BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

1

PLEINS FEUX SUR LA RECHERCHE

Une nouvelle membre titulaire se joint à Québec-Océan

JAImE PALtERjaime.palter@mcgill.caProfesseure adjointe en océano-graPhie Physique à l’u. Mcgill

Jaime Palter est originaire des environs de Boston (MA, États-Unis). Elle a accompli ses études doctorales à l’Université Duke, puis a approfondi sa formation par des stages postdoctoraux à l’Institut Ciencias del Mar de Barcelone (Espagne) et à l’Université de Princeton (NJ, États-Unis). Jaime Palter s’est récemment jointe à l’équipe des professeurs du département des sciences atmosphériques et océaniques de l’U. McGill. « Le département attire des étudiants gradués talentueux des quatre coins du monde et est fréquenté par des étudiants de premier cycle très curieux et intelligents » affirme la jeune chercheuse. Elle a été enthousiasmée par l’opportunité de se joindre à une équipe d’excellents collègues. De plus, la perspective de vivre dans une grande ville accueillante comme Montréal l’a aidée à fixer son choix de carrière.

Ses intérêts de recherche concernent la formation et la circulation des masses d’eau et leurs impacts sur les écosystèmes marins (dispersion des nutriments, de la chaleur, du carbone, etc.). Jaime travaille présentement avec des données et des modèles océaniques pour comprendre les processus contrôlant les échanges verticaux entre la surface et la profondeur ainsi que les flux de chaleur et de carbone qui y sont associés.

Une de ses régions de prédilection est l’Atlantique Nord subpolaire puisque les échanges verticaux y sont très importants. C’est en effet dans cette région que les masses d’eau très dense sont formées. Des variabilités interannuelles et décadaires ont été observées dans les propriétés de ces masses d’eau. Jaime souhaite caractériser cette variabilité grâce aux données recueillies par les flotteurs automatisés du programme international Argo.

Jaime planifie également d’étudier les échanges entre l’Arctique et l’Atlantique Nord subpolaire. Elle souhaite se procurer un planeur sous-marin (glider) équipé de sondes bio-optiques. Cet appareil lui permettra de mesurer les courants sur le talus continental au large de Terre-Neuve, car les eaux de l’Arctique passent à cet endroit pour aboutir dans la gyre subpolaire de l’Atlantique Nord. Quantifier le volume d’eau passant de l’Arctique à la mer du Labrador aidera à compléter le budget de masse, de chaleur et d’eau douce de l’Atlantique Nord. Les sondes bio-optiques permettront également de caractériser l’impact de la dynamique des fronts sur l’activité biologique de ce secteur. Les collaborations avec les chercheurs de Québec-Océan ne manqueront donc pas pour cette nouvelle membre titulaire, dans l’optique multidisciplinaire du regroupement.

Pour plus d’informations sur ARGO :

http://www.argo.net/

Pleins feux sur la recherche 1

sur le terrain 3

Prix et reconnaissances 4

stages et congrès autour du monde 5

Échos des mÉdias 6

ÉvÉnements 8

sur le BaBillard 10

SOmmAIRE

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

2

Un nouveau livre sur les pigments phytoplanctoniques

Au cours de la dernière décennie, l’évolution des méthodes d’analyse et des techniques de culture des algues a permis la découverte de nombreux pigments et groupes algaux.

Suzanne Roy, professeure à l ’ U Q A R - I S M E R e t m e m b re t i t u l a i re d e Q u é b e c - O c é a n , e s t coéditrice du nouveau l ivre « Phytoplankton

Pigments – Characterization, Chemotaxonomy and Applications in Oceanography ». Ce recueil de textes scientifiques écrits par les plus grands spécialistes de la pigmentation algale présente les connaissances les plus récentes sur les nouveaux pigments, les nouveaux groupes d’algues, la biosynthèse des chlorophylles et des caroténoïdes, les phycobiliprotéines, les plus récentes méthodes analytiques et les méthodes de traitement des données (chémotaxonomie). Les applications de ces nouvelles connaissances sont également détaillées : photoprotection, marquage radioactif des pigments, télédétection et monitorage côtier, notamment pour le suivi des algues nuisibles. Ce livre est publié grâce à la contribution du Comité Scientifique pour les recherches océaniques (SCOR).http://www.cambridge.org/gb/knowledge/isbn/item6006763/

Cré

dit

: Car

ole

LLE

WE

LLYN

Les coéditeurs du livre, de gauche à droite : Carole A. Llewellyn, Suzanne Roy, Einar Skarstad Egeland et Geir Johnsen.

La baleine à bosse, ambassadrice du Canada aux CaraïbesLe Disney Worldwide Conservation Fund (DWCF) a octroyé 2 millions de dollars à des projets de conservation autour du globe en 2011, dont celui élaboré par Lyne Morissette de la chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins (membre adjoint de Québec-Océan). Le projet « Sur la route des baleines » visant à valoriser la conservation des grands cétacés dans leur environnement au Canada et dans les Caraïbes est le premier projet québécois financé par la fondation américaine. « Le plan que nous avons proposé à Disney comporte un volet recherche sur les baleines à bosse, un volet conservation et aussi un volet éducatif », souligne la récipiendaire de cette subvention.

Cré

dit

: Céd

ric M

ILLO

N

Ce rorqual à bosse photographié dans le sanctuaire AGOA des Antilles françaises pourrait bien être un visiteur du Saint-Laurent durant l’été.

Un programme de jumelage d’aires marines protégées (Parc marin Saguenay — Saint-Laurent et le sanctuaire AGOA dans les Antilles) permettra de concerter les efforts de conservation. Ce concept de jumelage sera transposé au volet éducatif du projet, en vue d’unir des écoles francophones du Québec, de la Guadeloupe et de la Martinique. « Le message que l’on veut transmettre aux jeunes, conclut la Dr. Morissette, c’est que les efforts de conservation faits au Québec auront un impact direct sur ceux de leurs amis du Sud. Ensemble, ils peuvent faire une différence pour la protection globale des océans ! »

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

3

SUR LE tERRAIN

Sur les traces des nanomatériaux d’argent dans le système Saint-Laurent – Grands Lacs

L e p r o g r a m m e s t r a t é g i q u e d u C R S N G « Caractérisation des nanoparticules d’argent dans les environnements aquatiques », réalisé par les membres de Québec-Océan, Émilien Pelletier et Jean-Pierre Gagné de l’UQAR-ISMER, Claude Rouleau de l’Institut Maurice-Lamontagne (Pêches et Océans) en collaboration avec Karine Lemarchand (UQAR-ISMER), se déroulera de 2011 à 2014. Québec-Océan apporte son soutien au projet par son aide financière aux projets concertés.

L’objectif du projet ? Déterminer les différentes voies prises par les nanomatériaux d’argent, de leurs sources industrielles et domestiques vers les compartiments environnementaux (masses d’eau, particules en suspension, sédiments et organismes vivants). Les impacts de la lumière, de la force ionique et de la matière organique sur l’agrégation et la transformation des nanomatériaux seront particulièrement étudiés.

Un coucher de soleil à l’embouchure du fjord du Saguenay.

On utilise actuellement les particules nanométriques d’argent pour les matériaux d’emballage alimentaire, certains tissus et équipements sportifs anti-odeurs, des cosmétiques, ainsi que pour des équipements électroniques et médicaux. Pourtant, leur devenir et leurs effets toxiques dans les environnements aquatiques et terrestres sont encore peu connus.

Les travaux de cette équipe seront bénéfiques pour les règlementations industrielle et environnementale qui permettront de respecter une certaine qualité des eaux et sédiments dans les Grands Lacs et le Saint-Laurent.

Au Japon pour réviser le paradigme croissance-survie en océanographie des pêchesUn atelier de travail sur le paradigme croissance-survie (PCS) chez les jeunes stades de poissons s’est déroulé à Yokohama du 26 octobre au 1er novembre 2011. Organisé par Akinori Takasuka (Agence de Recherche Halieutique du Japon), ce symposium a aussi fait intervenir Pascal Sirois (membre titulaire), Dominique Robert (membre associé), Jun Shoji (U. de Hiroshima) et Yoshioki Oozeki (Agence de Recherche Halieutique du Japon).

Cré

dit

:Aki

nori

TAK

ASU

KA

De gauche à droite : Jun Shoji, Pascal Sirois, Akinori Takasuka et Dominique Robert.

Les recherches sur le PCS ont pour objectif d’assurer la gestion prédictive et durable des ressources halieutiques. L’hypothèse que la croissance rapide des stades larvaire et juvénile est une condition essentielle à un fort taux de survie a été supportée par de nombreux travaux au cours des deux dernières décennies. Des études récentes, dont plusieurs ont été réalisées par des membres de Québec-Océan, ont cependant mis en évidence des résultats contredisant le paradigme. Il est ainsi devenu nécessaire de faire la synthèse sur cette question et de proposer un nouveau modèle conceptuel pour orienter les recherches futures.

Cette collaboration Japon-Québec a bénéficié de contributions financières de la Société Japonaise pour la Promotion de la Science (SJPS), du ministère de l’Éducation du Japon, et de Québec-Océan via son programme d’aide aux chercheurs pour l’organisation de réunions. L’atelier résultera en la publication d’un article de synthèse dans une revue scientifique de haut niveau.

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

4

Vers un océan plus acide ?Souad Annane, étudiante au doctorat dans le laboratoire d’écologie du phytoplancton dirigé par Gustavo Ferreyra (membre titulaire) à l’UQAR-ISMER, a reçu une bourse du Fram Centre (Norvège) pour participer à l’atelier sur

l’acidification des environnements aquatiques, tenu à Tromsø du 27 au 29 septembre 2011. Souad a présenté une affiche intitulée « Effects of rising CO2 levels and eutrophication on plankton community structure and transparent exopolymer particles (TEP) production in the St. Lawrence estuary ». Elle faisait aussi partie du groupe d’étudiants de cet atelier qui a soumis un article de synthèse (Ocean acidification: the next generation – a postgraduate perspective on research priorities) au journal Marine Biology.

Des expériences suivront sous peu le travail déjà accompli par Mme Annane et M. Ferreyra, en collaboration avec Michel Starr et Michael Scarratt (Institut Maurice Lamontagne, Pêches et Océans), ils utiliseront un système de culture à température et pH contrôlés (à l’Institut Maurice-Lamontagne) puis des mésocosmes (au MEDIMEER CNRS-Université de Montpellier 2) pour étudier les effets combinés des hausses de température et d’acidification sur la dynamique des communautés phytoplanctoniques naturelles du Saint-Laurent et de la Méditerranée. La participation de Souad au projet « Global WARMing and ACIDification effect on the functioning of the Mediterranean plankton food WEB (WARMACID-WEB) » a été financée par le MESOAQUA Trans-national Access for 2012.

Un nouveau bateau de recherche pour le GEERG

Cré

dit

: Jef

frey

GA

LLA

NT

(GE

ER

G)

Le R/V Skalugsuak en radoub au chantier maritime de Verreault Navigation.

Le Groupe d’étude sur les élasmobranches et le requin du Groenland (GEERG), Allié de Québec-Océan, vient de prendre possession d’un bateau de recherche grâce à un don de Verreault Navigation. Le Skalugsuak – nom inuit du requin du Groenland – a été modernisé et adapté aux besoins spécifiques du GEERG au chantier du Groupe Maritime Verreault. Grâce à ce bateau d’une longueur de 12 mètres, les scientifiques du GEERG entreprendront leur plus important projet de recherche sur le requin du Groenland dans le Saint-Laurent et le fjord du Saguenay.

Des émetteurs acoustiques et satellites seront fixés à des requins au cours de l’été 2012 afin de mieux comprendre leur distribution en fonction des conditions environnementales, dans le secteur de Baie-Comeau. Le Skalugsuak est désormais équipé d’appareils scientifiques et de navigation des plus modernes, grâce aux dons d’autres collaborateurs. « Ces contributions représentent une aide précieuse pour ce groupe de recherche privé qui ne reçoit pas de subventions gouvernementales », note Jeffrey Gallant, directeur Région atlantique du GEERG. www.geerg.ca/fr/

PRIX Et RECONNAISSANCESUne des 10 découvertes de l’année 2011, selon le m a g a z i n e Q u é b e c -Science, a été réalisée par les membres de Québec-Océan Alfonso Mucci, Michel Starr et Denis Gilbert (respec-tivement collaborateur et associés) ainsi que par Bjorn Sundby. L’article « L’estuaire tourne au vinaigre », signé par la journaliste Dominique

Forget, explique comment les eaux profondes de l’estuaire du Saint-Laurent deviennent de plus en plus acides, ce qui menace la biodiversité actuelle. C’est maintenant au tour du public de voter pour la découverte de l’année 2011 !http://www.quebecscience.qc.ca/les-10-decouvertes-2011/8-es-tuaire-tourne-au-vinaigre

Mucci A., M. Starr, D. Gilbert, B. Sundby (2011) Acidification of Lower St. Lawrence Estuary bottom waters. Atmosphere-Ocean 49: 206-213. doi:10.1080/07055900.2011.599265

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

5

StAgES Et CONgRèS AUtOUR dU mONdEQuébec-Océan cont r ibue à déve lopp er l a compétence et la mobilité de ses étudiants en offrant des aides aux congrès et aux formations courtes. Pour les congrès, les demandes peuvent être déposées en tout temps. Pour les formations courtes, la prochaine date limite est le 31 mai 2012.

Deux étudiants ont présenté leurs résultats aux États-Unis

JEAN-BAPtIStE FAVIER

Jean-Baptiste Favier est étudiant à la maîtrise en océanographie à l’UQAR-ISMER sous la direction de Gesche Winkler (membre titulaire). Il a participé, en novembre dernier, à la Coastal and Estuarine Research Federation Conference (CERF) à

Daytona Beach en Floride (États-Unis) en présentant une affiche intitulée « Geographic segregation of the cryptic species complex Eurytemora affinis in the upper St. Lawrence estuary: habitat and trophic position ».

Les résultats que résume Jean-Baptiste montrent une succession de trois assemblages du copépode calanoïde E. affinis dans l’estuaire moyen du Saint-Laurent : le clade Atlantique (A) domine en eau douce, le clade nord Atlantique (NA) domine en eau salée et les deux clades se mélangent en eau saumâtre. Les analyses isotopiques du seston, dont les clades pourraient se nourrir, ne montrent pas de différences entre les trois habitats. Mais les signatures isotopiques différentes du clade A et du clade NA indiquent que leurs sources alimentaires sont respectivement en eau douce et en eau saumâtre et que le clade NA ne semble pas se contenter du seston.

KAtHERINE gAVRILCHUK

Katherine Gavrilchuk (U. Laval) effectue une maîtrise sur la détermination des régimes alimen-taires de quatre espèces de rorquals en utilisant les isotopes stables, sous la direction de Gwénaël Beauplet (membre titulaire, U. Laval) et la co-

direction de Véronique Lesage (membre associée, Institut Maurice-Lamontagne). K. Gavrilchuk a participé au 19th biennial conference on the biology of marine mammals qui avait lieu à Tampa en Floride

en novembre 2011. Elle y a présenté son affiche intitulée « Investigating isotopic niche characteristics among sympatric rorqual species in the Gulf of St. Lawrence, Canada ».

Cré

dit

: Bria

n K

OT

Petit rorqual en alimentation en face de Longue-Pointe-de-Min-gan sur la côte Nord.

Katherine explique qu’elle a utilisé des rapports isotopiques de carbone et d’azote dans des échantillons de biopsies de 630 individus, obtenus entre 1995 et 2010, dans le golfe du Saint-Laurent. Les modèles Bayésiens du régime alimentaire de chaque espèce montrent bel et bien une ségrégation spatiale entre les espèces de rorqual, bien qu’elles soient sympatriques durant la période estivale. Les rorquals bleus et les rorquals à bosse se fréquentent peu, contrairement aux rorquals communs et aux petits rorquals. Les modèles montrent aussi une modification de leur régime alimentaire au cours des 15 dernières années pouvant être expliquée par des changements dans la structure trophique du golfe du Saint-Laurent.

Quatre formations courtes pour quatre étudiants

gENEVIèVE PARENt

Geneviève Parent (U. Laval) étudie au doctorat en biologie sous la direction de Julie Turgeon (membre titulaire) et la codirection de Stéphane Plourde (membre associé, Institut Maurice-Lamontagne). Elle a suivi une formation avancée en

analyses statistiques appliquées aux données génétiques, offerte dans le cadre du 16th Summer Institute in Statistical Genetics à l’U. de Washington à Seattle (États-Unis).

Geneviève révèle que cette formation comporte trois modules. Le premier porte sur la comparaison de

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

6

différentes approches statistiques (p. ex. Bayesienne, vraisemblance) afin de comparer les méthodes de groupement d’individus en fonction des divers types de marqueurs utilisés (SNP, microsatellites et séquences). Le deuxième module vise à comprendre les algorithmes sous-jacents aux méthodes basées sur des chaînes de Markov Monte Carlo et les analyses/problèmes associés à ces méthodes. Le dernier module a pour but de comparer les méthodes d’évaluation du degré de parenté entre des individus. Très utile pour les généticiens des populations !

PIERRE-ÉtIENNE LESSARd

Pierre-Étienne Lessard (U. Laval) s’est rendu à l’U. du Manitoba à Winnipeg pour apprendre à se servir du programme diveMove (logiciel R), dans le cadre de sa maîtrise en biologie. Sous la direction de Gwénaël Beauplet (membre titulaire)

et la codirection de Mike O. Hammill (membre associé, Institut Maurice-Lamontagne), il étudie le budget d’activité et l’ontogenèse du comportement de plongée du jeune phoque commun du Saint-Laurent pendant la lactation. Le programme diveMove est un outil essentiel pour le traitement de données brutes de plongée. Il permet d’effectuer trois grandes opérations : la correction du zéro, la transformation des données de profondeur en plongée et la récolte de données informatives. Cette formation a été très bénéfique pour Pierre-Étienne. « Cette approche très personnalisée a permis de cibler certains problèmes de compatibilité entre le programme et le format de mon jeu de données. Il était ensuite beaucoup plus simple de les régler avec l’aide de M. Luque, le responsable du programme, puisque celui-ci connaît très bien son programme et les restrictions que l’on doit respecter » dit-il.

ERIC PEdERSEN

Eric Pedersen (U. McGill) a pour sujet de doctorat « Les modèles de dynamique et de dispersion-recrutement du homard américain et sur leurs applications en gestion », sous la direction de Frédéric Guichard (membre titulaire). À

l’automne 2011, Eric s’est rendu à l’Ocean Sciences Centre de l’U. Memorial (St-John’s, Terre-Neuve) pour participer à des expériences menées dans le laboratoire de Paul Snelgrove. Il s’agissait de tester le comportement des larves de homards en fonction de leur densité dans la colonne d’eau et de la qualité de l’eau. « Ce travail permettra de mieux comprendre

comment la dispersion larvaire peut changer en fonction des fluctuations de la population de homards et des changements climatiques », affirme Eric Pedersen.

ANNE-mARIE dION-CôtÉ

Anne-Marie Dion-Côté (U. Laval) vient tout juste de terminer une formation dans le laboratoire de Petr Ràb, à l’Académie des sciences de la République Tchèque (Libechov), sur la compréhension des bases moléculaires de l’isolement post-

zygotique chez le grand corégone. Anne-Marie s’est familiarisée avec les techniques d’hybridation génomique comparative (CGH) et d’hybridation fluorescente in situ (FISH). « Cette formation comprend l’ensemble des étapes requises au projet, depuis la préparation des étalements de chromosomes jusqu’à la visualisation par microscopie à fluorescence des différentes structures mises en évidence », affirme la candidate au doctorat. Anne-Marie travaille sur l’identification de barrières génomiques et épigénomiques à l’hybridation chez le grand corégone, sous la direction de Louis Bernatchez (membre associé).

ÉCHOS dES mÉdIAS

Les changements climatiques menacent la pérennité des ours polaires dans la baie d’HudsonSelon David Barber de l’U. du Manitoba et membre associé de Québec-Océan, les changements climatiques expliqueraient la famine qui guette les ours polaires de la baie d’Hudson. En effet, la glace s’est formée tardivement à la fin 2011. Le manque de glace a retardé de six semaines la période de chasse des ours, car ils utilisent la banquise pour se déplacer et s’approcher des phoques. Comme les ours polaires ont besoin de la chasse hivernale pour survivre à l’été, ils sont vraiment menacés par la diminution de la banquise.http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/chan-gements-climatiques/201201/10/01-4484544-des-ours-po-laires-vivent-la-famine.php

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

7

Un volet scientifique au Carnaval de Québec !Pour une deuxième année consécutive, la Fondation David Suzuki organisait le Sommet de l’hiver du Carnaval de Québec, du 27 au 29 janvier 2012. Le 27 janvier était une journée scientifique : le public était invité à assister aux conférences de l’explorateur Bernard Voyer, de l’astronaute Julie Payette et du professeur Louis Fortier (U. Laval et membre titulaire de Québec-Océan). Ils ont présenté différents aspects des changements climatiques et de leurs impacts sur l’hiver.http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/01/16/008-re-chauffement_climatique-sommet_hiver-science.shtml

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/carnaval-de-quebec/201201/16/01-4486408-retour-du-sommet-de-lhiver-au-carnaval.php

Inaugurat ion de l ’observatoire maritime argentin

Cré

dit

: Lau

rent

BE

LLA

VAN

CE

Délégation québécoise et argentine à l’inauguration de l’OGGSJ, à Comodoro Rivadavia.

Durant la semaine du 8 novembre 2011 se tenait le 3e Colloque International du golfe de San Jorge et de l’océan Austral à Comodoro Rivadavia, une ville du sud de l’Argentine. À cette occasion, l’Observatoire Global du golfe de San Jorge (OGGSJ) a été inauguré en présence de la présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner et du gouverneur de la province de Chubut, Martín Buzzi. Cet observatoire a été conçu selon le modèle de l’Observatoire Global du Saint-Laurent (OGSL). Il vise à rendre disponible l’information sur l’exploitation pétrolière et les pêches dans le golfe de San Jorge. Plusieurs projets associés à l’observatoire sont en cours :

• Partenariat entre des entreprises argentines et Multielectronic Inc. et Sygif International Inc. de Rimouski pour des bouées océanographiques;

• Étude comparée de la santé des écosystèmes du golfe de San Jorge et du Saint-Laurent;

• Entente entre l’UQAR-ISMER et le ministère de la Science et de la Technologie de l’Argentine pour faciliter les échanges de chercheurs et d’étudiants.

http://www.bas-saint-laurent.org/texte.asp?id=16331

Yves Gratton explique les grandes maréesLes grandes marées ont dévasté plusieurs infrastructures dans l’est de la province à l’automne 2010 et la population locale s’est rappelé cette catastrophe naturelle un an plus tard. Afin de démystifier le phénomène, Yves Gratton, professeur à l’INRS-ETE et membre titulaire de Québec-Océan, explique les facteurs et leur synergie pouvant causer les grandes marées.http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/la-science-au-quotidien/201110/29/01-4462631-les-grandes-marees.php

Diminution probable du quota pour la chasse aux phoquesSelon Mike Hammill, chercheur à Pêches et Océans (Institut Maurice-Lamontagne) et membre associé de Québec-Océan, la croissance des troupeaux de phoques a été perturbée par la diminution du couvert de glace dans le golfe du Saint-Laurent lors des deux derniers hivers. « Les petits ont besoin de la banquise, explique le scientifique, sinon ils vont se noyer. » Des décisions concernant le quota de chasse de 2012 seront bientôt prises suite au Forum des régions de l’Atlantique.http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2011/12/16/001-chasse-phoques-environnement-quotas.shtml

Le magazine « L’actualité » à bord de l’AmundsenJournaliste et blogueuse au magazine « L’actualité », Valérie Borde était à bord de l’Amundsen en août 2011, lors de la dernière mission du navire en Arctique. Elle relate ses observations : diminution du couvert de glace, richesses naturelles de l’Arctique désormais accessibles, sciences, transport maritime etc. http://www.lactualite.com/monde/le-diable-est-au-pole?page=0,1

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

8

L’effet du vent sur la production primaire dans l’ArctiqueLes forts vents engendrés par les changements climatiques pourraient être responsables de l’augmentation de la productivité de certaines régions en Arctique. Selon Jean-Éric Tremblay (professeur à l’U. Laval) et 13 autres membres de Québec-Océan qui ont publié leur analyse dans Geophysical Research Letters (voir Bulletin 4, octobre 2011), ces vents permettent aux sels nutritifs de remonter en surface et d’être disponibles pour le phytoplancton. La disponibilité en lumière due à la diminution du couvert de glace et l’accessibilité aux nutriments favorisent ainsi les floraisons phytoplanctoniques (production primaire). Si ces conditions persistent, cela pourrait entraîner une meilleure production dans tout le réseau alimentaire (zooplancton, poissons, baleines…).http://www.aufil.ulaval.ca/articles/autant-emporte-vent-33105.html

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/percees-scientifi-ques-2011/201201/04/01-4482894-productif-larctique.php

Déclin de l’anguille dans le Saint-LaurentLouis Bernatchez, professeur à l’U. Laval et membre associé de Québec-Océan, s’intéresse aux anguilles, un poisson catadrome très particulier, qui vit en rivière et se reproduit dans la mer des Sargasses. Les anguilles acquièrent des particularités génétiques en fonction des rivières où elles passent une bonne partie de leur vie. Or dans le Haut-Saint-Laurent, c’est le déclin ! Louis Bernatchez émet l’hypothèse que les composantes génétiques du Haut-Saint-Laurent sont de moins en moins représentées au sein de la population globale des anguilles du Saint-Laurent, car les anguilles dotées de ces caractères génétiques meurent dans les turbines des barrages hydroélectriques.h t t p : / / f r . c a n o e . c a / i n f o s / e n v i r o n n e m e n t / a r c h i -ves/2011/10/20111017-022338.html

ÉVÉNEmENtS

...À VENIR

Novembre 2012 : 10e anniversaire de Québec-OcéanÇa y est, Québec-Océan a 10 ans ! Pour souligner cet anniversaire, la traditionnelle Assemblée générale annuelle se transformera en colloque spécial où un

grand rendez-vous sera donné aux scientifiques, grand public, décideurs et médias. Cet anniversaire fera d’ailleurs partie de la programmation du Forum des Sciences de la mer qui aura lieu durant tout le mois de novembre 2012. Le Forum commencera à Montréal avec le 10e anniversaire de Québec-Océan et se terminera par le 25e anniversaire de l’Institut- Maurice-Lamontagne (Pêches et Océans Canada). Plus de détails bientôt…

Juillet 2012 : ASLO Aquatic Sciences MeetingLe congrès 2012 de l’Association for the Sciences of Limnology and Oceanography se tiendra du 8 au 13 juillet 2012, au Lake Biwa, Otsu, Shiga, au Japon. Vous devez faire parvenir vos résumés de présentations avant le 1er mars 2012.

http://aslo.org/meetings/japan2012/index.html

Juin 2012 : Journée mondiale des océans

Cré

dit

: Rac

hel P

ICA

RD

Journée mondiale des océans 2011 au parc national du Bic.

Saviez-vous que Québec-Océan participe à la journée internationalement reconnue pour honorer les océans ? La Journée mondiale des océans a été proclamée il y a dix ans à l’occasion du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro. À chaque année, elle est célébrée le 8 juin. Elle vise à nous rappeler le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde.

Pour devenir bénévole ou pour en savoir davantage, n’hésitez pas à contacter la coordonnatrice de Québec-Océan à Rimouski (quebec-ocean@uqar.qc.ca).

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

9

Mai-Juin 2012 : Congrès SCMOLa conférence canadienne sur l’océanographie se tiendra à Montréal les 29 mai et 1er juin. Le thème de la conférence est « Les changements environnementaux et leurs impacts sur le climat, l’océan et la météorologie ». Les soumissions de résumés sont possibles jusqu’au 17 février.http://www.cmos.ca/congress2012/fr/index.shtml

Mai 2012 : 24 heures de scienceLes 11 et 12 mai 2012 se tiendra la 7e édition du 24 heures de science. Cette fête des sciences et des technologies présente une foule d’activités qui se tiennent sur 24 heures. En 2011, 260 activités ont été organisées dans 58 villes, dans 17 régions, et ont regroupé 20 400 participants. Et Québec-Océan était de la partie !

Le thème 2012 est « À l’eau la science ! ». Dans le Bas-Saint-Laurent, Québec-Océan s’associera avec le laboratoire d’écologie benthique de Philippe Archambault et le parc national du Bic. Une activité de découverte de la faune, de la flore et de la géologie du milieu se déroulera le samedi 12 mai en avant-midi dans le marais salé de la Pointe-aux-Épinettes du parc du Bic. Contactez Rachel Picard (quebec-ocean@uqar.qc.ca).http://www.science24heures.com/

Cré

dit

: Qué

bec

-Océ

an

Québec-Océan au 24 heures de science de 2011.

Avril 2012 : La conférence de l’Année polaire internationale (A.P.I.)La conférence de l’Année polaire internationale de 2012, intitulée « De la connaissance à l’action », aura lieu à Montréal du 22 au 27 avril 2012. La conférence soulignera les récentes découvertes de la recherche polaire et permettra de réfléchir à l’application

de ces nouvelles connaissances aux politiques et interventions concernant les enjeux reliés à la biodiversité, la santé humaine, l’écosalubrité, la valorisation des ressources ou le transport maritime.

Le 20 janvier 2012 était la date limite pour l’inscription des auteurs. Si ce n’est pas déjà fait, veuillez communiquer avec le secrétariat de la conférence au +1 613-993-9495 ou par courriel à IPY2012Montreal@nrc-cnrc.gc.ca.

Les inscriptions des participants seront à tarif réduit jusqu’au 28 février.

http://www.ipy2012montreal.ca/index-fr.php

Février 2012 : Ocean Science MeetingLe grand congrès conjoint de l’American Geophysical Union (AGU), The Oceanography Society (TOS), et Advancing the Science of Limnology and Oceanography (ASLO) aura lieu cette année à Salt Lake City du 20 au 24 février. Le programme est disponible sur le site de la conférence et l’inscription est toujours possible.http://www.sgmeet.com/osm2012/

REtOUR SUR...

Janvier 2012 : Évaluation de mi-parcoursLe 11 janvier 2012, à l’U. Laval, se tenait une étape cruciale pour la continuité du financement de Québec-Océan par le FRQ-NT. En effet, le regroupement est subventionné pour six ans par le gouvernement provincial. À mi-parcours, l’état d’avancement des travaux du regroupement est évalué grâce à un rapport très technique et des rencontres entre un comité d’évaluation, quelques membres, les administrateurs de l’U. Laval et de l’ISMER et des « utilisateurs de la recherche » provenant des ministères et du privé. Les conclusions de l’évaluation seront déposées seulement au printemps 2012, mais déjà, les commentaires du comité visiteur sont très positifs.

Décembre 2011 : Québec-Océan partage sa vision avec la 1re Symphonie Grands Lacs Saint-LaurentLe 3 décembre dernier se tenait à Rimouski un exercice de vision sur l’avenir du bassin hydrographique des Grands Lacs et du Saint-Laurent et des conditions de vie qu’on y retrouvera vers 2035. Cet atelier était organisé par Stratégies Saint-Laurent (Allié de

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

10

Québec-Océan) et le ROBVQ, dans le cadre de la 1re Symphonie Grands Lacs Saint-Laurent. Ce projet est issu d’une initiative citoyenne et est piloté par le Secrétariat international de l’eau (S.I.E.), un Allié de Québec-Océan. Il a pour but de sensibiliser la population à l’importance de vivre dans le bassin hydrographique des Grand Lacs et du Saint-Laurent tout en protégeant cette richesse. Les résultats des discussions seront d’abord présentés au 6e Forum mondial de l’eau (mars 2012 à Marseille, France), puis lors d’un débat public, à l’Assemblée annuelle de l’Alliance des villes des Grands-Lacs et du Saint-Laurent (juin 2012, Québec).

Site internet du SIE : http://www.sie-isw.org/fr/la-symphonie-grands-lacs-a-saint-lau-rent

Site internet du 6e Forum mondial de l’eau à Marseille  :

http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/

N o v e m b re 2 0 1 1 : A s s e m b l é e générale annuelle de Québec-OcéanC’est un peu plus de 130 personnes qui ont participé à la 10e Assemblée générale annuelle de Québec-Océan, les 17 et 18 novembre derniers au Manoir du Lac Delage. Chercheurs universitaires et gouvernementaux, étudiants et représentants d’organismes œuvrant pour la conservation des milieux marins se sont réunis pour discuter de leurs résultats sur différents thèmes touchant les écosystèmes arctiques et subpolaires.

Cré

dit

: Brig

itte

RO

BIN

EA

U

De gauche à droite : Dominique Robert, Paul Nicot, Vanessa Paradis, Daniel Bourgault et Michael Scarratt.

Les deux prix pour les meilleures conférences ont été décernés à Paul Nicot (UQAR-ISMER) et Vanessa Paradis (UQAC).

Les trois prix pour les meilleures affiches ont été attribués à Samuel Collin (U. Laval), Virginie Galindo (U. Laval) et Anaïs Lacoursière-Roussel (U. McGill).

Cré

dit

: Brig

itte

RO

BIN

EA

U

De gauche à droite : Emmanuel Devred, Dany Dumont, Samuel Collin, Virginie Galindo et Mathieu Cusson. Absente de la photo : Anaïs Lacoursière-Roussel.

Dans le cadre du même événement, Simon Bélanger (UQAR) et Yves Gratton (INRS-ETE) de la Société canadienne de météorologie et d’océanographie (SCMO) ont accordé le prix de la meilleure affiche à Lise Durantou (UQAR-ISMER).

Cré

dit

: Brig

itte

RO

BIN

EA

U

De gauche à droite : Simon Bélanger, Lise Durantou et Yves Gratton.

SUR LE BABILLARd

Nouveaux membresMembres titulaires et collaborateurs : Cédric Chavanne (UQAR); Jaime Palter, Eric Galbraith (U. McGill); Florent Domine (U. Laval).

Membres associés (stagiaires postdoctoraux) : Thomas Lacour, Adam Monier (U. Laval); Lyria Berdjeb, Adrien Lambert (UQAR).

Membres étudiants : Margaux Gourdal, Jade Larivière, Marie-Claude Perreault, Thew Suskiewicz (U. Laval);

BULLETIN 5 • FÉVRIER 2012

Québec-Océan regroupe les activités scientifiques en océanographie des principales universités québécoises et celles de leurs partenaires du gouvernement et du privé. Financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, certaines universités et subventions de recherche, Québec-Océan a pour mission de favoriser la mobilisation des chercheurs

québécois et la formation des étudiants afin d’assurer l’excellence de la recherche en océanographie et la diffusion du savoir.

Pavillon Alexandre-Vachon 1045, avenue de la médecine, local 2078 université laval, Québec ( Québec ) g1v 0a6

t 418.656.5917 F 418.656.2339 www.quebec-ocean.ulaval.ca

Catherine Boisvert, Blandine Gaillard, Benoît Ruest (UQAR); Jorge Negrin-Dastis (U. McGill); Laetitia Joseph (UQAC).

Membres employés et stagiaires : Maxime Benoît-Gagné, Caroline Guilmette, Hélène Leclerc (U. Laval); Cindy Grant, Bazile Kinda (UQAR).

Les Alliés de Québec-OcéanAfin de stimuler la collaboration avec les organismes du milieu et promouvoir les résultats de recherche de ses membres, Québec-Océan a créé une nouvelle catégorie de membres, les Alliés de Québec-Océan. Plusieurs organismes ont répondu à l’appel et de belles collaborations pour 2012 sont prévues. Nous souhaitons donc la bienvenue à tous nos nouveaux Alliés!

Prochaine rencontre du Conseil d’administration de Québec-OcéanLa prochaine rencontre du Conseil d’administration de Québec-Océan est prévue pour mars. N’hésitez pas à faire part de vos idées et commentaires à votre représentant avant cette rencontre. Vous avez une voix à la table des décisions du regroupement, profitez-en !

M e s s a g e d u re s p o n s a b l e d e s équipements de terrainIl est grand temps de faire vos réservations d’équipements pour vos missions 2012 ! Contactez Sylvain Blondeau (sylvain.blondeau@qo.ulaval.ca).

Message du responsable de la qualité des données physiquesVous avez des données de CTD (Sea-Bird) ou ADCP (Nortek et RDI) ? Contactez Pascal Guillot (Pascal_Guillot@uqar.qc.ca) pour les traiter et les contrôler de façon à obtenir des données standardisées selon des procédures internationalement reconnues. Vous pourrez ensuite les archiver de façon sécuritaire dans des bases de données telles que le Polar Data Catalog ou le SGDO-ISMER.

Le tour de la planète bleue Afin d’illustrer la visibilité internationale du regroupement, les membres sont invités à prendre une photo de la casquette officielle de Québec-Océan lors de leurs déplacements. La photo peut afficher seulement la casquette ou le voyageur arborant la casquette, près d’un nom de ville étrangère ou devant un monument distinctif (ex : tour Eiffel). Veuillez faire parvenir vos photos à Rachel Picard (quebec-ocean@uqar.qc.ca). Elles seront mises sur le site Internet de Québec-Océan en mentionnant votre nom, si vous le désirez.