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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 25 Mars 2013

PolyFinances - Note Sectorielle - Semaine du 25 Mars

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Note sectorielle du comité PolyFinances de la semaine du 25 Mars 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 25 Mars 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique

Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et

de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à

Polytechnique Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet

précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Transport 3

Biotechnologies et Pharmaceutiques 5

Energie 9

Hautes Technologies 13

Minier 15

Pétrole et Ressources Naturelles 17

Technologies de l’Information 19

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Le Q400 de Bombardier au cœur de nouvelles décisions stratégiques

La semaine dernière, Polyfinances expliquait le regain de popularité des avions à

turbopropulsion chez les compagnies aériennes. Cette semaine, nous faisons suite à cette note

sectorielle avec une nouvelle de la part de l’avionneur canadien, Bombardier. Cette semaine,

lors d’une présentation aux investisseurs Guy Hachey, le président et CEO de Bombardier

aéronautique a annoncé que l’entreprise cherchait à se rapprocher des prix des compétiteurs.

En effet, ce choix stratégique servirait à aller chercher des parts de marché dans les pays

émergents qui, pour l’instant, préfèrent parfois d’autres avions qui sont moins performants,

mais qui se rapprochent du Q400. Cette compétition vient entre autres de l’avion ATR 72-600

qui dessert un même type de marché, mais qui est plus lent, plus bruyant et plus petit. Par

contre, le Q400 se vend à environ $34 millions, soit $11 millions de plus que la compétition.

Bombardier cherchera donc à baisser le prix en enlevant des accessoires et remplaçant du

matériel dans l’aménagement de l’avion, mais assure que celui-ci aura les mêmes qualités de

base.

Résumé par Yaniv Cohen Scali

«Bombardier seeking ways to slash q400 price tag», dans flightglobal.com. Publié le

21/03/2013. Tiré de :

http://bombardier.ewb.dowjones.com/BombardierEWB/Export/

NewsRoom.html#article_543533

Une compagnie automobile chinoise en plein essor

Le nom de Geely ne vous dit probablement rien. Pourtant, il s’agit du plus grand fabricant

automobile chinois n’étant pas sous la tutelle du gouvernement. Ce fabricant a littéralement le

vent dans les voiles depuis un certain temps, enregistrant des profits cette année 32% plus

élevé que l’année dernière totalisant ainsi $329 millions avec des ventes ayant augmenté de

17% comparé à l’année passée pour atteindre pas moins de $4 milliards.

Cette augmentation des profits est due oui à l’augmentation des ventes, mais également à

l’augmentation du prix de ces véhicules. Ces augmentations sont dues à l’exportation de plus

en plus importante des véhicules à l’extérieur de la chine. En effet, Geely affirme avoir exporté

100 300 véhicules en 2012, ce qui correspond à 20,75% de la production totale du fabricant

chinois et 164% plus de véhicules exportés que l’année dernière.

Avec une classe moyenne grandissante en chine, un marché incluant l’Ukraine, la Russie, l’Iraq

et l’Arabie Saoudite et leur entré sur le marché Égyptien, Iranien et Algérien, Geely prévoit

augmenter le nombre de véhicules vendus en 2013 de 16% comparés à 2012, soit 560 000

voitures.

Résumé par Jonathan Brodeur

Aérospatial et Transport

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«Chinese Automaker Geely Says Profit Soared By Nearly A Third In 2012», dans Forbes.

Publié le 20/03/2013. Tiré de :

http://www.forbes.com/sites/russellflannery/2013/03/20/chinese-automaker-geely-says-

profit-soared-by-nearly-a-third-in-2012/

«China Car Maker Geely Finds Its MoJo Overseas», dans Forbes. Publié le 21/03/2013. Tiré

de :

http://www.forbes.com/sites/kenrapoza/2013/03/21/china-car-maker-geely-finds-its-

mojo-overseas/

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Un nouveau médicament contre la malaria pourrait permettre son éradication

La malaria est une maladie classée dans le top 3 des priorités de l’OMS avec la tuberculose et

le SIDA. Elle tue plus de 200 millions de personnes par années, plus particulièrement des

personnes vulnérables comme les personnes âgées et les enfants. La difficulté à traiter la

malaria réside dans le fait que ce parasite se développe de manière très rapide en faisant des

allers-retours entre deux hôtes : le moustique et l’être humain, augmentant ainsi ses chances

de mutations et de résistances aux médicaments. Le moustique commence par infecter

l’humain et le parasite va directement se loger dans son foie et son système digestif où il se

développe. Il infecte par la suite le flux sanguin (c’est là qu’apparaissent les premiers

symptômes) avant de pouvoir infecter de nouveau le moustique par piqure et de venir se loger

dans les glandes salivaires de l’être humain qu’il finira par tuer. Des chercheurs suisses ont

réussi à mettre au point un médicament expérimental issu d’un principe actif déjà connu

depuis longtemps : l’endochin mais qui ne pouvaient être mis sous forme de médicament

jusqu’à présent. Le médicament expérimental, nommé ELQ-300, possède des propriétés

similaires à l’atovaquone (Malarone) mais avec un facteur d’apparition de résistance moindre.

Le ELQ-300 permet à la fois de combattre le parasite dans les deux hôtes et à des niveaux

différents de son cycle de vie ce qui une prouesse technologique. L’espoir dégagé par ce

médicament est immense, car son faible coût de production pourrait permettre d’éliminer le

parasite avant que celui-ci ne puisse développer de résistance selon les premières simulations.

Cependant le ELQ-300 devra avant cela subir une phase d’étude clinique sur des humains afin

de mieux percevoir comment le principe actif arrive à accompagner et à combattre le parasite

lorsque celui-ci passe dans le système sanguin.

Résumé par Florian CARAUD

«New Antimalarial Compound Raises Hopes of Eradication», dans BioWorld.com. Consulté le

24/03/2013. Tiré de :

http://www.bioworld.com/content/new-antimalarial-compound-raises-hopes-eradication-0

Allo maman, bobo.

Lorsqu’un étudiant de NYU développe un gel à base de polymères végétaux qui stoppe les

hémorragies instantanément, l’imaginaire des films et jeux vidéo de science-fiction rejoint la

réalité.

Les chaines carbonées provenant des végétaux sont coupées en petits morceaux et forment un

liquide, ce dernier une fois injecté ou libéré va former un réseau semblable à celui composé de

molécules et protéines de notre corps : une matrice extracellulaire.

« It looks like, feels like and acts like skin ».

De base, le Veti-Gel, nom donné à l’invention par son ingénieur Joe Landolina, est hautement

plus performant que les autres procédés de sa catégorie : il ne nécessite pas d’assistance (il

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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faut d’habitude appliquer une pression) et est à action immédiate (contre 3 minutes).

Mais en plus, le produit est hautement biocompatible est initie les différents mécanismes

de réaction immunitaire et procédés de guérison. Enfin, de par sa structure semblable à

celle de la peau, cette matrice extracellulaire pourrait contenir des médicaments, des

antibiotiques… « You can put just about anything you want into it ». Le Veti-Gel est donc

une platform technology qui, une fois les réglementations de la FDA passées, ouvre un

large champ de nouvelles applications.

Depuis la table de nuit et l’armoire à pharmacie de chaque domicile, jusque les salles

d’opération, en passant par les zones de conflits et champs de bataille, le Veti-Gel

pourrait toucher un large spectre d’utilisateurs. Bien entendu, il suscite de grands intérêts

auprès des militaires et de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency).

Et ceci est une révolution.

Résumé par Christophe Mondin

« The gel that stops bleeding instantly » sur Humans Invent. Publié le 20/03/2013. Tiré de :

http://www.humansinvent.com/#!/11409/the-gel-that-stops-bleeding-instantly/ « (Warning- Blood) Veti-Gel Stops Bleeding Instantly - Video - TechNewsDaily.com » :

https://www.youtube.com/watch?v=Cif-o4V-2wA

Site internet de la compagnie de Joe Landolina, Suneris Inc :

http://suneris.co/

Big Human Data

À l’heure du Big Data, il est intéressant de regarder le corps humain comme un

producteur de masse d’une pléthore de composés chimiques s’accompagnant d’une

kyrielle de signaux en temps réel. Oui, tout cela !

C’est à cet aspect que se sont intéressés les membres d’une équipe de recherche de

l’École Polytechnique de Lausanne. En résulte un petit implant révolutionnaire capable de

prévenir d’une attaque cardiaque 3 à 4 heures à l’avance.

Du long de ses 14 millimètres, ce sont 5 détecteurs, 1 batterie et 1 émetteur qui scrutent

notre flot sanguin. Un émetteur ? Oui, il est tout de même plus simple de recevoir les

résultats sur son téléphone non ? Le système peut donc détecter 5 molécules, et parmi

elles la troponine qui est une molécule produite par les muscles du cœur jusque 4 heures

avant qu’il ne défaille…

« Potentially, we could detect just about anything. » En effet, c’est aussi simple qu’une

enzyme placée sur le détecteur qui va jouer le rôle d’adhésif et viser une substance bien

précise du corps. Cette merveille technologique est encore dans sa petite enfance et

présente quelques problèmes, notamment parce que les enzymes ont une durée de vie

limitée. En revanche et en attendant, l’implant –placé directement sous la peau– est très

facile à remplacer.

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Ce procédé est possiblement un pas-de-géant pour la médecine et en particulier pour les

traitements impliquant un dosage de médicaments en fonction de l’état du patient. Nous

pourrions surveiller le développement de maladies et pathologies où agir et utiliser un

traitement au plus vite pour augmenter les chances de guérison est un facteur clé.

Et ceci est aussi une révolution.

Résumé par Christophe Mondin

« Under the skin, a tiny laboratory » sur Eurak Alert. Publié le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-03/epfd-uts031513.php

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Total inaugure une gigantesque centrale solaire dans la région d’Abou Dhabi

La plus grande centrale solaire au monde vient d’être inaugurée ce dimanche dans la région

d’Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis. Développée et construite par Shams Power Company,

société détenue conjointement par le Français Total (20%), l’Espagnol Abengoa Solar (20%) et

la compagnie locale Masdar (60%), cette centrale grande comme 285 terrains de football et

utilisant la technologie du solaire concentré, pourra produire à pleine puissance de l’électricité

pour alimenter jusqu’à 20 000 foyers (soit environ 100 MW) aux Émirats tout en allégeant leur

empreinte carbone (diminution de 175 000 tonnes de CO2 par an). De plus, il est à noter que

ce projet n’est que le début d’un vaste plan de développement du solaire et plus généralement

des énergies vertes dans les pays du golfe. En effet, à l’image des Émirats Arabes Unis, l’Arabie

Saoudite prévoit d’installer l’équivalent de 41GW d’électricité solaire photovoltaïque d’ici 2032

et le Qatar a annoncé un programme de 2GW dans le solaire photovoltaïque d’ici à 2020 qui

devrait permettre de climatiser les stades pour la coupe du monde de football de 2022. De son

coté, Total se félicite de la réussite de ce projet et tient à faire jouer les relations qu’il a tissées

par le passé avec les acteurs du pétrole dans la région pour se positionner sur les futurs appels

d’offres dans le solaire au travers de sa filiale photovoltaïque Sunpower, en difficulté depuis le

début de la crise du secteur en 2011.

Résumé par Paul Gallet

«The world’s largest concentrated solar power plant – big picture», dans guardian.co.uk. Publié

le 18s/03/2013. Tiré de :

http://www.guardian.co.uk/environment/picture/2013/mar/18/world-largest-solar-power-plant-bigger-picture «Total, Abengoa see mideasst solar boom as largest generator opens», par Anthony DiPaola

dans Bloomberg.com. Publié le 18/03/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-03-18/total-abengoa-see-mideast-solar-boom-as-largest-generator-opens.html «Solaire : Total nourrit de vastes ambitions au Moyen-Orient», par Anne Feitz dans lesechos.fr.

Publié le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202648287981-solaire-total-nourrit-de-vastes-ambitions-au-moyen-orient-550349.php

«Abou Dhabi inaugure la plus grande centrale solaire au monde», par Guillaume Zambeaux

dans leparisien.fr. Publié le 17/03/2013. Tiré de :

http://www.leparisien.fr/environnement/abou-dhabi-inaugure-la-plus-grande-centrale-solaire-au-monde-17-03-2013-2646899.php

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Le géant chinois du solaire, Suntech, vient de faire défaut à sa dette

Le constructeur chinois de panneaux photovoltaïques Suntech a annoncé lundi 18 mars

dernier qu’il se trouvait en défaut de paiement à hauteur de 541 millions de dollars de ses

obligations. Après avoir souffert en 2012 de sanctions commerciales de la part de l’Union

Européenne, mais surtout des États-Unis et touché de plein fouet par la crise du solaire en

Europe depuis 2011, Suntech n’est pas parvenu à rétablir sa situation de crédit et devient

aujourd’hui la première entreprise Chinoise à faire défaut sur sa dette. Les dirigeants de la

compagnie ont tenu à rassurer les investisseurs et leurs clients en affirmant qu’ils avaient

déjà conclu un contrat avec 60% de ses détenteurs d’obligation afin qu’ils suspendent

toute action judiciaire avant qu’un accord sur la restructuration de sa dette ait été signé.

Toutefois, parmi les 40% restants, certains menacent d’avoir recours à la justice ce qui

mettrait encore plus en danger la multinationale Chinoise. Des premières mesures ont par

ailleurs été prises comme par exemple la fermeture d’une de leurs usines en Arizona et la

nomination d’un nouveau PDG à la tête du groupe. Comme Suntech, de nombreuses

entreprises chinoises de l’industrie photovoltaïque telles que Jinko Solar, Trina Solar,

Yingli Solar, ou encore LDK Solar sont menacées si elles ne trouvent pas de solutions

durables pour gérer la crise actuelle de l’industrie du solaire.

Résumé par Paul Gallet

«Chinese solar power firm defaults on debts», dans guardian.co.uk. Publié le 19/03/2013.

Tiré de :

http://www.guardian.co.uk/world/2013/mar/19/suntech-china-solar-power-default

«Suntech announces default, search for financing», par Joe McDonald dans

huffingtonpost.com. Publié le 18/03/2013. Tiré de :

http://www.huffingtonpost.com/huff-wires/20130318/as-china-suntech-default/?utm_hp_ref=green&ir=green

«Suntech defaults on $541 million bond, a first for China», par Alex Morales & Christopher

Martin dans Bloomberg.com. Publié le 18/03/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-03-18/suntech-says-it-received-notice-of-default-on-bonds-due.html

«Suntech (Chine) annonce qu’il est en défaut en paiement», d’après AFP dans lesechos.fr.

Publié le 18/03/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00507627-suntech-chine-annonce-qu-il-est-en-defaut-de-paiement-550117.php

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Le gouvernement anglais donne le feu vert à EDF Energy pour la construction d’une nouvelle

centrale nucléaire

Le ministre anglais de l’Énergie, Ed Davey, vient de donner son accord à EDF Mardi 19 Mars

dernier pour la construction de deux nouveaux réacteurs EPR à Hinkley Point dans le comté du

Somerset, une première depuis 25 ans en Grande-Bretagne. La future centrale de Hinkley Point

permettra de remplacer les deux réacteurs déjà existants sur le site dont le démantèlement

devrait commencer dès 2023. Les deux réacteurs EPR, de technologie Areva, et similaires à

celui en construction à Flamanville totaliseront une capacité de production de 3260MW,

pouvant ainsi alimenter l’équivalent de 5 millions de foyers Britanniques en électricité pendant

environ 60 ans. Le gouvernement Britannique se félicite de ce projet qui représente pour eux

une manière efficace de remplir leur objectif de renouvellement de 40% de leurs vieilles

centrales de production d’électricité d’ici à 2025 et de réduire leur empreinte carbone en

réduisant leur consommation d’énergie à partir de combustibles fossiles traditionnels. EDF

Energy, la filiale Britannique de l’énergéticien Français EDF, attend toutefois de trouver un

partenaire financier pour le projet afin de remplacer son ancien partenaire Centrica et tient

surtout à trouver un accord avec les autorités Britanniques sur un prix de rachat garanti de

l’électricité produite par leur future centrale.

Résumé par Paul Gallet

«Nucléaire : Londres approuve la construction par EDF de la 1ère centrale britannique depuis 25

ans», dans lesechos.fr. Publié le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202651098440-nucleaire-londres-approuve-la-construction-par-edf-de-la-1ere-centrale-britannique-depuis-25-ans-550519.php

«Grande-Bretagne : feu vert à un projet de centrale nucléaire d’EDF», dans lemonde.fr. Publié

le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/19/grande-bretagne-feu-vert-a-un-projet-de-centrale-nucleaire-d-edf_1850539_3214.html

«New nuclear power station gets planning consent», par Juliette Jowit dans guardian.co.uk.

Publié le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.guardian.co.uk/environment/2013/mar/19/nuclear-power-station-consent-hinkley-point

«EDF wins U.K. planning approval for Hinkley Point nuclear plant», par Alex Morales & Sally

Bakewell dans Bloomberg.com. Publié le 19/03/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-03-19/edf-wins-u-k-planning-approval-for-hinkley-point-nuclear-plant.html

« EDF construira une centrale nucléaire en Angleterre, mais pas à n’importe quel prix », d’après

Reuters dans latribune.fr. Publié le 20/03/2013. Tiré de :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-

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Samsung fait la course à Apple en préparant sa montre intelligente

Depuis quelques années, la saturation du marché mondial des téléphones portables est une

réalité en approche. Selon des données compilées par Bloomberg, la croissance du marché

devrait ralentir d’ici les années à venir; elle atteindrait 27% au cours cette année et un maigre

9.8% d’ici trois ans. En effet, la croissance des ventes a connu des tendances baissières ces

deux dernières années, tant pour Samsung que pour Apple.

Ainsi, les deux géants du marché des téléphones intelligents se sont penchés vers un nouveau

produit. La différenciation de produit engendré par ses firmes se ferait à travers des montres

intelligentes. Si l’iWatch d’Apple fait jaser depuis longtemps, la rumeur de la préparation de

son équivalent par Samsung a été confirmée par le vice-président exécutif, Lee Young Hee.

Cela se transforme donc en une course pour le premier à sortir son produit et à réussir à

l’implanter dans le marché actuel. Nous sommes donc à la veille de voir arriver un nouveau

type de dispositif portable.

Selon une étude réalisée par CitiGroup Inc., l’industrie des montres intelligentes des revenus

de vente atteignant le 60 milliards de $US. Si le défi premier tourne autour de la date de sortie,

le second repose probablement sur le prix du produit. Ainsi, Samsung pourrait peut-être

devancer Apple sur cet aspect étant donné que l’entreprise produit ses propres écrans et

puces. Finalement, il est aussi à noter que Google songe, lui aussi, à développer une montre

intelligente du même type que les lunettes. Celle-ci fonctionnerait avec le même système

d’exploitation que les autres produits de la division Android.

Résumé par Ivan BELTRAN

«Samsung confirme travailler sur une montre intelligente», dans LaPresse.ca. Publié le

19/03/2013. Tiré de :

http://techno.lapresse.ca/nouvelles/produits-electroniques/201303/19/01-4632498-samsung-

confirme-travailler-sur-une-montre-intelligente.php

«Samsung Preparing Wristwatch as It Races Apple for Sales», dans Bloomberg. Publié le

19/03/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-03-19/samsung-preparing-wristwatch-as-it-races-

apple-for-sales.html

«Google songe aussi à une montre intelligente», dans LaPresse.ca Publié le 22/03/2013. Tiré

de :

http://techno.lapresse.ca/nouvelles/produits-electroniques/201303/22/01-4633752-google-

songe-aussi-a-une-montre-intelligente.php

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Discussions autour des redevances minières au Québec

Les nouvelles propositions de redevances minières du gouvernement Marois ne font pas

l'affaire de tous. En effet, plusieurs minières ont affirmé leur mécontentement et leur

désaccord au cours des dernières semaines. Cette semaine, c'est au tour d'IAMGOLD de

contester les nouvelles mesures actuellement discutées. Steve Letwin, PDG d'IAMGOLD appuie

l'idée d'une redevance minimale, mais est en profond désaccord avec la mise en place de la

taxe du surprofit. En effet, les dernières discussions du gouvernement s'alignaient sur la mise

en place de redevances de 5 % sur la valeur brute des produits exploités et de 30 % sur les

surprofits. Selon M. Letwin, cette nouvelle mesure n'aura pas les retombées économiques

souhaitées. En effet, la taxe aura des effets dissuasifs sur les investisseurs actuels et futurs

dans le secteur minier au Québec. Un changement de régime trop drastique aura aussi des

effets sur la réputation de la belle province. Pour sa part, IAMGOLD affirme que si le régime de

redevance punitif il arrêtera sur le champ le projet d'expansion de plus de 1 milliard de dollars

de la mine Niobec. Niobec est une des trois mines de Niobium au monde. Ce projet représente

une opportunité importante pour l'entreprise, mais aussi pour le Québec. Par contre, même si

la surtaxe apporte des revenus potentiels supplémentaires pour l'état, elle est aussi un

découragement aux nouveaux projets, comme celui de la mine Niobec.

Résumé par Priscille Arbour

«IAMGOLD menace d'abandonner un projet de 1 milliard», dans La Presse. Publié le

21/03/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201303/21/01-4633195-iamgold-

menace-dabandonner-un-projet-de-1-milliard.php

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A l’est comme à l’ouest, quels horizons pour Enbridge ?

Le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-

François Blanchet, affirme que des précisions seront apportées dans les prochains jours en ce

qui concerne la consultation des Québécois vis-à-vis du projet d’inversion du pipeline

d’Enbridge ayant pour but de transférer le pétrole albertin issu des sables bitumineux. Le

ministre précise que l’étude sera menée « sans compromis » quelle qu’en soit la forme. À

terme, cet oléoduc desservirait directement la raffinerie de Montréal, mais également celle

d’Ultramar implantée à Québec via voies fluviales. Et quand on soulève la question écologique,

le ministre rappelle qu’au-delà du travail à faire vis-à-vis des grands groupes pétroliers

canadiens et québécois, le principal travail consiste à éduquer la population en ce qui concerne

sa consommation.

Sur la côte pacifique canadienne, la compagnie canadienne de transport d’hydrocarbure reste

également en proie à des tractations. La vice-présidente du groupe en personne, Janet Holder,

confirme l’excès de zèle de la compagnie en ce qui concerne les requis du projet Northern

Gateway. Et même si elle concède que tous les partis ne pourront être totalement satisfait, le

président du projet, John Carruthers rajoute que 60% des autochtones impactés par le projet

ont déjà donné leur accord. Cependant, tout est encore loin d’être résolu et des recours

judiciaires ont été entrepris par les Premières Nations, ces dernières estimant qu’elles ne

pouvaient à présent plus faire confiance au processus mis en place par la compagnie et les

autorités locales. Quoi qu’il en soit, les activités d’Enbridge continuent de défrayer la

chronique du pays à la feuille d’érable …

Résumé par Vincent MOUCHIKHINE

«Projet d’Enbridge : le ministre Blanchet promet une évaluation « sans compromis »», dans Le

Devoir. Publié le 20/03/2012. Tiré de :

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/373668/projet-d-enbridge-le-ministre-blanchet-promet-une-evaluation-sans-compromis «Northen Gateway : les intérêts autochtones diversifiés, selon Enbridge», dans

RadioCanada.ca. Publié le 17/03/2012. Tiré de :

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/373668/projet-d-enbridge-le-ministre-blanchet-promet-une-evaluation-sans-compromis

L’Hiver est rude pour Schlumberger

Nous en parlions plus tôt dans l’année lors de l’étude de cas sur l’entreprise Schlumberger :

l’Hiver 2012 avait été difficile pour de nombreuses entreprises du secteur pétrolier et gazier

ainsi que pour les équipementiers. Et bien en 2013, c’est le même tarif ! Suite à un Hiver doux

et donc une baisse de la consommation et de la demande, ajoutés à une trop large production

de gaz (une technologie qui fonctionne bien, et un grand nombre de centres de production) :

Pétrole et Ressources Naturelles

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les prix du gaz restent bas et font mal. Lundi dernier, le CEO de Schlumberger a annoncé

des résultats en dessous des prévisions pour le premier trimestre de 2013, en effet avec

un prix bas des plateformes fermes, impliquant une baisse d’activité pour les fournisseurs

de services et d’équipement.

Heureusement pour Schlumberger, le marché nord-américain compte pour moins du tiers

de ses revenus ce qui lui permet de maintenir la tête au-dessus de l’eau ! En revanche, ses

concurrents directs Baker Hugues, Weatherford et Halliburton sont plus dépendants de la

consommation américaine et plongent donc un peu plus bas.

Malgré cette peinture un peu terne, un peu morne, un peu triste, les analystes et

investisseurs gardent leurs cartes du jeu des parapétrolières qui restent pour eux des

investissements sûrs et rentables sur le long terme. En effet sur le plan large des choses,

les demandes pour les sources « non conventionnelles » d’hydrocarbures sont sur la

pente montante, tirées par la conjecture (la peur de l’Oil Peak), la volonté de nombreux

états d’être plus indépendant énergétiquement parlant, et enfin par une demande

énergétique mondiale croissante.

Les analystes insistent sur le fait qu’aujourd’hui la valeur de ces entreprises, bien que déjà

très bonne, est sous-estimée du fait des prix bas du gaz, mais qu’elle pourrait grimper vite

et fort au premier sursaut de demande (ou peut-être dès le prochain Hiver au froid plus

mordant ?).

Résumé par Christophe MONDIN

« Why I love Oilfield Service Stocks » sur Insider Monley. Publié le 12/03/2013. Tiré de :

http://www.insidermonkey.com/blog/why-i-love-oilfield-service-stocks-schlumberger-

limited-slb-halliburton-company-hal-baker-hughes-incorporated-bhi-85267/

« Schlumberger and oil services majors are getting drilled by weak N. American Market »

dans Great Speculations sur Forbes.com. Publié le 21/03/2013. Tiré de :

http://www.forbes.com/sites/greatspeculations/2013/03/21/schlumberger-highlights-weak-north-american-activity-as-a-near-term-headwind/

Discours de Paal Kibsgaard, CEO de Schlumberger, le 18 Mars 2013 à la conférence 41st

Annual Howard Weil Energy Conference :

http://phx.corporate-ir.net/External.File?item=UGFyZW50SUQ9MTc2MDU4fENoaWxkSUQ9LTF8VHlwZT0z&t=1

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Nouveau système de brevets aux États-Unis

Il y a du nouveau dans le monde des brevets aux États-Unis. Le 18 mars 2013 entrait en vigueur

le projet de loi modifiant l’émission de brevets. Désormais, c’est le premier à déposer son

application au Bureau des brevets qui se verra attribuer les droits qui découlent de l’invention,

au possible détriment de l’entité qui pourrait l’avoir inventé en premier. Par cette législation,

les États-Unis empruntent la méthode mise à l’avant par tous les autres pays à l’échelle

mondiale. Certains diront que ce système d’émission des brevets risque d’engendrer des

injustices, puisqu’il dépend sur la rapidité de soumission de l’application sans se soucier de la

réelle provenance de l’invention. Alors que le système précédant prévoyait un processus

“d’interférence” qui offrait la possibilité à l’inventeur qui s’est fait voler son brevet de faire la

preuve de son statut et de retirer le brevet à celui qui a voulu le lui usurper, le nouveau

système se contente de délivrer le brevet au premier arrivé. Toutefois, on reconnaît à la

personne qui fait mention de son invention publiquement, dans le cadre d’une conférence par

exemple, de se voir octroyer un délai de grâce d’une année pour déposer l’application pour la

breveter sans risquer de se la faire voler par quiconque. La vraie critique à faire serait au

niveau des grandes compagnies informatiques, comme Apple, qui ont les moyens nécessaires

pour engager du personnel à temps plein qui compléteraient et déposeraient des applications

à longueur de journée créant, par la même occasion, un monopole sur les inventions

informatiques et technologiques aux États-Unis.

Résumé par Raouf Merouche

«“First to file” patent law starts today: what it means in plain English», dans http://

gigaom.com. Publié le 18/03/2013. Tiré de :

http://gigaom.com/2013/03/18/first-to-file-patent-law-starts-today-what-it-means-in-plain-

english/

Dell intéresse de nouveaux acheteurs

Il semblerait que deux groupes d’investisseurs s’intéressent à l’achat de Dell, que son

fondateur Michael Dell et une firme associée, Silver Lake Management, comptent acheter afin

de rendre l’entreprise privée à nouveau. En effet, à la date limite de dépôt de telles

procédures, Blackstone Group et Carl Icahn auraient tous deux soumis au conseil

d’administration de la compagnie des offres d’achat supérieures à celle de Michael Dell et

associés. On croit que le géant informatique saura mieux se redresser et s’ajuster aux assauts

de ses compétiteurs sur les plans des périphériques mobiles et de l’infonuagique sans la

lourdeur des procédures liées au fait d’être une entreprise publique.

Technologies de l’Information

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Ces nouvelles offres d’achat plairont à plusieurs investisseurs de Dell qui considéraient

que la proposition de Michael Dell sous-évaluait l’entreprise; le fondateur de la

compagnie comptait la racheter en payant $13,65 par action alors que le titre

s’échangeait à $14,14 vendredi à la fermeture. Le Blackstone Group serait prêt à

débourser jusqu’à $14,50 par action alors qu’Icahn aurait dit qu’il paierait chaque action

$15. Les deux nouveaux groupes d’acheteurs compteraient cependant laisser une partie

des titres de Dell sur le marché public.

Michael Dell aura peine à égaler les offres de ces deux nouveaux venus pour deux

principales raisons. Premièrement, il ne pourra déposer qu’une seule contre-offre selon

une convention prise entre lui et les autres actionnaires lors de sa soumission d’achat

initiale. Deuxièmement, les prêts bancaires qui furent octroyés à son groupe pour l’achat

de l’entreprise tenaient compte du fait que l’an dernier, Dell prévoyait engranger $5,6

milliards en revenus d’opérations pour l’année 2014 alors que récemment, cette somme a

été revue dramatiquement à la baisse, vers les $3 milliards. Dans tous les cas, cette

situation pourrait faire augmenter le prix du titre de Dell à court et à moyen terme.

Résumé par Mathieu Morissette

«Blackstone Group, Icahn Said to Submit Proposals to Dell», dans Bloomberg. Publié le

23/03/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-03-23/blackstone-group-icahn-said-to-submit-

proposals-to-dell.html

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Aérospatial et Transport :

Jonathan BRODEUR

Yaniv COHEN SCALI

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

Florian CARAUD

Christophe MONDIN

Energie :

Paul GALLET

Hautes tehcnologies :

Ivan BELTRAN

Minier :

Priscille ARBOUR

Pétrole et Ressources Naturelles :

Vincent MOUCHIKHINE

Christophe MONDIN

Technologies de l’Information :

Raouf MEROUCHE

Mathieu MORISSETTE

Réalisation

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

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