il subsiste des prières civiques avec leurs rituels comme les fêtes nationales, le salut au drapeau et les chants patriotiques, mais aussi les différentes formes de serments politiques ou judiciaires.



L’islam

Salât et piété

Les musulmans vivent dans la conscience de la toute-puissante de Dieu qu’ils invoquent dans la vie de tous les jours. Cinq fois par jour, le muezzin appelle les fidèles à la prière rituelle – salât- . Avec la profession de foi, l’aumône légale, le jeûne du ramadan et le pèlerinage, elle est l’un des cinq piliers de l’islam.

Après les ablutions requises, c’est alignés et orientés en direction de La Mecque que les fidèles accomplissent les cinq prières quotidiennes, soit au total 17 cycles ; à chaque fois, ils récitent la première sourate du Coran appelé Fâtiha (=ouverture), suivie d’une succession d’innovations, qu’ils prononcent en se tenant tout à tour debout, inclinés, prosternés à terre et assis.

À ces prières prescrites s’ajoutent le prêche du vendredi, la prière des jours de fêtes et du pèlerinage, les prières recommandées de nuit et lors des soirées du ramanda. Il existe aussi des prières liées à des circonstances particulières (dans un moment de crainte, pour demander pardon, lors d’un voyage, en cas de sécheresse ou d’éclipse), sans oublier la prière mortuaire. Si traditionnellement l’on voit davantage d’hommes que de femmes à la mosquée, c’est que ces dernières prient à la maison.

La prière exprime une attitude intérieure de louange, de soumission confiante, de demande de protection et d’orientation de la créature face à son créateur. Il existe aussi une prière personnelle et spontanée – du’â. Les fidèles utilisent volontiers le chapelet de 33 grains pour réciter les 99 plus beaux noms de Dieu.



Catholicisme

Un Dieu en trois personnes

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit : la trinité

Signe de la croix

Fait à la fin d’une prière, rappelant que Jésus fut mis à mort en étant cloué sur une croix.



JudaïsmeTefîlla et rituel

Communication avec Dieu, avec soi-même et avec autrui, la prière – tefîlla – est, un pilier de la foi juive. Comme les psaumes, la prière connaît deux modalités principales : la louange (bénédiction, reconnaissance, méditation, évocation du passé) et la demande (examen de conscience, requête et appel au secours).

À la maison comme à synagogue, la prière – le plus souvent exprimée en « nous » - est tout à tour murmurée individuellement et récitée (ou chantée) collectivement. La prière juive par excellence – Amida – se prononce debout, tourné vers Jérusalem ; elle est constituée de 18 bénédictions en rapport avec Dieu, le peuple d’Israël et l’humanité. Encore souvent mémorisées les prières sont consignées dans un livre.

Séparées des hommes dans les synagogues traditionnelles, les femmes s’associent à la même prière sans toutefois participer au rituel. La prière est un moment de grande intériorité, dont la solennité est soulignée par le port de la kippa sur la tête en signe de respect ainsi que par le talith, châle avec des franges, et les tefillin, deux boîtiers en cuir fixé au front et sur l’avant-bras contenant quatre citations bibliques sur parchemin.

La tradition juive connaît aussi des prières de bénédiction en différentes circonstances (notamment au lever et au coucher ou lors des repas et des voyages) et des prières spontanées.



Judaïsme

* Un seul Dieu

Un juif religieux strict prie trois fois par jour, le matin, l’après-midi et le soir, soit à la synagogue, soit chez lui.

Quand il prie, il doit avoir la tête couverte d’un chapeau ou d’une calotte (Kippa) : c’est un signe de respect pour Dieu.

Le peuple répond à Dieu en s’adressant à Lui dans la prière.



Documents

Photo 1 - Commission scolaire Marie-Victorin · Web viewAprès les ablutions requises, c’est alignés et orientés en direction de La Mecque que les fidèles accomplissent les cinq