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Physiologie de l’effort - mediaconseilpresse.com et diabète... · Physiologie de l’effort ... Endurance cardio-respiratoire: Composant de la santé qui se rapporte à la capacité

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Physiologie de l’effort Bénéfices – risques Diabète type 2= activité physique: qui? Quoi?

comment? Diabète type 1= sport: exemple de la plongée

sous marine

L’exercice  commence dans le cerveau (décision volontaire de solliciter ses muscles). Exercice anaérobie (sprint, haltérophilie, exercices isométriques..) activité des fibres rapides (Type 2). Production  d’énergie  très  rapide  sur  de  courtes  périodes,  utilisation  des réserves du muscle (phosphocréatine et glycogène). Exercice aérobie (jogging,  natation,  ski  de  fond…)   exercice prolongé de faible intensité fibres oxydatives de Type 1 l’organisme    doit  recruter  des  réserves  dans  le  reste  du  corps (acides gras du tissu adipeux et glycogène hépatique).

Courtesy M Lafontan

L’exercice  physique  implique  des  modifications physiologiques coordonnées des systèmes circulatoires,

respiratoires et des organes à finalité métabolique.

La muscle squelettique par la spécificité de ses fibres est  capable  de  s’adapter  aux  divers  types  d’exercice.

Propriétés métaboliques des fibres musculaires Lentes oxydatives Type 1 Rapides (rouge) oxydatives/ glycolytiques Type 2a Rapides (blanches) glycolytiques Type 2b

Courtesy M Lafontan

25 à 50 % de la variabilité de typologie musculaire est liée à l'hérédité

Bouchard 1986

0 1 2 3 4

10

30

50 60

80

100

20

40

0

70

90

muscle glycogen

Acides gras libres plasmatiques

Glucose plasmatique

Glycogène musculaire

Triglycerides musculaires Dé

pens

e d'

éner

gie

(%)

Durée d'exercice (heure)

Evolution de la contribution relative des différents substrats au cours de l'exercice musculaire à 65-75% VO2 max. D'après Coyle (1986) et Romijn (1993)

0

100

200

300

25 65 85

Glycogène musculaire

Triglycerides musculaires

Acides gras libres plasmatiques

Glucose plasmatique

Dépe

nse

éner

gétiq

ue (c

al/k

g/m

in)

% VO 2 max

Contribution des 4 substrats majeurs dans la dépense énergétique entre la 20è et la 30è minute d'un exercice musculaire à 25%, 65% et 85% VO2 max. D'après Romijn (1993)

La fatigue résulte de l’épuisement des stocks de glycogène et de la baisse du glucose circulant

Augmenter les performances c’est : Une nutrition adaptée avant l’effort pour

augmenter les réserves glycogénique (>60%HC les jours précédents)

Préserver les réserves endogènes par des glucides exogènes pendant l’effort

S’entraîner

Homme de 70 kg ayant 25 kg de masse

musculaire Foie : 60 g Muscles : 400 g

Hawley JA et al, Eur J Appl Physiol , 1992, 64 , 523 - 527

Augmentation des catécholamines Diminution de l’insuline Augmentation du glugagon Augmentation de l’ACTH et de la GH

Galbo 1983 , Viru 1986

Physiologie  de  l’exercice  musculaire:  particularités liées au diabète

Koivisto V. Diabetologia 1984

Diminution  de  la  glycémie  au  cours  de  l’effort

Koivisto. Diabetologia 1984

L’activité  physique  améliore   la glycémie à jeun en aigu

Musi Diabetes 2001

70% VO2max

40% VO2max

Purdon C et al , J Clin Endocrinol Metab , 1992 , 76 , 566 – 573 Mitchell TH et al , Diabetes Care , 1988, 11 , 311 - 317

L’activité  physique  post-prandiale intense ne détériore pas la glycémie

0

200

400

600

800

Breakfast

Rest Exercise

Glu

cose

(mm

ol/lx

240

min

)

(3 min 56 % VO2max + 4 min 98 % VO2max +6 min repos) x 4

*

Larsen JJ. Diabetologia 1999

0

10

20

30

Breakfast

Rest Exercise

Insu

line

(pm

ol/m

lx24

0 m

in)

*

00,5

11,5

22,5

33,5

44,5

AVANTAPRES

Cont Aér Aér + Résist

Per

fusi

on d

e G

luco

se (m

g/kg

/min

)

Cuff Diabetes Care 2003

Sensibilité  à  l’insuline  et  type  d’entraînement

Guelfi Diabetes Care 2005

The Decline in Blood Glucose Levels

Is Less With Intermittent

High-Intensity Compared

With Moderate Exercise in

T1D patients

Bussau Diabetes Care 2006

The 10-s Maximal Sprint Usual insulin dosage Then breakfast When their postprandial glycemia fell to 11 mmol/l, they pedaled at 40% ˙VO2peak  for  20  min  on  a  cycle ergometer then immediately engaged in a maximal 10-s cycling sprint (sprint trial) or rested (control trial)

Bussau Diabetologia 2006

The 10-s Maximal Sprint Usual insulin dosage Then breakfast When their postprandial glycemia fell to 11 mmol/l, they immediately engaged in a maximal 10-s cycling sprint (sprint trial) or rested (control trial) Then they pedaled at 40% ˙VO2peak  for  20  min  on  a  cycle ergometer

Effect of a 10-sec maximal sprint on glucose homeostasis

Fahey JCEM 2012

Effect of a 10-sec maximal sprint on glucose homeostasis

Fahey JCEM 2012

Effect of a 10-sec maximal sprint on glucose homeostasis

Fahey JCEM 2012

L’utilisation de glucose est augmentée pendant l’exercice et la période post exercice et est d’autant plus élevée que l’intensité de l’exercice est forte.

Au cours de l’exercice, la consommation de glucose par le muscle est majoritairement indépendante de l’insuline.

Les concentrations plasmatiques d’insuline s’effondrent dés le début de l’activité.

La prise de glucides pendant l’exercice augmente les performances.

Pas de risque de cétose lors de baisse insuline rapide avant exercice (Bracken diabetic med 2011: 218-22)

Activité physique: Mouvement corporel produit par la contraction de muscles squelettiques et qui accroît de façon notoire la dépense énergétique

Exercice :Mouvement corporel planifié, structuré et répétitif effectué afin d'améliorer ou de maintenir un ou plusieurs composants de la santé physique.

Sport: cadre codifié répondant à un réglement

Santé physique: Ensemble d'attributs que l'être humain possède ou acquiert et qui se rapportent à la capacité d'accomplir une activité physique.

Entraînement de résistance Entraînement conçu pour augmenter la force, la puissance et l'endurance musculaire

Entraînement en aérobie Entraînement qui améliore l'efficacité des systèmes aérobies producteurs d'énergie et qui peut améliorer l'endurance cardio-respiratoire.

Endurance cardio-respiratoire: Composant de la santé qui se rapporte à la capacité des systèmes circulatoire et respiratoire de pourvoir de l'oxygène lors d'une activité physique soutenue.

Fréquence cardiaque maximale: La plus haute fréquence cardiaque atteignable durant un effort maximal, menant jusqu'à l'épuisement.

Réserve de fréquence cardiaque Différence entre la fréquence cardiaque maximale et la fréquence cardiaque de repos.

Consommation maximale d'oxygène : V02 max Capacité maximale de consommation d'oxygène par le corps durant un effort maximal. Synonymes : puissance aérobie

Equivalent métabolique : MET Unité utilisée pour estimer le coût métabolique (consommation d'oxygène) de l'activité physique. 1 MET équivaut à un métabolisme de repos (environ 3,5 ml O2/kg/min ou 1kcal/kg de poids corporel/h).

INACTIVITE PHYSIQUE • Mortalité totale • Insulinorésistance • Pathologie cardio-vasculaire (coronaropathie) • Obésité • HTA • Diabète de type 2 • Cancers (côlon, sein)

Physical Activity and Health Surgeon General Report (1996)

Améliore pronostic vital de diabétiques abstract 2012 ADA Satoru meta analyse 17

études Mortalité RR= 0.66 et RR CV= 0.65 augmentation de 1 MET 1h/J baisse risque de

9.5% AP: 0.5h/semaine: RR=1 AP: 1.5h/semaine: RR= 0.8 AP: 7h/semaine: RR= 0.7

Chez Diabétique type2 Interezt AP: niveau 1 de preuve AP >150 mns/semaine: HbA1c – 0.8% AP <150 mns/semaine: HbA1c – 0.36% Conseils AP + diet: HbA1c – 0.43% Diminution tissu adipeux viscéral sans perte poids

donc gain masse musculaire Étude look AHEAD: 5145 DT2: à 4 ans amélioration

Poids, Hba1c, PA VO2 max facteur prédictif de mortalité: mesure

fonctionnalité musculaire et endurance

Etudes prises en compte: • Randomisée exercice vs contrôle • >  8  semaines  d’entraînement • Puissance statistique suffisantes

Results : • 2101 records • 98 full papers • 35 potentially appropriate papers • 14 studies finally met the inclusion criteria • 377 participants

Effet  de  l’entraînement  sur  l’HbA1c  chez  le  patient  DT2

p=0,00002

-0,62 % [-0,91; -0,33]

Effet  de  l’entraînement  sur  le  poids  corporel   chez le patient DT2

Evolution  de  l’HbA1c  (%)  pendant  les  différents  programmes  d’entraînement

5

5,5

6

6,5

7

7,5

8

0 3 mois 6 mois

contrôleAérobierésistancecombiné

Prév

alen

ce (%

)

Sigal 2007

Aérobie: • 45 min • 75 %VO2 max • 3/sem Résistance: • 7 exercices de musculation • 2 à 3 fois par session • 3/sem

251 patients

Finlande Effet de la modification du mode de vie sur

l’incidence du DT2 chez des sujets à risque Durée prévue de l’étude : 6 ans (Arrêt de l’étude à 2 ans pour tous les sujets,

recommandés par le comité indépendant de suivi)

Critères d’inclusion : Apparentés au 1er degré de DT2 BMI 25 kg/m2 Age 40-65 ans IGT (moy de 2 HGPO)

523 sujets inclus randomisés en 2 groupes Groupe intervention Groupe contrôle

N Engl J Med 2001

Groupe intervention Réduction pondérale > 5 % Ration lipidique < 30 % Lipides saturés < 10 % apport cal. J. Apport de fibres > 15 g/1000 kcal Exercice physique 30 min/j

Groupe contrôle Conseils généraux (+ documents écrits) sur la diététique et

l’activité physique A l’inclusion et à chaque

visite annuelle

Groupe intervention Conseils

personnalisés Consultations

nutritionniste : 7/an puis 1 /3mois Conjoint invité ± VLCD à 6 mois en

fonction du résultat pondéral

Exercice supervisé possible

Groupe contrôle Visite annuelle

Incidence du diabète à 4 ans

11 % groupe intensif

vs 23 % groupe conventionnel

Réduction du risque

de 58 %

Suivi moyen 3,2 ans

Réduction pondérale > 5 % Ration lipidique < 30 % Lipides saturés < 10 % apport cal. J. Apport de fibres > 15 g/1000 kcal Exercice physique 30 min/j

Groupe Groupe intervention contrôle 43 18 * 47 36 * 26 11 * 25 12 * 86 71 *

Nombre d’individus à traiter pour prévenir un cas de diabète : Da Qing 6 DPS 22 DPP 19

RISQUES • Lésions  de  l’appareil  musculo-squelettique

– Gravité variable – Peuvent secondairement limiter la mobilité

• Accidents cardio-vasculaires – Infarctus, mort subite – activités intenses sans évaluation ni entraînement

• Aggravation  d’une  complication  microangiopathique  pré-

existante – Pieds  (mal  perforant…) – Protéinurie – Rétinopathie

Bilan CV: recherche IMS Reco SFD: >60 ans ou DT2 >10 ans et 2 FDR CV

ou microalb ou AOMI Évaluer risque CV du patient: faible – intermédiaire – élevé (IMS, FEVG, arythmie,

capacités fonctionelles( <5 ou >6 METs)

Bilan musculo squelettique: neuropathie thoraco abdiminale, cruralgie, infarctus musculaire, sarcopénie, charcot, maladie de ledderose (aponévrose)

Type 1 ID: jeune: risque hypoglycémie

Type2: surpoids: faible motivation pour le sport

Diabète type1: aéro ou aéro-anaérobie

Diabète type 2: aérobie ou « activité physique » endurance + résistance

DT1: aéro-anaérobie 3-5 cal/kg/h: ping pong, Volley, Tennis double 5-8: Badminton,basket, tennis simple, foot >8: rugby, handball, judo, karaté, squach DT2: aérobie 3-5 cal/m: vélo 10km/h, marche 5km/h,

natation brasse, golf 5-8: vélo 15km/h, jogging, natation crawl, ski

fond >8: vélo cote, course >10km/h

Recommandations

Patients diabétiques de type 2

Fréquence: 3 jours par semaine

Intensité:

• Progressivement croissante

• 50 – 70 % de la capacité aérobie maximale

Durée: 30 minutes /jour

(échauffement et récupération : 5-10

minutes)

Type: Activités  d’endurance   (marche, jogging, vélo, natation...)

ALFEDIAM

JE DEMARRE EN DOUCEUR Objectif 1 : Comment intégrer l’activité physique dans votre vie quotidienne ? Profitez de chaque occasion de la vie quotidienne pour devenir actif et donc acteur de votre santé : •Déplacez – vous à pied dès que possible •En l’absence de douleur articulaire utilisez les escaliers à la place des ascenseurs et des escaliers mécaniques. •Si vous utilisez les transports en commun, descendez un arrêt avant votre destination •Pour les courses de proximité, préférez la marche ou le vélo plutôt que la voiture •Evitez de rester assis pendant des périodes prolongées surtout quand vous regardez la télévision ou que vous êtes au bureau •Si vous utilisez votre voiture, garez votre véhicule à distance de votre destination •Pour la santé de tous, prolongez les promenades et les périodes de jeux en compagnie de votre chien, votre mari, votre femme… autant que possible ! •Profitez des beaux jours pour jardiner (plantez des fleurs, faites un potager…) ou bricolez

VERS UNE ACTIVITE PHYSIQUE PLANIFIEE Objectif 2 : Effectuez 3 fois vos 60 minutes par semaine à une intensité modérée

En faisant quoi ?

Vous pouvez : faire du vélo en forêt danser (bien accompagné si possible !), faire  du  step,  du  vélo,  du  rameur…  chez  vous en écoutant dans la musique rythmée faire de la trottinette ou du patin à roulettes (vous  n’y  pensiez  plus !) relever le défi de battre vos enfants à la Wii (console de jeux active) À 40 ans entre 90 et 126 pulsations par minute A 50 ans: 85 à 119 À 60ans: 80 à 112 À 70 ans: 75 à 105

: Bougez votre quotidien Comment  intégrer  l’activité  physique  dans  votre  vie  quotidienne ?

Je laisse ma voiture à 10 minutes à pied de mon lieu de travail et marche à bonne allure » Je laisse ma voiture à 10 minutes à pied de mon lieu de travail et marche à bonne allure »

DT2 de poids normal DT2 en surpoids

1) 30 minutes/jour au moins 5 fois/semaine d’AP d’intensité modérée OU 2) 20 minutes 3 fois/semaine d’AP d’intensité élevée OU 1) + 2) ET 2 séances /semaine d’exercices de renforcement musculaire

60 à 90 minutes/jour au moins 5 fois/semaine d’AP d’intensité modérée ET 2 séances /semaine d’exercices de renforcement musculaire

Recommandations d’activité physique (AP) chez le diabétique de type 2 (DT2)

Type  d’activité  de  loisirs

MET par heure

Position debout Marche à allure modérée (3,2 à 4,6 km/h) Marche rapide (4,8 à 6,2 km/h) Marche très rapide (> 6,4 km/h) Jogging (<10 km/h) Jogging (>10 km/h) Vélo

Tennis, squash, jeux de raquette

Natation

Gymnastique, step ou autres exercices aérobies

Yoga, stretching

Tondre la pelouse

1,2

3

4

4,5

7

12

7

7

7

6

4

6

Tableau 1 : tableau d’équivalence pour les activités de loisirs :

Source d’instabilité glycémique ?

Les  risques  métaboliques  de  l’activité  physique chez le diabétique de type

1

Hypoglycémie Hyperglycémie Cétose

Lefebvre 1985 , Costill 1988

La durée et l'intensité de l'effort physique Le moment ou il est réalisé par rapport au

dernier repas et à la dernière injection d'insuline

Le type de traitement insulinique La glycémie au début de l'exercice Le poids, la taille et la condition physique du

patient …

Pendant l’exercice musculaire Dans les heures qui suivent l’arrêt de l’exercice,

en particulier la nuit si l’exercice est réalisé en fin d’après-midi ou dans la soirée

(même si les doses d’insuline ont été diminuées mais insuffisamment)

Campaigne, Diabetes Care, 1987)

L’alimentation de base d’un patient diabétique est selon l’OMS celle recommandée aux individus non diabétiques : 45 à 55% de glucides 30 à 40% de lipides (comprenant moins de 10%

d’acides gras saturés) 12 à 15% de protéines

Intensité

Durée

0-20 min

20-60 min

> 60 min

<60% FMT

Aucune modification

Aucune modification

Ins basale - 10% Ins prandial -20% par heure d’activité

60-75% FMT

Aucune modification

Ins basale -10 à 20% Ins prandiale -10 à 50%

Ins basale et prandiale -5 à 10% par heure d’activité

>75% FMT

Aucune modification

Ins basale -10 à 20% Ins prandiale -10 à 50%

Ins basale et prandiale -5 à 10% par heure d’activité

Marathon de New York Mont Ventou Traversée de la Manche Pole Nord Muraille de chine

Dr Boris LORMEAU Diabétologue (Bondy; Noisy le Grand)

Moniteur fédéral de plongée (MF1)

Contre indication historique Risque supposé

Les diabétiques se cachent 2 projets scientifiques

CMNP Bureau directeur FFESSM

Nouvelle réglementation: octobre 2004

DAN USA British Sub Aqua Club Autriche Allemagne Danemark Hollande Égypte Suisse

Et en France ?

DAN-USA (1) : Autorisation de plongée pour les DID avec prérogatives restreintes.

BSAC  (2)  :  12  ans  d’expérience  diabète  et  plongée  

> 5300 plongées. pas  d’accident  imputable  au  diabète.

(1) Dear G, Pollock W, Uguccioni D, Dovenbarger J, Feinglos M, Moon R. Plasma Glucose Response to Recreational Diving in Divers with Insulin-

Requiring Diabetes. Undersea Hyper Med 2004; 31-3, pp291-302.

(2) Edge C, Bryson P, Edmonds C, Lowry C, Walker R. In: Edmonds C, Lowry C, Pennefather J, Walker R (eds). Diving and Subaquatic Medecine

(4th ed) : Insulin-dependent diabetes mellitus. New York 2002 : Arnold. pp 581-95.

N°1 : Causes cardio-vasculaires Complications secondaires du diabète

15 DIR – Golfe Juan – Octobre 2003 Analyse des glycémies avant, pendant et après

l’immersion Mise en place et évaluation de protocoles glycémiques

de  mise  à  l’eau.

25g de glucides correspond à une baisse glycémique de 0,5 g/l dans 95% des cas

Sans sucrage la glycémie baisse

Re-sucrage et glycémie Variations glycémiques (gr/L) pendant les plongées en l’absence de resucrage

1. Diabétique  insulinotraité  âgé  d’au  moins  18  ans. 2. Suivi diabétologique régulier (> 3 fois / an) depuis au moins un an par le

même diabétologue. Une éducation diabétologique, notamment concernant la  gestion  de  l’insulinothérapie  et  prévention  de  l’hypoglycémie en cas d’activité  sportive  a  été  dispensée.

3. HbA1c 8,5% 4. Auto-surveillance glycémique régulière 4 fois / jour. 5. Aucune  hypoglycémie  sévère  ni  acidocétose  dans  l’année. 6. Seuil de perception correct des hypoglycémies (> 0,50g/l). Le patient doit

savoir reconnaître une hypoglycémie et y réagir seul. 7. Absence de retentissement macroangiopathique ou microangiopathique. En

particulier pas de neuropathie périphérique patente.

PROPOSITION DE CERTIFICAT DE NON CONTRE-INDICATION DIABETOLOGIQUE A LA PLONGEE SOUS-MARINE  D’UN  DIABETIQUE

Certificat à remplir par un Endocrinologue – Diabétologue nécessaire à la

réalisation du certificat médical final de non contre-indication délivré par un médecin de la FFESSM

Je  soussigné  (e)  Docteur  ………………………………………  exerçant  en  qualité  

d’Endocrinologue  – Diabétologue atteste avoir pris connaissance des 7 conditions

de non contre-indication à la plongée sous-marine chez le diabétique,

recommandées  par  la  Fédération  Française  d’Etudes  et  de  Sports  Sous-marins, et

certifie  que  M/Mme/Mlle  ………………………………………………  né  (e)  le  ……………………  dont  j’assure  le  suivi  depuis  au  moins  un  an  répond  à  ces  7  conditions  et  ne  présente pas à ce jour de contre-indication diabétologique à la plongée sous-marine

avec les prérogatives restreintes prévues par la FFESSM pour les plongeurs

diabétiques insulinotraités. Certificat  valable  un  an,  fait  à  la  demande  de  l’intéressé  et  remis  en  main  

propre pour faire valoir ce que de droit. Fait  à  ……………………,  le  ……../………/……… Signature du médecin Cachet du Médecin

Dans la courbe de sécurité

Durée limitée à 30 minutes

Dans  l’espace  médian  (20  mètres  maximum).

Encadrées  :  dans  l’espace  médian  par  un  E2,   et en piscine par un E1.

Pas de plongées dans de mauvaises conditions climatiques (courant, mer

agitée, température < 14°) ou de conditions gênant la mise en pratique du

protocole  de  mise  à  l’eau  (Bateau  pneumatique,  nuit).  

Réduire  les  doses  d’insuline • la veille de la plongée ou 48h avant( insuline Lente): baisse de la base de 30 %

• le jour de la plongée : baisse de la base + Bolus de 30%

T-60 mn : glycémie < 1,6g : prendre 30g de glucides glycémie entre 1,6 et 2g : prendre 15g de glucides glycémie > 2g : attendre le contrôle à 30 mn glycémie > 3g : vérifier la cétonémie ou la cétonurie si elle est positive :STOP annulez votre plongée T-30 mn : glycémie < 1,6g : prendre 30g de glucides glycémie entre 1,6 et 2g : prendre 15g de glucides glycémie > 2g : attendre le contrôle à 15 mn T-5 mn : glycémie < 1,60g : STOP annulez votre plongée glycémie  entre  1,6g  et  2g  :  prendre  15g  de  glucides  et  mise  à  l’eau glycémie > 2g :  mise  à  l’eau

- 60mn - 30mn - 5mn To + 5mn

mise  à  l’eau

Golfe Juan La Réunion Nombre plongées 87 111 Durée plongée(mn) 30 36 Delta glycémie (gr/L)

0.4(2.04-1.64) 0.67(2.74-2.07)

Baisse doses insuline J1 et max(%)

5.3 et 19.3 19.6 et 30.4

Prise glucides avant plongée (gr) (min-max)

50(15-155) 16(15-90)

Plongées sans prise glucides

44 68

TOTAL:14 journées d’enregistrement

7 nuits < 1g/L (4< 0,6) 5 nuits entre 1,0 et 1,4 g/L 2 nuits entre 1,5 et 1,7 g/L

P. Adolfsson Goteborg, Sweden 12 DT1, 5 plongées avec CGMS

Détection hypoglycémies avant et après

plongées Sensibilité= 64% et spécificité= 94% Valeur prédictive positive= 39% Valeur prédictive négative= 98%

Diabetes technol. Ther. 11,8, 2009

Publications rares évolution des mentalités…. ACCIDENTS 2005-2010: aucun diabétique

impliqué

Année 2000: 364 Année 2001: 343 Année 2002: 291 Année 2003: 365 Année 2004: 283 Année 2005: 327 Année 2006: 363 Année 2007: 373 Année 2008: 302 Année 2009: 346 Année 2010: 249

Facteurs favorisants 8/22 (36,4%) :fatigue ou manque de condition

physique 3 (13,6%) :effort pendant ou après la plongée 8 (36,4%) : successive 1 (4,5 %) :froid 1 (4,5%) : HTA non équilibrée 1 (4,5%) : obésité

B.Lormeau, A. Sola and coll Blood glucose changes and adjustments of diet and insulin doses in type 1

diabétic patients during scuba diving (for a change in french régulations Diabetes metab 2005; 31: 144-51 Site: FFESSM ou http://www.diabeteplongee.com Suedois: diabetes technol 2009; 11: 493-7: interet holter dans prediction

d’hypoG Italiens: diabetes metab 2009;35: 101-7: valide protocole français

Aucun accident déclaré chez un diabétique

Les diabétiques, petit à petit sont acceptés dans les structures de la FFESSM

http://www.diabeteplongee.com AFD partenaire 1DT1 BEES1

Marseille 13-16 septembre 2012 15 DT1 5 plongées avec mélange Nitrox 32% 6 holters Navigator posés Protocole mise à l’eau différent pour débutants

et confirmés Règlementation FFESSM à revoir

Des Questions ?

Merci de votre attention.