64
Plan stratégique 2012 - 2015 Prestation de services d’alimentation en eau et d’assainissement de base dans les zones rurales en Afrique

Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

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Page 1: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

INI-

TIA

-

Plan stratégique 2012 - 2015Prestation de services d’alimentation

en eau et d’assainissement de base dans les zonesrurales en Afrique

Page 2: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

2

Le plan stratégique 2012-2015 de l’IAEAR a été approuvé par le conseil d’Administration le 16 avril 2013

Page 3: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

1. Introduction

1.1 Présentation générale de l’IAEAR1.2 Tendances influençant l’évolution du secteur1.3 Évaluations de l’IAEAR

1.3.1 Leçons tirées de la mise en œuvre de l’IAEAR : résultats et défis1.3.2 Principales recommandations

2. Plan stratégique 2012-2015 de l’IAEAR

2.1 Introduction2.2 Vision et mission2.3 Buts et objectifs2.4 Orientations stratégiques2.5. Composantes et produits du Plan stratégique2.6 Impact et produits

3. Le Fonds fiduciaire IAEAR

3.1 Introduction et rôle du Fonds3.2 Domaines d’intervention des ressources du FF-IAEAR3.3 Produits de niche du FF-IAEAR3.4 Efficacité des opérations financées par le FF-IAEAR

4. Financement du plan strategique

4.1 Besoins en financements4.2 Répartition des investissements nécessaires et sources de financement prévues4.3 Réserve indicative des opérations de l’IAEAR préparée par la Banque4.4 Stratégies de mobilisation des ressources

4.4.1 Introduction4.4.2 Rôle de la Banque4.4.3 Contributions des États et des communautés4.4.4 Contributions des donateurs et le FF-IAEAR

5. Processus et modalités de mise en œuvre

5.1 Cadre de mise en œuvre de 20045.2 Processus programmatiques et opérationnels

5.2.1 Approche programmatique5.2.2 Accroissement des taux de mise en œuvre5.2.3 Coordination, partenariats et gestion de l’IAEAR au niveau régional5.2.4 État de préparation en termes de politiques et d’investissements, et rapports

de synthèse sur l’état des lieux par pays (CSO)5.2.5 Capacités internes et collaboration au sein de la Banque5.2.6 Partenariats stratégiques pour l’IAEAR5.2.7. Prise en compte des thèmes transversaux5.2.8. Amélioration de l’accès à l’assainissement dans les PMR

6. Conclusion et recommandation

6.1 Conclusion6.2 Recommandation

Table des matières

INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

3

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INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

4

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AEAR

AEPA

AMCOW

ATPC

BAD

CDMT

CME

CSO

E&M

FAD-12

FAE

FF

FF-IAEAR

GFP

GT

IAEAR

JMP

OMD

ONG

OWAS

PIB

PS

S&E

SWAp

TFSC

UA

UC

UNESCO -

IHE

VAE

WEDC

Sigles et abréviations

INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

5

Alimentation en eau et assainissement en milieu rural

Alimentation en Eau Potable et Assainissement

Conseil des ministres africains en charge de l’eau

Assainissement total piloté par la communauté

Banque africaine de développement

Cadre de dépenses à moyen terme

Cadre de mise en œuvre

Rapport de synthèse sur l’état des lieux par pays

Exploitation et maintenance

Douzième reconstitution générale des ressources du Fonds africain

de développement

Facilité africaine de l’eau

Fonds fiduciaire

Fonds fiduciaire de l’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement

en milieu rural

Gestion des finances publiques

Groupe de travail (du CCR)

Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural

Programme de suivi conjoint (OMS/UNICEF)

Objectifs du Millénaire pour le développement

Organisation non gouvernementale

Département de l’eau et de l’assainissement (de la BAD)

Produit intérieur brut

Plan stratégique

Suivi et évaluation

Approche sectorielle globale

Comité de pilotage du Fonds fiduciaire

Union africaine

Unité de compte

Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau de Delft (Pays-Bas)

Vision africaine de l’eau

Centre de l’eau, de l’ingénierie et du développement, Université de Loughborough,

(Royaume-Uni)

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VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

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ENM

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RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

6

Page 7: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Cadre de gestion axé�e sur les ré�sultats du Planstrate�gique 2012 – 2015 de l’IAEAR

INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

7

Cha

ine des resultats

Indicateu

rs de perform

ance

Moyens de verification

Risque

s/mesures

d’atten

uatio

n Indicateu

rs objectivem

ent ve�rifiab

les (IO

V)

Donn

e�es de

re�fe�renc

e 1

Objectifs -

2015

Amélioration de

la san

té, d

esco

ndition

s de

vie et d

u niveau

d’alph

abétisation de

s ha

bitants

des zone

s rurales

1.1

Pou

rcen

tage

de rédu

ction de

s taux de mortalité de

s en

fants

de m

oins de cinq

ans en Afriqu

e1.2

Nom

bre de

filles scolarisées au

prim

aire et au

secon

daire par

rapp

ort a

u no

mbre de

garço

ns1.3

Pou

rcen

tage

de rédu

ction de

s co

ûts de

s soins de

san

1.1

127

(200

9)1.2

91 (2

009)°

1.3

À détermi-

ner

1.1

40 %

(202

0)2

1.2

95 (2

020)

1.3

30 %

(202

0)

-Système d’inform

ation sta-

tistiq

ue de l’O

MS

-Rap

ports du

Program

me

de suivi con

joint O

MS/UNI-

CEF

Risque

: L’ap

pui politiqu

e et la prio

rité

acco

rdée par les go

uverne-

men

ts africains pe

uven

t ne

pas suffire à garan

tir la pé-

renn

ité des im

pacts de

l’IAEAR.

Stratég

ies d’attén

uatio

n :

Plaidoyer m

ené en

faveur de

l’amélioration de

la coo

rdi-

nation de

hau

t niveau et

fortes pressions exercées

par le biais de l’U

A, d

el’A

MCOW et d

’autres pa

rte-

naires au

dévelop

pemen

t.

Risque

:Insuffisanc

e de

s finan

ce-

men

ts extérieurs po

ur ap-

puyer les op

érations

d’AEAR dan

s les PMR

Stratég

ies d’attén

uatio

n :

-Plaidoyer en faveur de

l’amélioration de

l’en

viron-

nemen

t pou

r attirer les fi-

nanc

emen

ts non

hab

ituels

(PSP, auto-alimen

tation,

etc.)

-Accroissemen

t de l’effica-

cité du secteu

r et app

ui au

titre du au

PS de l’IAEAR

1.Amélioration de

l’accès à

des services d’alim

entation en

eau en

milie

u rural durab

les, sûrs

et abo

rdab

les

2.Amélioration de

l’accès à

des services d’assainissem

ent

sans risqu

e et digne

s, et à

de

meilleures pratiq

ues d’hygièn

e

1.1

Aug

men

tation de

la propo

rtion de

personn

es vivan

t da

ns le

szone

s rurales en

Afriqu

e qu

i ont accès à une

alim

entation sûre en eau

(%)

2.1

Aug

men

tation de

la propo

rtion de

personn

es vivan

t da

ns le

szone

s rurales en

Afriqu

e qu

i ont accès à des installations d’assainis-

semen

t améliorées (%

)3. N

ombre de

pays qu

i ont in

tégré l’éga

lité de

s sexes, l’en

vironn

e-men

t et la lutte

con

tre les effets du ch

ange

men

t clim

atique

dan

s leurs

politique

s relatives au secteu

r de

l’eau.

1.1 55,1 %

2.1 23,8 %

3. À déterminer

1.1 70 %

1.2 6

2 %

-Rap

ports du

Program

me

de suivi con

joint O

MS/UNI-

CEF

-Rap

ports de

la CCNUCC

-Rap

ports sur le dévelop

-pe

men

t dan

s le m

onde

Composante 1 – Gouverna

nce

de l’IAEAR

-Rap

ports sur les résultats

cumulés et rap

ports an

-nu

els de

l’IAEAR

-Rap

ports de

décem

bre de

la BAD sur les an

omalies

et les exceptions

Produ

it 1.1 : M

ise en

œuvre effi-

cace des opé

rations d’alim

enta-

tion en

eau

et d

’assainissem

ent

en m

ilieu rural (AEAR) finan

cées

par la Ban

que

1.1a

Accroissemen

t de la propo

rtion de

s projets/prog

rammes don

tles fond

s sont décaissés dan

s les 12

mois suivan

t l’app

roba

tion pa

rle Con

seil (pou

r la pé

riode

de 20

12 à 201

5, par ra

pport a

u niveau

de

référenc

e du

portefeuille en co

urs de

l’IAEA

R au mois de

décem

bre

2011

) 1.1b

Réd

uction de

la propo

rtion de

projets don

t l’âge

est sup

érieur à

l’âge

moyen

des projets à leur con

ception, qui est de cinq

ans

1.1a

65

%

[15/23

]

1.1b

30

%(201

1)

1.1a

80

%

1.1b

10 %

Produ

it 1.2 : R

enforcem

ent d

ucadre orga

nisationn

el de l’IAEAR

1.2a

Création du

Com

ité de co

ordina

tion région

al (C

CR) et réu

nion

san

nuelles de

ce co

mité, ren

forçan

t ainsi l’app

ropriation de

l’Initiative

par tous les acteurs

1.2b

Mise en

place, d

’ici la fin de 20

13, d

’une

stratég

ie de co

mmu-

nication de

l’IAEAR.

1.2c

Mise au

point, d

’ici la fin de 20

13, d’un

e bo

îte à outils pou

r les

opérations d’AEAR

1.2a

S.O.

1.2b

Auc

une

1.2c

Auc

une

1.2a

CCR en

place

1.2b

Stratég

ie

1.2c

Boîte à

outils

-Com

ptes-ren

dus de

s réu-

nion

s du

Com

ité de co

or-

dina

tion

-Stratég

ie de co

mmun

ica-

tion de

l’IAEAR

-Boîte à outils pou

r les op

é-rations d’AEAR

Composante 2 – Gouverna

nce

du sous-secteur de l’A

EAR et

instau

ratio

n d’un en

vironn

e-men

t propice

-C

SO

de

l’AM

CO

W

-R

appo

rts

sur

les

résu

ltats

cum

ulés

et r

appo

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an-

nuel

s de

l’IA

EA

R

-R

appo

rts

sur

la p

erfo

r-m

ance

du

sect

eur

-R

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rts

du P

rogr

amm

ede

sui

vi c

onjo

int

OM

S/U

NIC

EF

-R

appo

rts

GLA

AS

Produ

it 2.1 : R

éalisation de

pro-

grès dan

s la prestation de

ser-

vices en

vue

d’ado

pter des

approc

hes prog

rammatique

s im-

pulsées pa

r les pa

ys, e

n faveur

du re

nforcemen

t de la planifica-

tion, de la bud

gétisation et de la

prom

otion du

dévelop

pemen

t du-

rable du

sou

s-secteu

r AEAR

2.1

a N

om

bre

de

no

uve

au

x p

rog

ram

me

s A

EA

R a

pp

uyé

s p

ar

laB

anqu

e da

ns d

es É

tats

aut

res

que

les

Éta

ts fr

agile

s 2.

1b N

ombr

e de

pay

s co

ndui

sant

des

rev

ues

annu

elle

s du

sec

teur

et é

tabl

issa

nt d

es r

appo

rts

annu

els

de s

uivi

du

sous

-sec

teur

2.1a

S.O

.

2.1b

13

2.1a

11

2.1b

20

Produ

it 2.2 : A

pprofond

issemen

tde

s réform

es du sous-secteur de

l’AEAR et a

ppui au dé

velopp

e-men

t des pays fra

giles et sortant

de con

flit

Produ

it 2.3 : P

lus gran

de prio

rité

acco

rdée à l’assainissemen

t et à

l’hygiène

2.2

Nom

bre

de

pays

fra

gile

s/en

so

rtir

de

conf

lit s

uppl

émen

tair

esdi

spos

ant d

e st

raté

gies

et p

rogr

amm

es n

atio

naux

d’A

EA

R e

t aya

ntbé

néfic

ié d

’une

aid

e po

ur d

ével

oppe

r le

s se

rvic

es d

’AE

AR

2.3a

Nom

bre

de

pay

s su

pp

lém

en

tair

es d

otés

d’in

stitu

tions

che

fsde

file

en

mat

ière

d’a

ssai

niss

emen

t2.

3b N

ombr

e de

pay

s su

pplé

men

taire

s do

tés

de p

lans

et

budg

ets

natio

naux

spé

cifiq

ues

pour

l’as

sain

isse

men

t

2.2

-

2.3a

S

.O.

2.3b

S

.O.

2.2

10

2.3b

10

2.3b

15

1L’année de référence est l’année 2010, et l’année cible est l’année 2015, sauf indications contraires.2La cible de l’OMD (2015) est de 53 décès pour 1000 naissances vivantes.

IMPACT REALISATIONS PRODUITS

Code couleurs : L’IAEAR à la Banque, moins le FF-IAEAR L’IAEAR à la Banque, avec le FF-IAEAR F-IAEAR uniquement

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INIT

IATI

VE

POU

RL’A

LIM

ENTA

TIO

NEN

EAU

ETL’A

SSA

INIS

SEM

ENT

ENM

ILIE

URU

RAL

(IAEA

R)PL

AN

STRA

TÉG

IQU

E20

12 -

2015

8

Cha

ine des resultats

Indicateu

rs de perform

ance

Moyens de verification

Risque

s/mesures

d’atten

uatio

n Indicateu

rs objectivem

ent ve�rifiab

les (IO

V)

Donn

e�es de

re�fe�renc

e 1

Objectifs -

2015

Composante 3 - In

vestisse-

men

ts ciblant le sous-secteur

de l’A

EAR

-Rap

ports sur les résul-

tats cum

ulés et rap

ports an

-nu

els de

l’IAEAR

-La

base de

don

nées

de l’IAEAR lorsqu

’elle sera

mise en

place

Risque

: Le

s go

uverne

men

tsn’évalue

nt pas rég

ulière-

men

t la pe

rform

ance du

secteu

r et n’en rend

ent p

asco

mpte

Stratég

ies d’attén

uatio

n :

-Ren

forcem

ent d

u dialog

uesur les po

litique

s à travers

l’AMCOW, les interven

tions

nationa

les et le CCR

-Institutionn

alisation du

suivi

et de la com

mun

ication de

srapp

orts sur la perform

ance

du secteur dan

s les inter-

ventions en co

urs et dan

stoutes les no

uvelles inter-

ventions d’AEAR

Risque

: -Le

s go

uverne

men

ts ne

pren

nent pas les mesures

approp

riées en temps

voulu.

Stratég

ie d’attén

uatio

n :

-Ado

ption d’un

mod

e de

fi-

nanc

emen

t basé sur la per-

form

ance et a

xé sur la

deman

de

Produ

it 3.1 : R

enforcem

ent d

ulead

ership des pou

voirs pub

lics

dans le sou

s-secteu

r de

l'AEAR,

au re

gard de l’accroissemen

t des

finan

cemen

ts ciblant ce sous-

secteu

r Produ

it 3.2 : A

ugmen

tation de

l’envelop

pe globa

le con

sacrée au

sous-secteur de l’A

EAR

3.1 Aug

men

tation de

la propo

rtion de

s finan

cemen

ts pub

lics co

nsa-

crés à l’alimen

tation en

eau

et à l’assainissem

ent en

milie

u rural en

Afriqu

e3.2 Fina

ncem

ent total con

sacré à l’alim

entation en

eau

et à l’assai-

nissem

ent en

milie

u rural en Afriqu

e pe

ndan

t la période

de mise en

œuvre du PS

3.1 35%

[don

nées de

l’OCDE]

3.2 S.O.

3.1 4

0 %

3.2 8 m

illiards

d’USD

Produ

it 3.3 : R

enforcem

ent d

el’effet d

e levier du FF

-IAEAR

3.3 Fina

ncem

ent ad

ditionn

el m

obilisé grâce au

x ressou

rces du

FF-

IAEAR (u

ne partie du finan

cemen

t total visé au

point 3.2 ci-d

essus)

3.3 S.O.

3.3 2 m

illiards

d’USD (environ

cinq

fois plus)

Composante 4 – Viabilité des

systèm

es d’AEAR

-Rap

ports sur les résul-

tats cum

ulés et rap

ports an

-nu

els de

l’IAEAR

-Cad

re de suivi et

d’évalua

tion de

OWAS

-Rap

ports sur la re

vue

du secteur

-Com

ptes-ren

dus de

sréun

ions du CCR

-Produ

its de la com

mu-

nication et des con

nais-

sanc

es

Pro

duit 4.

1 : M

ise

en p

lace

et

renf

orce

men

t de

syst

èmes

inst

i-tu

tionn

els viab

les

Pro

duit 4.

2 : R

enfo

rcem

ent de

laviab

ilité

de

des

infras

truc

ture

sd’A

EAR

4.1a

Nom

bre de

pays supp

lémen

taires ayan

t bé

néficié d’un ap

pui

pour la con

ception de

cad

res d’exploitation et de mainten

ance fo

nc-

tionn

els da

ns le sou

s-secteu

r de

l’AEAR

4.1b

Nom

bre de

pays ayan

t bén

éficié d’un ap

pui pou

r le dé

velopp

e-men

t de ch

aîne

s de

valeu

r de

s pièces de rech

ange

4.2a

Réd

uction du

pou

rcen

tage

d’installations AEAR non

fonc

tion-

nelles da

ns les PMR

4.2b

Aug

men

tatio

n du

nom

bre de

systèmes d’alim

entatio

n en

eau

en m

ilieu rural utilisan

t l’éne

rgie éolienn

e/solaire

4.1a

-

4.1b

0

4.2a

33 %

4.2a

À détermi-

ner

4.1a

12

4.1b

12

4.2 25

%4.2a

25 %

4.2a

10 %

Composante 5 – Gestio

n des

conn

aissan

ces et de la com-

mun

ication dan

s le sous-sec-

teur de l’A

EAR

Produ

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Code couleurs : L’IAEAR à la Banque, moins le FF-IAEAR L’IAEAR à la Banque, avec le FF-IAEAR F-IAEAR uniquement

3 S.O. signifie « sans objet ».

Page 9: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Introduction

L’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en

milieu rural (IAEAR) a été lancée en 2003 par la Banque

africaine de développement, à titre d’intervention régionale

centrée sur le sous-secteur rural. L’objectif général de cette

initiative est d’atteindre un taux d’accès aux services

d’alimentation en eau et d’assainissement de base à l’horizon

2015 de 80 %, et de parvenir à l’accès universel au plus tard

en 2025. D’après les estimations, la réalisation de la cible fixée

pour 2015 nécessiterait d’approvisionner 271 millions de

personnes en eau, et de permettrait à 295 millions de personnes

de bénéficier d’installations d’assainissement adéquates, à un

coût estimatif de 14,2 milliards d’USD à financer par le Groupe

de la Banque africaine de développement, d’autres institutions

financières multilatérales et bilatérales et les pays africains

(gouvernements et communautés).

Lors de la première Conférence internationale sur

l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural

en Afrique, qui s’est tenue à Paris en avril 2005, les

gouvernements africains et les partenaires au développement

internationaux ont adopté l’IAEAR comme cadre commun de

mobilisation de ressources et d’investissements pour les

services d’eau et d’assainissement en milieu rural en Afrique.

Il a également été convenu de créer le Fonds fiduciaire de

l’IAEAR afin de mobiliser des ressources additionnelles,

gérées par la Banque, en vue de financer les activités de

l’IAEAR.

Résultats, défis et opportunités

Après la mise en œuvre de l’IAEAR sur une période de huit

ans, les évaluations internes et externes indépendantes de

cette initiative sont parvenues à la conclusion que celle-ci

avait effectivement obtenu de bons résultats, même si un

certain nombre de défis reste à relever. Les principaux

résultats et défis recensés par les évaluations sont

notamment les suivants :

i) Financement et accès : À la fin de 2011, la Banque

avait déjà investi 1,3 milliard d’USD pour le financement

de 31 programmes d’alimentation en eau et

d’assainissement en milieu rural (AEAR) dans 23 pays.

L’Initiative a mobilisé environ 4,2 milliards d’USD auprès

d’autres donateurs, de gouvernements africains et de

communautés bénéficiaires et permis à 45,5 et 30

millions de personnes de bénéficier respectivement d’un

accès à l’alimentation en eau et à l’assainissement. Bien

qu’importants, ces investissements et ces taux d’accès

sont bien en deçà des niveaux nécessaires pour

atteindre les OMD relatifs à l’eau et à l’assainissement

dans les zones rurales. En effet, il faudrait encore pour

cela, mobiliser des investissements supplémentaires de

l’ordre de 8,1 milliards d’USD, d’après les estimations

actuelles.

ii) Fonds fiduciaire de l’Initiative pour l’alimentation en eau

et l’assainissement en milieu rural (FF-IAEAR) : Le FF-

IAEAR, qui représente environ 10 % de la contribution

totale de la Banque à l’IAEAR, a joué un rôle important

dans le renforcement de la gestion et l’amélioration des

résultats de l’IAEAR, ainsi que dans la mobilisation de

ressources additionnelles en faveur de cette initiative

auprès de la Banque et d’autres donateurs. Toutefois, le

FF-IAEAR est menacé par le manque de prévisibilité

concernant la reconstitution de ses ressources.

iii) Approches sectorielles : Conformément à la

Déclaration de Paris, l’IAEAR a contribué à la

transition, dans bon nombre de pays, des approches

axées sur les projets aux approches sectorielles

(SWAp) axées sur les programmes, conformément à

l’approche intégrée de la gestion des ressources en

eau et de l’assainissement.

iv) Changement climatique : Les effets du changement

climatique menacent les écosystèmes aquatiques dont

dépendent de nombreux moyens de subsistance et de

nombreuses activités économiques, tout en réduisant les

chances de réaliser les OMD. Ces effets se feront

d’autant plus durement ressentir en Afrique, que le

continent dispose de capacités d’adaptation et de

ressources financières limitées.

v) Autres défis : Au nombre des autres défis figurent le grand

nombre d’États fragiles, dans lesquels il est nécessaire

d’adopter des approches spécifiques et mobiliser des

Résumé analytique

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financements plus substantiels pour atteindre les objectifs

fixés ; le manque de capacités et le rythme du processus

de décentralisation dans les PMR ; la viabilité des

systèmes ; la collaboration entre les donateurs ; la

sauvegarde et la transmission des connaissances

acquises ; et la faiblesse des capacités en matière de

suivi et d’évaluation dans le sous-secteur de l’AEAR.

Plan stratégique 2012-2015 de l’IAEAR

L’élaboration du Plan stratégique (PS) 2012 – 2015 de

l’IAEAR s’est appuyée sur (i) les conclusions ci-dessus et

les enseignements tirés au cours des huit dernières années,

(ii) la volonté politique exprimée à un haut niveau par les

gouvernements africains à Sharm-El-Sheikh en 2008 en

faveur de la réalisation des objectifs sectoriels, (iii) les

tendances observées au niveau du secteur et la Stratégie

2004 de l’IAEAR mis en exergue dans le document fixant le

Cadre de mise en œuvre. Les priorités opérationnelles du

PS sont alignées sur le Partenariat de Busan de 2011 pour

une coopération efficace au service du développement,

pour ce qui est de l’accent mis sur les États fragiles, le

renforcement de l’égalité hommes-femmes et l’alignement

du suivi et de l’évaluation sur les systèmes nationaux. Le

présent PS est également en phase avec le double objectif

de la Stratégie à long terme (SLT) de la Banque de

promouvoir une croissance à la fois verte et inclusive. Il vise

en outre à soutenir efficacement la mise en œuvre de la SLT,

en contribuant à la réalisation de ses piliers relatifs à la

gouvernance, au développement du secteur privé et à

l’intégration régionale.

Buts et objectifs : Si l’objectif stratégique de l’IAEAR reste

la réalisation, à l’horizon 2025, de la Vision africaine de l’eau,

dont les buts sont l’accès universel et équitable à des

services d’alimentation en eau et d’assainissement sans

risque, de qualité suffisante et à un coût abordable. Ses

objectifs pour 2015 (OMD) visant à atteindre un taux d’accès

à l’alimentation en eau et à l’assainissement de 80 % ont été

revus à la baisse, et sont désormais respectivement établis

à 70 % et 62 %, dans les zones rurales.

Axes stratégiques : Les quatre axes stratégiques retenus pour

guider l’élaboration et la mise en œuvre du Plan stratégique sont

les suivants : i) le financement axé sur la demande ; ii) la

gouvernance de l’IAEAR ; iii) le changement climatique et iv) la

gestion des connaissances et la communication. L’orientation

du PS vise à hiérarchiser les activités permettant : (i) d’assurer

l’appropriation de l’Initiative et l’adhésion à celle-ci sur

l’ensemble du continent, améliorent la gestion et la gouvernance

de l’IAEAR, (ii) d’accroitre t le financement en faveur de l’IAEAR,

et (iii) d’assurer l’intégration du changement climatique, des

mesures d’adaptation, des aspects liés à la viabilité ainsi

que des avantages des objectifs multiples et des activités

génératrices de revenus à l’élaboration et l’exécution des

programmes. Le Plan stratégique fournira les outils permettant

d’améliorer l’exécution et la performance du portefeuille de

l’IAEAR, et assurera une meilleure mesure des résultats ainsi

qu’une meilleure publication des informations. En outre, le PS

cible mieux les objectifs des ressources du FF-IAER, qui portent

sur le développement de la demande et du leadership dans le

secteur de l’eau, l’accroissement des investissements dans

l’assainissement, la préparation des programmes nationaux, le

renforcement des capacités dans les États fragiles, les pays

post conflits et l’appui aux pays sahéliens semi-arides. La

priorité accordée au secteur rural dans la Stratégie à long terme

(SLT) de la Banque constitue pour le PS une occasion de

contribuer à son double objectif de croissance verte et de

croissance inclusive.

Composantes : Le PS se concentrera sur les cinq

principales composantes opérationnelles et produits

connexes ci-après.

1. Composante 1 – Gouvernance de l’IAEAR/du FF-IAEAR:

Cette composante vise à renforcer la gouvernance et la

performance de l’IAEAR et du FF-IAEAR en vue d’une

meilleure efficacité et efficience. Afin de renforcer la

responsabilité et la transparence tout en accroissant

l’appropriation et la confiance dans l’utilisation optimale

des fonds, il est envisagé de rendre la gouvernance plus

inclusive au niveau stratégique, par le biais d’un

mécanisme formel de coordination du sous-secteur de

l’AEAR à l’échelle régionale, ainsi que du renforcement

du cadre de gestion du FF-IAEAR et de la capacité de

la Banque à superviser la mise en œuvre du PS.

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2. Composante 2 – Gouvernance du sous-secteur de

l’AEAR et instauration d’un environnement propice :

Cette composante vise à aider les pays à améliorer leur

gouvernance du sous-secteur de l’AEAR. Elle

contribuera au renforcement des approches

programmatiques et sectorielles/sous-sectorielles en

matière de services d’AEAR, par le biais de l’élaboration

de plans et de programmes d’AEAR ; de l’appui au

renforcement des capacités stratégiques des systèmes

décentralisés ; du renforcement du dialogue et de la

coordination au niveau sectoriel ; du renforcement de la

capacité d’absorption financière ; de la planification et

de la gestion de l’exploitation et de la maintenance

(E&M) ; du respect du droit humain à l’eau et à

l’assainissement ; de la prise en compte de la

problématique de l’égalité entre les sexes ; de la

protection de l’environnement, de l’atténuation des effets

du changement climatique et du renforcement des

capacités d’adaptation au changement climatique ; du

renforcement de la transparence et de l’amélioration de

l’établissement de rapports. Des initiatives spécialisées

cibleront les États fragiles (en utilisant des approches

tenant compte des situations de conflit) et les États

sortant de conflit, ainsi que le sous-secteur de

l’assainissement.

3. Composante 3 – Investissements ciblant le sous-secteur

de l’AEAR : Cette composante vise l’accroissement des

engagements financiers en faveur du sous-secteur, tant

de la part des gouvernements que des partenaires au

développement, dont la Banque. Elle vise également à

accroître les investissements appuyant l’alimentation en

eau et l’assainissement en milieu rural dans les États

fragiles et sortant d’un conflit, et à garantir l’effet de levier

du FF-IAEAR dans la mobilisation des ressources

globales. Le PS permet d’améliorer le ciblage du FF-

IAEAR afin de lui faire jouer un plus grand rôle de

catalyseur et de facilitateur dans la promotion de

l’efficience, de l’efficacité et de la viabilité des opérations

de l’IAEAR.

4. Composante 4 – Viabilité des systèmes d’AEAR : Le PS

adoptera une approche plus intégrée, couvrant aussi

bien les ressources en eau et les bassins versants que

les moyens de subsistance des bénéficiaires, afin

d’améliorer l’évaluation, la planification, la conception et

la gestion de la viabilité des infrastructures d’AEAR et

des systèmes renforçant celles-ci. Dans la conception

des programmes de l’IAEAR, une plus grande attention

sera accordée au coût et à la viabilité de ces derniers

pendant leur durée de vie. La présente composante

appuiera un plus grand nombre de petits opérateurs

communautaires et privés intervenant dans le secteur de

l’eau, ainsi que la régulation appropriée et indépendante

des services et prestataires de services d’AEAR, tout en

garantissant le caractère abordable de ces services, en

développant/mettant en place des chaînes

d’approvisionnement et en plaidant pour l’amélioration

de la budgétisation de l’exploitation et de la maintenance

et pour la formation des prestataires de services.

5. Composante 5 – Renforcement de la gestion des

connaissances et de la communication, y compris le

suivi et l’évaluation du sous-secteur : Cette composante

vise à renforcer la production, la diffusion et l’utilisation

des connaissances relatives au sous-secteur de l’AEAR

à la Banque et dans les PMR, afin d’en garantir un

meilleur impact.

Le Cadre de mise en œuvre de 2004, qui est aligné sur les

processus programmatiques et opérationnels tenant compte

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des tendances actuelles dans le secteur, sera utilisé.

Au nombre des tendances figurent le financement axé sur

la demande ; l’approche programmatique de la planification

et du développement du secteur ; les approches axées

sur la participation et la demande ; la coordination et

les partenariats à l’échelle régionale ; les évaluations

sectorielles; le renforcement des capacités internes de la

Banque ; et la prise en compte du changement climatique,

de la croissance inclusive et de la problématique de l’égalité

entre les sexes.

Le suivi de la mise en œuvre du PS sera fondé sur les

cadres de mesure des résultats de l’IAEAR et ceux du

FF-IAEAR.

Financement du Plan stratégique 2012-2015 de l’IAEAR

En plus des engagements actuels, environ 8,1 milliards

d’USD seront nécessaires, entre 2012 et 2015, pour

atteindre les cibles de l’OMD concernant l’alimentation en

eau et l’assainissement dans les zones rurales. La stratégie

de mobilisation des ressources devrait s’appuyer sur une

approche de partenariat, au titre de laquelle les

gouvernements africains administrent la preuve de leur

engagement en augmentant de façon significative les

ressources budgétaires nationales consacrées au sous-

secteur. Lors de la réunion de l’IAEAR et de la FAE qui s’est

tenue en mars 2012 à Marseille, quatre pays africains

(Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Tchad) ont promis des

contributions au FF-IAEAR, ce qui constitue un signal positif

en réponse à l’appel à un engagement et à une

appropriation plus forts de la part de l’Afrique. La Banque,

en tant qu’institution régionale chef de file de l’Initiative,

renouvelle son engagement pour fournir environ 1,63 milliard

d’USD, en fonction des besoins des pays. Le FF-IAEAR

s’attachera à mobiliser 400 millions d’USD (5 % des

financements) pour l’accomplissement de son rôle de

catalyseur, de levier et de facilitateur, ainsi que d’appui aux

investissements dans les Etats fragiles et les pays sortant

de conflit. Les gouvernements africains devront par

conséquent contribuer à combler un déficit de financement

d’environ 6 milliards d’USD, afin de permettre à l’IAEAR

d’atteindre ses objectifs sur l’ensemble du continent.

Bien que le Plan stratégique ait été soumis à l’approbation

du Conseil en 2013, il concerne néanmoins la période 2012-

2015. Dans la mesure où la mise en œuvre de certaines des

composantes y figurant a déjà commencé en 2012, avec

des activités telles que la Conférence de Marseille pour la

réaffirmation de l’engagement envers l’IAEAR, la

mobilisation des ressources en faveur du FF-IAEAR et la

mise en œuvre du programme de prêts 2012 de la Banque,

notamment l’approbation de six programmes/projets.

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1.1 Présentation générale de l’IAEAR

En 2000, le continent africain était la région du monde

affichant le plus faible taux d’accès à l’alimentation en eau.

Dans les zones rurales où vivait une proportion de 64 % de

sa population, les taux d’accès à l’eau potable et à des ins-

tallations d’assainissement améliorées ne s’établissaient res-

pectivement qu’à 47 et 44 %4. Dans le même temps, les

financements ciblant le secteur avaient décru. Seulement

moins de 20 % des financements des donateurs en faveur

du secteur, étaient consacrés à l’alimentation en eau et à

l’assainissement en milieu rural. Par ailleurs, de vastes zones

étaient affectées par des phénomènes climatiques tels que

les sécheresses extrêmes dans la Corne de l’Afrique, les

inondations au Mozambique et au Kenya, et les préoccupations

de plus en plus vives au sujet de la rareté de l’eau dans le

Sahel.

Pour relever ces défis et favoriser aussi bien la réalisation

de la Vision africaine de l’eau (VAE) à l’horizon 2025 que

celle des objectifs du Millénaire pour le développement

(OMD), l’Initiative pour l'alimentation en eau et l'assainisse-

ment en milieu rural (IAEAR) a été conçue en 2003 par la

Banque africaine de développement (BAD), en tant que ré-

ponse régionale accordant une attention particulière au

sous-secteur rural. L’objectif général de cette initiative était

d’atteindre un taux de 80 % pour l’accès aux services d’ali-

mentation en eau et d’assainissement de base à l’horizon

2015 et de parvenir à l’accès universel d’ici 2025. D’après

les estimations, l’atteinte de la cible fixée pour 2015 néces-

siterait la fourniture de l’eau à 271 millions de personnes. Le

coût total a été estimé à 14,2 milliards d’USD, dont 9,69 mil-

liards d’USD pour l’alimentation en eau, 4,42 milliards d’USD

pour l’assainissement et environ 0,10 milliard d’USD pour la

facilitation de l’investissement. Le financement de l’IAEAR a

été prévu de la manière suivante : 15 % par les États afri-

cains, 5 % par les communautés, 30 % par les ressources

de la Banque africaine de développement/du Fonds africain

de développement (BAD/FAD) et 50 % par les donateurs

multilatéraux et bilatéraux (voir Graphique 1-1).

Lors de la première Conférence internationale sur l’alimen-

tation en eau et l’assainissement en milieu rural en Afrique,

qui s’est tenue en avril 2005 à Paris, les gouvernements

africains et les partenaires au développement ont adopté

l’IAEAR comme cadre commun de mobilisation de res-

sources et d’investissements pour assurer les services

d’eau et d’assainissement en milieu rural en Afrique, afin

de mobiliser des ressources additionnelles, gérées par la

Banque, en vue du financement des activités de l’IAEAR.

1. Introduction

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Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural (IAEAR)

Cadre de mise en œuvre

Communautés

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Gouvernementsafricains 15 %

Ressources duGroupe de la BAD

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Ressources du FF-IAEAR

5 %

Donateurs multilatérauxet bilatéraux

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Programme del’IAEAR du pays 1

Phase 1Phase 2………..

Programme del’IAEAR du pays 2

Phase 1Phase 2………..

Programme del’IAEAR du pays 3

Phase 1Phase 2………..

Graphique 1-0 : Structure prévue pour l’IAEAR

4 Le chiffre de référence pour l’assainissement a été réduit à 28 % dans le Rapport 2010 du Programme conjoint de suivi (JMP).

Page 14: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

1.2 Tendances influençant l’évolution du secteur

Depuis la Conférence de Rio (1992), la communauté

internationale et les gouvernements africains ont mis en

œuvre plusieurs initiatives et ont consenti des

investissements importants pour une meilleure valorisation et

gestion des ressources en eau, ainsi que l’amélioration de

l’accès à l’eau et à l’assainissement, tout en veillant à la

durabilité environnementale. Malgré ces efforts, l’évolution

de la couverture des services d’eau et d’assainissement a

été inégale d’un pays à l’autre, et les objectifs fixés n’ont pas

été forcément atteints.

Au cours de ces cinq dernières années, les engagements s

ci-après ont été pris et réaffirmés :

• La Déclaration d’eThekwini et le Plan d’action AfricaSan

(février 2008) ont inscrit l’assainissement en première

place parmi les priorités de développement. A cet effet,

plus de 30 ministres de gouvernements africains se sont

engagés à consacrer 0,5 % du PIB de leur pays à

l’assainissement ;

• Les engagements de Sharm El-Sheikh pour l’accélération

de la réalisation des objectifs liés à l’eau et à

l’assainissement, qui ont été pris par les chefs d’État et

de gouvernement de l’Union africaine (juillet 2008). Cet

engagement fondamental des dirigeants africains pour

une Afrique jouissant de la sécurité en eau invite (i) les

gouvernements et les partenaires à planifier et à

développer les infrastructures d’eau et d’assainissement,

(ii) les gouvernements à mobiliser les ressources en

faveur de l’IAEAR et de la FAE, et (iii) l’AMCOW à

soumettre des rapports annuels sur l’état de la

valorisation des ressources en eau sur le continent ;

• En 2010, deux résolutions des Nations Unies (adoptées

par l’Assemblée générale et le Conseil des droits de

l'homme) ont reconnu le droit humain à l’eau potable et à

l’assainissement. Ce qui implique un engagement des

gouvernements à adopter des mesures immédiates pour

garantir la pleine jouissance de ce droit, autant que les

ressources disponibles peuvent le permettre ;

• Dans la Déclaration ministérielle du Forum mondial de

l’eau (2012), les gouvernements se sont engagés à

accélérer la réalisation du droit humain à l’eau potable et

à l’assainissement.

• La Déclaration de Marseille sur l’IAEAR et la FAE (mars

2012) qui doit servir de cadre pour la mobilisation de

partenariats et de plateforme pour le déploiement

d’efforts concertés pour la mise en place d’infrastructures

assurant la sécurité en eau et la fourniture de services

d’alimentation en eau et d’assainissement de base à des

millions de personnes marginalisées en Afrique.

Ces engagements ont été pris à un moment peu favorable,

marqué par une crise financière mondiale à laquelle se

greffent de nouveaux défis liés aux effets du changement

climatique, qui requièrent des ressources financières

additionnelles, et la nécessité d’un changement de

paradigme pour s’attaquer efficacement aux questions de

viabilité, tout en s’efforçant de réaliser l’objectif d’accélération

de l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.

Le paradigme de développement qui se dessine est celui

d’une croissance verte et inclusive, modèle économique qui

cible simultanément les principaux aspects de la

performance économique (réduction de la pauvreté, création

d’emplois, inclusion sociale et égalité entre les sexes) et les

questions de durabilité environnementale, d’adaptation au

changement climatique et d’atténuation de ses effets, ainsi

que de sécurité de l’accès à l’eau potable, aux produits

alimentaires et à l’énergie propre, afin de réaliser une

croissance économique reposant sur une large assise. La

mise en valeur durable des richesses naturelles, les

investissements stratégiques basés sur l’approche axée sur

la chaîne de valeur, la participation du secteur privé, les

activités à forte intensité de main-d’œuvre et l’inclusion des

populations démunies sont également au cœur de ce

modèle. Dans ce contexte, l’IAEAR est alignée sur le

programme d’action de la Banque pour une croissance verte

et inclusive, eu égard à l’accent mis sur les populations

rurales démunies et la contribution de la Banque à

l’amélioration de la situation sanitaire, à l’accroissement de

la productivité, au développement de l’entreprenariat et à

l’augmentation des revenus dans les zones rurales en

Afrique. De même, le secteur rural est bien positionné pour

contribuer à la gestion des bassins versants, dans le cadre

de la promotion d’un développement plus vert. Le Plan

stratégique vise à mieux définir la cible de l’IAEAR, ce qui

contribue à la réalisation des priorités opérationnelles clés

de la Banque, mises en exergue dans la SLT de la Banque,

notamment le développement de l’infrastructure, la

gouvernance et l’obligation de rendre compte, le

développement du secteur privé, l’intégration régionale et le

développement technologique et des compétences.

Les trois principaux facteurs sous-tendant le secteur, tels

qu’identifiés dans le deuxième rapport de synthèse sur l’état

des lieux par pays (CSO-2), sont d’ordre politique,

économique et social. Vu l’éventail et la complexité de toutes

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ces questions, la réalisation de la viabilité à long terme dans

le sous-secteur de l’AEAR passe par la convergence d’une

approche multidimensionnelle adaptée pour tenir compte des

conditions nationales et locales et de la situation du secteur.

1.3 Évaluations de l’IAEAR

Après la mise en œuvre de l’IAEAR sur une période de huit

ans, sous la direction du Département de l’eau et de

l’assainissement (OWAS) de la BAD, la pertinence, l’efficacité

et l’efficience de cette initiative ont fait l’objet d’une évaluation

interne en 2010 et externe en 2011, sur la base de larges

consultations. Les résultats de ces évaluations ont conduit

à l’ajustement des objectifs de l’IAEAR et à l’élaboration

du présent nouveau Plan stratégique (PS) de l’IAEAR qui

vise à garantir un accès durable à l’eau potable et à

l’assainissement dans les zones rurales en Afrique, à la

faveur de l’amélioration de la gouvernance, de l’accroissement

des investissements, de la consolidation des partenariats, de

l’amélioration de la gestion des connaissances et de la

communication, et de la priorité accordée à la viabilité, y

compris le traitement professionnel des services d’AEAR. Le

PS a été élaboré en tenant compte des expériences

acquises depuis le lancement et la mise en œuvre de

l’IAEAR, ainsi que du contexte global actuel qui guide

l’élaboration d’approches et de stratégies.

La présente section du PS expose les résultats et les défis

recensés et les recommandations formulées par l’évaluation

interne de l’IAEAR, conduite en 2010 et par l’évaluation

externe indépendante de l’IAEAR, validée lors d’un atelier

organisé à Tunis, en novembre 2011, avec la participation

des donateurs et du personnel des organes d’exécution de

l’IAEAR de 23 pays. Au nombre des principaux documents

sur lesquels a porté la revue de la littérature, figuraient le

rapport de synthèse sur l’état des lieux par pays (CSO) dans

le secteur de l’eau en Afrique5 et le rapport d’une étude sur

les approches sectorielles globales dans le secteur de

l’eau6. Les remarques contenues dans ces rapports ont

guidé l’élaboration du présent PS. La principale conclusion

des études susmentionnées a été que le rôle de l’IAEAR

dans l’amélioration des services de base d’approvisionnement

en eau et d’assainissement dans les zones rurales demeure

hautement pertinent, et peut apporter une contribution

significative au renforcement des capacités des échelons

décentralisés de l’administration ; ce qui à son tour est réputé

améliorer la viabilité.

1.3.1 Leçons tirées de la mise en œuvre de l’IAEAR :

résultats et défis

i) Financement et accès : Au 31 décembre 2011, la

Banque avait investi 1,3 milliard d’USD (soit 23 % de tous

les investissements en faveur de l’IAEAR) pour le

financement de 31 programmes d’AEAR dans 23 pays

(voir Graphique 1 2). Sur l’ensemble de l’Afrique, l’IAEAR

a facilité la mobilisation d’environ 4,2 milliards d’USD

en faveur de cette initiative auprès d’autres donateurs

(43 %), de gouvernements africains (30 %) et de

communautés bénéficiaires (4 %), tandis que la

contribution du FF-IAEAR s’élevait à 126 millions d’USD.

Ce financement a permis l’accès à l’alimentation en eau

et à l’assainissement pour 45,5 millions et 30 millions de

personnes, respectivement. Il convient de noter qu’au

mois de juin 2012, la part des projets de l’IAEAR dans le

portefeuille total de prêts et de dons en cours de la

Banque en faveur du secteur de l’eau était passée à

47 %, contre moins de 15 % en 2002.

Malgré ces importantes réalisations, les investissements

ciblant le sous-secteur de l’AEAR sont bien en deçà des

niveaux nécessaires pour réaliser les OMD relatifs à l’eau

et à l’assainissement dans les zones rurales. En effet, les

financements supplémentaires nécessaires à cet égard

sont de l’ordre de 8,1 milliards d’USD, selon les

estimations actuelles. À moins que des volumes de

financement plus substantiels soient consacrés à ce

secteur, seule la moitié environ des pays africains

pourront probablement réaliser l’OMD relatif à l’eau,

pendant que moins de dix pays parviendront à réaliser

l’OMD relatif à l’assainissement.

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Figure 1-2 : Status and Location of Bank-fundedRWSSI Programmes

5 AMCOW (Conseil des ministres africains en charge de l’eau), 2011. État des lieux par pays de l’AMCOW – Rapport de synthèse régionale. Voiesdu progrès : transition des modèles de prestation de services définis par les pays vers la réalisation des objectifs-cibles d’alimentation en eau etd’assainissement de l’Afrique. Washington, DC : Banque mondiale/Programme de l’eau et de l’assainissement.

6 Étude des SWAp dans le secteur de l’eau, Volume 1, Rapport de synthèse, Commission européenne et BAD, novembre 2011.

Page 16: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

ii) Portée et vitalité : L’IAEAR est la seule initiative

continentale qui met l’accent sur la fourniture de services

d’approvisionnement en eau et d’assainissement de base

dans les zones rurales à une échelle aussi grande. Elle a

également réussi à attirer l’attention sur les besoins de

base non satisfaits des populations rurales, ce qui

s’est traduit par une augmentation significative des

financements des gouvernements africains, de la Banque

et des donateurs en faveur du sous-secteur rural.

iii) Approches sectorielles : S’inscrivant dans les principes

de la Déclaration de Paris, l’IAEAR a contribué, dans bon

nombre de pays, à la transition des approches axées sur

les projets aux approches sectorielles (SWAp) axées sur

les programmes et consistant à mobiliser des fonds

auprès des donateurs pour soutenir des objectifs à long

terme, dans le cadre d’un programme national commun

piloté par les pouvoirs publics. Les SWAp sont conformes

à l’approche intégrée de la gestion des ressources en

eau, et notamment de l’assainissement. Les gouvernements

de 18 pays sur 23 ont élaboré des programmes

nationaux d’AEAR.

iv) Collaboration entre les donateurs : L’IAEAR a contribué

au renforcement de la collaboration et à l’amélioration de

la coordination et de la mobilisation entre les partenaires.

Toutefois, cette initiative doit développer une

gouvernance plus élargie et plus inclusive, avec une

implication plus importante des principaux acteurs.

v) FF-IAEAR :Le FF-IAEAR, qui représente environ 10 % de

tous les financements de la Banque en faveur de l’IAEAR,

a joué un rôle important dans le renforcement de la

gestion de l’IAEAR et dans l’amélioration des résultats de

cette initiative, ainsi que dans la mobilisation de ressources

additionnelles en sa faveur auprès de la Banque et

d’autres donateurs. Dans quelques cas, le FF-IAEAR a

réussi à mobiliser des contributions au profit de l’IAEAR

tant auprès de donateurs extérieurs qu’au sein de la

Banque elle-même. Le caractère don du FF-IAEAR

constitue à cet égard un facteur décisif en cas de

concurrence entre deux secteurs pour les ressources.

Cela a facilité la priorisation du sous-secteur de l’AEAR

par les gouvernements. Le FF-IAEAR peut également, à

moyen terme, se transformer pour devenir l’un des

principaux fonds de la Banque appuyant l’adaptation au

changement climatique. Toutefois, ses ressources ont

manqué d’identité dans les projets de l’IAEAR et ont

suscité chez les donateurs une perception de faible

valeur ajoutée des ressources des fonds fiduciaires.

Le FF-IAEAR est également menacé par le manque

de prévisibilité concernant la reconstitution de ses

ressources.

vi) Rythme de la mise en œuvre : La lenteur des

décaissements s’explique principalement par les

activités axées sur les processus et la lenteur des

activités de démarrage, y compris le plaidoyer, les

réformes, le renforcement des ressources humaines et

des capacités institutionnelles, les consultations,

l’harmonisation et la coordination avec les donateurs,

l’élaboration des manuels de passation de marchés et

l’acquisition des services de consultants. Une fois ces

activités initiales achevées, les taux de décaissement se

sont améliorés.

vii) Changement climatique : Les effets du changement

climatique, conjugués à la dégradation de l’environnement,

au prélèvement excessif des ressources en eau et au

déversement de polluants non traités, menacent les

écosystèmes aquatiques dont dépendent de nombreux

moyens de subsistance et de nombreuses activités

économiques, tout en réduisant les chances d’atteindre

les objectifs fixés par les OMD. Ces effets se feront plus

durement ressentir en Afrique, continent qui dispose de

capacités d’adaptation et de ressources financières

limitées. En offrant un accès durable aux services

d’alimentation en eau et d’assainissement, en garantissant

la bonne gestion des ressources en eau et en œuvrant à

la promotion de l’utilisation d’énergies renouvelables,

telles que les énergies solaire et éolienne pour le

pompage dans les zones rurales en Afrique, l’IAEAR

contribue, avec d’autres instruments, au financement de

l’adaptation et de la résilience au changement climatique

dans ces zones du continent.

viii)Gestion des connaissances et communication : Bien

que l’IAEAR ait permis d’obtenir des résultats importants,

la Banque doit déployer des efforts plus soutenus pour

partager ces résultats et les connaissances acquises.

ix) Renforcement des capacités et viabilité : L’IAEAR a

renforcé les capacités aussi bien au niveau des

administrations centrales qu’à celui des collectivités

locales et des communautés, tout en améliorant la

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participation des communautés à la prestation de

services. Elle a également renforcé les capacités des

prestataires locaux de services. Toutefois, de nombreux

pays continuent de faire état de niveaux élevés de

systèmes non fonctionnels, d’où la nécessité de renforcer

encore plus la viabilité des systèmes dans les zones

rurales.

x) Décentralisation :Bon nombre de pays africains ont décidé

de déléguer aux collectivités locales des responsabilités

pour les services d’eau et d’assainissement, mais peu

d’entre eux fournissent un solide appui à cet effet. Il s’avère

donc nécessaire d’accroître les flux financiers et les pouvoirs

délégués aux structures locales.

xi) États fragiles : Ce groupe est constitué de certains des

pays qui accusent le plus de retards en Afrique. Pour

répondre à des exigences spécifiques, la Banque et

d’autres donateurs devront déployer des efforts soutenus

dans les domaines du renforcement des capacités, des

réformes politiques et institutionnelles et de l’élaboration

de programmes, parallèlement à l’investissement dans

les infrastructures.

xii) Assainissement : La situation de l’assainissement en

Afrique constitue une source de préoccupation majeure. Il

ressort du rapport 2012 du Programme conjoint de suivi

(JMP) que moins de dix pays d’Afrique étaient en bonne

voie pour réaliser l’OMD fixé pour 2015. À moins de

maintenir l’engagement politique et de mobiliser des

ressources financières plus substantielles auprès des

gouvernements, de la Banque et des partenaires au

développement, la situation de l’assainissement pourrait

connaître un recul sur le continent. Dans de nombreux pays

la gestion de l’assainissement est également fragmentaire,

en l’absence d’une entité dédiée à cette fin et d’un budget

consacré spécifiquement aux services d’assainissement.

xiii) Suivi et évaluation : Le suivi a été identifié comme un point

faible et un défi majeur pour l’IAEAR, d’où la difficulté à

obtenir des données fiables en temps opportun. À quelques

exceptions près, les systèmes de suivi et d’évaluation (S&E)

de la plupart des pays ne sont pas à même de fournir des

données fiables pour la planification et la gestion du secteur.

Ce qui demeure un défi au niveau des pays et constitue un

domaine d’intérêt pour la Banque.

1.3.2 Principales recommandations

Les recommandations ci-dessous ont été formulées à l’issue

de l’analyse des conclusions et à la suite des consultations,

et ont éclairé la préparation du Plan stratégique :

i) Gouvernance de l’IAEAR : La gouvernance globale de

l’IAEAR devrait être renforcée aux niveaux des régions et

de la Banque, afin d’accroître la visibilité de cette initiative

et d’améliorer sa coordination à un haut niveau.

ii) FF-IAEAR : Le rôle du FF-IAEAR mérite d’être davantage

clarifié en vue de garantir une plus grande visibilité, de

mettre l’accent sur la viabilité à long terme et de cibler

les activités de décaissement initiales.

iii) Décentralisation de la Banque : Les bureaux extérieurs

de la Banque travaillant sur les opérations de l’IAEAR

doivent être renforcés par des directives, boîtes à outil

de gestion et procédures opérationnelles appropriées

pour le suivi et l’évaluation. Un renforcement de la gestion

des tâches liées aux opérations de l’IAEAR par les

bureaux extérieurs est recommandé.

iv) Renforcement de la décentralisation au niveau des

pays, ainsi que de la gouvernance du sous-secteur : Il

est nécessaire de mettre un accent nettement plus

important sur le renforcement des capacités des

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institutions décentralisées, afin de s’assurer que l’IAEAR

est mise en œuvre en se fondant sur son appropriation

et son solide leadership par les pays, dans le cadre

d’une approche sectorielle ou sous-sectorielle.

v) Assainissement : Conformément aux engagements pris

par les gouvernements de donner suite à la Déclaration

d’eThekwini, la composante des programmes de l’IAEAR

relative à l’assainissement devrait être renforcée et

devrait bénéficier d’une plus haute priorité, tout comme

des mesures concrètes devraient être prises pour réaliser

l’OMD concernant l’assainissement.

vi) Priorité accordée aux États fragiles et sortant d’un

conflit : La priorité doit être accordée à cette catégorie

d’États pour garantir le développement approprié des

capacités pour une transition durable des investissements

d’urgence aux investissements ciblant le développement

et des infrastructures viables, en tenant compte des

leçons pertinentes tirés de la Facilité en faveur des États

fragiles.

vii) Gestion des connaissances et communication : La

Banque devrait renforcer la gestion et la diffusion des

connaissances sur le sous-secteur de l’AEAR.

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2.1 Introduction

Le Plan stratégique de l’IAEAR définit les axes prioritaires et

principaux produits de l’Initiative pour la période 2012 –

2015. Il fixe les objectifs pour la période, fait une estimation

des ressources financières nécessaires pour réaliser les

objectifs, et identifie les modalités appropriées de sa mise

en œuvre. L’élaboration de ce PS s’est appuyée sur les

éléments ci après : (i) les leçons tirés de la mise en œuvre

de l’Initiative à ce jour et les recommandations qui en

découlent (Chapitre 1), (ii) la volonté politique exprimée au

haut niveau par les gouvernements africains à Sharm-El-

Sheikh en faveur de la réalisation des objectifs sectoriels,

(iii) la volonté des grands pays émetteurs de gaz à effet de

serre de financer des infrastructures résilientes au changement

climatique en Afrique, et (iv) l’intérêt réel pour le sous secteur

de l’AEAR tel que démontré lors de la 2e Conférence

internationale sur l’AEAR en Afrique, ainsi que le document

fixant le Cadre de mise en œuvre de 2004.

Le présent PS est également en phase avec le double

objectif de la Stratégie à long terme (SLT) de la Banque

de promouvoir une croissance à la fois verte et inclusive.

Il vise en outre à soutenir efficacement la mise en œuvre de

la SLT, en contribuant à la réalisation de ses piliers relatifs

à la gouvernance et à la reddition des comptes, au

développement du secteur privé, à l’intégration régionale et

au développement technologique et des compétences. Les

priorités opérationnelles du PS sont également alignées sur

le Partenariat de Busan de 2011 pour une coopération

efficace au service du développement, en mettant l’accent

sur les États fragiles, le renforcement de l’égalité entre les

sexes et l’alignement du suivi et de l’évaluation sur les

systèmes nationaux.

Ce PS s’attache à répondre aux aspirations régionales de

l’Initiative, tout en soulignant les contributions de la Banque

et celles des donateurs qui assurent le financement du sous

secteur de l’AEAR par l’entremise du FF-IAEAR.

2.2 Vision et mission

La vision de l’IAEAR demeure d’œuvrer à ce que toutes les

populations rurales d’Afrique aient progressivement un

accès équitable à des services d’alimentation en eau et

d’assainissement durables (selon les normes des Nations

Unies). Ce qui est indispensable pour le respect du droit à

la vie et à la dignité humaine. La vision de l’IAEAR est

conforme à la Vision africaine de l’eau pour 2025, celle

«d’une Afrique où la gestion et l'utilisation équitables et

durables de l'eau contribuent à la réduction de la pauvreté,

au développement socioéconomique, à la coopération

régionale et à l'environnement ».

La mission de l’IAEAR demeure de servir de cadre régional pour

une réponse coordonnée, en vue de mobiliser les partenaires,

les connaissances et les investissements nécessaires pour

réaliser les OMD pour 2015 et les objectifs de la Vision africaine

de l’eau pour 2025 en faveur des zones rurales d’Afrique.

2.3 Buts et objectifs

Le but général de l’IAEAR est de faire en sorte que toutes les

zones rurales du continent bénéficient d’un accès équitable à

des services d’alimentation en eau et d’assainissement sûrs,

suffisants, abordables et durables à l’horizon 2025. L’objectif de

l’IAEAR est de mobiliser toutes les parties prenantes autour d’un

cadre commun en vue d’atteindre, pour l’alimentation en eau et

l’assainissement, des taux d’accès respectifs de 70 % et de 62

% (révisés à la baisse par rapport à la cible initiale de 80 %) à

l’horizon 2015 dans les zones rurales d’Afrique. Les nouvelles

cibles sont alignées sur les objectifs de l’OMD visant à « réduire

de moitié, d’ici 2015, la proportion des personnes ne bénéficiant

pas d’un accès durable à l’eau potable et à des services

d'assainissement de base ». L’objectif à plus long terme (aligné

sur les objectifs de la Vision africaine de l’eau) est de parvenir

à un accès universel et équitable aux services d’alimentation

en eau et d’assainissement à l’horizon 2025.

2. Plan stratégique 2012-2015 de l’IAEAR

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2.4 Orientations stratégiques

L’élaboration et la mise en œuvre du PS sont guidées par

les quatre axes stratégiques ci-après découlant des

recommandations formulées au Chapitre 1.

i) Gouvernance de l’IAEAR : Pour renforcer la

responsabilité et la transparence, et pour accroître

l’appropriation et la confiance dans l’utilisation optimale

des fonds, il est envisagé de rendre la gouvernance plus

inclusive aux niveaux stratégique et opérationnel.

ii) Financement tiré par la demande : Les gouvernements

africains doivent accorder la priorité au secteur dans

leurs documents de stratégie pour la réduction de la

pauvreté (DSRP) et dans leurs DSP. Ils doivent également

administrer la preuve de l’augmentation des allocations

budgétaires destinées aux programmes d’AEAR et du

renforcement des capacités d’absorption de ces

allocations, afin de bénéficier du financement de la

Banque et d’attirer ainsi l’appui d’autres donateurs en vue

d’accélérer le processus de réalisation des OMD. Les

gouvernements africains doivent en outre administrer la

preuve de leur appropriation de l’IAEAR en contribuant

au FF-IAEAR. Le leadership des gouvernements à cet

égard devrait avoir un important effet multiplicateur et

attirer un appui plus substantiel des donateurs.

iii) Communication : Les connaissances accumulées au sein

de la Banque à la faveur de la mise en œuvre de l’IAEAR

depuis 2003 placent cette initiative dans une position

relativement avantageuse, et doivent être efficacement

communiquées aux PMR, aux donateurs et à d’autres

parties prenantes. La Banque renforcera le système de suivi

/ évaluation des programmes d’AEAR, ainsi que la

production, la synthèse, la documentation et la diffusion des

connaissances auprès des différentes parties prenantes.

iv) Changement climatique : Pour atteindre les objectifs de

l’IAEAR, il est nécessaire de prendre des mesures

concrètes permettant de s’attaquer aux défis liés au

changement climatique. Il faudra par conséquent

adopter des méthodes de planification et de gestion

sensibles au climat pour renforcer la résilience des

infrastructures d’eau et d’assainissement.

2.5. Composantes et produits du plan stratégique

Au niveau opérationnel, le PS 2012-2015 de l’IAEAR sera

guidé par les produits ci-après attendus au titre de ses cinq

composantes stratégiques. L’annexe 2 présente une

description plus détaillée des produits au titre de chacune

des composantes ainsi que des indicateurs qui serviront à

en assurer le suivi.

1) Composante 1 – Gouvernance de l’IAEAR/du

FF-IAEAR : Cette composante vise à renforcer la

gouvernance et la mise en œuvre de l’IAEAR et du

FF-IAEAR en vue d’accroître leur rendement et leur

efficacité, conformément aux niveaux 3 et 4 du Cadre de

mesure des résultats de la Banque. Pour renforcer la

responsabilité et la transparence, et pour accroître

l’appropriation et la confiance dans l’utilisation optimale

des fonds, il est envisagé de rendre la gouvernance plus

inclusive au niveau stratégique, par le biais d’un

mécanisme formel de coordination du sous-secteur de

l’AEAR à l’échelle régionale, du renforcement du cadre

de gestion du FF-IAEAR (voir Chapitre 3), et du

renforcement de la capacité de la Banque à superviser

la mise en œuvre du PS. Les principaux produits et leurs

indicateurs sont énumérés ci-dessous.

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Produits Quelques indicateurs

1.1 Les opérations d’AEAR financéespar la Banque sont exécutées avec uneefficiente accrue.

1.1b Réduction du nombre de projets dont l’âge excède l’âge moyen de quatre à cinq ans assi-gné aux projets à leur conception

1.2 Renforcement du cadre organisa-tionnel de l’IAEAR

1.2a Le comité de coordination régional fonctionne, conformément aux termes de référence1.2b La stratégie

1.2b La stratégie de communication de l’IAEAR est en place 1.2c Mise au point de la boîte à outils et publication de directives opérationnelles pour guider lamise en œuvre de l’IAEAR

Page 21: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Les détails concernant le rôle et les modalités de mise en

place du CCR et d’autres organes de coordination sont

présentés à la section 5.2.3 (et à l’annexe 5)

2) Composante 2 – Gouvernance du sous-secteur de

l’AEAR et instauration d’un environnement propice :

Cette composante vise à aider les pays à améliorer leur

gouvernance du sous-secteur AEAR (en se penchant

sur les questions de mise en œuvre et de plus en

plus, par l’entremise du dialogue sur les politiques

sectorielles). Cette composante contribuera au

renforcement des approches programmatiques et

sectorielles/sous-sectorielles de la prestation de

services d’AEAR, par le biais de l’élaboration de plans

et de programmes d’AEAR ; de l’appui au renforcement

des capacités stratégiques des systèmes décentralisés ;

du renforcement du dialogue et de la coordination

au niveau sectoriel ; du renforcement de la capacité

d’absorption financière ; de la planification et de la

gestion de l’exploitation et de la maintenance (E&M) ;

du respect du droit humain d’accès à l’eau et à

l’assainissement et de l’appui à la société civile pour

donner aux nécessiteux voix au chapitre et favoriser

une participation constructive et l’accès à long terme

aux services, influer sur les programmes scolaires

pour y intégrer les notions de sécurité de l’eau et

l’assainissement, l’intégration du genre, l’environnement,

l’atténuation des effets du changement climatique

et la capacité d’adaptation à ces effets, y compris la

résilience à la rareté des ressources en eau grâce aux

structures de stockage, une plus grande transparence

et une meilleure diffusion des informations. En utilisant

des approches tenant compte des situations de

conflit7, des initiatives spécialisées cibleront les États

fragiles et les États post conflit. L’appui en faveur d’un

assainissement amélioré devra constituer un axe

prioritaire clé. Les produits et leurs indicateurs sont

résumés ci-dessous.

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3) Composante 3 – Investissements ciblant le sous-secteur

de l’AEAR : Cette composante vise l’accroissement des

engagements financiers en faveur du sous-secteur, tant

de la part des gouvernements que des partenaires au

développement, dont la Banque. Elle vise également

l’accroissement des investissements appuyant l’alimen-

tation en eau et l’assainissement en milieu rural dans les

États fragiles post conflit, et à garantir l’effet de levier du

FF-IAEAR dans la mobilisation des ressources totales.

Le PS améliore le ciblage du FF-IAEAR afin de lui faire

jouer un plus grand rôle de catalyseur et de facilitateur

dans la promotion de l’efficience, de l’efficacité et de la

viabilité des opérations de l’IAEAR. Les produits et leurs

indicateurs sont résumés ci-dessous.

Produits Quelques indicateurs

2.1 Réalisation de progrès dans les mo-dèles de prestation de services

2.1a Nombre de pays (non fragiles) ayant bénéficié d’un appui pour l’élaboration de pro-grammes d’AEAR 2.1b Nombre de pays ayant bénéficié d’un appui pour conduire des évaluations sectoriellesannuelles et établir des rapports sectoriels annuels

2.2 Intensification des réformes et du dé-veloppement du sous-secteur de l’AEARdans les États fragiles et les pays en sortirde conflit

2.2 Nombre d’États fragiles/pays en sortir de conflit supplémentaires ayant bénéficié d’unappui pour l’élaboration de stratégies et programmes nationaux d’AEAR et le développementde services d’AEAR

2.3 Plus haute priorité accordée à l’assai-nissement et à l’hygiène

2.3a Nombre de pays supplémentaires disposant d’instituts d’assainissement chefs de file2.3b Autres pays participant à l’IAEAR et disposant de stratégies, plans, budgets et rapportsspécifiques concernant l’assainissement et l’hygiène

Produits Quelques indicateurs

3.1 Renforcement du leadershipdes pouvoirs publics dans le sous-secteurde l’AEAR, au regard de l’accroissementdes financements ciblant ce sous-secteur

3.1 Proportion plus élevée des financements publics consacrés à l’alimentation en eau et àl’assainissement en milieu rural en Afrique

7 Le Rapport de la conférence de 2011 sur le PEA « Assurer l’approvisionnement en eau et l’assainissement dans les États fragiles : transition d’une situationd’urgence au développement » a mis en évidence les opportunités suivantes d’accélération de la transition du secteur : i S’appuyer sur les forces des États fragiles là où elles existent : à titre d’exemple, la volonté politique, la gestion des finances publiques, les gouvernements

décentralisés, la société civile et le secteur privé local ;ii Assurer le leadership du secteur avec des exemples de calendriers/trajectoires de pays ayant opéré leur transition avec succès ; iii Initier un dialogue entre les ministères hiérarchiques en charge de l’AEA et ceux assurant la gestion des principaux systèmes

nationaux, notamment les ministères des Finances (pour influencer les dispositifs politiques et institutionnels ; s’attaquer aux problèmes de capacité ; les principaux systèmes nationaux et de fourniture de services ; etc.) ;

iv Utiliser les modalités de l’aide pour promouvoir la mise en rapport du secteur de l’AEA avec les systèmes nationaux (notamment grâceau « renforcement des capacités en les utilisant », par l’appui à l’amélioration progressive des capacités de mise en œuvre des pays et l’accroissement progressif des montants des fonds acheminés par le canal des systèmes nationaux).

Page 22: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

4) Composante 4 – Viabilité des systèmes de l’IAEAR :

Le PS adoptera une approche intégrée couvrant

aussi bien les ressources en eau et les bassins versants

que les moyens de subsistance des bénéficiaires, afin

d’améliorer l’évaluation, la planification, la conception et

la gestion de la viabilité des infrastructures d’AEAR et des

systèmes qui la renforcent. Dans la conception des

programmes de l’IAEAR, une plus grande attention sera

accordée au coût et à la viabilité de ces programmes

pendant leur durée de vie. La présente composante

appuiera un plus grand nombre de petits opérateurs

communautaires et privés intervenant dans le secteur de

l’eau, ainsi que la régulation appropriée et indépendante

des services et prestataires de services d’AEAR,

tout en garantissant le caractère abordable de ces

services, en développant/mettant en place des chaînes

d’approvisionnement et en plaidant pour l’amélioration de

la budgétisation de l’exploitation et de la maintenance, et

pour la formation des prestataires de services. Les

produits et leurs indicateurs sont résumés ci-dessous.

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5) Composante 5 – Renforcement de la gestion des

connaissances et de la communication : Cette composante

vise à renforcer la production, la diffusion et l’utilisation des

connaissances dans le sous secteur de l’AEAR à la

Banque et dans les PMR, afin d’en garantir l’impact. Les

produits et leurs indicateurs sont résumés ci-dessous.

2.6 Impact et produits

La mise en œuvre du PS de l’IAEAR contribuera à l’amélio-

ration des conditions de vie des populations des zones ru-

rales, notamment à la faveur de la réduction de la

prévalence des maladies hydriques et subséquemment,

des coûts des soins de santé, ainsi que du gain en termes

de temps qui sera consacré à des activités productrices et

de la réduction des disparités en matière d’accès à l’ali-

mentation en eau et à l’assainissement. Ces impacts feront

l’objet d’un suivi à l’aune de la qualité de la santé infantile

et du développement global, notamment la réduction du

taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans

les pays africains8, l’augmentation du nombre des filles

scolarisées au primaire et au secondaire par rapport à celui

des garçons, et la réduction des coûts des soins de santé.

Les produits attendus des interventions de l’IAEAR sont :

un meilleur accès à l’alimentation durable en eau dans les

zones rurales, un accès plus élargi des populations rurales

africaines à l’assainissement amélioré ainsi qu’aux meil-

leures pratiques en matière d’hygiène. Ces produits feront

l’objet d’un suivi au travers de l’augmentation du nombre

de ruraux qui auront l’accès à l’alimentation en eau et à

l’assainissement (notamment la réduction de la défécation

en plein air) et du nombre de pays en bonne voie pour la

réalisation des OMD.

Produits Quelques indicateurs

4.1 Mise en place et renforcement dessystèmes institutionnels permettant degarantir la viabilité

4.1a Nombre de pays supplémentaires qui bénéficieront d’un appui pour l’élaboration de cadresfonctionnels d’exploitation et de maintenance dans le sous-secteur de l’AEAR4.1b Nombre de pays bénéficiant d’un appui pour la mise en place ou le développement dechaînes d’approvisionnement suffisantes pour les pièces détachées et les équipements dans lesous-secteur de l’AEAR

4.2 Renforcement du cadre organisa-tionnel de l’IAEAR

4.2 Réduction du pourcentage moyen d’installations d’EAR non fonctionnelles dans les paysmembres régionaux

Produits Quelques indicateurs

5.1 Renforcement du suivi et de l’éva-luation (S&E) du sous-secteur del’AEAR, sous l’impulsion des pays

5.1a Nombre de pays dotés de systèmes S&E efficaces pour l’alimentation en eau dans leszones rurales 5.1b Nombre de pays dotés de systèmes S&E efficaces pour l’assainissement et l’hygiène enmilieu rural

5.2 Génération et diffusion des produitsde la communication et des connais-sances

5.2a Nombre de produits de communication et des connaissances phares liés à l’IAEAR géné-rés par an et diffusés 5.2b Base de données régionale sur le financement et les performances du sous-secteur del’AEAR 5.3 Nombre de pays non financés par la Banque inclus dans les rapports de l’IAEAR établis parla Banque

8 Ce taux de mortalité, qui représente la probabilité de mourir entre la naissance et l’âge exact de 5 ans, est exprimé par 1 000 naissances viables. Voir les chiffrespar pays jusqu’en 2010 à : http://mdgs.un.org/unsd/mdg/SeriesDetail.asp?risd=561

Page 23: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

3.1 Introduction et rôle du fonds

Le Fonds fiduciaire IAEAR (FF-IAEAR) est un fonds multi-

donateurs créé en 2005 dans lequel sont logées les res-

sources dont la BAD assure la gestion en vue du

financement des programmes d’AEAR. Par le passé, plus

de 85 % des ressources du FF étaient consacrés au dé-

veloppement des infrastructures d’eau et d’assainisse-

ment, une proportion substantielle étant utilisée pour

inciter les pays à affecter plus de financements du FAD au

sous-secteur de l’AEAR. Depuis sa création, le rôle du FF-

IAEAR s’est élargi et l’évaluation externe a mis en évidence

la nécessité de mettre davantage à contribution le FF pour

appuyer la mise en œuvre des aspects organisationnels

des programmes d’AEAR, en particulier en aidant à répon-

dre aux besoins de mise en route et de viabilité de ces

programmes.

Le présent PS définit de façon plus précise les priorités du

FF-IAEAR afin que ce fonds joue un rôle accru de cataly-

seur et de facilitateur pour favoriser l’efficacité, l’efficience

et la viabilité des initiatives d’AEAR, dans le but de renfor-

cer les services d’AEAR au travers de programmes et pro-

jets impulsés et pilotés par les pays. Les ressources du

FF-IAEAR seront utilisées pour améliorer de façon straté-

gique la demande et la gouvernance dans le sous-secteur,

et démultiplier les ressources grâce à la préparation des

programmes afin d’y attirer des investissements accrus.

En particulier, les ressources du FF-IAEAR seront mises à

contribution pour renforcer les capacités et financer les in-

vestissements dans les États fragiles et les pays post

conflit, dans le but de hâter la transition de la situation d’ur-

gence vers le développement durable.

3.2 Domaines d’intervention des ressourcesdu FF-IAEAR

En phase avec son rôle de facilitateur des opérations de

l’IAEAR, un cadre de mesure des résultats du FF-IAEAR

(CMR-FF ; voir annexe 1) a été aligné sur les composantes

stratégiques du PS de l’IAEAR. Les objectifs et les axes

prioritaires du FF sont résumés ci après, tandis que les cri-

tères/principes sous-tendant l’affectation des ressources

du FF aux programmes et opérations des pays sont pré-

sentés à l’annexe 10.

1. Amélioration de la gestion et de la gouvernance

du FF-IAEAR

a) Activités de coordination régionale en appui du CCR

(voir Annexe 5), y compris les coûts liés à la prépara-

tion des rapports d’évaluation régionaux du secteur,

les dépenses des réunions, et la contribution, à la de-

mande, aux frais de participation au profit des leaders

stratégiques du secteur. Le CCR sera une instance de

haut niveau chargée du plaidoyer, de la coordination,

de la mobilisation des ressources, du partage des

3. Le Fonds fiduciaire IAEAR

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connaissances et de la promotion du suivi et de l’éva-

luation en faveur du sous-secteur.

b) Préparation de la stratégie de communication de

l’IAEAR pour améliorer le partage d’informations relatives

au sous-secteur de l’AEAR au sein de la Banque et

avec les PMR et d’autres partenaires, ainsi que

l’échange des connaissances, des expériences et des

pratiques d’excellence aux niveaux régional et national

afin d’accroître l’efficacité des interventions de l’IAEAR.

c) Préparation de la boîte à outils pour les opérations de

l’IAEAR en vue de guider les chefs de projets dans la

mise en œuvre des programmes d’AEAR gérés par la

Banque. Au nombre des questions sur lesquelles la

boîte fournira des orientations figurent les suivantes :

i) les évaluations rapides de l’état des lieux par pays

(politiques, stratégies, capacités et modalités institu-

tionnelles, etc.) en vue d’identifier les domaines

d’intervention les plus appropriés (ces évaluations sont

semblables aux évaluations conduites pour l’établissement

des CSO) ; ii) la conception de programmes axée sur

la viabilité des investissements, y compris les considé-

rations de coûts pendant tout le cycle d’exploitation et

de maintenance des installations, et les considérations

relatives à la chaîne d’approvisionnement, etc. ; iii) la

prise en compte des questions transversales telles que

la problématique de l’égalité entre les sexes, la protection

des sources d’eau, le changement climatique, la crois-

sance verte et inclusive et le concept de droit humain

à l’eau ; iv) la conception et la gestion de projets tenant

compte des conflits pour les États fragiles et en sortir

de conflit ; et v) l’établissement de rapports sur les

opérations d’AEAR.

d) Préparatifs et organisation des réunions annuelles du

Comité de pilotage du FF-IAEAR.

2. Amélioration de la gouvernance du sous-

secteur de l’AEAR

En fonction de l’état de développement du secteur et

des besoins stratégiques du pays pour la fourniture

de services d’AEAR durables à une grande échelle, des

investissements d’appoint ou complémentaires aux finan-

cements du FF-AEAR seront fournis en vue d’appuyer les

activités ci-après :

a) Amélioration de l’environnement propice par les pays

pour la mise en œuvre harmonieuse d’approches

sectorielles, notamment grâce au dialogue sur les

politiques et à l’appui aux réformes institutionnelles

du secteur ; la coordination au sein du secteur, y

compris celui des ONG ; la mise en place de groupes

de travail et de leurs secrétariats sur le secteur de

l’eau ; l’institutionnalisation des revues sectorielles ou

sous-sectorielles conjointes ; l’amélioration de la

planification et de la budgétisation sectorielles, la

préparation des programmes et projets, et la préparation

des rapports sur la performance du secteur/sous-

secteur.

b) Le renforcement des capacités pour une prestation

décentralisée et performante des services, y compris :

la participation communautaire ; la passation de marchés

et la gestion financière ; l’allocation budgétaire inclusive

et équitable, et le suivi et la diffusion d’informations au

niveau des collectivités décentralisées.

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c) La mise en œuvre des Nouveaux principes pour

l'engagement international dans les États fragiles par

des interventions dont les pays assurent l’appropriation,

spécifiques au contexte, ciblées, urgentes et réalisables,

en utilisant des approches de conception et d’exécution

sensibles aux conflits. Les ressources du FF-IAEAR

seront utilisées pour rendre l’environnement davantage

propice en vue de la prestation durable de services

dans les États fragiles et les pays en sortir de conflit

(réformes institutionnelles, renforcement des capacités,

préparation des programmes, etc.), en y combinant

l’appui aux investissements à gains rapides (voir la

puce 3), afin de favoriser l’apprentissage par la pratique

et de hâter la transition de la situation d’urgence vers

le développement durable du sous-secteur.

d) S’agissant de l’assainissement, l’appui sera consacré

entre autres aux actions suivantes : i) entreprendre le

plaidoyer de haut niveau à l’échelle nationale et

régionale ; ii) susciter la demande de pratiques en

matière d’assainissement et d’hygiène au niveau des

ménages en utilisant des approches ayant fait leurs

preuves, y compris celles proposées dans le cadre de

l’étude de l’IAEAR sur l’hygiène et l’éducation sanitaire

actuellement en cours ; iii) influer sur les programmes

scolaires ; et iv) mettre en œuvre à une plus grande

échelle des approches novatrices telles que l’Assainissement

total impulsé par la communauté et le Marketing de

l’assainissement.

3. Investissements accrus dans les infrastructures

d’AEAR

Les ressources du FF-IAEAR seront stratégiquement et sé-

lectivement utilisées pour financer les investissements en

faveur des catégories de pays ci-après :

a) Les États fragiles et les pays sortant d’un conflit – les

financements des investissements seront utilisés pour

fournir l’appui pratique et dont l’urgence s’impose dans

le cadre de la mise en œuvre des Nouveaux principes

de l’engagement international dans les États fragiles,

comme indiqué à la puce 2.c) et améliorer le renforce-

ment des capacités ;

b) Les pays post en sortir de conflit qui ne sont pas en

bonne voie pour réaliser les OMD dans le domaine de

l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural,

mais qui ont inscrit ce sous-secteur au rang des priori-

tés dans leurs documents de stratégie pays ainsi que

dans leurs plans et budgets nationaux. Autant que faire

se peut, l’approche du financement axé sur la demande

sera adoptée à chaque fois que les ressources du FF-

IAEAR seront mises à contribution pour compléter les

engagements initiaux entrepris par les bénéficiaires.

4. Viabilité des systèmes d’AEAR

Pour garantir la viabilité des investissements dans l’alimentation

en eau et l’assainissement, les ressources du FF-IAEAR

seront utilisées pour faire en sorte que tous les projets

financés, soient soutenus par un cadre institutionnel ou

appuyés pour bénéficier d’un tel cadre et de capacités

pour une durabilité des services. En outre, lors de la

conception des programmes de l’IAEAR, un accent accru

sera mis sur le financement durable pour en assurer le

fonctionnement et la maintenance, compte tenu des coûts

de cycle de vie.

Les autres domaines de durabilité qui bénéficieront, le cas

échéant, d’un appui sont entre autres : i) les approches pour

la professionnalisation de la prestation des services d’AEA ;

ii) les sources d’énergie renouvelable ; iii) les chaînes d’ap-

provisionnement viables ; iv) les entreprises du secteur de

l’assainissement ; v) la formation des comités d’usagers des

services d’alimentation en eau et des mécaniciens des

pompes ; et vi) le renforcement des capacités en vue de

l’adaptation aux effets du changement climatique.

5. Gestion des connaissances et communication

améliorées dans le sous-secteur de l’AEAR

Les ressources du FF-IAEAR joueront un rôle clé dans le

financement de la gestion des connaissances et de la

communication au sein de la Banque, et dans le partage

des pratiques d’excellence et des expériences aux ni-

veaux régional et national. Les activités à mener seront

entre autres :

a) Renforcement du suivi et de l’évaluation du secteur de

l’eau au sein de la Banque et rendant opérationnel le

cadre du système de suivi et évaluation du secteur en

cours d’élaboration et en utilisant les rapports d’achè-

vement cumulatifs pour normaliser la collecte des don-

nées de terrain ;

b) Appui aux initiatives de suivi et d’évaluation du sous-

secteur de l’AEAR menées par les pays par l’entremise

des opérations nationales et du cadre de coordination

régional ;

c) Réalisation d’études sectorielles susceptibles de four-

nir des éléments pour un développement plus durable,

plus accessible et élargi ;

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d) Création et fonctionnement d’une base de données

régionale sur le secteur de l’AEAR, en incluant

également et en fournissant des informations sur la

situation de ce secteur dans les pays où aucune

intervention de la Banque n’existe ;

e) Mise au point et diffusion de produits stratégiques de

la connaissance relatifs au secteur et portant sur les

pratiques d’excellence et les expériences aux niveaux

régional et national en vue d’éclairer et de baliser le

développement du secteur.

3.3 Produits de niche du FF-IAEAR

Les produits de niche découlant des composantes et

des domaines prioritaires d’intervention des ressources

du FF-IAEAR (section 3.2) sont énumérés ci dessous.

Principalement financés sur les ressources du FF-IAEAR,

ces produits seront mis en œuvre en collaboration avec

les partenaires stratégiques mentionnés à la section 5.2.6.

a) Appui aux services d’AEAR dans les États fragiles, qui

se fera en collaboration avec l’Unité des États fragiles

de la Banque et les partenaires chefs de file dans la

région, à l’instar de WSP. Le FF-IAEAR facilitera

l’application des enseignements bien documentés ;

b) Promotion de l’alimentation en eau et de l’assainissement

communautaire intégrés en mettant en œuvre diverses

approches telles que la collecte de l’eau de pluie, la

construction de citernes d’eau et l’auto-alimentation en

eau associée, par exemple, à l’assainissement total

impulsé par la communauté ;

c) Identification, documentation et partage de pratiques

en matière de financement durable du sous-secteur de

l’AEAR ;

d) Viabilité des investissements dans l’AEAR ;

e) Documentation et partage des leçons et des pratiques

d’excellence en vue de la prestation de services

d’AEAR.

3.4 Efficacité des opérations financées par leFF-IAEAR

Le Tableau 3-1 présente une vue d’ensemble de certaines

des opérations prévues dans ce PS pour améliorer

l’efficacité du FF-IAEAR et de toutes les opérations d’AEAR

gérées par la Banque.

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Problème Intervention prévue dans le PS

Gouvernance du FF-IAEAR – Capa-cité interne de la Banque

- Renforcer le Secrétariat de l’IAEAR, en le dotant d’un personnel dédié (les TDR du Point focal sontindiqués à l’Annexe 9).- Coordination accrue et renforcement des capacités (par exemple par l’élaboration d’une boîte àoutils pour les opérations d’AEAR contenant également des directives pour le traitement des projets etprogrammes financés par le FF-IAEAR au sein de la Banque) des membres du personnel de la Banquechargés de l’exécution des programmes de l’IAEAR à partir du siège et des bureaux extérieurs afin qu’ilsaient la même compréhension du PS et des exigences pour sa mise en œuvre. Les activités de l’IAEARfont partie du programme annuel de travail élaboré par l’ensemble du personnel de OWAS.

Reddition des comptes et communi-cation autour du FF-IAEAR

- Renforcement du rôle du Comité de pilotage du FF-IAEAR en fournissant à ses membres des in-formations accrues sur chacune des opérations prévues de l’IAEAR, comme illustré par les termes deréférence révisés (voir Annexe 4). Les réunions annuelles du Comité de pilotage seront tenues et lesétats financiers trimestriels seront communiqués aux donateurs, afin de répondre aux exigences de suivide l’état d’avancement des programmes et de reddition des comptes.- Les domaines d’intervention des ressources du FF et le rôle de facilitateur/catalyseur de ces res-sources dans l’amélioration de l’efficacité et de la viabilité des opérations de l’IAEAR sont mieux précisésdans le présent PS.- La Banque assurera la communication autour des projets et réalisations du FF-IAEAR par l’entre-mise des rapports analytiques, la diffusion d’informations sur les opérations d’investissement de grandeenvergure afin de recueillir des commentaires avant leur approbation par la Banque, la communicationpréalable aux membres du Comité de pilotage des changements apportés aux programmes et le partagedes leçons afin que les opérations produisent plus de résultats.

L’IAEAR en tant qu’initiative régio-nale

- Créer un Comité de coordination régional et l’appuyer en le dotant d’un Groupe de travail afin qu’ilaccomplisse sa mission de plaidoyer en faveur du développement du sous-secteur de l’AEAR en Afriqueet en assure le suivi. Par ailleurs, la mise en place de la base de données régionale prévue, du cadre desuivi-évaluation et l’élaboration des produits régionaux de la connaissance sous les auspices de l’IAEARrehausseront sa reconnaissance en tant qu’initiative régionale de développement du sous-secteur del’AEAR. En outre, le CCR assurera la gouvernance de l’ensemble des activités.

Performance de la mise en œuvre

- - L’utilisation stratégique des ressources du FF en vue de rendre plus propice l’environnementpour le développement du secteur contribuera à accroître les capacités des pays à mieux exécuter lesopérations d’AEAR et à augmenter le taux de décaissement des ressources du FF.- La décentralisation du personnel de la Banque vers les bureaux extérieurs et la délégation accruedu rôle de responsable de projets aux bureaux extérieurs rapproche davantage l’appui et la supervisionde la Banque des responsables de l’exécution, favorisant ainsi une meilleure performance.

Page 27: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

4.1 Besoins en financements

Pour atteindre les objectifs en matière d’accès des zones

rurales africaines à l’alimentation en eau et à l’assainissement,

il faudra mettre en œuvre des stratégies de financement

reposant sur l’engagement pris par tous les partenaires

d’augmenter les volumes actuels de financement afin de

combler l’écart de la demande et répondre aux besoins

futurs, afin de parvenir à la couverture universelle d’ici

2025. Les estimations révisées de 2012 concernant les

investissements nécessaires pour l’IAEAR jusqu’en 2015

s’établissent à 8,1 milliards d’USD (annexe 6). Ces estimations

basées sur des objectifs révisés à la baisse pour les OMD

respectivement, de 80 % à 70 % pour l’alimentation en eau

et à 62% pour l’assainissement, ainsi que sur les données

actualisées suivantes :

i) La référence pour la couverture de l’assainissement en

Afrique, au titre du Programme conjoint de suivi (JMP),

a été ramenée de 44 % à 28 % en 2000.

ii) Les estimations de 2004 concernant les taux unitaires

ont maintenant été révisées, passant de 35 USD à 40

USD pour l’eau, et de 15 USD à 30 USD pour

l’assainissement.

iii) Il a été recommandé à l’issue de la récente analyse des

programmes de l’IAEAR en cours entreprise par OWAS

d’augmenter la part des financements consacrés à

l’assainissement à 40/60, en hausse par rapport à la

répartition indicative de 30/70 dans le Cadre de mise en

œuvre de l’AEAR. Les investissements alloués à

l’assainissement comprendraient les investissements

consentis directement par les ménages pour la

construction de latrines à fosse et d’autres infrastructures

d’assainissement.

iv) Environ 4,2 milliards d’USD ont été investis par les

donateurs et les gouvernements africains, et 1,3 milliard

d’USD par la Banque dans les programmes d’AEAR

depuis 2003.

Si les 8,1 milliards d’USD sont intégralement mobilisés, il

sera possible pour quelque 115 millions de personnes

vivant dans les zones rurales en Afrique d’avoir accès à

l’eau et à l’assainissement. Les annexes 7 et 8 présentent

respectivement les projections concernant la population

rurale et les investissements nécessaires pour atteindre les

objectifs de l’OMD.

4.2 Répartition des investissements nécessaires et sources de financement prévues

Le plan de financement de l’IAEAR défini dans le cadre

de mise en œuvre prévoyait que les gouvernements

et communautés africains devaient couvrir 20 % des

besoins en financement, la Banque 30 % et les autres

donateurs 50 % (Figure 1-1). Les contributions effectives

des gouvernements et des communautés au sous-secteur

atteignent environ 35 % (données de l’OECD publiées dans

le rapport CSO-2 et corroborées par les conclusions du

rapport annuel d’étape de l’IAEAR pour 2011, faisant état

d’une contribution de 34 %). Compte tenu de la crise

financière mondiale, il est raisonnable de s’attendre à

une baisse de la contribution des donateurs, et à un

engagement plus accru des gouvernements africains en

vue de réaliser les OMD, en augmentant de plus en plus les

contreparties nationales dans les programmes et projets

d’AEAR.

4. Financement du plan strategique

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On s’attend à ce que la mise en œuvre d’un nombre accru

de mesures intelligentes et stratégiques, ainsi que les

efforts concertés et planifiés visant à promouvoir le

financement axé sur la demande et à mettre un plus grand

accent sur le sous-secteur, porteront la contribution des

communautés et des gouvernements à environ 40 % sur la

période du PS. Même si les contributions proportionnelles

des donateurs pourraient être réduites, on s’attend à un

accroissement substantiel de leurs contributions effectives

sur la période du PS.

Dans la nouvelle perspective, la Banque pourrait apporter

une contribution de 20 %, les autres donateurs 40 %, dont

5 % par l’entremise du FF-IAEAR, et les gouvernements et

communautés bénéficiaires 40 %. Le Tableau 4-1 résume les

investissements prévus et les contributions attendues des

différentes sources sur la période du PS. La contribution d’un

montant de 1,63 milliards d’USD qu’apportera la Banque

est basée sur le programme de prêt et le programme

opérationnel indicatif pour la période 2013-2015.

Les objectifs de financement pourraient être atteints si :

i) Le volume des ressources du FAD-13 est égal ou

supérieur à celui du FAD-12.

ii) La Banque maintient son engagement de contribuer aux

ressources de l’IAEAR et plaide pour qu’une plus

grande priorité soit accordée au sous-secteur de l’AEAR

dans les DSP et les DSRP.

iii) Les gouvernements africains augmentent substantiellement

leurs financements afin d’attirer les ressources auprès

des donateurs et des ONG.

iv) Les donateurs confirment leur engagement en faveur

du sous-secteur de l’AEAR.

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Source d’investissement Investissements nécessaires dans le sous-secteur de l’AEAR (en millions d’USD)2012 2013 2014 2015 Total %

FAD/BAD 130 300 550 650 1,630 20Total partiel, FAD/BAD 130 300 550 650 1,630 20%Autres donateurs 300 670 900 1,000 2,870 35%FF-IAEAR 40 80 120 160 400 5%Gouvernements et communautés 250 650 1,000 1,300 3,200 40%Total partiel, autres donateurs 590 1,400 2,020 2,460 6,470 80%Total général 720 1,700 2,570 3,110 8,100 100%

Tableau 4.1 Investissements annuels estimatifs, par source de financement

N° Priorité opérationnelle/composante Millions d’USD %

1 Renforcement de la gouvernance de l’IAEAR/du FF-IAEAR 3 0,2

2Appui pour l’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’AEAR et l’instau-ration d’un environnement propice

82 5,0

3 Investissements ciblant le sous-secteur de l’AEAR (infrastructures) 1 433 87,9

4 Viabilité des systèmes de l’IAEAR 52 3,2

5Gestion des connaissances, suivi et évaluation, et communication dans le sous-secteur de l’AEAR

60 3,7

Total 1 630 100 %

N° Priorité opérationnelle/composante Millions d’USD %

1 Renforcement de la gouvernance de l’IAEAR/du FF-IAEAR 3 1

2Appui pour l’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’AEAR et l’instau-ration d’un environnement propice

60 15

3 Investissements ciblant le sous-secteur de l’AEAR (infrastructures) 224 56

4 Viabilité des systèmes de l’IAEAR 53 13

5Gestion des connaissances, suivi et évaluation, et communication dans le sous-secteur de l’AEAR

60 15

Total 400 100 %

Le FF-IAEAR continuera à apporter une contribution de 5 % de tous les investissements en faveur de l’IAEAR. Le Tableau

4-3 présente la répartition indicative des ressources du FF-IAEAR.

Tableau 4.2 Montant total des investissements FAD/BAD, par priorité opérationnelle du PS

Tableau 4.2 présente la répartition des financements de la Banque, par priorité opérationnelle/composante

Le Tableau 4.2 présente la répartition des financements de la Banque, par priorité opérationnelle/composante.

Page 29: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

4.3 Réserve indicative des opérations de l’IAEAR préparée par la Banque

La contribution de la Banque aux investissements de

l’Afrique dans le secteur de l’eau, y compris de fonds pour

la mise en œuvre des opérations de l’IAEAR, provient

des allocations FAD et du guichet BAD. Le financement

de l’IAEAR par la Banque dépend donc essentiellement

des priorités nationales définies dans les Documents de

stratégie pays, de la demande exprimée par les pays, et de

l’allocation effective des ressources FAD et BAD aux

programmes et projets d’alimentation en eau et d’assai-

nissement en milieu rural. La Banque a également utilisé

une partie des ressources du FF-IAEAR pour augmenter les

investissements dans les projets de l’IAEAR.

La réserve indicative de projets de OWAS au titre du pré-

sent PS et le portefeuille des programmes de l’IAEAR en

cours sont présentés à l’Annexe 3. Le PS comprend au total

25 opérations, dont 10 nouvelles opérations de la phase 1,

14 opérations prévues au titre de la phase 2 et 1 opération

pour la phase 3. Les financements que doit apporter la

Banque pour la mise en œuvre du PS s’élèvent à 1,63 milliards

d’USD, comme le montre le Tableau 4-1. Les financements

prévus pourraient augmenter en fonction du volume des

ressources mobilisées au titre du FAD-13, et de la priorité

accrue accordée au sous-secteur dans la prochaine génération

des DSP. La contribution de la Banque au PS ouvrira l’accès

à l’alimentation en eau et à l’assainissement à environ 23

millions de personnes.

En 2012, la Banque a approuvé le financement de 6

programmes/projets de l’IAEAR en Gambie, au Tchad, au

Liberia, en République centrafricaine, au Djibouti et en

Mauritanie pur un montant de 84 996 581 USD (dont 60 729 000

USD sur les ressources FAD et 24 267 581 USD sur les

ressources du FF-IAER). La réserve indicative pour 2013

comprend 6 opérations, tandis la réserve indicative pour

2014 et 2015 prévoit respectivement 8 et 6 programmes à

financer. Des détails à ce sujet sont fournis à l’Annexe 3.

L’analyse historique des financements annuels octroyés

par la Banque révèle que la contribution de la Banque à

l’IAEAR a enregistré un pic en 2005 et en 2006 (Figure 4-1)

dans le sillage de la première conférence sur l’IAEAR

tenue en 2005, qui avait suscité un vif intérêt et un appui

financier en faveur du sous-secteur. Depuis lors, l’appui

de la Banque a enregistré une baisse constante, même si

on a noté une légère hausse en 2011. Cette tendance à la

baisse du financement par la Banque devra être inversée

au cours de la période du PS, si l’on veut atteindre les

objectifs fixés.

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Figure 4 0 Financement annuelle de la Banque pour le secteur de l'eau – Montants:

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4.4 Stratégies de mobilisation des ressources

4.4.1 Introduction

La mobilisation de 8,1 milliards d’USD en faveur de

l’IAEAR sur une période de 4 ans est une initiative plutôt

ambitieuse, au regard des niveaux historiques et actuels

des dépenses. Si l’Afrique a encore beaucoup de chemin

à faire pour réaliser les OMD, la réalisation des objectifs

relatifs à l’alimentation en eau et à l’assainissement en milieu

rural contribuera à l’atteinte des objectifs concernant la

santé, l’éducation, le genre et la réduction de la pauvreté.

Etant entendu que ces derniers ne peuvent être effectifs

que si les OMD concernant l’alimentation en eau et

l’assainissement sont réalisés. L’IAEAR constitue donc un

moyen pour la réalisation d’un certain nombre d’OMD et

justifie ainsi les engagements financiers supplémentaires

à une grande échelle.

Au rang des stratégies de mobilisation des ressources en

faveur de l’IAEA, figurent les stratégies suivantes :

i. Le renforcement du plaidoyer au niveau régional, afin

de garantir le respect des engagements pris au titre

de la Déclaration d’eThekwini, de consacrer 0,5 % du

PIB à l’assainissement ;

ii. L’instauration d’un dialogue fructueux avec les pays

pour la prise en compte du sous-secteur de l’AEAR

dans les DSP et les DSRP et la mise en œuvre d’une

approche de financement axée sur la demande en vue

d’un financement accru par les donateurs ;

iii. La fourniture d’une assistance aux gouvernements

pour l’élaboration de stratégies de financement du

sous-secteur de l’AEAR ;

iv. Un plaidoyer fondé sur des preuves pour l’allocation

de plus de ressources au sous-secteur de l’AEAR afin

de favoriser la réalisation des OMD liés à la santé,

l’éducation, l’égalité entre les sexes et la réduction de

la pauvreté ;

v. L’amélioration de la communication sur les engagements

des gouvernements et des donateurs en matière de

financement, et l’établissement de liens entre ces

engagements et les résultats ;

vi. L’accroissement de l’efficience dans l’utilisation des

financements existants ;

vii. La mise en œuvre d’actions visant à attirer le secteur

privé (par exemple Coca Cola, Pepsi, Unilever, Shell,

etc.) et leurs financements pour appuyer l’IAEAR et le

FF-IAEAR;

viii. L’exploration d’options innovante en matière de

financement, par exemple les mesures incitant les

sociétés de distribution d’eau dans les zones urbaines

à appuyer les services d’eau en milieu rural, par le

mécanisme prévu d’un prélèvement de 1 % auprès

des sociétés européennes d’eau, et les modalités

d’alignement sur les fondations privées.

4.4.2 Rôle de la Banque

Tel qu’indiqué plus haut, les ressources de la Banque

allouées aux opérations de l’IAEAR proviennent essen-

tiellement des allocations pays du FAD et des ressources

du guichet BAD et continueront de dépendre de la

demande des gouvernements et d’obéir aux procédures

actuelles. Au regard du déficit de financement d’environ

69 millions d’USD entre les dépenses réelles de la Banque

et les investissements prévus en 2012, il faudra que la

Banque prenne des mesures tant en interne qu’à l’externe

pour répondre aux besoins :

1) Sur le plan interne, la Banque devra maintenir

et augmenter ses financements annuels au fil du temps.

Le rôle spécifique de la Banque est de maintenir son

engagement à réaliser ses promesses de financer l’Initia-

tive. Au sein de la Banque, les actions de mobilisation des

ressources pour appuyer le PS consisteront en : i) une

collaboration effective de tous les départements sectoriels

concernés en vue de maximiser les effets positifs des

programmes et projets grâce à une approche intégrée du

développement rural et à des projets aux objectifs multiples,

propres à favoriser l’augmentation substantielle des

financements des opérations d’AEPA en milieu rural en

tant qu’opérations dérivées des projets et programmes de

transport, d’énergie et d’intégration régionale financés par

la Banque. Par exemple, une petite partie du financement

des projets routiers pourrait être utilisée pour la mise en

place d’infrastructures d4AEPA; de même, on pourrait

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veiller à ce que, à la faveur des projets de santé et d’éducation,

les établissements sanitaires et scolaires construits soient

dotés d’installation d’eau et d’assainissement. Dans le

même ordre d’idées, on pourrait également faire de sorte

que soit fourni aux communautés bénéficiaires des projets

et programmes d’électrification rurale des installations

d’AEPA ; ii) l’application de l’approche « une seule Banque

» pour toutes les opérations exécutées dans les zones

géographiques afin de réaliser des économies d’échelle

et envisager la réduction des coûts ; iii) un meilleur dialogue

interne avec les départements régionaux et les bureaux

extérieurs (avec pour corollaire le dialogue externe avec

les PMR) afin de classer le sous-secteur de l’AEAR au rang

des priorités dans les programmes nationaux et régionaux

de développement ainsi que dans les DSP ; iv) une

collaboration et un partenariat plus étroits avec les initiatives

existantes de la Banque, telles que la Facilité en faveur

des Etats fragiles, qui fournissent des financements

supplémentaires pour appuyer des investissements ciblés

et le renforcement des capacités ; et v) un alignement plus

précis sur les fonds climatiques afin de favoriser l’adaptation

et la sécurité de l’eau.

2) Sur le plan externe, la Banque mènera des activités

qui puissent fournir aux gouvernements africains les

connaissances et les outils nécessaires pour les convaincre

d’investir davantage dans le secteur de l’eau, tout en

mobilisant des partenariats efficaces, à même de : i)

sensibiliser et mobiliser des fonds en faveur de l’IAEAR

comme ce fut le cas à Marseille, voire davantage ; ii)

sensibiliser les gouvernements nationaux à accorder une

place privilégiée dans les programmes de développement

nationaux, afin de faciliter le déploiement des ressources

adéquates ; iii) favoriser un bon suivi en capitalisant des

informations suffisantes sur les résultats déjà atteints, afin

susciter des financements supplémentaires de la part des

donateurs et autres partenaires ; iv) améliorer les relations

avec les institutions d’élaboration et de mise en en œuvre

des approches novatrices, afin d’éclairer la prise de

décision des gouvernements, non seulement pour répondre

aux impératifs de développement et de gestion des

ressources en eau, mais aussi pour parvenir à une croissance

économique inclusive.

Le PS reconnaît qu’outre les actions bien distinctes visant

à accroître le financement en faveur du sous-secteur de

l’AEAR, des efforts accrus doivent être déployés afin de

combler le déficit qui existe en Afrique entre la demande

et les dépenses réelles, d’où l’importance renouvelée

accordée à la mise en place des mécanismes institutionnels

nécessaires et d’une meilleure gouvernance de l’IAEAR

pour en faire le cadre et l’instrument africains de réalisation

des OMD. Le Comité de coordination régional de l’IAEAR

(section 2.5) sera une instance de plaidoyer importante

pour le financement et le développement du sous-secteur

de l’AEAR. Les Assemblées annuelles de la Banque ainsi

que les événements tels que la Semaine africaine de l’eau,

AfricaSan et le Forum mondial de l’eau seront de plus en

plus mis à profit pour mobiliser des financements en faveur

du sous-secteur de l’AEAR. La Banque s’emploiera à

établir des partenariats avec les secteurs public et privé

et d’autres acteurs émergents pour aider les pays à formuler

des solutions innovantes fondées sur les connaissances

afin de répondre aux besoins de plus en plus urgents en

alimentation en eau.

4.4.3 Contributions des États et des communautés

Jusqu’ici, les contributions des gouvernements consistaient

en des ressources allouées à l’IAEAR par l’entremise des

allocations du FAD, d’autres appuis accordés par les

donateurs et les allocations des budgets nationaux à l’appui

des opérations. Les communautés ont essentiellement

apporté leurs contributions au financement à travers les

projets. Compte tenu de la crise financière, des efforts

doivent être consentis afin d’augmenter les allocations

budgétaires en faveur de l’IAEAR au niveau national, en

plus d’accroître les ressources du FAD consacrées aux

projets d'AEAR. Le PS jouera un rôle important dans le

suivi et la communication sur l’engagement et l’appropriation

par les gouvernements africains, qui seront mesurés à l’aune

de leurs contributions à l’occasion de la programmation

des dépenses publiques.

4.4.4 Contributions des donateurs et le FF-IAEAR

L’essentiel des financements provenant des donateurs se

fera par l’entremise des canaux bilatéraux habituels, des

ONG, des activités de co-financement avec la Banque et

d’autres banques multilatérales de développement. Une

partie substantielle de ces financements devrait provenir

de la Banque mondiale, de l’UNICEF et d’autres agences

des Nations Unies. Compte tenu de la situation économique

dans la zone euro (l’une des principales sources des

ressources de l’IAEAR), des efforts concertés sont

nécessaires pour mobiliser les financements requis. Les

traditionnels pays donateurs du FF-IAEAR sont le Canada,

le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Suisse. Des

efforts sont consentis pour attirer un plus grand nombre

de donateurs.

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Un nouveau cycle de reconstitution des ressources du

FF-IAEAR a été lancé, lors de la Conférence de Marseille

(mars 2012), et se poursuivra au cours de la période

couverte par le PS, afin de mobiliser les 400 millions d’USD

supplémentaires nécessaires. En collaboration avec l’Union

africaine (UA), le Conseil des ministres africains en charge

de l’eau (AMCOW), la Communauté économique des

Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le gouvernement

français, la Banque a organisé la deuxième Conférence

internationale sur l’approvisionnement en eau et l’assainis-

sement en milieu rural en Afrique, en marge du sixième

Forum mondial de l’eau à Marseille, en mars 2012. Le

principal objectif visé était de faire un rapport sur les

progrès accomplis et de donner l’opportunité aux gouver-

nements africains et aux partenaires au développement de

renouveler leur engagement en faveur des services d’AEPA

de base dans les zones rurales, qui en ont le plus besoin.

La réponse des gouvernements africains a été d’autant plus

significative que quatre d’entre eux (le Burkina Faso, le

Tchad, la Côte d’Ivoire et le Niger) ont promis des contri-

butions significatives au FF-IAEAR. Au total, de nouvelles

promesses de contribution au FF-IAEAR d’un montant

d’environ 82 millions d’USD ont été faites par la France, l’Ita-

lie, la Suisse, le Burkina Faso, le Tchad, la Côte d’Ivoire et

le Niger. À la faveur d’une meilleure gouvernance de

l’IAEAR, le PS facilitera également l’élaboration et la mise

en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources

afin de combler le déficit de financement de 318 millions

d’USD au profit du FF-IAEAR, et d’accroître le financement

global de l’IAEAR.

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5.1 Cadre de mise en œuvre de 2004

Le cadre de mise en œuvre (CME) de l’IAEAR, approuvé

en 2004, définit un ensemble de stratégies de mise en

œuvre pour réaliser la vision et la mission de l’IAEAR. Les

principales approches du CME, actualisées en se fondant

sur les enseignements tirés de la mise en œuvre et sur les

tendances actuelles (section 5.2), sont encore valables

pour le PS et sont présentées ci-dessous.

• Améliorer l’application de mécanismes rapides et

flexibles dans la préparation et l’actualisation de

programmes nationaux de l’IAEAR, afin de garantir un

engagement à long terme et un flux continu de

ressources pendant tout le cycle de mise en œuvre.

L’IAEAR renforcera l’utilisation de mécanismes rapides

et flexibles dans la préparation, l’exécution et le

décaissement des fonds des projets/programmes (y

compris le recours aux systèmes nationaux, aux SWAp

et à l’appui budgétaire), afin d’accélérer de manière

significative les investissements ciblant le sous-secteur

de l’AEAR ;

• Redynamiser les partenariats et la collaboration avec les

donateurs et les parties prenantes pertinentes, afin de

favoriser la mobilisation coordonnée de ressources et

l’adoption de procédures communes de mise en œuvre ;

• Appuyer et promouvoir les réformes ciblées visant à

garantir la mise en œuvre et la gestion décentralisées

des services d’AEAR ; le recouvrement intégral des coûts

d’exploitation et de maintenance ; l’accroissement

de la participation du secteur privé ; et l’intégration

des questions liées à la promotion de l’hygiène, aux

moyens de subsistance en milieu rural, à la promotion

de la polyvalence dans l’utilisation des infrastructures

et à l’assainissement de l’environnement dans les

projets/programmes d’AEAR ;

• Améliorer les programmes d’intensification et de

renforcement des capacités aux niveaux

communautaire et national, en recourant à des

approches participatives et à une plateforme pour le

partenariat structuré ;

• Fournir aux gouvernements un appui pour l’élaboration

de stratégies de financement qui permettent de

garantir des flux financiers durables et plus

substantiels de la part des gouvernements et des

communautés bénéficiaires ;

• Renforcer une approche participative tenant compte

de la demande dans la préparation et la mise en

œuvre des programmes en vue d’une appropriation et

d’une gestion communautaire décentralisée des

services afin d’améliorer l’exploitation et la gestion

durables des services d’AEAR ;

5. Processus et modalités de mise en œuvre

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• Le choix de la technologie est spécifique au site. La

technologie retenue devrait, de manière générale, être

simple, appropriée et standardisée, afin de faciliter les

questions d’exploitation et de maintenance. Les

technologies suivantes sont encore appropriées : puits

améliorés peu profonds, forages, sources, forages

motorisés, traitement des eaux de surface, systèmes

gravitaires et collecte des eaux de pluie, avec un point

d’eau unique ou des points d’eau en réseau. Par ailleurs,

les ressources seront affectées aux technologies et

approches plus efficaces telles que la promotion de

l’assainissement, l’assainissement total piloté par la

communauté/les approches communautaires en matière

d’assainissement, les concepts d’assainissement

écologique, l’utilisation des énergies renouvelables, la

gestion professionnalisée de l’eau en milieu rural, les

charges récurrentes pendant toute la durée de vie, etc.

5.2 Processus programmatiques et opérationnels

5.2.1 Approche programmatique

L’IAEAR œuvre à la promotion d’une approche

programmatique au titre de laquelle l’appui est fourni par le

truchement d’un programme d’investissement sectoriel

global visant à atteindre les objectifs de développement du

pays bénéficiaire. L’approche prévoit un engagement à long

terme entre le pays et les partenaires au développement,

tout en facilitant la réalisation d’objectifs à plus long terme.

Selon la situation du pays, les programmes sont mis en

œuvre en utilisant plusieurs mécanismes et instruments de

prêt, y compris des programmes autonomes et des projets

multisectoriels, avec la participation des pouvoirs publics,

des ONG, des communautés et du secteur privé.

5.2.2 Accroissement des taux de mise en œuvre

Des gains de temps sont réalisés, à la faveur de la

conduite des études techniques requises et des

approbations de sous-programmes, dans le cadre d’un

programme global approuvé. Pour accélérer le processus

de mise en œuvre, il faudra recourir aux procédures

nationales de passation de marchés et de décaissement,

en utilisant des comptes spéciaux pour les marchés de

taille restreinte, avec, dans la mesure du possible, des

audits réguliers en appui. La Banque poursuivra

l’évaluation des procédures nationales et apportera à cet

égard un appui le cas échéant.

5.2.3 Coordination, partenariats et gestion de l’IAEAR

au niveau régional

Comité de coordination régional (CCR) : Coprésidé par la

BAD et l’AMCOW, le CCR sera constitué des donateurs, des

institutions financières multilatérales et bilatérales, des

ONGs, des OSC, des gouvernements, des institutions des

Nations Unies et d’autres acteurs opérant dans le sous-

secteur. Le CCR assurera entre autres : (i) la sensibilisation

à l’échelle régionale et internationale ; (ii) la mobilisation de

ressources pour les programmes nationaux d’AEAR et le

plaidoyer à cet effet ; (iii) la coordination intergouvernementale ;

(iv) le suivi et l’établissement de rapports au niveau régional ;

(v) le partage des connaissances ; et (vi) les revues par les

pairs, etc. Il œuvrera également en faveur du renforcement

de la coordination et de la transparence au niveau des

donateurs. La Banque, avec les contributions provenant du

Groupe de travail du CCR, préparera des rapports annuels

aux fins de plaidoyer par le CCR.

Le Secrétariat de coordination de l’IAEAR (RCS) : Le

Département de l’eau et de l’assainissement (OWAS) de la

Banque continuera de jouer le rôle de RCS. Il sera renforcé

par un personnel dédié, afin de soutenir les partenariats et

la coordination au niveau régional, le suivi et l’établissement

de rapports annuels, la visibilité et le partage des

leçonstirées et d’expériences, l’élaboration de meilleurs

programmes par la fourniture d’outils et de directives en

vue d’un meilleur engagement à l’intérieur du pays et du

renforcement des capacités du personnel dans la

conception d’approches sectorielles. Le RCS administrera

également le FF-IAEAR et continuera de rendre compte au

Comité de pilotage du FF-IAEAR et au Conseil.

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Comité de coordination

régional (CCR)

Comité de pilotage du FF-IAEAR (TFSC)

Secrétariat de l’IAEAR

(RCS)

Amélioration de la coordination de l’IAEAR

CCR- conduit par l’AMCOW- fait des recommanda-tions aux gouvernements- se réunit annuellementTFSC- conduit par les dona-teurs - supervise les prioritésdu FF- se réunit annuellementRCS- coordinateur et person-nel dédiés- met en œuvre le PSA- géré par OWAS

Page 35: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Le Comité de pilotage du FF-IAEAR (TFSC) : Le Comité de

pilotage du FF-IAEAR se compose de représentants des

donateurs du FF-IAEAR. Il se réunit annuellement pour

évaluer les progrès réalisés et examiner le programme de

travail et les objectifs pour l’année à venir. Il est consulté à

chaque fois qu’un changement majeur survient dans la

portée des activités financées ou à financer au titre de

l’IAEAR. Dans le cadre de la stratégie renforcée de suivi

et d’évaluation du sous-secteur, dont l’élaboration est en

cours, les rapports annuels soumis au Comité de pilotage

contiendront de plus en plus de données et d’informations

sur la situation du sous-secteur en Afrique. La stratégie de

suivi et d’évaluation sera principalement expérimentée

dans le cadre de nouveaux projets au cours des trois

premières années. Elle s’appliquera progressivement

à tous les projets de l’IAEAR et autres projets ciblant le

sous-secteur. Entre temps, le suivi des projets de l’IAEAR

sera assuré par le biais des rapports sur les résultats

cumulés (CAR), et les pays bénéficieront d’une aide afin

d’actualiser régulièrement leurs systèmes d’information

et d’assurer le partage d’informations au niveau régional.

Au-delà du CAR, les indicateurs de réalisation et d’impact,

par exemple dans les secteurs de la santé et de

l’éducation, feront l’objet d’un suivi et d’un partage dans

les rapports annuels de l’IAEAR.

5.2.4 État de préparation en termes de politiques

et d’investissements, et rapports de synthèse

sur l’état des lieux par pays (CSO)

Environnement politique et institutionnel : La mise en

œuvre de l’IAEAR dépend de l’existence d’un environnement

propice pour ce qui est de la politique sectorielle. La

politique nationale et la politique du sous-secteur de

l’AEAR, en particulier, devraient s’inscrire dans un cadre

économique, social et environnemental qui facilite la gestion

intégrée des ressources en eau. La politique devrait

fournir des directives sur les approches décentralisées

et participatives, ainsi que sur la gestion pilotée par la

communauté, afin de garantir la durabilité des services.

État de préparation des pays et point d’entrée : La

situation et l’état de préparation des pays en matière

d’investissement sont évalués sur la base des informations

sectorielles existantes concernant l’élaboration des

politiques, la priorisation de l’eau dans les DSP, les DSRP

et les cadres institutionnels. Les quatre grandes catégories

à prendre en considération pour décider du point d’entrée

sont les suivantes :

Catégorie 1 : Investissement direct, avec renforcement

des capacités, lorsque les cadres politiques et institutionnels

des pays sont propices.

Catégorie 2 : Investissement direct, avec renforcement de

capacités, lorsque les cadres politiques et institutionnels

des pays sont certes propices, mais doivent être

renforcés, au titre du renforcement des capacités.

Catégorie 3 : Faibles cadres politiques et institutionnels

nécessitant des réformes et un renforcement des capacités

institutionnelles conduisant à l’investissement.

Catégorie 4 : Pays ayant déjà atteint la cible de l’IAEAR

en matière de couverture, mais nécessitant un appui pour

pérenniser la couverture.

Rapports de synthèse sur l’état des lieux par pays (CSO):

Les CSO de l’AMCOW (Rapport de synthèse régional

2011) préparé par WSP et la Banque aident à mieux

comprendre les facteurs de facilitation des progrès dans

le domaine de l’alimentation en eau et de l’assainissement,

ainsi que ce qui devrait être fait pour renforcer ces facteurs

basés sur le tableau de bord des CSO servant de cadre

d’évaluation pour identifier les facteurs de facilitation et les

entraves le long de la « chaîne de prestation de services ».

Le tableau de bord évalue les composantes de la

prestation de services relatives à la facilitation des

services, au développement de nouveaux services et à la

pérennisation des services.

Bien que la dernière évaluation des CSO ait été réalisée pour

32 pays en 2010, il est prévu que les nouvelles opérations

de l’IAEAR soient guidées par une évaluation rapide de

l’état des services d’AEPA dans chaque pays cible.

Il est proposé que le PS utilise également le cadre du

tableau de bord du CSO-2 de l’AMCOW pour évaluer l’état

du secteur le long de la chaîne de prestation de services

(création, développement et pérennisation), de façon à

identifier les interventions les mieux adaptées, à guider

l’allocation de ressources et à évaluer les progrès du

secteur au fil du temps, le long de la chaîne.

5.2.5 Capacités internes et collaboration au sein

de la Banque

Le Département de l’eau et de l’assainissement (OWAS) de

la Banque dispose au siège de 25 experts de la catégorie

professionnelle, qui apportent tous leur contribution à

l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes

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Page 36: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

d’AEAR. Cet effectif est constitué du directeur, de deux

chefs de division, de 10 ingénieurs, de sept analystes

financiers, d’un socio-économiste, de deux spécialistes du

genre, d’un spécialiste du suivi et de l’évaluation, et d’un

analyste du portefeuille. Le Département compte également

huit membres du personnel d’appui et un certain nombre

de consultants. En outre, 17 membres du personnel

spécialisés dans le secteur de l’eau sont déployés dans les

centres régionaux de ressources et dans les bureaux

extérieurs du Burkina Faso, du Cameroun, de la République

démocratique du Congo (RDC), de l’Éthiopie, du Ghana, du

Kenya (3), de Madagascar, du Malawi, du Maroc, du

Rwanda, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de la Zambie, du

Mozambique et du Zimbabwe, en plus du consultant à long

terme affecté au Bureau de la Banque au Nigeria. Tout ce

personnel appuie les activités de l’IAEAR. Dans le cadre du

renforcement des capacités des ressources humaines de

la Banque dans ce domaine, OWAS affectera quatre autres

agents dans les centres régionaux de ressources et les

bureaux extérieurs pour porter à 21 l’effectif total des

spécialistes du secteur décentralisés dans les bureaux

extérieurs.

De plus, le personnel de OWAS est complété par celui de

la Facilité africaine de l’eau (FAE) qui dispose d’un effectif

de 10 professionnels, dont le coordinateur et neuf

spécialistes de l’eau. Plusieurs membres du personnel de

la FAE contribuent directement à la conception des projets

d’AEAR.

Dans ses opérations, OWAS est soutenu par divers

départements de la Banque en charge des services

juridiques, de la gestion financière, des acquisitions, de

l’environnement, du secteur privé, des partenariats et de

la coopération, etc. En sa qualité de secrétariat de l’IAEAR,

OWAS renforcera la collaboration avec le Département de

l’agriculture et de l’agro-industrie (OSAN) et avec le

Département de l’énergie, de l’environnement et du

changement climatique (ONEC) sur les questions plus

larges de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE)

et la mise en œuvre de la Politique GIRE de la Banque, y

compris les questions liées à la planification intégrée des

ressources en eau et à la sécurité en matière d’eau, à

l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation

de ses effets, par le biais du Groupe de travail (GT) sur

l’eau, dont le renforcement est en cours.

OWAS poursuivra également les efforts en cours visant à

renforcer la collaboration avec le Département du

développement humain (OSHD), tel qu’expliqué en détail

dans le cadre de collaboration OSHD/OWAS et dans la

Stratégie de renforcement des capacités humaines de la

Banque (2012-2017). La collaboration visera à : (i) améliorer

l’enseignement de l’hygiène et de l’assainissement dans

les programmes scolaires ; (ii) garantir une meilleure

conception et l’intégration des questions sanitaires, sexo-

spécifiques et socioéconomiques dans les interventions

ciblant l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu

rural ; et (iii) de mieux évaluer les impacts de ces questions

sur de telles interventions. Dans le cadre de la conception

et de l’élaboration des programmes d’alimentation en

eau et d’assainissement, OWAS collaborera avec OSAN

à l’élaboration d’un plus grand nombre de projets

de développement rural ciblant l’alimentation en eau,

l’horticulture, la petite irrigation et les systèmes

d’abreuvement du bétail dans les zones rurales, ainsi que

les activités d’amélioration des moyens de subsistance en

milieu rural. De même, OWAS travaillera en étroite

collaboration avec le Département du transport (OITC) pour

mettre en œuvre des programmes d’alimentation en eau et

d’assainissement en milieu rural le long des corridors

routiers. En outre, la collaboration avec le département

ONEC sera en vue de l’utilisation des énergies renouvelables

dans l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu

rural. OWAS travaillera également en collaboration avec

OPSM pour mettre en œuvre des programmes visant à

accroître la participation du secteur privé aux programmes

d’AEAR. Cette approche contribuera à améliorer la

collaboration du secteur de l’eau avec tous les départements

et complexes sectoriels de la Banque, et de faciliter ainsi la

prise en compte du sous-secteur de l’AEAR dans les plans

d’activités et projets ciblant l’agriculture, l’énergie, le

développement social, la santé, ainsi que le renforcement

du suivi des impacts socioéconomiques et sanitaires des

opérations d’AEAR, et la promotion d’une croissance

inclusive.

5.2.6 Partenariats stratégiques pour l’IAEAR

Pendant la mise en œuvre du présent PS, les partenariats

avec les acteurs stratégiques opérant dans le sous-secteur

de l’AEAR en Afrique et dans le monde seront renforcés,

notamment en ce qui concerne les activités de coordination

au niveau régional, la mobilisation de ressources et la

gestion des connaissances (dans des domaines clés tels

que l’amélioration de l’assainissement, la viabilité des

services d’AEAR, la procuration de services adaptés au

contexte des États fragiles et post conflit, etc.). Au nombre

de ces partenaires figurent l’AMCOW ; le Programme

d’alimentation en eau et d’assainissement (WSP) de la

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Page 37: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Banque mondiale ; le Réseau pour l’alimentation en eau en

milieu rural (RWSN) ; le Centre international de l’eau et de

l’assainissement (IRC) ; l’Institut UNESCO-IHE pour

l’éducation relative à l’eau de Delft (Pays-Bas) ; le

Partenariat américain pour l’eau ; le Centre de l’eau, de

l’ingénierie et du développement (WEDC) ; le Programme

assainissement et eau pour tous (SWA) ; l’UNICEF, etc.

5.2.7. Prise en compte des thèmes transversaux

i) Changement climatique : Les activités et les

investissements de l’IAEAR seront de plus en plus

conçus et mis en œuvre de manière à garantir leur

résilience au changement climatique. Si nécessaire,

des évaluations des risques liés au changement

climatique et à la variabilité du climat seront

entreprises, en particulier pour protéger les groupes

vulnérables. Les ressources additionnelles consacrées

au financement des projets ciblant le changement

climatique permettront de renforcer la prise en compte

de ce facteur dans toutes les opérations ciblant le

secteur de l’eau et de l’assainissement, et d’appuyer

les réformes requises dans les pays africains, afin que

les gouvernements africains puissent mieux faire face

aux défis liés aux aspects climatiques et ainsi renforcer

la résilience à la rareté de l’eau grâce au stockage de

l’eau, le cas échéant. Cette démarche renforcera aussi

le rôle de la Banque dans la gestion des ressources

mobilisées pour faire face au changement climatique.

ii) Croissance verte et inclusive : Le PS contribuera au

programme d’action de la Banque pour une croissance

verte et inclusive, compte tenu de l’accent qu’il met sur

les zones rurales, les femmes et les jeunes, le

changement climatique, etc. Par leur nature, les

opérations d’AEAR facilitent la croissance inclusive

dans le sous-secteur rural, en appuyant les services

bénéficiant aux pauvres. S’il y a lieu, des interventions

fourniront la formation et des informations sur le

marché, en plus de promouvoir la gestion des

ressources en eau et des bassins versants à des fins

multiples tout en mettant en œuvre des stratégies

bénéficiant aux pauvres, et d’appuyer l’exploitation

d’opportunités génératrices de revenus pour

soutenir les moyens de subsistance des populations

rurales.

iii) Problématique de l’égalité entre les sexes : L’égalité

entre les sexes et l’autonomisation des femmes sont

les principales forces motrices de la résolution du

problème du faible accès à l’eau et à l’assainissement

en milieu rural en Afrique. Le PS continuera donc de

prendre en compte la problématique de l’égalité entre

les sexes dans ses opérations, afin de contribuer à la

réalisation des OMD.

iv) Droit humain à l’eau et à l’assainissement : Le contenu

normatif du droit humain à l’eau – disponibilité,

qualité/sécurité, accès, accessibilité financière et

acceptabilité culturelle – et ses principes transversaux

de non-discrimination, d’égalité, de participation et de

responsabilité seront de plus en plus pris en compte

dans les activités de la Banque dans le domaine de

l’eau et de l’assainissement, ainsi que dans le

programme d’action de la Banque pour une croissance

inclusive.

5.2.8. Amélioration de l’accès à l’assainissement dans

les PMR

i) Approches : Pour tous les pays dans lesquels la Banque

interviendra, des approches qui mettent l’accent sur le

changement de comportements aboutissant à l’adoption de

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Page 38: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

bonnes pratiques sur le long terme par la communauté (par

exemple l’assainissement total impulsé par la communauté,

les « communautés sans défécation en plein air », le

« lavage des mains au savon » et le marketing de

l’assainissement) seront mises en œuvre. À chaque fois que

cela est possible, cette mise en œuvre se fera en

collaboration avec d’autres partenaires tels que l’UNICEF,

les donateurs bilatéraux et multilatéraux et les ONGs. Elle

sera également intégrée autant que possible, à l’appui à la

fourniture d’infrastructures d’assainissement abordables et

durables en donnant les moyens aux petits prestataires de

service (l’assainissement en tant qu’entreprise/activité

sociale) pour (i) mettre en place des chaînes logistiques ;

(ii) la promotion d’approches renforçant les effets

économiques d’un meilleur assainissement tout au long de

la chaîne de valeur ; et (iii) la participation de grands acteurs

du secteur privé.

En outre, des efforts plus concertés seront consentis pour

améliorer l’alimentation en eau, l’assainissement et l’hygiène

dans les écoles, dans le cadre des opérations d’AEAR.

Les interventions visant à fournir les installations

d’assainissement et de lavage des mains dans les lieux

publics tels que les marchés et les centres de santé seront

également poursuivies.

Au niveau régional, l’IAEAR devra faciliter le partage des

leçons et des expériences en fournissant l’appui nécessaire

aux processus de AfricaSan et de AMCOW dans le

processus de présentation des rapports à l’Union africaine.

ii) Appui aux processus nationaux : Des interventions

autonomes et d’appui programmatique au niveau national

viseront à rendre davantage propice l’environnement pour

l’assainissement amélioré grâce à l’appui à la mise en

place, le cas échéant, de: i) politiques, stratégies et plans

d’investissement nationaux en matière d’assainissement ;

ii) cadres institutionnels pour l’assainissement ; iii)

lignes budgétaires dédiées à l’assainissement dans

les collectivités décentralisées ; iv) assainissement et

éducation à l’hygiène (dans les programmes scolaires)

et infrastructures ; v) mécanismes de coordination en

matière d’assainissement ; vi) systèmes de suivi des

informations sur l’assainissement dans les ménages et

dans les établissements scolaires.

iii) Financement de l’assainissement : Pour compléter

l’appui au renforcement des systèmes nationaux, les

ressources de l’IAEAR seront mises à contribution

pour créer de manière proactive un environnement

permettant de favoriser un financement accru de

l’assainissement aux niveaux national et décentralisés.

Si les politiques de financement nationales continueront

d’être poursuivies, les interventions de l’IAEAR

faciliteront la mise à disposition de subventions

intelligentes aux plus pauvres des pauvres, et la

création de chaînes logistiques pour les petits

prestataires de services d’assainissement. L’Initiative

appuiera également la mise en place de fonds

renouvelables et de programmes de micro finance

pour permettre aux pauvres de financer leurs

installations d’assainissement. De concert avec les

partenaires, OWAS continuera d’identifier les approches

basées sur le marché en y associant le public, les

secteurs philanthropique et privé pour intensifier

l’assainissement en Afrique.

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6.1 Conclusion

Le PS de l’IAEAR répond au défi du faible accès à

l’alimentation en eau potable et à l’assainissement amélioré

dans les milieux ruraux en Afrique, où vivent presque 60 %

de sa population. Le PS se veut également une réponse à

la prise de conscience du fait que la non réalisation des

OMD pour l’alimentation en eau et l’assainissement constitue

un frein à la réalisation des autres OMD, notamment dans

les domaines de la lutte contre la pauvreté , la promotion du

genre, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et la

promotion de l’éducation, en particulier chez les filles.

Le PS ambitionne de faire de l’IAEAR une initiative

véritablement régionale, transparente et inclusive, qui

mobilise un plus grand volume de financements pour

l’alimentation en eau et l’assainissement en Afrique, tout en

renforçant la performance de ce sous-secteur.

Le PS cadre avec les stratégies et politiques de la Banque,

notamment la Politique de gestion intégrée des ressources

en eau et la Stratégie à long terme. La Banque veillera, en

mettant en œuvre le PS, à maximiser l’efficience dans

l’utilisation des ressources. Le PS vise une meilleure

coordination et intégration des interventions au sein de la

Banque, en phase avec l’approche « Une seule Banque »,

ainsi qu’à l’extérieur avec divers partenaires afin d’en

optimiser l’impact.

Il importe de noter que si le PS est en cours de finalisation

depuis 2013, des éléments importants de ce plan ont été

déjà mis en œuvre en 2012. Il s’agit notamment (i) du Plan

opérationnel 2012 qui a été aligné sur le PS, (ii) des

préparatifs en vue de la mise en place du Comité de

coordination régional, et (iii) de la conférence de mobilisation

des ressources qui s’est tenue en mars à Marseille.

6.2 Recommandation

Les Conseils sont invités à examiner le présent

Plan stratégique, dont l’objectif est d’encadrer les

interventions de la Banque dans le sous-secteur aux

niveaux national et régional en vue de la réalisation des

OMD concernant l’alimentation en eau et l’assainissement

en milieu rural.

6. Conclusion et recommandation

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Page 41: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Annexe 2

Cadre de gestion axée sur les résultats du Plan stratégique d’activités 2012 – 2015 du Fonds

fiduciaire de l’IAEAR (FF-IAEAR)

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2015

41

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oins de cinq

ans en Afriqu

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iner

1.4

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(202

0)

-Système

d’inform

ation statistiq

ue de

l’OMS

-Rap

ports du

Program

me de

suivi con

joint

OMS/UNICEF

Risque

: L’ap

pui politiqu

e et la prio

rité

acco

rdée par les

gouverne

men

ts africains

peuven

t ne pa

s suffire à

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nité des

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cts de

l’IAEAR.

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égies d’a

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uatio

n:

Plaidoyer m

ené en

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rtes pressions exercées

par le biais de l’U

A, d

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’autres

parten

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développ

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t.

Risque

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puyer les op

érations

d’AEAR dan

s les PMR

Strat

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ttén

uatio

n:

-Plaidoyer en faveur de

l’amélioration de

l’environn

emen

t pou

r attirer

les finan

cemen

ts non

habituels (PSP, auto-

alimen

tation, etc.)

-Accroissemen

t de

l’efficacité du secteu

r et

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i au titre du au

PS de

l’IAEAR

Risque

: Les gou

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litique

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MCOW, les

interven

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les et le

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alisation du

suivi et d

e la com

mun

ication

des rapp

orts sur la

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rman

ce du secteu

rda

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cours et dan

s toutes les

nouvelles interven

tions

d’AEAR

3.Amélioration de

l’accès à

des services d’alim

entation en

eau en

milie

u rural durab

les, sûrs

et abo

rdab

les

4.Amélioration de

l’accès à

des services d’assainissem

ent

sans risqu

e et digne

s, et à

de

meilleures pratiq

ues d’hygièn

e

1.2

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men

tation de

la propo

rtion de

personn

es vivan

t dan

s les

zone

s rurales en

Afriqu

e qu

i ont accès à une

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entation sûre en

eau (%

)2.2

Aug

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tation de

la propo

rtion de

personn

es vivan

t dan

s les

zone

s rurales en

Afriqu

e qu

i ont accès à des installations

d’assainissemen

t améliorées (%

)3. Nom

bre de

pays qu

i ont intégré l’éga

lité de

s sexes,

l’environn

emen

t et la lutte co

ntre les effets du ch

ange

men

tclimatique

dan

s leurs po

litique

s relatives au secteu

r de

l’eau.

1.1 55,1 %

2.1 23,8 %

3. À déterminer

1.1 70 %

1.2 6

2 %

-Rap

ports du

Program

me de

suivi con

joint

OMS/UNICEF

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ports de

la

CCNUCC

-Rap

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développ

emen

t dan

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mon

de

Composante 1 –

Gouverna

nce de l’IAEAR

-Rap

ports sur les

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ulés et

rapp

orts ann

uels de l’IAEAR

-Rap

ports de

décembre de

la BAD sur les

Pro

duit 1.

1: M

ise en

œuvre

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s op

érations

d’alimen

tation en

eau

et

d’assainissemen

t en milie

u rural

(AEAR) finan

cées par la Ban

que

1.1a

Accroissemen

t de la propo

rtion de

s projets/prog

rammes

dont les fond

s sont décaissés dan

s les 12

mois suivan

tl’app

roba

tion pa

r le Con

seil (pou

r la période

de 20

12 à 201

5, par

rapp

ort a

u niveau

de référenc

e du

portefeuille en co

urs de

l’IAEAR

au m

ois de

décem

bre 20

11)

1.1b

Réd

uction de

la propo

rtion de

projets don

t l’âge

est

supé

rieur à l’âg

e moyen

des projets à leur con

ception, qui est de

cinq

ans

1.1a

65

%

[15/23

]

1.1b

30

%(201

1)

1.1a

80

%

1.1b

10 %

Pro

duit 1.

2: R

enforcem

ent d

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nisationn

el de l’IAEAR

1.2a

Création du

Com

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ordina

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uelles de

ce co

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forçan

t ainsi l’ap

prop

riation

de l’Initiative pa

r tous les acteurs

1.2b

Mise en

place, d

’ici la fin de 20

13, d

’une

stratég

ie de

commun

ication de

l’IAEAR.

1.2c

Mise au

point, d

’ici la fin de 20

13, d’un

e bo

îte à outils pou

rles op

érations d’AEAR

1.2a

S.O. 1

1

1.2b

Auc

une

1.2c

Auc

une

1.2a

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1.2b

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ie

1.2c

Boîte à

outils

-Com

ptes-ren

dus de

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ions du Com

ité de

coordina

tion

-Stratég

ie de

commun

ication de

l’IAEAR

-Boîte à outils pou

r les

opérations d’AEAR

Composante 3 – Gouverna

nce

du sous-secteur de l’A

EAR et

instau

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n d’un

environn

emen

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SO

de

l’AM

CO

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appo

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résu

ltats

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ulés

et

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r les pa

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secteu

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2.1a

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2.1a

11

2.1b

20

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2.3a

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2.3b

S

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2.2

10

2.3b

10

2.3b

15

IMPACT REALISATIONS

9 L’année de référence est l’année 2010, et l’année cible est l’année 2015, sauf indications contraires. 10 La cible de l’OMD (2015) est de 53 décès pour 1000 naissances vivantes. 10S.O. signifie « sans objet ».

PRODUITS

Page 42: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

INIT

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12 -

2015

42

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sacrée au

sous-secteur de l’A

EAR

3.1 Aug

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cemen

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u rural en

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eau

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l’assai-

nissem

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n milie

u rural en Afriqu

e pe

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de mise en

œuvre du PS

3.1 35%

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l’OCDE]

3.2 S.O.

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cemen

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point 3.2 ci-d

essus)

3.3 S.O.

3.3 2 m

illiards

d’USD (environ

cinq

fois plus)

Com

pos

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4 – V

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des

syst

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EAR

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sanc

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Produ

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Nom

bre de

PMR sup

plém

entaires do

tés de

systèmes efficaces

de S&E de l’assainissem

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en milie

u rural

5.1a

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5.1b

S.O.

5.1a

15

5.1b

15

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5.2a

Nom

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15

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Com

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Com

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l’AEAR

Com

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Com

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Page 43: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Composante 1 – Gouvernance de l’IAEAR

Cette composante vise à renforcer la gouvernance et la mise

en œuvre de l’IAEAR et du FF-IAEAR dans le but d’accroître

leur rendement et leur efficacité. Afin de renforcer l’obligation

de rendre compte et la transparence, et d’accroître

l’appropriation et l’assurance dans l’utilisation optimale des

fonds, il est envisagé d’adopter une gouvernance plus

inclusive aux niveaux stratégique et opérationnel. Au niveau

stratégique, un mécanisme de coordination formel sous-

secteur de l’AEAR (Comité de coordination régional - CCR)

regroupera les acteurs clés tels que l’AMCOW, les

gouvernements, les donateurs multilatéraux et bilatéraux, les

ONG et les OSC en vue d’intensifier le plaidoyer,

l’apprentissage entre pairs, la mobilisation de ressources,

l’établissement de rapports sur la performance, etc.

Au niveau opérationnel, la Banque renforcera sa capacité à

superviser la mise en œuvre du PS en affectant de nouveaux

agents spécialisés au secrétariat de l’IAEAR au sein de

OWAS ; en renforçant les capacités des chefs de projets et

autres experts et en soumettant des rapports plus réguliers

et plus détaillés au Comité de pilotage du FF-IAEAR en vue

d’obtenir des orientations en temps voulu. Le secrétariat de

coordination aidera à l’identification et au recrutement des

compétences requises pour assurer le dialogue sur les

politiques sectorielles et la mise en œuvre d’approches

sectorielles ou sous-sectorielles. Il collaborera également

avec les chefs de projets d’AEAR et les autres membres du

personnel de la Banque travaillant au siège et dans les

bureaux extérieurs, ainsi qu’avec les experts de l’extérieur,

le cas échéant, pour s’assurer que le PS est mis en œuvre

comme prévu. Il renforcera en outre la collaboration avec le

Département de l’agriculture et de l’agro-industrie (OSAN)

de la Banque et le Département chargé de l’environnement,

de l’énergie et du changement climatique (ONEC) sur des

questions générales liées à la gestion intégrée des

ressources en eau, par l’intermédiaire du Groupe d’étude

sur l’eau, qui est en cours de restructuration. Il renforcera

par ailleurs les liens de collaboration avec le Département

du développement humain (OSHD), tel que prévu dans le

cadre de collaboration OSHD/OWAS et dans la Stratégie de

développement des capacités humaines de la Banque

(2012-2017) ; avec le Département du transport (OITC) pour

le développement du sous-secteur de l’AEAR le long des

corridors routiers appuyés par la Banque ; avec l’ONEC pour

la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables dans

le sous-secteur de l’AEAR ; et avec l’OPSM pour la

promotion de la participation du secteur privé aux activités

d’AEAR. Ainsi, OWAS intégrera mieux les activités d’AEAR

dans les projets du secteur de l’agriculture, de l’énergie et

du développement social/santé, tout en améliorant le suivi

des impacts socioéconomiques et sanitaires des opérations

d’AEAR et en œuvrant en faveur d’une croissance inclusive.

Le Comité de pilotage du FF-IAEAR continuera d’examiner

les rapports, les plans de travail et les budgets annuels de

l’IAEAR lors de ses réunions annuelles. Le suivi de cette

composante sera assuré par le biais de deux produits et de

quatre indicateurs :

Produit 1.1 : Mise en œuvre efficiente des opérations d’AEAR

financées par la Banque. Le suivi de ce produit sera assuré

en recourant au système de suivi interne du portefeuille de

la Banque (rapports sur la performance dans l’exécution du

portefeuille), en utilisant les trois indicateurs suivants :

Indicateur 1.1a : Cet indicateur analysera le ratio des

opérations financées par la Banque dont les fonds sont

décaissés dans les 12 mois suivant leur approbation par le

Conseil sur la période 2012 à 2015, par rapport aux

données de référence du portefeuille d’AEAR en cours en

2011 (selon ces données, huit des 23 opérations ont fait

l’objet de décaissements après le délai de 12 mois). Cet

indicateur déterminera l’état de préparation du client et la

qualité à l’entrée des opérations de la Banque.

Indicateur 1.1b : Cet indicateur mesurera l’efficacité globale

de l’exécution des projets en termes de réduction de la

proportion des projets dont l’âge est supérieur à l’âge

assigné aux projets à leur conception, soit quatre à cinq ans,

à hauteur de 30 % en 2011 et d’environ 10 % en 2015.

Annexe 2

Description des composantes et des produits du PS

INIT

IATI

VE

POU

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E20

12 -

2015

43

Page 44: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Indicateur 1.1c : Cet indicateur permettra de suivre la

capacité de la Banque à mettre en œuvre le Plan

Stratégique, en renforçant le secrétariat de l’IAEAR par

l’affectation de cadres spécialisés comprenant un ou deux

experts, le cas échéant, et un agent d’appui.

Produit 1.2 Renforcement du cadre organisationnel de

l’IAEAR. Un Comité de coordination régional (CCR),

coprésidé par l’AMCOW et la Banque, se réunira au moins

une fois par an pour s’accorder sur les initiatives régionales

de renforcement du sous-secteur d’AEAR, afin d’intensifier

le plaidoyer en faveur de l’AEAR et de rendre compte de

toutes les opérations et du financement de l’IAEAR. Les

termes de référence du CCR figurent à l’annexe 5. Un

groupe de travail (GT), composé d’experts en planification

sectorielle, est en cours de création en vue de rassembler

les informations nécessaires pour permettre au CCR de

s’acquitter de sa mission. Une stratégie de communication

sur l’IAEAR, ainsi qu’une boîte à outils pour les opérations

de l’IAEAR, seront mises au point pour plus d’efficacité. Le

suivi de ce produit sera assuré comme suit :

Indicateur 1.2a : Cet indicateur sera le nombre de réunions

du CCR effectivement tenues. L’efficacité du CCR dans la

coordination des activités d’AEAR en Afrique sera évaluée

à la fin de l’année 2013 et en 2015.

Indicateur 1.2b : Cet indicateur prévoit que d’ici le milieu de

l’année 2013, une stratégie de communication sur l’IAEAR

sera mise en place pour guider la Banque et ses partenaires

dans le partage systématique des informations sectorielles

en vue d’accroître l’efficacité.

Indicateur 1.2c : Cet indicateur a trait à l’élaboration d’une

boîte à outils pour les opérations de l’IAEAR afin de guider

la Banque et les PMR dans la planification, la conception et

la mise en œuvre des opérations de l’IAEAR. Cette boîte

sera disponible d’ici la fin de 2013.

Composante 2 – Gouvernance du sous-secteur de l’AEAR

et instauration d’un environnement propice

La deuxième composante vise à aider les pays à améliorer

leur gouvernance du sous-secteur de l’AEAR. Cette

composante vise à contribuer au renforcement des approches

programmatiques et des approches sectorielles ou sous-

sectorielles (SWAp)12 de la prestation de services de l’AEAR.

L’appui qui sera apporté dépendra des besoins des pays et

couvrira l’élaboration de plans d’AEAR, ainsi que l’identification

et l’élaboration de programmes intégrant les systèmes

nationaux, et la construction des infrastructures dans les zones

jugées prioritaires ; l’appui stratégique au renforcement des

capacités des systèmes décentralisés et d’autres systèmes ;

le renforcement du dialogue sectoriel et de la coordination au

niveau national ; le renforcement de la capacité d’absorption

des financements ; la planification et la gestion de l’exploitation

et de la maintenance ; la prise en compte de la problématique

de l’égalité entre les sexes ; l’environnement, l’adaptation au

changement climatique et l’atténuation de ses effets ; la

création d’entreprises privées spécialisées dans la prestation

de services d’AEAR ; le renforcement de la transparence dans

les rapports sur la performance du secteur ; l’affectation des

ressources et l’équité, etc.

Cette composante sera également axée sur la prestation de

services d’AEAR dans les États fragiles (en utilisant des

approches tenant compte des situations de conflit) et dans

les États en sortir de conflit.

Produit 2.1 : Réalisation de progrès dans la prestation de

services (mise en place, développement et pérennisation de

la prestation de services) en vue de l’adoption d’approches

programmatiques impulsées par les pays.

Les indicateurs sont basés sur le postulat que le sous-

secteur de l’AEAR aide les pays à mettre en place des

systèmes et des mécanismes permettant de garantir la

prestation durable de services, et à se développer le long

de la chaîne de prestation de services, tel qu’indiqué

ci-dessus.

Indicateur 2.1a : Cet indicateur mesurera le nombre de pays

non fragiles supplémentaires disposant de programmes

d’AEAR. Les progrès réalisés dans les pays fragiles seront

analysés sur la base du produit 2.2.

Indicateur 2.1b : Cet indicateur analysera l’augmentation du

nombre de pays membres de l’IAEAR appuyés par la

Banque, qui conduisent des revues sectorielles annuelles et

établissent des rapports annuels de suivi sectoriel, à des

fins de plaidoyer, de planification et de budgétisation.

Produit 2.2 : Intensification des réformes du sous-secteur

d’AEAR et appui au développement des États fragiles et en

sortir de conflit. Le PSA privilégiera davantage les États

fragiles et en sortir de conflit et visera surtout à développer

des capacités suffisantes pour des investissements

durables dans les infrastructures. Selon leur situation,

environ huit États fragiles, en sortir de conflit et enlisés

bénéficieront d’un appui pour créer des conditions plus

INIT

IATI

VE

POU

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LIM

ENTA

TIO

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EAU

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12 -

2015

44

12 L’approche SWAp offre une méthode pragmatique pour la planification et la gestion du secteur, met à jour les contraintes et les opportunités imbriquées présentesdans le secteur, facilite la coordination des actions entre les acteurs et les sous-secteurs afin de surmonter ces contraintes et d’exploiter ces opportunités, etrenforce les liens entre la politique sectorielle, le budget, les activités et les résultats.

Page 45: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

propices pour la prestation durable de services, par le biais

de réformes sectorielles, complétées par des investissements

en faveur de l’alimentation en eau et l’assainissement en

milieu rural, au moyen d’approches tenant compte des

situations de conflit13, de façon à fournir les services tant

nécessaires, tout en mettant à profit le processus pour

renforcer les capacités.

Indicateur 2.2 : Cet indicateur se réfère au nombre de

nouveaux pays fragiles/en sortir de conflit qui disposent de

stratégies et de programmes nationaux d’AEAR et qui

bénéficient d’un appui pour développer les services d’AEAR.

Produit 2.3 : Plus grande priorité accordée à l’assainissement

et à l’hygiène pour remédier à la limitation des progrès.

L’aide fournie permettra de s’assurer que les lignes

budgétaires affectées à l’assainissement sont inscrites dans

les budgets nationaux et infranationaux ; de s’assurer que

les objectifs en matière d’assainissement sont connus et

analysés par les acteurs du secteur ; de créer des entreprises

spécialisées dans l’assainissement ; de promouvoir l’utilisation

d’approches adaptées au changement climatique (par

exemple, différentes approches d’assainissement écologique) ;

d’intensifier le plaidoyer et la sensibilisation sur les avantages

liés à l’assainissement ; et d’intégrer la réutilisation des sous-

produits de l’assainissement.

Indicateur 2.3a : Cet indicateur mesure le nombre de pays

supplémentaires dotés d’institutions chefs de file en matière

d’assainissement.

Indicateur 2.3b : Cet indicateur a trait au nombre de pays

supplémentaires participant à l’IAEAR, qui disposent de

stratégies, de plans, de budgets et de rapports spécifiques

sur l’assainissement et l’hygiène.

Composante 3 – Investissements ciblant le sous-secteur

de l’AEAR

Cette composante vise à accroître les engagements de

financement en faveur de l’alimentation en eau et de

l’assainissement en milieu rural, tant de la part des

gouvernements que des partenaires au développement,

dont la Banque. Elle vise également à accroître les

investissements en faveur de l’alimentation en eau et de

l’assainissement dans les États fragiles, en sortir de conflit

et enlisés, afin d’intensifier les réformes sectorielles au titre

de la composante stratégique 2, et à faire en sorte que le

FF-IAEAR exerce un effet de levier plus important dans la

mobilisation des ressources. Le CCR et son GT joueront un

rôle majeur dans le suivi des produits relevant de cette

composante.

Produit 3.1 : Administration de la preuve du leadership des

gouvernements dans le sous-secteur de l’AEAR, à travers

l’augmentation des financements publics, conformément

aux engagements pris par les PMR au titre de différentes

déclarations et pour attirer des financements axés sur la

demande.

Indicateur 3.1 : Cet indicateur fait référence à l’augmentation

de la proportion des financements publics affectés à

l’alimentation en eau et à l’assainissement en milieu rural en

Afrique, pour passer d’un niveau raisonnable de 35 %

[données de l’OECD] à 40 %.

Produit 3.2 : Accroissement du financement global en faveur

du sous-secteur de l’AEAR, en vue de réduire le déficit de

financement.

Indicateur 3.2 : Cet indicateur a trait à l’accroissement du

financement total (par source) en faveur de l’alimentation en

eau et l’assainissement en milieu rural en Afrique sur la

période d’exécution du PS, afin d’atteindre le montant ciblé

de 8,1 milliards d’USD requis pour la réalisation des OMD

relatifs à ce sous-secteur.

Produit 3.3 : Renforcement de l’effet de levier du FF-IAEAR

Indicateur 3.3 : Cet indicateur analyse l’effet de levier des

ressources du FF-IAEAR utilisées pour financer des

investissements spécifiquement en faveur des États fragiles,

en sortir de conflit et enlisés.

Composante 4 – Viabilité des systèmes d’AEAR

Le PS adoptera une approche plus holistique pour ce qui

est de la viabilité des infrastructures d’AEAR et des

systèmes appuyant celle-ci, en accordant plus d’importance

aux considérations de coût sur tout le cycle de vie et à la

viabilité dans la conception des programmes de l’IAEAR.

Pour le PSA, le sous-secteur de l’AEAR est un service. Le

PSA appuiera donc un plus grand nombre de petits

prestataires communautaires et privés de services d’eau et

l’amélioration de la régulation des services d’AEAR et des

prestataires de services à tous les niveaux. Il contribuera

également à l’identification et à l’élaboration d’indicateurs

de viabilité et d’objectifs pour mesurer la qualité des

services et de la performance des prestataires de services,

tout en préconisant l’amélioration de la budgétisation de

l’exploitation et de la maintenance, l’augmentation de la part

INIT

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12 -

2015

45

13 Voir le rapport de la conférence WSP de 2011 intitulé : Delivering Water Supply and Sanitation in Fragile States.

Page 46: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

des financements du sous-secteur alloués à la formation

d’ouvriers, de mécaniciens et de vendeurs, ainsi qu’à la

mise en place/création de chaînes de valeur. La viabilité sera

analysée en se basant sur deux produits et des indicateurs

appropriés :

Produit 4.1 : Création et renforcement de systèmes institutionnels

favorisant la viabilité

Indicateur 4.1a : Cet indicateur se rapporte au nombre de

pays supplémentaires qui bénéficieront d’une aide pour

mettre en place des cadres d’exploitation et de maintenance

fonctionnels dans le sous-secteur de l’AEAR.

Indicateur 4.1b : Cet indicateur porte sur le nombre de pays

bénéficiant d’une aide pour créer et développer des chaînes

de valeur appropriées pour les pièces de rechange et les

équipements utilisés dans le sous-secteur de l’AEAR.

Produit 4.2 : Renforcement de la viabilité des infrastructures

d’AEAR

Indicateur 4.2 : Cet indicateur analyse le pourcentage

moyen de réduction du nombre d’installations d’AEAR non

fonctionnelles dans les pays membres régionaux.

Composante 5 – Renforcement de la gestion des

connaissances et de la communication

Cette composante vise à renforcer la production, la diffusion

et l’utilisation des connaissances sur le sous-secteur de

l’AEAR au sein de la Banque et dans les PMR. Elle investira

dans trois catégories majeures de produits, à savoir les

systèmes de suivi et d’évaluation définis par les pays et

appliqués à l’échelle du secteur, afin de permettre aux PMR

de formuler des politiques fondées sur des données

factuelles ; une approche plus systématique dans la mise

au point et la diffusion des produits de savoir sur le sous-

secteur de l’AEAR ; et les rapports d’étape établis par la

Banque et les PMR. Cette démarche permettra d’orienter la

conception et la mise en œuvre des opérations futures,

contribuant ainsi à renforcer l’efficacité en matière de

développement.

Produit 5.1 : Renforcement du suivi et de l’évaluation du

sous-secteur de l’AEAR, sous l’impulsion des pays. Ce

produit s’inscrit dans le cadre général des préoccupations

de la Banque et ne se limite pas au secteur de l’eau et de

l’assainissement. Dans le cadre de ses initiatives pour

améliorer le suivi et l’évaluation du sous-secteur de l’AEAR

au sein de la Banque14, le PSA intensifiera son appui aux

pays participant à l’IAEAR, afin de développer ou de

renforcer les systèmes nationaux de suivi et d’évaluation au

niveau sectoriel pour faciliter la collecte, l’analyse et

l’utilisation des données sectorielles (par exemple, les

données sur l’accès en milieu rural, la budgétisation et les

dotations financières, la fonctionnalité, les mécanismes de

coordination, les comités des usagers de l’eau, l’équité et

les données ventilées par sexe sur la formation à l’hygiène

et la gestion de l’hygiène, etc.) et les systèmes de circulation

de l’information de la base vers le sommet, qui alimentent

les statistiques nationales. L’objectif ultime est de faire en

sorte que les catégories statistiques nationales définies pour

le secteur de l’eau soient les mêmes que celles utilisées

dans le secteur proprement dit.

Indicateurs 5.1a et 5.1b : Ces indicateurs portent sur le

nombre de PMR supplémentaires dotés de systèmes

efficaces de suivi et d’évaluation pour l’alimentation en eau

en milieu rural, et de systèmes de suivi et d’évaluation

efficaces pour l’assainissement et l’hygiène en milieu rural,

respectivement.

Produit 5.2 : Génération et diffusion des produits de la

communication et de la connaissance auprès des parties

prenantes, en s’appuyant sur la stratégie de communication

de l’IAEAR et les tendances du secteur dans la région. Deux

indicateurs sont proposés :

Indicateur 5.2a : Cet indicateur rend compte du nombre de

produits phares de la communication et de la connaissance

sur l’IAEAR, générés annuellement et diffusés.

Indicateur 5.2b : Cet indicateur a trait à la mise en place

d’une base de données régionale sur le financement, la

performance du sous-secteur (notamment l’accès, la

budgétisation et les dotations financières, l’équité, la

fonctionnalité, la coordination et les données ventilées par

sexe sur la formation et la gestion de l’hygiène/les comités

des usagers de l’eau, etc.), et sur la décentralisation de la

prestation de services d’AEAR (conformément à la Stratégie

à long terme et au Plan d’action à moyen terme pour le suivi

et l’évaluation du sous-secteur de l’AEAR, mis en place par

la Banque).

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14Deux programmes importants de la Banque, coordonnés par le Complexe de l’économiste en chef (ECON) et le Département de la statistique (ESTA) visent à :i) renforcer les capacités statistiques dans les PMR en général ; et ii) améliorer la gestion des statistiques sur l’infrastructure, en particulier par le biais du Programmede connaissance de l’infrastructure en Afrique (AIKP). Ces deux programmes collaborent surtout avec les instituts nationaux de la statistique, tandis que l’IAEARdevrait fournir un appui afin de permettre aux pays participant à cette initiative de générer et de maintenir un flux durable de données et d’informations sur lesecteur pour alimenter les statistiques nationales et veiller à ce que l’ESTA enregistre au moins les mêmes catégories d’information que OWAS.

Page 47: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Annexe 3

Programmes d’AEAR – achevés, en cours et prévus

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1 Algérie

2 Angola

3 Bénin 1 2

4 Botswana

5 Burkina Faso 1 2

6 Burundi

7 Cameroun 1

8 Cap-Vert

9 République centrafricaine 1 2

10 Tchad 1 2

11 Comores 1

12 Rép. démocratique du Congo 2

13 République du Congo 1

14 Côte d'Ivoire 1

15 Djibouti 1

16 Égypte

17 Guinée équatoriale 1

18 Érythrée

19 Éthiopie 1 2

20 Gabon

21 Gambie 1

22 Ghana 1

23 Guinée 1

24 Guinée-Bissau

25 Kenya 1 2 3

26 Lesotho

27 Libéria 1

28 Libye

29 Madagascar 1 2

30 Malawi 1 2

31 Mali 1 2

32 Mauritanie 1 2

33 Maurice

34 Maroc 1 2

35 Mozambique 1 2

36 Namibie

37 Niger 1 2

38 Nigeria 1 2

39 Rwanda 1 2

40 Sao Tomé-et-Principe 1

41 Sénégal 1 2

Page 48: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

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N°réf.

PaysProgrammes achevés, en cours et prévus

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

42 Seychelles

43 Sierra Leone 1

44 Somalie

45 Afrique du Sud

46 Sud-Soudan

47 Soudan

48 Swaziland 1

49 Tanzanie 1 2 2

50 Togo

51 Tunisie 1 2

52 Ouganda 1 2

53 Zambie 1 2

54 Zimbabwe

Totaux 2 2 4 5 4 3 5 3 3 5 6 8 6

Clé Phase 1 Phase 2 Phase 3 Total

États fragiles et pays en sortir de conflit

Programmes de l’IAEAR achevés 5 5

Programmes en cours – Phase 1 et 2 18 8 26

Programme de prêt pour 2012-2015 10 14 1 25

Total 33 22 1 56

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1. Contexte général

Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé l’Accord

relatif au mécanisme de don multi-donateurs en faveur de

l’IAEAR le 18 janvier 2006. Par la suite, des accords ont

été signés par le Danemark le 3 février 2006, par la France

le 6 septembre 2006, et les Pays-Bas le 29 septembre

2006. L’accord conclu entre la Banque et le gouvernement

canadien a été signé en 2009, et celui entre la Banque et

le gouvernement suisse en juin 2010.

Le but du FF-IAEAR est de fournir un financement pour la

mise en œuvre des activités dans le cadre de l’IAEAR.

Conformément aux accords de don, les activités pouvant

bénéficier des ressources du FF-IAEAR sont celles liées

aux infrastructures d’approvisionnement en eau, en particulier

pour les pays enlisés et les États fragiles ; aux infrastructures

d’assainissement ; à l’élaboration des politiques/stratégies

d’alimentation en eau et d’assainissement ; à la préparation

des programmes et projets ; au renforcement des capacités

et à la formation ; et aux autres activités convenues entre

la Banque et les donateurs.

Tel que prévu par les accords relatifs au mécanisme de

don du FF-IAEAR, la Banque a créé un comité composé

de représentants de la Banque et des donateurs. Le

comité se réunit tous les ans pour passer en revue les

progrès accomplis et examiner le programme de travail et

les objectifs pour l’année à venir. La Banque consulte aussi

les donateurs à chaque fois qu’elle identifie une modification

majeure à apporter au cadre d’intervention en ce qui

concerne les activités financées ou devant être financées

au titre de l’IAEAR.

2. Rôle du Comité de pilotage

Le Comité de pilotage tiendra des réunions annuelles, et

les états financiers trimestriels seront communiqués aux

donateurs pour suivre les progrès accomplis et veiller à

l’obligation de rendre compte. La Banque communiquera

le contenu des plans ainsi que les résultats de l’IAEAR/

FF-IAEAR, par le biais de rapports analytiques établis en

temps opportun, en veillant au partage des propositions

relatives aux opérations nécessitant des investissements

substantiels en vue de recueillir des observations à ce

sujet avant leur approbation par la Banque. Si nécessaire,

la Banque proposera des ajustements aux programmes,

pour examen par le Comité de pilotage.

Le rôle du Comité de pilotage du FF-IAEAR consistera,

entre autres, à entreprendre les activités suivantes :

i) Organiser une réunion annuelle (normalement en avril)

pour passer en revue et examiner le rapport annuel de

l’année précédente, ainsi que le plan de travail et les

objectifs de l’année suivante ;

ii) Entériner le Plan stratégique de l’IAEAR et approuver

l’orientation stratégique du FF-IAEAR ;

iii) Entériner les procédures opérationnelles du FF-IAEAR,

intitulées Directives relatives au traitement des dossiers

concernant les projets et programmes d’AEAR et les

projets et programmes financés par le FF-IAEAR au

sein de la Banque ;

iv) Prendre connaissance des termes de référence et

des produits issus des rapports thématiques et des

missions de préparation des programmes ;

v) Formuler des commentaires sur les rapports d’évaluation

de projets avant qu’ils ne soient approuvés par la

Banque. Des copies des rapports seront envoyées aux

membres du Comité de pilotage au moment de leur

soumission à la traduction (c’est-à-dire six semaines

avant leur présentation au Conseil).

3. Composition

Le Comité de pilotage se compose de la Banque et des

représentants des pays dont le montant cumulé des contri-

butions versées est supérieur à un million d’EUR, qui sont

invités à participer aux réunions à leurs propres frais. Les

donateurs dont le montant cumulé des contributions

versées ne dépasse pas 1 million d’EUR seront invités en

qualité d’observateurs. Les donateurs actuels sont la Côte

Annexe 4

Termes de référence du Comité de pilotage du FF-IAEAR (2012)

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d’Ivoire, le Burkina Faso, la France, la Suisse, le Canada,

le Danemark, les Pays-Bas et tout autre pays contribuant

au FF-IAEAR.

4. Responsabilités du président du Comitéde pilotage

Le président du Comité de pilotage sera le vice-président

du complexe de la BAD abritant le FF-IAEAR. Les respon-

sabilités du président du Comité de pilotage sont les

suivantes :

• Déterminer l’ordre du jour de chaque réunion et en

assurer la présidence ;

• S’assurer que l’ordre du jour et les documents de travail

sont transmis aux membres avant chaque réunion ;

• Conclure chaque réunion par un résumé des décisions

prises et des tâches à accomplir.

5. Quorum et prise de décisions

• Le quorum requis pour la prise de décisions est d’au

moins 50 % des membres du Comité de pilotage ;

• La participation par téléphone ou par vidéoconférence

sera possible pour les membres qui ne peuvent assister

personnellement aux réunions ;

• Les décisions sont prises de préférence par consensus

ou, si nécessaire, à la majorité des voix.

6. Fréquence des réunions

Le Comité de pilotage se réunira chaque année au mois

d’avril, sauf lorsque le président convoque une réunion

extraordinaire. À moins que le Comité n’en convienne

autrement, la durée des réunions sera limitée à un jour.

Toute réunion supplémentaire qui serait convoquée

pendant l’année par le président du Comité de pilotage se

tiendra généralement par vidéoconférence.

7. Lieu

Le lieu est indiqué dans l’ordre du jour.

8. Comptes-rendus

Le secrétariat du FF-IAEAR est chargé d’établir les

comptes-rendus de toutes les délibérations. En cas

d’accord à ce sujet, toutes les décisions prises autrement

que lors des réunions seront enregistrées dans le

compte-rendu de la prochaine réunion programmée du

Comité de pilotage.

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Contexte général

Des partenariats à long terme prévisibles, la coordination

et l’exécution efficace des projets et programmes sont des

conditions fondamentales pour permettre à tous les pays

de la région Afrique de s’assurer que l’ensemble de la

population rurale a accès de façon durable à l’eau potable

et à des installations d’assainissement améliorées. Un

aspect important dans la réalisation de cet objectif a trait

à l’établissement de partenariats plus solides et à

l’amélioration du partage des informations entre les partenaires

au développement eux-mêmes, entre les gouvernements

africains et les partenaires au développement, et entre les

gouvernements africains et les sociétés qu’ils gouvernent.

L’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement

en milieu rural (IAEAR) a été lancée en 2003 par la Banque

africaine de développement. L’objectif général visé était

de promouvoir l’accès universel aux services d’alimentation

en eau et d’assainissement pour les populations rurales à

l’horizon 2025, avec comme objectif intermédiaire une

couverture de 80 % d’ici à 2015. Les objectifs fixés à

l’horizon 2015 ont été réalignés sur les cibles de l’OMD

pertinent fixées à 70 % et 62 %, respectivement pour

l’alimentation en eau et pour l’assainissement en milieu

rural, par rapport aux références respectives de 47 % et

28 % en 2000.

L’IAEAR a été adoptée en tant que cadre régional par les

partenaires au développement et les gouvernements lors

de la première Conférence internationale sur l’alimentation

en eau et l’assainissement en milieu rural en Afrique, tenue

en avril 2005 à Paris. Cette conférence préconisait une

approche coordonnée, la mise en œuvre des projets selon

des modalités axées sur les programmes et la création

d’un mécanisme régional pour le suivi des progrès réalisés

et l’établissement de rapports. La deuxième Conférence

internationale sur l’alimentation en eau et l’assainissement

en milieu rural en Afrique, qui s’est tenue en mars 2012 à

Marseille, a passé en revue les progrès accomplis et

réaffirmé le choix de l’IAEAR comme cadre régional.

On estime qu’un investissement complémentaire de 8,1

milliards d’USD est nécessaire pour la prestation de

services d’approvisionnement en eau de base pour 155

millions de personnes et la prestation de services d’assai-

nissement pour 226 millions de personnes, afin de réaliser

l’OMD dans les zones rurales. La stratégie de mobilisation

des ressources devrait s’appuyer sur une approche de

partenariat, à travers laquelle les gouvernements africains

administrent la preuve de leur engagement en augmentant

de manière significative les financements consacrés au

sous-secteur, au titre des allocations budgétaires et des

contributions des usagers, afin de bénéficier d’un appui

plus substantiel de la part des institutions bilatérales et

multilatérales.

Les évaluations internes et les évaluations externes indé-

pendantes de l’IAEAR, achevées récemment, ont conclu

que cette initiative avait enregistré des résultats concluants

au cours des huit dernières années, à en juger par les

opérations de la BAD cofinancées avec d’autres donateurs

dans 23 pays, qui ont permis à 33 millions et 21 millions

de personnes (valeurs de 2010) d’avoir accès à l’alimen-

tation en eau et à l’assainissement, respectivement. Les

évaluations ont identifié un certain nombre de défaillances

majeures, notamment des lenteurs dans la mise en œuvre

de certains programmes, l’absence de mécanismes de

coordination solides aux niveaux national et régional, ainsi

que la nécessité de renforcer les capacités de suivi de la

BAD dans la mise en œuvre et le suivi des programmes.

L’atelier des parties prenantes, qui s’est tenu à Tunis en

novembre 2011, a appelé à des actions concrètes pour

renforcer la coordination et le partenariat à tous les

niveaux.

Un plan stratégique de l’IAEAR a été élaboré, suite aux

recommandations des évaluations sur la création de

structures de coordination et sur le renforcement nationales

et régionales du secrétariat de coordination de l’IAEAR

au sein de la BAD. Les missions de ces structures sont

résumées ci-après :

Annexe 5

Termes de référence du Comité de coordination régional

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• Le Comité de coordination régional (CCR) se compose

de la BAD, des gouvernements, de l’AMCOW, des

membres du Comité de pilotage du FF-IAEAR, des

donateurs, d’institutions financières multilatérales et

bilatérales, d’ONG, d’OSC, et d’institutions des Nations

Unies. Il vise à renforcer l’appropriation de l’IAEAR

par tous les acteurs ; à faciliter la sensibilisation aux

niveaux régional et international ; à intensifier le

plaidoyer et la mobilisation des ressources pour les

programmes nationaux d’AEAR ; à améliorer la coordi-

nation intergouvernementale ; à renforcer le suivi et

l’établissement de rapports au niveau régional ; et à

promouvoir le partage des connaissances et les revues

par les pairs, etc. Le CCR sera un organe consultatif

basé sur le volontariat.

• La structure nationale de coordination se composé de

représentants des gouvernements, des donateurs, des

ONG, des OSC et d’autres parties prenantes, afin de

faciliter la coopération interministérielle et l’établissement

de liens avec les administrations et les communautés

locales ; d’intensifier la sensibilisation et le plaidoyer

au niveau national en faveur du sous-secteur de

l’AEAR ; de promouvoir les programmes nationaux et

la mobilisation de ressources ; d’améliorer le suivi et

des résultats obtenus et l’établissement de rapports à

ce sujet, etc. Ces mesures appuieront/renforceront les

structures de coordination nationale, là où elles existent.

• Le secrétariat de coordination de l’IAEAR, au sein du

Département de l’eau et de l’assainissement de la

BAD, appuiera la coordination des partenariats régionaux,

le suivi et l’établissement de rapports annuels, le

renforcement de la visibilité et le partage des

enseignements tirés des expériences, l’élaboration

d’outils et de lignes directrices, etc. Le secrétariat sera

renforcé par du personnel dédié et s’occupera des

questions de coordination au niveau régional.

• Le Comité de pilotage du FF-IAEAR se compose des

donateurs contribuant à ce fonds fiduciaire. Le Comité

de pilotage définit les orientations stratégiques du

FF-IAEAR, approuve les plans de travail et les budgets

annuels du FF-IAEAR et reçoit les rapports établis sur

la base du cadre de résultats du programme global

de l’IAEAR. Le Comité de pilotage sera représenté au

sein du CCR.

Le présent document présente les termes de référence

proposés du Comité de coordination régional.

Justification du Comité de coordination régional

Il est nécessaire que les gouvernements africains fassent

preuve de leadership en améliorant l’alimentation en eau

et l’assainissement dans chaque pays et dans l’ensemble

de la région. Un tel leadership doit être fondé sur l’obligation

de rendre compte et sur la transparence et l’équité dans

la planification, la budgétisation et le financement du secteur,

ainsi que dans le développement global du secteur. Il

convient également de rendre pleinement compte et de

diffuser les efforts déployés par les gouvernements

africains et les donateurs pour améliorer l’accès à l’eau

potable et à l’assainissement. Un certain nombre de

domaines méritent d’être améliorés, notamment :

i) L’information sur le financement du sous-secteur : Bien

qu’il existe un consensus sur le fait que le financement

en faveur de l’alimentation en eau et de l’assainissement

en Afrique soit insuffisant, on ne dispose pas réellement

d’informations complètes sur les engagements des

partenaires au développement, des gouvernements,

des ONG, des OSC et du secteur privé dans chaque

pays en faveur de ce sous-secteur. De telles informations

sont nécessaires, et ce d’urgence ;

ii) Les politiques et stratégies nationales d’AEAR : Pour

ce qui est de l’appropriation par les pays du dévelop-

pement du sous-secteur, il convient de noter que les

pays enregistrant de bonnes performances dans le

sous-secteur de l’AEAR ont mis en place des politiques

et des stratégies de décentralisation pour l’eau et

l’assainissement en milieu rural ; suivent l’exécution et

la performance des projets d’AEAR ; et procèdent à

des ajustements périodiques, le cas échéant. Toutes

ces dispositions ont contribué à des améliorations

mesurables et substantielles, et devraient être

reproduites ;

iii) L’harmonisation et la coordination des interventions

des donateurs : En dépit de la Déclaration de Paris, on

constate encore une faible harmonisation entre les par-

tenaires au développement dans la coordination et la

simplification de leurs procédures. Des progrès ont

certes été enregistrés dans l’alignement des priorités

des partenaires au développement sur les stratégies

sectorielles des pays, mais les gouvernements de la

région pourraient tirer parti d’une meilleure compréhension

de la manière dont leurs pairs gèrent l’harmonisation

et l’alignement de l’aide au développement fournie par

les donateurs. Le suivi de l’harmonisation et de

l’alignement des interventions des donateurs dans le

secteur de l’eau contribuerait à développer les

connaissances produites au niveau régional, favoriserait

l’apprentissage entre pairs et fournirait aux gouvernements

un nouvel outil leur permettant d’exercer un leadershipdynamique dans le développement du sous-secteur ;

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iv) Le renforcement des capacités des institutions des

districts et des institutions locales requiert une vision

du développement à long terme. Toutefois, la demande

urgente de services d’AEAR impose d’accorder la

priorité au renforcement des capacités des institutions

publiques décentralisées, notamment en vue de

permettre la délégation de pouvoirs en matière de

passation de marchés au niveau local. Le partage des

expériences régionales en matière de décentralisation

du secteur de l’eau et de renforcement des capacités

institutionnelles dans le sous-secteur de l’AEAR pourrait

également favoriser l’apprentissage entre pairs ;

v) Le suivi et l’évaluation du sous-secteur : le Programme

conjoint de suivi (JMP) UNICEF/OMS rassemble des

données sur l’accès à l’eau potable et à des installations

d’assainissement améliorées provenant de bases de

données nationales. Au fil des ans, le JMP est devenu

l’outil de base permettant de comparer les progrès entre

les pays africains ainsi qu’à l’échelle mondiale. Le suivi

et l’évaluation des progrès en matière d’alimentation en

eau et d’assainissement en milieu rural sont essentiels

pour guider la prise de décisions.

Le Comité de coordination régional de l’IAEAR a un rôle

de premier plan à jouer dans le partage de l’information,

le plaidoyer et la facilitation de l’apprentissage entre pairs

dans les domaines susmentionnés.

L’IAEAR est un programme conjoint de la Banque africaine

de développement et des États-nations. Les États cofinan-

cent et mettent en œuvre les programmes et projets et sont

désormais invités à fournir plus d’informations sur leurs

expériences. Le Comité de coordination régional del’IAEAR suivra l’évolution des pays où l’IAEAR intervient

aussi bien sous forme de programme national que sous

forme de programme régional.

Fonctions du Comité de coordination régional

Les fonctions du Comité de coordination régional sont les

suivantes :

i) Plaidoyer et promotion de la mobilisation de ressources

en faveur des programmes nationaux d’AEAR ;

ii) Animation de campagnes de sensibilisation aux niveaux

régional et international ;

iii) Coordination intergouvernementale, partage des

connaissances et évaluation par les pairs ;

iv) Promotion du suivi et de l’établissement de rapports

aux niveaux national et régional ;

v) Toute autre fonction pertinente qui pourrait être identifiée.

Les détails des fonctions seront précisés par le Groupe

de travail du CCR, avec le concours du Secrétariat de

coordination de l’IAEAR.

Activités préparatoires du Comité de coordination

régional

Certaines activités préparatoires portant sur le suivi et

l’établissement de rapports ont déjà démarré, tel qu’indiqué

dans les paragraphes suivants.

Promotion du suivi et de l’établissement de rapports aux

niveaux national et régional

D’importantes analyses ont été entreprises récemment, enparticulier les états des lieux par pays (CSO) de l’AMCOW

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et le rapport GLASS publié en avril 2012. D’autres activités

sont prévues dans le cadre de l’analyse des goulots

d’étranglement conduite par l’UNICEF. Par ailleurs, l’Union

africaine élabore actuellement un cadre de suivi régional

des secteurs de l’eau, de l’énergie, de l’irrigation et de

l’hydroélectricité. Au titre du Programme d’alimentation en

eau et d’assainissement de la Banque mondiale, des

analyses spécifiques sont en cours pour appuyer les États

fragiles. Les États-nations peuvent également améliorer

leurs rapports individuels. Toutefois, ces données et

informations méritent d’être mieux utilisées pour améliorer

la prise de décisions au niveau national et pour le

plaidoyer dans l’ensemble de la région.

Le CCR apportera comme suit son concours dans la

collecte, l’analyse et la diffusion des données sur le

sous-secteur de l’AEAR, afin d’inciter les gouvernements

à atteindre le niveau de leurs pairs et les donateurs à

accroître leur appui au sous-secteur de l’AEAR. Les

tableaux ci-dessous constituent des annexes des présents

termes de référence.

Tableau I : Politiques et stratégies d’appui et mesure de la

performance dans le sous-secteur de l’AEAR

Politiques et stratégies de décentralisation ; politiques

et stratégies d’alimentation en eau et d’assainissement ;

programmes nationaux d’AEAR et cadres de mesure de la

performance et d’autres mécanismes (initiatives, revues

sectorielles) visant à exploiter les opportunités qui se

présentent dans le sous-secteur ou à prendre des mesures

correctives, le cas échéant.

Tableau II : Financement alloué par les gouvernements et

les donateurs au sous-secteur de l’AEAR et modalités de

mise en œuvre

Financement alloué par les gouvernements africains et les

donateurs en faveur de l’eau et de l’assainissement en milieu

rural et les autres contributions importantes provenant des

ONG, des OSC et du secteur privé, ainsi que leurs modalités

de financement.

Tableau III : Délégation de pouvoirs dans le cadre de la

décentralisation de la passation de marchés

Catalogue déterminant le degré d’autorité au sein d’un

pays, servant de base pour la passation de marchés dans

le sous-secteur de l’AEAR au niveau des districts et au

niveau régional.

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1.1 Justification

1.1.1 Un réexamen des cibles et des coûts connexes

a été recommandé par l’organe d’exécution. Les res-

sources requises pour atteindre le taux de couverture de

80 % à l’horizon 2015 ont été estimées à 14,2 milliards

d’USD, dont 9,69 milliards d’USD pour l’alimentation en

eau, 4,42 milliards d’USD pour l’assainissement et environ

0,10 milliard d’USD pour la facilitation des investissements.

Cette estimation était basée sur le coût unitaire actuel de

35 USD par habitant pour l’alimentation en eau, et de 15

USD par habitant pour l’assainissement. Les ressources

requises ont été estimées en se fondant sur la couverture

de base indiquée dans le rapport 2000 du Programme

conjoint de suivi (JMP). Le dernier rapport du JMP, publié

en 2010, fournit une estimation révisée de la couverture

pour 2000 et 2008.

1.1.2 Le rapport 2010 du JMP a révisé de façon

significative le nombre de personnes à couvrir par l’assai-

nissement, en le réduisant de 61 millions de personnes

pour le ramener à 153 millions de personnes, contre 214

millions dans le rapport de 2000, servant de base de

l’estimation de l’IAEAR. Le taux de couverture baisse aussi

sensiblement, passant de 44 % à 28 %. Cette variation

influe considérablement sur les cibles de l’IAEAR et sur le

niveau des investissements nécessaires pour les atteindre.

L’estimation actuelle des investissements nécessaires se

fonde sur la couverture révisée de l’assainissement, en

prenant comme année de référence l’année 2008 pour

laquelle l’on dispose de données du JMP.

1.1.3 L’estimation des investissements nécessaires

dans le cadre de l’IAEAR reposait sur un taux uniforme par

habitant de 35 USD pour l’alimentation en eau, et de 15

USD pour l’assainissement, en tant que coûts unitaires

respectifs par habitant en 2004. Un examen du coût de 26

programmes de l’IAEAR mis en œuvre jusqu’en 2011

et d’autres évaluations des investissements confirment

l’augmentation des coûts unitaires par habitant. Une valeur

moyenne de 40 USD par habitant pour l’alimentation en

eau, et de 30 USD par habitant pour l’assainissement a été

utilisée, en s’appuyant sur les évaluations indiquées

ci-dessus. La cible de l’IAEAR pour 2015 est fixée à 80 %

pour ce qui est de la couverture de l’alimentation en eau

et de l’assainissement. Au regard de la cadence actuelle,

il est peu probable que cette cible soit atteinte. La cible

fixée pour l’OMD à l’échéance de 2015, qui est d’un niveau

inférieur à la cible fixée pour l’IAEAR, a été considérée

comme une alternative pour l’estimation des ressources

requises.

1.2 Scénarios

1.2.1 Les investissements nécessaires ont été révisés

à la lumière de la modification des données sur la couverture

et de l’augmentation des coûts unitaires par habitant. Les

projections concernant les investissements nécessaires

ont été établies jusqu’en 2025, qui est l’année cible pour

la réalisation de la couverture voulue dans le cadre de

l’IAEAR. Pour 2015, la cible de 80 % fixée par l’IAEAR et

les cibles correspondantes fixées pour l’OMD pertinent, à

savoir une couverture de 70 % et de 62 % pour l’alimentation

en eau et l’assainissement, respectivement, ainsi que les

cibles à plus long terme de 90 % en 2020 et de 100 %

à l’horizon 2025 ont été prises en compte. Le tableau 2.1

ci-dessous présente les cibles pour la couverture et l’accès

cumulé ayant servi de base d’estimation des ressources

requises.

Annexe 6

Investissements nécessaires révisés

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1.2.3 Le tableau 2.3 ci-dessous présente les résultats

obtenus concernant les investissements nécessaires pour

les scénarios à deux variantes. Pour le scénario de base

où les coûts unitaires restent inchangés, les investisse-

ments nécessaires d’ici 2015 sont estimés à 13,3 milliards

d’USD et devraient passer à 23,2 d’ici 2025. Le coût

associé à la réalisation de l’OMD dans cette hypothèse est

de 8,8 milliards d’USD. La révision à la hausse des coûts

unitaires par habitant pour passer à 40 USD pour l’alimen-

tation en eau et à 30 USD pour l’assainissement portera

les investissements nécessaires à 19,3 milliards d’USD

d’ici 2015 et à 33,6 milliards d’USD d’ici 2025. Dans cette

hypothèse, les investissements nécessaires pour atteindre

les cibles de l’OMD s’élèvent à 13 milliards d’USD.

1.2.4 Il ressort de l’évaluation de la mise en œuvre des

programmes par le passé que si des résultats significatifs

ont été obtenus, en termes de prioritisation du monde rural

par les gouvernements et la communauté internationale et

en termes de prestation effective de services, la cible de

80 % fixée dans le cadre de l’IAEAR ne pouvait pas être

atteinte dans la période restante de quatre ans. À cet

égard, l’autre possibilité consiste à mobiliser les efforts de

toutes les personnes concernées et à s’efforcer de réaliser

l’OMD pour la prestation de services dans les zones

rurales, fixé à 70 % pour l’alimentation en eau et à 62 %

pour l’assainissement, conformément à l’objectif de

« réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population

ne bénéficiant pas d’un accès durable à des services

d’approvisionnement en eau potable et à des installations

d’assainissement de base ». Les investissements néces-

saires, en tenant compte des coûts unitaires par habitant

révisés pour cette cible, se chiffrent à 13 milliards d’USD.

1.3 Déficit de financement et mobilisation de ressources

1.3.1 Le déficit de financement est basé sur l’estimation

des engagements en faveur de l’alimentation en eau et de

l’assainissement en milieu rural, à la fin de 2011. L’évaluation

du programme IAEAR de la Banque africaine de dévelop-

pement montre que les engagements de la Banque en

faveur de ce programme sur la période 2004-2011 s’élèvent

à 1,33 milliard d’USD. Le montant mobilisé sur la même

période, au titre des financements des gouvernements,

des communautés et des institutions multilatérales et

bilatérales, est estimé à 3,1 milliards d’USD, ce qui porte

le montant total des engagements en faveur de l’IAEAR au

cours de cette période à 4,43 milliards d’USD, soit en

moyenne 0,74 milliard d’USD par an. L’évaluation des

programmes soutenus par la Banque montre que les

contributions des communautés et des gouvernements

Scénarios Coûts unitaires (USD par habitant) Couverture

Assainissement Alimentation en eau 2015 2020 2025

Scénario 1-1 15 35 80 90 100

Scénario 1-2 30 40 80 90 100

Scénario 2-1 15 35 OMD

Scénario 2-2 30 40 OMD

Scénarios 2015 2020 2025

ASS. AE Total ASS. AE Total ASS. AE Total

Scénario 1-1(IAEAR) 5,2 8 13,2 6,7 11,4 18,1 8,2 15 23,2

Scénario 1-2 (IAEAR) 10,4 9,1 19,5 13,4 13 26,4 16,5 17,1 33,6

Scénario 2-1(OMD) 3,4 5,4 8,8

Scénario 2-2 (OMD) 6,8 6,2 13

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dépassent largement les 20 % envisagés dans la stratégie

de financement de l’IAEAR. Les analyses conduites dans

le cadre de l’étude diagnostique des infrastructures nationales

en Afrique (AICD) et des rapports de synthèse sur l’état

des lieux par pays (CSO) évaluent la contribution des

gouvernements et des communautés à plus de 40 %.

1.3.2 L’analyse du montant total des engagements au

titre de l’aide publique au développement (APD) destinée

aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement

de base sur la période de 2009 à 2011, analyse basée sur

les données statistiques de l’OCDE, estime ce montant à

4,9 milliards d’USD, en retenant comme hypothèse une

contribution des gouvernements et des communautés de

l’ordre de 35 %. L’AICD estime les dépenses d’équipement

consacrées à l’alimentation en eau et à l’assainissement à

4,59 milliards d’USD par an. La même étude donne une

indication du niveau des dépenses consacrées aux infra-

structures domestiques liées aux forages et aux latrines à

fosse à plus de 40 %. Selon les estimations, la part consacrée

aux activités d’AEAR représente 35 % de toutes les

dépenses d’équipement, soit 1,63 milliard d’USD par an

ou 4,89 milliards d’USD sur la période 2009- 2011. C’est

dire qu’il faudra encore mobiliser 8,1 milliards d’USD pour

atteindre le montant estimatif de 13 milliards d’USD tenant

compte des coûts unitaires révisés par habitant.

1.3.3 La stratégie de mobilisation de ressources de

l’IAEAR envisage une approche de partenariat au titre de

laquelle la Banque, en tant qu’institution régionale chef de

file du programme, s’est engagée à mobiliser 30 % des

investissements nécessaires, le solde devant être mobilisé

à hauteur de 50 % par les autres partenaires au dévelop-

pement, et de 20 % par les gouvernements et les commu-

nautés. Il ressort de l’évaluation des programmes mis en

œuvre que les engagements des gouvernements et des

communautés ont augmenté et devraient devenir plus

substantiels encore au cours des années à venir. Étant

donné que 40 % du financement proviendront des États

et des communautés, la part de la Banque et donateurs

au financement du PS a respectivement été révisée à

20 % et 40 %. Le tableau 2.4 ci-dessous présente le

montant des financements à mobiliser auprès de chaque

source.

SourcesPart des engagements en fa-veur de l’IAEAR

Montant (en milliards d’USD)

Banque africaine de développement 20 % 1,64

Autres institutions financières multilatérales et bilatérales 40 % 3,24

Gouvernements et communautés 40 % 3,24

Total 100 % 8,1

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Pays 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2040

1 Algérie 12 114 12 437 12 260 12 050 11 868 11 679 11 436 11 104 10 630 9 459

2 Angola 6 701 7 023 7 284 7 651 7 881 8 126 8 323 8 498 8 631 8 597

3 Bénin 3 142 3 620 4 107 4 720 5 339 5 915 6 426 6 831 7 124 7 433

4 Botswana 785 791 806 784 769 747 722 695 665 594

5 Burkina Faso 7 596 8 595 9 593 10 786 12 103 13 305 14 348 15 227 15 982 16 954

6 Burundi 5 325 5 722 5 937 6 675 7 582 8 215 8 794 9 249 9 574 9 937

7 Cameroun 7 252 7 684 7 955 8 151 8 303 8 394 8 408 8 366 8 298 7 977

8 Cap-Vert 198 204 204 203 199 195 190 184 177 158

9 République centrafricaine 1 850 2 093 2 336 2 540 2 751 2 936 3 072 3 151 3 171 3 103

10 Tchad 4 835 5 565 6 438 7 488 8 328 9 114 9 843 10 564 11 174 11 927

11 Comores 316 354 397 445 496 543 580 605 619 628

12 Congo 1 117 1 213 1 265 1 361 1 424 1 513 1 582 1 600 1 596 1 544

13 Rép. démocratique du Congo 26 717 32 148 35 662 40 109 43 940 47 560 50 806 53 408 55 212 56 306

14 Côte d'Ivoire 7 599 8 783 9 757 10 231 10 664 11 072 11 380 11 577 11 678 11 574

15 Djibouti 136 149 175 193 209 221 230 236 237 231

16 Égypte 32 661 36 518 40 142 43 957 47 810 51 067 53 336 54 464 54 430 52 021

17 Guinée équatoriale 247 276 324 372 418 459 496 523 540 553

18 Érythrée 2 659 2 674 3 007 3 605 4 097 4 546 4 874 5 122 5 305 5 499

19 Éthiopie 42 197 49 062 55 753 62 769 70 818 79 153 87 165 94 335 100 178 107 414

20 Gabon 286 267 245 225 210 202 200 197 192 178

21 Gambie 552 609 663 704 733 758 779 790 793 771

22 Ghana 9 513 10 323 10 945 11 448 11 808 12 107 12 293 12 372 12 319 11 866

23 Guinée 4 424 5 274 5 781 6 178 6 673 7 323 7 887 8 335 8 678 9 023

24 Guinée-Bissau 735 818 917 1 037 1 153 1 274 1 387 1 484 1 557 1 652

25 Kenya 19 163 22 278 25 237 28 387 31 799 35 242 38 208 40 503 42 315 44 519

26 Lesotho 1 379 1 433 1 511 1 531 1 524 1 503 1 469 1 419 1 360 1 214

27 Libéria 1 280 1 116 1 572 1 799 2 141 2 340 2 514 2 652 2 745 2 806

28 Jamahiriya arabe libyenne 1 060 1 160 1 263 1 362 1 447 1 504 1 517 1 497 1 459 1 367

29 Madagascar 8 616 9 737 11 132 12 594 14 064 15 473 16 734 17 759 18 480 19 132

30 Malawi 8 359 8 799 10 036 11 287 12 590 13 950 15 297 16 505 17 502 18 703

31 Mali 6 636 7 112 7 541 8 047 8 546 9 029 9 442 9 761 9 976 10 112

32 Mauritanie 1 199 1 366 1 563 1 779 1 971 2 123 2 232 2 291 2 313 2 287

33 Maurice 593 640 685 724 754 773 777 766 738 654

34 Maroc 12 803 13 019 13 452 13 660 13 523 13 332 13 042 12 630 12 102 10 802

35 Mozambique 10 686 11 764 12 649 13 647 14 410 14 957 15 338 15 578 15 695 15 379

36 Namibie 1 025 1 137 1 234 1 304 1 372 1 421 1 453 1 464 1 452 1 371

37 Niger 6 689 7 835 9 246 10 925 13 173 15 711 18 529 21 621 24 922 31 486

38 Nigeria 62 996 67 518 71 765 75 829 79 441 82 047 83 394 83 467 82 534 78 257

39 Rwanda 6 763 4 989 6 862 7 415 8 340 9 332 10 241 10 982 11 554 12 375

40 Sao Tomé-et-Principe 65 66 65 64 62 61 61 61 61 58

41 Sénégal 4 606 5 229 5 907 6 641 7 410 8 113 8 673 9 055 9 273 9 413

42 Seychelles 37 38 40 39 38 36 35 33 31 27

43 Sierra Leone 2 739 2 624 2 727 3 226 3 595 3 909 4 184 4 404 4 559 4 717

44 Somalie 4 640 4 472 4 936 5 415 5 854 6 433 6 978 7 472 7 893 8 453

45 Afrique du Sud 17 624 18 831 19 344 19 574 19 338 18 537 17 611 16 682 15 694 13 627

46 Soudan 19 880 21 448 23 243 24 570 25 871 26 841 27 505 27 764 27 728 26 696

47 Swaziland 666 746 835 878 945 1 010 1 069 1 108 1 125 1 109

48 Tanzanie 20 648 23 815 26 517 29 567 33 157 37 049 40 658 43 769 46 308 49 695

49 Togo 2 744 2 959 3 331 3 598 3 835 4 035 4 183 4 277 4 319 4 246

50 Tunisie 3 455 3 442 3 456 3 423 3 394 3 347 3 270 3 161 3 012 2 657

51 Ouganda 15 767 18 510 21 481 25 098 29 303 33 991 38 939 43 802 48 315 55 959

52 Zambie 4 793 5 728 6 824 7 630 8 524 9 438 10 332 11 052 11 549 12 079

53 Zimbabwe 7 429 7 996 8 251 8 000 7 807 8 286 8 732 8 858 8 832 8 498

Afrique 435 288 480 006 526 656 573 700 621 814 668 263 708 992 741 333 764 636 785 138

Annexe 7

Projections concernant la population rurale (X 1000)

Source : Division de la population du Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat des Nations Unies.

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N0 Pays Taux de couverture Population desservie (x1000)

Populationsupplémen-taire desser-vie (x1000)

Investissements (enmillions d’USD)basés sur les coûtsunitaires de l’IAEAR

Investissement (enmillions d’USD) baséssur les coûts unitairesrévisés

ASS. AE ASS. AE ASS. AE ASS. AE Total ASS. EA Total

2008 2015 2008 2015 2008 2015 2008 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015

1 Algérie 88 % 89 % 79 % 94 % 10 506 10 506 9431 10 979 0 1547 0 54 54 0 62 62

2 Angola 18 % 53 % 38 % 70 % 1403 4307 2962 5688 2904 2726 44 95 139 87 109 196

3 Bénin 4 % 51 % 69 % 74 % 204 2987 3515 4347 2783 832 42 29 71 83 33 117

4 Botswana 39 % 60 % 90 % 94 % 302 448 697 702 146 4 2 0 2 4 0 5

5 Burkina Faso 6 % 51 % 72 % 68 % 735 6785 8825 9047 6050 222 91 8 99 182 9 190

6 Burundi 46 % 72 % 71 % 84 % 3329 5915 5138 6900 2586 1763 39 62 100 78 71 148

7 Cameroun 35 % 68 % 51 % 66 % 2887 5666 4206 5498 2779 1292 42 45 87 83 52 135

8 Cap-Vert 38 % 62 % 82 % 90 % 76 121 165 175 44 10 1 0 1 1 0 2

9 RCA 28 % 53 % 51 % 74 % 747 1542 1360 2158 795 798 12 28 40 24 32 56

10 Tchad 4 % 51 % 44 % 68 % 320 4648 3524 6198 4328 2674 65 94 159 130 107 237

11 Comores 30 % 56 % 97 % 92 % 143 301 462 497 159 36 2 1 4 5 1 6

12 Congo 29 % 65 % 34 % 67 % 405 976 475 1014 571 539 9 19 27 17 22 39

13 RDC 23 % 52 % 28 % 64 % 9767 24 731 11 890 30201 14 965 18 311 224 641 865 449 732 1,181

14 Côte d'Ivoire 11 % 54 % 68 % 84 % 1159 5979 7165 9245 4820 2080 72 73 145 145 83 228

15 Djibouti 10 % 73 % 52 % 85 % 11 160 56 187 150 131 2 5 7 4 5 10

16 Égypte 92 % 79 % 98 % 93 % 43 002 43 002 45 806 47 492 0 1686 0 59 59 0 67 67

17 Guinée équatoriale 46 % 73 % 42 % 71 % 184 335 168 326 151 158 2 6 8 5 6 11

18 Érythrée 4 % 50 % 57 % 70 % 156 2273 2229 3159 2117 931 32 33 64 63 37 101

19 Éthiopie 8 % 51 % 26 % 54 % 5365 39 972 17 435 42 743 34 608 25 308 519 886 1405 1038 1012 2051

20 Gabon 30 % 65 % 41 % 74 % 64 131 88 148 67 60 1 2 3 2 2 4

21 Gambie 65 % 81 % 86 % 84 % 469 610 621 633 141 12 2 0 3 4 0 5

22 Ghana 7 % 52 % 74 % 69 % 817 6296 8639 8639 5478 0 82 0 82 164 0 164

23 Guinée 11 % 53 % 61 % 69 % 710 3881 3937 5053 3171 1116 48 39 87 95 45 140

24 Guinée-Bissau 9 % 54 % 51 % 69 % 100 682 564 873 582 308 9 11 20 17 12 30

25 Kenya 32 % 64 % 52 % 66 % 9732 22 379 15814 23 260 12 647 7446 190 261 450 379 298 677

26 Lesotho 25 % 66 % 81 % 79 % 382 992 1238 1238 610 0 9 0 9 18 0 18

27 Liberia 4 % 52 % 51 % 67 % 60 1205 770 1568 1145 797 17 28 45 34 32 66

Annexe 8

Estimation du coût d’investissement pour atteindre les cibles del’OMD, basée sur les coûts unitaires par habitant existants et révisés

Page 60: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

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60

N0 Pays Taux de couverture Population desservie (x1000)

Populationsupplémen-taire desser-vie (x1000)

Investissements (enmillions d’USD)basés sur les coûtsunitaires de l’IAEAR

Investissement (en millions d’USD) baséssur les coûts unitairesrévisés

ASS. AE ASS. AE ASS. AE ASS. AE Total ASS. EA Total

2008 2015 2008 2015 2008 2015 2008 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015

28 Libye 96 % 98 % 55 % 78 % 1359 1474 779 1165 115 387 2 14 15 3 15 19

29 Madagascar 10 % 53 % 29 % 58 % 1348 8200 3909 8974 6853 5065 103 177 280 206 203 408

30 Malawi 57 % 71 % 77 % 67 % 6875 9835 9287 9287 2960 0 44 0 44 89 0 89

31 Mali 32 % 62 % 44 % 61 % 2758 5553 3793 5508 2795 1715 42 60 102 84 69 152

32 Mauritanie 9 % 54 % 47 % 63 % 171 1146 892 1338 976 445 15 16 30 29 18 47

33 Maurice 90 % 95 % 99 %100%

664 734 730 769 70 39 1 1 2 2 2 4

34 Maroc 52 % 64 % 60 % 78 % 7230 8466 834310332

1235 1989 19 70 88 37 80 117

35 Mozambique 4 % 52 % 29 % 63 % 565 7778 4099 9423 7212 5324 108 186 295 216 213 429

36 Namibie 17 % 55 % 88 % 76 % 229 774 1185 1185 546 0 8 0 8 16 0 16

37 Niger 4 % 51 % 39 % 66 % 491 8013 479110291

7521 5500 113 193 305 226 220 446

38 Nigeria 28 % 68 % 42 % 65 %21865

55792

32797

53331

33927

20533

509 719 1,228 1,018 821 1,839

39 Rwanda 55 % 61 % 62 % 83 % 4369 5693 4925 7746 1324 2821 20 99 119 40 113 153

40Sao Tomé-et-Principe

19 % 58 % 89 % 85 % 12 35 56 56 23 0 0 0 0 1 0 1

41 Sénégal 38 % 61 % 52 % 72 % 2678 4949 3664 5801 2271 2137 34 75 109 68 85 154

42 Seychelles 0 % 0 % 0 % 0 % 0 0

43 Sierra Leone 6 % 53 % 26 % 72 % 208 2052 900 2814 1844 1914 28 67 95 55 77 132

44 Somalie 6 % 55 % 9 % 59 % 340 3538 510 3763 3198 3253 48 114 162 96 130 226

45 Afrique du Sud 65 % 79 % 78 % 83 %12677

14644

15213

15386

1967 173 30 6 36 59 7 66

46 Soudan 18 % 62 % 52 % 79 % 420716507

12153

21204

12300

9,051 185 317 501 369 362 731

47 Swaziland 53 % 73 % 61 % 73 % 465 737 535 737 272 202 4 7 11 8 8 16

48 Tanzanie 21 % 62 % 45 % 73 % 664922785

14248

27046

16136

12798

242 448 690 484 512 996

49 Togo 3 % 54 % 41 % 68 % 112 2179 1535 2744 2066 1209 31 42 73 62 48 110

50 Tunisie 64 % 72 % 84 % 81 % 2180 2410 2861 2861 230 0 3 0 3 7 0 7

51 Ouganda 49 % 70 % 64 % 70 %13502

23794

17635

23624

10292

5988 154 210 364 309 240 548

52 Zambie 43 % 68 % 46 % 62 % 3508 6418 3753 5804 2909 2051 44 72 115 87 82 169

53 Zimbabwe 37 % 69 % 72 % 85 % 2893 5676 5629 7043 2783 1414 42 49 91 83 57 140

54 Afrique 32 % 62 % 52 % 70 %190391

416013

311405

466201

225622

154796

3384 5418 8802 6769 6192 12 960

Page 61: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

Expert en eau et assainissement (IAEAR)

CODE ORG : OWAS0

OBJECTIFS :

Servir de point focal du secrétariat de l’IAEAR au sein de

OWAS et superviser toutes les activités de l’IAEAR et du

Fonds fiduciaire de l’IAEAR

RESPONSABILITÉS :

Sous la supervision du directeur de OWAS et en consultation

avec les chefs de division de OWAS.1 et 2 :

1. Contribuer au renforcement de l’IAEAR, en accomplissant

les tâches suivantes :

i) Veiller à ce que le Plan stratégique (PS) soit mis

en œuvre en temps opportun et à ce que les

programmes de l’IAEAR soient conçus conformé-

ment à ce plan ;

ii) Suivre les accords avec les donateurs du Fonds fidu-

ciaire de l’IAEAR et informer la direction des préoc-

cupations à mesure que celles-ci sont exprimées ;

iii) Travailler en étroite collaboration avec l’ORRU pour

mobiliser des ressources en faveur du Fonds

fiduciaire ;

iv) Coordonner l’organisation et la préparation du

contenu technique des réunions régionales et sous-

régionales de l’IAEAR ;

v) Assurer les services de secrétariat pour le Comité de

coordination régional (CCR) de l’IAEAR ;

vi) Sélectionner des consultants pour diverses tâches

telles que les études thématiques, l’élaboration de la

stratégie de communication ;

vii) Transférer les connaissances lors des réunions des

équipes pays chargées des DSP de la Banque en vue

d’appuyer le sous-secteur de l’AEAR ;

viii) Élaborer et mettre en œuvre des stratégies pour aider

les chefs de projets, au siège et dans les bureaux

extérieurs, à améliorer l’établissement de rapports sur

les programmes de l’IAEAR dans les délais prescrits,

ainsi que la portée et la précision de ces rapports.

2. En collaboration avec les chefs de projets et le spécialiste

du suivi et de l’évaluation de OWAS, préparer des

rapports à soumettre au Comité de coordination régional

de l’IAEAR, en utilisant des données de base fournies par

les donateurs, le CCR et les gouvernements.

3. Préparer les rapports et plans de travail annuels et se-

mestriels de l’IAEAR, en se basant sur le Plan stratégique

de l’IAEAR (PS) et le plan de travail annuel de OWAS.

4. Renforcer le secrétariat de l’IAEAR en intégrant dans

certains programmes de l’IAEAR les conclusions des

missions déployées sur le terrain.

Critères/principes de financement des programmes futurs,

au titre de l’IAEAR et du FF-IAEAR, au niveau des pays.

Au niveau de la Banque, tous les pays qui accordent la priorité

à l’AEAR dans leurs DSRP et leurs DSP et qui sollicitent un

financement de la Banque, au titre des guichets du FAD et de

la BAD, continueront de recevoir un appui. Toutefois, des

critères plus rigoureux seront appliqués pour l’accès aux

ressources du FF-IAEAR. Ces critères sont résumés ci-dessous :

i) Appui aux programmes d’AEAR en faveur des pays

priorisant le sous-secteur de l’AEAR dans leurs

plans de développement nationaux et les DSP. Ces

pays devraient aussi être disposés à augmenter les

allocations budgétaires destinées au sous-secteur

de l’AEAR. Les ressources du FF-IAEAR seront donc

utilisées pour :

a. Mobiliser des financements additionnels en

faveur du sous-secteur, auquel cas les pays

seront encouragés à consacrer au sous-secteur

des montants plus substantiels, au titre des

allocations du FAD et des budgets nationaux

(financement axé sur la demande), pour prétendre

aux dons du FF-IAEAR ;

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Annexe 9

Description du poste de point focal de l’IAEAR

Page 62: Plan stratégique 2012 - 2015...2.1a Nombre de nouveaux programmes AEAR appuyés par la Banque dans des États autres que les États fragiles 2.1b Nombre de pays conduisant des revues

b. Appuyer le renforcement des systèmes nationaux

et les trajectoires de la gouvernance/du dévelop-

pement du secteur, afin de s’assurer que les

systèmes d’AEAR sont planifiés, développés et

gérés de manière efficiente et durable. Dans ce

cas, les ressources du FF-IAEAR appuieront des

activités précises dans le cadre de programmes

tels que :

− l’appui aux réformes sectorielles et au renforcement

des capacités institutionnelles ;

− le renforcement des capacités des prestataires de

services ;

− l’élaboration de cadres élargis pour la pérennisation

des investissements dans le sous-secteur de

l’AEAR ;

− l’appui à la planification et à la programmation au

niveau sectoriel, y compris pour l’élaboration des

plans d’investissement ;

− les activités de mobilisation de ressources en

faveur du sous-secteur ;

− l’appui à la mise en œuvre et à l’institutionnalisation

des activités de coordination sectorielles à

l’échelle nationale, notamment à travers les

réseaux de coordination des ONG opérant dans

le secteur au niveau national ;

− la plus grande priorité accordée à l’assainissement

et à l’hygiène (plaidoyer de haut niveau, cadres

institutionnels, planification stratégique, approches

novatrices telles que l’assainissement total piloté

par la communauté, promotion de l’assainissement

et adoption de la méthode PHAST pour intensifier

la prestation de service, etc.) ;

− l’appui aux approches permettant de promouvoir

la prise en compte de la résilience au changement

climatique (par exemple, à travers l’utilisation des

énergies renouvelables), de la croissance inclusive

et de la problématique de l’égalité entre les sexes ;

− l’appui au développement du suivi et de l’évaluation

du sous-secteur de l’AEAR, à l’impulsion des

pays.

ii) Appui au développement du sous-secteur de

l’AEAR dans les États fragiles, en sortir de conflit

et enlisés.

a. S’agissant en particulier des États fragiles et en sortir

de conflit, un appui leur sera fourni pour l’élaboration

du cadre de mise en œuvre de la « nouvelle donne

pour l’engagement international dans les États fragiles

», tel qu’expliqué dans le rapport principal et afin de

mieux assurer le renforcement des capacités.

b. Pour les pays enlisés, la Banque appuiera les activités

visant à accroître la demande et à mettre un accent

plus important sur le sous-secteur de l’AEAR. En

conséquence :

− des activités catalytiques isolées telles que l’organi-

sation de campagnes de plaidoyer de haut niveau

et l’élaboration de programmes nationaux seront

appuyées ;

− dans la mesure du possible, l’approche du financement

axé sur la demande sera utilisée lorsque les ressources

du Fonds fiduciaire seront mobilisées sur la base des

engagements initiaux des pays bénéficiaires.

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