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Omnibus

Avancer vers l’avenir en toute autonomieL’autobus du futur Mercedes-Benz avec CityPilot

Le magazine des entreprises de transport en autobus et autocars ainsi que des réseaux de transport. 3 | 2016

2Editorial Omnibus 3Éditorial Omnibus

Nous devrions commencer par parler de l’avenir mais portons tout d’abord notre regard vers la participation réussie de Mercedes-Benz au salon de l’IAA d’Hanovre. Les visiteurs ont pu y observer de près l’interface entre le présent et le futur dans le secteur des autobus/autocars. Le thème de la connectivité y a joué un rôle important. Les véhicules exposés ont prouvé avec brio que la connectivité représentera à l’avenir une dimension décisive pour la circulation routière.

Un autobus qui se déplace déjà à l’heure du futur en est la preuve. Il porte le nom prometteur d’autobus du futur (Future Bus) Mercedes-Benz et roule sur les lignes BHNS en autonomie partielle avec l’aide du système intégré CityPilot. Nous avons assisté en direct à une démons- tration à Amsterdam. Respect des feux de signalisation, détection des piétons, approche au centimètre près des arrêts ou possibilité de conduite autonome partielle dans les tunnels, l’autobus du futur s’est révélé être un véritable jalon dans la course de Mercedes-Benz vers la conduite autonome.

Nombre d’entre vous ont déjà eu des expériences positives avec le service d’assistance OMNIplus. Pour autant, le 24h SERVICE peut apporter encore quelques

améliorations, par exemple, grâce à la connectivité et l’utilisation du télédiagnostic. Découvrez dans cette édition pourquoi un client pilote a fait la constatation suivante : « Le télédiagnostic est un avantage certain pour l’ensemble du réseau OMNIplus ».

« Évoquons à présent des personnes qui comptent beaucoup pour nous : les conducteurs de nos autobus/autocars. » Sept membres du club des conducteurs autobus/autocars Mercedes-Benz ont participé cette année à une compétition de deux jours sur le circuit d’Hockenheim. Des conducteurs expérimentés, des professionnels des autobus ou des conducteurs d’auto- cars de tourisme et de ligne. Leur objectif : devenir des conducteurs et des acteurs pour les tournages de nos films et nos prises de vues.

Bonne lecture.

C’est avec plaisir que je vous présente, en cette fin d’année 2016, la nouvelle édition de l’Omnibus,

le magazine client de Mercedes-Benz Autobus/Autocar. De nombreux événements intéressants,

excitants et porteurs d’avenir pour les autobus/autocars se sont produits depuis le printemps.

Notre magazine revient sur ces sujets.

Chers lecteurs, chères lectrices,

Cordialement, Ulrich Bastert, Head of Marketing, Sales and Customer Services, Daimler Buses

22–23 Le 24h SERVICE optimisé Un bon point

pour le télédiagnostic

6–9 Thème principal En route avec

l’autobus du futur

24–27 Des gens qui entrent dans l’histoire

Le surfeur Bernd Flessner28–31 Mercedes me Un nouveau firmament32–34 Les essais dynamiques

du Tourismo Rendez-vous familial à Split

10–11 IAA Véhicules industriels 2016

Interconnectés, efficaces et sûrs

12–13 Formation conducteur Communiquer avec les

personnes à mobilité réduite14–15 Portrait d’entreprise Ailes Vous Transporte16–18 Casting au sein du

Club des conducteurs Étoile recherche super héros

36–38 Brésil : Agir contre les incendies volontaires Première mondiale Conecto Mercedes-Benz Citaro G Commercialisation au Japon

39 Ours

20–21 Autocar scolaire Daimler De l’Inde au monde entier

Service & prestations de service

Technologie & innovations

Découvertes

Marché & secteur

Focus

Mobilité mondiale

En route avec l’autobus du futur L’autobus du futur Mercedes-Benz équipé du CityPilot se déplace en autonomie partielle sur les lignes BNHS. Cet autobus fascinant a déjà fait ses preuves lors d’essais approfondis. Nos journalistes étaient présents à Amsterdam.

6–9

Thème principal

Mercedes-Benz Future Bus

4Sommaire Omnibus 5Sommaire Omnibus

En route avec l’autobus du futur

Cet autobus voit mieux et plus que tous les autres : les con-ducteurs d’autobus ont deux yeux, l’autobus du futur (Future Bus) Mercedes-Benz doté du CityPilot en possède plus d’une douzaine. Grâce à un nombre conséquent de caméras et de radars, ainsi qu’à la localisation par GPS, il détecte beaucoup plus d’éléments qu’un conducteur d’autobus ne serait en mesure de le faire. La synthèse de ces données donne une représentation précise de l’environnement. Grâce au dispositif CityPilot, l’autobus du futur respecte la ligne de conduite idéale au centimètre près aussi bien sur la route qu’aux arrêts. Le conducteur de l’autobus à autonomie partielle n’a pas besoin de tourner le volant, d’accélérer ou de freiner. Il se glisse dans un nouveau rôle, surveille les dispositifs, intervient en cas d’urgence, endosse la responsabilité. Pensez-vous que c’est de la science-fiction ? Chez Mercedes-Benz, c’est déjà le pré-sent : l’autobus du futur équipé du CityPilot a déjà démontré ses capacités sur une ligne BHNS aux Pays-Bas.

Il suffit de presser une touche et l’autobus du futur doté du CityPilot se déplace en partielle autonomie.Arrêt d’autobus « Schalkwijk Centrum » de la ligne 300. Celle- ci relie la ville de Haarlem aux Pays-Bas à l’aéroport de Schip-hol et, dans son prolongement, à la métropole d’Amsterdam.

La ligne est appréciée. Environ 125 000 passagers l’emprun-tent tous les jours. La ligne de l’aéroport 300 est la plus longue ligne BNHS d’Europe de l’ouest. Elle parcourt de grandes distances ponctuées de ponts ou de tunnels. Dans les villes et les localités, les autobus sont, pour la plupart du temps, au niveau du sol (pas dans des tunnels). De plus, la route est jalonnée par des intersections. C’est un défi pour la conduite autonome ! L’autobus du futur de Mercedes-Benz, équipé du CityPilot, le relève sans problème.

Au départ de « Schalkwijk Centrum », le conducteur Uwe Grimm appuie sur une touche bleue pour activer le CityPilot. Il regarde un écran qui remplace désormais les instruments classiques et comporte des affichages informatifs sur le trajet. Les passants observent avec curiosité le design futuriste. Sa ligne asymétrique s’inspire de l’architecture urbaine. Un feu de signalisation spécial s’allume sur la chaussée, en amont de l’autobus : sur la ligne BNHS, deux points rouges l’un à côté de l’autre signifient stop ; deux points blancs l’un au-dessus de l’autre signifient que le champ est libre. Le feu de signalisa-tion change de couleur, l’autobus se met lentement en marche et se dirige au milieu de sa voie, comme conduit par une force invisible.

L’autobus du futur Mercedes-Benz équipé du CityPilot se déplace en

autonomie partielle sur les lignes BNHS. Cet autobus fascinant a déjà

fait ses preuves lors d’essais approfondis. Nos journalistes étaient

présents à Amsterdam.

6Technologie & innovations Thème principal 7Technologie & innovations Thème principal

L’autobus du futur est une source d’inspiration multiple pour les autobus de demain.

Thème principal

Le feu de signalisation suivant est rouge. Le CityPilot reconnaît la position du signal lumineux grâce à son système de caméras. Ce dernier se trouve dans une console placée en bas du pare- brise. Juste avant que l’autobus ne s’arrête, le feu change de couleur. L’autobus accélère aussitôt et traverse l’intersection. Arrivé à un nouveau feu rouge, il s’arrête tout seul en souplesse et sécurité. Pendant que le feu change de couleur, des piétons courent pour traverser la rue. L’autobus les laisse passer et attend que la voie soit à nouveau libre.

L’autobus s’arrête à l’arrêt de bus au centimètre près, toutes les actions sont automatiséesL’autobus du futur rencontre d’autres feux, des ponts, un passage sous un pont tout en restant sur sa voie. Une fois sorti de la localité, il accélère pour atteindre les 70 km/h autorisés. Le trajet est vallonné et passe par un petit tunnel. Sans broncher l’autobus garde sa trajectoire, et se maintient avec précision au milieu de la voie à l’aide de petits mouvements de volant. Lorsque des autobus ou autocars viennent en sens inverse, le conducteur, prêt à réagir, prend le volant brièvement, comme le prévoit le règlement.

Le premier arrêt s’appelle « Vijfhuizen ». L’autobus s’en rapproche avec précaution et sans intervention du conducteur pour s’arrêter juste devant le bord du trottoir surélevé. L’autobus du futur, équipé du CityPilot n’a pas besoin d’une habilité de conduite exceptionnelle ou de flancs de pneus renforcés. Il

À la sortie de la localité, il y a une côte. La ligne BHNS nous conduit par-dessus un pont tout en longueur qui comprend un léger virage vers la droite. L’autobus l’aborde avec aisance à 65 km/h. On peut imaginer que les virages apparaissent comme des obstacles pour les caméras et les radars, comme si l’autobus se dirigeait directement sur les panneaux ou d’autres obstacles. Là aussi, aucun problème : l’autobus se déplace dans une sorte de tunnel de conduite, il peut détecter les obstacles sur la voie et sur les côtés de celle-ci. Après un léger virage vers la gauche, la route fait un autre virage serré sur la gauche avant la localité d’Hoofddorp. Un défi pour les systèmes, mais l’autobus ralentit et vient à bout du virage de façon magistrale. À Hoofddorp, les arrêts d’autobus et les feux de signalisation sont très rapprochés. L’autobus et les signaux lumineux communiquent entre eux. Le mot clé pour désigner ce procédé s’intitule : Vehicle to Infrastructure, V2I. Ce dispositif communique par wifi à une distance de plusieurs centaines de mètres. Le feu de signalisation envoie son signal à l’autobus, en retour l’autobus signale son approche et régule sa vitesse en fonction de la couleur des feux. L’autobus est prioritaire et fait lui-même passer les feux au vert. L’autobus et les feux de signalisation s’adaptent en continu grâce à cette communication permettant ainsi une circulation fluide. Un exemple de modèle de connectivité. Le fait qu’un des feux d’Hoofddorp soit caché derrière un panneau juste avant l’arrêt « Tolenburg » n’a aucune incidence. Alors qu’un être humain ne le verrait probablement pas et que cela constituerait un défi pour les systèmes de caméras, cela ne pose aucun problème avec la communication V2I : grâce à la connexion wifi, le contact visuel n’est pas nécessaire. C’est la même chose pour les feux de signalisation situés les uns à côté des autres et

garde en permanence l’écart souhaité par rapport au bord de la route tout au long de son trajet.

Les manœuvres aux arrêts sont également automatisées : l’autobus freine et ouvre les portes lui-même. Il peut détecter à l’aide d’un faisceau lumineux si des passagers montent. Lorsque tout le monde est à bord, les portes se referment. Puis, après un compte à rebours de cinq secondes exacte-ment, il redémarre. Le mode de conduite, toujours souple et prudent conformément au règlement est appréciable. Il ména-ge aussi bien les passagers que le véhicule et l’environne-ment. La consommation de carburant et les émissions de CO2 baissent. Le moteur et les organes sont moins sollicités et durent plus longtemps. Il en va de même pour les pneus. Tout cela permet de réduire les coûts à long terme et augmente la disponibilité. Des points essentiels pour les coûts totaux de possession. Les passagers de l’autobus du futur peuvent profi-ter d’un trajet agréable. L’intérieur est divisé en différentes zones qui rappellent les parcs. Les barres de maintien qui se séparent en haut en plusieurs embranchements ressemblent à des arbres ; l’éclairage du plafond bicolore à une canopée.

La communication avec les feux de signalisation est un modèle de connectivitéTrois autres feux de signalisation se suivent sur la ligne 300 de l’aéroport. L’autobus les détecte et adapte son comportement à chaque signal lumineux sans intervention du conducteur.

concernant différents sens de circulation après l’arrêt suivant. Avec le CityPilot, il n’y a aucun risque de confusion.

19 kilomètres de circulation de ligne sans avoir à tourner le volant, ni à accélérer ou à freinerAu dernier arrêt de De Hoek, on aperçoit déjà l’aéroport de Schiphol en arrière-plan. Continuant dans sa direction, l’autobus traverse un tunnel de 1,7 kilomètres, en autonomie partielle, sans signal GPS et piloté uniquement grâce aux systèmes de caméras. Il ressort au niveau de l’arrêt « Schiphol Handelskade ». Fin du fascinant trajet de 19 kilomètres en autonomie partielle pour l’autobus du futur. Il faut maintenant revenir dans le temps présent, Uwe Grimm reprend la main sur le véhicule. Une paire d’yeux doivent maintenant suffire pour s’orienter.

La technologie du CityPilot

• Caméra de proximité, portée jusqu’à 5 m• Caméra stéréo jusqu’à 30 m, détection des feux• Caméra stéréo, portée jusqu’à 60 m• Caméra de voie, portée 80 m• Quatre capteurs radar de proximité jusqu’à 10 m,

détection des piétons• Caméra longue distance, portée 200 m• Quatre caméras pour la géolocalisation globale• Système de géolocalisation GPS• Communication « Vehicle to Infrastructure », portée 200 m

8Technologie & innovations Thème principal 9Technologie & innovations Thème principal

Des caméras à la place du rétroviseur et un espace passagers composé de plusieurs zones : les autobus de demain pourraient être totalement différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui.

Tout autour du stand, une large bande de LED bleus diffusent des messages et des photos en haut des murs qui entourent le hall de Daimler du salon de l’IAA d’Hanovre. Sur le stand, les visiteurs prennent des photos souvenir du spectaculaire autobus du futur Mercedes-Benz équipé du CityPilot. Des équipes de cameramen se rassemblent autour du véhicule, unique en son genre. Il est exposé près d’un arrêt de bus reconstitué. Un court arrêt vers le futur. Ce futur, c’est la con-duite autonome pour les lignes urbaines sur sites propres et au sein de la circulation urbaine. L’autobus du futur équipé du CityPilot montre par sa conception à couper le souffle et sa technologie avant-gardiste à quoi ce futur pourrait ressembler.

Mieux encore : l’autobus Mercedes-Benz a déjà fait ses preuves. Il a révélé en juillet lors d’essais dynamiques ses qualités exceptionnelles. Pour les clients de Mercedes-Benz, l’avenir est là.

À quelques pas des véhicules exposés, OMNIplus proposait de découvrir le nouveau service de télédiagnostic, un com-plément du 24h SERVICE. En cas de panne, le télédiagnostic envoie toutes les données concernant les codes d’erreur et la localisation sur simple activation d’une touche. Un exemple admirable des possibilités de connectivité. Ulrich Bastert, Directeur marketing, ventes & après-vente Daimler Buses, a présenté les avantages du télédiagnostic : « Personne d’autre ne dispose de ce type de diagnostic. » Et il a aiguisé la curio- sité de l’assistance : « Le télédiagnostic est une première étape. » La deuxième étape est en préparation : le télédia-gnostic Plus. Celui-ci est chargé d’informer l’entreprise par mail en cas de message d’erreur du véhicule et ceci, dans un délai très court. Le message envoyé contient des recomman-dations sur la procédure à suivre ainsi que des informations sur les conséquences possibles si le code d’erreur est ignoré. Prévention des pannes et assistance éclair si celles-ci se produisent malgré tout. Le télédiagnostic pour le Tourismo, le Travego et le Citaro pose un nouveau jalon. Il fait désormais partie du contrat de service OMNIplus Premium. À l’IAA, le télédiagnostic a suscité beaucoup d’intérêt : les exploitants se sont surtout intéressés à la rapidité du service en cas de panne. Pour les entreprises de transport urbain, c’est la communi-cation des codes d’erreur qui se trouvent au premier plan. En effet, celle-ci se perd souvent en raison des nombreux changements de conducteurs.

En face d’OMNIplus, on pouvait observer des moteurs Mercedes-Benz, composant essentiel des autobus/autocars à l’étoile. Les visiteurs ont pu observer, dans leurs moindres détails, la technologie du moteur GNV M 936 G pour le Citaro NGT ou la nouvelle génération de moteur diesel OM 470.

Pas question non plus d’oublier les meilleures ventes de Mercedes-Benz sur le stand de l’IAA, comme par exemple

le Tourismo. Celui-ci a fait son apparition, il y a exactement dix ans sur ce même salon. Aujourd’hui et depuis des années, il est l’autocar de tourisme le plus vendu en Europe. Le Tourismo M à trois essieux exposé est équipé du wifi, ainsi que du système télématique Fleetboard. Il constitue un autre exemple de connectivité et de rentabilité accrue.

Juste avant, les visiteurs ont pu assister à la présentation de l’autocar interurbain et scolaire Intouro. Un modèle de rentabilité qui en fait également une des meilleures ventes du groupe Daimler : quelques jours après l’IAA, Mercedes-Benz a d’ailleurs eu le plaisir de remettre le 10 000ème Intouro au client français Anille Bray Transports dans la Sarthe, pas très loin du Mans.

L’autobus le plus vendu au monde, le Citaro, est synonyme d’autobus rentable et de grande qualité. Équipé du moteur GNV plutôt que du moteur diesel, le Citaro NGT, se déplace encore plus silencieusement tout en protégeant l’environ-nement. Les visiteurs de l’IAA ont pu s’en rendre compte en direct : un Citaro NGT effectuait des navettes sur l’immense site du salon.

Le Sprinter City 65 n’était pas en reste et s’intégrait aussi dans le thème de la connectivité. Il proposait le wifi, un système d’information pour les passagers avec moniteur 18,5 pouces et douze prises USB. Dans un tel minibus, les passagers sont connectés en permanence avec le monde extérieur, bien informés et divertis.

Dans le hall, des délégations en provenance de divers paysont découvert l’autobus du futur équipé du CityPilot et se sontfait expliqués les détails de ce véhicule à conduite autonomepartielle. Ses systèmes d’assistance, bientôt disponibles séparément, comme l’approche entièrement autonome au centimètre près des arrêts de bus ou la détection des piétons ont éveillé la curiosité. L’autobus s’arrête par exemple, lorsqu’un enfant traverse devant le véhicule en courant alors que celui-ci est en train de quitter l’arrêt et que le conducteur observe la circulation à l’arrière dans le rétroviseur.

La détection des feux de signalisation et la communication avec l’autobus ont également suscité beaucoup d’intérêt. Que ce soit pour ses fonctions révolutionnaires ou son design sans pareil : l’autobus du futur Mercedes-Benz équipé du CityPilot a soulevé des discussions enthousiastes.

À la sortie du hall, on entendait : au revoir, nous restons connectés. Mais bien-sûr !

Interconnectés, efficaces et sûrsLes meilleures ventes d’aujourd’hui et l’autobus de

demain : fin septembre, les visiteurs du salon de

l’IAA d’Hanovre ont pu découvrir le lien entre le

présent et le futur sur le stand Mercedes-Benz.

10Marché & secteur IAA Véhicules industriels 2016 11Marché & secteur IAA Véhicules industriels 2016

L’autobus du futur et les meilleures ventes d’aujourd’hui :

Mercedes-Benz a présenté à l’IAA toute sa gamme ainsi que ses

nouvelles prestations de service.

IAA Véhicules industriels 2016

Savoir-faire

Le parc de véhicules est inhabituel et impressionnant : quatre fauteuils roulants dotés d’équipements variés, dont un fauteuil électrique ultramoderne avec siège ergonomique. Les formateurs sortent également de l’ordinaire et sont, eux aussi, impressionnants : Stefanie Waldvogel, ergothérapeute possédant son propre cabinet et son mari Gerd Waldvogel, expert en mobilité et, en fau-teuil roulant depuis un accident en 2011. Le projet : la formation de conducteur d’autobus/autocars en vue d’adopter un comportement adéquat envers les pas-sagers à mobilité réduite. Une formation conducteur proposée par OMNIplus.

L’expression à rallonge « à mobilité réduite » a une tonalité plutôt complexe dans le langage quotidien. Le terme « handicapé » est certes plus court, mais il ne suffit pas pour décrire toutes les situations de mobilité réduite, clarifie Stefanie Waldvogel d’entrée. « Dans notre formation, nous ne traitons pas seulement du comportement adéquat à adopter envers les personnes handi-capées, nous parlons par exemple aussi des personnes âgées, en bref de tous ceux qui ont une mobilité réduite et ont éventuellement besoin d’aide pour monter à bord d’un autocar ou d’un autobus. » Il est difficile d’évaluer si, et à quel point, un passager en fauteuil rou-lant a besoin d’aide. C’est très différent d’une personne à l’autre. Dans la partie théorique de la formation, Gerd et

Stefanie Waldvogel essaient donc de communiquer aux conducteurs des connaissances de base sur les différents degrés de handicap et leurs consé- quences sur la vie quotidienne. Non pas sous la forme d’un exposé sérieux mais plutôt au travers de discussions animées avec les participants, toujours enrichies de récits d’expériences.

Gerd Waldvogel tient en particulier à communiquer un message : « Parlez avec les gens ! » Il sait par expérience combien il est effrayant de sentir soudain que quelqu’un attrape votre fauteuil et le fait basculer en toute bonne foi vers l’arrière pour aider à monter sur la rampe ou à passer une marche d’escalier. « N’hésitez pas à demander si et comment vous pouvez aider et dites à chaque fois ce que vous allez faire », rappelle le formateur expérimenté. En annonçant par exemple : « Je bascule votre fauteuil vers l’arrière. » La per-sonne en fauteuil roulant peut ainsi se préparer.

Pour former les conducteurs à cette manière de faire et leur faire comprendre ce que ressentent ces personnes, le couple Waldvogel apporte des fauteuils roulants à chaque formation, pour la partie pratique. Les conducteurs d’auto- bus/autocars peuvent alors se mettre eux-mêmes à la place de la personne en fauteuil roulant, bien-sûr sans obligation. Le seul fait de pénétrer dans l’autobus/

autocar par la rampe d’accès se trou-vant au niveau de la porte centrale se révèle déjà un exercice périlleux très sous-estimé. Puis : comment place-t-on le fauteuil ? En marche arrière ou en marche avant ? Un court trajet autour du pâté de maison suffit pour faire deux constatations : être installé dos au sens de la marche semble beaucoup plus sûr. Mais aussi : notre cher collègue conduc- teur pourrait avoir une conduite plus souple lorsqu’il freine ou accélère.

Une expérience marquante qui permet la compréhension des difficultés et des besoins des usagers en fauteuil roulant et aident les conducteurs à mieux les appréhender. « Il ne s’agit pas de faire la leçon », souligne Gerd Waldvogel, mais « plutôt de faciliter la communication entre les personnes. » C’est avec un succès indéniable que le couple Wald- vogel a atteint cet objectif au cours de cette formation OMNIplus. Les partici-pants sont tous unanimes. L’un deux le formule clairement : « Il devrait y avoir beaucoup plus de formations de ce type et, pas seulement pour les conducteurs. »

Le concept de formation de Gerd et Stefanie Waldvogel est unique en Europe : les deux formateurs

OMNIplus forment les conducteurs à l’attitude à adopter envers les passagers à mobilité réduite à partir

d’un savant mélange de savoir-faire professionnel, d’expériences personnelles et d’enthousiasme.

12Marché & secteur Formation conducteur 13Marché & secteur Formation conducteur

« Il devrait y avoir beaucoup plus de formations de ce type et, pas seulement pour les conducteurs. »

Formation conducteur

Dans le département du Val d’Oise, à quelques kilomètres seulement au nord-est de Paris, Ailes Vous Transporte est bien connu. Ces dernières années, l’entreprise familiale s’est fait un nom en organisant le transport des séniors et des per-sonnes à mobilité réduite. Les contrats avec des institutions pour personnes handicapées consti-tuent aujourd’hui l’activité de base. Par ailleurs, l’entreprise assure également des transferts et des trajets pour des petits groupes et des personnes individuelles à la demande. Sa flotte se compose de plusieurs véhicules dont trois Sprinter Mobility Mercedes-Benz. « Pendant la semaine, nous prenons en charge des trajets vers les différentes gares ou aéroports de Paris, à la demande, mais le plus gros de notre activité réside aujourd’hui dans le transport urbain », explique un représentant d’Ailes Vous Transporte. « Pour nous, le confort des pas-sagers est la clé du succès. C’est pourquoi, nous avons choisi le Sprinter Mobility Mercedes-Benz.

Celui-ci nous permet de proposer un maximum de confort à nos passagers. L’intérieur du véhicule est grand et spacieux. Nos passagers s’y sentent bien et profitent du trajet du début jusqu’à la fin. « L’éclairage agréable de l’espace passagers ainsi que la climatisation qui tempère la température dans les espaces conducteur et passagers à l’aide de deux circuits in-dépendants de 7 kW, y contribuent largement. À cela s’ajoute des vitres teintées qui atténuent la chaleur, créant ainsi une ambiance de bien-être dans l’habitacle. »

La société Ailes Vous Transporte n’a cependant pas choisi le Sprinter Mobility sur le seul critère de son grand confort. L’aménagement pour fauteuils roulants est idéal pour tous les domaines d’application de l’entreprise. Une rampe d’accès à l’arrière facilite la montée aux personnes en fauteuil roulant. Le jeu de fixations pour les UFR (Usagers en Fauteuil Roulant), avec un système de ceinture à quatre points, une ceinture abdominale, deux passages et deux enrouleurs de ceinture permet une grande sécurité des passagers. « La sécurité avec l’aide au stationnement et l’ADAPTATIVE ESP® est

indéniablement une grande force du Sprinter Mobility », déclare un représentant de l’entreprise.

La motorisation est également un élément convainquant : le moteur BlueEfficiency fournit une puissance de 163 ch (120 kW). « Grâce à cette puissance, les longs trajets ne sont pas un problème. Par exemple, nous proposons également pour des maisons de retraite de la région des excursions de plusieurs jours à destination des Hauts de France et de la côte Atlantique, entre autre aussi pour des séjours de thalassothérapie. Nos deux Sprinter Mobility 23 et 33 ont une configuration idéale pour ce type de transport. »

« Hormis l’excellence de la prestation, le contact humain est essentiel dans notre activité », ajoute Ailes Vous Transporte. « Notre mot d’ordre est le respect envers chacun. C’est valable pour nos employés et plus encore pour nos passagers. Le sourire de nos hôtes est notre plus belle récompense. Le confort de notre Sprinter Mobility y contribue largement. »

Sorties pour personnes à mobilité réduite, excursions pour

séniors ou transferts de petits groupes pour des trajets

courts ou des voyages de plusieurs jours : ceux qui veulent

voyager confortablement au nord de Paris sont en sécurité

avec Ailes Vous Transporte et ses trois Sprinter Mobility

Mercedes-Benz aménagés pour les fauteuils roulants.

Ailes Vous Transporte en Sprinter Mobility

14Marché & secteur Portrait d’entreprise 15Marché & secteur Portrait d’entreprise

Un panorama captivant, pour les personnes avec ou sans handicap : la côte de la Manche dans la région des Hauts de France.

Ailes Vous Transporte

Être conducteur lors des tournages des films et prises de vue pour les

autobus/autocars Mercedes-Benz. Les membres du club des conduc-

teurs d’autobus/autocars Mercedes-Benz ont pu se qualifier pour cette

expérience excitante lors d’un événement sur le circuit d’Hockenheim.

Outre des compétences en conduite, une attitude professionnelle et de

la créativité étaient requises.

Étoile recherche super hérosParfois, c’est vraiment risqué : Helmut Spatz doit d’abord prendre un virage en épingle en marche arrière parce qu’un poids-lourd arrive en contre-sens. Juste après, son Travego glisse sur une chaussée verglacée et part en ligne droite dans le virage, puis une voiture se met en travers de la route et pour finir un enfant traverse la rue en courant. Freinage d’urgence à 50 km/h.

Aussi invraisemblable que soit une telle accumulation de situations dangereuses, un conducteur doit réagir correctement à chacun de ces défis en cas d’urgence. C’est pourquoi les situations extrêmes font parties des critères de sélection du programme « Étoile recherche super héros ». C’est avec ce mot d’ordre que le club des conducteurs des autobus/autocars Mercedes-Benz s’est une nouvelle fois mis à la recherche des meilleurs conducteurs du club. Ce qui attend les trois vainqueurs est réjouissant : ils ne seront pas seulement au volant des autobus/autocars pendant les tournages de films et les prises de vues pour les autobus/autocars de Mercedes-Benz. Ils seront également sous les feux des projecteurs en tant que modèles. « Dans nos vidéos, sur nos catalogues et nos sites Internet, nous ne vou-lons pas de modèles professionnels sans caractère, nous préférons montrer de vrais conducteurs et conductrices passionnés par leur métier », déclare le président du jury Hans-Werner Jungmann expliquant l’idée qui se cache derrière cette action.

Cette année, sept membres du club des conducteurs d’autobus/autocars Mercedes- Benz ont participé à la compétition de deux jours sur le circuit d’Hockenheim. Tous étaient des conducteurs professionnels d’autobus/autocars. Comme le participant Roland Hasler l’explique, la perspective d’une place comme conducteur dans un film

17Marché & secteur Casting au sein du Club des conducteurs

Casting au sein du Club des conducteursLors de la compétition aux multiples exercices, il ne s’agissait pas seulement d’évaluer la compétence des conducteurs, mais aussi leur talent d’improvisation et leur répartie, par exemple lors des jeux de rôle.

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18Marché & secteur Casting au sein du Club des conducteurs

Les super héros 2017Frank Abb (53), conducteur d’autobus. Le détenteur d’un CAP d’électricien et ancien formateur d’auto-école de Bürgstadt am Main, en Allemagne, est membre du club des conducteurs autobus/autocars de Mercedes-Benz depuis 1994. Ralf Böttigheimer (47), autocariste, est lui-même conducteur. L’ancien professeur originaire de Schwäbisch Hall (Allemagne) a passé ses permis il y a quatre ans et dirige son entreprise depuis l’automne 2016.Manfred Wandl (56), conducteur d’autocars de tourisme. L’ancien conducteur de poids-lourds originaire de Munich a passé ses permis de transport en commun à 50 ans et a enfin trouvé le métier de ses rêves.

n’était pas la seule motivation : « Même si je ne gagne pas, le seul fait de participer à l’entraînement avec les exercices de freinage et de conduite est déjà un enrichissement. »

Le plaisir de relever les défis de conduite et l’ambition de réussir chaque exercice aussi bien que possible est évident chez les sept participants. « Ils ont tous montré une grande volonté et ont honoré le métier de conducteur d’autobus/ autocars », complimente le formateur OMNIplus Uwe Beyer. À la fin de la journée, le choix des candidats à la victoire s’avère être une tâche difficile pour lui et son collègue Theo Ruder. « Nous avons rarement eu un éventail de candidats si équilibré », déclare Uwe Beyer. « Les conducteurs n’ont pas seulement participé avec passion et montré leurs compé-tences. Ils se sont également soutenus mutuellement en se donnant des conseils. »

Le choix aura donc lieu le deuxième jour. Cette fois-ci, c’est une toute autre tâche qui attend les conducteurs : l’attitude envers les passagers. Dans le cadre d’un jeu de rôle, les

conducteurs vont devoir réagir avec pertinence, amabilité ou créativité pour apaiser une situation critique entre passa-gers sous l’œil sévère d’un jury expérimenté. Exemple : lors d’une excursion d’une journée, un passager dont l’hygiène corporelle laisse à désirer monte dans l’autocar pour ensuite, de surcroît, déballer un petit pain au poisson malodorant. Que faire ? Les propositions de solution des conducteurs sont aussi pratiques que créatives : l’un d’entre eux réussit à convaincre le passager que la vue est bien meilleure à la place située à côté du conducteur et le tient ainsi éloigné des autres passagers. Un autre offre une tournée de cafés pour calmer l’ambiance.

Et de nouveau, le résultat est excellent, comme le souligne Hans-Werner Jungmann. « Les participants se sont tous donné à fond. Tous sont de parfaits professionnels dont la passion pour le métier de conducteur est évidente. Les trois vainqueurs ont gagné de justesse. « À la fin, l’étoile avait trouvé ses trois super héros : Frank Abb, Ralf Böttigheimer, et Manfred Wandl. »

Le jury a apprécié son travail. Ce n’est pas une surprise compte tenu des prestations exceptionnelles des conducteurs.

De l’Inde au monde entierAutocar scolaire Daimler

Il arbore les couleurs d’un leader et sort d’une des usines d’autobus/autocars les plus récentes et les plus modernes au monde : l’autocar scolaire jaune vif et tout équipé de Mercedes- Benz vient de Chennai en Inde et constitue une référence pour le transport confortable et sûr des écoliers dans les pays en voie de développement.

La métropole de plusieurs millions d’habitants, Chennai, connue aussi sous le nom de Madras, s’étend le long du golfe du Bengale sur la côte sud-est de l’Inde. Chennai est le centre névralgique de l’industrie automobile indienne et le siège de BharatBenz, la filiale indienne pour les véhicules industriels de Daimler. Celle-ci s’est considérablement développée depuis son démarrage en 2012. Les autobus/autocars viennent com-pléter l’offre : deux ans après la première pierre de la nouvelle usine d’autobus/autocars, Daimler Buses y produit déjà des châssis et des autocars complets. Ils sont destinés au marché indien, le deuxième marché au monde pour les autobus/auto- cars, et sont également destinés à l’exportation dans des pays non approvisionnés depuis l’Europe. Après un démarrage avec des autocars à moteur arrière destinés au tourisme, l’autocar scolaire d’une longueur de 9,1 mètres de long est désormais monté sur un châssis à moteur avant.

Dans ces régions du monde, l’exigence principale est un maxi-mum de robustesse. Sous l’élégante carrosserie de l’autocar, se trouve le châssis OF 917 RF pouvant supporter neuf tonnes de poids total. Un châssis à longerons de type poids lourd surélevé et très résistant. Des freins à tambour et surtout des ressorts paraboliques forment une structure à la fois robuste et confortable, parfaite pour les trajets loin des routes asphaltées ou fraichement goudronnées.

Le châssis du midicar, introduit l’année dernière, provient égale- ment du site de fabrication de Chennai. Avec une production d’environ 680 unités en 2016, il remporte un succès certain, avec une nette tendance à la hausse. Le moteur implanté à l’avant est bien connu dans de nombreuses régions du monde puisqu’on le trouve également sur le Fuso Canter, un avantage non négligeable pour le service après-vente. Le moteur quatre cylindres à injection directe délivre une puissance de 170 ch (125 kW) pour une cylindrée de 3,9 litres et atteint un puissant régime moteur de 520 Nm. Il se distingue par une faible con-sommation de carburant et une grande fiabilité. Le système de refroidissement du moteur est spécialement conçu pour les conditions climatiques extrêmes des régions situées de part et d’autre de l’équateur. En fonction des exigences régionales, le moteur existe au choix selon la norme d’émissions Euro III ou Euro IV. Une boîte six vitesses assure la transmission.

La carrosserie moderne et esthétique de l’autocar scolaire est fabriquée directement sur le site de l’usine Daimler avec des profilés en aluminium à la fois légers et ultra-stables. Le pavillon et les flancs sont également en aluminium. La vente, la maintenance, la réparation et l’après-vente sont assurés par Mercedes-Benz. Les clients peuvent ainsi compter sur un service avec un seul interlocuteur. L’intérieur fonctionnel offre 35 places pour les passagers. Celles-ci sont disposées le long du couloir central, en sièges doubles, 2 par 2. Sur demande, Mercedes-Benz livre l’autocar scolaire avec des compartiments bagages et des service-sets comprenant des buses de ventila-tion et des lampes de lecture. Une climatisation sur le pavillon tempère l’habitacle.

À bord de l’autocar scolaire comme à bord de tous les véhi-cules Mercedes-Benz, la sécurité est primordiale. Impossible de rater le panneau stop qui se déplie automatiquement sur le côté de la route lorsque l’autocar s’arrête. De plus, des gyro-phares placés sur le pavillon avertissent les autres véhicules. En cas d’urgence, les passagers peuvent quitter l’autocar par une sortie de secours à l’arrière. À l’intérieur, tous les sièges sont équipés de ceintures de sécurité trois points. Le con-ducteur surveille l’espace passager à l’aide d’une caméra. Un frein moteur monté en série protège le système de freinage. Enfin, l’ABS contribue également à la sécurité.

L’autocar scolaire indien porte bien sa couleur jaune : il est numéro 1 en matière de sécurité et de confort pour les marchés d’Asie et d’Afrique. Un vrai Mercedes-Benz, donc.

20Mobilité mondiale Autocar scolaire Daimler 21Mobilité mondiale Autocar scolaire Daimler

De la place pour toute une classe : le nouveau midicar de Chennai accueille jusqu’à 35 passagers.

Qui veut réussir professionnellement doit étudier.

Qui veut étudier, doit aller à l’école. Il y a cependant

des endroits dans le monde où les choses ne sont

pas si simples. Les chemins pour y arriver sont

parfois longs et cahoteux. C’est là qu’intervient le

nouvel autocar scolaire sur châssis OF 917 FR C

Mercedes-Benz, fabriqué en Inde.

Un bon point pour le télédiagnostic

Le 24h SERVICE optimisé

« En cas de panne, nous recherchons une assistance la plus rapide possible. En effet, nous avons des passagers à bord et ceux-ci perdent vite patience. » Oliver Gröpper sait exacte- ment ce qu’il veut et ce dont il a besoin. Le gérant de la société Neubauer Touristik de Flensburg située à la frontière entre le Danemark et l’Allemagne connaît en effet la situation la plus désagréable qui puisse arriver à un autocariste : un autocar rempli de passagers qui tombe en panne en plein milieu d’un voyage. Et dans le pire des cas, très loin à l’étranger et avec une cause technique indéfinissable. Dans ces cas-là, il faut garder la tête froide, mais il faut surtout aller vite car les passagers, les conducteurs et l’entreprise ont besoin d’infor-mations concrètes et de soutien. « Nous faisons le trajet du cap nord jusqu’en Sicile », explique Oliver Gröpper pour citer un exemple de situation d’urgence.

L’entreprise Neubauer Touristik est une entreprise établie de longue date et Oliver Gröpper est le petit-fils du couple fondateur. La société est active dans quatre types d’activité et exploite plusieurs sites dans le nord de l’Allemagne. La qualité est au centre des préoccupations de l’entreprise : cela est vrai pour le parc de véhicules haut de gamme Mercedes-Benz, la certification TÜV/Dekra « Sécurité dans le transport par au-tocar » et le label qualité « Q » répandu dans toute l’Allemagne.

Avec un tel engagement, Neubauer Touristik était prédestiné à devenir client pilote pour le nouveau service d’OMNIplus : le télédiagnostic est une extension du 24h SERVICE, dont Oliver Gröpper est globalement satisfait. « Nous avons certes une expérience positive avec le service d’assistance, mais comme beaucoup de choses dans la vie, il peut être encore amélioré. » Comment fonctionne le télédiagnostic ? Si l’autocar tombe en panne pendant le voyage, il suffit de presser une touche de l’appareil de commande du FleetBoard et toutes les données enregistrées sont envoyées au 24h SERVICE. Simultanément, l’autocar envoie sa position exacte à l’aide des données de géolocalisation.

Ensuite, tout est simple : le conducteur se manifeste briève- ment par téléphone auprès du 24h SERVICE. Le transfert de données lui évite d’avoir à rentrer dans les détails. Le point de service OMNIplus compétent est immédiatement informé. Celui-ci reçoit l’ensemble des données concernant le sinistre. Le technicien d’urgence est informé de la position exacte de l’autocar et peut se préparer de façon ciblée au cas particulier de la panne avec les pièces de rechange et les outils adéquats. Les problèmes de communication et les difficultés linguis-tiques entre technicien et conducteur sur le lieu de la panne disparaissent, délivrant ainsi le conducteur d’une bonne dose de stress. Si les données signalent un dommage qui ne peut pas être réparé immédiatement, le 24h SERVICE offre son assistance pour organiser dans les meilleurs délais le remplace- ment du véhicule après concertation avec le conducteur et l’entreprise. Les passagers ne doivent donc pas attendre longtemps la poursuite du voyage. Dans l’ensemble, avec le télédiagnostic, une panne est résolue encore plus rapidement et efficacement et ce, dans toute l’Europe.

La mise en place du télédiagnostic implique l’utilisation du service télématique du groupe, le FleetBoard. Celui-ci offre de nombreux avantages qui vont bien au-delà des services de télédiagnostic. En effet FleetBoard analyse et évalue le mode de conduite, examine les données d’exploitation et les graphiques du compteur, documente le déroulement du trajet. Neubauer Touristik est là aussi un pionnier en la matière : 22 autocars de tourisme de la flotte sont équipés du service FleetBoard. Le gérant Oliver Gröpper résume ses expériences : « C’est bien que le télédiagnostic existe pour l’ensemble du réseau OMNIplus. » Avec le télédiagnostic, OMNIplus renforce son slogan : « Toujours à vos côtés. »

OMNIplus complète le 24h SERVICE par le télédiagnostic : en cas de panne, toutes les données du

diagnostic sont envoyées automatiquement par simple pression d’une touche. L’autocariste Neubauer

Touristik de Flensburg a testé le nouveau service.

Neubauer Touristik parie sur une assistance optimale : le nouveau télédiagnostic garantit une assistance rapide et compétente en cas de panne.

Si un autocar tombe en panne, toutes les données enregistrées sont envoyées par télédiagnostic au 24h SERVICE. Ensuite, un seul appel du conducteur au numéro d’urgence suffit pour déclencher la procédure d’assistance à partir du point de service OMNIplus le plus proche.

22Service & prestations de service Le 24h SERVICE optimisé 23Service & prestations de service Le 24h SERVICE optimisé

Bernd Flessner a fait une carrière exemplaire : 39 fois champion d’Allemagne, champion du monde et

vainqueur de la coupe du monde à plusieurs reprises, présence dans le Top 10 mondial pendant des années.

C’est le véliplanchiste le plus primé d’Allemagne, une légende de la planche à voile !Celui qui danse avec le ventDes gens qui entrent dans l’histoire

24Découvertes Des gens qui entrent dans l’histoire 25Découvertes Des gens qui entrent dans l’histoire

Lorsqu’en 1970, le premier brevet pour une « planche à voile » est enregistré, personne ne pense que l’on est en train d’inventer un matériel sportif révolutionnaire. Certaines têtes créatives lui reconnaissent cependant un potentiel. De nom-breuses inventions comme le trapèze, le gréement ou des planches plus courtes suivent. Elles permettent des manœuvres acrobatiques spectaculaires, et la planche à voile devient le nouveau sport à la mode !

C’est exactement à ce moment-là que Bernd Flessner monte pour la première fois sur une planche à voile. Il a sept ans. Un geste qui va changer toute sa vie. Âgé maintenant de 47 ans, Bernd Flessner a terminé sa carrière de sportif professionnel. Il clôt ainsi une période de sa vie riche en évènements, mais certainement pas en fêtes et plages exotiques. Les profes-sionnels de la planche à voile montent deux à trois fois par jour sur leur planche et s’entraînent scrupuleusement à de nouvelles manœuvres. Ils voyagent pour trouver les meilleurs vents et les plus belles vagues et passent l’été en Europe et l’hiver en Afrique du Sud. Ils recherchent en permanence de nouveaux matériaux et des équipements avec un aérodyna-misme et une résistance aux courants, accrus. Pour les équi-pementiers et les sportifs, c’est une course contre la montre permanente.

Si l’on voulait garder sa place parmi les premiers véliplanchistes, il fallait rester dans le vent. « C’était souvent stressant. J’étais souvent absent de la maison. Tout n’est pas rose en planche à voile », raconte Bernd Flessner en se plongeant dans ses souvenirs. La planche à voile a radicalement changé ces dernières décennies. Les équipements sont devenus de plus en plus innovants. Des planches plus légères, des voiles plus grandes, de nouveaux matériaux composites : les sauts sont devenus de plus en plus hauts et les manœuvres acrobatiques pour atteindre la première place mondiale de plus en plus exigeantes. C’est aussi ce qui a changé la planche à voile. Aujourd’hui, plus aucun véliplanchiste professionnel n’arrive à être premier dans toutes les disciplines à la fois, comme, autrefois, Robby Naish, le compagnon de route mondialement connu de Bernd Flessner. Désormais, il y a des spécialistes pour chaque discipline.

Une passion en coup de vent et un business dur comme une planchePour arriver en tête, il a fallu faire preuve d’implication, de curiosité, de courage et d’engagement. Cependant, ça n’a jamais été une contrainte. Si on questionne aujourd’hui Bernd Flessner sur l’effet de la planche à voile, sa réponse donne envie de se rendre à la plage la plus proche : « La planche à

voile est un sport très émotionnel », dit-il. « Tu es toujours à la limite et tu vas jusqu’au bout. Proche de la nature, le vent dans les mains et l’eau à tes pieds. Tu prends des décisions à la vitesse de l’éclair, tu te sens puissant dans les sauts et tu fais à chaque fois de nouvelles expériences. C’est comme si tu passais une porte et te retrouvait dans un autre monde ! »

Et bien-sûr, les clichés sont parfois vrais. On est entouré d’une nature époustouflante et de gens sympathiques. La planche à voile rapproche, les liens d’amitié se forment rapidement. « La planche à voile, c’est aussi un style de vie », selon Bernd Flessner.

Sauts techniques et nouveaux recordsLes nouvelles évolutions ont aussi débouché sur de nouvelles disciplines et tendances. La planche à voile de vitesse par exemple. Les véliplanchistes les plus rapides glissent à presque 100 km/h sur l’eau. Ou les « manœuvres New School » qui sont de plus en plus appréciées. Dans la discipline du freestyle en eau peu profonde, on saute beaucoup et on démontre de façon artistique la maîtrise du matériel sportif. La première discipline de Bernd Flessner était le surf en slalom. Mais il a également gagné des compétitions dans les disciplines « Freestyle », « Wave », « Racing » et il a souvent remporté le titre complet sur toutes les disciplines disputées.

Le recordman allemand de la planche à voile possède égale-ment un autre record : il est le premier véliplanchiste à avoir réussi la traversée de la baie de Norderney vers Sylt au large de l ’Allemagne. Quatre heures ont été nécessaires pour cela. Bernd Flessner a utilisé une voile spécialement fabriquée pour l’occasion et une planche pesant 6,5 kilogrammes. Il faut énormément de force pour faire de la planche à voile dans une seule direction sans faire une seule manœuvre. Mais Bernd Flessner ne semble pas en manquer. Avec ses 60 kilos

et son mètre quatre-vingt-dix, il fait effectivement l’effet d’une force de la nature.

Représentant de la marque Mercedes-BenzBernd Flessner ne raccrochera pas ses planches et sa voile. Bien au contraire. Il profite de sa nouvelle vie en tant que formateur et expert et il adore faire de la planche à voile sans pression. Il ne fait plus de régates. À la place, il forme des véliplanchistes, fait des conférences et travaille comme repré-sentant de la marque Mercedes-Benz. Une synergie idéale. Mercedes-Benz est aussi leader mondial depuis des années : inventions, qualité, ambition et enthousiasme constituent la base du succès du constructeur automobile allemand. Il faut pouvoir transporter les différentes planches, voiles et combi- naisons en néoprène. Un monospace comme la Classe V Mercedes-Benz est idéal. Il permet de plus une conduite détendue, fidèle au style de vie des véliplanchistes. Rien que pour cette raison, Bernd Flessner apprécie d’emblée ce véhicule.

De nouveaux défis inhabituels l’attendent à présent. Par exemple, l’hiver allemand sur son île préférée dont il est égale-ment originaire, Norderney. « Il a fallu que je me réhabitue au froid allemand et à la solitude de l’île, ça n’a pas été facile », explique Bernd Flessner en plaisantant. Pendant 26 ans, il a passé l’hiver au Cap, en Afrique du Sud et avait oublié la neige et les températures en dessous de zéro. Sa compagne et ses deux enfants, heureux de l’avoir de nouveau près d’eux, l’ont aidé à se réacclimater.

Bernd Flessner encourage tous ceux qui ont toujours voulu pratiquer la planche à voile : « La planche à voile est facile à apprendre avec les matériaux d’aujourd’hui, même lorsqu’on est âgé. On peut devenir très bon en très peu de temps. » Et tant qu’on ne vise pas comme lui les championnats du monde, « il est possible de se faire plaisir en progressant tous les jours ».

Des gens qui entrent dans l’histoire

Entre leaders : Bernd Flessner et Mercedes-Benz vont très bien ensemble.

26Découvertes Des gens qui entrent dans l’histoire 27Découvertes Des gens qui entrent dans l’histoire

Un nouveau firmamentPour séduire ses clients en pleine révolution numérique,

en tant que marque mondiale, il faut penser bien au-delà

de l’automobile. Avec les services online et les applications

de Mercedes me, Mercedes-Benz a élargi son monde

en s’inspirant de l’air du temps. Avec sept magasins

Mercedes me dans des métropoles internationales, de

nouveaux espaces ont été créés pour une toute nouvelle

expérience. Sa philosophie : la présence de la marque est

tout aussi avant-gardiste que la technologie des véhicules.

Mercedes me

28Découvertes Mercedes me 29Découvertes Mercedes me

de ses partenaires. Les services mobiles de « Mercedes me assist » veillent au déroulement sans faille des prestations de maintenance ou de réparation. De plus, ils répondent aux questions sur la garantie des véhicules neufs, offrent de l’aide pour la commande de pièces d’origine ou enregistrent un rapport d’entretien numérique qui rend transparent tous les travaux exécutés sur le véhicule et les met à disposition dans une base de données accessible à tout moment. Le service « Mercedes me connect » offre une offre complète de services par le biais d’un module embarqué dans le véhicule. Le système d’appel d’urgence de Mercedes Benz relie automatiquement le client au centre d’appel d’urgence de Mercedes-Benz en cas d’accident et envoie la position et l’état du véhicule au centre de secours. De plus, le véhicule détecte automatiquement par « télédiagnostic » le moment où les pièces d’usure sont à changer et rappelle les rendez-vous d’entretien au conducteur.

Lorsqu’on ne conduit pas sa propre voiture, on peut accéder à toutes les prestations de la marque par le biais de « Mercedes me move » : par exemple, trouver une voiture en covoiturage avec l’application car2go ; avec l’application moovel, un vélo de location, un taxi ou des transports en commun. Il est égale-ment possible de profiter des offres des partenaires mytaxi,

Flixbus et des berlines de Blacklane que l’on peut réserver en toute simplicité à l’aide d’une application. Et quand on veut conduire soi-même : tous les modèles disponibles de Mercedes-Benz peuvent être loués par le biais de « Mercedes-Benz RentRent ».

« Mercedes me finance » transforme le rêve d’un véhicule Mercedes-Benz en réalité pour les nouveaux clients. Des offres flexibles de financement, de leasing et d’assurances pour chaque budget et chaque véhicule. Dans le monde de Mercedes me, on trouve toutes les réponses détaillées à ces questions.

Et enfin, « Mercedes me inspire » est une communauté qui permet aux clients de participer aux nouvelles idées commer-ciales de Mercedes-Benz. Plus de 7 000 utilisateurs échangent sur de nombreux sujets autour de la marque Mercedes-Benz, trouvent des conseils de voyage donnés par leurs semblables, peuvent participer à un jeu pour une place au départ de la prochaine course automobile ou reçoivent dans la rubrique « Race Hub » les informations les plus récentes concernant les pilotes, les données de course et les voitures de l’équipe de Formule 1 Mercedes AMG Petronas.

Les magasins Mercedes me de Hambourg, Munich, Moscou, Tokyo, Hongkong et Pékin, transposent ces idées passionnantes émises en ligne dans le monde du réel. Les magasins ne se considèrent plus comme des lieux de vente classiques, ils veulent recevoir une nouvelle génération d’acheteurs de voitures dans leur milieu hautement urbanisé. Le premier magasin Mercedes me a été inauguré en 2014 à Hambourg. Il ressemble à une sorte de mélange entre l’entrée d’une élégante boutique d’hôtel et un café tendance. « Nous voulons rendre notre marque sympathique, avec toute la dynamique et l’innovation qui nous caractérise », déclare Marc von Riesen, 49 ans, directeur des ventes véhicules neufs de la filiale Hamburg Center Wandsbeck et en même temps directeur

du magasin Mercedes me d’Hambourg. L’effet est réussi : le magasin est de plus en plus populaire. C’est aussi grâce à son programme varié d’événements sportifs, d’ateliers, de marchés et de concerts. Les points forts : le rendez-vous jogging du lundi soir, le cours de salsa, un marché pour les planches de skates et de surf, un spectacle du guitariste de Flamenco Gilberto Torres, une nuit « FuckUp » pendant laquelle les entrepreneurs parlent de leurs projets qui ont échoué, et bien-sûr une journée Pokémon.

Dans le magasin Mercedes me d’Hambourg, seule la présence de la nouvelle classe C Cabriolet Mercedes-Benz, rappelle aux hôtes qu’ils sont dans un centre automobile au sens classique du terme. « Nous ne pourrions pas faire rentrer plus de voitu-res », déclare Marc von Riesen. La gamme de modèles et de produits de Mercedes-Benz est si diversifiée qu’on ne peut la montrer que dans un grand centre automobile : « Mais, de toute façon, ce n’est pas l’objectif. Nous voulons en effet rapprocher notre marque d’un groupe cible qui n’aurait pas l’idée d’aller chez nous. Et l’expérience est concluante », déclare Marc von Riesen.

L’accès aux modèles Mercedes-Benz dans le magasin devient une véritable expérience ludique et interactive : la configuration d’un nouveau modèle s’effectue sur de nombreux écrans plats et un mur de la hauteur de la pièce, composé de neuf écrans plasma, de sorte que le client a malgré tout la sensation que la voiture se trouve directement devant lui. Et pendant que l’ordinateur définit le nouveau véhicule, le client savoure un expresso. Une scène quotidienne dans le monde entier pour un magasin Mercedes me, avec en même temps, la forme la plus contemporaine de présentation de la marque qui réunit toutes les facettes de Mercedes-Benz : qualité, technologie novatrice, style unique et individualité. Dans les grandes villes aux charmes et attraits infinis, les concessions automobiles ressemblent désormais à ça.

Lorsqu’une marque de véhicule réfléchit au client du futur, elle débouche rapidement sur une constatation : au cours du siècle qui s’annonce, la manière dont les voitures seront présentées et vendues va changer encore plus radicalement qu’au cours des 60 dernières années. Aujourd’hui déjà, une voiture suffit à peine à satisfaire les clients modernes : ceux-ci vivent dans un quotidien connecté en permanence et ne peuvent plus s’imaginer de vivre sans un smartphone leur permettant d’accéder directement aux e-mails, aux cartes routières, à la musique en streaming, à la météo, aux photos, aux jeux et au reste des offres infinies d’Internet par des programmes et applications sur mesure. Une marque dont les voitures et les services ne proposent pas cette connexion numérique complète, serait donc déjà dépassée aujourd’hui.

Mercedes-Benz a constaté cette révolution et a développé des offres adéquates : le portail Mercedes me ouvre sur un monde qui fournit une offre numérique complète allant des services pratiques aux magasins interactifs et ce, dans six grandes villes. Mercedes me a tout d’abord été développé sous la forme d’une plateforme en ligne pour les propriétaires d’un véhicule Mercedes-Benz, conjuguant des services nova-teurs, des offres de produits de Mercedes-Benz, de Daimler et

30Découvertes Mercedes me 31Découvertes Mercedes me

À Hambourg, Hongkong, Pékin, comme dans d’autres métropoles internationales : avec ses magasins, Mercedes me relie la marque Mercedes-Benz et ses clients d’une nouvelle manière. Un monde d’expériences sensorielles remplace le concessionnaire traditionnel.

Ces moments-là méritent bien un long voyage : partant de l’autoroute croate A1, la route nationale D58 descend en serpentant à travers un paysage aride en direction de la côte. Au détour d’une boucle à presque 360°, la mer méditerranée et la pitto- resque petite ville moyenâgeuse de Trogir avec son port et ses yachts élégants apparaissent soudain devant le Tourismo. C’est une rencontre entre les yachts de mer et les yachts de terre.

Trogir et la grande ville voisine de Split font partie des desti-nations les plus appréciées sur la longue côte dalmate. Les deux villes, dont le noyau historique est inscrit au patrimoine culturel mondial de l’Unesco, méritent bien une excursion en autocar. Les journalistes aussi : c’est lors de cette destination classique pour les autocaristes, que Mercedes-Benz a pré-senté la gamme complète du Tourismo à la presse spécialisée européenne. Que ce soit l’autocar compact Tourismo K, le Tourismo RHD, le Tourismo M RHD avec deux ou trois essieux, le long Tourismo L RHD ou le Tourismo RH à multiples facet-tes, une demi-douzaine de Tourismo de toutes les tailles ont démontré leur capacité dans un paysage fascinant et sur un parcours exigeant.

Pour ce rendez-vous, les démonstrateurs du département essais un itinéraire d’environ 100 kilomètres. Un parcours regroupant des sections d’autoroute, des routes côtières, des tronçons de routes montagneuses, des localités difficiles d’accès, et des entrées d’hôtel étroites. La récente autoroute A1 Autocesta parcourant la région montagneuse au-dessus de la côte faisait partie des étapes les plus simples. Elle est bien aménagée et les virages sont parfaitement visibles. Les ponts et les petits tunnels illustrent un véritable art de la construction routière et offrent de la diversité dans ce paysage karstique. Le Bora, un vent glacé dont les bourrasques forcent

Le Tourismo Mercedes-Benz est actuellement, et de loin, l’autocar de tourisme

le plus vendu en Europe. Les raisons en ont été démontrées aux journalistes de la presse

spécialisée lors d’un rendez-vous à Split, sur la côte dalmate.

la prudence au volant, offre un autre type de diversion. Au bord de la route, des panneaux d’avertissement : dans ce paysage rude, on peut aussi rencontrer des ours ou des loups isolés.

Plus loin au sud, sur la route nationale sinueuse D39 entre l’autoroute et la côte, l’habileté du conducteur est de mise. Dans les côtes, l’autocar profite d’un moteur puissant. La boîte PowerShift entièrement automatisée avec ses huit vitesses rapprochées et ses passages rapides et souples montre ici toute sa fiabilité. La route passe à travers des villages escarpés et le long de vignobles. La chaussée est certes bien aménagée et offre une bonne visibilité mais lorsqu’un poids-lourd vient en sens inverse dans les virages, le passage est étroit. Un défi pour les Tourismo : que ce soit le Tourismo K compact ou les autocars à trois essieux, ils n’ont aucun mal à enchaîner les virages. Les variantes de douze mètres présentent également peu de difficultés. Quant au Tourismo M/2 long de 13 mètres, à deux essieux et avec un large em-pattement, une conduite prévoyante et prudente permet de poursuivre la route sans encombre.

Cela en vaut la peine car la vue sur la mer méditerranée est grandiose et la conduite sur la route de la côte Jadranska Magistrala, en direction de Split est ensuite un vrai plaisir. Celle-ci serpente sur 30 kilomètres avec à gauche la mer et

Rendez-vous familial

32Découvertes Rendez-vous avec le Tourismo 33Découvertes Rendez-vous avec le Tourismo

Des parcours passionnants, des destina-tions palpitantes : les journalistes de la presse spécialisée de toute l’Europe ont testé les différents modèles du Tourismo dans les moindres détails.

Une destination enchanteresse : la ville côtière tortueuse d’Omis au sud de Split sollicite l’autocar

et le conducteur.

à droite les montagnes. La route passe le long de ports et traverse des villages aux rues étroites. Ici, il faut être prudent car il n’y a pas de trottoirs et la circulation se partage la route avec les piétons. Si le Tourismo peut circuler sur certains tronçons à une vitesse de 70 km/h, il doit parfois ramener sa vitesse nettement en-dessous de 50 km/h lorsqu’il traverse des localités.

À mi-parcours en direction de Split, dans la petite ville d’Omis. La traversée devient épineuse car une maison borde au plus près la route dans un virage en S donnant directement sur le port. Une traversée à vitesse réduite de ce lieu touristique vient cependant à bout de cette difficulté. Puis un arrêt, l’ancien haut lieu de la piraterie avec ses restaurants, ses tavernes et ses cafés invite à une pause. Les sportifs utilisent le fleuve Cetina pour le rafting et les rochers pour l’escalade. Les piétons et les randonneurs profitent de la nature. Pour les adeptes des sports aquatiques, la côte dalmate est un vrai paradis.

La ville portuaire animée de Split constitue la fin du voyage. Le palais romain de Dioclétien forme aujourd’hui le cœur de la ville. Cependant les Grecs et plus tard les Vénitiens, les

Ottomans, les Autrichiens et les Italiens ont aussi laissé leurs traces dans l’histoire mouvementée de Split.

Les conducteurs imprudents peuvent aussi laisser des traces à l’entrée de l’hôtel où a lieu l’événement. Ici, il s’agit surtout de redresser le Tourismo à temps pour que celui-ci passe la loge du concierge sans dommage. Pour sortir, un savant jeu entre l’accélérateur et l’embrayage est requis. La côte est très raide et bifurque immédiatement à droite dans la rue. Heureux celui qui grâce au Tourismo Mercedes-Benz avec boîte PowerShift peut se concentrer totalement sur sa conduite. Une des nom-breuses raisons pour lesquelles le Tourismo a tant de succès.

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Augsbourg apprécie le Citaro NGT

La présentation du nouveau Citaro NGT Mercedes-Benz sur la place de la mairie a été largement médiatisée.

36Focus Messages

Les exploitants d’autobus/autocars et de transport en commun brésiliens subissent de plus en plus fréquemment des incendies volontaires. Rien qu’en 2015, 600 cas d’incendies volontaires ont été recensés. Ceux-ci ont non seulement détruit des flottes entières mais aussi entraîné des perturbations considérables sur le réseau des trans-ports en commun. Pour protéger les entreprises et sen-sibiliser l’opinion publique contre ce type de vandalisme, Mercedes-Benz do Brasil a lancé la campagne « Eu uso, eu cuido » (Je me préoccupe de ce que j’utilise). Avec succès : la vidéo qui accompagne la campagne de sensibilisation a déjà été visionnée plus d’un million de fois sur Facebook et plus de 420 000 fois sur YouTube.

Agir contre les incendies volontairesHauts en couleurs

Investissement pour l’assemblage des minibus/minicars

www.euusoeucuido.com.br

Mercedes-Benz Brésil

Modernisation de l’usine de Dortmund

Le site d’assemblage de minibus et minicars de Dortmund s’agrandit : l’usine de la région de la Ruhr dans laquelle 1 300 minibus/minicars Mercedes-Benz sont construits chaque année sur la base de Sprinter Mercedes-Benz a fait l’acquisition de cinq nouvelles cabines de carrosserie et d’une surface supplémen-taire pour la logistique. « Les nouvelles machines de tronçonnage, de meulage et de soudage sont un in- vestissement important pour l’avenir. C’est une nou-velle optimisation des installations et de la production, aussi bien au niveau du montage de la carrosserie qu’à la logistique globale », déclare Steffen Hoffmann en parlant des investissements à hauteur de 900 000 euros.

37Focus Messages

C’était la première grosse commande pour le nouveau Citaro NGT : les services de la ville d’Augsbourg ont reçu 23 Citaro G NGT avec moteur GNV. Les passagers sont très satisfaits de ces nouveaux autobus articulés. Plus de 80 % évaluent le confort de bon à très bon. Ce n’est pas étonnant avec le moteur silencieux et l’essieu avant doté d’une suspen-sion indépendante. Plus de 85 % apprécient le design intérieur ; plus de 90 % la technique d’information : des lampes à LED signalent l’ouverture des portes. L’autobus est équipé du wifi et de grands écrans signalent les correspondances et diffusent les actualités. Les barres de maintien en acier brossé inoxydable sont aussi belles que les sièges bleus rembourrés avec logo intégré. De grands espaces laissent de la place pour les poussettes, les déambulateurs, les usagers en fauteuil roulant ou encore les vélos. Plus de 90 % plébiscitent également le design extérieur : les Citaro NGT sont recouverts d’une pein-ture moderne couleur argent, complété par une bande rouge, verte et blanche aux couleurs de la ville.

Les autocars Intouro à l’aéroport de Bonn Cologne Parmi les géants de l’aéronautique alignés sur le tarmac, ils attirent vraiment le regard : depuis un an, deux Intouro Mercedes-Benz colorés transpor-tent les visiteurs de l’aéroport Bonn Cologne sur la zone aéroportuaire. « Les nouveaux autocars inter-urbains aux couleurs de l’aéroport sont nettement plus attrayants que les anciens véhicules que nous utilisions », explique Nadine Varghese, directrice du centre des visiteurs de l’aéroport Cologne Bonn. « Les Intouros offrent un excellent confort de con-duite et leur design se fond bien dans l’univers mo-derne de l’aéroport. Les autocars disposent d’une boîte automatisée qui leur permet de rouler lente-ment sans secousses. La climatisation adaptée aux pays chauds permet de garder en permanence des températures agréables même lorsque l’autocar roule lentement. De plus, un contrat de maintenance nous décharge de toutes les tâches concernant l’entretien du véhicule », déclare Nadine Varghese. « Pour cette première année, les deux nouveaux autocars, le service OMNIplus et le partenariat avec Mercedes-Benz ont prouvé leur fiabilité. »

38Focus Messages

Hyper-performant, sûr, écologique, le Citaro Mercedes-Benz remporte l’adhésion sur tous les marchés. Sa deuxième génération disponible depuis 2011 en Europe vient d’être commercialisée au Japon. Le Citaro G peut y être acheté dans la version trois portes avec conduite à droite G RL et le moteur OM 470. Les équipements additionnels spéciaux comme les caméras ainsi que les équipe- ments annexes et les girouettes en caractères japonais sont montés sur place dans le cadre d’une collaboration avec la filiale de la marque Fuso. Les autobus sont utilisés principalement dans les agglomérations de Tokyo, Osaka, Nagoya, Kyoto et Fukuoka.

Commercialisation de l’autobus le plus vendu

Avec des coûts de possession totaux réduits, un équipement complet, une technique de véhicule moderne comme la technologie diesel Euro VI et ses équipements de sécurité, le Conecto possède de nombreuses qualités pour maintenir sa trajectoire vers le succès : environ 3 000 véhicules du modèle précédent ont été livrés en Europe de l’est, au Proche Orient et en Asie centrale. Le nouveau Conecto existe, au choix, en version diesel ou gaz naturel (GNV) et dans les longueurs de 12 ou 18 mètres.

Première : Conecto Mercedes-BenzNouvel autobus à plancher surbaissé

Nouveau Citaro au Japon

Un grand au Japon : l’autobus articulé, Citaro G RL.

39Ours Omnibus

Ours :Omnibus Mercedes-Benz Le magazine des entreprises de transport en autobus et autocars ainsi que des réseaux de transport.

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