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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Éléments de comparaison techniques et économiques des filières d’épuration
adaptées aux petites collectivités
• Onze filières
• Contraintes liés au site
Catherine BOUTIN, groupement de Lyon du Cemagref Catherine BOUTIN, groupement de Lyon du Cemagref [email protected]
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
PlanPlan
� Contexte
� Les 11 filières
� Les 5 grandes familles de contraintes
� Conclusion
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Petites collectivités
� Pollution journalière émise de moins de 120 kg DBO 5 j-1
� En milieu rural, « l’Habitant » se définit comme suit :
21050-6050120g.j -1
PTNKMESDBO5DCOParamètres
Dans ces conditions, 120 kg DBO5 j-1 = 2 400EH
Raisonnement souhaitable en charge
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Le décanteur – digesteur
Filière de traitement outraitement primaire avant certaines cultures fixées
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Boues activées
Cultures libres
Cm= 0,1kg DBO5/kgMVS.jCv=0,3kg DBO5/m3.j
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Lagunage naturel
Lagunage aéré
Cultures libres
11m2/EH
(Ts=20j) +(Ts=4/5j)
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Disques biologiquesC= 8 g DBO5 m-2j-1
Cultures fixées sur support grossier
Lit bactérienC= 0,7 g DBO5 m-3j-1
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Les procédés biologiques aérobies àcultures fixées sur supports fins
5
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Filtres plantés de roseaux
Filtres enterrés
Cultures fixées sur support fin : sable
Infiltration-percolation sur sable
1,5m2/EH
3m2/EH
2-2,5m2/EH
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Épandage souterrain
Cultures fixées sur support fin : sol en place
Épandage superficielS=f(K)
S=f(K)
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Contraintes
1. la nature des eaux usées à traiter,
2. les contraintes du milieu récepteur,
3. les contraintes naturelles du site,
4. les contraintes économiques et,
5. les contraintes subjectives.
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
1 Nature des eaux usées à traiter
� Quantitatif : variation de populationtaille : domaine d’application privilégié
� Qualitatif :réseau / stationdomestiques + industries agro-alimentaires.
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Domaine d’application privilégié... 50 100 200 300 400 500 1000 2000 3000 (EH)
DECANTEUR-DIGESTEUR
BOUES ACTIVEES EN AERATION PROLONGEE
LAGUNAGE NATUREL
LAGUNAGE AERE
LIT BACTERIEN
DISQUES BIOLOGIQUES
LITS D'INFILTRATION-PERCOLATION
FILTRES PLANTES DE ROSEAUX
FILTRES ENTERRESDomaine conseillé
EPANDAGE SOUTERRAINDomaine possible
EPANDAGE SUPERFICIEL
DECANTEUR-DIGESTEUR
LAGUNAGE NATUREL
LITS D’INFILTRATION-PERCOLATION
FILTRES PLANTES DE ROSEAUX
BOUES ACTIVEES EN AERATION PROLONGEE
LAGUNAGE AERE
LIT BACTERIEN
DISQUES BIOLOGIQUES
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Filtres Plantés de Roseaux
Réseau : Séparatif ou partiellement unitaire
Extrait, Liénard 2004
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Lagunage
Réseau : unitaire, entièrement ou pour partieeaux usées non concentrées, pas d’industries
Extrait, Liénard 2004
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
2 Contraintes du milieu récepteur
Correspondance entre niveaux de qualité et traitement
� Si exutoire de surface
� Si absence d’exutoire de surface
BA en AP,
Inf-perc,
FPR,
FE,
Ép sup, Ep sout
Lagnaturel
DB (8 g DBO5 m-2j-1)
LB(0,7g DBO5 m-3j-1)
Lag aéré
DDFilières
correspondantes
Carbone et nitrificationCarbonePrimaireType de
traitement
« D4 »« D3 »« D2 »« D1 »Niveaux qualité
Si zones sensibles : azote global (BA, Ep , lag nat) phosphore (lagunage ou BA + physico-chimieobjectif sanitaire (lagunage ou Inf-percolation)
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Variation saisonnière en NH4+… …
… et de la MO à cause des algues
Performances
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Qualité du rejet :niveau « D4 »DBO5 25 mg.L-1, DCO125 mg.L-1
Nitrification complète, non étanchéification du 2éme étage envisageable si
absence d’exutoire de surface
Filtres Plantés de Roseaux
Extrait, Liénard 2004
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Lagunage
Qualité du rejet : niveau « D3 »rendement 60% en flux en DCO
60% en flux en N Kjeldhalélimination de 60% PT si curage plus fréquent objectifs sanitaires possibles.
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
3 Contraintes naturelles du site
�étude préalable (pédologique, géologique et hydrogéologique):perméabilité du sol (lagunage), rejet dans le sous sol (filtres)
�pente naturelle : dénivelé d’au moins 3-4 m (siphons et ressuyage des filtres)
�climat : certaines filières sont sensibles aux très faibles températures
�emprise au sol : pour 400 EH intensifs ~ 200 m2 ;extensifs ~ 7 000 m2
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
4 Contraintes économiques Tarif 2000
Coûts d’investissement des 11 filières
520
240187,5
0
100
200
300
400
500
600
700
800
100EH 400EH 1000EH
Taille des collectivités
Eur
os p
ar E
H
Extrait FNDAE 22, données actualisées en € 2000
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
L'estimation des coûts
� Définition de prestations d’exploitation standard (2 gammes: 400 hab, 1000 hab)
Exploitation
� Estimation des dépenses énergétiques
� Estimation d’un coût d’exploitation pour 2 capacité s
BADBLB1000 hab
3X/s
400 hab
FPR
IP1000 hab
2X
/s
Epan sup
Epan sout
FE
400 hab
Lagaéré
Lag nat
DD
1000 hab
1X
/s
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Coûts d’exploitation
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0en
€ 2
000
par
hab
400 Habitants 7,6 8,0 8,9 13,2 14,7 16,5 20,2 21,9 26,3 26,7 30,1
1000 Habitants 3,19 6,16 8,24 11,8 11,5 12 13,1 18,7
Esup
DD ES LN LA FEFPR
IP DB LB BA
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Comparaisonexploitation annuelle / investissement
0,23
0,21 0,20
0,17
0,16
0,13
0,11
0,10
0,07
0,06
0,04
0,00
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
BA LB DB IP FPR FE LA LN ET ES DD
100EH
400EH
1000EH
187,5240520
1000EH400EH100EHBase pour investmédiane en €/EH
13
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
4,3 4,9 4,9 5,9 6,47,9
8,8 9,9
14,717,0
27,3
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
BA LB DB IP FPR FE LA LN ET ES DD
ans
100EH
400EH
1000EH
Comparaisoninvestissement / exploitation annuelle
187,5240520
1000EH400EH100EHBase pour investmédiane en €/EH
4-5 années d’exploitation=
investissement
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Contraintes économiques
Rajouter
� frais financiers d’investissement,
� frais de renouvellement,
� éventuels frais de déplacement,
� acquisition éventuelle des réactifs nécessaires
� coût du traitement et de l’élimination des boues.
Tarif 2000
Coûts d’exploitation
Si personnel communal ou sans formation spécifique en électromécanique→→→→ techniques pouvant fonctionner sans énergie
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
Esu
p
DD
ES LN LA FE
FP
R IP DB LB BA
en €
200
0 pa
r ha
b
400 Habitants
1000 Habitants
Extrait FNDAE 22, données actualisées en € 2000
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Contraintes économiques
Qualité et quantité de boues extraites
10 ans
2 X par an
2 X par an
2 X par an
3 ans
1 X par an
1 X par an
10 à 13 ans
Fréquence extraction
Les boues extraites
LB, DB
Inf-perc
F.Ent, E.Sout
aéré
naturel
Filières
Agricole120 L/hab.≈ 5%
Agricole et adap plan
d’épandage
100 à 200 L/hab.
> 20 %aérobieFPR
Agricole80 L/hab.≈ 2,5% (épais.
statique)
aérobie + anaérobie
dans le siloBA
Agricole90 L/hab.≈ 5%anaérobieDig
Mat.vidange
400 L/hab.≈ 1%anaérobieFSTE
Agricole≈≈≈≈ 1 m3/hab.<< 1%anaérobie
?10 m3≈ 1%médiocre
Agricole1,2 à 3 m3/hab.<< 1%anaérobie
Lag
Destination à privilégier
Volume extraitSiccité
% de MSNature de la stabilisation
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Accumulation de boues en FPR et évacuation
20 à 25 cm de boues à 25% MS et particulièrement bien minéralisées
Évacuation facile avec du matériel courant
Curage
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Curage de lagunage
Après vidange du surnageant les boues sont dirigées vers un point de pompage. …
et des tonnes à lisier…
… pour épandageagricole
Une telle pratique explique que
1- teneur moyenne en MS = 8.5%
2- volume de boues =110L/e.h./an
donc MS = 12kg/e.h./an
MS lagunage kg/e.h./an ≈ 2 X MS FPR kg/e.h./an
⇒ Moindre MINERALISATION
Curage
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Conclusion / Coûts
En petites collectivités, l’exploitation (coût et moyens disponibles) a un poids très important.
Conduire le raisonnement de choix en coûts globaux (investissement + exploitation).
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
5 Contraintes subjectives
� impacts olfactifs , auditifs visuels
� effet de « mode »
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Comparaison Lagunage naturel / FPRv
minimum 4 m1 mDifférence de hauteur pour alim gravitaire
relativement complexe
relativement simple
Conception/construction
séparatif ou partiellement unitaire
unitaire ou très partiellement
séparatifRéseau
2 600 m²6 000 m²Emprise totale 400 hab
(1,2-1,5) + (0,8-1,0) m²/hab
(6-7) + 2,5 + 2,5 m²/hab
Dimensionnement usuel
Cultures fixéesCultures libresType de traitement
FPRvLagunage naturel
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Comparaison Lagunage naturel / FPRv
approx 20Lenviron 6kg MS
approx 110Lenviron 12kg MS
Boues en hab -1.an-1
après 13/14 ans de fonctionnement
nonpossible niveau
baignadeGT contamination
fécale
20% par assimilation bactérienne
(apatite dans FPRh)
60% si curage tous les 5 ans
Pt
N-Nk<10mg. L -1
N-NO3- >>>>en début
d’alimentation
NGL=N-NK= faible en été= 25 mg.L -1en hiver
N
stable dans le tempsvariable selon les
saisonsQualité du rejet
25 mg.L -1DBO5125 mg.L -1DCO
en flux :60% DCO,60% NK
Objectifs
FPRvLagunage naturel
Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Conclusion1. ne pas privilégier une ou plusieurs filières à priori
2. à l’inverse, aucune n’est à proscrire avant analyseIl existe une multitude de situations particulières,
chaque analyse est spécifique. Impossibilitéd’établir une logique unique et généralisable au niveau national.
Avec une bonne connaissance de la situation et des techniques disponibles, envisager des filières mixtes et organiser leur agencement en fonction des contraintes du site.
La comparaison nécessaire conduit à définir non pas la meilleure solution mais le meilleur compromis.
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Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon, IFORE février 2008
Toute filière, aussi simple soit elle, doit faire l’objet d’une exploitation et d’un entretien réguliers sans quoi, les objectifs qui ont guidé son choix et son implantation, ne pourront être atteints.
Merci pour votre attention!!!Merci pour votre attention!!!