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Proposition d’un parcours en HiDA en 3 ème DP6 Journée de formation à destination des professeurs de 3 ème DP6 de Savoie et Haute-Savoie Olivier BAYLE (Arts appliqués) et Marina FAVRET (Lettres-Histoire-Géographie)

Poposition d’un pa ous en

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Page 1: Poposition d’un pa ous en

Proposition d’un parcours en HiDA en 3ème DP6

Journée de formation à destination des professeurs

de 3ème DP6 de Savoie et Haute-Savoie Olivier BAYLE (Arts appliqués) et Marina FAVRET

(Lettres-Histoire-Géographie)

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Quelques rappels à propos de l’HiDA objectifs, modalités…

Pour bâtir un parcours:

• Au moins deux disciplines

• Une thématique

• Une période

• Un ou des domaine(s)

• Une ou des oeuvres

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Les thématiques de 3ème DP6

• Correspondent à celles du collège telles qu’elles apparaissent dans le BO pour l’enseignement de l’HDA

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Imaginer un parcours en partant d’une visite de la ville…

http://www.chambe-aix.com/vuduciel/chambery_le_haut.htm

Hotel Cordon

Chantier des Halles

l’espace Malraux de l’architecte Mario Botta

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• - Les « arts de l'espace » : architecture, urbanisme, arts des jardins.

• Classe de 3e : Le XX e s. et notre époque.

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Deux disciplines au moins:

Arts plastiques

Programme centré en 3ème sur

L’espace, l’œuvre et le spectateur

Voir BO:

http://media.education.gouv.fr/file/special_6/28/0/programme_arts_gen

eral_33280.pdf

Histoire Géographie • Plusieurs entrées dans le dernier point

du programme d’histoire:

La France depuis 1945

• Séance 1 : Le temps de la reconstruction • Séance 2 : La Croissance économique et

ses conséquences • Séance 3 : La Croissance après les Trente

Glorieuses) • Séance 4 : Des modes de vie bouleversés

• Voir en annexe texte de D Borne pour contextualisation

• + la géographie urbaine de la France

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Quelques extraits du programme d’arts plastiques

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Apprentissages:

Des activités possibles:

Voir vignette suivante avec BD sur

la ville de LYON….

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Une problématique

• En quoi les projets d’urbanisme des années 50 à 70 constituent-ils une « rupture » sociale et esthétique? (pour les enseignants)

• Pour les élèves: qu’il y a-t-il de nouveaux dans les projets urbains des années 50 à 70? Comment aménager l’espace urbain?

• Axes: le rapport à la rue, à la ville, les questions du vivre ensemble, de l’habitat collectif…

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• La cité radieuse de Le Corbusier à Marseille

Des œuvres à mettre en relation:

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http://www.marseille-citeradieuse.org

• Édifiée entre 45 et 52

S’appuyer sur une « œuvre » contemporaine qui interroge le lien entre intérieur/ extérieur, le vivre ensemble….

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• Plusieurs pistes:

-Lien extérieur/intérieur, les circulations

-le rapport privé/public

- l’animation » de l’espace…

-projet de vivre ensemble: la « maison du fada »

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L'école maternelle du CORBUSIER a réintégré comme prévu ses locaux au début du mois de septembre 2010, au 8eme étage de l’ immeuble

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Et de nos jours? Quels projets pour quelles villes?

• Questions du réinvestissement de la rue, de la réhabilitation, du mobilier urbain….

• Ex: groupe Danois, De Big une utopie? Immeuble de verre, on n’a plus d’intimité, on voit ce qui se passe dans l’habitat…

L’habitat qui redonne de la vie à la rue…

• Musée quai Branly et son rapport à la rue…

• Jusqu’où un architecte peut-il aller? Comment redonner un peu de vie à la rue?

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Les questions d’urbanisme aujourd’hui

• Travailler en histoire à partir des archives de l’INA:

• Archive INA Sarcelles : construction de grands ensembles en 1960

• Archive INA destruction de tours à la Courneuve en 2004 • Archive sur les 20 ans de Chambéry

le haut: Une vidéo : http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/GRC8705191776/les-vingt-ans-de-chambery-le-haut.fr.html

De nombreux sites : http://www.big.dk/ projets Taipei

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Conclusion: avons-nous rempli les objectifs?

HiDA

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Les acquis attendus en HiDA

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Annexes:

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Les Français sont de plus en plus nombreux mais ils se sont resserrés sur une plus petite partie du territoire. Des années 1950 aux années 1990, la population urbaine double en valeur absolue. Au début des années 1990, on estime que 9O% des Français habitent dans les « zones de peuplement industriel et urbain ». Il faut loger dans les agglomérations, 2O millions de nouveaux urbains en moins de quarante ans. On avait peu construit avant la guerre et les destructions de la guerre aggravent les problèmes du logement. En février 1954, l’abbé Pierre lance son célèbre appel en faveur des « sans-logis », dénonce les bidonvilles et les logements sans eau , ni chauffage. Pour accueillir les ruraux qui quittent les campagnes et les migrants, un effort sans précédent est lancé. Ces constructions planifiées sont parfois directement entreprises pour loger les travailleurs d’une grande usine : le Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue Ouest de Paris, abrite les ouvriers, souvent immigrés, des grandes usines automobiles de Flins et de Poissy. Les « grands ensembles », dont Sarcelles au Nord de Paris est resté un des modèles, représentent un immense progrès pour les familles qui découvrent des logements lumineux et confortables. Ce mode de construction, économique parce que standardisé, notamment inspiré par l’architecte Le Corbusier, correspond à l’idéologie de l’après-guerre : séparation des lieux de travail, de circulation et d’habitation, espaces verts. La rue disparaît. L’habitat collectif est l’expression de la solidarité sociale ; il condamne implicitement l’égoïste pavillon banlieusard de l’avant-guerre. A partir de 1954, 153 ensembles de plus de 1000 logements sont construits dans la région parisienne. Assez vite cependant, à mesure que le niveau de vie des Français augmente, les barres et les tours sont abandonnées aux plus démunis. On dénonce volontiers les risques de ghetto. En 1973, une circulaire ministérielle recommande de diminuer la taille et de diversifier les zones d’habitation. (…) L’urbanisation prend alors d’autres formes ; elle grignote labours et prairies de plus en plus loin des centres. Les lotissements de pavillons qui correspondent à l’idéal d’habitat des classes moyennes salariées se multiplient. Dans la même période, les centres des villes se transforment. Les quartiers anciens dégradés avaient été abandonnés aux migrants par les catégories aisées de la population. (…) On édifie, à l’américaine, des buldings de verre et d’acier réservés aux bureaux. On adapte la ville à la circulation automobile. Puis au tournant des années 80, ce qui reste des vieux centres est réhabilité et rénové. (…) Piétonne, la rue est réhabilitée. (…) Dominique Borne, La société française, documentation française n°7035, juin 1996, page 5

Le point par un historien sur la question de l’urbanisation pour contextualiser