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ORDRE MAC MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN Fédération Ouest Africaine RL Promotion & Equilibre OR de Lomé PLANCHE : En chaque maitre maçon vit LE MAITRE HIRAM. COMMENTEZ 0

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ORDRE MAC MIXTE INTERNATIONALLE DROIT HUMAIN

Fédération Ouest AfricaineRL Promotion & Equilibre

OR de Lomé

PLANCHE :En chaque maitre maçon vit

LE MAITRE HIRAM. COMMENTEZ

V Si LAW

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Très Respectable Maître, et vous tous VM en vos grades et qualités.

La planche que j’ai l’honneur de présenter ce midi a pour thème « En chaque M maçon, vit le M HIRAM. Commentez»

En effet, lorsque le TRM m’a relevée au cours de la cérémonie de réception au grade de maître par l’impressionnant rite des cinq points parfaits de la maîtrise, il m’a prononcé à l’oreille le mot sacré dont l’une des significations est « le fils du père ». Je comprendrai plus loin dans la cérémonie que le père c’est le M Hiram et le fils, pourrait être moi. C’est comme si le M s’est réincarné en moi. Encore faut-il que je le mérite.

C’est pourquoi, dans ma démarche pour traiter la planche proposée, je voudrais essayer, avant de commenter l’assertion, de connaitre qui est Hiram, et que doit être un maitre.

Ainsi, dans les lignes qui suivent, je vais livrer le fruit de mon travail en 3 points :

1. Qui est le M Hiram ?2. Quel doit être le comportement d’un maître maçon ? 3. Reconnait-on systématiquement Hiram en chaque maçon, en moi ?

Il serait prétentieux de ma part de prétendre traiter ce sujet sans faute ou de l’épuiser. C’est pour cela que je reconnais que le morceau d’architecture que je m’en vais vous livrer n’est pas parfait. Mais, mes FF et SS VM, je compte comme d’habitude sur vos apports pour son amélioration.

I. QUI EST LE M HIRAM   ?

La plupart, pour ne pas dire toutes les associations humaines ont eu besoin d'un mythe fondateur, d’un socle pour se bâtir et se développer. Le mythe fondateur du Christianisme est le Christ crucifié, mort et ressuscité, pour l’islam, c’est Mahomet. De même, le mythe fondateur de la franc-maçonnerie spéculative est l'assassinat d'Hiram par trois mauvais compagnons.

Dans les rites maçonniques, l’initiation au grade de Maître gravite entière autour de la légende d’Hiram.

Hiram est avant tout un personnage biblique. Il a plusieurs fois été évoqué dans la Bible, notamment le livre des rois « Le roi Salomon envoya chercher à Tyr un ouvrier nommé Hiram. C’était le fils d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père tyrien. Il travaillait le bronze. Hiram était rempli de sagesse et de savoir. Il était très habile, intelligent et compétent pour fabriquer toutes sortes d’ouvrages de bronze. Il arriva auprès du roi Salomon et il exécuta tous ses ouvrages. (I Rois, VII, 13-14) ». Toujours suivant le récit biblique, il s’occupa, à la demande de Salomon, de la décoration du Temple (« la maison de l’Éternel »). Il moula les deux colonnes avec leur chapiteau et dressa Yakîn (ou Jachin, la colonne de droite) et Boaz (ou Bohaz, celle de gauche) près du vestibule du Temple. Dans certains chapitres bibliques des Chroniques, Hiram est appelé « Houram-Abi », il connaît « tout l’art de la gravure et la fabrication de tous les objets ». Il sait travailler tous les métaux, la prière et le bois ; et connait tout l’art de la sculpture. Il saura réaliser tout projet qui lui sera confié. L’histoire biblique d’Hiram, l’artisan, s’arrête là, sans parler de sa mort.

Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle, que la vie et la mort d’Hiram, enrichies par les légendes, deviennent un mythe initiatique qui inspire le rituel maçonnique à travers un psychodrame. D’après le récit mythique, Hiram (ou Hiram Abif) fut assassiné à la fin des travaux du Temple (vers 1570 avant JC) par trois compagnons pour avoir refusé de leur donner la parole secrète. Ce mythe a été abordé par tous les rituels maçonniques et a conduit à de nombreuses interprétations.

L’émouvante légende raconte qu’Hiram, qui s’est recueilli dans le Temple, après avoir payé les ouvriers, après s’être assuré, par inspection des lieux, que le travail confié a été bien exécuté, s’apprête à en sortir. Mais trois compagnons postés chacun, aux portes du Midi, de l’Occident et de l’Orient, exigent de l’architecte sous la menace, qu’il leur livre le mot de maître. Devant son refus, estimant que le temps n’était pas venu, ils le frappent à l’aide de leurs outils, au cou, au cœur et au front, le blessant à mort  ; tel la plupart de ceux qui apportent l’amour, qui meurent dans la violence notamment Gandhi et Jésus. Les compagnons enterrèrent le maître sans connaître le secret. Convaincus alors de l’inutilité de leur crime, peut-être même le regrettant, ils plantèrent une branche d’acacia sur la tombe.

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saquereburu, 09/12/14,
C’EST QUOI UN MAITRE MACON
saquereburu, 09/12/14,
COMMENT RECONNAITRE HIRAM EN UN MAITRE MACON, EN MOI PARTICULIEREMENT
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Cette légende est actuellement le lien fondamental de la maçonnerie universelle. De cette légende disséquée, on sort la personnalité du M HIRAM.

Au début de la légende, avant le psychodrame; l’ordre, l’harmonie et la sérénité règnent sur le chantier. Le Maître a mis en place une hiérarchie pyramidale, une division des ouvriers par classe. Hiram paie lui-même les ouvriers, inspecte les lieux, s’assure de la bonne exécution du travail confié avant de se retirer. Il est ainsi vu comme un maître qui donne l’exemple.

Une des interprétations de la légende raconte que le soir du drame, après la paie, il constata qu’il restait de l’argent dans la caisse. Ce qui signifie surement que certains ouvriers ne se sont pas présentés pour récupérer leur dû. Il demande de faire à partir du lendemain l’appel et de s’enquérir des nouvelles des absents. Il s’agit ici d’un maître altruiste, soucieux de ses ouvriers.

A la demande du mot sacré de façon induite, il oppose un refus avec résistance jusqu’au sacrifice suprême. Pour la maçonnerie chrétienne il représente le Christ crucifié, victime du fanatisme, de l’intolérance et de la vengeance et les mauvais compagnons sont identifiés à Hérode, Pilate et au Grand Prêtre Caïphe. Pour nous F∴M∴, Hiram est le symbole de l’homme valeureux, du devoir, qui a résisté à la tentation et aux persécutions et qui a vaincu ses faiblesses et ses passions.

Hiram est le symbole de la domination de soi-même, de la maîtrise totale par la science et surtout par une volonté inflexible de respecter les valeurs morales, de rester fidèle au devoir quoi qu’il puisse en coûter, même au péril de sa vie. Hiram personnifie l’honneur poussé jusqu’au sacrifice suprême. Il incarne la plénitude de l’Etre dans l’excellence.

Ainsi il s’est rapproché de la perfection vers laquelle doit tendre l’espèce humaine. Le fait qu’il soit mort avant la fin du chantier du temple peut justifier le fait que l’homme n’atteint jamais la perfection. Ses assassins, les trois compagnons haineux, sont les vices qui nous empêchent de parvenir à cet état. Il s’agit de l’ignorance, le fanatisme, l’ambition déréglée qui représentent les pulsions inconscientes, incontrôlées.

II. QUEL DOIT ETRE LE COMPORTEMENT DU MAITRE MACON  

Les enseignements donnés au maître devraient se refléter dans les comportements qu’il doit afficher aussi bien dans la vie maçonnique que profane, face à ses devoirs envers sa famille, son travail, et la maçonnerie

Le rituel d’exaltation récapitule l’essentiel des devoirs envers les FF & SS.

Ainsi, l’interprétation des cinq points parfaits de la maîtrise par lesquels le futur maître est relevé lors du rituel de l’élévation à la maîtrise pourrait se présenter ainsi :

- Main contre main : le Maître doit toujours tendre la main à un frère pour l’aider, tant que cela sera en sa possibilité.

- Pied contre pied : il n’aura jamais peur de s’écarter de son chemin pour rendre service à un frère ;- Genou contre genou : même s’il se plie devant l’adversité, il aura toujours autant la force pour son

frère que pour lui-même ;- Poitrine contre poitrine : sert à montrer qu’il devra garder les secrets de son frère comme les siens

propres et ;- Main gauche qui soutient le dos : il sera toujours prêt à soutenir un frère tant que cela sera en son

pouvoir.

Apprenti, lorsqu’il avait 3 ans, il a appris, dans le silence et la méditation, à forger son intelligence. Il a appris à se servir des outils mis à sa disposition pour tailler sa pierre brute.

Au compagnonnage, à 5 ans, la parole lui a été donnée. Il a vu l’étoile flamboyante et la lettre G lui est connue. Il a parcouru le monde et par son travail assidu, a étendu le champ de ses connaissances. Il a poli sa pierre. Dans ces conditions, il mérite de travailler, avec les maîtres dans la chambre du milieu.

Lors de la réception dans cette chambre, le futur maître qui, dans le REAA est plongé dans la tombe au même titre qu’Hiram, est relevé par les 5 points parfaits de la maîtrise. A la fin de la légende d’Hiram, après que le récipiendaire a été relevé par les cinq points parfaits de la maîtrise, le Très Respectable Maître

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saquereburu, 09/12/14,
Ici c’est plutôt le point 3
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annonce joyeusement le retour de la lumière. « Le Maître est retrouvé et il reparaît aussi radieux que jamais ! » Il vient de s’opérer la renaissance du Maître Hiram en ce nouveau maître.

Tout ceci pour dire qu’ en tant qu’éternel apprenti, le maître doit savoir utiliser les connaissances acquises au cours des grades précédents, pour agir en loge et dans le monde profane.

En effet, Hiram est mort oui, mais les maîtres maçons sont conviés, à sa suite, à l’achèvement psychique de la construction du temple, de leur Soi, de leur caractère, et à la construction du temple universel.

Hiram est le symbole du devoir, de celui qui préfère mourir plutôt que de faillir à sa tache et à ses engagements. Rien ne l’intimide. De même le vrai maître maçon demeure fort dans la tentation et sait supporter la haine, la calomnie et les offenses, afin de demeurer fidèle à lui-même et à autrui.

Le maître doit prêcher par l’exemple, être tolérant et humble dans sa façon d’être et de se comporter. Ainsi, il est mieux disposé à l’écoute de ses frères et sœurs. Il doit appliquer la rigueur absolue dans son travail  ; être très exigent envers lui-même et tolérant envers les autres.

Hiram est également un symbole de l’idée d’immortalité, que chacun comprend et interprète à sa manière. Un Maître maçon doit savoir qu’il vivra au delà de sa mort. Ne disons-nous pas, lorsque nous perdons nos proches, qu’ils sont partis à l’orient éternel ? Enfin il se souviendra de la parole qui lui a été prononcée à l’oreille à l’heure de son élévation : « il vit dans le fils », une des interprétations du mot sacré M...

De ce fait, il doit tout mettre en jeu pour assurer la continuité, s’assurer que ceux qui viendront après lui poursuivront son travail à l’édification du temple de l’humanité. D’où la nécessité de transmettre les valeurs et connaissances acquises aux apprentis et compagnons et de les aider dans leur développement. Ainsi, la chaîne ne sera jamais brisée.

On peut aussi essayer de trouver les symboles de la maîtrise dans l’enseignement du grade :

L’ordre au grade de maître : Se placer à l’ordre de Maître et faire le signe en coupant le ventre veut dire « Me voici, je suis prêt à agir ».

L’Apprenti se coupe la gorge ; celle-ci est à la fois le véhicule de la nourriture et l’organe de la parole. Le Maître, auparavant Apprenti, a ôté de lui l’esclavage des appétits physiques et l’imprudence des vaines paroles ; il a appris les vertus du silence, de la retenue, de la prudence verbale.

Le Compagnon s’arrache le cœur, en ce sens qu’il se défait des excès du sentiment et des liaisons sentimentales qui peuvent annihiler sa volonté. Donc, devenu compagnon, il s’est libéré de l’esclavage charnel et sentimental, si entaché d’égoïsme effréné. Il a ainsi bridé ses passions et atteint un équilibre rationnel.

Devenu Maître Enfin, il se coupe le ventre. PLATON enseignait que tout est hiérarchie dans l’être humain ; la tête doit dominer le cœur et celui-ci doit dominer le ventre, symbole de tous les appétits terrestres et de toutes les passions inférieures. Ce signe invite à maitriser ses désirs. Maîtriser ses désirs est le grand secret du Maître, qui peut par la puissance de sa volonté, triompher de toutes les faiblesses. Un Maître doit se dominer entièrement et sans effort.

Le Maître doit donc agir, mais dans la maîtrise de soi. Ce n’est pas pour rien qu’il se place à l’ordre pour signifier : « Me voici. Je suis prêt à agir ». Le Maître est toujours en alerte, prêt à l’action

Quelle action ? Celle qui est sa raison d’être, la raison d’être de l’Ordre. La libération de l’humanité de son état d’indignité, de l’injustice et de méchanceté.

L’action doit se traduire par l’assiduité tant dans sa présence en loge que dans l’application des principes maçonniques. Ainsi, il saura mieux communiquer avec ses frères au lieu de chercher à briller. Il les connaitra mieux et prendra l’habitude de voler à leur secours en cas de besoin, de les comprendre et donc de ne pas les juger, mais de les aider à se corriger, à se relever, en cas de nécessité.

A la question « Etes-vous maçon ? » il répond « l’acacia m’est connu ».

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L’Acacia, symbole de vie et de l’immortalité est aussi un symbole du Savoir, particulièrement des Connaissances liées aux Grands Mystères et à l’entendement des Maîtres.

Le Maître maçon, a un devoir de développement personnel et constant, il n’a pas seulement 7 ans comme les apprentis en ont 3 et les compagnons 5. Il a 7 ans et plus. Ses devoirs passent par un préalable indispensable qui est celui de se connaître soi-même et être avant tout maître de soi. Son crédo doit être de travailler de manière continue sur lui-même. On ne peut donner aux autres que ce qu’on a ; donc, on ne peut communiquer la lumière aux autres que lorsqu’un a soi-même cette lumière intérieure. Travailler sur soi-même, c'est approfondir les sujets de planches pour, avec humilité, apporter d'autres éclairages et enrichir les travaux, sans les juger.

Dans ses efforts de quête de connaissance et de connaissance de soi, le maître doit veiller à axer ses démarches tant spirituelles que profanes sur l’utilisation des outils de son grade. Il devrait mieux prendre un recul, si le besoin se fait sentir, et se servir des outils qui lui ont été remis depuis son initiation. Les outils utilisés par les mauvais compagnons pour assassiner le Maître sont ceux mis à leur disposition pour travailler à la construction du temple. Se rappelant de la dualité, le maître doit savoir qu’un outil destiné à faire du bien peut aussi servir à faire du mal si on ne l’utilise pas à bon escient.

III. RECONNAIT-ON SYSTEMATIQUEMENT HIRAM EN CHAQUE MAITRE MAÇON, EN MOI

A ce grade, le devoir de ne pas juger mais de contribuer à l’amélioration de l’œuvre commune est une notion essentielle. Pour commencer dès cet instant à respecter ce devoir, je ramène à moi les constats et questions suivants qu’on est en droit de se poser face à certains frères et sœurs maître. :

- Depuis mon initiation jusqu’à ce grade de maître, ai-je vraiment chassé de moi le fanatisme, l'ignorance et de l'ambition déréglée et développer les vertus de la tolérance, de la culture et de l'humilité que doivent cultiver les francs-maçons afin de pouvoir progresser sur le chemin de l'initiation ?

- Les enseignements me demandent d’être sévère avec moi-même et tolérant envers les autres. Or, en même temps qu’il m’est difficile de juger mes propres actes selon l’équerre tant le travail d’introspection permanente est difficile, je me suis surprise en train de juger les trois compagnons en les traitant de mauvais, de haineux … dans la présente planche. Or, je ne suis en principe pas en mesure de juger de la valeur morale de leur acte surtout qu’ils ne sont pas là pour répondre. En plus, ils ont planté l’acacia, l’arbre de la connaissance, de l’immortalité sur la tombe. Peut-être pour permettre retrouver la tombe du Maître ou pour clamer son immortalité. Ce qui devrait signifier qu’ils ont déjà regretté leur acte, donc dignes de pardon.

- Suis-je un exemple pour les apprentis et compagnons, et sur mon lieu de travail ainsi que dans ma famille ?

- Face à la menace aussi infime soit-elle, par négligence ou pour d’autres raison, est-ce qu’il ne m’arrive pas de faillir à mon devoir de serment ?

- Ai-je spontanément volé au secours de mon frère en difficulté sans viser quelque intérêt que ce soit - Est-ce que je lis régulièrement la constitution de notre ordre, les règlements généraux de la FOA, le

règlement intérieur de notre atelier, et autres documents utiles, afin de mieux connaitre et maitriser le fondement et les pratiques de notre ordre afin de contribuer à son rayonnement dans le monde ?

- Est-ce que, dans le travail à moi confié, j’applique la rigueur et recherche l’excellence ?- Quelles disposition je pense prendre pour laisser une valeur à ma succession que ce soit maçonnique (les

apprentis et compagnons qui viennent après moi), familial (mes enfants) et professionnel.

La liste est très longue. Donc je ne pourrai pas être exhaustive dans le cadre de cette planche. Mais, un fait regrettable est que la réponse à la quasi-totalité de ces questions est négative et les constats sont réels. Malheureusement, nous nous réfugions souvent, et trop facilement, derrière une phrase fétiche pour nous justifier « Oh !!! qu’est-ce que tu veux, nous ne sommes que des hommes» Si nous voulons demeurer des « hommes », pourquoi ne sommes nous pas restés profanes ?

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saquereburu, 09/12/14,
Tu devrais aussi mettre un peu plus d’accent sur l’apprentissage de la mort. Le maitre macon doit apprendre à mourir comme Hiram. Car il était courageux parce qu’il ne craignait pas pour sa vie.
saquereburu, 09/12/14,
Je suis d’avis avec toi sur ton développement, mais tu devrait rester dans le cadre des cinq point parfait.
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Afin de se distinguer de ses Frères Compagnons et Apprentis, le Maître donne une preuve de ses connaissances plus étendues en affirmant que l'acacia lui est connu. Seuls les Maîtres en connaissent le symbolisme car initiés à la légende d'Hiram. Sans doute, celui qui donne correctement cette réponse se fera-t-il reconnaître Maître Franc-Maçon, du moins au point de vue formel; mais cela ne signifie pas qu’il soit effectivement un Maître de l'Art Royal.

En effet, il ne suffit pas qu'un maître maçon possède les signes, mots et attouchements, moyens de se faire reconnaître. Il doit se donner en exemple à tous par la haute notion qu'il a du devoir, afin qu’on puisse voir en lui une différence. Il faut que son esprit, ses actes le fassent apparaître comme un maître aux yeux des Apprentis et Compagnons et comme un homme idéal vis-à-vis des profanes. Ainsi, grâce à ses connaissances et à son activité maçonnique, il gagnera leur estime et leur amour fraternel.

Il est prouvé que certains néophytes vivent la cérémonie d’exaltation à la maitrise comme du cinéma et ne comprennent rien de la symbolique.

Il est écrit dans la Bible, Mathieu 7, 21 que « ce n’est pas tous ceux qui m’appellent Seigneur qui rentreront dans le royaume des cieux, mais, ceux qui ont fait la volonté de mon Père ». Donc, il ne suffit pas d’être admis dans la chambre du milieu ou d’être assidu en loge pour prétendre être Maître. Habituellement, nous confondons aller en loge et travailler en loge. Nous venons nous asseoir, par routine et nous nous assouplissons sur nos acquis, gardant nos métaux. Or il est écrit que la Loge est un endroit ou les maçons travaillent. Un maître maçon qui ne fait pas un bilan tous les soirs de ce qu’il a semé aussi bien dans la vie profane que maçonnique ne peut prétendre à aucune évolution de son statut.

En réalité, dans le cadre de la rédaction de cette planche, en dressant la liste, même non exhaustive des devoirs et comportements du Maître maçon, je me suis rendu compte que le grade de Maître, en plus d’être sublime, est complexe et présente beaucoup d’exigences. Mais la recherche permanente de l’évolution, de la perfection doit me faire revisiter assez souvent ce code de vie afin de me les approprier, de m’y conformer et de prétendre un jour à une augmentation de salaire. Cette évolution ne peut se réaliser qu’en étant régulier et réellement présent en atelier (c'est-à-dire présent en corps et en esprit, en travaillant correctement), grâce à la pratique du rituel et à l’utilisation des symboles, bref grâce à la méthode de travail maçonnique.

CONCLUSION   :

Oswald Wirth disait : « Hiram ne ressuscite pas en nous parce que nous avons extérieurement joué son rôle. En initiation, ne compte que ce qui s’accomplit intérieurement ». Et en effet, il ne suffit pas de relever le candidat par les 5 points parfaits de la Maîtrise pour que d’office il soit devenu Hiram lui-même. Ne dit-on pas souvent « qu’on n’est pas initié, on s’initie soi-même ? »

Le 3ème grade qui a été créé dans la maçonnerie spéculative regorge d’incroyables richesses. Nous savons qu’il gravite essentiellement autour du mythe du Maître Hiram. Lors de la mise en scène de ce mythe est pendant la cérémonie d’exaltation, le futur maître n’est appelé à prendre la place d’Hiram qu’à certains moments précis et d’une manière symbolique. Ce qui lui permet de le vivre en quelques heures. Mais, il mettra toute une vie à le comprendre et à le mettre en application.

Hiram est mort sans avoir terminé la construction du temple. Il sera aussi difficile, pour ne pas dire impossible à l’homme, de construire avec perfection son propre temple et encore moins le temple universel. Mais, le maître maçon a le devoir se travailler inlassablement pour tendre vers cette perfection recherchée.

C’est pourquoi si je devais reformuler le thème de cette planche, je dirai « En chaque M maçon, devrait vivre le M HIRAM. Commentez »

Très Respectable Maître, et vous tous VM en vos grades et qualités.

J’ai dit.

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saquereburu, 09/12/14,
Ok, mais n’ai pas peur de heurter les frères et sœurs, il faut que dans la présentation de cette partie, l’auditeur se pose constamment la question de savoir si Hiram vit en lui. Mets des exemples de fait de la vie profane ou des maçons sont de mauvais exemple, des exemples ou ils ont eu la possibilité de pratiquer les cinq point parfait mais ne l’on jamais fait. Cela donnerait plus d’écho quand tu finiras de lire la conclusion avec la reformulation du thème.