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N° DE SITE UUJ l̂ lil UN Maki \AAA \Aä Dépt. Arrdt Canton Commune Site

DÉPARTEMENT : COTES Ì>U NTO^À

COMMUNE : P L E U ^ A M i E L

LIEU-DIT :

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DIRECTION DES ANTIQUITÉS DE BRETAGNE

7S3

FOUILLES A PLÏÏUDANIEL (c8tes-du-Hord)

(Octobre 1970 - avril 197l)

Les fouilles exécutées en Fleudaniel, à l a limite de l a commune de Lézardrieux, sur le flanc occidental de l a vallée du Trieux, dans l a propriété de Monsieur Emile Coadou (section cadastrale 237)» ont été diÉMtumri suscitées par l a découverte de murs, de tuiles et de fresques lors du creusement des fondations d'une maison» Elles ont donc revêtu» un caractère d'urgence. J'ai bénéficié, pour les réaliser, d'un crédit de 200 F accordé par l a direction de l a circonscription régio­nales des Antiquités historiques de Bretagne» puis» en 1971» d'une subvention XKKBXK Éâm de 1 500 F accordée par le Ministère des Affaires Culturelles. Les fouilles ont été exécutées de façon discontinue durant les week-ends de l'hiver 1970-1971» avec l a participation de quelques membres de l'ARSSAT (Association pour l a Recherche et l a Sauvegarde des Sites Archéologiques du Trégor, dont le siège est à Lannion), et se sont achevées au mois d'avril 1971» au terme d'une petite campagne à laquelle ont participé, outre les membres de l'ARSSAT» cinq étudiants de l'Institut d'Histoire de l'Université de Haute-Bretagne (Rennes) et un ouvrier terrassier.

Le terrain» de façon significative» était occupé par un petit bosquet» isolé au milieu des champs cultivés. La couche de terre végétale recouvrant les XHXX ruines était généralement fort mince (de 20 à 30 cm) : ce qui explique l a mauvaise conservation de l a plupart des structures architecturales, rasées au niveau des sols bétonnés - d'autant qu'en certains endroits elles avaient été bouleversées par les racines des arbres a i ou "pillées" jusqu'au fond des tranchées de fondation. Sur l a bordure méridionale du terrain existait cependant un puissant talus (EL. i ) , qui avait parfois assuré l a conservation des murs jusqu'à une cinquantaine de cm au-dessus des sois bétonnés.

Les structures architecturales seront i c i décrites, non dans l'ordre de leur découverte, mais d'après leur chronologie relative.

Bâtiment I i - Le bâtiment le plus ancien se trouve dans l'angle 30 de l a fouille.

A i 1 On en voit i n mur en équerre, d'une soixantaine de cm d'épaisseur, s'enfonçant vers l'O dans l a partie du terrain non fouillée et s'interrompant brutalement en direc­tion du N, où i l a été visiblement détruit lors de l a construction de l'angle 30 de l a pièce D. Ce mur est composé tf'un double parement de petites pierres schisteuses, liées par du mortier blanc. I l est conservé au S sur une cinquantaine de cm de hau­teur, tandis apm qu'au N de l a banquette-témoin «c i l ne subsiste plus que l e l i t de mortier blanc qui l u i servait d'assise.

Pour l a situation stratigrapbique de ce mur, au niveau de l a face S * * de l a banquette-témoin k , voir $L. I I , coupe A. Le mur du bâtiment I est, sans aucun

doute, recouvert par l a couche de destruction C g., qui passe sous le mur 0 de l a pièce A, ainsi que par l a couche de destruction CA, qui s'appuie contre ce même mur. C g. me paraît être l a couche de destruction du bâtiment I , tandis que C i est l a couche de destruction de l a pièce A. Le bâtiment I était donc ruiné quand on a cons­truit l a pièce A. A l'E du mur du bâtiment I , on distingue une tranchée de fondation (?), comblée par une terre noire contenant elle aussi des matériaux de destrucjcLon (d'un bâtiment encore plus ancien ? ) . Dans cette couche C £ n'a été découvert aucun matériel caractéristique.

L'easontial das atruoturoa ajroMtocturalos appartient au batámant II» qui asi, daña son ensotóla, postériour au bttiment X. Mala tontea las pitaes du bStiaent I I na aoot paa oont«aporainaa. lMjaitivemant, l a b&tiaent XI na ocmpsanait qu© laa placea S « t l (daña X'état actual da 1« fouüla, 11 aat diffioile da aa prononcer aur l a chronoXogitt relativa dea placea F at 0) ¡ ©Ileo étalent bordéea,

C ; o -i, 3 vera l a 3, par un «ir plus puiaaant* qu© laa antros, larga da proa da 70 Se, qui fait 4 1*0 un retour a angla droit vara l a ií, at aa degrade a tal point en diraction da 1*B qu'il aat d i f f i c i l e da savolr a ' i l aa pourauivalt entra laa placas V at C

3 (ca qui voudralt dirá qua l a placa P aat contomporaine das. placea I at 3). Ca mar ••Wjarott comportait a l a hauteur da l a placa D, l a Xong da aon paraaent ©xtórieur

t daa placas D et S, una ©amelle largo d'uae vingtain© da m, qui acorclaaalt d'autant

«aatamar Un deus&eme déerocheaont» d'una importune© Xégoreroat supérieure, éXarglt ancora laa foxaritatlona, h JO m au-daaaoua du déoroohament supérieur. I I agobia done que l'on a i t pria daa préoantlona particulares peur «apachar, aa oat androit, Xa asir da gXieeor vara l a 3, ca qui auppoae qua l'lnellnalacn du tarrain étalt l a táss qu'aujourd'hui. 0a aur, a l acXidemont fondé, n'oat conservé en élévation, aur una

£ >*/sy 6 ; o i / 3 / 6 ¡f cu deux aaaiaea, amlaxxxxxaax qu'en bordure meridional© da Xa placa D t U présente alora un apparell aasaa eoigaé da patitea piorrea schisteuaoa platas, diepoeéea en épi, et Xiéaa par da I'argüe. XxxM A 1*0 de l a pleca A, o© mur pard sea fondataona |

91.TZ / loJf)<e g 11 repose alora dlrectemont aur l e acl vierge.

l l t a a 1 i ~ ** *" ** *La place 2 aat bordee a I'iá par un aur larga d'una cinquantalne da

0 A ca, mala de teohniqu© troa salgase, conservé' aur une cinquantalne de ca de hauteur» .liílle aat bordea au S par un aur groaaier k un aaul parement, fait da groases piorrea

A f/A; c 1, <Z liéaa k l'argüe, qui a'appuíe centre l e aur 0. L'oriantatxon du aur M denme a Xa place D Xa forme d'ua trapaza rectaagle. Le centre de Xa pleca D aat oooupá par un

A <t, * j ¿1 ,*> 1/ de torre limité" par un paraaent de groases piorrea Xiéaa k 1'argüe a os maasif, qui ropos© aur Xa torre viorge, a'eleve juaqu'au mvaau d'arasemont dea aura 3 et Et du modas daña Xa pKxtímmtímüuÚm moitlé oriantale de l a pleca B» car 11 aat fort mal conservé, cu a totalanant diapara, daña l'autro ooitlé. Entro ce masaif central et lea mura s, B et II de l a place A court un canlvoau larga de "SO k 40 om et profond d'una quarantalne de ca. Baña ce canlvoau, Xa Xong dea mura 3 at }£,

C -i, «*/*/ Sy i; » 1> 3 -ont été déoouvertea en place daa piXettea somi^rculalrea da ariques épaisees de 5 ca *; á 6 OB et ayant un diámetro de 27 a 26 cm. luana 1'angla £33 da Xa place B un eaplXemant da piorrea devalt jouar lo momo rol© que loa plXettee» o'eet-a~dire soutenir un sol (aana doute oétonné).

IX aembX© en effet que X'on ait I d affalra k un hypooauate k bon marché, adapté a Xa dcuoamr relativo du oXlmat. Mala l'on n'a pu détorminor d'ck venalt l ' a l r ohaud (peut-itre de 1'angla lio, fort mal conservé, mala partlculloromenl riehe en trocea de cendre*. M l'on eomprend égaleaont mal lo role que puuvait

c 1,1. jouer, daña ca contexto, Xa potito rigola qatxa parementée qui a'inacrlvalt dona Xa béton de Xa place S et déboucltalt daña Xa pleca 9 au mveau d'affXeurement du mur

La canlvoau pof périph'rlque de Xa pleca 0 contonait un faibleaent paaaé da matérlaux do doatructdLon de natura trae dlvoraa i piorrea, tMXes plaquea de béton, morcaaux de frooque.

£iéc© á t

p¿óc« 3 poaaede un acl bétonné, do dment bXano, d'una dlaatno de A c 1, «z. ca d'épaiaaeur, qui n'étalt reoouvert au momant da Xa foulXXe que par une rntaoo

couche da torra végétale. Le nlveau du aol de l a place D devalt otra légorement au» pérleur k celul du aol bétonné da Xa placo 1. A una trontaino de ca au-desaoua de ce sol bétonné apparaiaaalt, daña i'angXe 3B deterioré paa- l'arraoSiage d'ua arara et Xa Xong du mur üí, un sol plua anclen, que X'on a retrouvé dona Xe soadage de I'angXe m x ce deuxiomo aol n'oat paa bétonné, mala oat formé d'un mélaage asaos alen taaeé de chaux et d'arglXe.

A S ; £ it 3

Au niveau de ce deuxième sol, l e MUT O d a l a pièce & dessine un» £ * semelle largo d'une vingtaine de cm. Du au» H da cette pièce n'a été conservée que

l a tranche da fondation, largo d'une soixantaine de « et profonde da 50 on environ. A l'a de l a pièce % i l en va de u&ae t a ceci prèe que, dans l a moitié S de l a tran­chée, a*eat conservée une couche de pierres.

Ilèee ? t • m « m * «

lia a d bétonné de l a pièce F, très oonparable à celui da l a pièce lï, se trouva à une aoixantaine de en en contrebas.

La pièce ? est bordée, au H, par un nur da facture très soignée! xear formé de petites pierres plates schisteuses disposées an épia. H est conservé sur une trentaine da en au-dessus du sol de l a pièce F» La ressemblance typologique antre ce sur et les mars S et B de l a pièce B incita k penser qu'Usa sont conte»» poreins.

A 2/ * / f • ïlèoe A I * "E l l e possède un sol bétonné de 12 an environ d'épaisseur et de couleur

E -1? A • blanche. Ce sol repose sur une coucha d'argile pierreuse, contenant aussi quelques morceaux de tuiles, de coranique et de fresque, et se transformant en un amas de cailloux à une soixantaine de on du mur S pour oonpenser l a pente naturelle du ter­rain. Sous cette couche, on trouve 50 en de terre noire stérile, puis l e sol vierge, foraé par un conglomérat de petits cailloux et d'argile.

Sa côté de l'intérieur de l a pièce A, l e sur S et une grande partie da son retour S ..sont conservés sur une hauteur de 0 à, 30 en. I l s sont revêtus d'un

enduit à base de chaux épais de 3 a 5 en, qui porte, surtout dans l'angle 30, des Ê ' traces de fresque rouge l i e da vin. Le sol bétonné s'appuie, au s, contre l a base

de l'enduit aurai. Les aura S, S et 0 sont épais d'une cinquantaine de en. Le mur 0 ne possède qu'une double assise de fondation, qui repose sur

une couche de destruction riche en fragments de fresque, en tuiles et en débris da pilettea.

Su côté extérieur, le mur S est conservé en élévation sur une hauteur de 60 on environ, 3ur toute son élévation, i l est revêtu d'un enduit à base de chaux ne portant aucune trace de peinture. Ses fondations, profondes da 50 à 60 en, con­sistent en un amas de cailloux. Biles reposent sur une couche de terre jaune caillou­teuse, qui constitue le sol vierge, Aucune tranchée de fondation n'est visible taxa

f l , co u P c c. sur l a coupe atratigraphique dressés perpendiculairement au mur, le long da l a face £ de l a banquette-tésoin (i t tout se passe comme s i , au moment de l a construction da ce mur, on avait apporté da l a terre pour contre-butor ses fondations. A 2 a de l'angle M tu de l a pièce A, reposant directement sur une mince coucha da sabla constituant le sol extérieur et directement appuyé contre l'enduit extérieur du sur, existait un petit dépotoir, d'une trentaine de nan cm d'épaisseur maximale et de 50 cm de rayon s l a terra, très grasse et de couleur noire, contenait un abondant maté­r i e l (céramique, verra, fer, bronaejaonnaies).

Pièce 3 i A çy 6 i p s . "Le sol bétonné est da est comparable au précédents h 40 cm en contrebas

Le mur 0 de l a pièce B s'appuie contre le mur H da l a pièce A et l a Q. */*• déborde ixan de 142 on en direction du S. Là où i l se trouve au contact du mur E de

l a pièce A, i l ne présente qu'un seul an parement i du côté da l a pièce B. Pu sur B de l a pièce B, i l ne resta que l a basa dea fondations reposant

F S" / 6 sur le sol vierge t des fondations descendaient nettement au-dessous du niveau d u sol bétonné (à 1 a à l'O, à 1 n 50 h l'H), pour compenser l a double pente naturelle du terrain, en direction da l'E et en direction du 3. Un sondage dans l a partie

q. ç orientale de l a pièce B a permis de constater que l e sol vierge a'inclinait rapide­ment en direction de l'E, d'autant qu'il avait été entaillé par le» constructeurs da l a pièce B, à une soixantaine de cm du mur E. Cotte tranchée avait été comblée avec des matériaux de destruction (tuiles, fresques, cailloux).

Pièce G

Du côté de xxix l'extérieur, le mur E de l a pièce B est revêtu, sur um hauteur de près d'un mètre, d'en enduit non-peint : i l fut donc un temps où i l mar­quait l a limite de l'occupation» La pièce C est donc plus récente que l a pièce B.

Pour supporter le sol bétonné, rosâtre, de l a pièce C, dont de nombreux fragments ont été retrouvés dans l a couche de destruction, et dont i l restait même en place un petit fragment sur l a partie 0 du muret 2, on aménagea une petite banc quette de support, d'une trentaine de cm de large, l e long du mur E de l a pièce B, à l'aide de petits blocs liés à l'argile, ainsi vil qu'un réseau rayonnant de murets à parement simple. Ces constructions contenaient des matériaux de remploi (tuiles et briques).

Ce que nous connaissons de l'aménagement de l a pièce 0 dans l'état actuel des fouilles semble prouver que nous avons encore une fois affaire à un système rudimentaire d'hypocauste : mais i l conviendrait d'étendre l a fouille en direction de l'E pour s'en assurer et pour en comprendre le fonctionnement.

Pièce (?) G : En G a été' dégagé un sol bétonné, mais de qualité nettement inférieure

à ceux que l'on a découvert en A, B, E et P. I l conviendrait d'étendre l a fouille pour savoir s ' i l s'agit d'un bâtiment d'occupation ou d'une cour.

A signaler également, à une quinzaine de mètres au ITJ3E de G, l a décou­verte, au moment de l'arrachage d'un arbre, d'un mur formé de petits parpaings régu­li e r s disposés en assises horizontales et revêtu d'un enduit à peinture rouge l i e de vin. Ce mur est de direction nord-sud et se xs± trouve conservé sur une hauteur de près d'un mètre : i l appartient probablement au bâtiment I I . Ce bâtiment doit s'étendre au moins sur tout i n l'espace actuellement occupé par le bosquet.

LE MATERIEL î

Monnaies^!

M 1 t Droit et revers i l l i s i b l e s . Sesterce. Antonin ? Marc Âurèle ? Lucius xax Vérus ? Poids s 21 gr 15. Trouvé en surface, au N de l a pièce D.

M 2 ; Sesterce. Au dr., buste féminin à dr (Paustine); lég. i l l i s i b l e . AB rev., MUS (Venus) s/C; Vénus debout à g. tenant une pomme et un sceptre. N° Cohen 250, 251, 252, 253 ou 254. Atelier Rome; poids : 21 gr 98. Trouvé KM à 1*0 de D, sur le sol extér. (couche C 4 de l a coupe B).

M 3 i Antoninianus. Au dr. j IMP M IUL PB3LIPPUS AUG - Buste radié et drapé à dr. Au rev. î LIBERALITAS AUG I I - La Libéralité debout à g. te­nant une tessère et une double corne d'abondance.

N° Cohen t 87» N° R.L.C. 38 b. Poids : 4 gr 27. Atelier Rome î 244-247. Trouvé dans le dépotoir sur le sol extérieur, au i S de l a pièce A.

M 4 s Sesterce. Droit et revers i l l i s i b l e (représentation d'Hadrien ? ) . Poids s 16 gr 265. Trouvé en surface, dans ysxk l a pièce A.

M 5 t Antoninianus. Au dr. : IMP C POSTUMUS PP AUG - buste radié, drapé et cui­rassé à dr.

Au rev. : VERTUS AUG - Mars casqué debout à dr., appuyé sur un bouclier et tenant une haste.

MJ Elmer : 190} Poids t 2 gr 85; Atelier : Cologne. Emission : 3 e émission 2 phase (fin 260). Trouvé dans le dépotoir sur le sol extérieur, au S de l a pièce A.

s

M 6 i Antoniatanus. Au dr. j IHP C POSTUMUS PF AUG - Buste radié, drapé et cui­rassé à dr. Au rev. : TITIA — (Laetitia Aug) - Navire avec pilote et rameurs .

N° SLmer : 130; Poids : 2 gr 885; Atelier : Cologne. 3* émission (fin 260). Trouvé à l'O de l a pièce A, dans l a couche C 2 de l a ooupe A»

M 7 * Antoninianus. Au dr. : TOUS PP AUG (Victorinus) - Buste radié, drapé et cuirassé à dr. Au rev. t SALUS AUG - La Santé debout à dr. nouriosant un serpent.

N° Blmer : 703; Poids : 2 gr 32. Atelier : Trêves; 3 e émission (fin 268). Trouvé à 1*0 de l a pièce D, dans l a couche C 4 de l a coupe B.

M 8 t Antoninianus. Au dr. î IMP CLAUDIUS AUG - Tête radiée à dr. Au rev. t FORTUNA RED(ux) - La Fortune debout à g., tenant une corne d'abondance et un gouvernail. N° HIC s 39; Poids s 2 gr 25. Atelier : SisdLa. 2 émission (268-269). Trouvé à l'O de l a pièce B, dans l a couche C 4 de l a coupe B.

M 9 t Denier. Au dr. : HAÛRIANUS AUG - Tête laurée à dr. Au rev. s COS I I I - Etoile sur un croissant, sa dessous un globe.

U° Cohen : 461; RIO : 201. Poids : 2 gr 99. Atelier : Rome (fin 125 -début 128). Trouvé n à l'O de l a pièce D, dans l a couche C 4 de l a coupe B.

Les monnaies de Philippe, Postumus, Victorin et Claude me paraissent dater l a fin de l'occupation du site : vers 270. liais aucune monnaie n'a été trouvée dans des couches que l'on puisse mettre en relation avec l a construction de tel ou tel bâtiment. I l est impos ible, dans ces conditions, de se servir des monnaies pour dater le début de l'occupation i sauf à remarquer l'usage que l'on faisait encore à cette époque des deniers et des sesterces d'Hadrien et d'Antonin.

L 1 Bronze î

B i s Applique de bronze (sur cuir ? ) . L. : 4 cm. B 2 : Applique de bronze (sur cuir ? ) . L. t 3 cm 6. B 3 i Applique de bronze (sur cuir ? ) . L. i 3 cm 7.

Ces trois appliques ont été découvertes dans le dépotoir situé sur le sol exté­rieur, au S de l a pièce A.

M _Fer_:

F 1 î Fr. de hache. L. t 10 cm» F 2 : Fr. de serpette (?) à douille. P 3 J Fr. de faucille ( ? ) . F 4 | Fer de lance, L. î 40 cm» F 5 t Plaque avec nervure centrale. L. : 22 cm. F 6 Ï Petite plaque de fer. xxftxx Ces objets ont été trouvés dans le dépotoir, au S de l a pièce A. On a également découvert un certain nombre d'objets en fer, informes, et un

grand nombre de clous dans l'ensemble du chantier.

N Verre : Dans"le dépotoir situé au S de l a pièce A, on a trouvé un grand nçmbre de frag­

ments de petits vases de verre irrisé, plus ou moins déformés par le feu. Dans l a couche 4 de l a coupe B, à 1*0 de l a pièce D, on a découvert un fragment

de col de vase en verre, de couleur vert bleuté : le haut de l a panse est orné de quelques godrons.

Céramique : Ge*"qui~frappem c'est sa rareté (sauf dans le dépotoir situé au 8 de l a pièce A),

et sa qualité ; près de l a moitié des fragments proviennent de vases importés. Céramique importée :

û A C 4 x Fr. de vase sigillé rouge, avec décor de bandes à rosaces. Surface. o A C 5 ! Fr. de vase sigillé rouge, avec décor de torsade. Surface. o -r C 6 i Fr. de vase sigillé noir. Sur le béton de l a pièce B.

C 7 : Fr. de vase sigillé noir, sans décor. Pièce C, c. de destruction. C 8 : Fr. de rebord de coupe sigillée rouge, sans décor. Pièce C, c. de destruct C 10 : Fr. de fond d'assiette sigillée rouge. Surface.

S C 14 » Assiette sigillée rouge, presque complète. Trouvée sur le sol bétonné de la pièce A. Estampille centrale :

"T" C 15 : Mortier sigillé rouge, à tête de lion. Vernis disparu par frottement au fond du vase. Tous les morceaux en ont été trouvés dans le dépotoir situé au S de l a pièce A. Type de vase en usage dans l a première moitié du I I I .

u-V C 17 » Nombreux fragments de bol sigillé rouge. Trois figures (Bacchus, Le Mino-taure ? et une figure non identifiable) se répartissent sur l a panse, sé­parées par des rinceaux de vigne. Dans le dépotoir au S de l a pièce A. Début I I I e s.

C 18 î Fr. de rebord d'assiette sigillée rouge. Dans le même dépotoir. C 19 : Fr. de rebord de grande coupe sigillée rouge. Dans le même dépotoir,

o "f C 20 t Fr. de sigillée noire. Dans l a couche de destruction de l a pièce D. C 21 : Rebord de grande coupe sigillée rouge. Dans l a même couche de destruction C 23 : Fr. de rebord de coupe sigillée rouge. Surface.

C 25 J Fr. de pied de vase sigillé rouge. A l'O de l a pièce A, dans l a couche £a 3 de l a coupe A.

C 26 î Fr. de rebord de ooupe sigillée rouge. Dans l a c. de destruction de D. C 27 s Fr. de rebord de coupe sigillée noire. Dans l a c. de destruction de D.

o * C 28 : Fr. de vase sigillé noir. Dans l a c. de destruction de D.

I l va de s o i que certains de ces fragments peuvent appartenir à un seul vase. Dans son ensemble, c e t t e céramique se date de l a première moitié du I I I siècle.

Céramique locale :

P 2. C 1 : Fr. de rebord de coupelle. Pâte g r i s - t e r r e , micacée, grossière, avec l u s ­trage n o i r . Surface.

P a. C 2 : F. de rebord de marmite. Pâte gris-rouge, grossière, micacée. ïïngobe rou-geâtre. Sur l e béton de l a pièce B.

K 1 C 9 : Fr. de rebord de b o l . Pâte g r i s terreaux, micacée, grossière, avec l u s ­trage n o i r . Surface.

p -» C 11 : Fr. de b o l . Pâte g r i s e . Traces de peigne sur l a face externe. Surface.

C 12 : Anse d'amphore. Pâte jaune c l a i r . Surface.

C 13 t Fond de vase. Pâte jaune rougeâtre. Surface. C 16 J Vase indigène, à pâte orange mioacée et très f r i a b l e . Extérieur revêtu

d'un engobe brun. Dans le dépotoir situé au S de l a pièce A.

± & "1 • C 24 : Pr. de rebord à pâte g r i s e , lustrée à l ' e x t . Sur l e s o l ext. de Â. 0 A. • G 22 : Pr. de céramique g r i s e à décor peigné. Sur l e s o l bétonné de l a pièce A. M • C 29 : fir. de grand vase g r i s à pâte fortement micacée. Dans l a couche de des­

t r u c t i o n de l a pièce D. Pol • C 30 i Pr. de rebord de marmite à pâte orange c l a i r micacée. A 1*0 de l a pièce

D, dans l a couche C 4 de l a coupe B. A -i. G 31 i î» Pr. de rebord de p e t i t b o l à pâte g r i s e , tendre, avec engobe exté­

r i e u r n o i r lustré. Dans l a couche de destruction de l a pièce D. C 32 i Pr. de rebord de vase à pâte g r i s c l a i r , fortement micacée. Dans l a cou­

che de destruction de l a pièce D. f 1- C 33 î Pr. de fond de bo l à pâte g r i s c l a i r f a x * micacée» Datas l a couche des

destruction de l a pièce D. C 34 * Pr. de rebord de vase à pâte g r i s e . Dans l a couche de des t r u c t i o n de l a

pièce D.

# A • A signaler, par a i l l e u r s , un fragment de t u i l e avec empreinte de chien ( f i t C 3 ) , trouvé sur l e s o l bétonné de l a s a l l e B.

A ces t r o u v a i l l e s inventoriées de céramique, on ajoutera une vin g t a i n e de f r a g ­ments de céramique l o c a l e , de type analogue aux précédents. £$ une grande quantité

PI.'ïT- de t u i l e s rondes et plates, quelques briques, de rares tuyaux à section carrée, a i n s i

que quelques éléments moulurés (quarts de cercle) en béton.

L_ a.. A signaler e n f i n un x s x i p e t i t poids en gsx granit^H.- Se*).

Mais l ' e s s e n t i e l des t r o u v a i l l e s c o n s i s t a i t en fragments de fresque sur enduit de ciment blanchâtre d'épaisseur va r i a b l e (pouvant atteindre une dizaine de cm).

Malgré l e s précautions prises en cours de f o u i l l e s pour assurer l e repérage des t r o u v a i l l e s , i l n'a guère été possible de pousser très avant l a r e c o n s t i t u t i o n des décors par recollage de fragments, n i de se prononcer sur l e u r emplacement p r i m i t i f s tant l e s différentes couches de des t r u c t i o n avaient été bouleversées durant e t après l a période d'occupation. Les seules constatations chronologiques e t topographiques que nous ayons pu f a i r e sont les suivantes :

a.jt/c. - Un premier type de fresque, à bandes colorées sur fond» blanc, s'était dégra­dé avant l a construction de l a pièoe A î c'est l e seul type de fresques que l'on rencontre sous l e béton et dans l e s fondations des murs de cette pièce. Ce premier type de fresques appartenait donc s o i t à un premier revêtement du complexe o r i g i n e l (D et E) du bâtiment I I , s o i t à un bâtiment antérieur (bâtiment I ? ) .

• - Un deuxième type des fresques, beaucoup plus varié dans ses mo t i f s e t dans ses c o l o r i s , et dépourvu de fond blanc, s'était à son tour «égarté dégradé avant l a cons­t r u c t i o n de l a pièoe B ( e t , à plus f o r t e raison, de l a pièce C) : on en a trouvé une grande quantité sur l e s o l bétonné de l a pièce A, sur l e s o l extérieur au S de l a pièce A, au-dessus e t en-dessous du s o l bétonné de l a pièce B, dans l e mur E de l a pièce B, dans l a couche de destruction de l a pièce C, dans l e s tranchées de fondation des murs E et N de l a pièce izSzxakzmiîaazdeax E, où l e s morceaux de fresques s'accu­mulèrent après l a d i s p a r i t i o n des pi e r r e s de fondation, dans l e s caniveaux périphé­riques de l a pièoe D.

- On n'a trouvé aucun fragment de fresques n i dans l e s fondations du mur a x i a l bordant au S l e s pièces D e t E, n i à l'intérieur du massif c e n t r a l de l a pièce D, n i sous l e béton de l a pièce S.

Ne pouvant, pour l e moment, apporter davantage de précisions chronologiques e t topographiques, j ' a i préféré regrouper, pour l a photographie, l e s fragments l e s plus représentatifs selon l e u r lieu» de t r o u v a i l l e .

Les fresques sont remarquables par l a vivacité et l a variété de l e u r s c o l o r i s . Les motifs sont tous, s e m b l e - t - i l , de nature géométrique (à l'exception, peut-être, d'un f r . découvert sur l e s o l bétonné de l a pièoe A, où l'on p o u r r a i t v o i r une p a r t i e du buste d'un homme drapé ? ) .

I l va de so i que ce matériel, exceptionnel dans notre région, exigera une étude plus a t t e n t i v e .

I von GARLAN

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Pièces D et E, vues de l'angle 30 du chantier. Pièces D, E et A, vues de l'angle 30 du chantier. Bâtiment I et pièce A vues de l'abgle 30 du chantier. Pièce A et B, vues de l'angle NO du chantier. Pièces A et B, vues de l a partieQ»T|gHt||i|iede l a pièce A. Pièce B, vue du MO. Contact du bâtiment I et du bâtiment I I . Partie orientale de l a coupe A, entre le mur du bâtiment I (à gauche) et l e mur occidental de l a pièce A (à droite). Face externe du mur méridional de l a pièce A. Pièce D, vue de l'O. Pièce D, vue du SO. Coupe dans le massif central de l a pièce B. Caniveau 3 de l a pièce D, vu de l'O. Angle SE du caniveau méridional de l a pièce D. Bétails de pilettes du caniveau méridional» de l a pièce B. Angle SO du caniveau méridional de l a pièce B. lace occidentale du mur séparant l a pièce B et l a pièce E. Caniveau méridional de l a pièce B, vu de l'E. Coupe NS dans le sol bétonné de l a pièce A, vue de l'O, partie méÈLiionale. Coupe NS dans le sol bétonné de l a pièce A, vue de l'O, partie septentrionale. Angle 30 de l a pièce A, après destruction du béton. Angle 10 de l a pièce A, après destruction du béton. Coupe B. Face externe du mur méridional de l a pièce A t à l'O de l a banquette • Face externe du mur méridional de l a pièce A * à l'E de l a banquette . Face externe du mur méridional de l a pièce A : à l'E de l a banquette • Face orientale de l a banquette • Raccordement externe des pièces A et B. Fondations du mur méridional de l a pièce B. Raccordement du mur S de l a pièce A (en haut) et du mur 0 de l a pièce B (en

Raccordement du double mur séparant l a pièce A de l a pièce B avec le grand mur axial. Raccordement des pièces B, C, et E. Face orientale du mur oriental de l a pièce B et murets de l a pièce C. Face occidentale du mur oriental de l a pièce B, avec tranchée de fondations:. Coupe dans le sol bétonné de l a pièce B, vue de l'Es partie septentrionale.

Fresques en place sur le mur de petits parpaings, au UNE de G. Monnaies 1, 2, 3. Monnaies 4, 5, 6, Monnaies 7, 3, 9. Bronzes 1, 2, 3. Poids en granit. Objets eh fer. Objets en verre. C 6, 20, 23. C 4, 5, 22. C 11, 33. xx C 1, 2, 30. C 3. C 13.

C 9, 24, 29, 31. C 14. C 15. C 17. C xf 17. C 16.

TABLE BES ILLUSTRATIONS ( 2 )

FRESQUES

a J Sous l e s o l bétonné de l a pièce A e t dans l a tranchée de fondation du mur 8 de

l a pièce A»

b 1 Sous l e s o l extérieur, au sud de l a pièce A.

c 1 Sans l e s fondations du mur occidental de l a pièce A*

d : Sur l e s o l bétonné de l a pièce A.

e s Sur l e s o l bétonné de l a pièce A.

f : Sur l e s o l bétonné de l a pièce A.

g : Sur l e s o l bétonné de l a pièce A*

h j Bans l a tranchée de fondation du mur o r i e n t a l de l a pièce B.

i s Bans l e s caniveaux périphériques de l a pièce B»

j t Bans l a couche de destruction de l a pièce C.

k : Trouvailles de surface.

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Yannick GUYADER

DETECTION D'UN SITE ARCHEOLOGIQUE

PAR PHOTOGRAPHIE AERIENNE

A PLEUTJANIEL (COTES-DU-NORD)

Yanrkck GUYADER

DETECTION D'UN SITE ARCHEOLOGIQUE PAR PHOTOGRAPHIE AERIENNE

A PLEUDANIEL (COTES-DU-NORD).

SITUATION.-

Les lieux survolés sont situés à proximité du lieudit "Pen an Crech" en la commune de PLEUDANIEL, mais l'essentiel de la mission aérienne a surtout consisté à prospecter systématiquement les abords immédiats d'un chantier de fouilles arché­ologiques mis en activité par l'À.RoS.S.A.T. de LANRTON, en particulier le N° 178 de la section B.

C'est d'ailleurs cette paroelle, uniquement, qui fait l'objet de la présente communication.

MATERIEL ET ?¿ETHODE DE PROSPECTION. -

L'avion piloté par Mr Albert PITZ, Chef-Pilote de 1'AERO-CLUB DES COTES-DU-NORD, est un biplan monomoteur STAMPE. L'appareil de prise de vues utilisé par nos soins est un EXAKTA Varex 24 X 3 6 , objectif Pancolar Cari ZEISS/lENA f. 2 /50 mm et 1'emulsión employée est un film ILPORD FP4 de 125 ASA ou 22 DIN.

La mission aérienne a eu lieu dans le milieu de l'après-midi du dimanche 22 Novembre 1970 dans des conditions météorologiques assez défavorables et c'est pour cette raison que les prises de vues n'ont pu être faites à grande vitesse. Mal­gré tout, les photos réalisées à une période avancée de l'année -et dans de mauvai­ses conditions de luminosité ont donné des résultats qui paraissent satisfaisants.

Au départ de l'aérodrome de SÂINT-BRIEUC, le plan de vol a consisté tout d'abord à se rendre à PAIMPOL en se tenant à une certaine distance de la côte pour survoler ensuite l'estuaire du TRIEUX, à partir du pont de LEZARDRIEUX, jusqu'au Château de la ROCHE-JAGU.

Une fois le chantier repéré, une recherche à vue a été effectuée dans les environs pour localiser les points intéressants à photographier et des clichés à moyenne et basse altitude ont été réalisés sur le N° 178 de la section B.

E S SAJ D'INTERPRETATION.-

Vue prise à moyenne altitude*

Deux zones de sites à fondations sont matérialisées par des lignes plus claires sur l'ensemble du champ. Ces lignes adoptent un tracé parallèle coupé de perpendiculaires intérieures et extérieures. Çà et là des taches plus sombres si­gnalent la présence d'une végétation qui doit pousser dans un sol plus profond.

Zone N°I : Deux secteurs principaux j rectangle assez allongé en a ooupé en son milieu par une perpendiculaire qui se prolonge à l'extérieur. Traces de compar­timentage à droite. Une tache sombre en b poursuit, dans l'ensemble, un tracé paral­lèle avec la perpendiculaire.

La proximité de cette zone avec l'e3tuaire du TRIEUX évoque les restes d'une installation portuaire dépendant du site dont l'emplacement se trouve plus haut dans la zone N° 2.

Vue prise à "basse altitude.

Tout d'abord, on distingue très nettement le chantier de fouilles archéolo­giques de 1'A.0RoS.S.â.To en activité à la lisière d'un petit bois qui porte le N° 174 de la section B. A proximité d'un arbre couché : tranchée de fouilles en forme de L renversé. Traces de roues de véhicule dans un champ voisin.

ZSne N°2 : Cette zone est la plus importante du site car sept secteurs ont pu et© détectés. Elle en compte également un huitième qui ne figure pas sur la pho­to à basse altitude, mais qu'on peut reconnaître sur celle à moyenne altitude.

En A, deux lignes parallèles avec trois perpendiculaires, à proximité du si­te fouillé par l'A.R.S.S.A.To, esqdssent un compartimentage.

Deux grandes lignes parallèles sont visibles de B en E et elles sont cou­pées, contre toute attente, dans le secteur B, par deux lignes obliques.

En C, une grande perpendiculaire a son tracé renforcé oar une végétation plus fournie. Traces d'une autre perpendiculaire à gauche ?

Compartimentage important en D.

En E, cinq lignes parallèles coupées par une perpendiculaire représentée par une ligne sombre qui semble indiquer la présence d'un sol plus profond.

Une oblique, dont l'orientation est différente de celles du secteur B, est visible en P ainsi qu'un L couché.

Les deux longues lignes parallèles des secteurs G et P figurent peut-être les côtés d'un grand rectangle dont on peut sans doute retrouver les parties man­quantes dans des amorces de perpendiculaires surtout dans le secteur H.

Cet ensemble d'une dimension exceptionnelle, situé à proximité immédiate d'un chantier reconnu, représente un site très important et i l doit s'agir d'un site à fondations, en l'occurrence un grand ensemble de bâtiments dépendant d'une villa rurale gallo-romaine0

REPERAGE ET - LOCALISATION. -

Un repérage sur plan suivi d'un© localisation assez précise sur le terrain peut être effectué par la suite à l'aide de photos prises à la vertioale dans le but d'épargner des recherches inutiles à l'équipe des fouilleurs de l'A.H.S.5.H»T.

D'autre part, i l est souhaitable que d'autres missions aériennes viennent compléter celle du 22 Novembre 1970 pour plus d'information et de précision. I l faut tenir compte qu'elles ne peuvent avoir, lieu qu'à des périodes favorables. En effet, le N° 178 est un champ de primeurs où i l ne faut jamais espérer y voir pousser des céréales qui seraient pourtant si révélatrices pour la photographie aérienne. Les pommes de terre et les haricots y alternent suivant un cycle réglé pour le repos de la terre qui n'est libre que cinq mois dans 1'annéeo

JAN. PEV. JUN./JUL. NOV. DEC,

FEV./MAR. JUN. 10.JUL.

(pommes de terre) (harioota)

Toussaint i

(cueillette) (arrachage)

Au mois de Février/Mars des pommes de terre sont plantées et l'arrachage a lieu à la mi-Juin pour fair© place vers le 10 Juillet à des haricots dont la récol­te a lieu vers la Toussaint. Ainsi l'intervalle laissé entre deux récoltes à la mi-Juin et les mois de Novembre à Février peuvent donner l'occasion de nouvelles mis­sions aériennes de détection et laisser la plaoe à d'éventuels sondages de vérifi­cation.

SAINT-BRIEUC, Avril 19 71.

\ — «s l u A f ^ y ^ — — — .

PLEUDANIEL Sec t ion B du Bourg

Feui l le N M 195 2

Y. G. 13 70

4K

Yannick GUYADER

DECOUVERTE DE V E S T I G E S GALLO-ROMAINS A P E E U D A N I E L (COTES-DU-NORD)

Yannick GUYADER

DECOUVERTE DE V E S T I G E S GALLO-ROMAINS A PL E U D A N I E L (COTES-DU-NORD).

SITUATION

La pièce de terre où a eu lieu la découverte est un petit bois planté de chênes qui domine l'estuaire du Trieux, à proximité du lieudit "Pen an Crech" en LEZARDRIEUX. Elle est cadastrée dans la section B de PLEUDANIEL sous le N° 174 et s'appelé "Paro creis".

Le propriétaire est Mr Emile LE COADOU Place de l'Eglise à LEZARDRIEUX qui possède également les N° 175 et 178 de ladite section parsemés de débris de briques et de tessons de poterie.

CIRCONSTANCES DE LA DECOUVERTE

La découverte a eu lieu fortuitement quand Mr LE COADOU - qui désire cons­truire à cet endroit une villa - a entrepris d'effectuer des sondages en Octobre-No­vembre 1969 pour éprouver la solidité du sol et percer un puits. Le propriétaire, au­quel un permis de construire a été délivré le 12 Juin 1970, avait vaguement parlé de ces vestiges à son notaire Me REMOND à PLEUDANIEL. Celui-ci devait aviser par la sui­te Mr Yves KERROUX rue du Port à SAINT-BRIEUC qui décida de s'informer.

Il faut reconnaître que cette découverte a été faite de bonne foi, de fa­çon fortuite et que son autiur en méconnaissait totalement la valeur.

DESCRIPTION

Les sondages longent le talus bordant le N° 178 et affectent la forme d'un carré auquel i l manque un côté. Le sol bétonné d'une pièce a été mis à jour ainsi qu' un mur revêtu d'enduit. Plus loin, à proximité du N° 175, un mur en petit appareil est également recouvert d'enduits coloriés.

OBJETS DECOUVERTS

- Tessons de briques (sur place)

- Fragments d'enduits coloriés (Photo. Y. GUYADER)

- Deux petits tessons de sigillée recueillis en prospection de surface dans le N° 178 (Y. GUYADER)

- Un morceau de brique percé d'un trou, vraisemblablement un peson ( Y.

GUYADER)

- Une pièce de monnaie de VALERIEN cassée et réparée (Photo. E. LE COADOU)

- Une sorte de statuette non identifiée et perdue par le propriétaire.

Nota. En cherchant dans les déblais, i l n'a été découvert aucuns tessons de sigillée ou autres.

SAINT-BRIEUC, Octobre 1970

PLEUDANIEL Sec t ion B du Bourg

Feu il le N M 1952

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