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Sélection de travaux Olivier CAUDAL Diplômé en Architecture / ESA Grade 2 2015

Portfolio

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Selection of works (2008-2014)

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Sélection de travaux

Olivier CAUDALDiplômé en Architecture / ESA Grade 2

2015

Avant-propos

Abordant ma dernière année d’études en Architecture, ce portfolio regroupe une sélection de mes travaux effectués au sein de l’École Spéciale d’Architecture de Paris, ainsi que quelques réalisations personnelles.

Chacun des projets présentés constitue une étape dans l’élaboration de ma propre théorie de l’architecture, nécessaire pour entreprendre mon projet de fin d’études. Les professeurs rencon-trés lors des différents semestres ainsi que les étudiants avec qui j’ai eu la chance de collaborer m’ont grandement aidé à travers cette quête qui ne fait que commencer.

Ces études d’Architecture m’ont permis de beaucoup voyager, de découvrir différentes cultures et d’élargir ma vision de l’Architecture. Rien n’est plus important que la compréhension de la géographie du lieu, au sens large, avant d’entreprendre l’élaboration d’un projet. La démo-graphie, l’économie ou encore la mémoire du lieu sont des outils nécessaires pour construire une architecture pour les Hommes, qui découle de son contexte.

3

Curriculum Vitae

Olivier CAUDALDiplômé en Architecture // ESA GRADE 2

www.issuu.com / CAUDAL Olivier

Informations personnelles

Date et lieu de naissance................................18 / 01 /89 à Suresnes

Nationalité.............................................................................Française

Adresse.........................................97, rue de Vaugirard, Paris, 75006

N° tel........................................................................+336.67.31.39.48

E-mail.......................................................olivier.a.caudal@gmail.com

Formation universitaire .

Juin 2007...........................................................................................Baccalauréat, Série S

2007-2008....................................................................Préparation technique et artistiqueEcole d’Arts Plastiques de Paris (75006) .

2008-2009..........................1ère année à l’école Spéciale d’Architecture de Paris (75014)

Juillet 2011.........................................................Obtention Licence Architecture (BAC+3)

2011 - 2014.......................................................................................Master en Architecture École Spéciale d’Architecture de Paris

Octobre 2014............................Obtention du diplôme d’Architecture ESA grade 2 avec les félicitations du Jury .

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Expériences professionnelles

Janvier 2009.................Stage de 1ère année «Chantier» en électricité chez SDELL

Juillet 2008 et 2009.................Emploi vacataire au sein du département immobilier de la Société Générale

Janvier,Février 2010........................Stage de 2ème année d’études en Architecture aux Ateliers Jean Nouvel

Juillet, Août 2010...................Emploi vacataire à l’agence d’Architecture Atelier 234

Janvier, Février 2011.......................Stage de 3ème année d’études en Architecture à l’agence Encore Heureux Architectes

Mars à Juillet 2012..........................Stage de 4ème année d’études en Architecture chez Benrubi Architecte

Février à Juin 2013............................................Stage de fin d’études d’Architecture à l’agence Encore Heureux Architectes

Langues

Anglais...............................................................................................Lu, parlé et écritEspagnol............................................................................................Lu, parlé et écrit

Logiciels

Conception 2D et 3D............................Rhinocéros, Autocad, Revit, Sketchup, Vray

Graphisme...............................................................Photoshop, Illustrator, In Design

Bureautique .............................................................................Microsoft Suite Office

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Sommaire

Travaux universitaires

Semestre 1..................................................................Installation «S’envoyer en l’air»Paris 14ème, France

Semestre 1...........................................................................Un pont pour les MhésasParis 14ème, France

Semestre 2........................................................................Un Soho pour Felice Varini Studio + atelier à Paris 11ème, France

Semestre 4........................................................Douches publiques «Bayanshowers»Bayanshanman, Mongolie

Semestre 5..................................................................................La bambou(Zn)eraie (concours VM ZINC), prix coup de cœur du Jury.

Concours VM Zinc, Paris 19ème, France

Semestre 6...............................................................................La scène du BosphoreIstanbul, Turquie

Semestre 7............................................................................................Ctrl C + Ctrl VMora, Portugal

Semestre 7.................................................................................................Big BrotherParis 14ème, France

Semestre 8..............................................................................Passage du RedentoreVenise, Italie

Projet de fin d’études..............................................Pour de Nouveaux Soleils Verts, du centre commercial à un nouveau centre urbain à Parly 2.

Le Chesnay, Yvelines, France

Travaux personnels

Haïti......................................................................Extension de l’école Simon BolivarBalan, Haïti

Nuit Blanche 2012..............................................................................L’ultime matièreà l’École Spéciale d’Architecture, Paris 14ème, France

Sélection de perspectives

6

Voyages d’étude

Colombie

Egypte

Espagne

États-Unis

Haïti

Maroc

Mongolie

Portugal

Turquie

.

7

Sommaire

Projet artistique réalisé en groupe avec Jeff Loko, Clément Niau et Eliott Litrowski

Jardin de l’École Spéciale d’Architecture, Paris, 14ème arrondissement

Atelier Lionel Lemire

Semestre 1, Automne 2009

L’objectif de ce projet était de créer un espace rendant le rêve possible. Le rêve nous permet d’accomplir des choses qui nous sont impossibles dans la réalité. L’expression «avoir envie de tuer quelqu’un» peut prendre corps et l’on peut se glisser dans la peau d’un meurtrier le temps d’un rêve. C’est un monde où l’on assouvit ses pulsions, mêmes les plus horribles, sans conséquence.

Ici, nous avons cherché à mettre en scène le fait d’avoir envie de sauter par la fenêtre. Nous vou-lions concevoir un espace qui serait en temps normal impossible de parcourir, celui entre la fenêtre et le vide. C’est un espace de rêve le temps de la chute qui nous permet d’assouvir une pulsion sans en subir les conséquences. La fenêtre se déploie pour permettre à celui qui «s’envoie en l’air» de traverser des couches successives de toile afin de «renaître» une fois en bas.

Titre de l’œuvre d’Yves Klein d’après son journal «Dimanche 27 novembre 1960» :«Un homme dans l’espace ! Le peintre de l’es-pace se jette dans le vide !», 1960.

Action artistique d’Yves Klein

8

256 Boulevard Raspail,14ème arrondissement

S’envoyer en l’air

Extension pour sauter par la fenêtre

9

Lien vidéo de la chute: http://www.youtube.com/watch?v=BvOV-ARwWg4&feature=youtu.be

Sommaire

Projet d’Architecture réalisé en solo

Semestre 1

Atelier Lionel Lemire

Automne 2009

Le sujet consistait à imaginer un pont pour des Mhésas, petits êtres d’à peine 10 cm de haut, vivant dans le jardin de l’école Spéciale. Ces derniers sont très joueurs et adorent sauter. L’objectif de ce projet était de créer un parcours de jeu vertical entre deux plate-formes reliées par des toboggans. Les deux niveaux forment deux triangles constitués chacun d’une toile tendue à une ossature bois. Le niveau haut d’où commence le parcours est un patchwork réalisé en collants qui formant les toboggans. Ces derniers débouchent sur le niveau inférieur, dont la toile tendue et le relief donnent la sensation de marcher sur un nuage.

10

Détail de moisage de la structure bois

256 Boulevard Raspail,14ème arrondissement

Un pont pour les Mhésas

Parcours de jeu pour des petits hommes de 10 cm de haut

11

Sommaire

Projet d’Architecture réalisé en solo

Semestre 2

Atelier Marc Vaye

Printemps 2009

Le sujet de ce semestre était de créer pour un artiste de notre choix un «soho», c’est-à-dire une association entre un atelier de travail et un logement, à Paris.

Pour ma part, mon choix s’est tourné vers l’artiste italiano-suisse Felice Varini, dont ses œuvres «in-situ» et sa modification de la perception de l’espace, m’intéressaient beaucoup. Ayant eu la chance de le rencontrer, c’est un personnage très sympathique, sociable, souriant. Il aime la vie, faire la fête, in-viter des amis: être en contact avec les gens. Il regrette le Paris du temps où il y avait encore une infinité d’artisans, dont le passant pouvait admirer le travail à travers la vitrine. Felice Varini se revendique d’être en quelques sorte un artisan et souhaiterait que les gens le regardent comme tel. Il attend de son «soho» que ce soit un lieu de transition entre deux œuvres, un espace de réflexion et de détente. Il n’a en effet besoin que d’une table et d’une chaise pour travailler.

Le projet s’implante donc au Rez-de-Chaussée avec un espace de travail connecté physiquement et visuellement à la rue d’où le piéton peut apercevoir l’artiste en train de travailler, voir les étapes de la conception de ses œuvres, tel un atelier d’artisan, L’étage est réservé à l’espace intime depuis lequel, à l’inverse, il est possible de voir sans être vu. Le traitement de façade du soho se définit par une enveloppe en moucharabieh qui permet de filtrer le regard et la lumière.

12

Exemples des oeuvres en anamorphose réalisées par Felice Varini (au centre)

SoHo pour Felice VariniAtelier «d’artisan» et pied-à-terre à Paris

88 rue de la Fontaine au Roi,11ème arrondissement

13

Vue depuis la rue

Plan masse

0 2 20 m

N

Soho

Projet d’un autre étudiant sur la même parcelle

Passage commun entre les deux projets

SoHo pour Felice Varini

Atelier «d’artisan» et pied-à-terre à Paris

88 rue de la Fontaine au Roi,11ème arrondissement

13

Vue depuis la rue

Plan masse

0 2 20 m

N

Soho

Projet d’un autre étudiant sur la même parcelle

Passage commun entre les deux projets

14

Soho pour Felice Varini

Vue intérieure de l’espace de travail

0 1 5 m

N

Plan et coupe du Soho

Sommaire14

Soho pour Felice Varini

Vue intérieure de l’espace de travail

Plan et coupe du Soho

15

Semestre 2

Axonométrie en éclaté sans échelle

Enveloppe

Parois opaques

Ossature métallique

Espaces intérieurs

Sommaire

Projet d’Architecture réalisé en Binôme avec Laurent Taelman

Bayanchandmani, Mongolie

Atelier Encore Heureux

Semestre 4, Printemps 2010

16

Nous sommes partis durant ce semestre 4 à la découverte de la Mongolie et de sa fascinante capitale Oulan-Bator, afin de comprendre la réalité d’un pays si mystérieux. Nous nous sommes confron-tés lors de cet extraordinaire voyage d’études aux conditions de vie difficiles en Mongolie, afin d’en dégager des problématiques et des axes de projet. Le peuple mongol, de tradition nomade, est en train de connaitre un bouleversement rapide et dramatique de son mode de vie en se sédentarisant. L’exode rural provoque une arrivée massive de gens qui s’installent autour de la capitale, dans l’espoir d’y trouver du travail. C’est pourquoi le choix du site de projet s’est porté sur un village, bayanchandmani, situé à soixante-dix kilomètres au nord d’Oulan-Bator et relié à la capitale par une des rares routes du pays.

Nous voulions à travers ce projet apporter un certain confort aux habitants de Bayanchandmani Sum, tout en restant dans une dynamique écologique. Le manque d’eau et la rudesse du climat sont la cause de millions de pertes de bétail chaque année en Mongolie, et c’est pourquoi une meilleure gestion de l’eau est indispensable. Le projet de douches publiques Bayanshowers s’inspire des systèmes de recyclage les plus rudimentaires pour en faire profiter les habitants.

Sa forme conserve facilement la chaleur, réduisant ainsi la production d’énergie, elle même en partie récupérée grâce à ses panneaux solaires côté sud. Nous souhaitions proposer un lieu de dé-tente, d’échange et de rencontre à travers un espace singulier. Apporter un service, générer de l’emploi et du confort pour tenter d’améliorer les conditions de vie tout en respectant la culture et les traditions mongoles.

Photos d’une yourte / Travail de cartographie du village de Bayanchandmani / Livre «Mongolian Urban Studio» sur le travail collectif du semestre

Bayanshowers

Douches publiques, Saunaet Laveries dans la Steppe

Bayanchandmani

Oulan-Bator

Mongolie

17

La forme sphérique est la plus avantageuse pour conserver la chaleur, si essentielle dans un milieu souvent soumis à des températures extrêmement basses ( jusqu’à -50 °C). Ceci étant la forme n’est pas tout, c’est pourquoi nous nous sommes penchés sur différents systèmes d’isolation thermique, écologiques et économiques. C’est la laine de mouton qui a retenu notre attention. Cet isolant naturel est placé entre 2 murs de bois à une distance de 40 cm, limitant nettement le passage du froid dans le bâti-ment. L’organisation du bâtiment et le sens de circulation respectent les traditions mongoles ancestrales.

Sommaire18

Bayanshowers

0 1 10 mN

Plan et schéma de déplacement dans l’édifice

19

Semestre 4

Schéma du comportement thermique Éclaté du projet

Sommaire20

Projet d’Architecture réalisé en Binôme avec Laurent Taelman

ZAC Claude Bernard, Paris, 19ème arondissement

Atelier Carl Fredrik Svensted

Semestre 5, Automne 2010

Prix «coup de coeur» au concours européen VmZinc 2010

Ce semestre 5 a été l’occasion de répondre à un concours européen lancé par la société VmZinc. L’objectif du concours était d’imaginer un édifice sur la ZAC Claude Bernard, dans le 19ème arrondisse-ment de Paris, sur le thème de l’eau, en utilisant de manière significative et innovante le matériau Zinc.

Notre proposition consistait à réanimer le quartier par un programme multiple en lien direct avec son site. L’eau est le fil conducteur de l’ensemble du projet, depuis sa conception jusqu’à son utilisation. Le choix des programmes ont pour objectif d’utiliser l’eau de différentes façons, mais toujours dans une démarche environnementale, afin de sensibiliser le public de l’importance de cette richesse inégalement répartie et trop souvent gaspillée.

Le projet est constitué d’une bambouseraie dans laquelle se glisse des serres de cultures hydro-poniques, un restaurant, un marché, un atelier de création et une salle d’exposition. Le choix de cette multiplicité de programmes vise à dynamiser le quartier par la variété d’utilisation possible, tout en créant un lien cyclique entre chacun d’entre eux.

La bambouseraie, à la fois lieu de détente et de promenade, est un véritable parcours dans le site qu’elle vient envahir totalement, à l’égal de sa prolifération dans la nature. L’intérêt de cette plante est qu’elle purifie l’eau de la terre et l’air du quartier. Étant donné la surface importante de plantation, et le cy-cle de traitement d’une bambouseraie, il est permis de couper une partie du bambou chaque année pour être utilisé dans l’atelier de création, pour la fabrication de meubles ou objets. Ces derniers peuvent être vendus ou juste admirés dans la salle d’exposition prévue à cet effet. Ces deux programmes réunissent une population variée, de tout âge, dans des intérêts divers.

ZAC Claude Bernard19ème arrondissement

La Bambou(Zn)eraie

Culture hydroponique, marché et atelier autour du bambou

21

Vue «d’oiseau» du projet

Vue depuis le quai

Sommaire22

La Bambou(Zn)eraie

Vue depuis le restaurant

Récupération de l’eau sur la toiture

23

Semestre 5

Axonométrie en éclaté sans échelle

Sommaire24

Projet d’Architecture réalisé en solo

Quartier Ortakoy, Istanbul, Turquie

Atelier Jacques Pochoy

Semestre 6, Printemps 2011

Istanbul est, de par sa topographie, une ville théâtrale: la ville s’étale verticalement en une succes-sion de strates, formant ainsi une infinité de balcons. C’est une cité qui se regarde elle-même. Horizon-talement, la ville se parcoure «entre les murs»: les ruelles sinueuses créent à la fois des espaces intimes ainsi que des ouvertures visuelles sur la ville.

L’accès au Bosphore est de plus en plus réduit à cause de l’invasion du littoral par des construc-tion privée. La parcelle du projet est une bande qui part du Bosphore pour grimper sur la colline, avec une route qui les sépare. L’objectif du projet était d’implanter un équipement public, un théâtre, pour redonner l’accès au Bosphore aux citoyens istambouliotes. Ce projet est un théâtre classique, mais aussi et surtout un théâtre urbain. Il s’implante sur cette parcelle de façon à conserver l’organisation spatiale historique de la ville, avec des «balcons» qui libèrent l’accès visuel au Bosphore ainsi que de la vie urbaine entre ces balcons, pour créer des interstices entre les murs et redonner l’accès physique au littoral.

La scène du Bosphore

Entre les murs...... théâtre classique et théâtre urbain

Ortakoy

Détroit du Bosphore

Circulation horizontale sinueuse «entre les murs»

Organisation verticale en strates,les «balcons» sur le bosphore

Théâtre urbain

+ =

25

Atelier J.Pochoy // Semestre6 // Istanbul

Olivier Caudal

...Istanbul, ville théâtrale qui se regarde elle-même

Intention: multiplier les circulations horzizontales et verticales

Vision de la ville

Un théâtre à l’image de la ville

Istanbul est une ville théâtrale de par sa topographie, qui se regarde elle-même. On peut avoir une vision en strates de cette ville, rythmée par

des éléments horizontaux et verticaux, en escalier. Il s’agissait ici d’exploiter la topographie naturelle du site pour créer des balcons sur le Bosphore tout en créant des lieux qui seraient des catalyseurs sociaux dans le projet à tra-vers ces murs qui sillionent le site et multiplie le nombre de petites ruelles

interstices.

Atelier J.Pochoy // Semestre6 // Istanbul

Olivier Caudal

...Istanbul, ville théâtrale qui se regarde elle-même

Intention: multiplier les circulations horzizontales et verticales

Vision de la ville

Un théâtre à l’image de la ville

Istanbul est une ville théâtrale de par sa topographie, qui se regarde elle-même. On peut avoir une vision en strates de cette ville, rythmée par

des éléments horizontaux et verticaux, en escalier. Il s’agissait ici d’exploiter la topographie naturelle du site pour créer des balcons sur le Bosphore tout en créant des lieux qui seraient des catalyseurs sociaux dans le projet à tra-vers ces murs qui sillionent le site et multiplie le nombre de petites ruelles

interstices.

Atelier J.Pochoy // Semestre6 // Istanbul

Olivier Caudal

...Istanbul, ville théâtrale qui se regarde elle-même

Intention: multiplier les circulations horzizontales et verticales

Vision de la ville

Un théâtre à l’image de la ville

Istanbul est une ville théâtrale de par sa topographie, qui se regarde elle-même. On peut avoir une vision en strates de cette ville, rythmée par

des éléments horizontaux et verticaux, en escalier. Il s’agissait ici d’exploiter la topographie naturelle du site pour créer des balcons sur le Bosphore tout en créant des lieux qui seraient des catalyseurs sociaux dans le projet à tra-vers ces murs qui sillionent le site et multiplie le nombre de petites ruelles

interstices.

Sommaire26

Atelier J.Pochoy // Semestre6 // Istanbul

Olivier Caudal

...Istanbul, ville théâtrale qui se regarde elle-même

Intention: multiplier les circulations horzizontales et verticales

Vision de la ville

Un théâtre à l’image de la ville

Istanbul est une ville théâtrale de par sa topographie, qui se regarde elle-même. On peut avoir une vision en strates de cette ville, rythmée par

des éléments horizontaux et verticaux, en escalier. Il s’agissait ici d’exploiter la topographie naturelle du site pour créer des balcons sur le Bosphore tout en créant des lieux qui seraient des catalyseurs sociaux dans le projet à tra-vers ces murs qui sillionent le site et multiplie le nombre de petites ruelles

interstices.

Le théâtre classique domine le projet et vient s’encastrer dans la colline, servant ainsi de mur de soutènement au projet. Le théâtre urbain se veut être le «parvis» du théâtre classique et s’étale, par une succession de «murs» et de «balcons» jusqu’au quai du Bosphore.

La scène du Bosphore

Plan du théâtre classique

0 10 50 mN

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Atelier J.Pochoy // Semestre6 // Istanbul

Olivier Caudal

...Istanbul, ville théâtrale qui se regarde elle-même

Intention: multiplier les circulations horzizontales et verticales

Vision de la ville

Un théâtre à l’image de la ville

Istanbul est une ville théâtrale de par sa topographie, qui se regarde elle-même. On peut avoir une vision en strates de cette ville, rythmée par

des éléments horizontaux et verticaux, en escalier. Il s’agissait ici d’exploiter la topographie naturelle du site pour créer des balcons sur le Bosphore tout en créant des lieux qui seraient des catalyseurs sociaux dans le projet à tra-vers ces murs qui sillionent le site et multiplie le nombre de petites ruelles

interstices.

La grande salle du théâtre classique est à l’image du projet et de la ville d’Istanbul. Les points de vue sur la scène, métaphore du Bosphore, sont multipliés grâce à l’organisation spatiale des balcons.

Semestre 6

Vue depuis la grande salle du théâtre classique

0 10 50 m

Sommaire28

Projet d’Architecture réalisé en trinôme avec Laurent Taelman et Guillaume Colin

Mora, Portugal

Atelier Didier Faustino

Semestre 7, Automne 2011

Cet espace naturel caché à une centaine de kilomètres à l’est de Lisbonne, au Portugal, est un paradis pour les amoureux de loisirs aquatiques. Dans une région très aride, ce site est traversé par une rivière à courant fort qui lui donne une géographie très particulière. La flore y très développée, les rochers escarpés ainsi que les nombreuses cascades et rapides qui se succèdent sur la rivière rendent cet endroit propices aux activités liés à l’eau. Le projet consiste à créer des résidences et équipements permettant d’accueillir les visiteurs.

Nous avons décidé d’implanter ces programmes sur deux ponts permettant de traverser et de profiter des deux rives de la rivière. Ces deux ponts sont des «nappes» de béton haute-performance qui reprennent la topographie du site afin de garder une continuité naturelle dans le parcours du lieu. Ils se posent de façon minimal en appui sur les deux rives.

Ce sont des ponts habités: ils permettent de sauter dans la rivière et d’accéder aux différents programmes. Les bungalows se trouvent sous cette «nappe», au plus près de la rivière, afin de profiter de l’ombre et de la fraîcheur de l’eau. Les terrasses se retrouvent inondées quelques mois dans dans la période hivernale avec les crues de la rivière.

Photos du site de projet

Résidences de vacance pour une base de loisir aquatique

Ctrl C + Ctrl V

Mora

Lisbonne

Portugal

29

0 10 50 mN

Sommaire30

2,5mniv 0

Z

XY

Pts d’impacteau sol minimum

Logements pour 6 personnes

Terrasse dulogement

Logements pour 3 personnes

Module de stockage

Ctrl C + Ctrl V

Schéma en coupe d’implantation des programmes

Axonométrie sans échelles des bungalows

Plan sans échelle des crues de la rivières selon les saisons

Été HiverPrintemps

Ligne artificielle Ligne logementLigne naturelle

31

Semestre 7

0 1 5 mCoupe du pont et du bungalow

Sommaire32

Projet artistique réalisé en trinôme avec Guillaume Colin et Melinda Cohen

Salle d’art, Ecole Spéciale d’Architecture, Paris, 14 ème arrondissement

Atelier Christian Delecluse, Environnement intelligent

Semestre 7, Automne 2011

Le projet consistait à pouvoir contrôler le déplacement des gens dans un espace donné. Nous avons créé un faux-plafond qui peut s’incliner en fonction de la répartition du poids sur ses différents angles. Le «plaque» du faux-plafond est soutenue par un système de poulies, lui-même attaché à la grille technique du plafond existant. Une petite voiture électrique, cachée aux yeux de celui qui parcoure l’es-pace, se déplace sur ce faux-plafond et modifie la répartition du poids sur la plaque. Celui qui contrôle la voiture peut donc abaisser les angles à sa guise, obligeant les gens à se déplacer à travers la pièce pour ne pas se prendre le plafond sur la tête.

256 Boulevard Raspail,14ème arrondissement

Installation artistique: faux-plafond mobile

Big Brother

33

Lien vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=WaOXb0S7I_I&feature=youtu.be

Sommaire34

Projet d’Architecture réalisé en binôme avec Dany Ang

Ile de la Giudecca, Venise, Italie

Atelier Luca Galofaro

Semestre 8, Automne 2012

Le sujet de ce semestre 8 était de concevoir un espace «sacré». Ce projet de crématorium s’inscrit dans le projet d’extension de l’île-cimetière San Michele, au Nord de Venise et complètement saturé.

La ville est devenue trop touristique et les citoyens de Venise ne trouvent plus leur place dans ce véritable musée à ciel ouvert. Les défunts vénitiens ne peuvent même plus reposer en paix dans la cité et sont enterrés à Mestre, ville voisine se trouvant sur le littoral. Nous cherchions avec ce crématorium à redonner un espace dédié aux citoyens de Venise, aussi bien pour les vivants que pour les morts, en proposant un nouveau rituel de deuil, une autre façon de célébrer les disparus.

Le crématorium se situe au milieu de l’axe de la passerelle temporaire construite à l’occasion de la fête du Rédempteur. Cette fête annuelle est la plus importante de Venise et célèbre la fin de la peste qui a touché la cité au 16ème siècle et pour laquelle fût érigée l’Église du Redentore.

Références des pilotis sur la lagune / Les funérailles de Venise mises en scène

Passerelle temporaire lors de la fête du Redentore

Cimetière San Michele

Crématorium et espace d’exposition temporaire dans la Lagune

Passage du redentore

Venise

35

Le projet est conçu comme un parcours permettant au défunt et à ses proches de s’immerger dans la profondeur de la lagune pour l’ultime adieu. Il est à la fois au centre de tout mais proche de rien, pour créer un lieu très intime. Il dépasse à peine de l’eau afin de ne pas couper les axes visuels entre les différentes îles de Venise. Seules les urnes, dessinées comme un clin d’œil à l’infinité de pilotis que l’on peut voir dans la lagune et qui constituent la base des fondations de Venise, sont visibles depuis la côte. Ces urnes lumineuses permettent de délimiter visuellement et physiquement l’édifice contre le flux maritime mais aussi de placer le défunt au cœur de la cité.

Durant la fête du Redentore, la passerelle est installée pour rejoindre les deux rives et vient se faufiler entre les urnes qui éclairent les passants. Le crématorium se transforme alors pour l’événement en salle d’exposition et permet aux citoyens de Venise de célébrer leurs morts.

Sommaire36

EST

CHIESA DEL REDENTORE

DORSODURO

Axe

du

pont

éph

emèr

e de

la fê

te d

u R

eden

tore

Passage des bateaux

Passage des bateaux

OUEST

Dany ANG / Olivier CAUDALATELIER L.GALORAFO / SACRED SPACE

0 20 50m

Crématorium du Redentore

Plan masse du crématorium du Redentore

37

EST

CHIESA DEL REDENTORE

DORSODURO

Axe

du

pont

éph

emèr

e de

la fê

te d

u R

eden

tore

Passage des bateaux

Passage des bateaux

OUEST

Dany ANG / Olivier CAUDALATELIER L.GALORAFO / SACRED SPACE

0 20 50m

Semestre 8

0 20 100mN

Plan masse lors de la fête du Redentore (avec la passerelle)

Sommaire38

Crématorium du Redentore

1

Dany ANG / Olivier CAUDALATELIER L.GALORAFO / SACRED SPACE

4

5&7

1

2

3

7

Parcours du Défunt

1. Arrivée du Défunt2. Salle de préparation du Défunt3. Salle de cérémonie4. Crématorium5.Pose de l'Urne dans la Lagune

Personnel

6. Administration7.Salle de repos

Parcours de la Famille

1. Arrivée des familles2. Hall d'entrée3.Rencontre avec le défunt4. Salle de cérémonie5. Salle d'attente des cendres6. Chapelle7. Quai de départ pour déposer l'Urne

3&4

6

2

0 2 4 6 8 10m

6

5

0 2 10 mN

Parcours du défunt

1.Arrivée du défunt2.Salle de préparation du défunt3.Salle de cérémonie4.Crématorium5. Pose de l’urne dans la lagune

Personnel

6.Administration7.Salle de repos

Parcours de la famille

1.Arrivée des familles2.Hall d’entrée3.Rencontre avec le défunt4.Salle de cérémonie5.Salle d’attente des cendres6.Chapelle7.Quai de départ pour déposer l’urne

Plan et coupe du projet

39

Semestre 8

Sommaire40

Projet d’Architecture réalisé en binôme avec Laurent Taelman

Etude d’extension de l’école de Balan pour l’association haïtienne «Foi et Joie»

Balan, départemet de l’Ouest, Haïti

Février 2013 (voyage en Haïti)

En collaboration avec Laurent Taelman, nous avons travaillé au sein de la fondation jé-suite «Foi et Joie» sur le projet d’extension de l’école Simon Bolivar en Haïti, à une quarantaine de kilomètres de la capitale Port-au-prince. L’objectif était d’implanter un réfectoire avec une cuisine, une nouvelle salle de cours, une salle pour les professeurs ainsi qu’un potager à l’édi-fice existant. Le projet s’articule de façon symétrique par rapport au bâti existant afin de créer une cour intérieure et des circulations ombragées pour l’ensemble de l’école. La structure en ossature bois est parasismique et le revêtement de façade en latte de bois permet une ventilation naturelle à travers les différents programmes.

Salles de classe, salle des professeurset réfectoire pour une école maternelle et primaire

Extension de l’école Simon Bolivar

Balan

Port-au-prince

Haïti

41

N

0 10 m2 4 6 8

X1

Y0

Y1

Y2

Y4

Y5

Y6

Y8

Y9

Y3

X3

X5

X6

X7

X8

X2

X4

X0

Y7

X1

X3

X5

X6

X7

X8

X2

X4

X0

Y0

Y1

Y2

Y4

Y5

Y6

Y8

Y9

Y3

Y7

3.00

1.50

4.50

1.50

4.50

6.00

6.00

6.00

3.00

4.50

3.00

4.00

3.00

4.50

4.50

4.50

4.50

TOILETTES (existant)

SALLES DE CLASSE (existant)

TERRAINDE SPORT

CUISINE

SELF-SERVICE

REFECTOIRE

SALLE DEREUNION

+0.60

+0.20

+0.00

+0.60

+0.60

+0.60

+0.00

+0.00

X9

X9

4.50

POTAGER

LOCALPOUBELLES

42m2

173m2

37m2

77m2

20m2

BUANDERIE31m2

ECOLE MATERNELLE

ENTREE

Panneaude l'école

Affichageinformation

ROUTE

ECOLE SIMON BOLIVARBALAN, DEPARTEMENT DE L'OUEST, HAITI

Institution jésuite Foi et Joie en Haiti

0 5 20 m

N

Sommaire42

3.004.505.68 4.50 4.504.004.50 3.003.504.50

10 m4 80 62

X1X2X3X4X5X6X7X8X9X10X10’X11

DÉTAIL 1: COUPE REFECTOIRE

DÉTAIL 3

N= +0,10 m

N= +0,00 m

N= +0,00 m

N= +0,00 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

AA’

X1

X4X2 X3 X5 X6 X7 X8 X9 X10 X11

X4X2 X3 X5 X6 X7 X8 X9 X10 X11

X1

Y1

Y2

Y3

Y4

Y5

Y6

Y7

Y8

Y9

Y10

Y11

Y12

Y13

Y14

0 2 4 6 8 10 m

N

PROJET :

Extension de l’écoleSimon Bolivar

LIEU :

Balan, Département del’Ouest, Haïti

COUPE TRANSVERSALE AA’

2012 / 2013DATE :

Laurent TAELMANIgnacio MANCERAOlivier CAUDAL

ÉTUDIANTS :

55.38

6.20

4.65

4.50

0.50

17.01

2.07

8.51

6.43

4.45

2.95

7.75

4.50

3.00

4.25

8.75

4.30

3.94

26.96

6.00

1.50

0.61

5.96

9.33

22.2

0

3.00

4.50

9.65

1.87

2.26

3.30

1.50

7.57

3.32

9.65

7.00

3.92

7.70

7.20

7.70

14.71

3.00

20.0

7

0.90

19.3

1

0.84

0.62

16.5

0

7.50

10.2

47.20

4.50

16.98

89.9

2

02.2

4

13.80

3.99

4.80

33.2

0

38.59

4.50

0.90

4.50

15.98

4.50

4.50

1.50

5.95

5.80

3.31

4.19

0.30

4.50

3.06

1.60

2.31

8.503.74 0.80

4.50

3.00

7.25

4.50

7.80

10.52

4.45

0.62

3.00

0.25

4.50

4.50 4.50

1.52

3.46

16.4

5

1.30

N

N= +0,10 m

N= +0,00 m

N= +0,00 m

N= +0,00 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

N= +0,60 m

AA’

PROJET :

Extension de l’écoleSimon Bolivar

LIEU :

Balan, Département del’Ouest, Haïti

PLAN ARCHITECTURAL

2012 / 2013DATE :

Laurent TAELMANIgnacio MANCERAOlivier CAUDAL

ÉTUDIANTS :

salle de réunion

refectoire

local poubelletri selectif

cuisine

terrain de sport jeux

ecole primaire (existant)

école maternelle(existant)

jardinpotager

WC (existant)

0 2 4 6 8 10 m

X1

X4X2 X3 X5 X6 X7 X8 X9 X10 X11

X4X2 X3 X5 X6 X7 X8 X9 X10 X11

X1

Y1

Y2

Y3

Y4

Y5

Y6

Y7

Y8

Y9

Y10

Y11

Y12

Y13

Y14

Y1

Y2

Y3

Y4

Y5

Y6

Y7

Y8

Y9

Y10

Y11

Y12

Y13

Y14

Extension de l’école Simon Bolivar

0 5 20 m

NPlan et coupe du projet

43

X1X2X3X4

N= +0,60m

DÉTAIL 2DÉTAIL 3

DÉTAIL 1

DÉTAIL 2

VUE EXTÉRIEUR DU REFECTOIRE DEPUIS LE PASSAGE INTÉRIEUR

Note: On établit à 60 cm la hauteur de la dalle du bâtiment existant. Cette valeur servira de référence mais est à véri�er, a�n de maintenir un alignement des niveaux des di�érents bâtis.

BARDAGE EN BOIS épaisseur 2 cm

PANNEAU DE BOIS épaisseur 2 cm

LISSE BASSE

DALLE BETON

DALLE BETON

PANNEAU DE BOIS épaisseur 2 cm

COFFRE EN BOIS + ÉTAGÈRE (à hauteur non �xée)

X4

PROJET :

Extension de l’écoleSimon Bolivar

LIEU :

Balan, Département del’Ouest, Haïti

COUPE ET DÉTAILSREFECTOIRE

2012 / 2013DATE :

Laurent TAELMANIgnacio MANCERAOlivier CAUDAL

ÉTUDIANTS :

Y3

Y3Y4Y5Y6Y7Y8Y9Y11 Y10Y12Y13Y14

Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y11Y10 Y12 Y13 Y14

PROJET :

Extension de l’écoleSimon Bolivar

LIEU :

Balan, Département del’Ouest, Haïti

ELEVATIONS ET VUES DUREFECTOIRE

2012 / 2013DATE :

Laurent TAELMANIgnacio MANCERAOlivier CAUDAL

ÉTUDIANTS :

VUE REFECTOIRE FACADE EST VUE INTÉRIEUR REFECTOIRE VUE REFECTOIRE FACADE EST

ELEVATION REFECTOIRE FACADE OUEST

ELEVATION REFECTOIRE FACADE EST

Haïti

0 0,2 1m

Détail en coupe d’une façade

Vues des espaces intérieurs

Sommaire44

Projet artistique réalisé sous la direction de Juan Velasquez, directeur artistique chez iGuzzini

avec Laurent Taelman, Harold Pécoult, Jeremy Elkoly et Adrien Calvez

Nuit blanche 2011

Ce projet est une installation artistique pour la Nuit Blanche de 2011 à Paris. Nous avons choisi de mettre en lumière le pavillon «spéciale» de 2011 réalisé par l’agence Cloud 9. Ce dôme, dont l’enve-loppe est constituée de multiples panneaux de bois représentant des oiseaux et leur envol, était un parfait support pour une performance lumineuse. Cet espace de l’école, à la fois ouvert et intime, était marqué par les intempéries et les dégradations et nous voulions lui redonner vie grâce à la couleur, la lumière et le son. Différentes scènes lumineuses et sonores se succèdent pour modifier la lecture de cet espace, aussi bien à l’extérieur dans le jardin, qu’à l’intérieur intimiste du dôme. Chaque ambiance est définie selon le thème des saisons et des sensations qui les accompagnent: un univers glacial, le vent, les cou-leurs froides laissent place peu à peu au brasier et aux couleurs chaudes de l’été. Le visiteur ressent des sensations multiples dans un même espace.

Photo de l’équipe du projet durant l’installation

256 Boulevard Raspail,14ème arrondissement

Mise en lumière du pavillon «spéciale» 2011 à l’École Spéciale d’Architecture

Ultime matière

45

Lien pour écouter la bande sonore: http://www.youtube.com/watch?v=VBUWblCbRLc&fea-

Sommaire

Arboretum national

Mairie

Centre commercial Parly 2

Résidences Parly 2

«Soleils Verts» fait référence au film d’anticipation de Richard Fleisher qui nous dévoile un monde dépourvu d’humanité, où les Hommes sont désormais traités comme du bétail. L’action se déroule en 2022, dans une ville ultra-matérialiste à laquelle on ne peut échapper car toutes les villes sont semblables, et les campagnes réservées aux puissants. Les «nécessiteux» sont repoussés en dehors de la ville, et notamment les personnes âgées dépendantes, source de dépenses sans contrepartie.

Ce sont les conditions dans lesquelles ma grand-mère a vécu les dernières années de sa vie qui m’ont poussé à aborder, dans le cadre de mon projet de fin d’études d’Architecture, le sujet de la prise en charge des personnes vieillissantes dans la ville du Chesnay. En effet, devenue trop dépendante pour rester chez elle, ma grand-mère a vécu les dernières années de sa vie en institution médicalisée, à une quarantaine de kilomètres de son domicile de Parly 2 et de ses 18 000 habitants, la plus vaste copropriété d’Europe, articulée autour d’un énorme centre commercial située sur la commune du Chesnay, dans le département des Yvelines.

46

Projet d’Architecture et d’Urbanisme réalisé en solo

Directrice de mémoire: Thérèse Delavault-Lecoq

Directeur de diplôme: Jacques Pochoy

Soutenance de diplôme: Octobre 2014

Le ChesnayYvelines (78)

0 300mN

Du centre commercial... ...à un nouveau centre urbain à Parly 2

plan r+1 (page suivante)

Redonner du sens à la ville en redonnant du sens à la vieillesse

Force est de constater que plus les temps sont durs, plus des formes de solidarités collectives ap-paraissent spontanément. Mais pour que celles-ci se concrétisent, les gens doivent pouvoir se rencontrer, échanger, dialoguer pour créer des possibles. C’est justement ce dialogue entre les gens qui constitue la ville, l’urbanité .

Pour de Nouveaux Soleils Verts

Il s’agit d’un réaménagement urbain des abords du centre commercial Parly 2 par une promenade urbaine plantée et continue entre l’arboretum national et les jardins de la mairie du Chesnay, afin de rendre cet espace plus pédestre, accessible, inattendu et convivial: habitable. Ce projet s’inscrit dans une contre-proposition au projet actuel d’extension et de rénovation du centre commercial.

Plan masse actuel du quartier de Parly 2

Plan masse de la promenade

47

• Habitats au Rez-de-Chaussée (avec un balcon côté promenade) réservés aux personnes vieillissantes, facilitant l’accès mais aussi favorisant les interactions sociales avec les autres habitants (patios / interstices au rdc). Organisation qui rend les personnes âgées «visibles», leur permettant de jouer un rôle plus ou moins formels au sein de la société.

• Passerelles entres les habitations, le centre commercial et les services permettant un accès facile aux per-sonnes vieillissantes et créant des balcons sur la promenade et les commerces.

• «50 hôpitaux d’une chambre» (Patrick Bouchain): étirement des habitats pour les personnes vieillissantes le long de la rue et de la promenade afin de multiplier les scénarios de vie quotidienne.

• Couche «médicalisée» diluée le long de la promenade et gravitant autour des habitations. Accessible à l’en-semble de la population de la ville.

Plan R+1 des abords du centre commercial

Sommaire

«50 maisons de retraite d’une chambre», Patrick Bouchain.

48

Y0

Y1

Y2

Y3

Y4

Y5

X0 X1 X2 X3 X4 X5 X6 X7 X8

HabitatsPatio

Patio

Entrée galerie commercialeEntrée galerie commerciale

Potagers partagés Restauration

Habitats

Habitats

Local vélo

Espaces intermédiares

Crèche

Kinésithérapie

Bureau de poste

A

A’

B

B’

0 5 10 20m

Local vélo

COUPE AA’

COUPE BB’

+ 5.00 m + 0.00m

+ 4.50 m+ 11.00m

+ 11.00m

+ 5.00 m

+ 15.00m

+ 5.00 m+ 5.00 m

+ 15.00 m

+ 5.00 m

Commerces de proximité

R+1 réservé aux personnes âgéesEspace intermédiaire

Débarras

S.d.B

Vue sur la promenade

Coupe détaillée sur l’habitat intermédiaire

49

Des espaces intermédiaires entre l’espace public et privé

• Locaux communs résidentiels (LCR) au seuil des résidences pour créer des lieux d’usage à la frontière entre public et privé: local-vélo, cuisine collective, salle de musique etc.

• Nouveau marquage au sol qui rend floue la limite entre la chaussée et le trottoir afin d’alerter l’automobiliste et ralentir la circulation.

De la ville «sectorisée» à la ville «passante»

• Le flux des consommateurs vient rejoindre le flux des promeneurs le long d’un axe où se mêlent commerces, habitats, activités et espaces plantés: la ville «passante».

• Le Rez-de-chaussée des habitats réservé aux personnes âgées a un balcon sur l’espace public «théâtralisé».

Sommaire50

Vue d’oiseau sur la nouvelle place publique

Vue d’oiseau sur la promenade

Jardin de la mairie

Espaces sportifs

Résidences Parly 2

Centre commercial

Arboretum National

51

Marché Lakou, par Laurent Taelman, diplôme d’Architecture / Port-au-Prince, Haiti, 2013.

Sommaire

Sélection de perspectives réalisées

52

Une architecture au service des Femmes, par Aude Becheret, diplôme d’Architecture / Kinshasa, Congo, 2014.

Limites urbaines: La lisière, par William Rayner, diplôme d’Architecture / Ballainvilliers, 2014.

William Rayner, agence Alt-C, www.alt-c.fr/

53

Extension de villa, par l’agence Benrubi / Nice, 2012.Alain Benrubi, www.benrubi-archi.fr/

Projet immobilier / Aulnay-sous-Bois, 2014

Manège-vélo, par Encore Heureux / 2013

Wagon-jeux, Marseille, agence Encore Heureux / 2013Hutchinson, par Encore Heureux / 2013

Maison de la danse, par Encore Heureux / Bordeaux, 2012Encore Heureux, Architectes, www.encoreheureux.org.

CAUDAL Olivier

www.issuu.com / caudal+33 (0) 6 67 31 39 48 / [email protected]

Merci.