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Fiche n° 52 10/12/2003

Photoshop

Adobe Photoshop 7.0 est la référence professionnelle de la retouche d'images. Avec son application d'outil Web intégrée, Adobe ImageReady™, Photoshop offre aux concepteurs et producteurs graphiques professionnels un environnement complet pour créer des images sophistiquées destinées à l'impression, au Web, aux périphériques sans fil et bien d'autres médias. Photoshop garantit, par ailleurs, un environnement de travail compatible avec les autres applications Adobe.

Fiche N°52 : Photoshop

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Présentation de l’interface utilisateur

L’écran de travail L'espace de travail se compose de la fenêtre d'image, de la boîte à outils, de la barre d'options et d'un ensemble de palettes flottantes fréquemment utilisées pendant le processus d'édition

La palette Outils

Les outils de dessin sont regroupés dans la palette d'outils.

Acquisition, préparation et sauvegarde de l’image

Ouverture d’un document

Menu Ouvrir Zone de dialogue du menu Ouvrir

Création d’un nouveau document



Acquisition d’images L’acquisition d’une image s’effectue par l’intermédiaire d’un logiciel de capture d’image numérique comme un scanner ou un appareil photographique numérique.

Préparation de l’image

La préparation de l’image consiste en trois opérations : Recadrage , Redimensionnement et rééchantillonnage. Ces opérations sont accessibles via les commandes du menu Image.



Enregistrement d’un document Les commandes Enregistrer et Enregistrer Sous (menu Fichier) effectuent la sauvegarde du fichier sous le format d’origine, en l’occurrence au format Photoshop pour un nouveau document. La commande Enregistrer une Copie Sous (menu Fichier) permet de convertir le format de l’image d’origine dans un nouveau format (par exemple pour la publication sur le Web).

Types d’images

La profondeur de codage d’une image, exprimée en bits, fournit le nombre de couleurs possibles. Si n est la profondeur de codage d’une image alors

nombre de couleurs possibles = 2n Le type d’une image est déterminé par son mode colorimétrique, c’est-à-dire par la manière dont la couleur de ses pixels est codée. De la simple image en noir et blanc, au trait, à l’image couleurs séparées en couches primaires CMJN, en passant par la bichromie ou la trichromie, Photoshop possède un mode de travail pour chaque type d’image.

Sous-menu Mode de travail du menu Image

Images en noir et blanc Photoshop dispose de deux modes de travail pour les images en noir et blanc : Bitmap et Niveaux de gris. Dans le mode Bitmap, chaque pixel est codé sur 1 bit et donc ne peut prendre que deux valeurs : le noir et le blanc. Ce mode de travail est réservé en général aux images scannées « au trait » (schémas, titres, pictogrammes). Les possibilités d’intervention sont limitées. Les images noir et blanc en demi-teintes (photos noir et blanc, dessins au crayon ou à l’encre, etc.) s’ouvrent sur Photoshop en mode Niveaux de gris. L’image se compose alors d’une couche unique de pixels codés sur 8 bits, offrant ainsi 256 niveaux de gris différents.

Il est possible de passer du mode Niveaux de gris au mode Bitmap simplement en changeant de mode via le menu Image. Une zone de dialogue (voir ci-dessous) permet de choisir une méthode de conversion.

Images en couleurs Les deux modes privilégiés pour le travail sur une image en couleurs sont le mode RVB et le mode CMJN. Le mode RVB correspond à celui dans lequel fonctionne l’écran de l’ordinateur. Une image RVB est composée de 3 couches associées aux couleurs primaires Rouge, Vert, Bleu, plus une couche globale correspondant à la superposition des couches primaires et dans laquelle s’affiche l’image en couleurs. Chaque couche primaire est une couche niveaux de gris codée en 8 bits. Le mode CMJN est celui utilisé par les graphistes et est plus proche du résultat imprimé que le mode RVB. Une image CMJN est composée de 4 couches, codées aussi sur 8 bits, correspondant aux couleurs Cyan, Magenta, Jaune et Noir, plus une couche globale. La palette Couches, accessible par la commande Afficher couches du menu Fenêtre, affiche les couches de l’image en mode RVB ou CMJN, avec en tête la couche globale précédant les 3 ou 4 couches primaires. La conversion d’une image couleurs en une image noir et blanc en demi-teintes s’effectue en passant dans le mode Niveaux de gris (via le menu Image). Attention toutefois car cette opération entraîne une perte d’informations.



Colorisation d’une image par le mode Bichromie Il est possible de passer du noir et blanc à la couleur grâce à une étape intermédiaire : le mode Bichromie. Ce mode de travail vise à améliorer le rendu d’une image Niveau de gris en la doublant avec une, deux ou trois couleurs primaires (noir quadri).

La zone de dialogue Bichromie

Par défaut, la couleur de l’encre 1 est le noir car l’image de départ est en niveaux de gris. La couleur d’accompagnement reste à définir par l’intermédiaire de la zone de dialogue Autre couleur.



On peut modifier la courbe d’encrage, par défaut linéaire, via la zone de dialogue Courbe de bichromie (menu images, réglages, courbes). Cela permet par exemple de rehausser la couleur d’accompagnement dans certaines zones définies par l’utilisateur.

Sélection dans l’image

Les outils de sélection Lorsqu'une partie d'une image est sélectionnée, elle peut être modifiée ou déplacée sans que cela affecte les autres zones de l'image. Les outils de sélection se trouvent dans le haut dans la palette d'outils. Ils comprennent entre autres le rectangle de sélection, le lasso et la baguette magique.

L’outil Lasso

Les outils Lasso et Lasso polygonal permettent de sélectionner des zones en faisant glisser et en

cliquant respectivement pour définir les limites de la zone sélectionnées. Le lasso magnétique permet de délimiter automatiquement la zone voulue.

L'outil baguette magique

L'outil Baguette magique permet de sélectionner des parties de l'image dont la teinte est proche. Le seuil de tolérance permet de régler le"proche".

Déplacement d’une sélection

Pour déplacer une zone de pixel donnée, sélectionnez l’outil . Placez le pointeur à l’intérieur de la sélection, puis faites glisser la sélection vers le nouvel emplacement. Seul le format Photoshop (.psd) permet de garder la mémoire des différents objets.

Copie d’une sélection Une fois l’objet sélectionné, on peut le copier afin de le coller dans une autre image. Pour couper [CTRL X], copier [CTRL C] ou coller [CTRL V], il faut passer soit par le menu édition, soit par les raccourcis clavier (entre crochets).

Corrections d’images La correction d’une image consiste à modifier ses propriétés colorimétriques. Une telle intervention se justifie principalement dans les cas suivants :

- l’image est difficilement lisible (problème de contraste, image trop claire ou trop sombre) ou un déséquilibre au niveau des couleurs ;



- l’image est construite à partir d’autres images (photomontage) qu’il s’agit d’harmoniser entre elles en atténuant les différences trop importantes.

La correction des couleurs d’une image opère sur les paramètres suivants : - Teinte : couleur choisie à l’intérieur de la décomposition spectrale de la lumière (rouge, orange,

jaune, …). - Couche primaire : composante élémentaire d’une teinte représentée en niveaux de gris (en mode RVB :

Rouge, Vert ou Bleu ; en mode CMJN : Cyan, Magenta, Jaune ou Noir). - Saturation : degré de « pureté » de la teinte faisant varier celle-ci de la couleur pure au gris (couleur

vive vs couleur terne). - Luminance : degré de luminosité de la teinte qui rend compte de son aspect clair ou foncé.

Outils pipette et palette couleur L’outil Pipette permet, en liaison avec la palette des couleurs et la palette Infos, d’extraire une teinte de l’image ou de contrôler la valeur d’un point.

En cliquant sur une zone de l’image, la pipette capture la couleur de premier plan et l’affiche dans la case échantillon, en indiquant sa composition selon le mode d’affichage choisi (RVB, CMJN, …). La capture d’une couleur d’arrière-plan se fait de la même façon en maintenant la touche Option (Alt) enfoncée. Lors du survol de l’image par l’outil Pipette, la palette Infos affiche la composition de la couleur survolée, en mode RVB et CMJN, ainsi que la position du pointeur par rapport à l’origine des règles. La sélection d’une couleur peut aussi s’effectuer via le Sélecteur de couleur de Photoshop.

Dans la figure ci-contre, la Teinte est représentée en abscisse, la Luminance est représentée en ordonnée tandis que la Saturation est affichée à part, dans la barre verticale. Des boutons radios gèrent le changement de mode de représentation.

Il est possible de stocker une teinte obtenue par l’outil Pipette dans un nuancier, afin de la réutiliser ultérieurement. Il suffit de cliquer sur la dernière case du nuancier avec l’outil Pipette qui se transforme alors en pot de peinture. Pour utiliser une couleur du nuancier, cliquer sur sa case dans le nuancier à l’aide de la pipette. La couleur sélectionnée s’affiche dans la case échantillon de la palette Couleurs. Réglages



Les commandes de correction sont regroupées dans le sous-menu Réglages du menu Image. On peut les classer en deux grandes familles : celles dont l’action est automatique ou quasi automatique et celles qui nécessitent un réglage précis de la part de l’utilisateur. Nous commençons par présenter les opérations les plus simples, à savoir les corrections automatiques. - Négatif : transforme chaque pixel dans sa

couleur complémentaire. - Egaliser : rééquilibre automatiquement la

balance entre luminosité et contraste ; une image à dominante sombre aura tendance à s’éclaircir.

- Seuil : convertit une image couleurs ou niveaux de gris en image noir et blanc, tout en lui conservant son mode d’origine. Le niveau du seuil est réglé par l’utilisateur.

- Isohélie : réduit le nombre de niveaux de l’image, produisant ainsi des aplats de couleurs. Le nombre de niveaux auquel on réduit l’image est indiqué par l’utilisateur (entre 2 et 255).

- Désaturation : convertit une image RVB ou CMJN en niveaux de gris sans changer de mode.

- Niveaux automatiques : corrige l’équilibre d’une image en réduisant les niveaux extrêmes d’entrée (couleurs les plus sombres et couleurs les plus claires).

Nous abordons ci-après les commandes qui nécessitent des réglages. Le contraste représente la différence de ton entre les valeurs les plus sombres et les plus claires d’une image. La commande Luminosité/Contraste permet un réglage rapide de la luminosité et/ou du contraste de l’image.

La commande Niveaux permet, sur une image couleurs ou niveaux de gris, de corriger les niveaux d’entrée, les niveaux de sortie ainsi que le niveau moyen. L’histogramme de l’image s’affiche dans la zone de dialogue et les réglages s’effectuent par l’intermédiaire des triangles. Les trois pipettes (noire, blanche, grise) permettent de redéfinir manuellement le point noir (le point considéré comme le plus sombre dans l’image), le point blanc (le point considéré comme le plus clair dans l’image) et le point moyen (le point donnant la valeur dominante de l’image).



La commande Courbes offre les mêmes possibilités de réglages que la commande Niveaux. Les variations entre niveaux d’entrée et niveaux de sortie s’affichent sous forme de courbes. Les axes horizontal et vertical représentent respectivement les niveaux d’entrée et les niveaux de sortie. Le point situé au milieu de la courbe représente le niveau moyen de l’image.

La commande Teinte/Saturation permet de modifier les composantes Teinte, Saturation et Luminosité d’une image ou d’une sélection, soit globalement sur l’ensemble des couleurs, soit sur une plage de couleurs déterminée.

La commande Remplacement de couleur permet de réaliser un changement de couleur sur une plage colorimétrique sans affecter l’ensemble du document. Les pipettes fonctionnent comme des outils de sélection, la sélection s’affichant comme un masque. Une fois la sélection effectuée, on effectue les corrections chromatiques via les trois curseurs situés dans la partie basse de la zone de dialogue.



La commande Correction sélective permet d’ajuster le pourcentage de couleurs primaires dans une gamme de couleurs donnée. En mode relatif, on ajoute ou retranche une certaine valeur afin d’obtenir le pourcentage de couleur désiré. En mode absolu, on ajoute ou retranche à la valeur existante une valeur absolue égale au pourcentage indiqué.

Pour terminer avec les commandes de correction, présentons la commande Variantes qui permet d’ajuster de manière intuitive les différents paramètres de l’image : Teinte, Saturation et Luminosité, en agissant au choix sur les tons sombres, les tons moyens ou demi-tons et les tons clairs.

Les filtres

Mise en œuvre des filtres Les filtres permettent de modifier instantanément l'apparence d'une image ou le contenu d'une sélection. Tous les filtres sont regroupés dans le menu Filtre et organisés en sous-menus correspondant aux différentes catégories. La plupart sont paramétrables via une fenêtre de dialogue obtenue par le raccourci clavier Alt+Ctrl+F. Un même filtre peut être appliqué plusieurs fois de suite, de telle sorte que son effet soit à chaque fois renforcé. La commande Plus net (Cutout) permet de répéter immédiatement l'action du filtre, en conservant le réglage précédent. La commande (paramétrable) Atténuer plus net (Fade cutout) permet d'atténuer l'effet du filtre qui vient d'être appliqué.



Les différents types de filtres

Les filtres intégrés sont répartis dans 14 sous-menus. Par ailleurs, tout filtre tiers installé s'affiche en bas du menu Filtre.

Filtres Artistiques (artistic) Ces filtres vous permettent d'obtenir un effet d’œuvre d'art ou un effet spécial pour des projets artistiques ou commerciaux. Par exemple, vous pouvez utiliser le filtre Découpage pour des collages ou le traitement du texte. Ces filtres répliquent des effets naturels ou de supports traditionnels

Filtres Atténuation (blur) Ces filtres permettent d'atténuer une sélection ou une image. Ils sont également utiles pour les retouches. Ils lissent les transitions en calculant une moyenne pour les pixels proches des contours marqués de lignes définies et des zones ombrées d'une image.

Filtres Contours (brush strokes) Comme les filtres Artistiques, les filtres Contours produisent un aspect d’œuvre d'art, en utilisant des effets de formes et de contours à l'encre différents. Certains filtres ajoutent du grain, de la peinture, du bruit, des détails de contour ou une texture à une image pour produire un effet pointilliste.

Filtres Déformation (distort) Ces filtres permettent de déformer géométriquement une image, par la création d'effets 3D ou autres. Notez que ces filtres peuvent consommer beaucoup de mémoire.

Filtres Bruit (noise) Ces filtres permettent d'ajouter ou de supprimer du bruit, ou pixels avec niveaux de couleur répartis de manière aléatoire. Cette opération facilite la fusion d'une sélection avec les pixels avoisinants. Les filtres Bruit peuvent créer des textures inhabituelles ou supprimer des zones à problème, comme de la poussière, dans une image. Le filtre Ajout de bruit permet de réduire l'effet de bande dans des sélections à contour progressif ou des fonds dégradés, ou de donner un aspect plus réaliste à des zones fortement retouchées.

Filtres Pixellisation (pixelate) Ces filtres permettent de définir nettement une sélection en rassemblant des pixels de valeurs chromatiques similaires dans des cellules.

Filtres Rendu (render) Ces filtres permettent de créer des formes 3D, des motifs de nuages, des motifs de réfraction et des reflets de lumière simulés dans une image. Vous pouvez également manipuler des objets dans l'espace 3D, créer des objets 3D (cubes, sphères et cylindres), ainsi que créer des textures à partir de fichiers en niveaux de gris pour produire des effets de style 3D pour l'éclairage.

Filtres Renforcement (sharpen) Ces filtres permettent de mettre au point des images floues en augmentant le contraste des pixels adjacents. Ils comprennent les filtres Contours plus nets (Photoshop) et Accentuation, qui recherchent et rendent des zones plus nettes lorsque des modifications de couleur notables y ont été apportées (par exemple, les contours). Le filtre Accentuation est couramment utilisé pour la correction de couleur haut de gamme.

Filtres Esquisse (sketch) Ces filtres permettent d'ajouter une texture à des images, souvent pour obtenir un effet 3D. Ils sont également utiles pour donner un aspect d’œuvre d'art ou de dessin à la main. La plupart des filtres Esquisse utilisent la couleur de premier plan et d'arrière-plan lorsqu'ils redessinent l'image.

Filtres Esthétiques (stylize) Ces filtres permettent de produire un effet impressionniste sur une sélection en dispersant des pixels, et en recherchant et augmentant le contraste dans une image. Après avoir utilisé des filtres tels que Tracé des contours et Courbes de niveau (Photoshop) qui mettent les contours en évidence, vous pouvez appliquer la commande Inverser pour marquer les contours d'une image couleur avec des lignes colorées ou d'une image en niveaux de gris avec des lignes blanches.

Filtres Textures (texture) Ces filtres donnent aux images une apparence de profondeur ou de substance, ou ajoutent un aspect organique.



Filtres Vidéo (video) Ils comptent le filtre Couleurs NTSC (National Television Standards Committee), qui limite la gamme des couleurs imprimables à celles applicables à la télévision, ainsi que le filtre Désentrelacement, qui lisse les images animées capturées à partir de séquences vidéos.

Filtres Divers (other) Ces filtres vous permettent de créer vos propres filtres, d'utiliser des filtres pour modifier des masques, de décaler une sélection dans une image et d'effectuer des réglages de couleur rapides.

Filtres Digimarc (digimarc) Ces filtres incorporent un filigrane numérique dans une image pour y placer les informations de copyright.

Retouche d’image, dessin et texte Les outils de retouche et de dessin ont une action locale limitée à leur point d’application ; leur réglage se fait à partir de leur palette d’options.

La palette formes La palette Formes affiche un choix de formes utilisables avec les outils de dessin et de retouche. La sélection d’une brosse se fait en cliquant sur celle-ci, après avoir au préalable choisi son outil de travail (par exemple le pinceau

, l’aérographe ).

Les outils de retouche

On dispose de quatre outils plus spécifiquement dédiés à la retouche d’images . Le tampon de duplication est utilisé pour dupliquer des portions d’images ([Alt] clic dans l’image source pour définir la zone, dans l’image destination maintenir le bouton de la souris enfoncé et déplacer le curseur). Le tampon de motif est utilisé pour appliquer un motif (sélectionner une zone avec l’outil rectangle, dans le menu édition choisir utiliser comme motif).

La forme d’historique permet de récupérer une partie de l’image originale. La forme d’historique artistique fait la même chose et ajoute un traitement artistique à la zone traitée.

L’outil goutte d’eau s’utilise sur la ligne séparant deux zones de couleurs ou de niveaux différents. Il crée une transition douce en estompant les contours. L’outil netteté durcit la transition sur la ligne de séparation où il est appliqué. L’outil doigt permet de mélanger de teintes contiguës.



Les outils densité- et densité+ permettent des corrections locales de la luminosité en agissant sur les basses lumières, les demi-tons ou les hautes lumières. L’outil éponge permet des corrections locales de saturation.

Les outils de dessin On dispose de sept outils de dessin qui s'utilisent en liaison directe avec les palettes flottantes Formes (où l'on choisit la forme de l'outil) et Couleurs (où l'on choisit la couleur utilisée par l'outil).

Aérographe : pulvérise sur l'image un nuage de pixels.

Pinceau : trace des contours libres ayant l'apparence de coups de pinceau.

Gomme : efface une portion d'image en faisant apparaître la couleur d'arrière plan.

Crayon : trace des traits « à main levée » aux bords réguliers.

Trait : trace un contour polygonal muni en option d'une flèche au début ou/et à la fin du tracé.

Pot de peinture : remplit une portion d'image par la couleur de premier plan ou par un motif.

Dégradé : remplit une sélection ou l'image globale par un dégradé de la couleur de premier plan.

L’outil texte

L’outil texte et ses variantes génère des calques de textes éditables qui permettent de modifier un texte sans être obligé de créer un nouveau calque de texte. Les deux premiers outils génèrent du texte orienté horizontalement de gauche à

droite : crée le texte en mode normal tandis que

définit le texte comme un masque de sélection. Les deux derniers outils génèrent du texte orienté

verticalement de haut en bas : crée le texte en

mode normal tandis que définit le texte comme un masque de sélection.

Dessiner avec les outils de sélection Toute sélection peut donner lieu à la création d’un contour ou d’une forme pleine. Pour créer un contour à partir d’une sélection, appliquer la commande Contour (Stroke) du menu Edition. De même, pour remplir la région fermée définie par une sélection, il suffit de choisir la commande Remplir (Fill) du menu Edition. Des zones de dialogue spécifiques permettent à l’utilisateur de paramétrer la création du contour et du remplissage.

Les outils de transformation



Les transformations géométriques élémentaires (symétrie, rotation, homothétie, …) applicables à une sélection ou à un calque sont regroupées dans le sous-menu Transformation (Transform) du menu Edition. Ces transformations sont également applicables manuellement via la commande Transformation manuelle (Free transform) du même menu. Quant aux transformations applicables à l’image globale, elles s’obtiennent via le sous-menu Rotation (Rotate canvas) du menu Image.

Couches, calques et images composites

Les couches Photoshop utilise des couches en niveaux de gris pour regrouper les informations colorimétriques d'une image et des informations sur les tons directs. Si une image se compose de plusieurs calques, chacun possède son propre jeu de couches de couleur. Les couches d'informations colorimétriques sont automatiquement créées lorsque vous ouvrez une nouvelle image. Leur nombre est fonction du mode colorimétrique de l'image (et non le nombre de calques). Une image RVB, par exemple, comporte quatre couches par défaut : une pour le rouge, une pour le vert, une pour le bleu et une couche composite utilisée pour l'édition de l'image. Vous pouvez créer des couches alpha pour stocker les sélections en tant qu'images en niveaux de gris. Les couches alpha servent à créer et stocker des masques permettant de manipuler, d'isoler et de protéger des portions spécifiques d'une image (menu sélection, mémoriser la sélection). Vous pouvez créer des couches de tons directs afin de spécifier d'autres plaques d'impression pour les encres correspondantes. Une image peut compter jusqu'à 24 couches, y compris toutes les couches de couleur et alpha.

Les calques Chaque nouvelle image dans Photoshop contient un seul calque. Ce calque est appelé le calque de fond et est comparable à une première couche de peinture. Vous ne pouvez pas changer la position du calque de fond dans la pile (il se situe toujours au bas de la pile) ; vous ne pouvez pas non plus appliquer un mode de fusion ni une opacité à ce calque (sauf si vous le convertissez en calque normal). Les calques vous permettent d'apporter des changements à une image sans modifier les données de l'image d'origine. Par exemple, il peut être préférable de stocker des photographies ou des parties d'une photographie sur des calques distincts, puis de les combiner en une image composite. Les calques peuvent être comparés à des feuilles d'acétate empilées les unes sur les autres. Lorsque aucune image ne figure sur un calque (c'est-à-dire là où le calque est transparent), vous pouvez voir les autres calques au travers. Tous les calques d'un fichier ont la même résolution, contiennent initialement le même nombre de couches et ont le même mode colorimétrique (RVB, CMJN ou Niveaux de gris).



Le zèbre se situe sur le calque du dessus. Les zones transparentes d'un calque laissant transparaître les calques du dessous

Vous pouvez dessiner, éditer, coller et repositionner des éléments sur un calque sans altérer les autres. Tant que vous ne combinez pas ou que vous ne fusionnez pas les calques d'une image, chacun d'eux reste indépendant des autres. Par conséquent, vous avez toute latitude de faire différents essais de graphiques, de texte, d'opacité et de modes de fusion. Photoshop prend en charge les calques normaux et les calques de texte. Photoshop prend également en charge les calques de réglage et les calques de remplissage. Vous pouvez appliquer des effets sophistiqués aux calques à l'aide de masques de fusion, de masques de calque et de styles de calque.

Les calques de réglage et les calques de remplissage ont les mêmes options d'opacité et de mode de fusion que les calques d'image et peuvent être réorganisés, supprimés, masqués et dupliqués de la même façon. Par défaut, les calques de réglage et les calques de remplissage contiennent des masques de fusion. Si un tracé est actif au moment où vous créez un calque de réglage ou de remplissage, un masque de calque est créé à la place d'un masque de fusion. Lorsqu'un calque de réglage ou de remplissage est actif, les couleurs de premier plan et d'arrière-plan prennent par défaut des valeurs de gris de façon à vous permettre d'éditer plus facilement le masque.

Calques de réglage Vous pouvez également spécifier un type de réglage de couleur pour un calque de réglage. Selon votre sélection, la boîte de dialogue de la commande de réglage choisie s'affiche. Le calque de réglage prend le nom du type de réglage et est indiqué dans la palette Calques par une vignette liée à un cercle partiellement rempli. Le fait de peindre le calque de réglage permet d'appliquer le contenu uniquement à des parties des calques situés au-dessous.

Calques de remplissage Le calque de remplissage prend le nom du type de remplissage et est indiqué par une icône de couleur, de motif ou de dégradé à gauche de la vignette. Les calques de remplissage sont principalement utilisés avec des masques de calque. Par exemple, lorsque vous créez un nouveau masque de calque, il est adopte par défaut une couleur unie. Vous pouvez alors choisir de la remplacer par un dégradé ou un motif. Vous pouvez éventuellement créer un nouveau calque de couleur, de motif ou de dégradé indépendamment des outils Forme. Par exemple, vous pouvez obscurcir la moitié inférieure d'une image en créant un calque de remplissage par dégradé de noir et blanc et définir son mode de fusion sur Produit. Il est ainsi inutile de modifier de façon permanente l'image d'origine.

Pour créer un calque de réglage ou de remplissage : 1 Pour limiter les effets d'un calque de réglage ou de remplissage à une zone sélectionnée, effectuez une sélection, créez un tracé fermé, puis sélectionnez-le ou sélectionnez un tracé fermé existant. Lorsque vous utilisez une sélection, vous créez un calque de réglage ou un calque de remplissage restreint par un masque de fusion. Lorsque vous utilisez un tracé, vous créez un calque de réglage ou de remplissage restreint par le masque du calque.

2 Cliquez sur le bouton de création d'un calque de réglage ( ) au bas de la palette Calques.

3 Choisissez le type de calque à créer.

4 Définissez les propriétés du calque, puis cliquez sur OK



5 Si nécessaire, définissez le contenu du calque dans la boîte de dialogue qui s'affiche, puis cliquez sur OK.

Vous pouvez également créer un calque de réglage ou de remplissage à partir du menu Calque.

Pour éditer un calque de réglage ou de remplissage : 1 Cliquez deux fois sur la vignette du calque de réglage ou de remplissage dans la palette Calques.

2 Effectuez les réglages voulus, puis cliquez sur OK.

Remarque : si aucune boîte de dialogue de réglage n'est associée au calque de réglage (c'est le cas des calques d'inversion), cliquez deux fois sur le nom du calque pour ouvrir la boîte de dialogue Options de calque.

Pour modifier le contenu d'un calque de réglage ou de remplissage : 1 Sélectionnez le calque de réglage ou de remplissage à modifier.

2 Choisissez Calque > Modifier le contenu du calque et sélectionnez un autre calque de remplissage ou de réglage dans la liste.

Il existe plusieurs façons de fusionner un calque de réglage ou de remplissage :vous pouvez le fusionner avec le calque de dessous, avec les calques de son groupe d'écrêtage, avec les calques auxquels il est lié ou avec tous les autres calques visibles. Néanmoins, vous ne pouvez pas utiliser un calque de réglage ou de remplissage comme calque cible d'une fusion. Lorsque vous fusionnez un calque de réglage ou de remplissage avec le calque de dessous, les réglages sont pixellisés et sont appliqués de façon permanente au calque fusionné

Les calques de remplissage dont les masques contiennent uniquement des valeurs de blanc n'augmentent pas considérablement la taille des fichiers ; par conséquent, il n'est pas nécessaire de fusionner ces calques de réglage pour limiter la taille de fichier.

GIMP, alternative à Photoshop GIMP est l’acronyme de GNU Image Manipulation Program. c’est un logiciel libre, en licence GPL, de retouche et de création d’images numériques. GIMP est un logiciel puissant doté de larges fonctionnalités. Il peut être utilisé pour les applications suivantes :

- dessin artistique - retouche photographiques - manipulation d’images - graphisme web, y compris les animations - vidéo

Il ne fait pas encore : - la gestion du CMYK (car il a été conçu pour le web en RGB) - la gestion des couleurs 48 bits - la gestion du vectoriel - la 3D.

GIMP fut développé au début par Peter Mattis et Spencer Kimball. Mais, à l’instar de beaucoup d’autres logiciels libres, de nombreux autres développeurs ont depuis contribué et participé au projet. GIMP est disponible pour Linux, Windows et MacOS X. Il peut être téléchargé à www.gimp_fr.org .



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