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VENDREDI - 20H 5 février DIRECTION Gustavo Gimeno piano Nicholas Angelich halle aux grains 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr ravel beethoven Conception www.vifdesign.fr / photos © Marco Borggreve, Stéphane de Bourgies / licences n°1-1078579, n°2-1078643, n°3-1078644 Saison 2015-2016 ravel Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines / ravel Concerto pour piano et orchestre en sol majeur / beethoven Symphonie n° 3 « Héroïque » en mi bémol majeur /

piano ravel - ONCT...Maurice Ravel, Concerto pour piano et orchestre en sol majeur Composé en 1931, le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur est exactement contemporain du

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Page 1: piano ravel - ONCT...Maurice Ravel, Concerto pour piano et orchestre en sol majeur Composé en 1931, le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur est exactement contemporain du

VENDREDI - 20H

5 févrierDIRECTIONGustavo Gimenopiano

Nicholas Angelich

halle aux grains 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr

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Saison 2015-2016

ravel Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines / ravel Concerto pour piano et orchestre en sol majeur /beethoven Symphonie n° 3 « Héroïque » en mi bémol majeur /

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L’allemand Ludwig van Beethoven et le français Maurice Ravel sont tous deux réunis par leur goût pour l’héroïsme : orchestral,

politique voire mythique dans la Symphonie n° 3, virtuose bien que dissimulé sous une apparente légèreté dans le Concerto en sol majeur.

MAURICE RAVEL (1875-1937)Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines

I. Pavane de la Belle au Bois DormantII. Petit PoucetIII. Laideronnette impératrice des pagodesIV. Les Entretiens de la Belle et la BêteV. Le Jardin féérique

durée de l’œuvre : 17 min

MAURICE RAVEL (1875-1937)Concerto pour piano et orchestre en sol majeur

AllegramenteAdagio assaiPresto

durée de l’œuvre : 23 min

LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)Symphonie n°3 «  Héroïque » en mi bémol majeur

Allegro con brioMarcia funebre. Adagio assaiScherzo. Allegro vivaceFinale. Allegro molto

durée de l’œuvre : 50 min

Maurice Ravel (1875-1937), Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantinesIl semble que les univers du conte et de l’enfance aient toujours fasciné Maurice Ravel. Imaginées en 1908 pour le piano à la manière d’une suite, les pièces qui composent Ma Mère l’Oye d’après les contes de Charles Perrault (1697) sont ensuite orchestrées par Ravel lui-même puis, trois ans plus tard, transformées en un ballet. En 1928, trois ans après avoir achevé L’Enfant et les sortilèges, Ravel revient sur Ma Mère l’Oye et indique : « Le dessein d’évoquer dans ces pièces la poésie de l’enfance m’a naturellement conduit a simplifier ma manière et a dépouiller mon écriture ». Marqué par la fantaisie et par la simplicité propre au monde de l’enfance, Ravel trouva dans la mise en musique de contes féériques (Perrault) ou cruels (Colette pour L’Enfant et les sortilèges), le moyen de renouveler son propre langage. Le compositeur français revenait

ainsi à l’héritage des musiciens romantiques – Robert Schumann avec ses Kinderszenen. Maurice Ravel décrit son œuvre  : « J’ai publié un recueil de petites pièces pour piano sous le titre Ma Mère l’Oye. Elles étaient écrites pour enfant. (…) J’ai donc orchestré, pour un petit orchestre de trente deux musiciens, ces petites fantaisies musicales. (…) La princesse Florine danse, se pique et s’endort, une fée rend plus agréable son sommeil en lui suscitant de jolis rêves. Le prince charmant vient la réveiller et la conduit dans le jardin féérique. Le rideau tombe. » Contrairement à la modestie revendiquée par le compositeur dans sa note d’intention, cette fantaisie créée autour des plus fameux contes français s’avère une œuvre essentielle dans laquelle Ravel déploie toute sa science orchestrale.

HÉROÏSMES

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Maurice Ravel, Concerto pour piano et orchestre en sol majeur Composé en 1931, le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur est exactement contemporain du Concerto pour la main gauche. À elles deux, les œuvres rassemblent l’éventail des possibilités concertantes en ce début de XXe siècle. «  Entreprendre deux concertos simultanément était une expérience intéressante. Celui dans lequel je me produirai en tant qu’interprète est un concerto dans le sens le plus exact du terme, je veux dire qu’il est écrit exactement dans le même esprit que ceux de Mozart et de Saint-Saëns. A mon avis la musique d’un concerto peut être gaie et brillante et il n’est pas nécessaire qu’elle prétende a la profondeur ou qu’elle vise a des effets dramatiques. [...] Le Concerto pour la main gauche seule est de caractère assez diffèrent et en un seul mouvement, avec beaucoup d’effets de jazz, et l’écriture n’en est pas aussi simple. Dans une œuvre de ce genre, l’essentiel est de donner non pas l’impression d’un tissu sonore léger mais celle d’une partie écrite pour les deux mains. Aussi ai-je eu recours a un style beaucoup plus proche de celui, volontiers imposant, qu’affecte le concerto traditionnel. » Au Concerto en sol majeur la grâce classique, donc. À celui pour la main gauche la tradition héroïque issue du romantisme.

En 1928, Maurice Ravel avait parcouru les Etats-Unis comme chef d’orchestre et comme concertiste. À New-York, sa rencontre avec George Gershwin contribua fortement à la genèse du Concerto en sol majeur. Classicisme mozartien, virtuosité brillante à la manière des concertos pour piano de Saint-Saëns, inflexions jazz de Gershwin… Chacune de ces trois influences se déploie dans l’œuvre. De Mozart, Ravel hérite d’un orchestre réduit, le dialogue omniprésent entre le soliste et les pupitres de vents. À Saint-Saëns, il emprunte une virtuosité éblouissante, si difficile que le compositeur, affecté par des soucis de santé, dut renoncer à créer sa pièce et en confier la partie soliste à Marguerite Long. L’esprit de Gershwin, enfin, plane sur les mélodies « blues » du premier mouvement. Là où le Concerto pour la main gauche explorait une veine tragique, celui en sol majeur refuse tout assombrissement. Jubilante, l’œuvre associe une virtuosité digitale à une légèreté expressive où se laissent deviner les audaces rythmiques propres au musicien français.

Au sujet de la « Pavane », le musicien explique ainsi que la doublure du thème de la flûte par le cor et par les pizzicati d’altos constitue une gageure orchestrale : « Ils donneront les mêmes notes, mais j’introduis une nuance piano et le cor va protéger de son ombre sonore ces pizzicati d’alto. On va dès lors entendre autre chose que le cor, mais on ne saura pas ce que c’est. Voila : orchestrer, c’est cela. »Chacune des pièces de Ma Mère l’Oye est dotée d’une couleur spécifique : dans la « Pavane », l’évocation d’une danse ancienne et les harmonies modales évoquent le parfum désuet de la «  Belle au Bois Dormant  ». L’errance du «  Petit Poucet  » est

confiée aux bois (hautbois et cor anglais), tandis que l’univers exotique de «  Laideronnette, impératrice des Pagodes  » s’exalte dans un pentatonisme (échelle de cinq notes rappelant les modes asiatiques). Après une valse déséquilibrée et mélancolique entre la Belle et sa Bête, la suite se conclue sur une apothéose par « Le Jardin féérique » : jamais les instruments au complet, réunis en un vaste crescendo, n’ont si bien incarné la magie des timbres ravéliennes. Les éclats des cordes, les glissendi des harpes, la sonorité cristalline du célesta concluent en un bouleversant finale ces contes de Perrault transcendés par Ravel.

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militaires et géographiques, Beethoven fut révolté par le sacre du consul devenu empereur. Initialement dédiée au héros de la révolution, la Symphonie n° 3 devint plus abstraitement «  Symphonie héroïque pour fêter le souvenir d’un grand homme ». La déception humaine n’effaça pas les idéaux politiques du musicien. Gigantesque, la « Marche funèbre » qui tient lieu de mouvement lent renvoie aux marches militaires françaises qui scandaient les fêtes révolutionnaires. À cet égard, le recours au rythme pointé – un obligé de la marche pour scander le pas –, la place accordée aux pupitres des vents, l’allongement des proportions – près de quinze minutes de musique – font du mouvement un sommet expressif en lieu et place de la détente traditionnellement attendue dans le mouvement lent. Associant le mythe au politique, Beethoven cita un extrait de son ballet Les Créatures de Prométhée op. 43 en guise de thème du finale. Héros sacrificiel, la figure de Prométhée, éternellement condamné par les dieux auxquels il avait dérobé le feu de la connaissance pour le léguer à la fragile humanité, traverse l’œuvre du compositeur allemand : présent aussi dans les Variations pour piano

Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 3 « Héroïque » en mi bémol majeur «  Ô vous  ! Hommes qui me tenez pour haineux, obstiné, ou qui me dites misanthrope, comme vous vous méprenez sur moi. Vous ignorez la cause secrète de ce qui vous semble ainsi, mon cœur et mon caractère inclinaient dès l’enfance au tendre sentiment de la bienveillance, même l’accomplissement de grandes actions, j’y ai toujours été disposé. » En octobre 1802, Ludwig van Beethoven adresse à ses frères une longue lettre manuscrite, rédigée à Heiligenstadt, plus connue par la suite sous le nom « Testament de Heiligenstadt  ». Le compositeur y confie son désespoir face à sa surdité grandissante, sa peur de ne plus pouvoir composer, avant d’annoncer sa décision de surmonter ce handicap pour aborder la création artistique avec un élan nouveau. Cet engagement « héroïque » amorcé quelques mois après la crise de Heiligenstadt trouve son accomplissement orchestral dans la Symphonie n° 3, créée en avril 1805. Héroïque, en effet, l’œuvre l’est par ses proportions – gigantesques –, par son ton épique, par la référence, enfin, aux figures de la Révolution française. D’abord ébloui par la figure de Napoléon Bonaparte, en qui il percevait un Prométhée visionnaire capable de dépasser les limites

op. 35, le thème du Finale de la symphonie se métamorphose, d’abord préparé par les cordes graves, puis progressivement animé au reste de l’orchestre. Il est probable que Ludwig van Beethoven ait proposé une issue abstraite à ses

souffrances personnelles et à ses déceptions politiques : le triomphe final du thème prométhéen témoignait de l’énergie retrouvée du compositeur-démiurge.

Charlotte Ginot-Slacik

PROCHAIN CONCERTVENDREDI 12 FEVRIER

20h - HALLE AUX GRAINS

RAVELADAMSHOLST

RAVEL Valses nobles et sentimentalesADAMS Concerto pour violon et orchestre

HOLST The Planets, op.32

DIRECTION Nicholas Collonviolon Chad Hoopeschœur Chœur du Capitolechef de chœur Alfonso Caiani

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GUSTAVO GIMENODIRECTION

Après des débuts aux côtés de l’Orchestre Royal du Concertgebouw ayant fait sensation au printemps 2014, il ne faisait aucun doute qu’au Concertgebouw, salle historique d’Amsterdam, un grand talent de la direction d’orchestre avait été révélé. En un rien de temps, le charismatique Espagnol a été contacté par les plus prestigieux orchestres du monde entier. Au printemps 2014, Gustavo Gimeno a été nommé Directeur Musical de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dont il a pris la tête cette saison 2015/2016. La saison 2014/2015 a été marquée par de nouveaux débuts pour Gustavo Gimeno aux côtés, entre autres, du Deutsche Symphonie-Orchester (Orchestre symphonique allemand) de Berlin, de l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich, de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, de l’Orchestre Symphonique de Birmingham, de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, des orchestres des

radios de Stuttgart et de Hanovre, de l’Orchestre Symphonique National Danois et de l’Orchestre Symphonique de Stavanger. Parmi les solistes qui se produiront avec lui figurent Boris Giltburg, Simon Trpceski et Nicolas Altstaedt. Au printemps 2015, Gustavo Gimeno a fait ses premiers pas au Palau de les Arts à Valence en Espagne, où il dirigera une production de Norma. En 2013/2014, Gustavo Gimeno a fait des débuts extraordinaires avec l’Orchestre Philharmonique de Munich, tant dans le cadre de concerts réservés aux abonnés que de concerts en tournée où il a partagé l’affiche avec les solistes Katia Buniatishvili, pianiste, et Anja Harteros, soprano. Il a également mené sous sa baguette l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le Residentie Orkest (Orchestre de la Résidence de La Haye), l’Orchestre Giuseppe Verdi Milan ainsi que des orchestres

espagnols tels que l’Orquesta Sinfónica de Galicia, l’Orquesta Sinfónica de Castilla y León, l’Orquesta de Valencia et l’Orquesta Sinfónica de RTVE. Il a par ailleurs fait ses premières apparitions a u J a p o n a v e c l ’ O r c h e s t r e Philharmonique de Sendai et en Australie avec l’Orchestre Symphonique du Queensland. La carrière internationale de chef d’orchestre de Gustavo Gimeno a démarré en 2012 en tant que chef d’orchestre adjoint auprès de Mariss Jansons à la tête de l’Orchestre Royal du Concertgebouw. Il a assisté, pendant plusieurs années qui se sont avérées très instructives, feu Claudio Abbado à la direction de l’Orchestra Mozart Bologna, de l’Orchestre du Festival de Lucerne et du Mahler Chamber Orchestra. En 2013, il a aussi travaillé auprès de Bernard Haitink et l’Orchestra Mozart Bologna. Son étroite collaboration avec de tels mentors a profondément marqué les années

de formation de sa carrière de direction d’orchestre. Gustavo Gimeno a aussi étroitement collaboré avec de nombreux compositeurs au rang desquels Theo Loevendie, Jacob ter Veldhuis, Pierre Boulez, Peter Eötvös et George Benjamin. En février 2014, à l’occasion de ses débuts aux côtés de l’Orchestre Royal du Concertgebouw, Gustavo Gimeno a dirigé la première européenne du deuxième concerto pour piano de Magnus Lindberg interprété par l’Orchestre du Concertgebouw et Yefim Bronfman (son dédicataire), et il a cette même année mené sous sa baguette l’Orchestre Symphonique de Suède et la soliste Tine Ting Helseth dans des œuvres de Britta Byström. Gustavo Gimeno est né à Valence en Espagne et vit avec sa famille à Amsterdam. Pendant la période de 2001 à 2013, il a été le Percussionniste Principal de l’Orchestre Royal du Concertgebouw.

© Marco Borggreve

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Né aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich donne son premier concert à 7 ans et entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris et étudie avec Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Beroff. Il travaille aussi avec Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleischer, Dmitri Bashkirov et Maria Joao Pires. Il remporte à Cleveland le 2e Prix du Concours International R.Casadesus, le 1er Prix du Concours International Gina Bachauer. Sous le parrainage de Leon Fleischer, il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du « Klavierfestival Ruhr ». Aux Victoires de la Musique Classique 2013, il reçoit la Victoire du « Soliste Instrumental de l’Année. »Grand interprète du répertoire classique et romantique, il donne l’intégrale des Années de Pèlerinage de Liszt. Il s’intéresse également à la musique du vingtième siècle : Messiaen, Stockhausen, Pierre Boulez, Eric Tanguy, Bruno Mantovani dont il crée Suonare,

Pierre Henry dont il crée le Concerto sans orchestre pour piano ainsi que le concerto de Baptiste Trotignon, Different Spaces. En mai 2003, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et Kurt Masur (Beethoven n°5). Toujours sous sa direction, mais avec l’Orchestre National de France, il effectue une tournée au Japon (Brahms n°2). Vladimir Jurowski l’invite en octobre 2007 à faire l’ouverture de la saison à Moscou avec l’Orchestre National de Russie.Nicholas Angelich s’est produit a v e c l e B o s t o n S y m p h o n y , Philadelphia Orchestra, Los Angeles Philharmonic, les orchestres d’Atlanta, Indianapolis, Saint-Louis, Cincinnati, Pittsburg, Symphonique de Montréal, Toronto Symphony, les orchestres de Bordeaux, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, Monte-Carlo, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Paris, Orchestre de Chambre de

Lausanne, Orchestre de la Suisse italienne, Frankfurter Hessischer Rundfunk, Orchestre de la Radio de Stuttgart, SWR Baden-Baden, Royal Philharmonic Orchestra, London Phiharmonic, London Symphony, Royal Scottish National Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, Seoul Philharmonic, Japan Philharmonic, Hong Kong Sinfonietta, Orchestre National d’Espagne, Rotterdam Philharmonic, Orchestre de la Radio de Stockholm, Mahler Chamber Orchestra, Chamber Orchestra of Europe, Orchestre du Théâtre Mariinsky, Tonhalle de Zurich, Gustav Mahler Jugendorchester, Philharmonique de Liège, Monnaie de Bruxelles, sous la direction de : Charles Dutoit, Vladimir Jurowski, Yannick Nézet-Seguin, Tugan Sokhiev, Lionel Bringuier, Louis Langrée, Stéphane Denève, Christian Zacharias, David Robertson, Michael Gielen, Marc Minkowski, Gianandrea Noseda, David Afkham, Paavo et Kristian Järvi, Kurt Masur, Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Sir Colin Davis, Valery Gergiev, Jérémie Rohrer, John Nelson, Lawrence Foster, Jaap Van Zweden…En récital et en musique de chambre il joue à Paris, Lyon, Bordeaux, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Aix-en-Provence, Nantes, Genève, Bruxelles, Munich, Luxembourg, Brescia, Crémone, Rome, Milan, Florence, Lisbonne, Bilbao, Madrid, Tokyo, Londres, Amsterdam,

© Stéphane de Bourgies

Verbier, Festival Martha Argerich de Lugano, Mostly Mozart de New York. En musique de chambre, il joue avec Martha Argerich, Gil Shaham, Joshua Bell, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier Capuçon, Jiang Wang, Daniel Müller-Schott, Leonidas Kavakos, Julian Rachlin, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Paul Meyer, les Quatuors Ebène, Modigliani, Ysaye, Prazak, Pavel Haas... Discographie : chez Harmonia Mundi un récital Rachmaninov, chez Lyrinx un récital Ravel, chez Mirare, Les Années de Pèlerinage de Liszt (Choc Année 2004/Monde de la Musique) et un récital Beethoven (Choc Année 2005/Monde de la Musique). Chez Erato, dont il est artiste exclusif : de Brahms les Quatuors, les Trios avec Renaud et Gautier Capuçon (Preis der Deutschen Schallplattenkritik) les Sonates pour violon et piano avec Renaud Capuçon (Diapason d’or, Choc/Monde de la Musique, Editor Choice/Gramophone, Scherzo/Excepcional), deux récitals (Choc du Monde de la Musique, BBC Music Choice), les Concertos avec l’Orchestre de la Radio de Francfort et Paavo Järvi. Dernières parutions : Musique de chambre de Gabriel Fauré et les Variations Goldberg de J.S. Bach. Après avoir interpété le concerto pour piano n°2 de Franz Liszt en janvier 2015 aux côtés de l’Orchestre national du Capitole, il revient aujourd’hui avec le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur.

Nicholas Angelichpiano

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FORMATION ORCHESTRALEPremier Violon SoloSharon RoffmanPremiers violonsSylvie ViviesNicole BoussinotHenri SalvatJacqueline BourdariasIon GeorgescuSylvie MougeatSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiJulia RaillardIsolde FerenbachSeconds violonsFabien MastrantonioChiu-Jan YingMohamed MakniYves SapirMarie Jose FougerouxDavid BenetahGuilhem BoudrantEstelle BartolucciEléonore EppQuentin DebroeyerAltosBruno DubarryJuliette Gil

Lambert ChenIsabelle MensionMailyss CainSamuel JolyAudrey LeclercqPauline GuenichonVioloncellesSarah IancuPhilippe TribotElise RobineauBenoît ChapeauxSébastien LaurensMarie GirbalContrebassesDamien-Loup VergnePierre HequetGérard PonsMichel RenaultVictor Garcia GonzalezFlûtesSandrine TillyClaude RoubichouHautboisLouis SeguinJean Michel PicardGabrielle Zaneboni

ClarinettesDavid MinettiEmilie PinelLaurence PerryBassonsEstelle RichardMarion DeleplancqueMylène PoulardCorsJacques DeleplancqueHervé LupanoJean Wilfrid GrongnetTrompettesHugo BlacherThomas PesquetTromboneDominique DehuTimbalesJean-Sébastien BorsarelloPercussionsThibault BuchailletMatthieu ChardonChristophe DewarumezHarpeGaëlle ThouveninCélestaInessa Lecourt

Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr

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