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séquence sans injection. Cette technique simple n'est efficace qu'à condition que la patiente reste immobile. Les autres techniques d'annulation du signal de la graisse utilisées en acquisition dynami- que sont la saturation spectrale et l'excitation sélective de l'eau. Les progrès techniques de réaliser ces séquences avec des temps d'acquisition de l'ordre de la minute, et d'obtenir une bonne résolution spatiale ; à titre d'exemple, une machine récente est capa- ble de réaliser une acquisition sagittale Tl 3D Fat Sat, en écho de gradient, en coupes de 2 à 3 mm avec un volume incluant les deux seins et un temps d'acquisition de l'ordre d'une minute, ce qui n'était pas réalisable il y a années . .. Les séquences avec annula- tion de la graisse sont en général efficaces et améliorent nettement la qualité des soustractions. Elles remplacent les soustractions en cas de décalage lié au mouvement ... Conclusion : Nous recommandons la réalisation de séquences dyna- miques avec annulation du signal de la graisse. Les soustractions obtenues sont de meilleure qualité, et en cas de décalage les séquences natives sont d'interprétation plus aisée et permettent d'effectuer des reconstructions 3D MIP. Mots clés : Sein - IRM, technique d'exploration 11 h 15 Durée : 5 minutes DISCUSSION P TAOUREL (1). C EL KHOURY (2) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE 11 h20 Durée : 15 minutes PIEGES ET ARTEFACTS DANS LA REALISATION ET L'INTERPRETATION D'UNE IRM DU SEIN B SALICRU GRENOBLE - FRANCE Résumé : L'exploration IRM mammaire a considérablement évolué techniquement, en même temps qu'étaient évalués ses résultats en fonction des différents types de lésion mammaire et précisées d'une part ses limites, d'autre part ses indications. La préparation des patien- tes, la qualité du protocole et sa standardisation par les équipes soi- gnantes sont un préalable à la performance de cette exploration dont l'interprétation, à première vue, peut paraître simple (présence ou absence de rehaussement). Pour éviter les pièges en IRM mammaire, il faut les artefacts les plus fréquents, connaître et savoir identifier ce qui n'est pas pathologique. L'essentiel des erreurs diagnostiques en IRM mammaire provient des erreurs d'interprétation : nous rappelons les causes de faux négatifs et celles de faux positifs, l'impérieuse nécessité de prendre en compte les résultats cliniques, radiologiques et cyto-histologiques de nos patientes. Deux principes fondamentaux sont à retenir : savoir récuser les « mauvaises » indications de cette exploration ; avoir recours au bilan post-IRM, pour comprendre et interpréter les résultats de cette technique. Conclusion : Interpréter une IRM mammaire ne peut être valable- ment réalisé que par un sénologue expérimenté et le débat en concer- tation multidisciplinaire des dossiers difficiles doit être privilégié. 11 h 4 0 Durée : 15 minutes PERFUSION, DIFFUSION ET SPECTROSCOPIE : INTERET EN IRM MAMMAIRE C GRANIER, X PRAT, M ZANCA, P TAOUREL MONTPELLIER - FRANCE Objectifs : Présenter les apports et les limites de ces méthodes dans le diagnostic et le suivi des cancers du sein. Résumé : L'IRM mammaire est considérée grâce à sa forte sensibi- lité comme un important outil pour le diagnostic et l'extension des cancers du sein. Les critères diagnostiques principaux, permettant la distinction bénin-malin, sont la morphologie lésionnelle et la cinéti- que de rehaussement. Les innovations techniques récentes avec l'apport des antennes de surface, l'imagerie parallèle et l'imagerie rapide ont permis une tentative de compromis entre résolution tem- porelle et résolution spatiale auparavant antagonistes. L'amélioration de la spécificité de cette exploration est un des enjeux actuels. A cet effet plusieurs voies semblent prometteuses. D'une part de nouvelles informations reflétant la néoangiogenèse tumorale peuvent être obte- nues grâce à la perfusion de premier passage, qui traduit uniquement la phase vasculaire de la distribution du produit de contraste. D'autre de nouvelles caractéristiques fonctionnelles et métaboliques peu- vent être étudiées grâce aux techniques de diffusion et à la spectros- copie par résonance magnétique nucléaire. ""j Mots clés : Sein - IRM, perfusion - Spectroscopie IV4 Mots clés : Sein, technique d'exploration - IRh4, artefact

Pieges et artefacts dans la realisation et l’interpretation d’une IRM du sein

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Page 1: Pieges et artefacts dans la realisation et l’interpretation d’une IRM du sein

séquence sans injection. Cette technique simple n'est efficace qu'à condition que la patiente reste immobile. Les autres techniques d'annulation du signal de la graisse utilisées en acquisition dynami- que sont la saturation spectrale et l'excitation sélective de l'eau. Les progrès techniques de réaliser ces séquences avec des temps d'acquisition de l'ordre de la minute, et d'obtenir une bonne résolution spatiale ; à titre d'exemple, une machine récente est capa- ble de réaliser une acquisition sagittale Tl 3D Fat Sat, en écho de gradient, en coupes de 2 à 3 mm avec un volume incluant les deux seins et un temps d'acquisition de l'ordre d'une minute, ce qui n'était pas réalisable il y a années . . . Les séquences avec annula- tion de la graisse sont en général efficaces et améliorent nettement la qualité des soustractions. Elles remplacent les soustractions en cas de décalage lié au mouvement . . . Conclusion : Nous recommandons la réalisation de séquences dyna- miques avec annulation du signal de la graisse. Les soustractions obtenues sont de meilleure qualité, et en cas de décalage les séquences natives sont d'interprétation plus aisée et permettent d'effectuer des reconstructions 3D MIP.

Mots clés : Sein - IRM, technique d'exploration

11 h 15 Durée : 5 minutes

DISCUSSION P TAOUREL (1). C EL KHOURY (2) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

11 h20 Durée : 15 minutes

PIEGES ET ARTEFACTS DANS LA REALISATION ET L'INTERPRETATION D'UNE IRM DU SEIN B SALICRU GRENOBLE - FRANCE

Résumé : L'exploration IRM mammaire a considérablement évolué techniquement, en même temps qu'étaient évalués ses résultats en fonction des différents types de lésion mammaire et précisées d'une part ses limites, d'autre part ses indications. La préparation des patien- tes, la qualité du protocole et sa standardisation par les équipes soi- gnantes sont un préalable à la performance de cette exploration dont l'interprétation, à première vue, peut paraître simple (présence ou absence de rehaussement). Pour éviter les pièges en IRM mammaire, il faut les artefacts les plus fréquents, connaître et savoir identifier ce qui n'est pas pathologique. L'essentiel des erreurs diagnostiques en IRM mammaire provient des erreurs d'interprétation : nous rappelons les causes de faux négatifs et celles de faux positifs, l'impérieuse nécessité de prendre en compte les résultats cliniques, radiologiques et cyto-histologiques de nos patientes. Deux principes fondamentaux sont à retenir : savoir récuser les « mauvaises » indications de cette exploration ; avoir recours au bilan post-IRM, pour comprendre et interpréter les résultats de cette technique. Conclusion : Interpréter une IRM mammaire ne peut être valable- ment réalisé que par un sénologue expérimenté et le débat en concer- tation multidisciplinaire des dossiers difficiles doit être privilégié.

11 h40 Durée : 15 minutes

PERFUSION, DIFFUSION ET SPECTROSCOPIE : INTERET EN IRM MAMMAIRE C GRANIER, X PRAT, M ZANCA, P TAOUREL MONTPELLIER - FRANCE

Objectifs : Présenter les apports et les limites de ces méthodes dans le diagnostic et le suivi des cancers du sein. Résumé : L'IRM mammaire est considérée grâce à sa forte sensibi- lité comme un important outil pour le diagnostic et l'extension des cancers du sein. Les critères diagnostiques principaux, permettant la distinction bénin-malin, sont la morphologie lésionnelle et la cinéti- que de rehaussement. Les innovations techniques récentes avec l'apport des antennes de surface, l'imagerie parallèle et l'imagerie rapide ont permis une tentative de compromis entre résolution tem- porelle et résolution spatiale auparavant antagonistes. L'amélioration de la spécificité de cette exploration est un des enjeux actuels. A cet effet plusieurs voies semblent prometteuses. D'une part de nouvelles informations reflétant la néoangiogenèse tumorale peuvent être obte- nues grâce à la perfusion de premier passage, qui traduit uniquement la phase vasculaire de la distribution du produit de contraste. D'autre

de nouvelles caractéristiques fonctionnelles et métaboliques peu- vent être étudiées grâce aux techniques de diffusion et à la spectros- copie par résonance magnétique nucléaire. ""j Mots clés : Sein - IRM, perfusion - Spectroscopie

IV4 Mots clés : Sein, technique d'exploration - IRh4, artefact