quartier résidentieldu pommier

2001 201110 ans d’urbanisation

Grand-Saconnex

CAISSE DE PREVOYANCE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE L’ INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES FONCTIONNAIRESDE L’ADMINISTRATION DU CANTON DE GENEVE

Arthur Plée, MaireElizabeth Böhler-Goodship, Conseillère administrativeJean-Marc Comte, Conseiller administratif

quartier résidentiel du pommier

“une fin pour un début”

Le quartier du Pommier est fini, entend-on dire ici ou là. Nous dirions plutôt qu’il débute! En effet, les constructions du quartier sont bel et bien terminées, en tout cas en ce qui concerne les immeubles d’habitation et de service ainsi que les principaux équipements publics. Une parcelle com-munale doit encore être aménagée pour y implanter des espaces verts de détente et de repos ainsi qu’un potager urbain et d’autres équipements d’utilité publique. Depuis bientôt 10 ans, les premiers habitants de ce nou-veau quartier sorti de terre lui donnent vie, il faut profiter des les remercier ici. Il n’est jamais aisé d’insuffler un esprit dans un quartier nouveau, là ou avant il n’y avait rien. Et pourtant, les habitants du Pommier y sont arrivés, épaulés en cela par de riches activités associatives et des associations de quartier bien présentes. La commune n’a pas ménagé non plus ses efforts, investissant du temps et de l’argent pour que ses nouveaux habitants se sentent à l’aise… à la maison. Aujourd’hui, une nouvelle page se tourne dans la jeune histoire du Pommier: avec l’achèvement des derniers im-meubles, le secteur prend sa forme quasi-définitive. Le nombre d’habitants va se stabiliser, les habitudes vont se prendre, les enfants arrivés petits vont grandir. Les autorités communales veilleront à accompagner cette communauté urbaine dans son développement et, nous l’espérons, dans le plaisir qu’elle aura à vivre au Grand-Saconnex. Les grues sont reparties, les camions ne sillonnent plus les rues… place aux habitants et longue vie au Pommier !

“l’aboutissement d’une saga”

La fin du chantier de construction de 625 logements au Pommier marque l’aboutissement d’une saga de plus de vingt ans: dix ans de planification, suivis de dix ans de réalisation. A l’origine, sur l’emplacement du quartier du Pommier, se trouvait l’un des derniers grands domaines situé en ville, la campagne Gardiol.

A cette époque, dans les années 1990, des moutons pâturaient cette propriété, progressivement entourée par l’urbanisation de la commune. En 1991, le Grand Conseil adoptait le principe de la construction d’un nouveau quartier.

Vers un nouvel urbanisme… L’urbanisation du Pommier ouvre la voie à une nouvelle forme d’urbanisme porteuse d’avenir. De nombreux acquis et principes positifs sont à retenir de la réalisation de ce quartier:• l’organisation de concours architecturaux pour stimuler la créativité et la diversité architecturale. • la mixité des types d’habitation, du logement HBM très social au du-plex en loyer libre, pour répondre aux besoins en logements diversifiés et assurer la mixité sociale.• un large espace public ouvert, accessible, de qualité, laissant une place importante à l’arborisation et aux espaces verts.• une desserte en transports publics mise en service dès l’arrivée des pre-miers habitants pour limiter l’impact de l’utilisation excessive de la voiture.• des équipements publics communaux de très grande qualité (groupe scolaire, salle de sports et de spectacles, locaux associatifs) assurant l’inté-gration du quartier dans la commune.• le respect du patrimoine bâti existant grâce à la rénovation de la mai-son de maître de l’architecte Marc Camoletti, mise à disposition de l’Union interparlementaire, la plus ancienne organisation internationale établie à Genève.• des commerces de proximité et des services médicaux et sociaux ré-pondant aux besoins des habitants du quartier et assurant l’animation indispensable à la vie de quartier.• un partenariat exemplaire entre le canton, la commune du Grand-Sa-connex et la CIA. Je salue au passage ces partenaires, qui ont joué durant tout le projet un rôle important.

Finalement, sans répondre aux principes souvent dogmatiques de la mode des écoquartiers, le Pommier s’engage très concrètement dans la voie d’un urbanisme de qualité, soucieux du développement durable et du bien vivre ensemble.

Un quartier vivant. Nous le savons, la prospérité de Genève ne peut se développer sans un effort très soutenu pour la construction de logements. Un pas de plus dans ce sens vient d’être franchi au Pommier.

Ce nouveau quartier répond également à la volonté exprimée dans le dis-cours de Saint-Pierre par le Conseil d’Etat fin 2009: “Penser à la qualité de la vie signifie que l’on ne veut plus subir la ville, mais la construire comme un lieu de vie, de partageet de civilisation, pour cultiver le plaisir de vivre ensemble.”

Le cadre urbain est ici posé. Aux habitants de lui donner sens, convivialité; à eux de développer les liens sociaux dans le respect, la diversité culturelle et l’enrichissement mutuel. Longue vie au Pommier!

“des loyers raisonnables et stables”

La CIA, Caisse de prévoyance du personnel enseignant de l’Instruction publique et des fonctionnaires de l’Ad-ministration du canton de Genève, a choisi d’orienter ses investissements immobiliers dans la réalisation complète et directe des projets, depuis l’achat d’un terrain jusqu’à l’achèvement de la construction. On peut ainsi proposer à la population des logements à loyers raisonnables et stables dans la durée. Il faut souligner qu’au Pommier, classé en zone dite de développement, les loyers sont fixés selon les exigences de l’Office du logement.

Cette réalisation est importante pour la CIA, représentant à la fois une contribution à un projet majeur pour la po-pulation et pour l’économie locale. Elle est également une source de fierté, modeste mais légitime, de la capacité pour une institution publique autonome à relever un défi d’envergure. Les investissements estimés à 320 millions de francs, y compris les équipements publics, représentent des années de travail pour des centaines de personnes et d’entreprises de la région.

Dans l’aventure de la construction, trois points significatifs peuvent être relevés:• la CIA s’est vue confier la présidence du groupe de pilotage et la coordination générale du quartier. Cette res-ponsabilité nous honore et si la tâche a pu être menée à bien et dans les délais, c’est grâce à l’engagement de nos partenaires, des représentants de la Commune, de l’Etat, des mandataires, ainsi qu’au soutien de nos instances et au travail de la Division immobilière de la CIA.• l’organisation remarquable de la circulation, avec la présence des TPG dès l’arrivée des premiers habitants et la limitation de vitesse à 30 km/h • enfin, les efforts entrepris en matière d’économie d’énergie et l’obtention du label “Minergie” pour la plu-part des immeubles, traduction de l’attachement de la CIA aux critères de développement durable.

Forte de l’expérience et d’un savoir-faire acquis grâce au Pommier, la CIA espère poursuivre sa collaboration avec les autorités du canton dans la construction de nouveaux logements.

Mark MullerPrésident du Conseil d’Etat, chargé du département des constructions et des technologies de l’information

Claude-Victor Comte, Directeur de la CIAJohn Lateo, Chef de la Division immobilière

historique

ancien pâturage historiquedu Grand-Saconnex.

Le quartier du Pommier doit son nom à une très ancienne famille genevoise, longtemps propriétaire du lieu. Etudiés dès 1964, les premiers projets pour l’aménagement de la “Campagne du Pommier” ont conduit en 1991 au déclassement en “Zone de dé-veloppement” puis à l’adoption, en 1997, d’un plan localisé de quartier (PLQ).

A la fin de 1998, le terrain a pu être négocié et acquis par la CIA (Caisse de prévoyance du Canton de Ge-nève) pour deux tiers et par l’Etat de Genève pour un tiers, pour un montant de trente millions.

Les 98’000 m2 de cet espace remarquable offrent à la CIA, à l’Etat de Genève et à la Ville du Grand-Saconnex, l’occasion unique d’élaborer, en partenariat, un projet global d’urbanisation de cette envergure. La mise en œuvre du nouveau quartier représente une “tranche” de ville nouvelle, à la fois autonome par ses infrastructures de commerces, d’équipements publics, d’espaces verts et de transports, mais aussi très bien reliée et intégrée à la désormais Ville du Grand-Saconnex, qui a franchi, grâce au Pommier, le cap des 10’000 habitants.

L’Etat, la CIA et la Ville du Grand-Saconnex restent propriétaires du terrain. Les représentants de ces trois entités forment, dès 1999, le groupe de pilotage du Pommier, présidé par la Division immobilière de la CIA. Plus de septante séances tripartites, avec l’apport d’architectes, d’urbanistes et de spécialistes ont

Equipements publics

Ecole et salle de sport-spectacles, 2003-2004Commune du Grand-Saconnex

Etape 1 - 291 logements, 2002 - 2004

1A CIA, caisse de prévoyance du canton de Genève1B CIA et SCHB, société coopérative d’habitation, Genève1C Les Ailes, société coopérative d’habitation1D Fondation Jean-Dutoit

Etape 2 - 118 logements, juin 2003 - avril 2005CIA, caisse de prévoyance du canton de Genève

Etape 3 - 216 logements, 2008 - 2010CIA, caisse de prévoyance du canton de GenèveCoopérative SCHG, Rhône-Arve et Codha

accompagné la réalisation d’un quartier haut en cou-leur, marqué par la mixité des types d’habitat comme des populations, formant au final un espace structuré et vivant.

Aux 68’000 m2 occupés par la partie résidentielle, répondent les 24’000 m2 destinés à la zone d’équipe-ments publics, dévolus principalement au groupe sco-laire du Pommier, formé par une école de seize classes, une salle de sports et de spectacles et d’un bâtiment polyvalent (Espace Pom’) pour les associations com-munales et l’espace de vie enfantine , inaugurés en avril 2005 et au parc du Pommier, qui devrait être mis en chantier cette année encore. Le solde du terrain, soit 6’000 m2, est dévolu à la “Maison des Parlements”. Le siège de l’Union Interparlementaire (UIP), cœur de la démocratie dans le monde, occupe la villa Gardiol, maison de Maître construite en 1908 par l’architecte Marc Camoletti. Brillamment rénovée et adaptée en 2002, elle s’est vue dotée d’une nouvelle grande salle de conférences, dont les baies vitrées s’ouvrent sur le quartier. Cette ouverture, les cheminements piéton-niers et l’absence de clôtures sont très appréciés et contribuent à en faire un symbole fort du quartier.

Le domaine est divisé en quatre secteurs de déve-loppement: au nord-est, se trouvent les équipements publics et au sud-est les 3 étapes résidentielles, com-prenant en 1ère étape, au centre du quartier, un sec-teur totalisant 291 logements mis à disposition d’avril 2004 à avril 2005. La seconde étape, démarrée en juin 2003, concerne 118 logements mis en location dès avril 2005. La 3ème étape, à l’angle ouest du pé-rimètre a fait l’objet d’une procédure de révision du PLQ, visant à réorganiser les espaces, afin de privilé-gier les orientations Est-Ouest pour les immeubles de logement et à intégrer le centre commercial Migros et la Poste, éléments importants de la cohésion du quar-tier. Elle a permis d’ajouter 111 logements gérés par la CIA et 105 logements pour les coopératives d’habita-tion au bénéfice de droits de superficie concédés par l’Etat pour le logement social.

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Plan localisé de quartier (1997) Schéma des étapes

Qualité de vie et urbanisme paysagé

Globalement le programme comprend 625 logements, pour environ 2’000 habitants. Les logements se ré-partissent, conformément aux directives de la zone de développement, en 2/3 de logements subventionnés (HBM, HLM, HM) et 1/3 en loyer libre. 3’800 m2 de surfaces commerciales (bureaux ou commerces) com-plètent le programme.

Un développement urbain d’une telle envergure se conçoit bien sûr en y incluant une desserte par trans-ports publics. Dès avril 2004, soit en même temps que les premiers locataires, une navette des TPG desser-vait le quartier et devenait, le 12 décembre 2004, la tête de ligne du Trolleybus no 3. La circulation dans la zone résidentielle est limitée par une vitesse générale de 30 km/h et les véhicules sont dirigés vers les par-kings souterrains.

La conception globale mise en place fait également la part belle à l’aménagement des espaces extérieurs et aux plantations, notamment à la disposition de nombreux cordons d’arbres, de zones vertes inter-médiaires et de zones ombragées, le nombre d’arbres équivalant à celui des logements.

Le Mail du Pommier, allée verte du quartier, aboutira sur l’Esplanade de Bursinel, village de la Côte vau-doise auquel le Grand-Saconnex est apparenté par une histoire et des armoiries communes.

Résultat des concours d’architecture organisés par secteurs et étapes, la diversification architecturale est assez marquée.

Néanmoins, la volonté du groupe de pilotage a tou-jours été de privilégier l’espace public, en tant qu’élé-ment structurant du quartier, dans lequel les objets architecturés prennent place. Appropriables par les habitants, les espaces verts permettent aux enfants, aux jeunes, aux familles de s’identifier à leur quartier.

La coordination entre ensembles architecturaux, as-surée par les pilotes et par Jean-Jacques Oberson, est ainsi garante de la cohérence des cheminements, des matériaux et des affectations.

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zone d’utilité publiqueArchitectes: AUA architecteset Urbanistes Associés, Lorenzo Lotti

La Ville du Grand-Saconnex assure la gestion du do-maine public et la construction des infrastructures communales, école et Salle du Pommier dans ce nou-veau site, assumant un investissement au montant exceptionnel de 66 millions de francs.

Tous les bâtiments présentent un caractère semblable, souligné notamment par leur rythme modulaire unique et le choix standard des matériaux. Les deux chênes centenaires, conservés, prennent place dans la composition d’ensemble, dont ils constituent un élé-ment fort. La salle de spectacles et de sport, accessible par le haut du domaine, se distingue par un socle mi-néral surmonté d’une partie vitrée lumineuse, capable de dispenser très largement la lumière dans la salle. Ce bâtiment accueille les matches de basket des Lions de Genève, club évoluant en ligue nationale A.

A l’ouest de l’école, le parc du Pommier créera un aménagement de verdure propice à la détente pour les habitants du quartier. Planté d’arbres, il rappellera le verger et les pâturages à moutons du passé.

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étape 1B Architectes: Jean-Paul Clivazet Christian Exquis

Les deux immeubles, totalisant 50 appartements, l’un pour la Société coopérative d’habitation Genève (SCHG), l’autre pour la CIA, caisse de prévoyance du canton de Genève, composent cette partie de la réali-sation très en vue à l’entrée du quartier.

Nés d’un projet commun basé sur deux choix typo-logiques différents, ils répondent à une conception unitaire qui marque l’identité de l’ensemble. Cette so-lution contribue aussi à la mise en valeur de l’espace du Mail et permet de conférer une expression origi-nale aux bâtiments, traduisant notamment la variété des logements offerts, des trois à six pièces, spacieux et lumineux, dotés de grands balcons-terrasses et de terrasses en toitures, contenus par des verres translu-cides qui privatisent sans assombrir les logements et donnent à l’ensemble un effet “plastique”.

Le tout relève d’une expression architecturale de qualité, mise notamment en valeur par l’adoption des tons gris, vert et jaune, et par le choix des matériaux: béton, métal, verre, plaques en fibres de ciment et iso-lation périphérique.

étape 1A Architectes: Groupe me.col, metron& collectif d’architectes bbbm

Les trois bâtiments forment un U, fermant au Sud le square central planté d’arbres en pleine terre. Construits pour la CIA, les 117 logements essentiel-lement en loyers libres sont traversants et de grandes dimensions (2/3 sont des 5 et 6 pièces). L’enveloppe, largement vitrée, est ponctuée de grands balcons côté rues et met en évidence un vocabulaire architectu-ral élémentaire et sobre. Côté square, les façades à dominante noire, soulignées par les têtes de dalles blanches, sont d’une rare élégance.

Ces bâtiments sont parmi les premiers construits avec le label Minergie dans le canton de Genève. Ils propo-sent également plus de 1700 m2 de surfaces d’activi-tés pour des commerces et des bureaux.

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étape 1 DArchitectes: G.Dubouleet Anderegg-Rinaldi

Construits pour la Fondation HBM Jean-Dutoit, deux bâtiments, “Salève” et “Jura”, complètent le pourtour du square central. Ils totalisent 84 appartements des-tinés à une population à faibles revenus et visent donc à proposer des loyers situés dans le bas du marché neuf. Deux arcades et quatre surfaces d’activités font également partie de ce programme.

Côté rue, de larges balcons où dominent le bleu et le gris, garnissent les façades, et côté square, se sont de grands panneaux de couleur disposés de manière aléatoire et combinés avec les volets ouverts ou fer-més qui donnent une animation aux bâtiments.

La simplicité du tout, mise au service d’une concep-tion rationnelle, trouve ainsi une expression originale et une image changeante au gré de la lumière et de la vie quotidienne. Les aménagements extérieurs, réa-lisés par le groupe de coordination, hormis ceux qui concernent la cour anglaise du bâtiment “Jura” et les jardins privatifs du “Salève”, répondent à la concep-tion globale voulue pour l’ensemble du plan.

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Architectes: Grand, Praplan et Associés architectes SA

Construit pour la Société coopérative d’habitation Les Ailes, le bâtiment propose 40 appartements, subven-tionnés par le canton en régime HM, pour 188 pièces. Cet immeuble, situé entre le Mail et le square, est conçu pour garantir à ses occupants le plus possible de dégagement visuel et le meilleur ensoleillement, partant du principe que la construction est implantée dans des conditions comparables à celles que l’on trouve dans un centre urbain.

Dans cette optique, le projet s’ouvre largement au sud et propose des appartements traversants, dispo-sés sur un plan compact, équipés d’une ventilation double-flux. L’ensemble répond aux principes de la coopérative, de la législation et du marché, notam-ment par une offre intéressante quant à son rapport qualité-prix.

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étape 2Architectes: Aeby-Perneger et ACAU architectes associés

Construits pour le compte de la CIA, caisse de pré-voyance du canton de Genève, ces bâtiments proposent 118 logements, dont 98 répondent aux conditions de subventionnement HLM et 20 sont à loyers libres.

Les constructions se composent de deux entités ju-melles de cinq niveaux sur rez-de-chaussée, reliées entre elles par deux étages de parking semi-enterrés. Exploitant la pente naturelle du terrain, la composi-tion permet de préserver et de créer d’intéressantes zones vertes autour et entre les immeubles, permet-tant notamment de dégager un grand espace libre devant la Maison des Parlements.

Cette réalisation présente une image élégante et sobre, sans effet superflu, mais à la volumétrie équili-brée. Cette dernière est soulignée par les lignes longi-tudinales qui rythment à chaque niveau les façades en éléments préfabriqués lourds. Un passage public tra-verse un des quatre bâtiments et permet de connecter une des cours d’immeuble à un cheminement piéton proposé par le plan d’aménagement.

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étape 3Construits pour la CIA et trois coopératives d’habi-tation, les quatre bâtiments et le Centre commercial marquent la dernière étape de développement du quartier. Elle ajoute 216 nouveaux logements, portant à 625 le total d’appartements proposés au Pommier.

La modification du plan localisé de quartier, adoptée en juin 2005, avait pour buts une meilleure préservation de l’arborisation existante ainsi qu’une amélioration des périmètres d’implantation, préservant les vues sur le Jura et permettant d’insérer un bâtiment bas pour la réalisation d’un supermarché de quartier.

Les barres d’immeubles sont marquées par le traitement des façades, où le choix de matériaux simples, pierre, bois et verre donne un aspect moderne et soigné. Les balcons occupent complètement deux façades, offrant un espace extérieur bienvenu, d’autant plus que les bâ-timents sont suffisamment éloignés les uns des autres.

Urbanisme, espace privilégié de liaison et de relations

Maître de l’ouvrage:CIA - Caisse de prévoyance du canton GenèveArchitecte: Pierre-Alain Renaud.Réalisation: 2005-2009

Le projet s’inscrit dans le cadre du PLQ. Il prévoit 111 logements dont 45 appartements subventionnés HLM et 66 appartements à loyer libre ainsi qu’un centre commercial de 1’660 m2. La typologie traversante des appartements, avec une partie jour et une partie nuit clairement définies, offre une appréciable souplesse d’usage et d’appropriation pour des modes de vie di-versifiés et confère une bonne luminosité au centre du logement.

L’enveloppe et les aménagements intérieurs sont réa-lisés suivant un concept alliant durabilité, simplicité, qualité et confort, avec un bilan énergétique conforme aux normes Minergie.

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Traité comme un espace de loisirs et de rencontres, sur une trame minérale de façade à façade, le mail public est organisé de façon à éviter un axe rigide, en favorisant des usages diversifiés et conviviaux. Il relie la rue Sonnex au chemin Taverney. La façade du centre commercial, constituée de panneaux de verre et d’aluminium transparents et opaques, accompagne le promeneur dans sa traversée du mail.

Unité architecturale etconcept Minergie Plus

Maîtres de l’ouvrage: Coopératives SCHG, Rhône-Arve et CODHAArchitectes: Clivaz & Exquis, De Giovanniniet G.M.Architectes AssociésRéalisation: 2007-2010

Construction de deux immeubles de 110 logements sur 8 niveaux labellisésMinergie P® (coopératives SCHG et Rhône Arve)Minergie Eco P® (coopérative CODHA)Réalisation en structure béton avec façades actives bois et verre.

Le premier défi relevé consistait à assurer une unité ar-chitecturale à l’ensemble des deux bâtiments réunissant les coopératives concernées (SCHG, CODHA et Rhône-Arve). Les architectes ont décidé d’exploiter la déclivité du terrain et de construire un parking souterrain sur deux niveaux, en partie sous l’assiette de l’immeuble. Les voitures y accèdent directement de la rue Sonnex. Le premier niveau de parking est pourvu de jours la-téraux permettant de bénéficier d’un éclairage naturel. En outre, des puits de lumière permettent d’éclairer de façon zénithale le niveau inférieur du parking.

La toiture du parking est organisée en une esplanade publique comportant plusieurs plans d’eau animés de plates-formes en bois, donnant lieu à une atmosphère sereine, apaisée, en harmonie avec le parc adjacent. Des passerelles conduisent à un groupe de platanes, préser-vés, sous lesquels une plate-forme en bois est érigée comme transition entre l’esplanade et le parc public.L’esplanade est un véritable espace de vie, lieu convi-vial de rendez-vous et de déambulation pour les habi-tants de l’ensemble du quartier.

Les éléments inamovibles hérités du plan localisé de quartier, tels que longueur et largeur données de bâti-

ments, nécessitaient de nombreuses cages d’escalier; celles-ci induisaient des pertes d’espace conséquentes et des typologies de logements classiques. Les archi-tectes ont donc développé une typologie s’appuyant sur des coursives intérieures. Quatre circulations verticales au lieu de huit, liées à des rues intérieures horizontales, permettent d’accéder aux logements ré-partis de part et d’autre de la rue, ceux-ci sont des simplex ou des duplex. Ces derniers existent égale-ment en version 3 pièces, la pièce à l’étage ajoutant une note particulière à ce type d’appartement.

Lors de la conception de ces immeubles, les critères écologiques ont été particulièrement soignés, tels que:- l’utilisation de façades actives de type Lucido en bois et verre, qui permettent d’exploiter l’énergie so-laire même en hiver.- le choix de techniques favorisant des énergies propres, et/ou la consommation énergétique telle que chaudière à bois ou pompes à chaleur, ventilation double flux et installations de panneaux solaires en toiture (photovoltaïques et eau chaude).- la volonté d’éclairer la plupart des espaces de circu-lation intérieure de manière naturelle, tout en offrant des vues sur le parc ou la rue Sonnex.

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