PLANETE ACTU N° 8

P L A N E T EA c t u a l i t é s

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N° 8 - Automne 2010 - France - Magazine gratuit

L’air que nous respironsQue ce soit en zone urbaine ou à la maison, l’air que nous respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En plus du fameux ozone nous inhalons des gaz et des micro-parti-cules constituées de poussières et fumées. Pour nous informer, des indices de qualité de l’air existent.

L’irradiation des aliments Pourquoi un tel procédé ? Et bien tout simplement pour améliorer l’as-pect des denrées en retardant le mûrisse-ment et en stoppant la germination, le tout dans un souci d’asepsie absolue.

Les maisons sur pilotis

Dans les années 90, lors d’un retour d’une course nauti-que, Charles Moore, océanographe amé-ricain et navigateur, découvre un vortex de déchets s’éten-dant sur des milliers de kilomètres au milieu du Pacifique.

Les pommes de terre OGMMauvaise surprise, le 2 Mars 2010, la commission européenne autorise la culture de la pomme de terre transgénique Amflora. Pourquoi une telle pomme de terre ?

Disparition du corail Outre l’exploitation du corail rouge en bijouterie, on consta-te un dépérissement corallien nommé « blanchiment des coraux ».

Voyage solidaire au PérouLa richesse et la diversité culturelle du Pérou se fondent sur l’histoire et les tradi-tions de ses communautés locales.

Ce type d’habitat est génial ! Les anciens l’avaient compris depuis longtemps. Ils étaient astucieux et privilégiaient une certaine qualité de vie en adaptant leurs lieux de vie au milieu environ-nemental.

Les continents poubelles

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Les lignes à Très haute tension sur la selletteEncore un problème environnemental qui resurgit. Il s’agit du projet Cotentin-Maine de construction d’une ligne aérienne à très haute ten-sion destinée à transporter jusqu’en Bretagne l’électricité que produi-ra le nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville. Il remet sur la sellette le débat concernant les risques sur la santé des lignes THT. Bien entendu, les futurs riverains sont inquiets des pro-blèmes qu’ils pourraient encourir et préféreraient une ligne enterrée. Malheureusement, la commission d’enquête publique sur le projet Cotentin-Maine a rendu, mi-décembre 2009, un avis favorable a ce chantier de 160 kilomètres via 320 pylônes destinés à relier au ré-seau électrique national le réacteur EPR de troisième génération, en construction à Flamanville (Manche). Néanmoins, cette commission joue la carte du bon sens et regrette notamment que certains tronçons de la THT ne soient pas enterrés quand les conditions s’y prêtent. Elle demande qu’une étude de fai-sabilité sur ce problème soit réalisée par un cabinet indépendant. Pour info, RTE refuse d’enterrer ses lignes pour des raisons de coût. Argument auquel la commission répond que ce coût supplémentaire doit être «comparé au bénéfice des avantages environnementaux à l’échelon d’un territoire et sur une période de cinquante ans ». Dans ces remarques, la commission regrette aussi d’avoir rendu son avis avant la publication des résultats d’une enquête de l’Inserm. Les opposants au projet dénoncent une course contre la montre au bénéfice de RTE. En effet, il sera beaucoup plus compliqué de mener des actions en recours d’annulation si une déclaration d’utilité publique du projet est signée. Ils mettent en avant plusieurs études scientifiques montrant les effets néfastes des lignes à très haute tension sur la santé. A ces études, les partisans du projet rétorquent qu’aucune de ces études n’a vraiment établit de lien de causalité entre proximité d’une ligne électrique et effets sur la santé.

Le désastre américain remet en cause les effets des marées noires à long terme. Comme viennent de le montrer des chercheurs espagnols, outre les effets dramatiques sur les écosystèmes marins à court terme, les marées noires sont désastreuses à long terme. En effet, 17 mois après le naufrage du Prestige et la marée noire des côtes de Galice, ils ont constaté que des goélands sont toujours porteurs de concentrations élevées en composés toxiques. Les chercheurs ont notamment mesuré les concentrations de 16 HAP présents dans les tissus des oiseaux. Puis, ils ont comparé ces résultats avec des tests effectués sur des colonies d’oiseaux épargnées par la marée noire. Le constat est clair, les concentrations sont vraiment plus importantes chez les oiseaux exposés. Ces Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques sont bien connus pour leur dangerosité du fait de leur très grande stabilité et de leur longue durée de vie. Leur affinité pour les tissus animaux où ils sont stockés pose problème et affecte l’ensemble de la chaîne alimentaire. Ils vont même jusqu’à créer des dégâts sur les organes vitaux des oiseaux. Les dommages sont moins marqués sur les jeunes populations parce que les concentrations en HAP proviennent uniquement de leur alimentation. Les chercheurs estiment qu’il y a un risque de sous-estimation des impacts des marées noires sur les oiseaux.

Les résultats du Baromètre 2009 de l’Agence BIO réalisé par CSA confirment l’engouement des Français pour les produits bio. En début d’année 2009, la Bio redoutait la crise. Finalement, 2009 aura été une bonne année avec pour estimation 46% des Français ayant consommé au moins un produit biologique au minimum une fois par mois. Pour info, ils étaient 44% en 2008 et 42% en 2007. En France, il semble que les consommateurs désirent de plus en plus avoir la possibilité de manger bio que se soit chez eux, dans les restaurants, sur leur lieu de travail grâce à la restauration d’entreprise et dans les distributeurs. Ils connaissent mieux les produits biologiques et sont 9 sur 10 à admettre que l’agriculture biologique interdit l’utilisation des OGM. Ils savent aussi que cette agriculture a des exigences spécifiques pour l’alimentation des animaux ainsi que leur bien-être et que les produits biologiques transformés ne contiennent ni colorant ni arôme artificiel de synthèse. Les motivations de consommation évoluent et les produits biologiques attirent de nouveaux consommateurs. De plus, 20% des consommateurs-acheteurs de produits bio affirment en consommer depuis moins de 2 ans. Les anciens acheteurs de produits bio ne sont pas à la traine, ils ont une ancienneté moyenne de 10 ans avec un panier bio élargit.

Bonne nouvelle pour la BioE D I T ODevenons les dermatologues de la terre !Notre planète va mal ! Elle gronde, elle tremble et elle inonde. Nietzsche compa-rait la terre à « une belle femme qui possè-de une belle peau » en précisant que « toute belle peau peut être sujette à des maladies et que l’activité de l’homme est la pire ». Désespérément, notre planète nous deman-de de modérer nos ardeurs industrielles et nous prévient sans cesse que nous sommes peu de chose face aux éléments (tempêtes, inondations, sécheresses etc.). Seule une prise de conscience immédiate et des ac-tions conséquentes nous permettrons d’in-verser la tendance et soigner cette belle Dame Nature. Les émissions de CO2 doi-vent absolument être maitrisées pour espé-rer que l’effet de serre diminue d’urgence. Nous ne pouvons plus accepter l’augmen-tation du réchauffement climatique sans réagir. Il irrite tellement notre planète que si rien n’est fait, l’espèce humaine pourrait disparaître. Rassurez-vous, d’autres espè-ces plus sages survivront ! Médicalement parlant, nous savons que d’un point de vue bactériologique, la peau à besoin de bons germes pour se prémunir des mauvais. Ils maintiennent un bon équilibre en occupant le terrain et en empêchant ainsi la proliféra-tion des bactéries nocives. Pour reprendre l’exemple de Nietzsche, si l’on considère que l’action industrielle à outrance et sans vergogne que l’homme inflige à la terre représente les mauvais germes présents sur la peau de Dame Planète et que la biodi-versité animale, végétale et environnemen-tale représente les bons germes, nous com-prenons alors plus facilement pourquoi la terre est malade. C’est tout simplement parce que l’industrialisation excessive et la société de consommation détruisent les bons germes que sont la biodiversité et son environnement. Alors, réagissons et deve-nons les dermatologues de la planète.

La rédaction, D. Soulet

PLANETE ACTUALITESMagazine édité par la SARL CD Editions10, rue Blacas 06000 NiceTél. 04 93 92 26 07 – Fax. 04 93 13 45 37Mail : [email protected] : 06 98 51 06 06N° RCS NICE 484 323 589N° de commission paritaire en coursISSN : 1961-3806Dépôt légaux à parutionDirecteur de publicationM. Christian PINSONRédaction : Au journal 06 76 14 26 54Imprimé en U.EOnt participé à ce numéro :C. Pinson, D. Soulet, Monsieur DemaillyLes articles et publicités contenus dans ce magazine paraissent sous la seule responsabilité de leurs auteurs.Le magazine « Planète Actualités » n’en sera en aucun cas responsable.

Marée noire et goélands

NEWS


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NEWS

Selon l’académicien Alexeï Kontorovitch, l’un des grands experts russes en hydrocarbures, la question du tarissement des sources de production pétrolière ne se posera pas avant la fin de ce siècle. L’aca-démicien estime que « l’évocation de la disparition prochaine du pétrole et du gaz ne sert qu’à semer un peu la panique ». Il préci-se « qu’il convient d’économiser les ressources, mais qu’il est un peu tôt pour sonner le tocsin ». Selon lui, ce ne sera qu’à partir du milieu du siècle que la production pétrolière mondiale commencera à bais-ser progressivement. D’ici la fin du siècle, la production tombera à 2,5 milliards de tonnes par an. A ce moment là, si le pétrole se négocie à un prix suffisamment élevé, on pourra exploiter les énormes réserves de pétrole «lourd» que constituent les sables et schistes bitumineux. Ils ne sont à l’heure actuelle pratiquement pas exploités parce qu’ils coûtent trop cher à extraire. Pourtant, ces schistes sont largement répandus à travers le monde. On les rencontre par exemple dans toute la Sibérie occiden-tale. Problème, les gisements se situent à des profondeurs de 2,5 à 2,8 kms. Mais, heureusement, des schistes noirs se trouvent en grande quantité pratiquement en surface, à l’est de la Sibérie, en Yakoutie, depuis l’océan Glacial arctique jusqu’au fleuve Aldan, tout au long de la Léna. Si les géologues, les pétroliers et les chimistes du monde s’intéressent à ces ressources «lourdes», on pourra jusqu’à la fin du siècle maintenir la production de pétrole à hauteur de 4,5 à 4,8 mil-liards de tonnes par an. Mais il faut être bien conscient qu’il s’agira d’un pétrole cher. Alexeï souligne également que le pétrole tel qu’on

Nos économies et nos industries planétaires reposent encore sur l’or noir. Néanmoins, le spectre de la fin du pétrole oblige les Etats à chercher d’autres sources d’énergie. Les gouvernements, impuissants face à la flambée des cours du brut, envisagent fermement le passage à «l’après-pétrole ». Le sujet semble de taille et dans le monde entier des innovations et des mesures d’économie dessinent déjà le monde énergétique de demain. Alors, va t’on arrêter de brûler le pétrole ? Ce serait bien, car cette énergie fossile est 100 fois plus utile lorsqu’on l’utilise pour ses propriétés physico- chimiques. Les dérivés du pétrole sont légions dans la vie de tous les jours. Mieux vaut garder le précieux or noir pour les fabriquer. La prise de conscience semble maintenant bien ancrée dans les mentalités. Il faut arrêter de gaspiller ce que la nature à mis des milliers d’années à fabriquer. Pour ce faire, il existe des solutions alternatives et notamment des énergies propres. La bataille de l’énergie est en marche. En1980, le pétrole représentait 45 % de la production d’énergie et en 2003, il n’en représentait déjà plus que 35 %. Petit problème, en 2005 plus de la moitié de l’accrois-sement des besoins en énergie dans le monde a été apporté par un accroissement de la production de charbon, ce qui n’est pas mieux question pollution. Le remplacement du pétrole a du mal à se mettre en route. Bref, ce n’est pas gagné ! Pourtant, il existe une multitude de solutions parmi lesquelles on trouve : *Les biocarburants ou agrocarburants qui sont des carburants organi-ques non fossiles issus de la biomasse avec des filières huiles (biodie-sel…) et alcools (amidon, lignine hydrolysés…). *L’énergie éolienne, bien implantée aux Etats-Unis, en Allemagne, au Danemark et en Espagne. *L’énergie solaire photovoltaïque où le Japon, l’Allemagne et les Etats-Unis sont pionniers.

le connait actuellement n’est pas le seul hydrocar-bure disponible. Par exem-ple, les hydrates de gaz, découverts, apparemment par des chercheurs russes, pourraient bien constituer le combustible de l’avenir. Ces hydrates se trouvent sous forme de glace friable et sont remplis de méthane. On les trouve sur les pentes océaniques, à des profondeurs variant entre quatre à cinq cent mètres, voir plus. Selon certaines estimations, les réserves de ce «gaz solide» seraient plusieurs fois supérieures à celles des gisements de gaz «traditionnels». Et ce n’est pas tout, la gazéification de la houille peut aussi constituer une alternative au pétrole. Pour finir Alexeï Kontorovitch nous précise que si le prix du baril était resté à 10 ou 20 dollars, il n’aurait pas été renta-ble de produire du pétrole dans des régions telles que l’Alaska, la mer du Nord, la mer de Norvège, le nord de la Sibérie occidentale, la Sibé-rie orientale, ou dans les grandes profondeurs du golfe du Mexique. Il précise que la Russie aura absolument besoin, pour développer sa pro-duction dans des zones difficiles et inhabitées, que le pétrole demeure cher. Source : BE Russie numéro 29 (6/04/2010) Ambassade de France en Russie / ADIT

*L’énergie hydro élec-trique qui se développe dans le monde entier à la-quelle s’ajoute le concept marée motrice utilisant la force de la marée. Un projet de la so-ciété britannique Marine Current Turbines prévoit d’utiliser des hydrolien-nes qui se serviraient des courants marins pour faire tournée une hélice productrice d’électricité. Quand à l’énergie des vagues, c’est le Japon qui s’est intéressé le premier aux ressources de la houle à partir de 1945, suivi par la Norvège et le Royaume-Uni. Bref, nous n’allons pas tout énumérer. En fait l’important, c’est le courage nécessaire à une prise de position drastique qui permettrait au delà des enjeux financiers planétaires de prendre une fois pour toute « la décision de laisser tomber le pétrole ». Si l’on réfléchit un peu, l’âge de pierre ne s’est pas terminé par un manque de pierres. Alors pour-quoi l’âge du pétrole s’achèverait uniquement par manque de pétrole. Une alternative est possible. Elle permettrait sans doute à l’humanité de passer à l’âge des énergies intelligentes.

A quand la fin du pétrole ?

Stop au pétrole carburant

Marée noire aux Etats-unis, prudence pour le futurL’homme croit dominer la planète par sa technologie. Il se trompe et doit redoubler de prudence puisqu’une simple pièce défectueuse a provoqué l’explosion et l’incendie le 20 avril dernier de Deep Water Horizon, une plate forme située à environ 70 kms des côtes de la Loui-siane. Les conséquences sont terribles pour la faune et la flore de la région en raison des spécificités de la région où se concentre 40% des marais côtiers américains, des dizaines de réserves de faune sauvage

sans oublier le secteur de pêche qui était florissant. La géographie du delta du Mississippi rend difficile d’accès les opérations de secours des écosystèmes affectés (poissons, crustacés, oiseaux maritimes et mammifères marins) . Combien de temps faudra t’il pour revenir à l’équilibre et combien d’espèces vont disparaître à jamais ? Dieu seul le sait ! Alors, pour le futur, plus jamais ça.


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CENTRE ANIMA

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de gym douce

PLANETE Actualités


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Voici une excellente initiative pour la planète. Spontex et Surfrider Foundation ont lancé une action Grand Public pour sensibiliser les franciliens aux bonnes pratiques écologiques. Le but étant de conserver les vieilles éponges et de venir les recycler le dimanche 27 juin dernier à Paris, Péniche de l’équité au pied de Notre Dame. Parmi les animations proposées il y avait beaucoup de choses à apprendre sur la planète pour les petits et les grands. La nature et les gestes écologiques via des ateliers organisés par l’association Surfrider étaient à

En 2008, la société DuPont a décidé de soutenir une initiative env i ronnementa le dénommée « Mont Everest Action », conjointement menée par des groupes de volontaires et les a g e n c e s gouvernementa les

chinoises. DuPont Building Innovations apporte son aide à ce programme destiné à mieux comprendre l’impact du réchauffement climatique aux alentours de l’Everest et à définir comment aider les populations avoisinantes, notamment grâce à des constructions environnementales durables. En 2008, une équipe d’exploration scientifique

Le 26 avril 2010 à Swalmen, Pays-Bas, l’entreprise Van Houtum a présenté « Satino Black », le papier hygiénique le plus écologique au

monde. Ce produit est un véritable papier hygiénique neutre en carbone fabriqué à partir de papier recyclé à 100 % à l’aide d’un processus de fabrication écologique qui lui permet de rester aussi doux et blanc que les papiers hygiéniques classiques. « Il est vrai

Everest, des maisons pas comme les autres

composée de volontaires et de scientifiques professionnels, basée au Tibet, a fait deux voyages sur le secteur Everest afin de mieux comprendre les conditions météorologiques locales et les besoins des résidents. Le but étant de chercher des solutions pouvant améliorer leurs conditions de vie. C’est ainsi que cette équipe à collaboré avec DuPont Building et les Instituts Technologiques du pays pour concevoir un bâtiment peu gourmand en énergie destiné aux hautes régions de plaines. De style tibétain, la maison-test utilise des matériaux locaux et des matériaux spécifiques comme « Dupont Tyvek » et « DuPont energain » qui ont une excellente capacité à améliorer le stockage de l’énergie. Cette maison acquière ainsi une meilleure protection au vent et une excellente capacité de rétention de chaleur. Le

Un papier hygiénique totalement neutre en carboneque de nombreux papiers hygiéniques sont fabriqués à partir d’arbres coupés spécialement pour cet usage. C’est la raison pour laquelle nous fabriquons Satino Black à base de papier recyclé à 100 % », déclare Henk van Houtum, directeur de Van Houtum. Puis il précise que, « Nous avons en outre développé un nouveau processus de fabrication au cours des 30 derniers mois afin de remplacer tous les produits chimiques dangereux par des matériaux bruts et des additifs biodégradables ». La consommation d’eau et d’énergie pour la fabrication de Satino Black

Les vieilles éponges recyclées l’honneur. Nous y étions et avons beaucoup apprécié de voir les enfants s’intéresser à notre environnement en participant aux jeux ludiques. Puis, les familles n’ont pas hésité à passer un bon moment, alliant découverte et respect de l’environnement… de quoi apporter leur pierre à l’édifice! Résultat des courses : 1 éponge jetée = 50L d’eau préservée. Une opération qui s’est déroulée en collaboration avec Paprec Recyclage. Pour plus d’informations : www.surfrider.eu et www.spontex.fr

NEWS

L’association Greenpeace a toujours lutté contre l’implantation des OGM, aujourd’hui, elle s’insurge contre la nouvelle arrivée des OGM patates en Europe. Nous publions ci-dessous le message de

Greenpeace à ce sujet. N’hésitez pas à signer la pétition sur http://www.greenpeace.fr/

Greenpeace s’insurge contre les OGM pommes de terreogmjenveuxpas/zappons-les-ogm/

« Cher(e) ami(e), le 2 mars dernier, la Commission européenne nous imposait un nouvel OGM, la pomme de terre Amflora de BASF. C’est la première autorisation d’OGM pour la culture commerciale depuis plus de douze ans en Europe. Et d’autres nouvelles plantes transgéniques pourraient rapidement arriver dans nos champs puisqu’une vingtaine

est déjà la plus faible au monde sur le segment de marché en question. La neutralité carbone est garantie en raison de l’utilisation d’énergie verte à 100 %. L’adoption du concept « Cradle to cradle » garantit que les produits chimiques utilisés pour la fabrication de Satino Black sont convertis en agents auxiliaires naturels et biodégradables. C’est sans danger pour les humains tout comme pour l’environnement.

Van Houtum, Boutsestraat 125, 6071 JR Swalmen, Pays-Bas. http://www.vanhoutum.nl

de demandes d’autorisations sont en cours en Europe. Parmi elles, plusieurs maïs, dont le célèbre MON810 de Monsanto qui est en attente de ré-autorisation. Face au retour en force des OGM et la pression des lobbies, la mobilisation citoyenne est primordiale. Greenpeace s’est donc associée à avaaz.org pour lancer une campagne, ceci tant que les procédures d’évaluation n’auront pas été révisées.

gouvernement local, désireux de promouvoir des structures efficaces, bon marché et économe en énergie, s’est intéressé à cette nouvelle construction. Un autre projet de maison test est en cours dans la région du Lac Qinghai avec 10 constructions et un espace de vie de 820m2.


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PROTECTION Nature

On parle souvent d’inscription d’espèces sauvage en danger à la CITES afin de les protéger. Mais connait-on vraiment la CITES ? La « convention de Washington » est connue par son sigle CITES. Son texte a été rédigé pour faire suite à une résolution adoptée en 1963 lors d’une session de l’Assemblée générale de l’UICN, l’actuelle Union mondiale pour la nature. Il a finalement été adopté le 3 mars 1973, lors d’une réunion des représentants de 80 pays tenue à Washington. A partir du 1er juillet 1975, la Convention entre en vigueur. Son but consiste à veiller à la survie des spécimens d’animaux et de plantes sauvages menacés par le commerce international. L’idée d’une telle convention à commencé à germer dans les années 1960. De nos jours son rôle parait beaucoup plus évident qu’à l’époque ou l’on se préoccupait peu d’environnement. Comme le commerce des plantes et des animaux sauvages dépasse le cadre national, sa réglementation requière une coopération internationale pour préserver certaines espèces de la surexploitation. La CITES a été conçue dans cet esprit de coopération. On estime que le commerce international des espèces sauvages représente des milliards de dollars. Ce commerce est varié et touche les plantes, les animaux vivants, les produits alimentaires et les différents objets utilisant des matières premières locales. L’exploitation commerciale intensive de ces espèces peu mener à l’épuisement des populations et conduire certaines espèces au bord de l’extinction avec a la clé, un retentissement sur l’homme et la disparition des habitats. Même si de nombreuses espèces sauvages commercialisées ne sont pas en danger d’extinction, l’existence d’un accord qui garantie un commerce durable permet de préserver ces ressources pour maintenir leur avenir. Aujourd’hui, la CITES confère une protection sous différents aspects à plus de 32000 espèces sauvages, qu’elles soient commercialisées sous forme de plantes ou d’animaux vivants, de manteaux de fourrure ou d’herbes séchées. Les différents Etats qui adhèrent à la Convention sont appelés «Parties» et sont tenus de l’appliquer en adoptant une législation garantissant le respect de la Convention au niveau national. Elle compte actuellement 175 Parties. La CITES a pour rôle de contrôler et réglementer tout commerce international de spécimens d’espèces inscrites à ses annexes. Toute importation, exportation, réexportation ou introduction de spécimens d’espèces protégées par la Convention doit être autorisée et obtenir un permis. Chaque « Partie » doit indiquer au moins un organe de gestion chargé d’administrer le système de permis et au moins une autorité scientifique qui lui donne

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

son avis sur les effets du commerce sur les espèces. Un spécimen d’une espèce inscrite à la CITES ne peut être importé dans un Etat « Partie » ou en être exporté (ou réexporté) que si une « autorisation document » appropriée a été obtenue et présentée au point d’entrée ou de sortie. Espèces référencéesOn recense quelques 5000 espèces animales et 28.000 espèces végétales, visant à alimenter le commerce international, protégées par la CITES de la surexploitation. Ces espèces figurent dans trois annexes où elles sont regroupées en fonction de la gravité du risque d’extinction que leur fait courir le commerce intensif. Les annexes peuvent couvrir des groupes entiers - primates, cétacés (baleines, dauphins et marsouins), tortues de mer, perroquets, coraux, cactus et orchidées - mais parfois, seule une sous-espèce ou une population géographiquement isolée est inscrite (la population d’un seul pays, par exemple). Le tableau figurant ci-dessous indique le nombre approximatif d’espèces inscrites aux annexes CITES.

ANIMAUX Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3

Mammifères 277 esp. + 16 sous esp. + 14 populations 295 esp. + 12 sous esp. + 12 populations 45 esp. + 8 sous esp.

Oiseaux 152 esp. + 11 sous esp. + 2 populations 1268 esp. + 6 sous esp. + 1 population 35 sous esp.

Reptiles 75 esp. + 5 sous esp. + 6 populations 527 esp. + 4 sous esp. + 4 populations 55 sous esp.

Amphibiens 16 esp. 98 esp.

Poissons 15 esp. 71 esp.

Invertébrés 62 esp. + 4 sous esp. 2100 esp. + 1 sous esp. 17 sous esp.

SOUS TOTAL 597 esp. + 36 sous esp. + 22 populations 4359 esp. + 23 sous esp. + 17 populations 152 esp. + 8 sous esp.

PLANTES 295 esp. + 3 sous esp. 28674 esp. + 3 sous esp. + 2 populations 8 esp. + 1 sous esp. + 1 population

TOTAUX 892 esp. + 39 sous esp. + 22 populations 33033 esp. + 26 sous esp. + 19 populations 161 esp. + 9 s. esp. + 1 population


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Des continents Poubelles

POLLUTION

Dans les années 90, lors d’un retour d’une course nautique, Charles Moore, océanographe américain et navigateur, découvre un vortex de déchets s’étendant sur des milliers de kilomètres au milieu du Pacifique. Stupéfait et désireux d’en savoir plus, le navigateur se lance sur les traces de ce continent poubelle. Accompagné de son équipage, il appareil à bord du bateau appartenant à l’Algalita Marine Research Foundation dans l’espoir d’en savoir plus sur cette découverte faite par pur hasard et surnommée «gros animal sans laisse», par l’océanographe Curtis Ebbesmeyer.

En fait, il s’agit de deux grands continents poubelles divisées en deux zones distinctes, connues sous les noms de «Western and Eastern Pacific Garbage Patches», qui s’étendent de chaque côté des îles hawaïennes. L’accumulation des déchets se localise dans le gyre du Pacifique Nord, courant bien connu des océanographes et météorologues. Un gyre océanique est un énorme tourbillon d’eau océanique induit par la force de Coriolis et formé par un ensemble de courants marins. Sous le brassage des hautes pressions atmosphériques, ce courant tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, contrairement à ceux de l’hémisphère sud. Cette particularité provoque la concentration de débris flottants qui sont ramenés vers le centre du gyre et y restent parce que les courants sont plus faibles et les vents moins forts.

A force de jeter tout et n’importe quoi à la mer, on a fini par créer de monstrueux continents poubelles. Les nombreux objets en plastique provenant du littoral (80%) ou tombés des bateaux (20%) flottent sur l’eau et sont entraînés par les courants marins. Leur masse a triplé depuis les années 90. De nombreux scientifiques ont montré que ces déchets se concentrent dans des lieux situés l’un à l’Est du Pacifique, l’autre à l’Ouest, totalisant une surface de 3,8 millions de km2, soit prés de 7 fois la surface de la France. Une immense ile d’ordure bien plus grande que le Texas flotte dans l’océan pacifique, à mi chemin entre San Francisco et Hawaï, dans la No Man’s Land. A cet endroit, la convergence des vents et des courants qui s’enroulent en cercle forment un lieu idéal pour piéger les ordures flottantes. Par endroit, la quantité de plastique est six fois supérieure à celle du plancton et l’entassement peut atteindre 30m de profondeur. Des prélèvements effectués donnent des estimations de 3 millions de débris par km².

Greenpeace nous explique que récemment, lors d’un meeting de l’American Chemical Society (ACS), Katsuhiko Saido, un scientifique japonais membre du Collège de Pharmacie de l’Université Nihon à Chiba (Japon), a annoncé avoir découvert que dans les océans le plastique que l’on croyait plutôt stable se comporte de façon instable à court terme. Il se décompose petit à petit en libérant des substances toxiques. Une seule année suffirait pour que le polystyrène expansé que nous connaissons tous se décompose. Or, celui-ci libère du bisphénol A (BPA) et un polymère appelé PS oligomère. Le BPA pose particulièrement problème car il possède une toxicité potentielle à des doses suffisamment fortes. Il peut en effet se comporter comme un perturbateur hormonal affectant le cycle de la reproduction des animaux. Qui plus est, il semble pouvoir aussi générer des anomalies dans le

fonctionnement d’organes comme le pancréas ou la thyroïde. Saïdo et les membres de son équipe de recherche ont précisément détecté du BPA et du PS dans des proportions de l’ordre d’une part par million dans l’eau des océans. Comme la durée de dégradation de ces déchets est évaluée entre 500 et 1000 ans, c’est une vraie marée toxique qui empoisonne les poissons, les oiseaux et les autres organismes vivants. Au moins 267 espèces animales souffrent de ces déchets. Ces détritus plastiques sont impossibles à digérer et difficiles à éliminer. Ils s’accumulent dans les estomacs des poissons, méduses et oiseaux marins. De plus, certains grains de plastique agissent comme des petites éponges qui fixent de nombreuses toxines dans des proportions plusieurs millions de fois supérieures à la normale. Parmi ces toxines, on trouve du DDT, des PCB et d’autres produits extrêmement toxiques. Par effet en cascade, les nuisances peuvent s’étendre via la chaîne alimentaire et toucher les hommes. Greenpeace estime qu’à l’échelle de la Terre, environ 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l’ingestion de plastiques. Malheureusement, le nettoyage n’est pas envisagé car son coût plomberait la croissance mondiale. Les solutions à long terme consisteraient à moins polluer les océans, à diminuer considérablement la fabrication de matières plastiques et surtout à changer nos habitudes. Photos : Greenpeace


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La pollution atmosphériqueVous n’aimez pas boire de l’eau sale ! Et bien savez vous que souvent vous respirez de l’air sale?

L’atmosphère est remplie de substances polluan-tes que l’on peut répartir schématiquement en deux groupes : les gaz (90 %) et les particules solides constituées de poussières et de fumées (10%). Parmi les nombreux facteurs qui accen-tuent cette pollution notons, l’augmentation des besoins énergétiques, la multiplication des in-dustries extractives, métallurgiques et chimiques auquels s’ajoutent l’augmentation de la circula-tion routière et aérienne, l’incinération des or-dures ménagères, les déchets industriels, et bien d’autres sources de pollution encore. N’oublions pas les feux de forêts et de broussailles tropica-les issues de la culture sur brûlis, qui produisent de la suie, du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures, du monoxyde d’azote et du dioxyde d’azote. Ce type de pol-lution est considérable et bien visible sur l’ima-gerie satellitaire.

Notre monde nécessite de plus en plus d’énergie qu’il faut extraire et produire à tout prix. Suite à une telle insouciance, c’est surtout en milieu urbanisé et dans les zones d’activités que cette pollution s’en donne à cœur joie. Pire encore, les effets de la circulation automo-bile et des transports en commun plombent carrément la situation en s’ajoutant aux nuisances des industries et des foyers domestiques.

En fait, les salissures urbaines de l’air se présentent sous forme de fines particules et de smog incluant l’ozone bien visible. Chaque année, ces souillures que nous respirons causent la mort prématu-rée de 2,3 millions de personnes dans le monde dont 400 000 en Europe. Selon l’OMM et la Commission Européenne, les individus touchés sont en grande partie des malades cardiaques et/ou atteints de problèmes respiratoires. La pollution atmosphérique est soumise à un mécanisme complexe qui met en action différents polluants « primaires » qui engendrent à leur tour des polluants « dits secon-daires » très toxiques. Prenons un exemple, l’anhydride sulfureux (SO2) s’oxyde dans

l’air en SO3 qui, avec le concours de la vapeur d’eau, donnera, de l’acide sulfurique. Il contribuera ainsi, avec l’acide nitrique formé à partir des oxydes d’azote, à la formation des pluies acides. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, il illustre la complexité du phénomène et les conséquences de cette pollution primaire.

Les pollutions atmosphériques planétaires

Notre monde est vaste, industrialisé et tumultueux, alors imaginez une seconde l’impact que peut avoir le regroupement de toutes les pollutions atmosphériques mondiales, c’est énorme ! Cette pollution cause des dégâts qui affectent les équilibres plané-taires sur des périodes plus ou moins longues pouvant aller d’une année à plusieurs siècles. Parmi ces dégâts, on trouve : 1/ La destruction de la couche d’ozone. Comme nous l’avons vu dans nos derniers numéros, cette fine couche agit comme un filtre à UV. Elle absorbe les rayonnements ultraviolets solaires nuisibles aux êtres vivants. Or, depuis la fin des années soixante-dix, dans la plupart des régions de la planète sauf dans les régions tropicales, elle est attaquée par les CFC, les halons et les oxydes d’azote. 2/ L’effet de serre. Initialement, il s’agit d’un piégeage naturel et nécessaire par l’atmosphère de la fraction du rayonnement solaire réémis par la Terre. De nos jours, il est dangereux et anormale-ment accentué par les rejets excessifs de gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote (N2O) etc. Grâce aux mesures effectuées à Hawaii par l’ob-servatoire de Mauna Loa et à l’étude des bulles d’air emprisonnées dans les carottes extraites des calottes polaires, on constate que la concentration en CO2 est passée d’environ 270 ppm dans les an-nées 1850 à 380 ppm en 2005. Notre civilisation a donc sévèrement perturbé le cycle naturel du carbone planétaire. Actuellement, on observe une croissance continue de la teneur de l’air en CO2, ce qui provoque un réchauffement des basses couches de la troposphère et induit des perturbations dans les systèmes climatiques.3/ Les aérosols. L’atmosphère renferme de nombreuses petites par-ticules solides ou liquides en suspension de taille variable (quelques nanomètres à presque 100 microns), dénommées aérosols. Sous l’effet de la gravitation, ces particules n’arrivent pas à se déposer sur le sol. On dit qu’elles sont insédimentables. Globalement, on estime que trois milliards de tonnes d’aérosols sont émis chaque année. Les sources sont multiples et variées. Elles peuvent provenir de phénomènes naturels comme les embruns marins, les cendres

POLLUTION


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volcaniques et les poussières désertiques, mais aussi de pollutions humaines comme les gaz d’échappement, les fumées industrielles et les feux de forêts et agricoles. Nous avons eu l’exemple du volcan islandais Eyjafjöll dont les éruptions ont libéré dans la tropopause et la stratosphère de fines particules de roche volcanique fragmentée de taille inférieure à 10 microns. Ces particules ont la faculté de résider plusieurs années dans l’air. A l’identique du phénomène des continents poubelles, on peut avoir des nuages de particules pou-belles qui peuvent s’étendre sur10 millions de km2 et 3 kilomètres d’épaisseur à l’instar de celui qui se trouve au-dessus de l’océan Indien.

La qualité de l’air dans nos villes

Nos grandes villes sont loin d’être épargnées par le phénomène, bien au contraire, elles sont souvent le lieu d’intenses pollutions. Afin de nous protéger, depuis le 30 décembre 1996, une loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE/ n° 96-1236) obli-ge les communautés à définir des seuils d’alertes. Ces seuils sont fondés sur des concentrations de polluants atmosphériques au delà desquels une courte exposition représente un risque pour la santé humaine ou l’environnement. Si ces seuils menacent d’être franchis ou sont franchis, il faut prendre des mesures d’urgence. Le préfet doit alors informer immédiatement le public tout en faisant le né-cessaire. Les communautés urbaines ont mis en place un indice nommée ATMO qui détecte les concentrations de 4 polluants essentiels que sont :Le dioxyde d’azote, surtout émis par la circulation automobile et les chaudières industrielles et domestiques.Les particules de type PM10 inférieures à 10 micromètres prove-nant des foyers de combustion et de la circulation automobile.De l’ozone (O3) produit à partir de réactions photochimiques dans l’air. Du dioxyde de soufre qui provient surtout du soufre présent dans les carburants fossiles. D’autres composés de l’air ambiant tels que le plomb, le benzène, le monoxyde de carbone... font aussi l’objet, par différentes associa-tions de surveillance de la qualité de l’air agréées (AASQA), d’une surveillance permanente. Chaque jour, dans toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants, on publie un indice allant de 0 à 10 nommé indice ATMO. Il est calculé à partir de données fournies par des sites urbains ou périurbains. Son calcul est confié à des (AASQA) qui chaque jour déterminent un indice à partir de données collectées par leurs sta-tions de mesure. Il ne couvre pas les zones rurales et ne permet pas de définir la pollution des installations industrielles voisines ou

des grands axes routiers des alen-tours. Puis, elles diffusent l’info au moyen de serveurs minitel, de sites internet, de bulletins pério-diques, et de médias locaux. Par ailleurs, le département Air de l’ADEME recueille et synthétise l’ensemble des indices ATMO transmis par les AASQA. Cette synthèse nationale est diffusée sur le site Buld’air de l’ADEME. Elle est également reprise par des médias nationaux. Chaque année, l’ADEME réalise des bilans nationaux sur la qua-lité de l’air à partir des différents indices ATMO. Des indices dont le mode de calcul est analogue à l’indice ATMO sont quelquefois

calculés dans des agglomérations plus petites.

La pollution intérieure de l’air

Elle n’est pas encore très bien connue. Pourtant, on devrait en tenir compte car nous passons plus de 80% de notre temps dans des es-paces confinés, où l’air, est trop rarement renouvelé. Ceci nous ex-pose à des contacts avec des polluants souvent imperceptibles pour l’odorat humain, tels que les composés chimiques, les allergènes, le benzène, les traces de moisissures etc... Depuis 2001, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) travaille sur la pollution de l’air dans les logements et les établissements scolaires. Les résultats attestent qu’a l’intérieur, l’air ambiant est chargé d’une multitude de substances nocives dont une part importante provient de l’extérieur et l’autre de la présence humaine, de l’âge et l’isolation du bâtiment, des systèmes de chauffage utilisés, des contaminations microbiolo-giques, des germes liés à l’humidité, de la décoration etc... Selon l’OQAI, l’idéal serait la création d’un indice de pollution intérieur avec déclenchement d’alerte lorsque le seuil maxi serait atteint. Le but étant de maintenir une aération appropriée grâce à un système d’alerte.

Qualité de l’air en Europe

Chaque ville possède son propre indice de qualité de l’air avec sa propre échelle et sa propre représentation. Soucieux de rendre homogène et comparables ces différentes informations, un projet nommé Citeair (Common Information To European air) a vu le jour. Il traite la qualité de l’air de près de 40 villes européennes. Les données sont centralisées, normalisées et actualisées tous les jours, voire toutes les heures et traitent à la fois de la pollution ambiante et de la pollution de trafic. Les résultats de ces données sont transformés en indices qui pren-nent en compte les polluants les plus problématiques des grandes villes d’Europe dont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les particules (PM). L’appréciation de la qualité est calculée en rapport avec les réglementations européennes et sur les valeurs limites à ne pas dépasser.

Indices de pollution de l’air dans les grandes villes européennes

1O Très mauvais

9 Mauvais

8 Mauvais 7 Médiocre

6 Médiocre

5 Moyen

4 Bon

3 Bon

2 Très bon

1 Très bon

Niveau Indices

Qualité de l’air Valeur IndiceTrès bon de 0 à 24Bon de 25 à 49 Moyen de 50 à 74Mauvais de 75 à 100Très mauvais au-delà de 100

1O Très mauvais

9 Mauvais

8 Mauvais 7 Médiocre

6 Médiocre

5 Moyen

4 Bon

3 Bon

2 Très bon

1 Très bon

Niveau Indices

Qualité de l’air Valeur IndiceTrès bon de 0 à 24Bon de 25 à 49 Moyen de 50 à 74Mauvais de 75 à 100Très mauvais au-delà de 100

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PLANETE Actualités


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A l’identique des méduses, le corail est un petit animal marin, zoologiquement issu de l’embranchement des Cnidaires. Il adopte souvent une forme cylindrique nommée polype lui permettant de vivre en colonies. Cette forme correspond à l’un des deux aspects que peuvent prendre les Cnidaires. Tout au long de leur vie, les colonies de corail captent les minéraux présents dans l’océan et construisent leurs squelettes externes. En fait, le corail a besoin d’un partenaire pour vivre. Voila pourquoi la majorité des coraux vie en symbiose avec des petits végétaux unicellulaires de type phytoplancton. C’est ainsi que dans les mers chaudes, le corail cohabite avec les zooxanthelles. Contrairement aux idées reçues, le corail ne vie pas uniquement dans les mers chaudes, on le trouve aussi dans les mers froides, notamment au large de la Scandinavie, de la Grande-Bretagne et de la péninsule Ibérique. En fait, on le rencontre un peu partout dans le monde où il vit à une profondeur variant de 0 à 4000 m réunit en nombreuses familles aux exigences écologiques diverses et très différentes les unes des autres. Les écosystèmes coralliens sont indispensables à l’homme. Ils constituent un immense réservoir de biodiversité avec un à trois millions d’espèces présentes qui aident à la pêche, à la protection contre les inondations et à bien d’autres choses encore. Dans le monde, la survie de 500 millions à 1 milliard de personnes repose sur la biodiversité liée aux écosystèmes du corail.

Sa disparition dans le monde

Outre l’exploitation du corail rouge en bijouterie, on constate un dépérissement corallien planétaire nommé « blanchiment des coraux ». Comme nous l’avons vu plus haut, les coraux vivent en symbiose avec les zooxanthelles, ces petites algues microscopiques nourrissent le corail et lui donnent ses couleurs chatoyantes. Mal-heureusement, différentes raisons font expulser ces zooxanthelles et si elles ne réintègrent pas le tissu corallien, le corail meurt et blanchi. Les causes de ce blanchiment sont encore mal compri-ses. Il pourrait s’agir d’une conjonction d’effets nocifs tels que la pollution, l’acidification des océans, les pesticides, les engrais, le réchauffement des mers et peut-être un début de montée trop ra-pide des eaux. La Grande barrière de corail d’Australie constitue le meilleur exemple de destruction. En 2002, ce récif a connu le pire blanchiment de corail jamais observé avec plus de 60 % de sa sur-face abimée. Si le phénomène ne s’arrête pas, l’effondrement du récif entrainera avec lui l’extinction de centaines d’espèces vivant à ses cotés. Et ce n’est pas tout, en 2005, en Martinique, on a aussi observé un blanchiment corallien suivi fin 2006 de la mort d’à peu prés 40% des coraux. De plus, certaines estimations affichent une disparition de 32 à 72% des poissons dans les récifs des Caraïbes

L’expérience polynésienne

La Polynésie est une des plus belles contrées au monde avec ses merveilleux lagons. Mais Tahiti, c’est aussi de splendides récifs coralliens riches en symbiose. Ils constituent une entité vivante emplie d’organismes extrêmement sensibles écologiquement parlant. Des variations, même mineures, de l’environnement perturbent terriblement les récifs. D’autant plus qu’en 2002 à Bora Bora, la « marée rouge » à détruit en partie le lagon, sans doute suite à une acidification de l’océan et à une trop forte pression humaine. Ici, la France dispose de plus de 4 millions de kilomètres carrés de surface océanique. La biodiversité est importante dans la région et pour certains, la préservation récifale est devenue une véritable priorité. Depuis quelques années, un spécialiste, Denis Schneider, n’a de cesse de réimplanter les coraux détruits, malades ou simplement mal en point dans l’espoir de les sauver. Il prélève les spécimens abimés puis, il les bouture et les place à l’intérieur d’une pépinière sous marine où, grâce à un faible courant électrique, ils guériront plus vite. Après avoir atteint la hauteur de 6 centimètres, les coraux seront réimplantés sous les bungalows de plusieurs hôtels aux fins de sensibiliser les visiteurs à la préservation des lagons. Ce projet novateur aidera le récif corallien à se régénérer et guidera les poissons sur le chemin du retour, là, où ils vivaient auparavant. Plus d’une dizaine d’hôtels ont adhéré à ce projet, ce qui permettra au lagon de revivre et aux poissons de se faire admirer sous les bungalows. Christian Pinson Sources expérience polynésienne : Projet Toa Nui Bora Bora

BIODIVERSITE

pour la période 1955 à 2007. En mer de Java, le taux de mortalité était de 80 à 90 % après le phénomène climatique et océanogra-phique de 1983 reliant l’effet El Niño à l’Oscillation Australe de la pression atmosphérique. Il est bon de noter que les colonies co-ralliennes semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde avec une longévité qui, selon certains scientifiques, va de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’années. C’est à partir des années 95 que l’on a évoqué et médiatisé la mort planétaire du corail. Le fait est que selon un récent rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), près d’un tiers des coraux aurait déjà disparu de la planète et la perte pourrait s’élever à 60% d’ici 2030. Ce phénomène est sans doute du à la surpêche, à la pollution et surtout aux émissions de gaz à effet de serre. Les activités non raisonnées de l’homme ont une fois de plus entraîné une acidification des océans qui a permis la destruction des récifs coralliens.

Il faut sauver le corail


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Mauvaise surprise, le 2 Mars 2010, la Com-mission Européenne autorise la culture de la pomme de terre transgénique Amflora. Toutefois, cette commission laisse le choix à chaque état de l’UE d’accepter ou non sa diffusion sur son territoire. Pour l’instant, trois états ont refusé cette culture transgé-nique, il s’agit de l’Italie, de la Belgique et de l’Autriche. En ce qui concerne la France, elle réserve sa décision et attend l’avis du Haut Conseil des Biotechnologies. Face à la vague de protestation qu’a soulevé l’an-nonce de cette commercialisation, BASF assure que cette pomme de terre ne servira qu’à un usage strictement industriel destiné à la production d’amidon et à l’alimenta-tion animale. D’après le fabriquant, d’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la République Tchèque et la Suède seraient d’ores et déjà prêts à l’utiliser. Pour Arnaud Apoteker, le chargé de campagne OGM pour Greenpeace, « l’Amflora est un très mauvais organisme génétiquement modifié qui intègre un gêne de résistance à des antibiotiques. Ce gène peut éventuellement être transféré à des bactéries et faire courir un risque de perte d’efficacité à nos antibiotiques. A ce sujet, l’Union européenne avait claire-ment indiqué et promis qu’il n’y aurait pas d’OGM contenant des gènes de résistance aux antibiotiques après 2004, conformément à la directive 2001-18 qui régit les cultures d’OGM en Europe. Il faut donc appliquer immédiatement la clause de sauvegarde sur cette pomme de terre, afin d’écarter le risque qu’elle soit plantée en France. »

Comment en est-on arrivé là ? L’histoire n’est pas récente, elle remonte à 1996, lorsque la firme chimique BASF, connue pour ses cassettes audiovisuelles, conçoit une pomme de terre améliorée géné-tiquement. En 2003, l’industriel fait une de-mande d’autorisation pour agréer l’absence de risque sanitaire et environnemental de sa variété dans l’espoir d’une commercialisa-tion industrielle. En 2005, une seconde de-

Pourquoi des OGM patates ?ALIMENTATION

mande pour l’utilisation de produits dérivés de l’amidon dans l’alimentation animale est de nouveau déposée. Bref, au vu de la lenteur de l’avancement du dossier, BASF engage une action en justice contre la Com-mission européenne. Finalement, après trois études faites par l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA), 40 scientifi-ques de l’AESA sur 42 considèrent que la pomme de terre Amflora utilisée dans l’in-dustrie ne présente pas de risque pour la santé humaine, animale et environnemen-tale. La Commission Européenne, se repo-sant sur l’avis de l’AESA, autorise ainsi la culture de cette pomme de terre OGM. Cependant, afin de ne pas imposer stricte-ment son avis aux états membres de l’UE, elle leur accorde le droit d’accepter ou de refuser cette culture sur leur territoire. Ces dernières années, l’Autorité Euro-péenne de Sécurité des Aliments (AESA) a affirmé à plusieurs reprises qu’Amflora ne présenterait pas de danger pour la santé et pour l’environnement. Par contre, les défenseurs de l’environnement ne sont pas si catégoriques et estiment que les avis de l’AESA doivent être pris avec prudence. Il est vrai que l’autorité européenne est au cœur d’une polémique suite à l’embauche de son ancienne directrice du département OGM, Suzy Renkens, par le groupe suisse Syngenta, producteur d’OGM.

Dans quel but a-t-on modifié cette pa-tate ? L’amidon est un sucre servant de réserve énergétique aux végétaux qui est utilisé dans l’industrie agro-alimentaire et dans d’autres industries. Il existe sous deux for-mes, l’amylopectine et l’amylose. Seule l’amylopectine intéresse les industries du papier, du textile, des adhésifs et du béton car cet amidon rend le papier plus brillant, les textiles plus résistants et le béton plus dur. Il faut donc séparer l’amylose (6 à 28%) de l’amylopectine dans l’amidon. L’intérêt de la variété Amflora est de pro-duire en grande quantité quasi exclusive-ment de l’amylopectine. Grace à cet OGM, on élimine l’étape de séparation des ami-dons, une opération couteuse consomma-trice d’eau et d’énergie.

Pourquoi un gène marqueur de résistan-ce aux antibiotiques ?

Une des grandes craintes de cette patate repose sur son gène de résistance aux anti-biotiques. Il pourrait éventuellement passer dans un autre génome, celui d’une bactérie par exemple. Si c’est le cas, lorsque l’on se trouvera en présence de bactéries pathogè-nes pour le bétail ou l’homme, cela pour-

rait poser problème car le gène de résistance d’Amflora pourrait la rendre résistance aux traitements antibiotiques et nous empêcher de soigner les hommes et les animaux at-teints.Mais pourquoi a-ton ajouté un tel gène dans cette pomme de terre ? En fait, sa présence n’est ni plus ni moins qu’un reste de procédé de fabrication. Lorsqu’on crée un OGM, on s’assure par la suite que l’insertion s’est bien déroulée. Pour se faire, on associe au gène ajouté un autre gène, dit marqueur, confé-rant une propriété qu’il sera facile de repérer. Dans le cas qui nous intéresse, on a associé au gène utile empêchant la production d’amy-lose, un gène de résistance aux antibiotiques. Il suffit alors d’exposer les plants fabriqués à un antibiotique pour garder uniquement ceux qui sont devenus OGM résistant.

Cette méthode se justifie t-elle vraiment ?

A notre avis non, parce qu’il s’agit encore d’une histoire de profit. Deux autres variétés de pomme de terre non OGM qui ne produi-sent que de l’amylopectine existent. L’une a été conçue par l’allemand Europlant et l’autre par le danois Avebe. Alors pourquoi un tel OGM ? Pour un monde meilleur, il se-rait bon que l’argent ne soit plus le seul mo-teur. Nous devons tenir compte des écosys-tèmes et des cultivateurs qui doivent garder leur indépendance sans avoir à acheter des graines à chaque fois. Quand a Cécile Du-flot, secrétaire nationale des Verts elle a af-firmé sur RMC que «C’est une très mauvaise nouvelle». Puis, elle a précisé que des traces d’OGM utilisés dans l’alimentation animale pourraient se retrouver dans la viande ou le lait et ce, à l’insu des consommateurs. .

Quelles sont les autres cultures OGM autorisées dans l’UE ?

Pour l’instant, il n’y a que le maïs généti-quement modifié Monsanto 810. Heureu-sement, d’après Greenpeace, en Europe, sa culture serait en recul avec 76.000 hectares contre 79.000 en 2008 pour l’Espagne, 5.000 ha, contre 4.000 pour le Portugal, 6500 ha contre 8000 pour la République tchèque, 3.000 ha contre 6.000 pour la Roumanie, 875 ha contre 1.900 h pour la Slovaquie et 3.000 ha pour la Pologne. En France depuis 1998 le maïs Monsanto 810 est interdit de culture, cependant il est en procédure de ré-autorisation. Par contre, la France n’hésite pas à importer des tourteaux de soja géné-tiquement modifiés pour servir de complé-ment protéiniques aux vaches laitières. Et, pour des raisons économiques, les éleveurs européens, y compris les Français, achètent depuis des années du soja OGM pour nourrir leur bétail.


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L’ambreLes Grecs anciens, comme les Chinois par ailleurs, se sont aperçu qu’en frottant de l’ambre jaune celui-ci attirait différents objets et produisait parfois de l’énergie sous forme d’étincelles. Ils le nom-mèrent élektron. Ce terme est un peu à l’origine de ce que nous ap-pelons aujourd’hui « électricité statique ». Les Turcs utilisaient les propriétés électrostatiques de l’ambre pour séparer certaines fibres de la paille. En Pologne, on l’appelle “bursztyn” dont l’étymologie vient du mot allemand « bornstein » qui signifie « la pierre brû-lante ».

Une résine de légendeOn ne peut parler d’ambre sans qu’une pensée mystérieuse et bienfaisante enva-hisse notre esprit. Appelé par les Grecs «chose resplendissante», il doit son nom à la couleur du soleil. Cette résine végétale fossilisée vieille de plus d’un million d’an-nées, véritable don de la mer, exerce de-puis des millénaires une vraie fascination sur les êtres. Plusieurs légendes diverses et variées lui sont associées. La plus connue le considère comme étant les larmes de la création. Il y a peu de temps encore, dans la baltique, on plongeait pour récolter «les larmes des oiseaux de mer». Dans l’an-tiquité, l’ambre été associé à la jeunesse éternelle, c’est pourquoi, les femmes de la Rome antique en gardaient des morceaux en main. L’ambre, dédié à Apollon, permettait de réchauffer le cœur et de transmettre l’énergie solaire. Un collier d’ambre possédait ainsi le pouvoir de réchauffer et on en mettait au cou des jeunes en-fants. Dès le VIème siècle avant notre ère, les Celtes ont beaucoup utilisé l’ambre sous forme de perles pour les bienfaits qu’il appor-tait et notamment celui de lutter contre la dépression et l’angoisse. Les Slaves associaient l’ambre aux larmes pétrifiées des dieux et s’en servaient comme talisman de protection. Il symbolisait aussi le lien éternel du mariage. En France, au Moyen - Âge, l’ambre en poudre entrait dans la composition de certains philtres d’amour, peut-être par analogie à son pouvoir électrique.

D’où vient l’ambre ?Déjà, certains Anciens comme Pline l’Ancien, Aristote ou Ovide at-tribuaient l’ambre à une résine végétale s’écoulant de peupliers ou d’aulnes. En fait, l’ambre est une oléorésine fossile formée par l’ac-tion du temps à partir de résines végétales sécrétées par des arbres conifères de l’époque tertiaire. Souvent, la résine se détachait des arbres pour être emportée par la mer et finir par se déposer dans les sédiments légers. Des millénaires plus tard, on le retrouve sur les rivages du sud de la mer baltique, mais aussi dans les montagnes libanaises, en Jordanie et en Sicile.

Quelles sont ses propriétés ?Composé de 79% de carbone, de 11% d’hydrogène et de 10% d’oxygène, l’ambre n’est pas minéralisé. Il ne peut donc pas être décrit comme une véritable gemme. Néanmoins, beaucoup le voit et l’utilise comme tel, c’est pourquoi on préfère parler de « gemme organique ». Au gré des subtils dosages de sa composition, il peut revêtir différentes couleurs et devenir brun, jaune, laiteux, rouge, verdâtre et transparent. Son opacité est causée par de minuscules in-clusions gazeuses. Tiède au toucher, il se réchauffe vite et se charge facilement en électricité. Grâce à ses fameuses propriétés électros-tatiques, il fut longtemps utilisé en médecine dans de nombreuses affections. Il était réchauffant et avait aussi le pouvoir de porter bon-heur et de donner force et courage.


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L’idée n’est pas neuve, elle date de la fin de la dernière guerre mondiale. Elle fut longtemps mise à l’écart pour ressurgir mon-dialement dans les années 80 à l’initiative de la FDA. Qui aurait cru qu’un jour, on consommerait des denrées traitées par irradia-tion. Le monde moderne ne recule devant rien en matière d’ali-mentation. L’irradiation des aliments fait peur. Elle est loin d’être naturelle et à notre goût, on ne l’utilise que trop. Alors, pourquoi un tel procédé ? Eh bien tout simplement pour améliorer l’as-pect des denrées en retardant le mûrissement et en stoppant la germination, le tout dans un souci d’asepsie absolue. On assiste actuellement à une forte pression internationale pour généraliser son utilisation. Ceci ne nous enchante pas et bien entendu nous préférons des produits naturels, non irradiés, sans pesticides et sans huile de palme.

Qu’en est-il ?Le traitement par ionisation des produits alimentaires consiste à soumettre ces derniers à des rayonnements ionisants de haute énergie. Deux méthodes principales existent, il s’agit de l’utilisation de rayons gamma (Cobalt 60, ou plus rarement Césium 137) et de la projection d’électrons à une vitesse proche de celle de la lumière (électrons accélérés). L’irradiation des aliments est aussi nommée « pasteurisation à froid » parce qu’elle évite les traitements thermiques et permet une meilleure conservation des denrées. Pour autoriser cette technique et la légaliser mondialement, la Food and Drug Administration (FDA), le Département de l’Agriculture des États-Unis et l’OMS ont du fournir des études. Mais, à l’égal des OGM, a-t-on assez de recul pour affirmer qu’il n’y a aucun danger ? Pas sûr ! Par contre, ce qui est sûr, c’est que l’irradiation permet d’augmenter la durée de vie des denrées alimentaires et que la technique intéresse tout particulièrement les multinationales agro-alimentaires du monde entier. Elles pourront ainsi développer leurs productions dans les pays en voie de développement où les coûts de fabrication sont très bas et les exporter sans risquer le pourrissement. Ces produits seront ensuite revendus sur nos marchés, ce qui déstabilisera encore plus les productions locales en les concurrençant.

Où se pratique l’irradiation ?La directive européenne prévoit que l’irradiation des denrées alimentaires doit exclusivement être pratiquée dans des unités de traitement agréées par les autorités compétentes des États membres. De plus, ces unités ont obligation de fournir des informations sur les quantités de denrées alimentaires traitées. Les États membres sont tenus de présenter chaque année un rapport à la Commission. En France, il existe plusieurs unités d’irradiation agréées et contrôlées chaque année par les autorités compétentes. Pour infos, les centres français de traitement par rayonnement Gamma se trouvent pour la firme IONISOS à Sablé sur Sarthe 72300 (près du Mans) ; à Pouzauges 85700 (près de Nantes), à Dagneux 01120 (près de Lyon) ; et pour la firme GAMMASTER à Marseille 13014. Quant aux centres de traitement par électrons accélérés, ils font partie de la firme IONISOS et on les trouve à: Orsay 91400 (région parisienne), à Chaumesnil 10500 (près de Troyes) et à Berric 56230 (Morbihan).

L’étiquetage Il est impossible de détecter les aliments irradiés à l’œil nu. L’éti-quetage est donc le seul moyen que possède le consommateur pour savoir si le produit est irradié ou non. Pour ce faire, la directive 1999/2/CE requiert que tous les aliments irradiés doivent men-

L’irradiation des aliments ? tionner sur leurs étiquettes ou leurs emballages la mention « traité par rayonnements ionisants». L’obligation d’étiquetage s’applique aussi aux ingrédients irradiés, présents en petites quantités dans les aliments composés. Ceci permet d’être averti et de choisir en toute connaissance de cause. On peut grâce à des analyses vérifier si les denrées ont été ou non irradiées. Encore faut-il que la fréquence des contrôles soit suffisante, ce qui est loin d’être le cas, bien que leur nombre soit en constante augmentation. Soulignons aussi le problème de la restauration collective, où l’information est souvent quasi nulle. De plus, certaines herbes entrant dans la composition des plats préparés, de certaines saucisses ou fromages peuvent avoir été irradiées sans que cela soit forcément mentionné sur l’étiquette.

Les denrées autorisées en Europe et en FranceDans l’Union européenne, deux directives de 1999, déterminent la liste des produits pour lesquels l’irradiation est autorisée. Grâce à la mobilisation des parlementaires, en Europe le traitement par io-nisation n’est autorisé que pour une petite catégorie d’aliments. Il s’agit des herbes aromatiques séchées, des épices et des condiments végétaux.De plus, la Commission Européenne précise que, selon la directive-cadre 1999/2/CE, le traitement par ionisation d’un produit alimen-taire spécifique n’est autorisé que s’il est justifié et nécessaire d’un point de vue technologique. Ce traitement ne doit pas présenter de risque pour la santé, doit être bénéfique pour le consommateur et ne doit pas être utilisé pour remplacer des mesures d’hygiène et de santé. La commercialisation de tout produit non conforme à la directive est interdite depuis le 20 mars 2001. C’est en 2001 que le droit français met en œuvre la fameuse directive cadre européenne 1999/2/CE, par le décret n°2001-1097 du 16 novembre 2001 relatif au traitement par ionisation des denrées destinées à l’alimentation de l’homme et de l’animal. Cependant, la France a obtenu des déro-gations lui permettant de commercialiser d’autres denrées alimen-taires traitées par irradiation. Voici la liste des produits autorisés en France : oignons, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme ara-bique, viandes de volailles, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, coagulas, crevettes congelées décortiquées ou étê-tées, ovalbumine (additif alimentaire), caséine et caséinates (addi-tifs alimentaires). Plusieurs autres pays de l’Union comme la Belgi-que, les Pays-Bas, l’Italie et le Royaume-Uni se sont aussi attribuer des dérogations et n’ont pas hésité à élargir la liste des produits autorisés. Petit problème ! Ces produits vont se retrouver dans nos assiettes. Ainsi, par exemple, le Royaume-Uni accepte l’irradiation des légumes, des fruits, des céréales et des poissons. Ces produits pourront ensuite circuler librement dans l’UE ou bien être incor-

ALIMENTATION


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ALIMENTATIONporés dans des plats cuisinés et autres produits agro- alimentaires. En 2005, avec plus de 3100 tonnes la France était le 3ème pays de l’UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique (7300 tonnes) et les Pays Bas (3300 tonnes).

L’irradiation alimentaire dans le mondeMondialement, une soixantaine de pays autorise le traitement par ionisation des aliments et plus de trente pays la pratiquent. En Afri-que du Sud, au Brésil et au Ghana, presque tous les aliments peu-vent être irradiés et en Chine, en Croatie, à Cuba, en Russie, en Turquie, en Inde, au Mexique, en Ukraine et aux USA, un grand nombre d’aliments, dont certaines viandes, peut être irradié. On est en face d’une véritable explosion du nombre d’installations d’irra-diation dans les pays à fort développement. Si l’on prend le cas de la Chine, le nombre d’installations d’unités d’irradiation alimentaires est passé de 7 en 2003 à plus de 50 en 2006. Quant au Mexique, en 2008, il s’est doté d’une grande installation d’irradiation pour goyaves, pamplemousses, mandarines etc. destinés à l’exportation. L’Inde n’est pas en reste avec pour objectif, la construction de 20 unités d’ici 2012. Les Etats-Unis encouragent cette dynamique en établissant avec certains pays une sorte d’accord spécifique qui en-cadre et régule les échanges de produits alimentaires irradiés. Cette sorte de pacte se fait généralement dans des pays en développement et s’accompagne souvent de dispositifs d’aides financières et tech-nologiques promouvant la construction d’installations d’irradiation. Devant l’ampleur du phénomène, il semble nécessaire d’effectuer de nombreuses enquêtes régulières sur les aliments importés sur no-tre territoire, notamment en provenance des pays qui disposent de beaucoup de centres d’irradiation d’aliments à l’instar du Brésil, des Etats-Unis, de l’Afrique du Sud, du Ghana, de la Thaïlande...Le Collectif français contre l’irradiation des aliments nous informe que selon un rapport de la Commission Européenne, en 2002, 2,7% des cinq mille échantillons testés dans de nombreux pays de l’UE étaient irradiés et non étiquetés comme tels. Comme l’irradiation coûte cher et pour des raisons économiques, les produits « à risque » sont plutôt des produits fragiles présentant un fort taux de bénéfice. L’irradiation des aliments favorise les approvisionnements lointains, au détriment de l’économie locale avec des risques de dumping, de délocalisations et de pertes d’emplois. Par ailleurs, l’augmentation des transports due à la circulation inutile de produits contribue et augmente la pollution, au gaspillage de carburant et la production de gaz à effet de serre.

Les inconvénientsNormalement, l’irradiation des aliments ne les rend pas radioactifs. L’action des rayonnements dépend directement de la dose contrôlée par des dosimètres installés sur le conditionnement des aliments. L’énergie des rayonnements émis doit se situer au dessous des seuils d’activation, ce qui permet de n’induire aucune quelconque radioac-tivité dans l’aliment traité. Les doses d’irradiation autorisées varient par type d’aliment entre 1 et 10 kGy. Néanmoins, une irradiation n’est ni anodine ni naturelle. À forte dose, elle peut dégrader la qua-lité de ces derniers et entraîner une perte de vitamines conséquente, notamment des vitamines A, B1, C et E, pertes encore accrues du fait de l’allongement de la durée de conservation. Ainsi l’ionisation peut détruire jusqu’à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du béta-carotène du jus d’orange. L’équilibre microbiologique de l’aliment étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leurs « concurrents » ont été élimi-nés. Une irradiation trop forte peut aussi avoir un impact négatif sur le goût, l’odeur et la texture. Plus grave encore, l’irradiation peut induire la création de radicaux libres (OH- et H+), instables, réactifs et nocifs. L’ionisation de certains aliments riches en graisse (vian-des, fruits oléagineux, poissons…) produirait d’infimes quantités de composés dérivés du gras connue sous le nom de cyclobutanones.

On peut se servir de ces molécules comme marqueurs uniques pour dé-tecter les aliments irradiés contenant du gras. La métho-de analytique mise au point permet de vérifier si un ali-ment a été irradié en s’asseyant sur le fait qu’il existe une relation linéai-re entre la dose de radiation absorbée par l’aliment et la concentration de cyclobutanones. Par ailleurs, le Comité européen de Normalisation a publié une méthode suivant ce principe permettant de déterminer si les aliments sont irradiés (Foodstuffs - Detection of irradiated food containing fat - Gas chro-matographic/Mass spectrometric analysis of alkylcyclobutanones, EN 1785:1996, CEN Publication Date: 1996-12-11). Une controverse bas son plein sur la toxicité humaine liée à l’appa-rition de ces cyclobutanones lors de l’irradiation alimentaire. Selon certaines études et notamment une étude franco-allemande menée en 2002 sur la 2-alkylcyclobutanone, l’irradiation poserait des pro-blèmes de toxicité aux bactéries et aux cellules humaines et stimu-lerait certaines tumeurs cancéreuses chez le rat. Bien que des études complémentaires sur le sujet aient été demandées, elles n’auraient pas à ce jour été effectuées.Tous les scientifiques ne s’accordent pas vraiment sur le sujet et certains soulignent le manque de données fiables nécessaires pour prouver qu’il y a danger. L’évaluation du risque réel lié à la consommation d’aliments irradiés n’est pas sim-ple. C’est là que le principe de précaution devrait prendre tout son sens et être appliqué. D’autres composés tels que le benzène, le to-luène peuvent aussi apparaître lors de l’ionisation d’aliments. Quoi qu’il en soit, l’ionisation pourrait aussi, dans certains cas, masquer de mauvaises pratiques en matière d’hygiène.

« Si un aliment irradié n’a plus de vie, à quoi sert-il ? »

Quelques conseils Si vous ne désirez pas consommer des produits irradiés, soyez très attentifs à l’étiquetage, les produits concernés doivent porter obliga-toirement les mentions « traité par ionisation » ou traité par « rayon-nement ionisant ». Dans le doute, mieux vaut privilégier les pro-duits locaux, les fruits et légumes de saison, et les achats venant directement du producteur, de la ferme, le marché, des AMAP etc… N’hésitez pas aussi à dialoguer avec les commerçants et produc-teurs auprès desquels vous vous fournissez. Lorsque vous mangez au restaurant, renseignez vous sur l’origi-ne des matières premières et produits utilisés. Bien entendu, les produits issus de l’agriculture biologique ne sont pas concernés par l’irradiation qui n’est pas autorisée.


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Relancer et Harmoniser le Corps, le Cœur et l’Esprit

COUP DE COEUR

L’accès au Bien Etre tout à la fois phy-sique, émotionnel et mental, relève aujourd’hui du parcours du combattant. Le corps est diffracté, dissocié du vécu émo-tionnel et n’est plus qu’un organisme, certes pensant, sur lequel on effectue des examens multiples, auquel on propose des solutions pas toujours en adéquation entre elles, et pour apaiser les inquiétudes du mental on ajoute des anxiolytiques ou antidépresseurs. Il est alors bien difficile de s’en sortir sans essayer de comprendre l’origine de la ma-ladie et d’établir un lien entre les différents déséquilibres.

Bien cibler l’origine de la maladie

Ceci est tout à fait possible en effectuant un bilan énergétique de santé en s’appuyant sur des méthodes simples d’observation, d’écoute et d’analyse selon l’énergéti-que traditionnelle chinoise. Les ancêtres chinois savaient très bien décrypter les différents signes aussi bien physiques que comportementaux et les rattacher à un dé-séquilibre énergétique bien défini. Au fil du temps, la médecine chinoise s’est dévelop-pée et apporte aujourd’hui ses connaissan-ces immuables et au combien utiles dans notre société occidentale qui perd toute lo-

gique et valeurs.Des formations uniques pour un métier passion-nant !

Elaborées par Ségolène VOIZARD, à partir de ses connaissances et de son expérience de près de vingt ans en énergétique traditionnelle chinoise, et de sa démarche person-nelle associée aux lois Universelles du Tao. L’homme ne peut s’inté-grer et vivre harmonieu-sement dans son envi-ronnement, que s’il est capable de se percevoir et de se projeter dans l’accomplissement de ce qu’il est profondément de par son man-dat céleste.

« Le Tao, c’est le côté magique des choses. Il nous dit, et c’est vrai, que tout n’est que magie en nous »Découvrir la Magie du Tao est à la portée de tous. En corrélation avec nos rythmes et fonctionnements physiologique, la roue du

Tao nous permet de lire et de comprendre tous les déséquilibres.N’hésitez plus et choisissez votre niveau d’interprétation et d’intervention parmi les modules proposés par l’Ecole Yi Tao : 2 rue Alfred de Musset, 30320 MARGUERITTES. Tel : 04 66 75 55 99Site : www.energetique-chinoise.com Journée Porte ouverte : samedi 18 septembre au Centre Agora, 2 imp. J. Macé, Nîmes

Délicatesses végétaliennes VEGUSTO

Ce délicieux assortiment riche d’une cin-quantaine de produits VEGAN made in Switzerland, possède le label «Union Végé-tarienne Européenne». Il constitue une d’al-ternatives à la viande, à la charcuterie et aux fromages. Sans cholestérol, idéales pour les végétariens et les allergiques aux produits laitiers, ces préparations réjouiront votre pa-lais grâce à des saveurs et des textures origi-nales qui se rapprochent de leur références carnées ou lactées, en «cruelty free». Elles sont, à une exception près, sans tofu (car principalement à base de protéines de blé). Les produits Vegusto peuvent se congeler et se conservent des semaines, voire des mois au frais entre 3 à 7 °C et même quelques jours hors frigo emballés adéquatement. La motivation première de VEGUSTO étant d’éviter la souffrance animale en proposant une alternative crédible et savoureuse 100 % végétale. Le bio est prévu à moyen terme,

car il faut trouver des équivalents dont le goût ne dénature pas le produit actuel, c’est un objectif qu’Alternature ne manquera pas de rappeler au fabricant. Néanmoins, cette gamme permet d’offrir une «porte de sortie» attractive aux omni-vores et le végétarisme contribue de toute façon à la santé de la planète (moins de gaspillages et de pollution), au bien être

des animaux (que l’on ne fera pas souffrir, ni mourir) et à la bonne forme de l’homme (avec les conséquences positives, démon-trées par de nombreuses études du végétaris-me sur la santé en général). Alternature a choisi de distribuer cette nouvelle gamme de produits, n’en déplaise aux tenants du BIO, avec qui nous sommes de tout cœur. www.alternature.com 03 89 68 13 47


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Ligne NatureA découvrir cette année dans le catalogue Ligne Nature, des vestes en laine KBT (élevage biologique contrôlé). De quali-té «fleece», tissus épais et douillet, les vestes sont fabriquées en Allemagne à partir de laine mérinos KBT de Patagonie.

Les moutons se protégeant du vent, du froid, et de la grande amplitude des températures, la laine est donc tout naturelle-ment de meilleure qualité. Autre avantage de ce climat, la quasi absence de parasite, notamment les «blowflies» (mou-ches à viande), à l’origine, du museling (extraction à vif du parasite). Vous pouvez ainsi apprécier pleinement toute la qualité de la laine en étant certain que celle-ci a été produite dans le respect de l’animal.

Autres nouveautés cette année: des sous-vêtements, du linge de nuit, des jeans et des sweat double fleece en coton bio.

Catalogue disponible contre un timbre au tarif lettre.

Ligne Nature18 rue Traversière67100 Strasbourg03 88 45 20 07www.lignenature.com

ECOIDEES Une entreprise incontournable pour du Bio

innovant !Ecoidées – prononcez Eco-Idées, les idées écologiques, est une entreprise alsacienne qui depuis huit ans se distingue sur le mar-ché du Bio avec des références hautes en couleur, pour la plupart nouvelles et inno-vantes. Créée par Pierre-Alexandre et Samia Huber, cette PME de 11 salariés fut pionniè-re dans le domaine des noix de lavage, du sel de l’Himalaya, des Baies Goji, etc. Encore aujourd’hui, elle nous étonne avec les mul-berries, fruits du mûrier « à soie », le sucre de noix de coco, le bain japonais Yunohana qui génère de la chaleur à l’intérieur du corps, des produits sans gluten comme la farine de

souchet, de millet brun sauvage ou encore de pépins de raisin. Cela ne vous dit rien ? C’est normal ! Car Ecoidées fait découvrir aux consommateurs de produits biologiques un nouveau monde, reposant sur deux pi-liers qui ont enracinés sont développement sur un marché pourtant bien rempli : l’éthi-que et la qualité. Pierre-Alexandre Huber s’en est allé de part le monde : Des voyages incessants en Inde, au Japon, en Chine, à Taiwan, aux Etats-Unis, au Canada et bien sûr dans toute l’Europe, ont créés un lien vivant et durable avec la « grande famille » de ses fournisseurs. Avec cette entreprise

nous sommes loin du négoce impersonnel et très calculé que l’on peut déplorer dans ce marché : l’accent est entièrement mis sur la signification profonde de l’action, avant d’en évaluer le résultat. La démarche humaniste et spirituelle est assumée, et surtout mise en pratique. Une entreprise à suivre, et des pro-duits à découvrir !

Ecoidées Sarl, Lieu-dit Hinterwald 67250 Hunspach tel : 03 88 80 59 75 courriel : [email protected], web : www.ecoidees.com. Produits disponibles en magasin bio ou sur le site www.lemondeestbio.com

COUP DE COEUR


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PLANETE Actualités


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BIEN ETRE

Il faut croire que les anciens savaient manier goût et bien être. L’exemple de l’ail nous le prouve une fois de plus. Nos grands-mères l’aimaient. Elles en parlaient souvent et certaines allaient même jusqu’à vénérer ses nombreuses vertus. L’ail est une pana-cée reconnue depuis l’antiquité. En Chine, l’ail, nommé Da-suan, était connu pour ses bienfaits. Les égyptiens en mettaient dans les rations des esclaves qui construisaient les pyramides afin de leur donner force et vitalité. Dans la Rome Antique, on le mangeait en tartine au petit déjeuner. Le célèbre écrivain et naturaliste romain, ‘Pline l’Ancien’ (23-79 av. J.C.), affirmait dans son traité d’histoire naturelle que « L’ail possède des propriétés puissantes. Il peut agir contre de nombreux maux et notamment, les piqûres de musarai-gnes, l’asthme, la toux, les parasites intestinaux, les maux de dents, les morsures de chiens et de serpents, etc… ». Durant les grandes épidémies du Moyen-âge, les médecins de l’époque se protégeaient contre les maladies contagieuses en portant un masque à long nez de cuir badigeonné d’un mélange fait d’ail et d’herbes aromatiques. Sa renommée a défiée les temps et sa légende bienfaisante s’est transmise de génération en génération. En vous promenant dans les campagnes, vous pourrez découvrir et cueillir de l’ail sauvage à ne pas confondre avec l’ail cultivé que l’on achète dans le commerce. Mais, rien ne vous empêche de consommer les deux. Alors, si vous aimez la bonne cuisine et si vous vous voulez préserver votre santé, mangez de l’ail.

L’ail sauvage ou ail des ours C’est une plante relativement commune que l’on rencontre dans les sous-bois d’Europe et d’Asie. Depuis la nuit des temps, l’ail des Ours est consommé régulièrement. Pour preuve, des restes on été retrouvé dans des habitations datant du néolithique, ce qui atteste qu’il était bien consommé à cette époque. De plus, certaines études sur l’alimentation des temps préhistoriques ont mis à jour énormé-ment de pollens d’ail, parfois plus que ceux de céréales. De nos jours, en vous promenant le long des sous-bois frais et ombragés aux sols humides, vous pourrez, si vous n’êtes pas trop enrhumé, respirer une légère odeur aillée qui s’accentuera s’il vous vient à l’esprit de froisser légèrement le feuillage de l’ail sauvage. Cette très jolie plante s’organise sous forme de vastes colonies et pousse dans les sous-bois ou le long des ruisseaux. Les premières feuilles apparaissent en février-mars avec une floraison mi-avril. Dés le mois de juin, les feuilles se fanent et disparaissent. En général, la période de récolte se termine avec la fin des premières fleurs. Toute la plante peut être utilisée, même les bulbes, mais ceux-ci sont un peu co-riaces. De fait, on leur préfère souvent l’usage des jeunes feuilles. Prudence, juste avant sa floraison, l’ail sauvage peut être confondu avec le muguet de Mai ou le Colchique d’automne, qui sont tous extrêmement toxiques, voir mortels. En cas de doute, montrez le à votre pharmacien. L’ail des ours avec son bulbe riche en vitamine C s’est tissé tout au long des siècles une réputation lui allouant des propriétés dépuratives, antiseptiques, hypotensives, hypocholes-

térolémiante, anthelminthiques (lutte contre les vers), rubéfian-tes et amaigrissantes. Il est aussi excellent pour le système respi-ratoire ( bronches, asthme…) Sa composition est très riche en huile essentielle sulfurée , en sulfure de vinyle, en sels et en aldéhyde ins-table. En cuisine, son bulbe et ses feuilles peuvent servir de légume

L’ail, un condiment d’autrefois et d’aujourd’hui

ou de condiment. Par exemple, utili-sé comme condiment, il est délicieux cru dans les salades ou les yaourts et comme légume, il peut être cuit comme les épinards.

L’ail cultivéCette plante potagère monocoty-lédone aime les sols riches en éléments nutritifs, bien drainés et profonds. Riche de plus de 700 variétés, l’ail se cultive en rangs espacés de 25 cm à une profondeur de 3 à 5 cm. Son bulbe caracté-risé par une odeur gazeuse et un goût très particulier est souvent em-ployé comme condiment culinaire. Il est cultivé un peu partout dans le monde et notamment en Chine, premier producteur mondial. En France, c’est avant tout dans le Midi que la production bat son plein. L’ail peut être planté au printemps et au cours de l’automne où il donne un meilleur rendement. Pour faire simple, il existe deux grandes variétés d’ail que l’on dé-fini en ail d’automne et ail de printemps. L’ail d’automne ou ophioscorodon Il tire tout simplement son nom de la période où il est planté, l’automne. Puis vers juin, il est récolté encore gorgé d’eau. Cette variété s’adapte bien aux régions où l’hiver n’est pas trop rude, c’est pourquoi on le trouve dans le sud de la France. Il présente l’avantage d’avoir de grosses gousses. Ses principales variétés sont Germidour, Thermidrome et Messidor. L’ail de printemps ou sativum est planté entre décembre et mars selon le climat. Sa récolte est effectuée courant juillet. Récolté parfaitement mûr, on le fait sécher avant de le stocker et de le commercialiser, d’août à avril. Sa couleur décline de l’ivoire au violet, selon la ré-gion d’où il provient. Ses têtes sont plus petites que celles de l’ail d’automne, mais sa conservation est bien supérieure. Parmi ses dif-férentes variétés, on trouve Fructidor et Printanor. Il possède aussi un rôle hypotenseur, antiseptique, antiagrégant (circulation), hypo-cholestérolémiant, antispsmodique…

Où planter son ail ? Ne plantez pas les gousses des épiceries, elles sont souvent traitées aux anti-germinatifs et préférez l’ail bio. L’ail aime les sols légers, sablonneux et plutôt calcaires qui ne sont pas envahies par les vers (Nématodes). Il ne supporte pas l’humidité. C’est pour cette raison que l’ail d’automne est surtout planté dans les régions sèches où l’hiver n’est ni trop humide, ni trop froid. Veillez donc bien à ce que le sol soit bien drainé, si vous ne voulez pas que vos caïeux pourrissent. L’ail doit être conservé dans un endroit sec et frais, à une température de 12 à 15°C

Les principaux constituants de l’ail :Les huiles essentielles dont la composition est faite de disulfures de diallyle, d’allicine (antibiotique), d’alliine, d’alliinase et d’inuline. Les glucides. Le Sélénium. Les Vitamines A, B, C et E. Les com-posés soufrés. Par distillation de la plante, on obtient 0,25% d’huile essentielle en moyenne

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TRADITIONS

A l’heure des économies pour les dépenses de santé, il est une pra-tique, une discipline venue de Chine qui s’adresse à tout le monde ou presque : le TAIJI QUAN (ou Tai Chi). Le monde du Taiji est vraiment accessible. Que vous soyez jeune, vieux, sportif ou que vous passiez vos journées sur le canapé, les mouvements gracieux du Taiji auront un impact sur vous. Il est vrai qu’il faut un minimum de motivation et de temps pour apprendre la séquence des mouve-ments et l’accomplir sans effort. Mais quel plaisir de ressentir des changements positifs lorsque la forme est pratiquée du début à la fin !

Que signifie Tai chi ?

Tai veut dire « faîte » et chi « suprême ». C’est en traduisant le mot Quan par boxe que l’on obtient le terme « boxe du faîte suprême ». Certains attribuent au Tai Chi le terme de « boxe avec l’ombre », parce qu’en observant sa pratique, on a l’impression que le pratiquant se bat avec une ombre. Une autre interprétation cou-rante parle de « boxe de l’éternelle jeunesse ». Il s’agit d’un moyen permettant de cultiver la force vitale par des exercices physiques. Cette « gymnastique » mobilise le « Qi » ou énergie qui circule par-tout dans le corps. C’est ce Qi qui nous aide à résister aux maladies, à penser, à prendre des décisions. Il « aide à s’asseoir à l’intérieur de soi même », ce qui peut être très plaisant. Bien que, à l’origine, le Taiji Quan soit un art martial, surtout lorsqu’il est pratiqué à haut ni-veau, il est actuellement utilisé dans un but de santé et de bien être.

Les origines

La légende veut que le fondateur du Taiji, Chang San Feng, fût le témoin d’un combat entre un oiseau (grâce de la grue) et un serpent (souplesse). Il en tira une technique reposant sur la puissance de mouvements fluides et souples qui produisent de l’énergie, l’enra-cinent. Ensuite, durant des siècles, le taiji se transmet secrètement de père en fils dans la famille Chen. Puis, Yang Lu Shan appris cette technique et l’enseigna. Il créa son propre style, le style Yang. Par la suite, la forme de Lu Shan fut modifiée par son fils Yang Cheng Fu. Elle fut aussi modifiée notamment par Cheng Man Ch’ing qui trou-vait que la forme complète était trop longue et que les gens pressés ne pouvaient pas la pratiquer normalement. Il en fit, tout en main-tenant sa dimension d’art martial, un exercice de santé. Cette forme est très répandue. Il existe cinq styles principaux de Taiji Quan, à savoir, le style Chen, le style Yang, le style Wu, le style Hao, le style Sun.

Quels sont les bienfaits du Taiji ?

Tout d’abord, il est bon de garder à l’esprit que le Tai Chi ne pourra jamais remplacer un traitement médical et qu’il est nécessaire de le pratiquer 10 à 15 minutes chaque jour pour obtenir un résultat.Grâce à une pratique régulière, le tai chi pourra Evacuer les tensions physiques, les émotions conflictuelles plus communément nommé StressStimuler le système cardio-vasculaireAider à renforcer les muscles de la taille et des membres inférieursAider à de détendre et à rester calmeRenforcer l’immunité contre les maladies courantes en stimulant ce que les asiatiques appellent l’énergie défensive ou Wei Qi, étroite-ment lié à l’activité pulmonaire.Stimuler le système lymphatiqueAider les poumons, les intestins à fonctionner d’une manière plus efficaceDévelopper la créativité et l’assurance, en effet, le tai chi agit non seulement sur l’externe mais aussi sur une dimension plus intérieu-

SANTE ET VITALITE AVEC LE TAIJI QUAN

re, c’est-à-dire sur l’état d’esprit et la confiance en soi.Aider à réguler le poids, ses mouvements agréables et stimulants augmentent l’apport d’oxygène dans le sang et brûlent les calories, stimulent la circulation lymphatique d’où une réduction de la for-mation de graisse et de celluliteQuelques exemples de mouvements et leurs effets :Ouverture du tai chi : action sur la rate et l’estomacSaisir la queue de l’oiseau : action sur le poumonBrosser le genou : calme le cœurSimple fouet : action sur le foie, la vésicule biliaire, le poumonGrue blanche déploie ses ailes : bénéfique pour la colonne verté-brale et le système nerveux central

Ces effets seront ressentis grâce à une pratique régulière de 10 à 15 minutes par jour. Au bout d’un certain temps, plus ou moins long, quelques semaines, vous ressentirez une amélioration de votre sens de l’équilibre, de la souplesse, de la coordination des mouvements. Vous pourrez aussi constater une amélioration de votre confiance en vous, une sensation de mieux être. Mr Demailly.


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Editions GrancherABC du Tao - Jacques-Émile DeschampsLe Tao invite l’homme à suivre sa voie et à se for-ger un style de vie pour s’assurer bonheur, santé et longévité.Un voyage de mille lieues commence par un premier pas (Lao Tseu), l’auteur décode donc d¹abord les termes qu’il faut connaître pour se promener dans les écrits des sages de la Voie : yin, yang, vide et, bien sûr, ce qu’est Tao la Voie - et Te la Vertu. En-suite, il nous présente les trois grands sages que sont Lao Tseu, Tchouang Tseu et Lie Tseu. Ces derniers recommandant de laisser là l’intelligen-ce (qui donne naissance à de fieffés hypocrites), ce livre est destiné à ceux qui sentent au plus profond d¹eux-mêmes qu¹il y a quelque chose. Quelque chose, c’est le terme qu¹emploie justement Lao Tseu pour définir Tao, dont les clefs sont la simplicité et la spontanéité de l¹enfant. Tao est comme l’Amour : on peut en ressentir les effets mais on ne peut le voir. Ce livre est une promenade éclairante, une flânerie qui touche le cœur et l’esprit afin de les ouvrir à Tao ! 192 pages

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Ce type d’habitat est génial ! Les anciens l’avaient compris depuis longtemps. Ils étaient astucieux et privilégiaient une certaine qua-lité de vie en adaptant leurs lieux de vie au milieu environnemen-tal. Contrairement aux idées reçues, les maisons sur pilotis ne sont pas seulement réservées aux berges ou aux bords de mer. On peut les construire un peu partout là où la nature est capricieuse, qu’il s’agisse de terrains en pente, humides, marécageux, fragiles, ou inondables. Parfois, dans les pays du Sud, elles peuvent être tout simplement situées au-dessus du sol afin que des animaux comme les serpents, les rats et autres… ne puissent pas entrer et dévorer la nourriture. Elles sont généralement faites de bois et permettent d’avoir une meilleure vue tout en améliorant la sécurité à l’étage. Certaines personnes aménagent même un espace supplémentaire sous les pilotis. De nos jours, on rencontre de part le monde tout un tas de mai-sons sur pieds aux formes variées et diverses souvent assorties à un mode de vie adapté. Vivre dans un tel habitat apporte des sensations nouvelles, comme un retour à la nature ainsi qu’une communion avec les éléments. Alors, si l’expérience vous tente ou si pour vos vacances vous envisagez un dépaysement total, osez les maisons sur pilotis.

Un peu d’histoire en Europe

Il faut remonter au néolithique et à l’âge de Bronze, période où les hommes habitaient toute l’Europe, pour rencontrer des peu-ples « lacustres ». Ces peuplades vivaient au bord des lacs ou des points d’eau, par-fois isolées dans des maisons individuelles sur pilotis mais le plus souvent regroupées

dans des cités lacustres. Du haut de leurs pilotis de bois, ils pou-vaient se protéger des animaux sauvages. Outre la sécurité, l’in-térêt était aussi alimentaire et reposait sur la richesse en poisson des lacs de l’époque. Les lacustres vivaient au bord de l’eau dans des maisons qu’ils fabriquaient à partir de torchis pour les murs et de roseaux pour le toit. Le torchis était fait de terre, de boue et de paille séchées. A l’intérieur, du foin, de la paille ou des hamacs ru-dimentaires servaient de couchages et comme couvertures, de sim-ples peaux d’animaux suffisaient. Grâce à une échelle en bois qu’ils retiraient la nuit venue ou en cas de danger, les habitants pouvaient entrer et sortir de chez eux. Ils étaient sédentaires, chasseurs, pé-cheurs et cueilleurs. Leurs outils, faits de pierre, de bois, et plus tard de métal témoignent d’un grand savoir faire. Durant la préhistoire, l’Europe regorgeait de maisons sur pilotis, tout particulièrement en Suisse où l’on trouve de nombreux sites archéologiques, sans doute parce que le pays regorge de lacs. Prés de Morges et des fenêtres du Bluard (Suisse), on a déterré des pilotis et mis à jour des vestiges d’anciens villages lacustres. Dans ce site, les archéologues estiment à 300 ou 400 le nombre de cabanes construites sur plus de 40 000 pi-lotis. Comme six à dix personnes pouvaient vivre dans la même ca-bane, le nombre d’habitants de cet ancien village variait entre 3000 et 4000. De là à dire que la Suisse aurait été, à une époque donnée, le phare de la civilisation d’Europe centrale, il n’y a qu’un pas à faire. Quoi qu’il en soit, sur quelques 1000 sites lacustres recensés à ce jour, 450 sont en Suisse, no comment ! Le sud de l’Allema-gne, l’Autriche, la France et l’Italie du Nord ne sont pas en reste avec de beaux exemples comme celui de la France où l’on retrouve des vestiges un peu partout, notamment dans les lacs jurassiens. En 1904, des fouilles menées à l’extrémité ouest du lac de Chalain et reprises plus tard, ont mis à nue une implantation de lacustre datant de - 4000 à - 750 ans avant J.-C. Durant 35 siècles, l’Europe a subi de nombreux cycles, ce qui expli-que que les rives des lacs n’ont pas toujours été habitées. Puis aux

Maisons sur pilotis

alentours de l’an 800 avant J.C, les villages lacustres ont disparu en quelques décennies. De nombreux vestiges d’une cité lacustre occupée du néolithique jusqu’à l’Âge du bronze sont regroupés au musée archéologique de Lons-le-Saunier. Photo : Center Parc

Des vacances sur pilotis

L’expérience pilotis vous branche, alors n’hésitez plus, en route pour la différence. L’idée pilotis semble faire son petit bout de chemin puisque de plus en plus de régions offrent la possibilité d’héberge-ment en « maisons pilotis ». Ci-dessous nous vous communiquons quelques exemples de vacances possibles. Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher des mairies et des syndi-cats d’initiatives des régions que vous avez choisi pour connaitre les lieux de séjours.

Cottages des étangs, sur pilotis - Camping des Etangs «Risle-Sei-ne» *** 19, route des étangs Toutainville 27500 Pont-Audemer 02 32 42 46 65 - locations toute l’année pour 4/6 personnes Séjour nature pour vos WE et vacances. Près d’Honfleur, à Pont-Audemer, au cœur d’un espace naturel sensible. Les cottages sur pilotis sont intégrés dans cette zone naturelle réhabilitée où 80 hectares sont aménagés pour la pêche, les loisirs nautiques et la promenade. Cot-tages en bois sur pilotis, avec vue sur les étangs de Pont-Audemer, reliés au camping par des passerelles.

Vacances au domaine du Lac d’Ailette et ses maisons sur pilotis. Center Parc, téléphone : 0891 701 600 (0,225 euros TTC/min). Le Domaine du Lac d’Ailette vous attend avec ses jolies maisons sur pilotis, sa plage de sable blanc et ses activités nautiques. Bon plan week-end, escapade en midweek ou semaine de vacances, toutes les formules sont possibles au Domaine du Lac d’Ailette

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PLANETE Actualités


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BP a sans doute sous estimé au départ l’ampleur exacte de la marée noire liée à la perte de la plateforme Deepwater Horizon. Les autori-tés américaines ont découvert que la fuite ne se limitait pas à 12.000 ou 19.000 barils d’hydrocarbures par jour. En fait c’est carrément le double, soit de 20.000 à 40.000 barils qui s’échappent selon les estimations des experts mandatés par l’ad-ministration américaine. En clair, la quantité de brut qui s’échappe dans le golfe du Mexique correspond à l’équivalent d’un naufrage comme celui de l’Erika toutes les 48 heures. Ces révélations ont

Marée noire du siècle, l’équivalent d’un Erika toutes les 48 heures!

La marée noire, qui a commencé à atteindre les côtes de la Louisiane (États-Unis), va causer une catastrophe écologique majeure sur un écosystème unique, extrêmement riche et fragile. Ce sanctuaire pour la biodiversité, principalement constitué de zones humides, abrite des centaines d’espèces d’oiseaux. Il s’agit là d’une marée noire de plus, d’un nouveau désastre écologique, après celui de l’Exxon Valdez, en Alaska, et de l’Erika en France. En voyant les images des nappes de pétrole atteignant les côtes de Louisiane, on ne peut s’empêcher de penser à la catastrophe de l’Erika qui a touché toute la côte atlantique en 1999 et à celle de Donges dans l’Estuaire de la Loire en mars 2008. Or, ici le pétrole touche des milieux naturels bien différents, affectant des zones humides côtières comptant parmi les plus vastes de la planète dont l’estuaire du Mississipi. Cette fois, la nappe de pétrole est gigantesque, atteignant plus de 1 000 km de large ! On assiste au début d’une catastrophe écologique majeure qui va toucher des habitats et des espèces animales sensibles, et no-tamment des oiseaux. Les premiers touchés vont être les oiseaux marins (sternes, goélands, bec-en-ciseaux,...) qui se nourrissent en mer d’invertébrés et de poissons, et risquent de s’engluer dans les nappes de pétrole. Ces oiseaux nichent au sol sur les îles sableuses au large des côtes sud de la Louisiane qui seront directement affec-tées. Ces îles, ainsi que toute la zone du delta du Mississipi qui sera touchée, abritent également le Pélican brun, emblème de l’Etat de Louisiane, dont les populations sont en danger et très vulnérables, en raison notamment d’un faible taux de reproduction. Puis ce sont les oiseaux d’eau : spatules, hérons, canards, et les limicoles (bécas-seaux et chevaliers), qui se nourrissent dans les vasières de la zone appelée « Delta actif » (en raison de ses dépôts mouvants), qui vont être affectés. Les zones de mangroves, qui abritent notamment des limicoles, des canards, des spatules rosées, l’Ibis blanc, des aigrettes et bien d’autres organismes aquatiques vont ensuite être touchées. Les oiseaux migrateurs en halte migratoire dans ces trois grands types d’habitats subiront également les conséquences de la catas-trophe. Deux éléments risquent encore d’aggraver les effets de la marée noire sur l’avifaune, d’une part, cette catastrophe intervient alors que tous ces oiseaux sont en période de reproduction, d’autre part, la marée noire touche des zones humides, constituées de di-zaines de milliers d’îlots et de zones marécageuses où il est très difficile de pénétrer pour récupérer les oiseaux à soigner et enle-ver le pétrole. Comme à Donges, les oiseaux vont donc se cacher pour mourir. Les moins souillés d’entre eux vont s’intoxiquer avec les particules d’hydrocarbures, en nettoyant leur plumage avec leur bec, et succomber à des pathologies pulmonaires en raison de la

Désastre aux États-Unis : les oiseaux vont se cacher pour mourir

perte progressive d’étanchéité de leur plumage. Ce sont des milliers d’oiseaux qui sont condamnés à plus ou moins brève échéance. De-puis 30 ans, les catastrophes se multiplient, alors qu’il suffirait d’in-vestir dans des techniques modernes pour prévenir de tels accidents et surtout éviter de telles implantations dangereuses, en dépendant moins du pétrole grâce aux économies d’énergie et à l’utilisation massive d’énergies douces. Pour l’heure, cette marée noire pourrait s’étendre aux états du Mississipi, de l’Alabama et à la côte Nord Ouest de la Floride et à plus long terme, toucher les habitats naturels situés en arrière du littoral qui vont être soumis à une érosion et à une pollution excessives, avec des conséquences irréversibles pour la biodiversité et les activités humaines. Allain Bougrain DubourgPrésident de la LPO

provoqué un tollé général et une indignation dans les Etats touchés par la marée noire, le gouverneur de l’Alabama accusant même BP d’avoir sciemment minimisé l’ampleur du désastre. Alors que le brut continue à se déverser, un petit espoir surgit : BP est en effet parvenu à placer au dessus de la tête de puits un entonnoir géant si-phonnant le pétrole pour le stocker sur un navire situé en surface. Le géant pétrolier affirme que 15.000 barils de pétrole sont récupérés chaque jour, la capacité quotidienne de récupération du dispositif devant être portée à 28.000 barils.

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Magnifiée par la grande variété de ses paysages, la République du Pérou est située à l’ouest de l’Amérique du Sud. Elle est entourée par l’Équateur, la Colombie, le Brésil, la Bolivie, le Chili et l’océan Pacifique. On y parle espagnol, quechua et aymara. Le nom Pé-rou provient de Birú, dénomination d’un souverain qui vivait près de la baie de San Miguel (Panama), au début du XVIe siècle. Les premières traces de la présence humaine au Pérou nous viennent de la grotte Pikimachay. Elles dateraient pour les couches les plus anciennes de 19 000 avant J.C. Il s’agit de peuples nomades, vi-vant de cueillette et de chasse, qui trouvent refuge dans des grottes. Quant aux origines Incas, elles se mêlent à la légende. Au départ, il s’agissait probablement d’une tribu guerrière Quechua du sud de la sierra. Ensuite vers 1100 et 1300, ils se dirigent peu à peu vers le nord de la région jusqu’à la vallée fertile de Cuzco où se vivent des peuples Aymaras. Puis un empire vit le jour, il se distinguait par sa condition d’Etat agraire, au sommet duquel se situait l’Inca. Fort de son peuple aux traditions millénaires et de ses énigmatiques civilisations Incas et Précolombiennes, le Pérou est une destination incontournable d’Amérique du sud. Vous pourrez rêver en visitant Cuzco, la cité des Incas, le lac Titicaca, le Machu picchu et bien d’autres merveilles encore. Avec une superficie de 1 285 220 km², le Pérou est le troisième pays d’Amérique du Sud. En juillet 2008, on dénombrait 29,1 millions d’habitant. La capitale Lima, avec ses 10 millions d’habitants, est la plus grande ville du pays. Divisé depuis 2002 en 24 régions, le pays repose politiquement sur la Constitution de 1993.

Une expérience sans limite

La richesse et la diversité culturelle du Pérou se fondent sur l’his-toire et les traditions de ses communautés locales. Communautés qui occupent une grande étendue du territoire national et font main-tenant partie intégrante du tourisme de ce pays, rejoignant ainsi les circuits traditionnels du Pérou, et devenant même la principale rai-son de voyage de milliers de touristes qui apprécient les efforts de conservation du patrimoine culturel et naturel du Pérou.

Le tourisme

Certains projets de tourisme solidaire favorisent l’agrotourisme et le logement chez l’habitant, gérés par les communautés autochtones elles-mêmes, permettant aux visiteurs un contact plus étroit avec la population. C’est le cas des produits touristiques qui se sont déve-loppés avec succès par l’intermédiaire des communautés locales du lac Titicaca, et de la région de Cusco. D’autres produits touristiques, comme ceux d’Amazonie, offrent une relation privilégiée entre les communautés locales et la nature, ce qui donne aux voyageurs la possibilité d’approcher la richesse de la flore et la faune de cette région, ainsi que la médecine traditionnelle. D’autre part, ces der-nières années, il y a également eu des expériences réalisées par les communautés rurales et qui, à partir d’une attraction archéologique stimulent des projets de développement touristique les intégrant et leur générant des bénéfices économiques par la promotion de leur artisanat ou de leur agriculture. Ces différentes expériences réussies sur le tourisme solidaire sont un instrument non négligeable de dé-veloppement pour ces communautés et reflètent l’énorme potentiel du Pérou comme destination touristique. Texte ; http://www.prom-peru.gob.pe/

Llachon, un village solidaire

Situé dans la région de Puno, sur la Péninsule de Capachica bordant le lac Titicaca, le village de Llachón applique un modèle parfait de tourisme solidaire expérimental au Pérou. Dominant les eaux pro-fondes du Lac Titicaca, ce village vous offre de splendides points de vue sur le lac et vous fait oublier les 3800 m d’altitude. Les paysa-ges et la chaleur des gens représentent la seule clé nécessaire au dé-

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solidaire au Pérou

veloppement de cet endroit. L’homme qui a encouragé l’initiative de ce tourisme durable se nomme Valentin Quispe. Ensuite, aidé de tous ses compatriotes, il a initié d’autres communautés. Par exem-ple, les habitants de Raqchi, à Cusco à trois heures de Llachón via la route d’Oropeza peuvent attester que le modèle expérimental du Tourisme des Aymaras, porte ses fruits. Plutôt que d’inventer des stratégies, les gens de Llachón sont conscients de ce qu’ils ont en main. A eux de savoir perfectionner leurs points forts et travailler avec beaucoup de discrétion et de bonne volonté. En déployant un large sourire, les femmes de Llachón souhaitent la bienvenue aux visiteurs puis décorent leur poitrine avec des colliers de fleurs de Cantuta. Un secret appris après 12 années de luttes, d’erreurs et de persévérance. Pendant les quelques jours que vous passerez à Lla-chon vous y apprendrez leurs coutumes, leur mode de vie, leurs repas quotidien et la vie agricole de ce paradis de glace d’altiplano. Vous dormirez sur un matelas fait de peau de mouton entre des murs d’adobe (odeur de bois d’eucalyptus). Puis, vous vous réveillerez avec, comme première vue, le bleu du paysage choquant de Titi-caca, c’est une expérience difficile à comparer ! Vous mangerez des oies, du mulet, de la farine, de la pomme de terre, de l’alpaga, du quinoa ou du kiwicha (une céréale très nutritive). Ici, les pommes de terre et le maïs accompagnent les plats avec des touches d’assaison-nement différentes de notre goût. La journée se déroule lentement à Llachón, mais il y a beaucoup à faire. Parmi la multitude d’activités possibles, vous pourrez surfer dans un kayak sur le lac Titicaca ou bien gravir la plus haute colline de la péninsule de Capachica, et admirer la majesté du lac. Mais aussi, labourer le sol, en utilisant la chaquitajlla, tisser les tapis avec les mamachas ou aller à la pêche à

la truite. Voilà ce que vous offre Lllachon, une forme de vie incon-nue. A Llachón, les personnes peuvent littéralement oublier la ville citadine. Internet, le téléphone cellulaire et les choses qui nous ratta-chent à notre quotidien sont interdits dans ce lieu inoubliable. Deux ou trois jours passés dans le pays de Valentino vous permettront de comprendre les raisons et la manière avec laquelle les commu-nautés comme Llachón ont assuré l’avenir de leurs terres, de leurs croyances ou encore de leur mode de vie, sans avoir l’impression de s’éloigner de ce petit Eden.Source : http://www.promperu.gob.pe/Plus d’information : Service Touristique Consulat Général du PérouTél : 01 42 65 25 10 Fax : 01 42 65 02 [email protected] http://www.consuladoperuparis.org/ Photos: Renzo Giraldo, Pilar Olivares, Daniel Silva, Artura Bullard, Anibal Solimano

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PLANETE ACTU N° 8