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ULAIRE Quotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA Le P Le P O O P P CAFOUIILAGE AU SOMMET DE L’ETAT Njomboor fait arrêter et différer une cérémonie officielle Page 2 SERIE D’ACCROCHAGES MEURTRIERS AVEC L’ARMEE EN CASAMANCE Les nouveaux acteurs La floraison actuelle des «mouvements politiques citoyens» est peut-être une réponse à l’inflation des partis politiques classiques qui seraient près de cent soixante-dix, d’après un récent décompte. Autant dire que les nouveaux venus dans l’espace public ont peu de chance d’être visibles derrière une barrière aussi opaque. Il a donc pu paraître judicieux de trouver une tribune sous une autre forme pour exister. (suite en page 5) Mame Less CAMARA COORDINATION DES COMITES ELECTORAUX La grogne gagne l’Alliance Sopi pour toujours Page 6 Aminata Tall inflexible dans sa bouderie Les rebelles installent la guerre UNE SEMAINE APRES LE REAMENAGEMENT DU GOUVERNEMENT Encore trois militaires tués, un blessé, des portés disparus. Un véhicule de l’armée incendié Les rebelles sabotent la ligne électrique qui alimente Sédhiou Au total 13 soldats tués en 15 jours seulement Jean Marie François Biagui, Secrétaire général du Mfdc compatit à la douleur des familles des «victimes de guerre en Casamance» Après la passation de service au Secrétariat général de la Présidence, elle pose un lapin à ceux qui l’attendaient pour le passage de témoin au ministère de la Fonction publique Le Pm et le ministre de l’Intérieur tentent de la relancer Pages 5 Pages 4

POP 20110114

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ULAIREQuotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA

Le PLe P OO PPCAFOUIILAGE AU SOMMET DE L’ETAT

Njomboor fait arrêteret différer unecérémonie officielle

Page 2

SERIE D’ACCROCHAGES MEURTRIERS AVEC L’ARMEE EN CASAMANCE

LLeess nnoouuvveeaauuxx aacctteeuurrssLa floraison actuelle des «mouvements politiquescitoyens» est peut-être une réponse à l’inflation despartis politiques classiques qui seraient près de centsoixante-dix, d’après un récent décompte. Autant direque les nouveaux venus dans l’espace public ont peu dechance d’être visibles derrière une barrière aussiopaque. Il a donc pu paraître judicieux de trouver unetribune sous une autre forme pour exister.

(suite en page 5)

Mame Less CAMARA

COORDINATION DES COMITES ELECTORAUX

La grogne gagnel’Alliance Sopipour toujours

Page 6

Aminata Tallinflexible danssa bouderie

Les rebellesinstallent laguerre

UNE SEMAINE APRES LE REAMENAGEMENT DU GOUVERNEMENT

* Encore trois militaires tués, un blessé, des portés disparus. Un véhicule de l’armée incendié * Les rebelles sabotent laligne électrique qui alimente Sédhiou * Au total 13 soldats tués en 15 jours seulement * Jean Marie François Biagui,Secrétaire général du Mfdc compatit à la douleur des familles des «victimes de guerre en Casamance»

* Après la passation de service au Secrétariat général de laPrésidence, elle pose un lapin à ceux qui l’attendaient pour lepassage de témoin au ministère de la Fonction publique

Le Pm et le ministre de l’Intérieurtentent de la relancer

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2Off… Off…

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Casse-têteUn véritable casse-tête cette Aminata Tall.Lorsque la «ndawsi» boude, toute la Républiquese jette à ses pieds. Convenez-en : à la suite duréaménagement intervenu jeudi dernier, ellerefuse d’occuper le fauteuil de ministre de laFonction publique et de l’Emploi. Sa majesté l’atravaillé au corps. «(Njomboor) est allé jusqu’à luiproposer de changer l’ordre protocolaire. En luidisant qu’elle va venir juste après le Premier min-istre et qu’en cas d’absence de ce dernier, c’està elle de le suppléer. Tout cela, elle n’en a pasvoulu» (Quotidien du lundi 10 janvier 2010). Desministres et même son grand frère (voir L’Officedu week-end des 8 et 9 janvier) sont égalementmontés au créneau pour lui faire entendre raison.Mais apparemment le niet de la «ndawsi» estferme. Elle semble se complaire dans son refusd’ingurgiter ce qu’elle a dégurgité.

MédiationSi nous revenons sur les péripéties de cettedémission d’Aminata Tall, c’est pour dire que detoutes parts, les médiations se multiplient. Et lesdernières en date, selon nos capteurs, ont étéentreprises par le Premier ministre SouleymaneNdéné Ndiaye et son ministre de l’Intérieur, leministre d’Etat Ousmane Ngom. Les deux groscalibres du gouvernement de sa majesté sont eneffet allés rendre visite à leur sœur de parti. Larencontre a eu lieu avant-hier nuit. L’objet de leurvisite est un secret de Polichinelle. Maisapparemment au terme de leurs «waxtaan» (dis-cussions) dont rien n’a filtré, on peut gager auregard des développements d’hier lors de la pas-sation de service (lire en page 4) que la médiationn’a débouché sur rien de concret. Alors jusqu’oùira Aminata Tall ? Et en face jusqu’où Njomboorest-il prêt à arriver en termes de concession et defaveurs avant de couper les ponts ?

Cafouillage Le siège du ministère de la Santé et de laPrévention a été, hier, le théâtre d’un cafouillageavec en scène le Pm S2N et plusieurs membresde son gouvernement. Et comme vous pouvezl’imaginer, le metteur en scène n’est autre queNjomboor qui a fait renvoyer la cérémonie dematériels médicaux ayant coûté presque un mil-liard de Cfa. Pour savoir ce qui s’est passé,retenez que le Premier ministre, avec sa garderapprochée, ses proches collaborateurs,plusieurs de ses ministres, les acteurs du secteurde la santé, les partenaires techniques et finan-ciers de ce domaine s’étaient retrouvés dans leslocaux de Modou Diagne Fada pour la réceptionde ce matos haut de gamme. Visez la suite

Cafouillage (bis) Alors que la manif allait démarrer, Njomboor câbleau téléphone le Pm pour lui demander de toutarrêter le temps qu’il débarque sur les lieux pourdiriger personnellement la cérémonie. Teuss !Mais, à peine S2N finit-il d’annoncer «la bonnenouvelle» à l’assistance qui avait commencé àinterpréter cette volonté de Njomboor d’êtreprésent de marque d’intérêt inégalable, laPrésidence câble de nouveau le chef du gou-vernement. Njomboor qui a l’habitude de clignot-er à droite pour tourner à gauche, revient sur sa

décision : il ne vient plus. Pis, il fait reporter lacérémonie jusqu’à lundi prochain. Et comble dusort, il a demandé que cette cérémonie initiale-ment prévue et organisée au siège du ministèrede la Santé soit simplement transférée à sonPalais. C’est cool la royauté, non !

Riti Avant de donner rendez-vous à l’assistance auPalais pour lundi, S2N a lui aussi déroulé lastratégie qu’il avait concoctée pour ferrer par lafamiliarité les syndicalistes bagarreurs.S’adressant à ces derniers, le Pm a convoquél’histoire en rappelant que son père a été pendantplusieurs années l’intérimaire du médecin de larégion médicale du Saloum, alors appelée circon-scription médicale. Il se rappelle même, pourétablir son appartenance à la grande famille ducorps médical, que l’affectation du président de laConvergence Sutsas-Sas, Mballo Dia Thiam,dans cette localité, au temps, s’est faite devantlui. M. Thiam, présent à cette cérémonie…reportée l’a confirmé, tout en se félicitant de l’ac-quisition de ce matériel après plusieurs cris dedétresse des personnels de santé.

Big Dansk Une bougie de plus pour le très sympathie copainde Njomboor, Amath Dansokho qui a fêté hier,jeudi 13 janvier 2011, ses 74 ans. Le Présidentd’honneur du Pit en régime diabétique a sobre-ment fêté cet anniversaire avec ses amis etproches. Il faut dire que l’homme qui a fortementmarqué l’histoire politique du Sénégal de ces 35dernières années continue de peser de tout sonpoids sur la scène nationale par ses sorties etautres prises de position. Longue vie donc à «BigDansk».

Exil La situation de crise en Côte d’Ivoire a des con-séquences dans le fonctionnement de la Banquemondiale. Selon nos capteurs, l’équipe de laBanque mondiale basée chez Gbagbo «LeBoulanger» a préféré quitter les crépitements desballes d’Abidjan pour la belle vue sur mer àNdakaaru. En clair, Madani M. Tall, le Directeurdes opérations pour la Côte d’Ivoire et sonéquipe, ainsi que leurs familles, sont tousdéplacés à Ndakaaru. Car, contrairement auxNations-Unies qui n’ont évacué que leur person-nel expatrié, la Banque mondiale l’a fait mêmepour les Ivoiriens qui le voulaient. Conséquence,le travail pour les autres pays couverts par leBureau d’Abidjan se fait à partir de Ndakaaru.Mieux, les enfants de ces expatriés ont pu êtrecasés dans les écoles françaises comme le lycéeJean Mermoz.

DiscriminationL'habitude est une seconde nature. C’est cequ'ont démontré à merveille, hier, les gars dupoulailler de la République. Convoqués pour venircouvrir la passation de service entre DiakariaDiaw et Aminata Tall, les journalistes s’entendrontdire que le machin est finalement privé et qu'ilsdevront retourner à leurs rédactions. Mais con-naissant les méthodes des gars, les journalistesont traîné sur les lieux et fait le pied de grue.Quand un confrère d’un média public se pointeavec son photographe, on les a fait entrer sanssouci. Et un téméraire confrère d’un média privéqui a tenté de les suivre, s’est vu stopper net parun gendarme qui lui lance : «pas de presseprivée, on nous a dit». Teuss alors !

PrécisionsÀ la suite de notre article d'hier intitulé «À Louga,le duo Abdourahmane Sow-Maniang Faye affûteses armes», le député libéral a câblé nos cap-teurs, pour faire un certain nombre de précisions.À l'en croire, il est inexact de parler, en ce qui leconcerne, d'une «entrée en scène précipitée».«Ma présence à Louga n'a d'autre objet que devaquer à mes obligations de parlementaire, éluque je suis du département, et de m'informer,après plus de deux ans d'inactivité, sur la situationpolitique qui prévaut sur le terrain», dit-il. Visez lasuite...

Précisions (bis)Abdourahmane Sow de poursuivre : «Ensuite, s'ilest vrai que j'ai eu l'honneur d'être reçu en consul-tation par le frère Souleymane Ndéné Ndiaye,Directeur de campagne du candidat MaîtreAbdoulaye Wade, je considère qu'il est prématurépour moi 'd'entrer en scène', alors que tous leséléments d'information que je souhaite recueillir àcet effet ne sont pas encore réunis comme je lesouhaite». Enfin, souligne-t-il, «je précise quec'est en 2001 et non 2002 comme écrit que j'ai

conduit l'élection législative de la Coalition Sopi,et que j'étais secondé par Monsieur Waly Ndiayeet Monsieur Maniang Faye».

Médina BayeL'on a frôlé le pire dans la cité religieuse deMédina-Baye à Ndangaan. En effet, les policiersvenus cueillir un originaire du quartier qui auraitdélesté un richissime homme d'affaires du Golfearabique se sont heurtés à la résistance desjeunes. Ces derniers ont même obligé lespoliciers à battre en retraite, caillassant au pas-sage le panier à salade. Forts de leur coup deforce contre les policiers, ces jeunes ont avertiqu'ils ne laisseront plus les flics venir procéder àdes arrestations dans la cité religieuse deMédina-Baye.

Incendie…Des sueurs froides, il y en a également eu, hier,du côté de la rue 39x28 Médina. Un incendies’est en effet déclaré peu après 19 heures, dansun atelier de peinture de voitures. Fort heureuse-ment, il n’y a eu aucune perte en vie humaine cartous les employés se trouvaient en dehors del’atelier pour sacrifier au rituel de la prière du cré-puscule (timis). Mais les dégâts sont énormes.L’on parle en effet du côté du gérant de l’atelier dequelque 350 millions de francs Cfa en matérielspartis en fumée. D’ailleurs, un véhicule a été cal-ciné par les flammes qui ont pu être maîtriséespar les pompiers. Les autorités ont fait le déplace-ment, le préfet de Ndakaaru, le commissaire depolice de la Médina et les responsables de lamairie. Selon nos capteurs, le feu est parti d’un

court-circuit électrique qui a pris depuis le poteaude Senlëndëm situé juste devant l’atelier. Le pro-priétaire de l’atelier, Omar Sy est un ancien émi-gré sénégalais qui a passé 23 ans en ArabieSaoudite.

Bec’s DiopS’il y a quelqu’un qui ne sait pas garder sa hargnedans sa poche, c’est bien le ministre d'Etat, min-istre des Forces armées, Becs Diop. Et ce n’estpas devant les caméras ou devant le public qu’ilse retiendra. Et ce n’est pas Pape Cheikh Sylla, lereporter de Walf Tv qui s’est vu remonter lesbretelles par Bec’s Diop qui soutiendra le con-traire. En effet, le confrère en a eu pour songrade, lui qui n’a eu de tort que d’inviter le ministredes Forces armées à se prononcer sur des ques-tions nullement politiques mais qui concernentson département.

Bec’s Diop (bis)Cela a en effet suffi pour mettre dans tous sesétats le ministre, qui avait à cet instant pris placesur le présidium, aux côtés de ses frères respon-sables libéraux du collectif des ressortissantscasaçais de Ndakaaru réunis à la maison OumarLamine Badji. Et Bec’s de décliner de la manièrela plus crue l’invite du protégé de Sidy LamineNiasse. Et cerise sur le gâteau, il précisera n’êtrepas du genre à mélanger les serviettes et les tor-chons. Il en fera pire d’ailleurs, en répondant parle mépris à un confrère qui l’interpella sur la situa-tion dans la région sud en utilisant le mot«guerre» pour qualifier les violences enCasamance.

Chef du Desk Politique : Barka Isma B åChef du Desk Soci�t� & Culture : Abdou Aziz SECKChef du Desk Faits divers : Abdoulaye DIEDHIOU

Chef du Desk Economie : Bachir FOFANAChef du Desk Sports : Mbaye Jacques DIOP

Impression : Roto Of7, SodidaDistribution : 7�ditions S.a.

POUR VOS CRITIQUES ET SUGGESTIONS,appelez le Médiateur de la Rédaction,

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LE POPULAIREest �dit� par 7�ditions S.a. au Capital de 30.000.000 F Cfa

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COMITE EDITORIAL

Editeur : Pape Samba KANE Directeur de la Publication : Daouda DIARRA

R�dacteur en chef : Harouna DØMEConseiller : Mansour KANE

SERVICE COMMERCIAL :N¡1 Rue Mass Diokhan� x Peytavin

T�l et Fax : 33 842 30 89 (ou 77 653 10 16)E-mail : [email protected]

GROUPE COM7

DIRECTEUR G�N�RALMohamed NDAO

DIRECTEUR DE LÕINFORMATION, EDITEURPape Samba KANE

ChoixTTTTEEEEUUUUSSSSSSSS

La chose militaire est si sensible qu’ilfaut l’aborder avec précaution. Mais,face au sort fait à nos Jambaars dansnotre propre pays, alors que leur pro-fessionnalisme est chanté partout àtravers le monde, fait vraiment mal aucœur. Qu’en l’espace de 15 jours, unedizaine d’entre eux soient tombés auchamp d’honneur, sous les balles desoi-disant rebelles, oblige à poser desquestions à l’état-major, mais aussiaux gouvernants. Aux gradés del’Armée, nous demandons s’il est vrai-ment opportun d’envoyer des soldats

aguerris sous la bannière de l’Onuquand, sur notre propre territoire, desbandes armées terrorisent nos popula-tions et tuent nos conscrits ? Auxpoliticiens, particulièrement le min-istre des Forces armées qui ne veutpas entendre parler de «guerre» enCasamance, nous demandons de cess-er la politique de l’autruche, deregarder la réalité du terrain en face etde décider une bonne fois pour toutes: chercher les moyens de la guerre ounégocier la paix.

Samba ALAAR

CCCCoooonnnnttttrrrreeee ----aaaattttttttaaaaqqqquuuueeeeCCCCoooonnnnttttrrrreeee ----aaaattttttttaaaaqqqquuuueeee

La Tunisie de Ben Ali allait tout droit au mursuite à la révolte populaire ayant embrasé lepays depuis quatre semaines maintenant.Après les derniers morts d’avant-hier, mer-credi (8 tués, portant le bilan macabre desévénements à 67 tués : source Fidh) l’ar-mée tunisienne a fait une déclaration impor-tante. Elle refuse désormais de tirer sur desTunisiens. Suivant le mouvement, le prési-dent Ben Ali lui-même, autocrate qui super-visait personnellement la répression, a luiaussi déclaré qu’il ne fallait plus qu’aucuneforce de l’ordre tire sur des Tunisiens.Que l’armée ait précédé le chef de l’Etatsur ce terrain est très significatif de ce queles peuples sont maîtres de leur destinquand ils le prennent en charge avec larésolution requise. Les armées en général,africaines en particulier, sont une émana-tion des peuples et quand les fondamen-taux qui les maintiennent debout sont missur la balance, aucun régime, si musclésoit-il, ne pèse plus rien. Dans la quatrièmeallocution prononcée depuis le début desémeutes sociales, le président Ben Ali adéclaré : «La situation est grave etdemande un changement profond», avantd’en tirer une première conséquence, don-nant au ministre de l’Intérieur des instruc-tions afin que cessent «les tirs à ballesréelles» sur les Tunisiens.Après avoir déclaré qu’il ne tirerait plus surle peuple, le président au règne musclé,dont la famille contrôlait tout en Tunisie, a,cerise sur le gâteau, annoncé qu’il nebriguera pas un autre mandat, renonçant àse présenter à la prochaine présidentielle,en 2014. La constitution tunisienne com-portant une clause sur l’âge limite

autorisant à la candidature à l’électionprésidentielle qu’il se préparait pourtant àréviser sous la pression de ses partisans. Ila déclaré dans son allocution : «Nombreuxsont ceux qui m’ont demandé de meprésenter à l’élection de 2014, je les remer-cie, mais je refuse de toucher à la conditionde l’âge pour la candidature aux présiden-tielles fixée par la constitution».Cette subite sagesse de la part d’un auto-crate, on la doit, bien entendu, à la prise deposition de l’armée refusant d’obéir à desordres iniques, position de l’armée, elle-même dictée par la détermination du peupletunisien, dont le point de départ des mani-festations de l’exaspération est cetteimmolation par le feu d’un marchand ambu-lant, diplômé du supérieur et chômeur, dontla police avait confisqué les marchandises.Avant de décider de ne plus tirer sur le peu-ple et, plus tard, de tirer sa révérence, BenAli avait annoncé la création de 300 000emplois avant 2012. Il fallait que son fau-teuil flambe sous son illustre postérieurpour qu’il se bougeât…En Algérie voisine où le peuple brûle la ruepour les mêmes raisons qu’en Tunisie, chô-mage, cherté de la vie et inégalités socialescriantes, le régime commence à lâcher dulest. Il vient, dans l’urgence, de supprimer laTva sur les principales denrées de consom-mation courante qu’il va, bien entendu, sub-ventionner. Là aussi, la nomenclature rég-nante a attendu que le peuple explose pourse souvenir de son véritable rôle : donnerdu travail aux jeunes, nourrir, soigner lesenfants et les autres couches vulnérables,être au service de la communauténationale.Mais, pourquoi ai-je l’impression que toutcela nous touche de plus près qu’il n’yparaisse ?

Pape Samba KANE

Seuls les peuples…

3Faits divers

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 20110

Douanier en service à Médina Yoro Foulah,(région de Kolda), C. Ndiaye, arrivé il y aquelques jours à Fatick, à la faveur d'unepermission, pour passer quelques momentspaisibles auprès des siens, a vu son congéêtre perturbé par la faute d'un voleur auda-cieux et indélicat, qui lui a chipé ses troiscellulaires. Les faits se sont passés dans lanuit du 11 au 12 janvier dernier. Ce jour, C.Ndiaye 28 ans, avait plongé dans les brasde Morphée, aux environs de 22 heures.Ainsi, alors qu’il ronflait à pleins poumons,un voleur, plus tard identifié sous le nom deMoussa Ndiaye, s'est discrètement introduitdans la chambre du douanier, vers 3 heuresdu matin. Voyant que celui-ci dormait àpoing fermé, ce voleur qui ne manque pasde cran a eu le toupet de mettre la lumière.De suite, il a aperçu les trois téléphonesportables que le douanier avait pourtantposés sur le lit à ses côtés. Il s'est ainsiavancé sur la pointe des pieds jusqu'à hau-teur du douanier qui ronflait toujours, avantde faire main basse sur les trois appareils. Ceci étant, le larron a discrètement vidé leslieux, sans se soucier d'éteindre la lumière.Une bourde qu'il va payer au prix fort. Eneffet, certainement importuné par la lumièrede la lampe, le douanier a fini par se

réveiller. Après s'être posé mille et unequestions sur comment la lumière qu'il avaitéteinte avant de se coucher a été allumée, ila constaté que ses trois téléphones avaientdisparu. Plus besoin de schéma pour endéduire qu'un visiteur indélicat était passépar là. C'est ainsi qu'il s'est levé et en bondouanier, il est parvenu à déceler des tracesde pas de son hôte indésirable, qu'il adécidé de pister. C'est ainsi, qu'il s'est munide son pistolet de service, calibre 9 mm ets'est mis à suivre mètre après mètre, lespas du voleur Moussa Ndiaye. Aguerri à cetype d'exercice, le douanier est parvenu àsuivre ces traces qui l'ont conduit jusquedans une maison sise au quartier Ndiouck,situé à environ 1 Km de sa demeure qui elle,est au quartier Darel.

Repris de justice notoire, Moussa Ndiaye avait été gracié

à l'occasion de la fête de TabaskiC'est sur ces entrefaites qu'il a été alertépar le carillon d'un téléphone propre à lamarque Nokia, en provenance d'une cham-bre illuminé par une lampe. Sur ce, il s'estappuyé au rebord de la fenêtre de laditechambre et a aperçu un jeune homme s'ac-tivant à écraser plusieurs puces de télé-

phones, dont les siens. Le douanier a sub-tilement chargé son arme, avant de défon-cer la fenêtre, qu'il a escaladé pour faireirruption dans la chambre du jeune homme.Très alerte, celui-ci, est parvenu à vider leslieux, mais a été rattrapé quelques mètresplus loin par le douanier. Il s'en est suivi unéchange de coups de poing entre ledouanier et le voleur Moussa Ndiaye 28ans, un repris de justice, élargi de prison, àl'occasion de la fête de la Tabaski, à lafaveur d'une grâce présidentielle. C'est aucours de cette bagarre que le douanier ad'abord effectué un tir de sommation en l'air.

Seulement, face à la vigoureuse oppositiondu voleur, le douanier a tiré plusieurs coupsdont l'un a atteint le voleur à la cuisse droite.Alertés, les voisins qui n'ont pas osé montr-er le bout du nez, ont avisé la police quis'est promptement déportée sur les lieux.Seulement, vu que la victime saignait abon-damment, il a été transféré aux urgences del'hôpital régional de Kaolack, où il a étéadmis en observation et sous surveillancepolicière. Les limiers du commissariat urbainde Fatick ont ouvert une enquête pour met-tre au clair cette affaire.

FATICK

Un douanier tire sur un voleur qui lui a piquéses trois téléphones portables

Abdoulaye DIÉDHIOU

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Victime du vol, dans sa chambre, de ses trois téléphones portables, alorsqu’il ronflait à pleins poumons, le douanier C. Ndiaye, réveillé, a suivi lespas du larron Moussa Ndiaye, qu'il a surpris en train d'écraser les pucesdes appareils chipés. Après s'être rué sur lui, ils en sont venus aux mains,avant que le douanier n'ouvre le feu sur le voleur, qui lutte pour sa survieà l'hôpital régional de Kaolack, après avoir perdu beaucoup de sang.

Mara Daffé, apprenti chauffeur de profession,lutte encore de toutes ses forces contre lamort en soins intensifs de l'hôpital de Pikineoù il a été admis, mardi dernier, après avoirété violemment poignardé à la clavicule parson antagoniste. L'altercation qui est à l'orig-ine de son état critique s'est déroulée ce jour,à la périphérie de Keur Massar. De l'avis detémoins qui ont assisté aux faits, tout est partid'un échange de propos entre la victime MaraDaffé et son «bourreau», Aboubakry Sènealias Ngaté. Tous deux amis et exerçant lemême métier d'apprenti chauffeur, il arrivaitqu'ils se passent des habits. Ce fut d'ailleursle cas, objet de leur altercation. Poursuivant,notre interlocuteur a révélé que Mara Dafféavait sommé Ngaté de lui restituer son pan-talon. Ce dernier qui n'avait pas apprécié leton sur lequel son ami l’avait interpellé ariposté avec des propos aigres-doux. Il s'en est suivi une vive dispute au cours delaquelle, note notre interlocuteur, Ngaté estallé s'armer d'un couteau. De retour, il a prisde court son antagoniste et lui a planté sonarme dans la clavicule. La violence du coupporté était tel que le couteau est resté plantédans la plaie, large environ d'une dizaine decm. Son forfait commis, Ngaté a pris la tan-gente avant de s'engouffrer discrètementdans un camion benne vide qui se rendait àKeur Massar, laissant sur place sa victime sevidant de tout son sang. Seulement, Ngatéqui pensait s'être ainsi tiré d'affaire, ignoraitque quelques témoins qui se trouvaient dansles parages, avaient suivi toute la scène. Desuite, ceux-ci ont activé leurs téléphones etavisé les éléments de la brigade de gen-darmerie de Keur Massar, en décrivant le misen cause et livré l'itinéraire du camion dans

lequel il avait pris place. Fort de ces éléments,les hommes du commandant Babacar Ndiayeont érigé un barrage à hauteur de la pharma-cie à l'enseigne «Dial Diop», où devait forcé-ment passer ledit camion. Mieux, les pan-dores ont entrepris un contrôle systématiquede tous les véhicules, principalement lescamions empruntant cet axe. Ainsi, à l'arrivéedu camion répondant à la description faite parle dénonciateur anonyme, les occupants quiavaient pris place dans la cabine avant ont étésommés de descendre pour vérification.Aucun parmi eux ne répondait au signalementdonné. Ne démordant pas pour autant, leshommes du commandant Ndiaye ont décidéde fouiller dans la benne. Et là, coup dethéâtre. Ils ont découvert Ngaté allongé detout son long, pour échapper à la vigilance despandores. À peine interpellé, il a spontané-ment révélé avoir pris place dans la bennepour aller se livrer à la gendarmerie, sansmême que la moindre incrimination ne lui soitfaite. Il a ainsi été appréhendé et conduit au postede police, d'où il a narré le film de son forfait.Ceci étant, les hommes en bleu qui s'acti-vaient à travers les hôpitaux de la place pourlocaliser la victime, ont eu vent qu'elle avaitété admise au district de Keur Massar, avec lecouteau toujours planté à la clavicule. Sa situ-ation nécessitant une intervention chirurgicalepointue, il a été transféré à l'hôpital de Pikine,doté d'un plateau technique plus relevé. Yétant, les hommes du commandant Ndiayeont constaté que Mara Daffé était admis ensoins intensifs et que les médecins qui étaientparvenus à retirer le couteau et stopper l'hé-morragie, l'avaient maintenu en observation.Ayant placé sous scellé ledit couteau, les pan-dores ont déféré avant-hier Ngaté au parquet,pour tentative de meurtre.

A. DIÉDHIOU

N'AYANT PAS APPRÉCIÉ LE TON SUR LEQUEL SON AMI LUI A RÉCLAMÉ SON PANTALON

Aboubakry Sène alias Ngaté lui planteun couteau dans la clavicule

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4Politique

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

La passation de service entre Diakaria Diawet Aminata Tall, au Secrétariat général de laprésidence de la République et au ministère

de la Fonction publique et de l’Emploi, s’estfaite hier à moitié. La première a eu lieu tan-dis que la seconde n’a pu se tenir du fait

PASSATION DE SERVICE POUR LE MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE

Aminata Tall fait faux-bondBachir FOFANA

Le projet du gouvernement de découper lescollectivités locales est loin d'agréer le Partide l'indépendance et du travail (Pit). Le PrMaguette Thiam et ses camaradessoupçonnent le régime libéral de préparerun «hold-up» électoral. «Il n’y a aucunefatalité condamnant le Sénégal à la régres-sion, à supporter la dislocation des collectiv-ités locales, sur fond d’un grossier projet dehold-up électoral, pas plus qu’à accepter lebradage de centaines de milliers d’hectaresde terres sénégalaises à des spéculateursétrangers, réduisant le monde rural nationalen terre d’asservissement sur son propresol», lit-on dans le communiqué rendu pub-lic, hier, par les communistes de Khar-Yalla. Pour ce qui est de la présidentielle de 2012,le Pit déclare que «la proximité del’échéance de 2012 n’est pas pour rassurerles Sénégalais, tant ce président, auquel le

texte fondamental de son pays interdit de sereprésenter comme candidat à la présiden-tielle, semble ne point vouloir entendre rai-son». Et de faire dans la dénonciation :«Alors que ses échecs sont patents, alorsque la loi du temps et la force de l’âge luiintiment de choisir, sagement, la retraiteavant d’obliger à l’y contraindre, alors qu’ilse retrouve dans les rets du monstrueuxsystème - fait de clientélisme et de corrup-tion- qu’il a lui-même savamment édifié,Abdoulaye Wade, contre tout bon sens,veut continuer à sévir à la tête du pays, pourle livrer à son fils».Le Pit n'en estime pas moins qu'«il est pos-sible de remettre le pays à l’endroit, par ladéfense de la République, la promotion desvaleurs de justice, d’équité, de probité, dedémocratie véritable». Pour promouvoir leSénégal, ledit parti est d'avis qu'«il estimpératif que les Sénégalais se séparent deleurs actuels dirigeants dont la carenceégale l’indigence éthique».

Moustapha BA (Stagiaire)

PROJET DE DÉCOUPAGE DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Le Pit soupçonne le régime de préparerun «hold-up électoral»

Le Parti démocratique sénégalais (Pds)risque d'enregistrer une fronde dans lesprochains jours au niveau du départementde Podor. En effet, des libéraux, mécontentsdes blocages dans l'exécution duProgramme de développement du départe-ment de Podor (Prodep) initié par IbrahimaAbdou Nguette, Directeur de laConstruction nationale et premier adjoint auSecrétaire général de la fédération départe-mentale Pds de ladite localité, menacent desanctionner Me Abdoulaye Wade à la prési-dentielle de 2012. Ces protestataires, quiaccusent le ministre de la Décentralisationet des Collectivités locales, Aliou Sow,d'être la principale source de blocage duditprojet, ont fini de se radicaliser. «Noussommes wadistes, mais l'attente de l'exécu-tion du Prodep a trop duré. La mauvaisevolonté du ministre Aliou Sow est mani-feste. Il nous demande de saisir laPrimature, arguant que ses compétencessont limitées», tonne le Pr Demba Danso,Coordonnateur du groupe d'Initiatives de

politique de développement (Ipd) dudépartement de Podor. À sa suite, Ibrahima Abou Nguette indique :«Depuis l'avènement du ministre Aliou Sow,le Prodep connaît un recul inexplicable.Présentement, le rêve des populations defaire de Podor, avec le président Wade, legrenier du Sénégal et de contribuer à sonémergence économique, commence à êtreatteint sérieusement par la vicissitude dutemps perdu qui risque d'affecter la confi-ance des partenaires engagés». Avant defaire dans la menace : «Je tournerais le dosà tous ceux qui tourneront le dos au Prodep.Il n'est pas question que je perde le créditque j'ai au niveau des populations».Les insurgés sollicitent une audience avec leprésident Wade pour l'informer de vive voixdes blocages du projet susnommé. Le Prodep lancé depuis 2005 est estimé àquelque 228 milliards de F Cfa et recoupequatre axes structurants : le désenclave-ment et la mobilité, l'accès aux équipementssociaux de base, le développementéconomique durable et la bonne gouver-nance.

Barka Isma BA

BLOCAGE DANS L'EXÉCUTION DU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DU DÉPARTEMENT DE PODOR

Des libéraux de la localité menacent desanctionner Me Wade en 2012

Mame Less CAMARA

(suite de la page 1)

Une fois médiatisées, certaines deces organisations amorcent leurmétamorphose en partis poli-tiques. Luy jot jotna (l’heure asonné) de l’ancien ministre desAffaires étrangères CheikhTidiane Gadio vient d’obtenir sonrécépissé en tant que parti poli-tique.Cette transition a déjà eu lieu parle passé. Le Bloc des citoyensgaïndé de Jean-Paul Dias, devenule Bloc des centristes Gaïndé(Bcg), et le Front sawe sa deuk defeu Cheikh Abdoulaye Dièye,l’actuel Front pour le socialisme etla démocratie/Benno jubël(Fsd/Bj) étaient déclarés de lasociété civile au moment de leurcréation. Le saut dans l’arène poli-tique s’est fait moyennant unréaménagement assez symbol-ique. Le contenu du projet poli-tique et le discours pour levéhiculer n’ont pas subi de trans-formation. Les sigles non plus.L’élection présidentielle de 2007avait été le lieu d’épanouissementd’une première forme de ce qui seprésente aujourd’hui comme lemouvement politique et citoyen.Les candidats indépendantsavaient incarné cette mouvance.Me Mame Adama Guèye, ancienprésident du Forum civil, sectionsénégalaise de TransparencyInternational, était à la tête dumouvement Selal (Assainir)comme une demande éthique surle terrain politique. Tekki deMamadou Lamine Diallo étaitprésenté dans un Appel au sursautcitoyen comme un mouvement qui«rassemble des concitoyensd’horizons divers qui avaientjusqu’ici adopté une attitude deretrait vis-à-vis de la politique,mais sont convaincus que la situa-tion du Sénégal n’est pas unefatalité».Les mouvements citoyens et poli-tiques, qui connaissent leur print-emps depuis un an, cherchent àopérer une sorte de synthèseentre le statut de parti et l’apparte-nance à la société civile. De cepoint de vue, ils refusent qu’il y aitune sorte d’incompatibilité moraleou institutionnelle entre politiqueet société civile. Certains ne font

pas mystère de leur ambition deconcourir aux suffrages descitoyens, à l’instar de formationspolitiques traditionnelles. D’autresadmettent vouloir jouer au moinsun rôle à l’élection présidentiellede 2012. De ce point de vue, lalutte pour le pouvoir est un soclecommun entre mouvements poli-tiques et citoyens, d’une part, par-tis politiques classiques, d’autrepart.Ce qui est nouveau, c’est labrièveté des délais que se fixentcertains de ces mouvements pouratteindre leur objectif. Celatransparaît dans les noms qu’ils sedonnent. Luy jot jotna, Jog jotna(Il est temps d’agir), Da fa doy(Assez !), Bes du ñakk (Un jourviendra) etc. Ces appels à l’actionimmédiate visent à instaurer labonne gouvernance, à lutter con-tre la corruption, les détourne-ments et la «dévolution monar-chique du pouvoir», à défendre laConstitution, la liberté et les droitsde l’homme. Yemale, mouvementpour le mérite et l’égalité deschances s’inscrit dans ce registre.L’ampleur du désordre institution-nel et social dont la presse rendcompte quotidiennement inspireces mouvements qui agissentcomme des organisationsrévoltées, indignées par la con-duite de la chose publique maissans véritable projet politique, au-delà de la résolution immédiatedes cas d’injustice incriminés. Laliste des forfaits auxquels il fautmettre fin sans tarder peut s’al-longer avec les coupures d’élec-tricité, la cherté de la vie, les prob-lèmes de santé, de sécurité etd’autres aspects du calvaire descitoyens. On est à la lisière de la plate-formesyndicale (urgence des revendica-tions à satisfaire) et de la volontéde mettre en place le régime poli-tique chargé de trouver les solu-tions aux problèmes posés. Maisce dernier aspect qui s’inscritdans une perspective plus longueest moins clairement exprimé etexplicité que les requêtes. Pourautant, les mouvements politiqueset citoyens ne manqueront de sefaire voir et entendre en février2012.

Mame Less CAMARA

Les nouveaux acteurs

qu’elle a été boudée par l’ex-maire deDiourbel qui refuse toujours d’occuper leministère de son successeur au Secrétariatgénéral de la présidence de la République.En effet, hier, la présidence de la Républiquea voulu proposer à Aminata Tall «une passa-tion simultanée» dans les locaux du Palais.Mais, selon une source, Mme Tall a refuséce procédé. Après de longs conciliabulespour lui faire entendre raison, la Présidences’est finalement résignée à procéder à unepassation au Palais, avant de projeter fairel’autre au niveau du Building administratif oùse trouve le ministère de la Fonctionpublique et de l’Emploi. C’est ainsi quedevant un inspecteur général d’Etat, lesdossiers du Secrétariat général de la prési-

dence de la République ont été transmis àDiakaria Diaw qui a pris le relais d’AminataTall.Mais, à la fin de la première cérémonie, l’ona voulu emmener Aminata Tall pour lui don-ner les rênes du département de la Fonctionpublique et de l’Emploi. «Allez-y, je vousrejoins», aurait-elle dit, quand on a voulul’embarquer dans une voiture. Et quand lesofficiels l’ont devancée au ministère de laFonction publique et de l’Emploi, elle estentrée dans sa voiture et a pris le sensinverse pour regagner son domicile, laissantpantois ceux qui voulaient la forcer à faire lapassation de service pour ce départementministériel dont elle ne veut pas.

Aminata Tall

RECRUDESCENCE DE LA VIOLENCE EN CASAMANCE

Trois militaires tués, un blessé et un véhicule de l’armée incendié

5Politique

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Le Secrétaire général du Mouvement desforces démocratiques de Casamance (Mfdc),Jean-Marie François Biagui a publié, hier, unedéclaration qui fait suite à une lettre duCardinal Théodore Adrien Sarr, en date du 16décembre dernier, dans laquelle le chef del’Église catholique sénégalaise se proposaitde jouer au médiateur pour faciliter les assis-es inter-Mfdc. À la demande de MonseigneurSarr qui jugeait la période du 14 au 16 janvier2011 initialement retenue pour la tenue deces assises trop proche pour mener à bien samission, le Secrétaire général du Mfdc, aannoncé le report des assises du mouvementau 25, 26 et 27 mars prochain. «Son Eminence, le Cardinal Théodore AdrienSarr, nous a fait la fraternité, l’amitié et l’hon-neur de nous entretenir de la situation quiprévaut en Casamance. À cette occasion,Son Eminence nous a fait part de sa grandepréoccupation face aux risques certainsd’une reprise des hostilités en Casamance, sil’on y prend garde. Aussi, l’Archevêque deDakar a-t-il beaucoup déploré les dissensionsprofondes qui minent le Mfdc et qui entraventtoutes avancées vers une paix définitive enCasamance», écrit Biagui qui souligne qu’«à

cet effet, le Cardinal Théodore Adrien Sarrnous a offert sa médiation, en vue de nousobtenir l’adhésion au principe d’Assises inter-Mfdc, de la part de ceux d’entre nous qui ensont réfractaires, ainsi que leur acceptationde l’idée de l’organisation de ces dernières,chez nous, en Casamance, non sans noussignifier que, pour ce faire, il aurait besoind’un délai supplémentaire, alors que lesdates du 14 au 16 janvier 2011, initialementretenues pour ces Assises par décision duSecrétaire général du Mfdc en date du 26novembre 2010, lui paraissaient tropproches»Rappelant que ces Assises inter-Mfdc aurontpour objet de «faire, de manière exhaustive,et sans complaisance aucune, l’état des lieuxdu Mfdc ; de s’exercer à trouver ou à inven-ter des perspectives heureuses pour leMouvement ; de réexaminer et d’adopter laPlate-forme revendicative du Mfdc, en vuedes négociations avec l’Etat ; de se donnerun Secrétaire général du Mfdc souveraine-ment, et dans la démocratie la plus totale»,Jean-Marie François Biagui note que ceprocessus a pour finalité «de concilier ou deréconcilier les cœurs et les esprits ; defraterniser ou d’humaniser les rapports ausein du Mouvement ; de restaurer la respon-

sabilité pleine et entière de tous et de cha-cun, dans l’unité et la cohésion ; de rompre,à tout jamais, avec toutes ces velléités anar-chistes qui, tel le cancer, tendent à tuer, del’intérieur, le Mouvement ; repenser le com-bat du Mfdc».Relevant que «les dates des 14 au 16 janvier2011, choisies initialement pour ces Assises,comportent un sens et un intérêt à la foishautement symboliques et hautement poli-tiques», le Secrétaire général du Mfdc ditconvenir de «l’utilité de leur report aux 25, 26et 27 mars 2011, en particulier pour l’aider,en termes de temps, à nous aider. En toutétat de cause, il faut donner toutes seschances de succès à la mission que SonEminence, le Cardinal Théodore Adrien Sarr,s’est assignée pour faire admettre à ceuxd’entre nous, qui en sont encore réfractaires,que non seulement les Assises inter-Mfdcsont nécessaires, mais qu’elles doivent setenir chez nous, sous les auspices des forces

vives et des bonnes volontés du pays, etpour des raisons sociologiques, politiques etdiplomatiques évidentes».Pour Biagui, qui fait référence dans la lettrequ’il a adressé le 3 janvier dernier au CardinalSarr, au colonel Nar Diagne Ngom qui a jouéles intermédiaires avec l’Archevêque deDakar, «d’ores et déjà, le travail abattu par leprofesseur Malamine Kourouma, Secrétaireexécutif plénipotentiaire de la Conventiondes socio-cultures de la Casamance, et sonéquipe, en leur qualité de médiateur à la baseet de modérateur des prochaines Assisesinter-Mfdc», relève qu’il semble avoir portéses fruits. «Nos frères ‘BertrandDiamacoune, Louis Tendeng, KamoughéDiatta, Youssouf Coly et Abdou ElinkineDiatta, parmi bien d’autres frères et sœurs,ayant tous pris acte du report des Assisesinter-Mfdc aux 25, 26 et 27 mars 2011’»,conclut-il en effet.

Dans sa déclaration, Jean-Marie François Biaguiqui s’appesantit sur la recrudescence de la vio-lence en Casamance, s’en est pris au présidentAbdoulaye Wade pour son mépris envers larégion méridionale. «Dix morts dans les rangs de l’armée ! Un nom-bre indéterminé, côté ‘Mfdc’ ! C’est le bilanmacabre provisoire des derniers accrochagescumulés entre l’armée et de supposés combat-tants du Mfdc ; des accrochages intervenuscomme en réponse à quelque déclaration incon-sidérée de tel responsable politique, qui sepavanait dans sa région d’origine et qui avait alorscru devoir radoter, avec légèreté et irresponsabil-ité, des propos de son mentor Me AbdoulayeWade ; des propos maintes fois ressassés parleur auteur, sans aucune retenue, ni aucunepudeur, je cite en substance : ‘Il n’y a plus deproblème en Casamance. La paix est là et bieninstallée !’», écrit-il.Mais c’est pour noter que cela «témoigne, unefois encore, le mépris pour la situation enCasamance, dont le chef de l’Etat vient de fairepreuve dans son adresse de fin d’année à laNation. Car, pour le président sénégalais, le prob-lème casamançais est résolu. De sorte que,quand on lui annonce le décès de soldats tombésau combat en Casamance, le président Wadeentend certainement qu’ils y sont morts par acci-

dent». Aussi, Jean Marie Biagui ne manque pas au nomdu Mfdc de «témoigner de (sa) fraternité et de(son) amitié, et adresser (ses) condoléances lesplus attristées, aux familles et aux proches desvictimes de guerre en Casamance».Par ailleurs, le Secrétaire général du Mfdc s’estréjoui que de la décision de l’Etat du Sénégal defaire passer la tutelle des Ong du ministère desAffaires sociales à celui de l’Intérieur en rappelantsa déclaration du 6 décembre 2010 dans laquelleil s’insurgeait contre des actes de pyromanied’une Ong basée à Ziguinchor. «En effet, cetteOng s’illustre et excelle, particulièrement, etd’une manière on ne peut plus machiavélique,dans la manipulation malveillante de certainsresponsables du Mfdc», confie-t-il en mettant enrapport cette dénonciation et la décision de l’Etatde délocaliser, par décret, la tutelle des Ongbasées au Sénégal. «C’est là, à coup sûr, une décision opportune etnécessaire. Elle est d’autant plus opportune etnécessaire que les Ong, présentes enCasamance et qui prétendent y œuvrer pour leretour de la paix, doivent faire l’objet d’un regardplus que vigilant de la part de l’Etat. Mieux, jedemande, ès-qualités, que les services con-cernés du ministère de l’Intérieur marquent à laculotte toutes ces Ong ; et ce aussi longtempsque le conflit en Casamance n’aura pas étérésolu», conclut-il.

H. DEME

… Jean Marie Biagui dénonce le mépris de Wade

Harouna DEME

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Les assises inter-Mfdc décalées aux 25, 26 et 27 mars, sur demande du Cardinal Sarr…

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ZIGUINCHOR - Les accrochages meurtri-ers se multiplient entre l’armée et les élé-ments du Mouvement des forces démocra-tiques de la Casamance (Mfdc). Hier, de vio-lents affrontements ont eu lieu dans larégion de Sédhiou. Tout a commencé par unbraquage commis vers 9h le matin par desindividus armés qui ont fait irruption sur laNationale 4 à hauteur du village de Magnoradans le département de Bounkiling.Fortement armés, ils ont réussi à s’en pren-dre à des véhicules circulant sur cet axe. Unminicar de transport en commun et uncamion chargé de graines d’arachide ont étébraqués par ces éléments armés qui ontemporté avec eux un taxi «7 places».

Les rebelles sabotent la ligne élec-trique qui alimente Sédhiou

Aussitôt informée, l’armée s’est déployéedans la zone. Selon nos sources, unvéhicule militaire pris pour cible a étéincendié de même que le camion trans-portant des graines d’arachides. Et lors desaccrochages, trois soldats ont trouvé la

mort alors qu’un autre a été blessé avantd’être interné aux services des urgences ducentre hospitalier régional de Ziguinchor. Ilest fait état de portés disparus sans queleur nombre n’ait été précisé. Cette informa-tion reste toutefois à être confirmée du côtéde l’armée. Il faut noter que l’avion de recon-naissance de l’armée, le Rally-Guerrier asurvolé la zone pour localiser les assaillants.Ce n’est finalement que vers 13h30 minutesque le trafic a repris sur ce tronçon qui relieBignona à Sénoba. Dans la même journée,une bonne partie de Sédhiou a été privéed’électricité à la suite du sabotage par lesrebelles de la ligne électrique qui relie lacentrale de Boutoute à la capitale du Pakao.

13 morts en l’espace de 15 joursRappelons que cette situation malheureusesurvient 48 heures après les événementsmeurtriers notés vers le village de Silinkinedans le Bignona toujours sur la même routeNationale 4 ou des combattants du Mfdcont tué deux militaires de l’armée dans unaccrochage avant d’emporter des véhicules

appartenant à des civils. Auparavant, le lundi27 décembre 2010, des rebelles quivoulaient entrer dans Bignona par la forêt deBoutola, au Nord de cette localité, se sontheurtés aux militaires lors de violentséchanges à l’arme lourde qui avaient fait 7morts dans les rangs de l’armée et plusieursblessés. Un soldat blessé allait succomber

de ses blessures quelques heures après.Ce qui fait au moins 13 morts dans les rangsde l’armée en une quinzaine de jours seule-ment. Par ailleurs, les femmes de la Casamanceont organisé, hier, une nuit de prière pour lapaix et vont marcher à Ziguinchor aujour-d’hui.

Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)

Trois militaires tués, un autre blessé, un véhicule de l’armée et un camiontransportant des graines d’arachides incendiés. C’est le bilan de l’accro-chage entre militaires et éléments du Mfdc, hier matin vers 9 heures, àMagnora, localité située dans le département de Bounkiling à Sédhiou.Cela fait suite à un braquage.

6Politique

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À moins d'un an de la présidentielle de 2012,l'Alliance sopi pour toujours (Ast), pôle prési-dentiel, est en eaux troubles. La plupart desalliés du Parti démocratique sénégalais (Pds)sont en effet, aujourd'hui, gagnés par unegrande frustration. En attestent les récentes

sorties musclées du Parti de la réforme (Pr),par la voix du sénateur-maire de Ranérou,Harouna Ba, et du président du Parti social-démocrate (Psd/Jant-bi), le député MamourCissé, et avant-hier, celle duRassemblement pour le peuple (Rp) deSerigne Mamoune Niasse. Ces derniers ontfustigé avec la dernière énergie ce qu'ils con-sidèrent comme un manque de considéra-tion flagrant de la part des libéraux à leurégard. Et les propositions de SouleymaneNdéné Ndiaye par rapport à la coordinationdes comités électoraux locaux ont exacerbéla colère des souteneurs du chef de l'État. Eneffet, sur les 42 propositions faites par lePremier ministre Souleymane NdénéNdiaye, directeur de campagne du candidatAbdoulaye Wade, à propos de la coordina-tion des comités électoraux locaux, et pub-liées par Keepar.com, les 38 sont desresponsables du Pds. Seuls Mamadou DiopDecroix (région de Thiès), Djibo Ka (régionde Louga), Souty Touré (région deTambacounda) et Abdourahim Agne (régionde Matam) ont été cooptés. Mais, ces levées de boucliers ne sont en faitque la face visible de l'iceberg. Dans lamesure où le mal est plus profond qu'il n'yparaît.

Quand le Pds méprise ses alliésComme le confirme d'ailleurs OusmaneFaye, Secrétaire général du Parti social-démocrate/Rénovation (Psd/R), une forma-tion politique membre de l'Alliance sopi pourtoujours (Ast) censée porter la candidaturede Me Wade en 2012. «Ils (ndlr : leslibéraux) nous mettent tout le temps devantle fait accompli. La nomination deSouleymane Ndéné Ndiaye commedirecteur de campagne, on l'a appris dans lapresse. Aujourd'hui, la vérité, c'est que l'Astest dans l'expectative. C'est la confusiontotale. Depuis des mois, la Conférence desleaders court derrière une audience avec leprésident. Pour ce qui est également des

comités électoraux, on ne nous a pas asso-ciés et l’on nous a minorisés partout. Il nefaut pas qu'ils perdent de vue que Me Wadeest le candidat de l'Ast et non celui du Pds.Il faut qu'ils nous respectent», assène-t-il. M. Faye, par ailleurs initiateur de la Grandeoffensive pour la reconquête de la banlieue,qui souligne que «le Pds seul ne peut pasgagner des élections», d'interpeller MeAbdoulaye Wade : «Nous demandons auprésident, qui est notre interlocuteur, denous dire clairement quel est le rôle de l'Ast.Il doit ouvrir les yeux, avant qu'il ne soit troptard».Un autre leader de parti membre de l'Ast, etpas des moindres, confirme, sous le couvertde l'anonymat, tous les griefs soulevés parOusmane Faye à l'endroit du Pds. «C'est vraique beaucoup de choses n'ont pas été faitesdans les règles de l'art. Ils n'ont pas encorefait un congrès d'investiture. On ne nous apas consultés pour le choix des coordonna-teurs des élections au niveau des différenteslocalités du pays. Abdoulaye Wade, c'est lecandidat de l'Ast. Il ne faut pas qu'ils oublientça».

EFFETS COLLATÉRAUX DE L'ATTITUDE DU PDS VIS-À-VIS DE SES SOUTENEURS

L'Alliance sopi pour toujours au bord du gouffre

Barka Isma BA

L'Alliance sopi pour toujours (Ast) risque bientôt d'imploser, si les libé-raux ne rectifient pas leur attitude par rapport à leurs souteneurs. Lacoupe est pleine pour nombre d'alliés du parti présidentiel : ils n'en peu-vent plus d'avaler des couleuvres. Désignation du Premier ministreSouleymane Ndéné Ndiaye comme directeur de campagne, propositionsrelatives à la coordination des comités électoraux locaux, «sans aucuneconcertation», sont les gouttes de trop.

DAKARRégion de Dakar : Pape DiopDépartement de Pikine : Mamadou SeckDépartement de Rufisque : Me Mbaye-Jacques DiopDépartement de Guédiawaye : Chérif Diop

DIOURBELRégion de Diourbel : Moussa SakhoDépartement de Diourbel : Aminata TallCommune de Diourbel : Khadim GuèyeDépartement de Bambey : Aïda MbodjiDépartement de Mbacké : Iba Guèye

SAINT-LOUISRégion de Saint-Louis : Oumar SarrDépartement de Saint-Louis : Marie Teuw NianeCommune de Dagana : Oumar SarrDépartement de Podor : Amadou Kane Diallo

ZIGUINCHORRégion et commune de Ziguinchor : Abdoulaye BaldéDépartement d’Oussouye : Christian SinaDiattaDépartement de Bignona : Mamadou LamineKeïta

KAOLACKRégion de Kaolack : Ndèye Khady DiopDépartement de Kaolack : Daouda Faye«Vava»Commune de Guinguinéo : Cheikh NiasseCommune de Nioro : Baïdy Souleymane Ndiaye

TAMBACOUNDARégion de Tambacounda : Souty TouréDépartement de Tambacounda : KhouraïchiThiamCommune de Koumpentoum : Pape S. NiangCommune de Bakel : Aminata Diallo

THIESRégion de Thiès : Mamadou Diop «Decroix»Département de Thiès : Awa Guèye KébéDépartement de Tivaouane : Alé LôDépartement de Mbour : Joseph Ndong

LOUGARégion de Louga : Djibo KâDépartement de Louga : Abdourahmane SowCommune de Louga : Maniang FayeDépartement de Kébémer : Modou DiagneFadaDépartement de Linguère : Habib Sy

KAFFRINERégion de Kaffrine : Iba Der ThiamDépartement de Kaffrine : Babacar GayeDépartement de Birkelane : Aliou SowDépartement de Koungheul : Modou DiengCommune de Koungheul : El Hadji Khady SeckCommune de Malème Hoddar : Ibou CisséLoucar

MATAMRégion de Matam : Abdourahim AgneDépartement de Kanel : Adama SallDépartement de Ranérou : Ousmane Bâ

Les propositions de la discorde

Harouna Ba,sénateur-maire

de Ranérou

COMMUNIQUE

˙LA CSS, DU SUCRE EN PLEIN DESERT ET DES HOMMES ¨

La Compagnie Sucrière Sénégalaise, informeles consommateurs du Sénégal quecontrairement à la rumeur persistante surla hausse du prix du sucre, les prix de laC .S.S sont restés inchangés malgré un coursmondial très for tement à la hausse ces der-niers mois.

Que le sucre soit impor té ou produit àRichard-Toll, c’est grâce à la C .S.S que leconsommateur sénégalais est à l’abri de cesvariations tarifaires subies par les pays nonproducteurs.

De plus, la C .S.S, s’est engagée dans un vasteprogramme d’investissements lourds pourcouvrir totalement le marché.

Enfin, la CSS rassure ses consommateurs etles met en garde contre d’éventuels spécu-lateurs.

LA DIRECTION GÉNÉRALE

7Société

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Le secteur du transport risque d'être pertur-bé si les revendications des transporteursde l'association de financement des trans-ports urbains (Aftu) ne sont pas satisfaites.Telles sont les assurances du Secrétairegénéral de l'Aftu, Djibril Ndiaye, en con-férence de presse hier. Selon M. Ndiaye, lestransporteurs des minibus Tata sont con-frontés à pas mal de difficultés dans leur viequotidienne. «Il y a la concurrence déloyale,la dégradation avancée de certaines routesdans la banlieue. Nos bus ne peuvent pluscirculer à Pikine, Guédiawaye, Yeumbeul,Malika, Jaxaay, Tivaouane Peulh à cause desnids de poules. En plus, les policiers limitentnotre circulation dans certains endroits», ful-mine Djibril Ndiaye. Également, il fait état de«problème des assurances» : «les barèmesqu'on veut nous appliquer sont dépassés ettrès souvent les dédommagements pren-nent du temps». D'après le Secrétaire général, à plusieursreprises, ils ont demandé à rencontrer lePremier ministre, Souleymane NdénéNdiaye, pour discuter des maux qui gangrè-nent le secteur des transports mais leurstentatives sont restées vaines.Sur l'audience accordée à certains trans-

porteurs par le Premier ministre, DjibrilNdiaye souligne : «les transporteurs qui ontété reçus par Souleymane Ndéné Ndiaye nereprésentent pas les transporteurs. Ce sontnos subordonnés. C'est nous les proprié-taires des minibus, les vrais transporteurs etc'est avec nous qu'il faut discuter». Dans la même veine, Ndiogou Malick Dieng,vice-président de Aftu, estime que le trajetdes bus doit être revu. «Ce n'est pas normalqu'on s'arrête aux gares routières Lat Dior,Petersen. Les minibus doivent circulerjusqu'au centre-ville, Hôpital Principal, etDantec. Ils n'ont pas le droit de limiter le traf-ic urbain», déclare-t-il. «Nous menons unservice public au même titre que Dakar DemDikk. Par conséquent, le gouvernement doitnous traiter au même pied d'égalité. En plus,nos services sont reconnus par la popula-tion», martèle-t-il.Dénonçant aussi les casses auxquelles ilsfont face de la part des jeunes pendant lesgrèves, M. Dieng interpelle le ministre desinfrastructures et le chef du gouvernementpour qu’ils résolvent leurs revendications.Sans quoi ils entendent paralyser le traficurbain.

MAUVAIS ETAT DES ROUTES DE LA BANLIEUE, TRACASSERIES POLICIERES, LIMITATION DU TRAJET

Les transporteurs de minibus Tata menacentde paralyser le trafic urbain

Moustapha BA (Stagiaire)

ZIGUINCHOR - Ils étaient 300 nouveauxbacheliers non orientés à avoir envahi, hieret avant-hier, les artères de la ville deZiguinchor pour déloger les élèves des étab-lissements scolaires du moyen secondairede la place. En effet, ils soutiennent êtredans une phase de sensibilisation de leursjeunes frères des lycées et collèges de cequi les attend. «Nous voulons leur dire quesi, aujourd’hui, nous sommes là pour lesdéloger, c’est parce que nous luttons nonseulement pour nous, mais surtout pour euxqui sont de futurs bacheliers. Car il n’est pasimportant de décrocher son diplôme etensuite de se retrouver dans les rues», sig-nale Amadou Ly, porte-parole du jour desbacheliers non orientés de Ziguinchor. Cesderniers de faire savoir qu’ils sont dans larue pour alerter l’opinion et inviter lesautorités compétentes à jeter un regard surleur avenir. «On veut que l’université prennele maximum de bacheliers parce que si onne nous prend pas, on va devenir des van-dales, on va nous emprisonner et nous nevoulons pas de ça. Ce que nous voulons,

c’est étudier, c’est notre seul souhait. Pourl’instant, nous attendons de sortir d’une réu-nion convoquée par l’inspecteurd’Académie de Ziguinchor pour voir main-tenant la conduite à tenir», le jeune AmadouLy dixit. Au sortir de son audience avec cesderniers, l’Ia de Ziguinchor s’exprimera ences termes : «on a échangé longuement etnous leur avons dit également ce que lestextes prévoient, à savoir que l’orientation àl’université n’est pas une obligation pourl’Etat. Parce que le système éducatif est unsystème sélectif conçu à tous les niveaux.Tous ceux qui réussissent ne sont pas orien-tés, mais puisque ce sont des citoyens àpart entière, il est de notre devoir de mettredes dispositifs utiles pour pouvoir trouverdes solutions dans la mesure du possible»,rappelle M. Gana Sène. Rappelons que l’an-née dernière, une grève des étudiants del’Université de Ziguinchor avait paralysé lesystème éducatif dans toute la région suddu pays pendant 45 jours. Une situation quidoit pousser les autorités de ce pays partic-ulièrement de cette région sud du pays àagir avant qu’il ne soit trop tard.

Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)

ZIGUINCHOR - La Coalition des organi-sations en synergie pour la défense de l'éd-ucation publique (Cosydep), en partenariatavec le Forum civil et l'organisation «OpenSociety Initiative for West Africa», a débutéhier une formation des acteurs décentral-isés de l'éducation en techniques de gestiondu budget en matière d'éducation. Présidépar l’inspecteur d’Académie de Ziguinchor,M Gana Sène, cet atelier qui a pour cadre lasalle de délibération du Conseil régional deZiguinchor va se poursuivre jusqu'au 15 jan-vier prochain dans la capitale sud du pays.En effet, il a pour but de renforcer maissurtout d'offrir à son antenne régionale, auxmembres de la société civile, aux éluslocaux, partenaires de l'école, journalistes,

une formation adéquate leur permettantdans les années à venir de pouvoir élaboreret utiliser rationnellement un budget. Etassurer en même temps un plaidoyer pour labonne gouvernance dans le secteur de l'éd-ucation. C'est un programme national initiépar la Cosydep et ses partenaires dans uneperspective d'apporter progressivementune réponse positive à la problématique dela gestion des fonds de l'Etat dans les étab-lissements publics. «Depuis deux ans main-tenant, la Coalition des organisations ensynergie pour la défense de l'éducationpublique, dans le cadre de son programmecontributif au développement du secteur del'éducation, a défini trois axes prioritaires : lagestion des finances dans l'éducation, celledes ressources matérielles et humaines, etle maintien des filles dans les établisse-ments. Ainsi, ce programme national de for-mation en processus et suivi du budget enmatière d'éducation, lancé aujourd’hui àZiguinchor en direction des acteurs de l'éd-ucation, ressort de la composante (gestionfinance) du programme» a laissé entendreHamidou Diédhiou, Coordinateur régionalde la Cosydep à Ziguinchor. Pour M.Diédhiou, les objectifs visés par la Cosydepse résument à un renforcement des acteurs,mais surtout au besoin d'offrir à ces mêmescibles les éléments techniques nécessairesleur ouvrant la porte de la bonne gouver-nance dans les établissements et institu-tions de l'éducation. Une situation vivementsaluée par le premier enseignant de larégion, M. Gana Sène, inspecteurd’Académie de Ziguinchor. Ainsi pendanttrois (3) jours, les séminaristes conduirontdes réflexions poussées sur un certain nom-bre de thèmes : les principes et règlesbudgétaires, l'exécution du budget, lesacteurs et leurs responsabilités respectivesà travers le circuit de la dépense, la contri-bution de la société civile pour le contrôlecitoyen, entre autres.

I. B. SANE (Correspondant)

Les transporteurs de minibus Tata regroupés au sein de l'Associationpour le financement du trafic urbain (Aftu) menacent de paralyser le traficdans les jours à venir, si le gouvernement ne satisfait pas leursdoléances. Ils dénoncent les mauvais états des routes de la banlieue, lestracasseries policières, et la limitation du trafic urbain.

POUR L'UTILISATION RATIONNELLE DU BUDGET DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION

Société civile, élus locaux, partenaires de l'écoleet presse à l’école de la «bonne gouvernance»

NON ORIENTÉS À L’UNIVERSITE

Les 300 nouveaux bacheliers de Ziguinchormenacent de bloquer le secteur

Kalidou Diallo,ministre del’Education

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeMots fléchés niveau 2Mots fléchés niveau 1

Mots Croisés Pêle-Mêle

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeMots fléchés niveau 3

S. U.M.A. : 824 24 18 824 60 30..Hôpital Principal : 839 50 50.Hôpital Le Dantec : 822 24 20.Hôpital Abass Ndao : 822 13 37.Hôpital Fann : 825 19 30.Hôpital Général de Grand Yoff :827 74 68 – 825 08 19.Hôpital traditionnel de KeurMassar : 878 63 18.Eau - Service Dépannage(24h/24) :800 00 11.Sénélec - Dépannage :33 867 31 00.Police Secours : 17. SapeursPompiers : 18.Aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar : 820 10 41.Port Autonome de Dakar :823 45 45 (24h/24) - 823 46 46 (Capitainerie) - 833 17 17(Pilotage).Sonatel :Renseignements annuaire : 1212 -Service dérangement : 1413 Service client : 1441

Téléphones utiles

Heures de prièresMUSULMANES

Suba : 06h 38 mnTisbar : 14h 15 mnTakusaan : 16h 45 mnTimis : 17h 04mn Geewee : 20h 04 mn

CATHOLIQUES

Cathédrale : 07h 00 mn 18h 00 mn

Mar tyrs : 06h 30 mn 18h 30 mn

Saint-Joseph : 18h 00 mn

SOLUTIONS DES JEUX DU 13 JANVIER 2011

Fléchés 1 Fléchés 2

Croisés Fléchés 3

Sudoku

Mots mêlés

DINAR

Sudoku

Bélier (21 mars - 20 avril) : Vous ne vous sen-tirez pas très bien dans votre peau. Des prob-lèmes personnels accapareront votre attentionet risquent de vous empêcher de vous concentr-er sur votre travail.Taureau (21 avril – 21 mai) : Les planètesmèneront le jeu concernant votre travail. Plutôtpositives, elles vous inciteront à vous fier à votreintuition et à prendre des risques pour vousrenouveler ou modifier votre activité.Tout sepassera selon vos espérances. Gémeaux (22 mai – 21 juin) : Vous aurez unesprit d’entreprise impressionnant, et vousaurez de bonnes inspirations. Des événementscontrariants interviendront dans vos affaires etvous compliqueront la vie. Surtout sur le plan fin-ancier et administratif. Cancer (22 juin – 23 juillet) : Financièrement,vous pourriez connaître des moments difficiles.mais l’alignement des planètes vous donnera ledon de passer par le chas de l’aiguille, et deredresser les situations les plus compromises.Vous devriez, également, faire appel à des per-sonnes influentes, qui pourront vous épauler .Lion (24 juillet – 23 août) : Vous vendrez bienvotre “salade”, si vous voulez obtenir des rendez-vous. Tout ira pour le mieux, concernant vos rela-tions amicales, qui vous comprennent si bien !Vierge (24 août – 23 septembre) : La journées’annonce très instable concernant vosfinances. Vous pourriez reporter l’idée de pren-dre des décisions en ce moment, tout au moinscelles qui vous engageront personnellement.Balance (24 septembre – 23 octobre) : Doubleobsession pour vous, malgré une chance inso-lente. D’une part, l’envie de tout dominer. De

l’autre, la crainte d’échouer. Ce qui pourrait vousmettre dans un état d’anxiété intense, voiredevenir injuste avec votre entourage profession-nel. Scorpion (24 octobre – 22 novembre) :L’accent sera mis sur les questions d’argent.Vous aurez plus de chance dans ce domaineque d’habitude. Cependant, faites preuve deprudence. Sachez exactement jusqu’où vouspouvez aller en demandant conseil à desexperts. Sagittaire (23 novembre - 21 decembre) : A lafaveur de Neptune, vous obtiendrez vraisem-blablement aujourd’hui, une promotionlongtemps convoitée, surtout si vous êtes dupremier décan.Sinon, vous réaliserez brillam-ment un projet sur lequel vous avez sué sang eteau durant des semaines, voire des mois. Capricone (22 decembre - 20 Janvier) : Desopportunités et des occasions se présenterontspontanément à vous aujourd’hui. La planèteJupiter ira même jusqu’à inciter une personnenative du Bélier ou du Lion à vous aider par sesconseilset peut-être même par ses finances. Verseau (21 Janvier -19 Fevrier) : Au travail,finis les retards, les contretemps, les obstaclesdressés constamment sur votre route ! Aprèsavoir subi récemment bien des déboires, vouspourrez enfin bénéficier d’une grande libertéd’action.Poissons (20 Fevrier – 20 Mars) : Dans ledomaine financier, la présente configurationastrale vous procurera chance et protection ainsiqu’aisance matérielle. Mais il vaudra mieux vousabstenir de spéculer, car la chance pure n’estpas évidente.

Horoscope

BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES…

Théorème du salaire

Le «Théorème du Salaire» de Dilbert établitque «les Ingénieurs et les Scientifiques nepeuvent jamais gagner autant que leshommes d'affaires et que les commerciaux(consultant)». Ce théorème peut maintenants'appuyer sur une démonstration mathéma-tique qui s'appuie sur les deux postulats suiv-ants :Postulat n°1 : La Connaissance, c'est laPuissance.Postulat n°2 : Le Temps, c'est de l'Argent.Tout scientifique sait que : Puissance =Travail / Temps. Puisque : Connaissance =Puissance et Temps = Argent. On a donc :Connaissance = Travail / Argent. On obtient

alors facilement : Argent = Travail /Connaissance. Ainsi, si la Connaissancetend vers zéro, l'Argent tend vers l'infini,sans se soucier de la charge de travail faite.Conclusion : Moins vous en connaissez, plusvous gagnez d'argent, c'est scientifiquementprouvé ! Le théorème de Dilbert se vérifiedans de nombreuses entreprises, il est cor-rélé avec celui qui établit que l'incompétenceest un facteur de progression dans l'entre-prise. En effet, plus quelqu'un est incompé-tent, plus son responsable veut se débar-rasser de lui, ne pouvant le renvoyer (pasassez incompétent quand même), il lepromeut dans un autre service qui chercheraégalement à s'en débarrasser, etc...

(Phortail.org)

INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES…

Claire Chazal s'est excusée... d'avoir porté unjean au 13 heures de TF1

Le 31 octobre dernier, Claire Chazal aprovoqué la colère de nombreux téléspecta-teurs lors du 13 heures de TF1. Cesderniers n'ont en effet pas hésité à luienvoyer des lettres et des emails pour fairepart de leur étonnement lorsqu'ils ont vu latenue de la journaliste. Celle-ci s'est en effetprésentée sur le plateau avec... un jean !

Invitée cette semaine par LCI Radio lors del'émission "La rédaction vous répond",Claire Chazal s'est donc excusée publique-ment auprès des auditeurs et destéléspectateurs de TF1. Elle a expliqué nepas "avoir fait attention", et a souligné quesa tenue n'était "pas du tout conforme àl'idée qu'on doit donner d'un journal". Cevêtement remplaçait ses habituelles robesou jupes. "La faute" ayant été pardonnée,Claire Chazal devra néanmoins faire atten-tion à sa tenue dans ses prochains JT.

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Economie

Bara Tall, le patron de Jean Lefebvre Sénégal(Jls), a rendu hier une visite de courtoisie à SidyLamine Niasse, Pdg du groupe de presseWalfadjri. Après un huis-clos entre les deuxhommes, il s’est confié à la presse pour affich-er son optimisme quant à l’issue heureuse deson procès qui est renvoyé au 18 mars. Eneffet, l’entrepreneur espère qu’une prise de

conscience se fera aussi du côté des autorités,qui refusent de lui payer les 10 milliards defrancs Cfa de Jls. Tout en affirmant le «profes-sionnalisme» qu’il attend «des magistrats et dela justice» pour le procès des «Chantiers deThiès», le patron de Jls de déclarer : «Si on jugeles faits tels qu’ils se sont passés, je suis plusqu’optimiste»

«Quand le soleil se couche auSénégal, il se lève ailleurs»

Des autorités, Bara Tall «ose espérer aussiqu’une prise de conscience a été faite pour larésolution de ce problème, qui est un problèmeponctuel, qui est le droit le plus absolu». Et deréitérer : «Nous n’empruntons pas, nousdemandons simplement de nous donner notredû. Et au jour d’aujourd’hui, je pense que c’esten cours, comme ils l’ont dit. J’espère qu’avantla nouvelle échéance, les choses vont se réglerde ce côté-là. Il restera à prendre notre placeentière, ce qui est essentiel». Quant aux activités de son entreprise, qui ontactuellement été délocalisées en Gambie etdans les autres pays d’Afrique, M. Tall en dit :«Nous nous sommes rendu compte que noussommes partout chez nous en Afrique. Et quequand le soleil se couche au Sénégal, il se lèveailleurs». Tout en précisant cependant : «Maisnotre souhait le plus ardent, c’est de rentrerchez nous, travailler chez nous et nous y travail-lons. Tout ce que nous avons gagné nousl’avons investi dans ce pays, et tout ce quenous avons gagné durant cette période d’expa-triation nous l’avons réinvesti chez nous. Et

nous ne pouvons qu’espérer enfin travaillerchez nous et réinvestir ce qu’on a gagné pourparticiper au développement de ce pays».

«Nous sommes partout cheznous en Afrique»

Bara Tall a aussi tenu à rendre hommage à sonhôte, Sidy Lamine Niasse qui, lors de la Ziarraniassène à Kaolack, avait réclamé la réparationde l’injustice dont il a fait l’objet. «Sidy Lamine ademandé qu’on paie à l’entreprise ce qu’on luidoit, et il a encore réaffirmé la nécessitéabsolue que l’entreprise reprenne sa place.C’est pourquoi il faudrait qu’on rende hommageà cette position de guide religieux, mais aussid’opérateur économique et d’entrepreneur con-scient de son rôle», a indiqué l’entrepreneur.Par ailleurs, s’agissant de la saisie de l’immeu-ble abritant le siège de son entreprise, il faitsavoir que «la seule chose qui a changé, c’estque maintenant, tout le monde sait ce qui sepasse, et elles aussi (Ndlr : les banques). Etc’est l’occasion de remercier une en particulier,qui a eu à sursoir provisoirement à son exécu-tion. Je pense qu’elles aussi, elles compren-nent la situation. Pour l’immeuble, on nous adonné une nouvelle date, jusqu’au 8 février».

BARA TALL LORS DE SA VISITE À SIDY LAMINE NIASSE

«Si on juge les faits tels qu’ils se sont passés,je suis plus qu’optimiste»Bara Tall est plus que jamais confiant quant à l’issue du procès des«Chantiers de Thiès» dans lequel il est poursuivi au même titre que troisautres personnes. D’ailleurs, hier, lors d’une visite au patron du groupeWalfadjri, il a déclaré : «Si on juge les faits tels qu’ils se sont passés, jesuis plus qu’optimiste».

Youssouf SANE (Stagiaire)

L’Agence nationale de la statistiqueet de la démographie (Ansd) a, danssa dernière publication de l’Indiceharmonisé des prix à la consomma-tion (Ihpc), relevé que la forte tensionsur les prix du gaz, notée jusqu’en find’année 2010, a atteint plus 25,4%.«La forte tension sur les prix du gaz +25,4%, à

la suite de la révision périodique des tarifs deshydrocarbures, est à l’origine du renchérisse-ment en décembre 2010 des services de loge-ment, eau, électricité, gaz et autres com-bustibles +2,9% », expliquent les experts del’Agence nationale de la statistique et de ladémographie (Ansd) dans le dernier Indice har-monisé du prix à la consommation (Ihpc). Par rapport à la période correspondante en2009, indiquent-ils dans leur publication d’hier,«les prix de la fonction ont crû de 3,3%. Lesfonctions santé, biens et services divers,meubles, articles de ménage et entretiencourant du foyer, et des loisirs et culture ontenregistré chacune une hausse de 0,3% deleurs prix en décembre 2010.» En variationannuelle, signale le document de l’Ansd, «lesprix des services de santé et des biens et serv-ices divers ont crû respectivement de 1,1% et2,1%, tandis que ceux des meubles, articles deménage et entretien courant du foyer et desloisirs et culture se sont repliés respectivementde 1,1% et 0,9%. »«Les prix des fonctions transports et articlesd'habillement et chaussures ont progressé de0,1% en décembre 2010. La hausse des prixdes carburants et lubrifiants +0,5%, accompa-

gnée de celle des prix du transport routier depassagers +0,3%, explique le renchérissementdes services de transport», ajoute la mêmesource. Quant aux prix des produits alimentaires, bois-sons non alcoolisées, ils ont enregistré, selonles chercheurs, un repli de 1,0%. A en croireces derniers, «cette évolution est liée notam-ment à une baisse des prix des légumes fraisen fruits ou racine -18,0%, des farines,semoules et gruaux -10,2%, des légumes fraisen feuilles -4,2%, des pains -2,3% et des pois-sons frais -2,0%. Il convient de signaler quel’offre abondante en produits frais, en cettepériode, est à l’origine de cette évolution.» Ilsexpliquent également que «la hausse des prixdes poissons et autres produits séchés oufumés +11,6% et de celle des prix de certainesdenrées de première nécessité comme leshuiles +4,2%, le lait +2,0% et le sucre +1,5%n’ont pu inverser la tendance baissière del’indice de la fonction. En variation annuelle, lesprix de la fonction ont crû de 10,8%.»Toutes choses qui font que l’Ansd retient que«l’indice harmonisé des prix à la consommationbase 100 en 2008, a enregistré une hausse de0,2% en décembre 2010.» Une évolution quise justifie, selon elle, «par la progression desprix des services de logement, eau, électricité,gaz et autres combustibles, de la santé, desbiens et services divers, des meubles, articlesde ménage et entretien courant du foyer, desloisirs et culture et des services de communi-cation. «En variation annuelle, les prix à la con-sommation ont progressé de 4,3%. Le tauxd’inflation annuel s’établit à +1,2% en 2010»,estime cette structure.

L’ANSD DIAGNOSTIQUE LA TENDANCE HAUSSAIRE ENREGISTREE EN FIN D’ANNEE

La forte tension sur les prix du gaz a atteint plus 25,4%

Abdoul Aziz SECK

Famille feu docteur Doudou Guèye à Dakar, Colonel Charles Guèye etfamille, Joseph Ali, chef du département des ressources humaines aux Icset famille,Yaye Ami Guèye et famille, Albert Guèye et famille, DocteurOumy Khaïry Guèye, ministre de l'élevage et maire de Yoff, MarièmeGuèye et famille ont le regret et la profonde douleur de vous faire partdu rappel à Dieu de leur frère

Pape Ali GUEYEDécès survenu le lundi 10 janvier 2011 à Lyon en France.La levée du corps aura lieu le vendredi 14 janvier 2011, à 15 heures, à laMosquée de Mermoz et l'enterrement au cimetière musulman de Yoff.Les condoléances seront reçues chez feu Docteur Doudou Guèye, à laSicap Liberté1, villa n1038, avenue Bourguiba à côté du stade Demba Diop.Paix à son âme et que la terre lui soit légère.

Fatiha + 11 Likhlass

AVIS DE DECES

14 Janvier 2001 - 14 Janvier 2011Elimane Barry

Ton souvenir et tes enseignements restentplus que jamais gravés dans nos coeurs,

malgré le temps qui passe

Fatiha + 11 Lkhlass

SOUVENIR

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Amadou NDIAYEsurvenu hier jeudi 13 janvier 2011 à Dakar. L’enterrementaura lieu ce vendredi 14 janvier 2011 à Kaolack.Paix à son âme et que la terre lui soit légère.

Fatiha + 11 likhlass

AVIS DE DECES

11Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

À l’image de bon nombre de pays endéveloppement, le Sénégal a connu unecroissance de Pib en 2010 de l’ordre de 4%.C’est ce qu’annonce la Banque mondiale quiprésentait hier ses perspectiveséconomiques globales pour 2011, au coursd’une visioconférence animée par AndrewBurns, économiste principal, depuis Paris.«Le Sénégal doit le redressement de sonéconomie à la reprise mondiale, et à lahausse de 4% de son Pib, à l’accroissementdes exportations, des investissementsétrangers directs et des transferts de fondsdes travailleurs migrants», explique le com-muniqué diffusé à cet effet. Qui ajoute que«l’Etat a également consacré davantage deressources au financement de plusieursgrands projets d’infrastructures, notammentun nouvel aéroport, et la production agricolea bénéficié de conditions climatiques favor-ables». Plus en détail, Mamadou Ndione, écono-miste du Bureau de Dakar, explique les per-formances du Sénégal par la reprise de l’é-conomie mondiale ainsi que certains fac-teurs internes comme le regain d’activitédes Ics et le règlement de la dette intérieure.«En 2010, l’économie mondiale, dans saglobalité est en train de reprendre donc lesexportations du Sénégal, par exemple les Icsqui ont enregistré une progression, même si

elles ne sont pas encore à leur top niveau.En 2009, on avait encore la question desarriérés de paiement et toutes ces choses-là. En 2010, on peut dire que ce problèmeest presque entièrement derrière nous ».Ainsi, poursuit-il, «le Sénégal bénéficie detous ces ingrédients qui impactent la crois-sance notamment demande extérieure avecles exportations, la demande intérieure avecla commande publique qui a augmenté en2010, mais également aussi les envois defonds des Sénégalais de l’extérieur qui ontcertes progressé moins qu’on l’attendait». Ilne manque pas de souligner qu’«on s’at-tendait à une forte baisse, mais heureuse-ment on n’a pas eu la baisse attendue». M.Ndione de faire savoir : «Ceci donne uneprogression, mais une progression qui auraitété plus forte si on n’avait pas la criseénergétique. Il y a une question de demandequi est là, mais l’offre n’a pas pu se redress-er pour occuper toute la demande».En effet, selon le communiqué de la Banquemondiale, «les coupures d’électricité contin-uent cependant de faire obstacle à l’expan-sion de l’économie, même si des effortssont en cours pour accroître la capacité deproduction électrique». D’ailleurs, fait remar-quer Mamadou Ndione, l’«un des risques,pour les prévisions de 2011, c’est la criseénergétique (qui) peut fortement affecter la

croissance comme c’était en 2009». Pis, leSénégal n’est pas à l’abri des soubresautsdu marché mondial du pétrole. «Et avec leredressement de l’économie mondiale et lapression sur le prix du pétrole, cela peut

entraîner un autre cycle de mauvaises per-formances du secteur énergétique et celapeut fortement affecter la croissance», aver-tit Mamadou Ndione.

PRÉVISIONS DE LA BANQUE MONDIALE

L’énergie, encore et toujours mouton noir del’économie sénégalaise

Bachir FOFANA

La Banque mondiale a présenté hier les Perspectives économiques pour2011 dans lesquelles le redressement économique du Sénégal est confir-mé. Mais la question de l’énergie reste l’éternel talon d’Achille et pourraitplomber les prévisions de 2011.

En prélude à l'Assemblée généraledu Réseau des parlementaires afri-cains pour la transparence, labonne gouvernance et la luttecontre la corruption, qui se tiendraà Dakar du 16 au 20 janvier, la sec-tion sénégalaise a organisé, hier,une rencontre d'information avecles différents acteurs qui luttentcontre la corruption pour aboutir àune vaste coalition nationale.

Le Réseau des parlementaires pour la trans-parence, la bonne gouvernance et la luttecontre la corruption, le Forum civil, laCommission nationale de lutte contre la cor-ruption et la concussion (Cnlcc), le Groupeintergouvernemental d'action contre leblanchiment d'argent (Giaba) ont décidé,hier, d'aller en croisade contre la corruption.À ce propos, les germes d'une vaste coali-tion nationale ont été jetés par l'ensembledes acteurs où seront impliqués lesautorités religieuses et tous ceux qui s'in-téressent à la lutte contre la corruption. Leprésident dudit réseau, Doudou Wade, quiprésidait la rencontre en présence deMouhamadou Mbodj, des représentants de

la Cnlcc et de l'Union européenne, a déclaréque «l'objectif est de promouvoir la bonnegouvernance, la transparence et de luttercontre la corruption». C'est la raison pourlaquelle, tient-il à préciser, «le Réseau desparlementaires s'est orienté vers un largeprogramme et s’est rapproché des dif-férents acteurs pour aboutir à un partenari-at». Les parlementaires ont aussi décidé derencontrer les structures financières del'Etat et de travailler avec le gouvernementpour mettre en place un code de conduite.Non sans manquer de sensibiliser le peuplepar rapport à la corruption et sur l’avantagede la bonne gouvernance, selon leSecrétaire exécutif du réseau, le députéTafsir Thioye. La représentante de la CnlccMme Diallo a pour sa part salué l'initiative etinvité l'ensemble des acteurs à donnercorps à cette alliance car, fait-elle remar-quer, une seule institution ne peut pas luttercontre la corruption. Un avis partagé parMouhamadou Mbodj du Forum civil qui resteconvaincu qu'il faut une synergie pour luttercontre la corruption. Il a fait comprendrequ'«un solo sur la corruption est contre-pro-ductif», tout en demandant aux différentsacteurs d'agir. Pour lui, «l'objectif n'est paszéro corruption mais zéro tolérance».

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Les parlementaires et les acteurs non-étatiquespour une large coalition nationale

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Mme Adama Ndoye veuve du feu M�doune Ndoye Makal�La levée du corps aura lieu le vendredi 14 janvier 2011 à la mosquée de Point E suivi de l’enterrement au cimetière de Yoff.

AVIS DE DECES

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Culture

Cher confrère,

Je lis, toujours avec un plaisir renouvelé, LePopulaire et surtout les chroniques qui ysont publiées depuis que j’ai quitté monBurkina Faso natal pour professer à Dakar,au Sénégal.Ainsi j’ai eu l’occasion de te lire un certainnombre de fois, en plus des reportages dif-fusés par BBC Afrique. Ton style, tes argu-ments et tes thèmes de reportage ou deréflexion ont toujours été des sources dedélectation intellectuelle pour moi-même si,comme tu peux l’imaginer aisément, je nepartage pas parfois ton argumentation ettes prises de position.Tu conviendras également avec moi quecela n’est guère surprenant dans la mesureoù d’une part nous sommes des êtreshumains différents l’un de l’autre et d’autrepart le domaine des idées se nourrit surtoutdes différences et/ou des divergences depoint de vue.Cela dit, dans la livraison N°3331 duPopulaire du 31 décembre 2010, j’ai lu tachronique intitulée «L’ex-père de la nation»en faisant allusion à Abdou Diouf, l’ancienprésident sénégalais et actuel Secrétairegénéral de l’Organisation internationale dela Francophonie (Oif) que tu dis être prési-dent de l’Oif (sic !).D’emblée, je dois avouer que je ne t’ai pasreconnu, ni dans l’argumentation, ni dans lesort que tu as réservé à cette éminente per-sonnalité sénégalaise et africaine, ni dans laconclusion de ton papier. Autrement dit,bien que je ne sois pas, autant que toi, aufait de la vie politique du pays de la Téranga,je ne partage pas ton point de vue. Aussi ai-je décidé de te le faire savoir et de le fairesavoir aux lecteurs. Tu m’excuseras pour letemps que j’ai mis avant de réagir. Cela estdû au fait que je n’étais pas à Dakar.

À propos de la «complaisance» etde la «soumission» d’Abdou Diouf

vis-à-vis d’Abdoulaye WadePour toi, Abdou Diouf aurait, à l’endroit duprésident Abdoulaye Wade, «une attitudede complaisance qui confine à la soumis-sion». Le dernier exemple en date est sadéclaration sur le Festival mondial des artsnègres dont il approuve l’organisation alorsque «les socialistes manifestaient… contrele même événement considéré commeinopportun et dispendieux». Tu tires alors laconclusion qu’avec ses camarades social-istes «le divorce est sûrement plus profondque les uns et les autres ne veulent l’admet-tre publiquement».Cher confrère, quand on a été président dela République (surtout d’un pays comme leSénégal) pendant dix-neuf (19) ans (1981-2000) après en avoir été le Premier ministrependant onze (11) ans (1970-1981), il est

impératif d’approcher les questions de lagouvernance de son pays du point de vuede Sirius. C’est-à-dire avec plus de recul,plus de sagesse afin de laisser les mainslibres à son successeur à qui le peuple a,désormais, accordé sa confiance, gérer lanation en fonction de son projet de société.Le comportement contraire pourrait êtreassimilé à l’attitude du mauvais perdantdont on avait commencé à l’affubler en2000. Cela permet aussi à ses ancienscamarades de s’émanciper et de prendredéfinitivement la relève.Par ailleurs, son statut d’ancien présidentde la République exige de lui de se garderde vouloir continuer à barboter dans leseaux infectes et boueuses de la politiquepartisane. Et que dire de sa fonctionactuelle de Secrétaire général de l’Oif quilui impose un devoir de réserve par rapportà la vie politique des pays membres.Enfin, c’est mal connaître le profil psy-chologique d’Abdou Diouf : il est plutôt nonémotif, actif, secondaire, c’est-à-dire fleg-matique à mon avis. Il est intuitif et analy-tique. Dès lors, il ne faut pas s’attendre àce qu’il se fende en déclarations fracas-santes sur des thématiques qui divisentl’opinion.Pour ce qui est de ce que tu qualifies d’ap-probation de la tenue du Fesman, j’ai uneautre compréhension : en approuvant l’or-ganisation du Fesman, cela ne signifie pasqu’Abdou Diouf est d’avis avec le momentchoisi ou avec la manière dont il est organ-isé ; et à supposer qu’il fût d’accord avec lapériode, il n’y aurait pas à s’offusquer car ilserait tout de même dans son droit.

Abdou Diouf : un bon encaisseurCher confrère, pour toi Abdou Diouf prenddes coups de la part d’Abdoulaye Wadesans répondre : ainsi tu écris «AbdoulayeWade… a remis en cause Abdou Diouf, cri-tiqué sa gestion, nié son existence his-torique et ironisé sur son niveau d’instruc-tion». À cause de tout cela, l’actuel patronde la Francophonie aurait donc montré unpeu de muscle.En plus des arguments que j’ai déjàdéveloppés, permets-moi d’ajouter ceux-ci:- Loin d’être une faiblesse de la part deDiouf, c’est bien au contraire une force carn’est pas bon encaisseur qui veut. Lameilleure des victoires est celle qu’on rem-porte sur soi-même. En d’autres termes,dompter nos propres pulsions de mort(Thanatos) afin de ne pas nuire à autruin’est pas de la couardise, mais une force decaractère dont on doit se vanter.- Après avoir dirigé le pays pendant unetrentaine d’années, Abdou Diouf fait preuved’une exceptionnelle grandeur d’âme enacceptant que ses concitoyens critiquent,

même à tort, sa gestion. Il n’était ni ungénie des Carpates, ni le Surhomme deFriedrich Nietzsche.En démocratie, les dirigeants doiventadmettre que les citoyens dont ils ont (ouont eu) la destinée entre les mains soienttrès sévères (même s’ils n’ont pas toujoursraison) à leur endroit.- Nous sommes en Afrique et certains del’entourage de nos leaders politiques, plusmus par les astuces pour jouir des avan-tages du pouvoir d’Etat que par le soucid’aider des présidents élus à incarnerréellement la volonté générale, influencentnégativement la lecture de l’œuvre desprédécesseurs de nos nouveaux Primusinter pares (premiers par les égaux).- Concernant ses rapports avec le Partisocialiste, son absence a permis de libérerde la place pour Ousmane Tanor Dieng etles siens et de booster les initiatives. Peut-être qu’il ne serait pas parti que le Partisocialiste se serait sclérosé ; sait-on

jamais !- Enfin, à propos de son départ au lende-main de sa défaite électorale, ce fût, à monavis, une sage décision pour permettre àAbdoulaye Wade de se sentir davantage àl’aise, au Ps de subir sa cure de jouvence età lui-même d’être à l’abri des critiques mal-intentionnés. Bien que ce fût Léopold SédarSenghor qui lui a cédé le pouvoir de sonplein gré, ce dernier n’a-t-il pas pris immédi-atement l’avion pour la France ? Pourquoine pas comprendre que, dans le contextede l’alternance, A. Diouf ait choisi de s’é-clipser ? Cette attitude a peut-être été undes éléments qui ont présidé à l’élection decelui-ci à la tête de la Francophonie. Cefaisant, il n’est pas «L’ex-père de la Nation»mais l’expert de la Nation sénégalaise et del’Afrique dont il faut être fier. Confraternellement

Idrissaba [email protected]

Un confrère burkinabé à Mame Less Camara à propos de «L’ex-père de la Nation»

Mansour Diallo qui évolue dans le milieuartistique sénégalais et international commedanseur puis chanteur, depuis 1992, avec legroupe BB Sound Système, et qui a aussi unpère chanteur en la personne du Salsero,Médoune Diallo du groupe Africando, n'estplus à présenter. Ayant démarré sa carrièresolo il y a deux ans avec l'album «Deux pas»,il vient de faire un pas de plus avec un sec-ond disque de 11 chansons intitulé«Nonoula». Un album disponible en Franceet au Sénégal depuis le début de ce mois. Ce nouvel album, contrairement au premier

qui était plutôt funk, rock et soul, a unediversité de styles musicaux. «C'est unmélange de Salsa, de Mbalax, de Couper-Décaler. Donc un album plus Afrique enquelque sorte», explique le chanteur qui ditne pas avoir eu l'effet escompté pour sonpremier opus. «J'ai eu comme l'impressionque je n'étais pas très bien compris avec‘Deux pas’, surtout par mon peuple et j'aidécidé de faire un peu de Mbalax et dechanter en Wolof», argue le compositeur. Dans «Nonoula», dont le clip vidéo axé surle titre «Lii ka gnaw» passe déjà sur lespetits écrans de télévision. Mansour Diallochante avec son père Médoune Diallo.

«C'est sûr qu'il m'a influencé avec sa Salsaet nous avons fait un duo dans ‘Keer’. Cequi a toujours été mon rêve», affirme lejeune homme qui, auparavant, avec songroupe de l'époque le Bbc, avait mis sur lemarché deux albums : «Thioukouly» qui estun mélange de rap et de Salsa et «Nabanko» plus tournée vers la musique Afro etle Hip-hop. N'ayant pas de style musical pro-pre, Mansour Diallo se cherche encore,même s'il fait savoir que «la musique est uni-verselle et n'a pas de frontière». Dans cet opus, Mansour chante l'amitié, l'é-ducation, la solidarité... Et pour la promotiondu produit qu'il a déjà commencé dans les

médias, il pense faire un peu de vente etaussi du social avec l’argent récolté, maisaussi se produire en live. «Au Sénégal, je necommercialise pas l'album. L'argent qui serarécolté dans les ventes ira à l'Empire desenfants pour montrer que je suis unSénégalais. Sinon, je commercialise l’albumvia le net», informe le chanteur. Il faut noter que Mansour Diallo vit à l'é-tranger depuis des années maintenant etpense retrouver son pays avec cet albumpuisque le premier n'avait pas été une réus-site. «Téranga, Tekki, Moussiba, Boyewakhe, Fonéone», sont quelques-uns destitres de l'album.

Oumou Sidya DRAME

SORTIE DE «NONOULA» DEUXIEME ALBUM DE MANSOUR DIALLO

Le fils de Médoune Diallo n'a pas encoretrouvé un style propre

Le terme inamovible s’emploie habituelle-ment pour qualifier le caractère immo-bile, indéfectible, enraciné, voire inde-structible d’un acte, d’une situation oud’une fonction.L’inamovibilité d’une fonction confère àcelui qui la détient un statut particulierd’immuabilité défini par un texte régle-mentaire. Il est souvent question sousd’autres cieux de l’inamovibilité d’unsénateur, d’un magistrat, ou même d’im-mortalité, concernant les membres del’Académie Française.On retiendra la définition de celui «qui nepeut être privé d'une fonction, ou qui nepeut être destitué arbitrairement».A ma connaissance, enrichie par uneexpérience de plusieurs décennies dansles arcanes du mouvement sportifnational, je ne reconnais aucun dirigeantsportif sénégalais dans la représenta-tion qui se rapporte au concept d’immua-bilité décrit plus haut.Les textes en vigueur au Sénégal dans ledomaine du sport imposent un renou-vellement périodique des organes quicomposent une association au cours d’in-stances régulières et statutaires.Pour y avoir participé, ou suivi avec unegrande attention, les assembléesgénérales des fédérations sportives setiennent régulièrement à date échue etles renouvellements s’effectuent selon ladurée des mandats définie par lesstatuts de la fédération, sous la supervi-sion du Ministère des Sports qui assure

la tutelle.

Concernant les structures particulièresque sont les Comités de Gestion ou dePromotion, leur renouvellement est exé-cuté par arrêté du Ministre des Sports,après la tenue d’une assemblée généraledite d’information et de bilan des activitésmenées durant une période déterminéepar une lettre de mission.Un renouvellement de mandat au moinsune fois, devient souvent indispensablelorsque le rôle de la personne mandataireest d’agir en profondeur au niveau du ren-forcement institutionnel de l’organisationet son expansion. Le renouvellementd’un mandat (même répété) favoriseune relation de confiance avec les popu-lations cibles et les partenaires, et l'at-teinte des objectifs à long terme.La durée dans une fonction est aussi ungage de stabilité et une qualité accruedans les réalisations autour d’un travailpatient d’articulation avec les différentesparties prenantes, entraînant une recon-naissance légale et légitime.C’est souvent cette reconnaissance quis’exprime par la reconduction ou leplébiscite d’un homme ou d’une femme àla tête d’une association sportive, sou-vent malgré lui.

Salutations sportives.

Alain Claude MONTEIROMilitant et observateur du Sport

Opinion

De l’inamovibilité des dirigeants sportifs

Le président tunisien Zine El AbdineBen Ali s'est engagé jeudi à quitter lepouvoir au terme de son mandat en2014 et a ordonné la fin des tirs contreles manifestants, dans l'espoir d'apaiserun mouvement de contestation sansprécédent.

«Je vous ai compris», a martelé à plusieurs repris-es le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 23 ans, dans

un discours à la Nation, le troisième prononcédepuis le début des émeutes mi-décembre. Cemouvement de contestation et sa sanglanterépression ont déjà fait au moins 66 morts, selonune Ong.Il a évoqué pour la première fois son avenir poli-tique : «pas de présidence à vie et je refuse detoucher à la limite d'âge fixée par la Constitution».Il avait été réélu en octobre 2009 pour un mandatde cinq ans et était sollicité par des membres deson parti pour se représenter en 2014. Mais lesmanifestants exigent depuis plusieurs semainesson départ.La Constitution limite l'âge des candidats à laprésidence à 75 ans et il était question pour sespartisans de l'amender pour qu'il se représente en2014, date à laquelle il aurait 77 ans.«Assez de tirs à balles réelles», a-t-il ajouté dansce discours prononcé en tunisien dialectal, dansl'intention apparente de se faire comprendre partous les Tunisiens. «Je refuse de voir de nouvellesvictimes tomber (...) Assez de violences, assez deviolences», a-t-il poursuivi, en affirmant que «per-sonne ne serait plus inquiété à moins qu'il tente dese saisir de l'arme d'un agent de l'ordre».Au moment même où il ordonnait la fin des tirs,deux civils étaient tués par la police à Kairouan,dans le centre du pays, selon des témoins.Cet appel à la fin des violences intervient aumoment où la communauté internationale sepréoccupe de plus en plus de l'aggravation de lasituation, la France ayant haussé le ton jeudi endénonçant «l'utilisation disproportionnée de la vio-

lence».Le chef de l'Etat a également promis la «libertétotale» d'information et d'accès à internet, sujetssur lesquels il était critiqué notamment par lesEtats-Unis.Premier résultat concret après le discours prési-dentiel, les sites internet qui étaient bloqués enTunisie, notamment Dailymotion et You Tube,étaient de nouveau accessibles jeudi soir.Faisant un aveu d'un caractère exceptionnel, leprésident tunisien a en outre admis avoir été«trompé» sur l'analyse de la crise sociale qui agitela Tunisie depuis près d'un mois et affirmé quel'enquête qu'il a ordonnée serait indépendante etétablirait les «responsabilités de chacun».«La situation aujourd'hui rend nécessaire un pro-fond changement et de travailler main dans la main(le pouvoir et les opposants) pour le bien dupays», a encore déclaré le président tunisien.Le mouvement de contestation a débuté à Sidi

Bouzid (centre-ouest) avant de s'étendre àd'autres villes pour toucher la capitale et ses envi-rons ces dernières 48 heures.La présidente de la Fédération internationale desligues des droits de l'homme (Fidh), SouhayrBelhassen, a affirmé à Paris détenir une liste nom-inative de 66 personnes tuées depuis le début destroubles mi-décembre, dont huit dans la nuit demercredi à jeudi dans la banlieue de Tunis.Plusieurs ONG de défense des droits de l'Hommeont par ailleurs demandé la mise en place d'unecommission d'enquête internationale sous l'égidede l'Onu.Le leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi), Abou Moussab Abdel Wadoud, a quant àlui appelé les manifestants tunisiens à la luttearmée afin de renverser le président tunisien,selon le service américain de surveillance dessites islamistes SITE.

(Afp)

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

InterTUNISIE

Ben Ali s'engage à partir en 2014, ordonne la fin des tirs

o Niveau BAC + 2 au moins en Finances/ Comptabilité

o Niveau BAC ou plus

+ Expérience de 2 ans au moins dans le secteur de la micro finance

+ Bonne connaissance du milieu rural

+ Avoir un permis de conduire moto pour le profil d’agent de crédit

ENVOYER :vos CV et lettre de motivation

à la boite postale BP : 564- Louga au plus tard le 20 janvier 2011et préciser le poste demandé ou bien par courrier électronique

à l’adresse suivante : [email protected]

- DES GÉRANTS DE CAISSE - DES AGENTS DE CRÉDITS

- DES CAISSIERS

POUR GÉRANTS ET AGENTS DE CRÉDITS

POUR CAISSIERS

AVIS DE RECRUTEMENTImportante institution financière opérant en milieu rural recrute :

APPEL À CANDIDATUREAssociation étrangère recherche pour son programme dans les departments

de Kaolack, Gossas et Linguere :

* 1 Assistant Administratif Bac +2

* 2 AT d’Agriculture ou eaux et forêts

* 1 chauffeur titulaire d’un permis de la catégorie D.

Les personnes intéressées par ces positions peuvent deposer avant le15 Janvier 2011 (et non 15 décembre 2011 comme précédem-ment annoncé par erreur) à la boite postale 2034 Kaolack undossier de candidature comprenant :

- Une demande manuscrite - Un curriculum vitae- Un certificate de visite et contre-visite- Une copie légalisée des diplômes

Famille feu Gorgui Ciss Ndoye à Rufisque, famille feu Abdoulaye Ndoye à point E, famil-le feu Médoune Ndoye Makalé à Colobane Hock, famille feu Amsatou Niang à Thiaroyesur Mer, famille feu Astou Niang au Point E, famille feu Fatou Niang à Tamba, famillefeu Moussa Niang à Tamba, famille feu Saoulou Niang à Pikine, madame Ba née NdeyeArame Ndoye Cité Marine, madame Ndione Ndeye Astou Ndoye Cité Marine, mada-me Samb née Fatou Seck à Hann Téfess, madame Ndiaye née Natou Seck à Thiaroyesur Mer, madame Ndoye née Fatou laye Seck à Yoff, madame lô née Daba laye à Yoff,madame Aida Fall à Pikine, la famille Ndoye, Niang, Seck ont la profonde douleur devous faire part dudécès ce jeudi 13 Janvier 2011 de leur fille, tante, cousine, soeur

Mme Adama Ndoye veuve du feu Médoune Ndoye MakaléLa levée du corps aura lieu le vendredi 14 janvier 2011 à la mosquée de Point E suivide l’enterrement au cimetière de Yoff.

AVIS DE DECES

Des forces loyales au président sor-tant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagboont attaqué six véhicules des Nations-Unies, faisant deux blessés, a annon-cé jeudi le secrétaire général de l'OnuBan Ki-moon.

Un véhicule militaire appartenant à la missiondes Nations-Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) aété incendié, a déclaré le porte-parole de M.Ban. Cinq autres véhicules ont également étéattaqués, mais pas brûlés, a précisé MartinNesirky.Lors de l'attaque d'une ambulance, un médecinet son chauffeur ont été blessés, a indiqué M.Nesirky. Un peu plus tôt, le porte-parole desNations-Unies Kenneth Blackman avait déclaréque des étudiants loyaux à Laurent Gbagboavaient attaqué jeudi trois véhicules de l'Onu àAbidjan.Mercredi soir, le chef d'état-major de l'arméeivoirienne Philippe Mangou a prévenu que sessoldats se réservaient le droit de répliquer,après deux jours d'affrontements dans lequartier d'Abobo, fief des partisans d'AlassaneOuattara, reconnu comme le nouveau prési-dent de Côte d'Ivoire par la communauté inter-nationale. Au moins quatre personnes et sept

policiers ont été tués lors de violences dans cequartier, placé sous couvre-feu par lesautorités.«Afin de débusquer ces gens qui ont attaqué laRépublique, les forces armées de Côte d'Ivoiresouhaitent que toutes les organisations dedroits de l'Homme, ainsi que les communautésnationale et internationale, sachent que cesattaques contre nous équivalent à des actes deguerre (...) nous plaçant en état de légitimedéfense», a-t-il déclaré lors d'une déclarationlue à la télévision d'Etat.Dans un entretien au «Parisien/Aujourd'hui enFrance», Alassane Ouattara prévient qu'«il fautque Laurent Gbagbo cesse d'utiliser des mer-cenaires et des miliciens étrangers contre lesIvoiriens. Depuis son refus de respecter le ver-dict des urnes, il y a déjà plus de 250 victimes».Nous avons saisi les organisations des droits

de l'Homme et la Cour pénale internationalepour envoyer des missions, retrouver lesauteurs de ces exactions et les punir, car celane peut pas continuer», précise le présidentOuattara, dont la victoire a été déclarée par laCommission électorale indépendante et certi-fiée par les Nations-Unies.

(le figaro)

COTE D’IVOIRE

Six véhicules de l’Onu attaqués par des forces pro-Gbagbo

S’adressant à la presse à l'issue d'une visite de48 heures, il a estimé que le combat des deuxgouvernements devrait porter essentiellementsur le trafic de drogue qui a fini de faire de leurspays des plaques tournantes du trafic de stupéfi-ants.«J’entretiens des relations très fortes avec AlphaCondé que je connais depuis plusieurs années.Mon pays entretient des relations très spécialesavec la Guinée qui a lutté à ses côtés lors de saguerre d’indépendance», a affirmé le présidentSanha, le premier chef d’Etat à effectuer une vis-ite en Guinée depuis l'investiture, le 21 décem-bre, de Alpha Condé.Selon lui, les deux pays vont «très prochaine-ment» mettre en place des équipes de surveil-lance mixte des côtes maritimes entre Conakry etBissau pour traquer les trafiquants de drogue.Pour sa part, le président Condé a souligné qu’ilne s’était pas gêné de révéler à ses hôtes, éton-nés de voir «des voitures rutilantes» à Conakrylors de son investiture, que «c’est le fruit» du traf-ic de drogue qui «est resté impuni».Il a rappelé avoir réhabilité dans ses fonctions lecolonel Moussa Tiégboro Camara, ancien min-istre chargé des services spéciaux, de la luttecontre le trafic de drogues et le grand banditismedans le premier gouvernement de la junte, en2008, qui relève désormais de la présidence de la

République, en vue de traquer «tous les trafi-quants, civils ou militaires» impliqués dans le traf-ic de drogue et les livrer à la justice.«J’ai tenu à nommer trois avocats dans mon gou-vernement en vue de mettre fin à une justice lax-iste qui avait fini de s’installer dans notre pays», a-t-il dit.Le nouveau Garde des Sceaux, ministre de laJustice, Me Christian Sow, ancien bâtonnier del’ordre des avocats, en 2000, avait récemmentdéclaré au moment de sa prise de fonction qu’ilfallait redonner à la justice «sa crédibilité et sanoblesse» et avancer dans «un changement qual-itatif» en vue de signer rapidement «un contratsocial et moral» entre les citoyens et la justice.«Il nous faut une justice forte et respectée pourrésoudre les problèmes. Une justice de qualitéest possible», avait dit Me Sow, annonçant ainsila tenue des «états généraux de la justice» aucours du premier trimestre de l’année.La majorité des trafiquants de drogue présumés,dont le colonel Ousmane Conté, fils aîné dudéfunt président, Lansana Conté, et plusieurs deses co-accusés, arrêtés en 2009 par l’ancien chefde la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, aété libérée pendant la transition dirigée par legénéral Sékouba Konaté.

(Pana)

VISITE DE MALAM BACAI SAHNA A CONAKRY

Alpha Condé et son hôte décident une luttecommune contre le trafic de drogue

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

SportsABOUBACAR SADIKH SY, PRESIDENT DE LA LINGUERE DE SAINT-LOUIS

««Les clubs traditionnels doivent travailler pour retrouver leur base affective»

Aboubacar Sy, vous avez été plébisc-ité à la tête de la Linguère pour unnouveau mandat de 4 ans. Pouvez-vous revenir avec nous sur cetteréélection ?A vrai dire, j’ai été piégé par mes amis duComité directeur qui, en pleine salle, ont pro-posé ma reconduction, sans que je n’ai eu àplacer un seul mot. Ils m’ont imposé un man-dat de quatre ans cette fois, se conformantainsi un peu à la grande tendance de la Fifaqui recommande des mandats électifs dequatre ans pour une meilleure stabilité et pourune meilleure prise en main des objectifs àmoyen terme des clubs.

Pourquoi dites-vous que vous avez étépiégé ?C’est parce que j’ai toujours été partisan queles présidents de clubs ne perdurent pas à latête de leurs organisations pour de très longsmoments avec des mandats de longue durée.C’est d’ailleurs ce que j’appelle lephénomène de l’accaparement du pouvoir.Car vos proches ont alors tendance à s’acca-parer du pouvoir et à travailler beaucoupmoins. Cela, contrairement si vous avez desenjeux ou si vous savez que vous devez quit-ter le pouvoir dans des délais relativementcourts. Cela dit, je prends tout cela avecbeaucoup de philosophie, beaucoup de mod-estie. C’est comme au début de mon premiermandat, j’ai dit qu’on est venu me chercherpour me confier la Linguère, je prends çacomme un appel à un fils de Saint-Louis pours’engager aux côtés du plus grand club deSaint-Louis, pour apporter ce que je sais faire.C’était une marque de confiance et d’estimedes sportifs saint-louisiens. Aujourd’hui, je leprends de la même manière. Je me disquelque part que les réalisations sont certesrelativement bonnes, mais pour ma personne,c’est un défi énorme qu’on met sur monchemin et que je devrais relever. Bien enten-du, je me battrais encore pour faire franchir àce club des étapes nouvelles. Car nous tous,nous sommes des mortels et tout ce qu’onnous demande, c’est d’apporter notre pierrepour préparer d’autres générations qui vontencore mener le club vers d’autres dimen-

sions encore plus importantes.

Votre bilan à la tête de ce club n’est-ilpas à la base de votre réélection ? C’est vrai que c’est durant mon mandat quela Linguère est revenue en première divisionen gagnant la Coupe du Sénégal, avant deremporter la première édition du championnatprofessionnel. Le bilan est relativement bonencore qu’on aurait pu faire mieux. Maisbeaucoup plus sur les trophées. Le palmarès,nous l’avons amélioré, mais moi ce qui mesemble primordial, c’est tout ce que nousavons fait à côté, sur le plan structurel, l’or-ganisation du club, la nouvelle mentalité quenous avons instaurée en termes de gestion,de management de l’équipe. Aujourd’hui, laLinguère fonctionne comme un club moderne,avec une organisation moderne qui tend demanière très remarquable vers le profession-nalisme. Mais ce qui a été d’ailleurs mon ser-ment, c’était de réunifier tous les enfants duclub. Aujourd’hui, c’est l’unité des cœurs etdes esprits à laquelle j’ai tout le temps appeléqui a été réalisée. Je l’ai vu lors del’Assemblée générale des gens qui, il y aquelques années, ne se parlaient pas et quiaujourd’hui sont réunis autour du club. Et véri-tablement, si je devais faire mon bilan person-nel, c’est la chose la plus capitale que nousavons réussi.

Avec vous, la Linguère a remporté destitres, mais également a failli êtrereléguée en Ligue 2 l’année dernière,après le départ d’Amara Traoré ? C’est vrai, le départ d’Amara Traoré a beau-coup joué sur nos résultats. Vous savez,Amara est un entraîneur charismatique quiavait tenu l’équipe de football et qui a énormé-ment travaillé avec elle, au point d’imprimer samarque dans le fonctionnement du groupe.Un entraîneur de cette dimension, quand ilpart, évidemment on le ressent souvent. Ça aeu un impact sur le résultat et sur le com-portement de l’équipe. Il ne faut pas oubliernon plus que nous avions beaucoup dejoueurs dans l’équipe nationale locale de foot-ball et tous nos matches importants ont coïn-cidé avec la convocation de ces joueurs ensélection. C’étaient les Thiombé, MbayeThiam, Serigne Diouck, Khadim Ndiaye etc.On avait également changé de terrain parceque le stade Me Babacar Sèye était entravaux. C’est un ensemble de choses qui afait que nos résultats ont été relativementmédiocres. Mais en fin de saison, on aredressé la barre pour éviter la relégation. J’aidit aux joueurs qu’il est hors de question que,sous mon magistère, la Linguère redescendeen division inférieure.

Quel est l’objectif de la Linguère ?J’avais dit que sur les 5 ans de mon mandat,il fallait faire monter la Linguère en premièredivision et cela a été fait. Il fallait aussi aller enAfrique en faisant un parcours honorable etDieu merci, la Linguère a retrouvé la scèneafricaine en participant à la Coupe de la Caf età la Ligue des champions. D’ailleurs, nousavons été jusqu’au deuxième tour avec deséliminations limites. Maintenant, nous allonsfaire tout pour revenir au plus haut niveau auSénégal dans le championnat et en Coupe dela Ligue pour pouvoir retrouver l’Afrique. Monobjectif est donc de retourner en Afrique enallant le plus loin possible pour faire mieuxque ce que nous avons déjà fait.

Mais cela sera difficile car depuis que

le stade Me Babacar Sèye a été réfec-tionné, la Linguère à du mal à gagnera Saint-Louis.Je ne sais pas. En tout cas, nous noussommes battus pour la réfection du stade MeBabacar Sèye et le président de laRépublique s’est personnellement investipour nous permettre d’obtenir cette bellepelouse synthétique. C’est vrai que l’équipene gagne plus sur ce stade et que nos match-es sont devenus plus difficiles, mais c’est nor-mal. Car la Linguère est prise très au sérieuxpar ces adversaires qui se déplacent à Saint-Louis. C’est donc un problème sportif.Maintenant, il faut continuer à travailler et jepense que les résultats vont suivre.

Concernant les transferts, votre club adu mal à placer ces joueurs. Commentl’expliquez-vous ?Nous y travaillons. Personnellement, je merends très souvent en Europe et nous avonsde nombreux contacts avec des présidentsde clubs européens. Mais j’avoue qu’aujour-d’hui, c’est très difficile. D’ailleurs, si vousregardez les grands clubs sénégalais, c’estun bon transfert par an qu’ils réalisent. Maissachez que je suis aussi difficile dans lesnégociations car je ne veux ni sacrifier lejoueur, ni sacrifier le club. Je dis même sou-vent aux joueurs qu’il vaut mieux rester auSénégal que d’aller jouer dans un champi-onnat où vous aurez presque le même salairequ’au Sénégal. Au moment où je vous parle,je suis en négociations pour placer quatrejoueurs de la Linguère.

Que comptez-vous faire pour ce nou-veau mandat que vous entamez ?Nous sommes dans une dynamique de mod-ernisation du club et les bases sont déjàjetées avec la formation. Maintenant, nousvoulons doter la Linguère d’infrastructuresdignes de ce nom. Du reste, nous avonsacquis un terrain grâce à la Commune ruralede Gandong et nous comptons y construireun complexe socio-éducatif, avec un centred’hébergement, des terrains d’entraînementetc. J’espère qu’avec toutes les possibilitésque nous offre la Coopération décentraliséeau niveau de la mairie, en tout cas, cela faitpartie de mes objectifs, je veux mettre enplace aussi une véritable politique de forma-tion des jeunes. Et pour cela, nous allons met-tre en place un centre de formation avec unsite d’hébergement des jeunes dans lequel ilsseront nourris et suivis médicalement. Maissurtout, il y aura une section sport-études.Car je suis un éducateur et je tiens à la forma-tion des jeunes sur le plan intellectuel. Parcequ’un jeune ne doit pas se contenter de taperseulement sur un ballon. Parce qu’à 35 ans,s’il n’a pas de métier, il sera perdu pour safamille et la nation. C’est pourquoi je veuxqu’on double l’encadrement du jeune par uneformation académique convenable qui lui per-mettra de rebondir.

C’est un projet ambitieux qui nécessitebeaucoup de moyens. Que comptezvous faire à ce niveau ? Pour le centre de formation, nous avons déjàle local. C’est l’actuel siège du club et lesjeunes seront hébergés sur place. Nousavons aussi le personnel technique qu’il faut.Maintenant, il faut trouver des moyens etavec les transferts des joueurs et la contribu-tion de la mairie, nous espérons les avoir. Carrien que pour le complexe que nous voulonsbâtir, nous avons besoin de 500 millions etpour le reste, les moyens additionnels du clubpeuvent permettre de faire fonctionner cecentre de formation. Mais nous avons aussice que nous appelons la Linguèreéconomique. C’est un volet qui va nous per-mettre d’avoir des activités économiquesrégulières qui vont rapporter de l’argent dansle domaine des transports, de l’hébergementetc. Nous avons également prévu de cultiverdes champs dans la vallée du fleuve. C’est unprojet de culture moderne et cela peut nous

permettre non seulement d’utiliser les nom-breux jeunes qui tournent autour de l’équipe,mais aussi d’avoir des revenus financiersimportants tirés de ces activitéséconomiques. Car il faut s’invertir dans lesocio-économique. Moi, je suis un hommed’entreprise, un manager et je veux en partantdire que voilà ce que j’ai réalisé pour le foot-ball.

A quand la candidature de AboubacarSy pour le poste de président de laFédération ou de la Ligue pro ?Je n’ai jamais rien demandé et je n’ai jamaisété candidat à rien du tout. Et je continue àpenser que c’est par le travail que vos amis,vos collègues vont penser que vous avez lapossibilité d’apporter votre contribution à telniveau. C’est comme cela que j’ai toujoursfonctionné et je ne changerai pas. Car je n’aiaucune ambition personnelle pour un postede président de la Fédération ou de la Liguepro, mais s’il s’avère que j’ai la possibilité etque mon savoir et mon savoir-faire, à quelqueniveau que ce soit, peut servir, cela ne medéplairait pas, si je pense que j’ai le temps.

Les clubs traditionnels comme Jaraaf,Jeanne d’Arc, Gorée… ont du mal àtirer leur épingle du jeu. Quel com-mentaire cela vous inspire ?Je pense que les clubs traditionnels doivents’adapter au contexte actuel. Car ils ontperdu leur base affective qui était leur moteur.Un club qui perd cela perd sa mobilisation.Aujourd’hui, les clubs traditionnels doiventtravailler pour retrouver leurs bases affec-tives, mais aussi bien comprendre le nouvelenvironnement qui s’est créé avec l’arrivéedes clubs issus des Navétanes qui montenten puissance, et gérer les jeunes joueursdont la vocation est de partir à l’extérieur.

En tant qu’ancien chargé de la mod-ernisation du Cnf, quel regard portez-vous sur le championnat professionnel?La vie ne se fait pas en un jour et commevous le savez, les grandes œuvres humainesne se font jamais en quelques jours. Donc ilfaut du temps au temps. Le football promême dans les grands pays a pris du temps,donc c’est pratiquement sur des décennies etdes décennies que nous allons parvenir àavoir un football professionnel dans toute sadimension. Il faut de la patience, mais aussibeaucoup de rigueur et ne pas faire des con-cessions sur les choses que nous savonsmaîtriser. Les choses que nous ne maîtrisonspas pour le moment vont d’elles-mêmes s’im-poser à nous. Quand vous parlez de moyensfinanciers, moi en tant que chef d’entreprise,je sais qu’on peut passer par les Pme. Carnous comptons beaucoup sur le sponsoring,là où une grande entreprise peut faire 100 mil-lions, 10 Pme peuvent mettre 10 millions etvous aurez moins de problèmes d’exclusivitéà gérer. Donc les entreprises vont venir petità petit vers le football, comme elles sont dansla lutte qui draine du monde. Donc pas à pas,le football professionnel va faire ses réglages.Déjà, il faut se féliciter de ce qui a été fait, touten sachant qu’on peut mieux faire et dans lesannées à venir, le Sénégal va connaître unvirage nouveau pour son football.

Ne pensez-vous pas que les clubs quin’ont pas les moyens doivent dis-paraître ?Non ! Les clubs qui n’ont pas les moyens vontjouer au niveau qui correspond à leurs possi-bilités. Car le football amateur doit aussi exis-ter. Maintenant, le football pro sera consacréà une élite qui aura des moyens financiers etorganisationnels car il faut les deux. Il y a lesmoyens financiers, les moyens matériels etles moyens organisationnels, les ressourceshumaines aussi. Car c’est un ensemble dechoses qui sont indispensables pour créer lesconditions d’un développement du profes-sionnalisme au Sénégal.

Entretien réalisé par Amédine SY

Aboubacar Sadikh Sy a été réélu à la tête de la Linguère de Saint-Louis àl’unanimité et par acclamation, le week-end dernier. Le président sortantqui a bouclé son troisième mandat de deux ans dit avoir été surpris parcette réélection et parle même de piège. Pour son nouveau bail de quatreans, le président fondateur du Groupe Supdeco (Ecole supérieure de com-merce de Dakar) et actuel président de la Commission centrale desFinances de la Fédération sénégalaise de Football (Fsf) compte doter sonclub d’infrastructures modernes, notamment d’un centre de formationsport-études. Il veut aussi ramener la Linguère sur la scène africaine.

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3342 - Vendredi 14 Janvier 2011

Sports

Une semaine après leur troisième et dernièreconfrontation, Yakhya Diop «Yékini» et SerigneOusmane Dia «Bombardier» ont fait face à lapresse, hier, à l’hôtel Radisson. Cette rencon-tre a été l’occasion pour les protagonistes derevenir sur le combat remporté par le chef del’écurie Ndakaaru. Sans tabous, les lutteurssont allés même jusqu’à livrer les secrets deleurs «cumukaay» (vestiaires).

Yékini : «On m’a dit que si je fais dosà mon cumukaay, je vais battre mon

adversaire par KO»Le mystique ne fait pas forcément gagner unlutteur, mais il est d’un apport non négligeable.La preuve, lors du combat qui a opposé

«Yékini» à «Bombardier», le 2 janvier dernier,aucun camp n’a lésiné sur les moyens. Lesamateurs ont assisté à une scène qu’ils ont eudu mal à comprendre, faite de tiraillements pouroccuper la bonne position. Ce qui a nécessitél’intervention de l’arbitre Sitor Ndour qui aprocédé à un tirage au sort. Mais malgré tout,«Bombardier» a refusé d’obtempérer. Et il afallu l’intervention de Mohamed Ndiaye«Robert» pour que «Yékini» accepte de chang-er de position. Sur les raisons de ces tiraille-ment, le «Roi des arènes» s’explique.«La question m’a été plusieurs fois posée dansla rue et les journalistes à qui j’ai accordé unentretien ont aussi insisté pour en savoir plus.Comme il était impossible de répondre individu-

ellement à ceux qui m’ont interpellé, je profitede l’occasion pour en parler. La lutte, ce sontdes consignes qu’il faut respecter à la lettre.Ceux qui étaient au stade ont vu ce qui s’estpassé. Peut-être qu’on avait les mêmesmarabouts. Mais il y avait des similitudes quifont dire que ce combat a été pris au sérieuxpar les deux camps. Concrètement, on m’a ditque si je fais dos à mon cumukaay, je vais bat-tre mon adversaire par KO. Par contre, si j’y faisface, je vais perdre si je privilégie la bagarre. Jen’ai de chance qu’en optant pour la lutte pure»,révèle l’enfant de Bassoul.

Bombardier : «La consigne est que je sortirais vainqueur si je donne dos

au cumukaay»De son côté, le champion de Mbour a justifiéson refus de respecter le résultat du tirage ausort. «En fait, pour moi, c’est moi qui ai gagnéle tirage. Je ne savais plus la face de la pièceque j’ai choisie. Mais j’ai toujours pensé que laface contenait la tête. C’est pourquoi j’aidemandé à Yékini d’aller se mettre du côtéopposé. C’est un combat que nous avons pré-paré pendant plus de cinq mois. Et ce n’est pasau dernier moment que je vais remettre en

cause les consignes données. La consigne estque je sortirais vainqueur si je donne dos à moncumukaay. Je ne pouvais faire autrement», con-fie B-52 qui «remercie au passage Robert pourson geste de haute portée».Même s’ils étaient convaincus de la force deleurs muscles et de la bonne préparation,«Yékini» et «Bombardier» croient fermementaux effets du volet mystique. Ainsi, le «Roi»incontesté des arènes a fait une autre révéla-tion sur la préparation du combat. «Je dédiecette victoire aux jumelles Dieyna et Zéna. Leurattitude est une chose qui m’a particulièrementtouché lors de la préparation de ce combat. Eneffet, à quelques jours du combat, un ami, Diao,m’a appelé pour me dire qu’il y a deux jumellesqui ont demandé à leur papa 10 000 francs pourchacune à me remettre pour la préparation ducombat. Lorsqu’elles sont retournées aprèsque je les ai rencontrées, je pris conscience del’enjeu du combat. Et je me suis dit qu’il fallaitvraiment que je gagne», a-t-il tenu à avouer entoute fin de conférence de presse.Et comme par hasard, deux fans de«Bombardier» sont décédés après le combat.Le Mbourois présente ses condoléances auxfamilles des disparus.

LUTTE : APRÈS LEUR CONFRONTATION DU 2 JANVIER, AU STADE DEMBA DIOP

Yékini et Bombardier livrent les secrets de leurs «cumukaay»

Youssouph BADJI

Les lutteurs Yakhya Diop «Yékini» et Serigne Ousmane Dia «Bombardier»se sont retrouvés, hier, pour les besoins de leur dernière conférence depresse. Au cours de cette rencontre, ils sont revenus longuement sur leurcombat du 2 janvier dernier en faisant même des révélations.

Tous les propos que Yékini et Bombardier ontéchangés avant le combat sont à mettre dans lecadre de la préparation psychologique du combat.Maintenant que la pluie a laissé la place au beautemps, les protagonistes s’engagent dans unevoie plus salutaire. La preuve, Yékini a promis deprodiguer des conseils à Bombardier si ce dernieren exprime le besoin.«Dans la vie, des frères de mêmes père et mèrepeuvent avoir des différends. Tout doit être rangédans le passé. Il (Bombardier) m’a appelé et on adiscuté. Je suis prêt à prodiguer des conseils àmon petit frère. S’il me sollicite, je vais le con-seiller en lui donner ma vision des choses.Comme lui aussi peut me donner des conseils»,lance-t-il.Le chef de file de l’écurie Ndakaru a réitéré savolonté de soutenir Bombardier avec qui ilpartage la Petite Côte. «Je suis un produit de lalutte. On disait que Bombardier était le lutteur leplus mystique, qu’il avait plus de marabouts etdes djinns. Maintenant après la défaite, onrevient pour raconter qu’il n’a pas de con-seillers. Personnellement, je te conseille de nepas te décourager. On est dans le domaine dusport, il faut persévérer et continuer à tra-vailler», lance-t-il.

Bombardier à Joal aux côtés de Yékini,ce samedi

Le B-52 l’a d’ailleurs tellement bien compris qu’ila repris le chemin des entraînements depuis mer-credi dernier. «Toutes les défaites sont amères.Au-delà de l’effort de sacrifice qui n’a pas étérécompensé, on pense surtout aux supportersqui souffrent du mauvais résultat. Mais j’ai déjàfait le deuil de cette défaite et j’ai repris lesentraînements depuis mercredi. Je réfléchis àl’avenir en poursuivant le travail», indique-t-il.Peut-être qu’un jour, lui aussi sera le «Roi desarènes» comme Yékini qui reste sûr de sesforces. «Mon frère était venu pour gagner. Maiscomme j’ai l’habitude de dire, je ne crois pas queje vais tomber pour le moment. C’est Dieu quidonne la victoire. Mais je m’investis à fonds pouravoir le gain. Je m’entraîne durement et j’ai unebonne hygiène de vie. Je me rends toujourscompte que j’ai un plus par rapport à mes adver-saires. En plus des sacrifices consentis, je pré-sume qu’ils ne peuvent pas m’égaler», insisteYékini qui aura un hôte de marque, ce samedi, àl’occasion de sa visite à Joal pour fêter sa vic-toire.En effet, Bombardier qui avait prévu de commu-nier le même jour avec ses supporters, à Mbour,a bien voulu renvoyer la cérémonie. Et c’est pouraccompagner son frère de la Petite Côte à Joal.

YAKHYA DIOP «YEKINI», CHEF DE FILE ECURIE NDAKARU

«Je suis prêt à prodiguer des conseils à mon petit frère»Y. BADJI

Il était prévu que Yékini et Bombardier ne seretrouveraient plus dans l’enceinte de l’arène.Mais le hasard a fait que par la volonté du promo-teur Gaston Mbengue, il y aura des prolongationsde leur confrontation du 2 janvier dernier. En effet,le combat entre leurs lieutenants respectifs,Yékini Junior et Santang Gningue, a été ficelépour le 4 juin prochain, à Louga. L’affiche a étéconclue, hier, avant la conférence de presse ani-mée à l’hôtel Radisson.D’ailleurs, avant le démarrage de la rencontreavec la presse, le promoteur a remis des chèquesaux managers des intéressés. Ces documentsbancaires seront présentés, lundi prochain, auDirecteur administratif du Comité national de ges-

tion (Cng) pour la régularisation du combat.C’est dire que même si Yékini et Bombardier netrouvent pas de combat d’ici la fin de la saison, ilssont obligés d’être réguliers aux entraînementspour encadrer leurs coéquipiers. C’est d’ailleurs àcause de telles contraintes que Yékini qui prévoitde faire une tournée nationale est limité dans sesmouvements. «La tournée nationale, j’y pense. Jeferai de mon mieux pour aller à la rencontre demes supporters présents partout à travers lepays. Mais n’oubliez pas que nous sommes enpleine saison. Nous sommes dans une écurie oùbeaucoup de lutteurs préparent des combats. Jevais aller d’abord à Joal et pour le reste, on verraavec mon staff. Je veux bien aller dans lesrégions de l’intérieur», explique-t-il.

LUTTE : PROLONGATIONS DE YEKINI-BOMBARDIER, LE 4 JUIIN

Yékini Jr-Santang Gningue, le duel deslieutenants, ficelé pour le 4 juin

Y. BADJI

Éliminé de la course pour la succession de laGambie, le Sénégal disputera son dernier matchde la 9e Coupe d’Afrique des nations (Can) desmoins de 17 ans contre le Rwanda, ce vendredi,à 13h 30. Le seul enjeu, c’est de gagner poursauver l’honneur. Comme cette der les opposeraà l’équipe du pays organisateur, les «Lionceaux»doivent vite oublier la désillusion et réussir l’ex-ploit d’être le seul à vaincre le leader du groupe A.Ainsi, à défaut de la marquer, ils auront au moinsle mérite d’écrire une nouvelle page d’histoire.Car, les deux adversaires de la poule ont tousperdu devant le Rwanda. Il s’agit du Burkina Faso(2-1) et de l’Egypte (1-0). De toute manière, lerésultat de la partie n’aura pas d’incidencemajeure sur la suite de l’aventure des«Amavoubi» du Rwanda. Puisqu’en plus d’avoirdécroché un ticket pour les demi-finales dutournoi, le Rwanda a assuré sa qualification à laCoupe du monde 2011 des cadets, prévue du 18juin au 10 juillet, au Mexique.Le second ticket sera validé à l’issue de la«finale» Burkina-Egypte. Les «Etalons» duBurkina qui se sont relancés à la faveur de leur

victoire sur les «Lionceaux» du Sénégal (3-2) ontintérêt à ne pas laisser les initiatives aux«Pharaons». Ces derniers, battus par lesRwandais (0-1) lors de leur seconde sortie nevoudront pas, eux aussi, laisser filer cette occa-sion de figurer parmi les quatre représentants ducontinent au Mondial mexicain.Dans le groupe B, la Gambie, détentrice du titre,s’est bien remise de son cauchemar en prenant lemeilleur sur le Mali (1-0). Ce succès permettraaux «Baby Scorpions» de se libérer pour bienentamer l’ultime rencontre contre les«Eléphanteaux» de Côte d’Ivoire. Comme lesIvoiriens et les «Diables Rouges» du Congo sesont quittés dos-à-dos (2-2) lors de la 2e journée,seule la victoire sera belle. Quant aux Congolais,leaders du groupe avec 4 points (+3), un nul faceaux «Aiglons» du Mali suffit pour garantir uneplace de mondialiste.À l’image du Sénégal, le Mali est éliminé dutournoi. Ces deux équipes qui font partie des vic-times des tests de l’Irm (Imagerie par résonancemagnétique) ont été les seules à perdre leurs pre-mières sorties. Le verdict de la poule B serarendu demain.

FOOT : 9E ÉDITION CAN U-17 «RWANDA 2011»

Dernière sortie des «Lionceaux» face aux Rwandais pour l’honneurY. BADJI

Le quatrième acte des Championnats de National1/A masculin et féminin sera lancé cet après-midiau stadium Marius Ndiaye. Au menu, trois match-es avancés : deux rencontres de garçons et unede filles. La Douane et Bopp ouvriront le bal à partir de17h. Les gabelous qui ont concédé leur premièredéfaite de la saison en s’inclinant sur le fil à Saint-Louis, devant l’Université Gaston Berger (70-68),tenteront de repartir du bon pied face à Bopp quioccupe la dernière place de la poule A avec deuxdéfaites en autant de sorties. Les poulains deCheikh Sarr qui comptent jouer les premiers rôlesferont donc tout pour remporter le match. Aussi,pour les pensionnaires du centre El Hadji MalickGaye, la victoire reste l’unique objectif afin d’ar-rêter l’hémorragie. En seconde heure, pour lecompte de la poule B, Mermoz Bc fera face auRail. Les Sicapois qui avaient bien démarré la sai-

son en allant battre Saint-Louis Bc sont en trainde marquer le pas, concédant deux défaites con-sécutives devant respectivement Gorée et Sibac.Ils tenteront ainsi de renouer avec la victoire. En troisième heure, pour le compte de la qua-trième journée du National 1/A féminin, le Sibacva de son côté affronter le Jaraaf. Le championdu Sénégal 2009 qui vient d’essuyer son premierrevers de la saison face au Duc, le week-enddernier, tentera de renouer avec la victoire face àune équipe du Jaraaf invaincue. Les «vert blanc»qui ont déjà battu l’équipe de la Ville de Dakar,l’Ugb et le Saltigué, essayeront de continuer surleur dynamique victorieuse. Cette quatrièmejournée va se poursuivre durant le week-end, àDakar, Rufisque, Thiès et Saint-Louis.

PROGRAMME Cet après-midi à Marius Ndiaye

17 h Douanes–Bopp (G)18 h Mermoz–Rail (G) ; 20 h Sibac–Jaraaf (D)

Amedine SY

BASKET : 4E JOURNÉE NATIONAL 1/A MASCULIN ET FÉMININ

Entre relance et poursuite de la dynamique de victoire

Yékini et Bombardieront tourné la page

du 2 janvier