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1 PORTFOLIO ARCHITECTURE Claire Duquesne

Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

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portfolio Architectureclaire Duquesne

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curriculum vitÆ 6

projets & trAvAux

une école de l’art de bâtir 8

Master 2

Nids d’inspiration dans les salines 24

Master 2

entrer à l’université de montréal 34

Master 1

habiter la densité 42

Bac 3

structure en arc 1:1 50

Bac 2

l’entre deux quartiers 56

Bac 1

De la monumentalité des friches de montréal 62

Mémoire

Dessins & peintures 70

2013 - 2015

les « Archis » à saint-luc 82

Exercice d’autogestion, sociologie

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

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6

clAire [email protected]

(+ 1) 514 278 0806

764, avenue Bloomfield

Montréal, QC H2V 3S3

ce portfolio rassemble une série de travaux réalisés au cours de cinq an-

nées passées à l’école d’architecture de tournai appartenant à la facul-

té loci de l’université catholique de louvain, en Belgique. ma formation

ayant particulièrement encouragé l’exercice manuel, j’ai appris au travers

du crayon à développer et mettre ma sensibilité au service de l’architec-

ture. De nature tenace, je recherche une cohérence du projet architectural

à chaque échelle de sa réflexion. la diversité de mon parcours m’a amenée

à m’adapter face à diverses situations et interlocuteurs. je recherche une

agence qui aspire à trouver un équilibre entre l’homme et son milieu, et

souhaite exercer dans un environnement où les disciplines liées à l’art de

bâtir collaborent afin que l’architecture soit l’objet d’une vision du monde

partagée et vécue.

CurriCuluM VitÆ

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Décembre 2015 et Janvier 2016

Août 2014

Août 2013

Août 2011 et 2012

Etés 2008 à 2010

Espagnol

Anglais

ExpériEnCE profESSionnEllE

Architecte junior

AVAntpropoS Architectes, lille (59), frANce⌐ Aménager, aux normes, les espaces libre-service d’une compagnie bancaire, phase esquisse

⌐ Analyser les réglements d’urbanisme pour évaluer la capacité constructive de parcelles

⌐ mettre à jour les pièces graphiques au cours de la phase d’exécution

Stagiaire en agence d’architecture

BÖarchitectures, roubaix (59), frANce⌐ réhabiliter une usine textile en ruche d’entreprises, concours d’idées

⌐ Dessiner les plans d’une maison à partir du relevé manuel opéré sur terrain

tAo architectes, roubaix (59), frANce⌐ Aménager les lots intérieurs d’une usine textile reconvertie en lofts habitables, phase esquisse

⌐ Dresser les procès-verbaux des réunions de chantier

Stagiaire sur chantier

Stages d’apprentissage sur chantier⌐ Assister la mise en oeuvre et l’installation d’une ferme de charpente

⌐ rénover des murs en moellons et carreler

⌐ Aider à la maçonnerie de briques

⌐ isoler le gros-oeuvre et repérer l’emplacement du système structurel

Emploi saisonnier

Société Généraleservices prêts et moyens de paiements, lille (59), frANce⌐ recevoir, vérifier, numériser et encaisser les chèques bancaires

⌐ editer et envoyer les prêts personnels immobiliers

CoMpétEnCES pArtiCulièrES

langues

Ecrit oral

Ecrit oral

techniques

Crayon photoshop

Maquette indesign

Autocad illustrator

Sketchup Suite office

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forMAtion

Master en architecturemention Grande Distinctionuniversité catholique de louvain, site de saint luc à tournai, BelGiQue

université de montréal, Année d’échange, cANADA

Baccalauréat en architecturemention Grande Distinctionuniversité catholique de louvain, site de saint luc à tournai, BelGiQue

université de montréal, Année d’échange, cANADA

Diplôme universitaire de technologies en Mesures physiques ~ DEC + 2option mesures et contrôles physico-chimiquesinstitut universitaire de technologies, iut lille (59), frANce

universitat politècnica de valència, semestre d’échange, espAGNe

Baccalauréat scientifique ~ DECmention bien

option sciences et vie de la terrelycée saint pierre, lille (59), frANce

réAliSAtionS Et BénéVolAt

Crayon, fusain, pastels, aquarelle, encre⌐ membre du club de peinture de Quesnoy-sur-Deûle, 2001 à 2010

⌐ mise en oeuvre de l’exposition annuelle « Deûle en fête », à Quesnoy-sur-Deûle, de 2005 à 2010

⌐ récompensée au salon des peintres de Quesnoy-sur-Deûle, 2004

Association des Compagnons Bâtisseursmembre bénévole⌐ elaboration des outils de communication écrite

⌐ collaboration à la mise en oeuvre d’une « outil-thèque »

De la monumentalité des friches de Montréalmémoire de fin d’études, montréal, cANADA

Journée et nuit De l’architecture 2015⌐ collecte de subsides matériels et financiers

⌐ collaboration à la conception et à l’installation de la scénographie extérieure

⌐ service en table, au bar et à la billetterie

Mention obtenue au prix Van Hove 2015prix délivré par l’union professionnelle d’Architectes, BelGiQue

2013 - 2015

2013 - 2010

2008 - 2010

2008

Dessin et peinture

février - Mars 2016

Septembre 2013 - Août 2015

Septembre 2014 - Avril 2015

Septembre 2015

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uNe ecole De l’Art De BâtirMontmédy, frAnCE

Master 2 - Atelier 1.618 / Mention au prix Van Hove 2015

thématique: entre paysage naturel et paysage rationnel

programme: une école de l’art de bâtir [lieu du séjour éphémère]

superficie: 1600 m²

I

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En Lorraine, non loin de la rencontre entre Belgique, France et Luxembourg, Charles Quint fait

construire au XVI siècle une citadelle. Perchée sur un éperon rocheux du massif ardennais la

place forte veille sur un vaste territoire. Plusieurs enveloppes minérales, dessinées suivant les

régles de poliorcétique, protègent Montmédy de ses assaillants. Ces grands murs de pierres

mêlés au roc confèrent force et prestance à l’architecture de la place forte.

Le long du versant sud-est, le vestige d’un mur d’enceinte fractionné liant autrefois la ville

basse à la ville haute dessine la rampe principale d’accès vers la citadelle. Avant d’intercepter

les remparts de la citadelle, le mur rencontre à mi-hauteur de l’ascension un paysage naturel:

une masse arborée qui ceinture la citadelle. Ce cours végétal abrite un chemin piétonnier, lequel

donne accès à la citadelle par des voies plus secrètes.

Le projet naît de cette rencontre entre ces deux paysages, l’un rationnel et l’autre naturel, lequel

se lit au travers de deux matériaux prémonitoires du site: la pierre et le bois. Il s’implante au seuil

de la citadelle, à l’intersection de la masse arborée avec le mur d’enceinte. Un volume appuyé

sur des éléments porteurs linéaires et orienté suivant le tracé des lignes topographiques abrite

un socle minéral. Au sol, le décalé local du mur d’enceinte encadre un grand escalier dessiné

auquel s’accroche le volume. L’intersection de ces dessins naturels et rationnels du site a inspiré

les qualités spatiales intérieures du projet.

A la porte d’entrée de Montmédy,

parcour des remparts - février 2014

Un noeud entre pierre et bois,

implantation définitive - extrait pré-jury

Un projet entre architecture et paysage,

coupe d’implantation - esquisse finale

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0 10 10020 50

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Un nouveau seuil vers Montmédy,

perspective extérieure finale

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Entre opacité et transparence,

maquette 200 finale

Accroché à la pierre et porté par le bois,

maquette 200 finale et schéma concept

L’allure du volume réinterprète le profil des bastions enchâssés dans le relief du mont. Le bord

inférieur est dessiné suivant deux obliques, lesquelles donnent l’impression d’une architecture

délicatement assise sur la masse végétale. La rencontre des paysages naturel et rationnel a

inspiré la nature programmatique du projet. L’architecture abrite un lieu d’école visant l’échange

entre les disciplines impliquées à l’art de bâtir dans le but d’apprendre et de produire des projets

communs traitant du bois et de la pierre. Etudiants, « Compagnons du devoir », architectes,

paysagistes et ingénieurs sont invités à se réunir le temps d’un court séjour pour échanger et

conjuguer leurs connaissances mais aussi expérimenter et d’inventer au profit de la connaissance.

Ce programme invite à davantage de dialogue entre disciplines. Le cadre de Montmédy est qui

plus est l’occasion de se ressourcer.

Page 18: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

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L’enseignement au sein de l’école est de deux ordres: pratique et théorique. Le premier entend

un apprentissage au contact direct de la matière. A cet effet, un atelier pratique disposé au

rez-de-chaussée, sous le volume, initie au maniement du bois et de la pierre. Le second type

d’enseignement a lieu en partie supérieure du projet, à l’intérieur du volume où l’espace profite

des obliques de la volumétrie pour habiter une série de plateaux successifs formant au centre

une grande halle centrales d’ateliers de groupe ouverts. De hauteur sous-plafond variable, cet

immense atelier ouvert profite d’une pluralité d’atmosphères. Les espaces plus réduits des

côtés latéraux contiennent des classes et des lieux de réflexion individuelle. La pluralité des

espaces encourage à de multiples échelles d’appropriation de l’espace. En about du volume,

une bibliothèque est à la disposition des étudiants. Fruit d’une réflexion conjointement menée

entre structure et spatialité, le projet apporte des communications simultanées entre l’activité

des gradins et terrasses au sol, l’animation intérieure du volume suspendu et les mouvements

infinis du ciel. Le projet dialogue ainsi avec chaque échelle de son environnement. L’espace

intérieur du projet est contenu dans un immense squelette métallique. Pour répondre aux

intentions spatiales du plan libre et formelles des obliques, la structure de l’édifice repose sur

deux immenses poutres treillis longitudinales élancées qui, en plan, séparent les deux bandes

latérales asymétriques plus intimistes de la grande galerie centrale ouverte. Les poutres treillis

conduisent les circulations et dessinent les limites entre espaces.

Un sol habité - plan rez

Une halle d’ateliers - r + 1

Des balcons privatifs - r + 2

[documents finaux]

Des ateliers partagés,

esquisses programmatiques

Des continuités visuelles et spatiales,

esquisses coupe transversale

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0 2 204 10

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Un lieu de vie collective,

coupe détails finale

Evolution du treillis et de l’accroche au sol,

esquisses

Ces deux poutres principales reposent chacune sur trois appuis libres logés dans des murs massifs

continus avec le tracé du mur d’enceinte. Un cours de traverses croise les membrures supérieures

des poutres treillis de sorte à porter par suspension verticale l’ensemble des planchers latéraux

et ainsi minimiser le dimensionnement des poutres inférieures. A hauteur de la galerie centrale,

les planchers sont encastrés dans les membrures inférieures des poutres treillis. Des croix de

contreventement disposées à hauteur des appuis entre les deux poutres treillis, ainsi que dans

les plafonds et planchers des espaces latéraux, assurent le maintien transversal en coupe.

Un revêtement de verre en façade, ainsi qu’en toiture à hauteur de la galerie centrale, recouvre

ce squelette d’acier. Côté paysage, un bardage bois ajouré couvre le verre pour former un écran

unitaire qui soit à échelle du paysage. Côté paysage, un bardage bois ajouré couvre le verre pour

former un écran unitaire qui soit à échelle du paysage. Ponctuellement, cet écran est percé pour

offrir des vues depuis les espaces intérieurs principaux. Côté citadelle, la façade verre est laissée

libre. L’espace intérieur s’ouvre totalement à l’environnement boisé. Cette relation différenciée

à l’environnement proche et lointain rejoint la relaton de la citadelle au paysage. En intérieur, le

revêtement bois des surfaces prolonge cette proximixuité avecla ceinture arborée.

Des spatialités multiples pour un plan libre,

maquette 200 finale

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0 0.5 51 2.5

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Une structure expressive,

maquette 50

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Les chemins du savoir,

tryptique final à l’aquarelle 1189 x 2523 mm

[erratum: nouveau titre]

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NiDs D’iNspirAtioN DANs les sAliNesMarsala, SiCilE

Master 2 - Atelier 1.618

thématique: entre paysage naturel et paysage rationnel

programme: ateliers d’artistes [lieu du séjour éphémère]

superficie: 2020 m²

II

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Sur la pointe ouest de l’île sicilienne, vent et soleil permettent le développement d’une activité

maritime particulière : les marais salants. Situées entre de grandes formes naturelles, la mer

à l’ouest et le Mont San Giuliano au nord-est, les salines de Marsala déploient un paysage

rationnel singulier. La dispersion observée de groupements de fermes alentours est héritée de

l’urbanisation romaine. Une déambulation libre et intuitive, guidée par le dessin géométrique

des canaux et l’horizon ponctué de moulins, nous amène à parcourir les salines. Celles-ci forment

une longue étendue en bord de mer. Une partie des salines présente un contour circulaire dû à la

succession juxtaposée de lots de bassins de formes différentes. Entre deux formes, la pliure locale

des canaux dessine des lieux particuliers de la géométrie. La continuité de canaux principaux

ainsi que l’axialité avec les moulins connectent ces lieux les uns aux autres, physiquement et

visuellement qui, ensemble, forment un système dynamique au sein du marais. Les couleurs, la

lumière et l’atmosphère reposée du site ont amené le caractère artistique du programme.

Associer petite et grande échelle,

maquette de groupe 500

Dispersion et horizon,

coupe d’implantation finale

Une activité maritime singulière,

aux abords du canal - octobre 2014

0 10 10020 50

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0 40 40060 200

1

2

4

3

En effet, le projet intègre ce système et consiste en une dispersion articulée d’ateliers d’artistes

implantés aux noeuds particuliers de la géométrie du marais. Les bâtiments se lient les uns

aux autres au moyen de canaux directeurs et de relations visuelles. Les sites 2, 3 et 4 sont des

ateliers d’artistes individuels et privatifs. Le site 1 est un grand atelier public équipé d’espaces

d’exposition où s’organisent des stages artistiques. Une auberge annexe héberge les visiteurs.

Une étendue maillée, articulée et ponctuée,

plan d’implantation final et schéma concept

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rez

rez

r + 1

site 4

0 1 102 5

r + 1

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Somme toute, cinq éléments composent l’architecture de ces nids d’inspiration : le sol, les murs

d’accroche aux salines, les murs intérieurs, les plateaux, le toit.

Pour s’implanter à la mesure d’un bassin, chaque entité est tenue par deux murs disposés sur

la longueur des côtés de la parcelle occupée. Côté canaux, ces murs servent le cadrage des

ponctualités du parcours, en l’occurrence les moulins. Côté bassin, les murs préservent l’intimité

de l’atelier. Ils s’accordent au langage des murets préexistants sur le site.

Amorcée par ces murs d’entrée, l’architecture des ateliers est fabriquée au moyen de plans

simples verticaux et horizontaux. La simplicité du geste est à l’instar des qualités vernaculaires,

humbles et naturelles du contexte. Des murs indépendants les uns des autres, viennent structurer

l’espace. Eloignés, ils créent un espace. Rapprochés, ils articulent les entrées et transitions au sein

du vide.

Les étages sont formés au moyen de paliers répartis jusqu’au premier étage. Passé le premier

étage, à l’exception de deux murs porteurs du toit, les plans verticaux cessent de grandir. Ainsi,

les plans horizontaux transitent d’un espace fermé et cadré sur le paysage proche, vers un

espace ouvert sur le paysage lointain.

De même que les plateaux d’étages, la toiture est un élément indépendant des plans verticaux,

telle un plan horizontal et flottant. Deux cours de poutres croisés à mi-bois rigidifient l’ensemble.

Seuls deux grands murs intérieurs hauts reprennent le poids du toit de sorte à libérer la façade de

toute implication structurelle. Pour la retenir sur ces abords, des câbles discrets sont distribués

en arrière des châssis et retiennent la toiture via le poids des murs. La simplicité architecturale

des plans verticaux et horizontaux est recherchée en priorité pour ne rien défaire des qualités

vernaculaires, humbles et naturelles du site.

Habiter une pièce de la saline,

plans rez / r + 1 finaux

Un parcour ponctué d’événements,

maquette de groupe 500

En quête des éléments constitutifs de

l’architecture,

esquisses

Préserver l’intimité du site,

façade finale

0 2 204 10

Page 32: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

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Le projet apporte une attention fine à l’assemblage de ces cinq éléments constitutifs de sorte

à former un tout cohérent pour chaque échelle d’étude. Les matériaux employés font écho

au contexte d’implantation. De même que les chemins dispersés sur la saline, le sol est fait de

terre. Ce matériau assure une continuité d’extérieur en intérieur tout au long du parcours du

site. Les murs sont montés à l’aide de la pierre employée dans les salines. Le calepinage opte

pour de longues pierres de sorte à appuyer l’horizontalité des murs. Un traitement particulier

de l’arête inférieure des pierres souligne l’assise superposée des pierres par effet d’ombre. Pour

les plateaux, le choix matériel s’est porté sur le bois, en particulier le mélèze. Cet usage du bois

est un clin d’œil aux petites écluses dispersées sur les salines pour réguler l’acheminement de

l’eau aux canaux. Le mélèze satisfait en particulier les critères d’esthétique et de disponibilité

à proximité du site. Il revêt plateaux intérieurs et terrasses pour apporter chaleur aux espaces.

Dépendamment des plateaux, le sens de pause des planchers conforte la direction d’une

déambulation ou assure la stabilité d’un espace.

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Une architecture modulée,

plan rez final

Une générosité spatiale et lumineuse,

coupe AA transversale finale

Une matérialité héritée de l’architecture locale,

maquette 500 1 102 5

A

A

B

B

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34

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35

Une simplicité de l’unité à la globalité,

planche finale au crayon sur calque 5 x A0

Un geste structurel simple et fort,

coupe BB détails finale

0 0.40 40.80 2

Entre mer et terre, ce projet s’accorde à la mesure du bâti existant tout en conservant un rapport

étendu au contexte dans lequel il s’implante. L’architecture porte le regard du seuil à l’horizon.

Le projet propose une réponse humble mais soignée aux défis du mariage ambitieux d’un vaste

territoire avec une architecture d’échelle humaine et de la rencontre exceptionnelle de paysages

naturel et rationnel. Il offre de surcroît une complicité efficace entre un dessin constructif simple

et une qualité d’ambiances étendue. L’architecture mise en place se veut forte d’une grande

amplitude donnée à la diversité de l’espace, de la lumière et des ambiances, mais aussi à celle de

l’ergonomie et des possibilités de déambulation.

Page 36: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

36

eNtrer à l’uNiversité De moNtréAlMontréal, CAnADA

Master 1 - projet intégrateur en développement durable

thématique: architecture de la mobilité et de l’immobilité

programme: réfection de l’entrée de l’udem suivant une approche durable

III

Page 37: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015
Page 38: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

38

Deux étudiants en architecture et cinq étudiants en ingénierie s’unissent pour repenser

l’entrée de l’université de Montréal suivant une démarche environnementale respectueuse

d’un monument de Montréal: le Mont-Royal. A l’occasion de son 70ème anniversaire, le projet

cible particulièrement la réhabilitation du parcours reliant le pavillon principal Roger Gaudry à

la place de l’Université de Montréal en contre-bas. Les commanditaires souhaitent mettre en

valeur les qualités patrimoniales et architecturales du pavillon, défendre les valeurs promues par

l’université, intégrer l’expérience du Mont Royal et s’inscrire dans une démarche de conception

durable. L’aspect durable du projet a été d’emblée une préoccupation essentielle pour le groupe.

Pour protéger la faune & flore du site et veiller au recyclage des infrastructures, nous avons choisi

d’améliorer la rampe existante en termes de spatialité et lumière. Pour ce, le projet consiste

à décliner l’ascension du Mont-Royal suivant trois étapes. La première réaménage la place

de Montréal où débouche le métro comme un immense jardin paysager, pris entre feuillages

et clairières, qui annonce l‘envergure de l’Udem. Les chemins venus de tous parts rejoignent

l’embouchure basse de la rampe. Puis, une fois débutée la montée, un café intercepte la rampe au

deux-tiers créant un puits de lumière dans le souterrain. L’équipement émerge en plein cœur de

la masse boisée qui arpente cette zone du Mont-Royal. Enfin, au terme de l’ascencion, la rampe

débouche sur une vaste esplanade paysagère étendue le long du pavillon Roger-Gaudry. De cet

immense balcon, l’on peut contempler l’étendue urbaine des bordures du Mont-Royal. Passée

l’esplanade, la fin du parcours gravit l’escalier monumental menant à la porte du pavillon Roger

Gaudry. La terminaison de l’ascension se veut solennelle, à l’image des intentions premières

de l’architecte du bâtiment, Ernest Cormier. En somme, le projet veut signifier la montée de la

montagne comme la traversée de plusieurs lieux successifs qui, ensemble, dessinent le portrait

d’une grande université assise sur les versants ouest du Mont-Royal.

Une figure à l’Ouest du Mont-Royal en 1920,

archivesdemontreal.org

Une ascension du Mont-Royal en trois étapes:

1_une place d’entrée au Mont-Royal

2_un lieu d’étape pour la communauté

3_un aboutissement paysager et monumental,

esquisses

Faire avec l’existant et pour l’existant,

coupe d‘implantation finale et schéma concept

Une architecture de la mobilité et de l’immobilité,

plan d’implantation final

Un paysage institutionnel,

maquette d’implantation

Sur le chemin de la rampe,

premiers pas sur site - septembre 2013

4

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3 2 1

3

1

2

2

1

3

0 5 502510

0 20 20010040

4

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1

1

2

2

3

3

4

4

5

5

67

7

6

0 2 20104

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Dans un second temps du projet, la réflexion à échelle du détail technique s’est focalisée sur le

café qui intercepte la rampe. Ce lieu a pour vocation d’être un lieu de rencontres et d’échanges

sur le Mont-Royal, fait pour et par la communauté étudiante de l’Udem. L’articulation café-rampe

est de deux ordres: lumineuse, via le puits de lumière, et physique, via un mur vertical servant

d’accroche. Pour accéder au café, un couloir s’échappe de l’axe de la rampe, contourne un noyau

blanc et neutre renfermant des espaces techniques ainsi qu’une cuisine ouverte sur le souterrain,

pour finalement permettre d’entrer dans le café ou de sortir rejoindre le réseau piétonnier du

Mont-Royal. Les lignes fortes qui dessinent l’architecture s’appuient sur un parcours en « lacets

» grimpant la montagne. D’extérieur, le café est une architecture horizontale interceptée par un

élément massif et vertical venu de la rampe. L’approche tectonique entre en mimétisme avec

l’extérieur. Un sol en ardoises symbolise une assise rocheuse. La toiture et la face inférieure du

plafond sont revêtues de bois comme une prolongation du boisé en intérieur. La transparence

du verre en façade appuie la légèreté des plans horizontaux et permet une totale ouverture

sur l’environnement naturel. Le noyau technique reste blanc par soucis de neutralité. Depuis

l’esplanade, la volumétrie se fait discrète grâce à une toiture végétale.

L’enjeu structurel principal consiste à suggérer la légèreté et l’auto portance des plans horizontaux

pour des épaisseurs de plafond et plancher les plus fines possibles et, qui plus est, équivalentes

par souci d’harmonie visuelle. Les murs porteurs se trouvent au sein de l’îlot technique et dans

la continuité des murs latéraux de la rampe intérieure. Contrairement au reste du bâtiment, la

matérialité apparente et structurelle de ces éléments suggèrent la pesanteur, la résistance et la

massivité.

Une respiration à l’ascension de la rampe,

maquette 100 finale

Un café adossé à la montagne,

plan final

Aller-retour entre architecture et ingénierie,

esquisse de l’ingénieur civil

Page 42: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015
Page 43: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

43

Au plafond, des poutres d’acier continues axées parallèlement à la rampe et partant du mur de

soutènement [côté esplanade], terminent en porte-à-faux au niveau de la façade pour dégager

un maximum l’espace de restauration de tout élément structurel. L’espacement des poutres,

le dimensionnement des profils et la qualité des appuis sont réglés en vue d’une épaisseur

structurelle la plus fine.

L’essentiel des équipements mécaniques se trouve dans une salle technique placée au-dessous

du café, accessible par ascenseur. Un système géothermique, installé plus haut sous l’esplanade,

ainsi que des planchers radiants permettent le chauffage du café. L’inertie de l’ardoise au sol

facilite les transferts et la conservation de chaleur. Pour ventiler la partie située à l’est du café et

gérer le chauffage de la vitre sur le pourtour du puits de lumière, les gaines passeront le long des

âmes des poutres aciers. Une installation récupère en toiture l’eau de pluie et veille à réduire au

mieux sa consommation sanitaire en eau.

L’approche durable du projet se base sur les critères de certification LBC. Les choix de conception

remplissent des pétales d’exigences relatifs à la préservation du site, à la consommation d’eau

et d’énergie, à l’adéquation entre l’Homme et son environnement, à l’usage des matériaux et

aux valeurs éthiques de l’architecture. Au prix de longs dialogues, architecture et ingénierie se

complètent finalement l’une et l’autre dans l’expression tectonique du projet. Les stratégies

techniques s’accordent avec les gestes architecturaux d’ensemble. Tout au long du projet,

l’équipe a mis un point d’honneur à l’échange entre co-équipiers, chacun ayant la motivation

double de partager ses connaissances tout en s’instruisant des autres disciplines.

Schéma structurel de toiture,

modèle d’esquisse

Une fenêtre sur le Mont-Royal,

maquette finale 100

Chemins de chaleur et d’eau,

modèles de l’ingénieur mécanique

Label Living Building Challenge [LBC]

Page 44: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

44

hABiter lA DeNsité sur les DocksAnvers, BElGiQuE

BAC 3 - projet facultaire « loCuS »

thématique: habiter la ville en devenir

programme: logements [densité et mixité]

IV

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46

Cet exercice de troisième année de bachelier en architecture traite traditionnellement du grain

de la ville, soit du logement. L’étude se pose à Anvers, ville de Belgique en territoire flamand.

Située sur la rive droite de l’Escaut, Anvers doit sa prospérité économique au développement

d’un port international de marchandises, qui en 2015 est le second port le plus important d’Europe

après Rotterdam. L’extension d’Anvers au nord laisse en désuétude les docks les plus anciens des

aires portuaires. La ville investit ces territoires devenus obsolètes pour y planifier l’expansion de

son habitat. L’exercice architectural consiste à réfléchir sur comment habiter une densité entre

horizontalité, celle de l’eau, et une verticalité, celle de figures urbaines prédominantes.

Pris entre parcs et bassins,

analyse à échelle de la ville0 400 20001000200

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47

Le terrain de réflexion cible une zone particulière de l’ancien tissu portuaire : la presqu’île de

Cadix. Entre des docks inusités et l’émergence récente d’ensembles de logements, la presqu’île

de Cadix est la rencontre d’un tissu ancien organique et du futur de la ville dessiné sur une trame

orthogonale, héritée d’une implantation industrielle bientôt révolue. Une première réflexion à

large échelle consiste à dessiner un schéma directeur de l’urbanisation à suivre sur la presqu’île.

Le choix d’une densité verticale sur les quais Ouest entraîne la création d’un vaste espace

public qui soit à échelle de l’axe majeur Nord-Sud. Vers l’intérieur et sur les quais Est, la densité

horizontale est en continuité avec l’urbanisme existant et favorise l’échelle de proximité, animée

notamment par le port de plaisance. Elle permet qui plus est d’articuler les différentes hiérarchies

du viaire, soit la connexion entre un grand axe périphérique faisant le pourtour de Cadix et des

rues et ruelles plus secondaires traversant la presqu’île d’ouest en est. Le travail des logements

s’est concentré sur l’aménagement de la nappe horizontale implantée sur l’îlot nord-ouest.

Prendre position

entre verticale et horizontale,

presqu’île de Cadix,

Eilandje - le quartier des docks,

plan masse final

0 50 250 500100

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48

0 2 204 10

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49

Pour habiter la nappe, la répartition des logements procède par imbrication. Deux objectifs

principaux ont conduit à cette méthode, le premier étant la mixité programmatique. En rez-de-

chaussée, des fonctions commerciales et tertiaires de petite échelle complètent l’implantation

de logements, notamment le long de l’axe piéton central qui traverse la presqu’île. Les gabarits

de logements s’échelonnent du T1 au T4 accueillant ainsi des typologies familiales diverses. A

ce critère de mixité s’ajoute le désir de profiter simultanément des avantages d’un logement en

façade et de ceux d’un logement traversant. Tous les logements bénéficient d’un espace extérieur.

Les gabarits de chaque logement s’emboîtent comme un tétris, offrant ainsi simultanément des

orientations multiples, une ouverture sur la quiétude des jardins et le maintien d’une accroche à

la rue, soit plus largement à la ville.

Un grain de proximité,

plan rez final

Une richesse d’atmosphères

pour une pluralité de gabarits,

plans finaux r +1 / r + 2 / r + 3

0 1 102 5

t5 t1

t4 t3

t3

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50

Une architecture généreuse,

perspective manuelle sur format A0

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51

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52

structure eN Arc 1:1Ecole d’architecture de tournai, BElGiQuE

Atelier Bac 2 - « Semaine de l’archi »

thématique: expérimenter les lois de la statique

programme: construire un arc en tasseaux de bois

V

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54

A l’école d’architecture de Tournai, les élèves de première et seconde année de baccalauréat

interrompent chaque année momentanément le cours de leur programme pour participer à la

traditionnelle « semaine de l’archi ». Durant cette « semaine de l’archi », l’atelier se partage en

groupes d’effectif important pour réaliser un projet à caractère expérimental dans un lapse de

temps et un cadre matériel restreints. Outre l’occasion d’expérimenter des projets à plus grande

échelle, cette expérience offre une parenthèse détendue et vivante à la routine scolaire. En

2011, l’exercice consiste à la construction échelle 1:1, par groupe de dix étudiants, d’une structure

en arc capable de franchir la largeur de l’atelier Bac 2 situé en arrière de la chapelle. Pour cette

réalisation, nous disposons uniquement de tasseaux de bois d’une longueur de 2,50 m, pour

une section de 3x5cm, et de vis pour plaque de plâtre. A l’issue de la construction, la tenue

de l’ouvrage sera testée au moyen d’un poids suspendu dans les conditions déterminées au

préalable par chaque groupe.

Le projet consiste à l’évolution organique d’un portique cindé en deux poutres treillis, l’une

reposant sur l’autre à la manière de deux cornes inversées. Le tout forme un triangle dont chaque

sommet est rotulé. Chaque corne est une poutre treillis en trois dimensions. La triangulation des

faces supérieures et inférieures assemblent et maintiennent les poutres treillis 2D à distance.

Elles assurent également la résistance de l’ensemble à la flexion latérale. Les barres intérieures

protègent des effets de torsion, notamment du gauchissement. Par souci esthétique, les appuis

au sol s’élargissent jusqu’au mur, lesquels agissent sur la structure par compression.

Passées les phases de dessins et réflexions, place à la construction qui durera quatre jours et

deux nuits. Pour s’assurer du bon équilibre des cornes l’une sur l’autre, nous commençons par

construire les deux cornes dans leur version 2D. Une fois assurés de la tenue du système au

point de rotule supérieur, nous construisons les modèles de ces poutres 2D à l’identique que

nous assemblons ensuite pour obtenir l’objet 3D. Les assemblages sont à moise. Le test de tenue

final consiste à faire suspendre une personne de gabarit moyen au point de rencontre des deux

cornes. Pari réussi!

Esquisses

Simulation du diagramme des efforts tranchants

Simulation de la déformée

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Assemblage des poutres 2D

Assemblage des poutres 2D

Test du poids

Modèle en maquette

Poutres treillis 2D avant assemblage

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56

Zoom sur triangulation et assemblage type moise

Série photographique de

l’élévation de la structure

Structure achevée,

veille de la présentation

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l’eNtre Deux QuArtierstournai, BElGiQuE

Atelier Bac 1 - projet de fin d’année

programme: maison de quartier [salle polyvalente + crèche]

superficie: 830 m²

VI

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60

8

1

2

3

4

10

9

11

5

1

5

2

6

3

7

4

8

6

0 5 10 25 50

7

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Situé à Tournai, en bordure de la seconde enceinte médiévale datant du XIIIe siècle, le square

Marie-Louise est un entre-deux arboré entre l’implantation rectiligne de la bourgeoisie du

boulevard périphérique et le tissu plus organique du vieux quartier Saint-Piat situé plus bas

aux abords de l’Escaut. L’implantation végétale qui arbore le site dessine naturellement une

déclinaison de cadres sur l’environnement direct du square. Ainsi, il est un point dans le parc

autour duquel vides et pleins s’articulent, et qui permet en un tour d’horizon d’appréhender

les pleins et les vides qui fabriquent la richesse spatiale du site: une perspective qui traverse le

parc d’Ouest en Est [1 & 5], une ouverture sur les maisons bourgeoises de la rue de la Justice [2],

un sentier reliant au palais de Justice [3], un arbre remarquable de Tournai [4], un dégagement

donnant vue sur l’ancien collège des Jésuites [6], une sortie vers le dédale du quartier Saint-

Piat [7] et un escalier menant au site associatif de la palette Saint-Piat [8]. L’exercice consiste

à implanter une maison de quartier qui puisse faire renaître l’échange social d’une rive à l’autre

du square. La maison de quartier contient une salle polyvalente et une crèche, lesquelles se

partagent les services d’une unité centrale. Le projet sépare formellement ces fonctions pour

enrichir la perception de rayonnement en apportant de nouveaux vides et de nouveaux pleins à

savoir une transparence visuelle reliant à la palette Saint-Piat au travers de la salle polyvalente

[9], une percée au travers de l’unité de services [10] et une cour extérieure protégée pour la

petite enfance [11]. Le square n’est alors plus un entre-deux qui sépare mais un lieu qui unifie les

horizons divergents de deux quartiers au moyen d’une interface sociale de proximité.

9, 10, 11

Un parc aux multiples facettes,

plan d’implantation final

Raccorder deux hauteurs de la ville,

coupe finale

0 1 2 5 10

Trois nouvelles composantes au site,

maquette 200

« Un » lieu pour « des » regards,

Stonehenge - schéma concept

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0 1 2 5 10

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63

Le projet est construit à partir d’un long volume disposé le long de la rue Hyppolyte Boulanger

puis creusé de part et d’autre jusqu’à émergence des murs directeurs. Chacune des fonctions

du projet s’oriente selon une direction particulière. Elles forment un tout mais se détachent

visuellement les unes des autres de par leur géométrie et leur degré de transparence. L’unité

de services sert d’articulation entre la crèche et la salle polyvalente. Deux épaisseurs de part et

d’autre d’un couloir traversant séparent de la salle polyvalente et de la crèche. La création d’un

bar côté parc et d’une buanderie côté rue fabriquent deux pôles d’intérêt pour l’échange social.

En partie ouest, la salle polyvalente affiche une totale transparence. Une scène naît de la

prolongation du dénivelé en intérieur. Munie d’une grande terrasse extérieure bordée de gradins,

la salle polyvalente établit également une continuité entre le parc et l’espace de la palette. La

forme trapézoïdale simple de la salle et la générosité de l’espace qui la borde permettent une

flexibilité des usages.

Par souci d’intimité, les espaces dédiés à la petite enfance s’inscrivent dans la topographie. La

crèche s’ouvre pour l’essentiel sur une cour extérieure protégée du couvert des arbres. Plus

largement, un soin particulier est apporté aux bords du projet de telle sorte à ouvrir le dialogue

entre le projet et son environnement.

Une interface culturelle,

façade finale

Maquette 200

Un noyau culturel pour la collectivité,

plan final

0 1 2 5 10

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De lA moNumeNtAlité Des friches De moNtréAlMontréal, CAnADA

Mémoire de fin d’études, 2013 - 2015

VII

objectif et carnet d’esquisse en main, ce mémoire s’écarte des sentiers

battus pour aller à la découverte d’une monumentalité implicite de la ville

de montréal.

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67

Le 23 août 2013, j’entame une année universitaire outre-atlantique à Montréal. Peu de temps

après la rentrée, le professeur du cours de stratégies urbaines demande une courte rédaction

sur un sujet urbain, au choix. Je pense aux friches urbaines. Difficile de passer outre cet aspect

de la ville lorsque l’on est originaire du Nord de la France. De nombreuses friches, bien que peu

à peu ensevelies sous les ruées de la rentabilité foncière, rappellent le passé industriel glorieux

de la région. Mais de ce paysage n’émane pas que décrépitude et abandon. Ces ruines du XXe

siècle ont au contraire quelque chose de beau. Emballée par cette idée, je propose le sujet, ce

à quoi mon interlocuteur me répond: « Le sujet est intéressant, sauf que tu ne sais pas encore

pourquoi! ». Et il me cite:

such urban space, which i will denote by the french expression terrain vague,

assumes the status of fascination, the most solvent sign with which to indicate

what cities are and what our experience of them is. »

ignasi de Solà-Morales i rubió

[1995]. Terrain vague. Anyplace. page 119.

Ici commence ce mémoire de fin d’études. A Montréal, je pars en quête de cette fascination du

terrain vague, ou plus globalement de la friche urbaine. La rhétorique de Jean-Claude Marsan

dans Sauver Montréal [Chroniques d’architecture et d’urbanisme], « Paris

a ses boulevards, Rome a ses basiliques, Florence ses palais, Venise ses canaux. Et Montréal

? », ainsi que la réflexion menée par Luc Lévesque dans l’article Montréal, l’informe

urbanité des terrains vagues, m’amènent à soulever le questionnement suivant:

en quoi les friches urbaines sont-elles un monument de la ville de montréal?

La « Malt’ » : le beffroi du quartier Saint-Henri

Sur le toit du parking « Peur Peur Peur »,

une nouvelle place publique,

quartier du Mile End

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68

En quête de réponses, la réflexion poursuit une méthode particulière, inventée au fur et à mesure

de l’approche du sujet. Elle consista en une minutieuse exploration menée in situ durant cinq

mois au coeur des friches urbaines de Montréal. Au cours de cette explorations, le maniement

conjugué de plusieurs médias d’études, à savoir la promenade, l’appareil photo, le crayon et le

langage apportèrent un juste équilibre entre des positions objectives d’analyses et des partis pris

plus sensibles et personnels. En plus d’être un voyage personnel, ce mémoire est une invitation

à dépasser l’explicite de la ville dans le but de parcourir ses revers, implicites mais non riches.

Il recherche et apprend à connaître les clés de lecture permettant de déduire la réalité d’un

monument à celle des friches urbaines.

Au lendemain de l’ère industrielle,

rue Notre Dame Est / Rue Dickson,

quartier de Maisonneuve

Au-dessous de l’échangeur Turcot,

quartier Saint-Henri

A la recherche des pollinisateurs,

PolliniFête de juin 2014,

au Champ des Possibles - quartier du Mile End

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72

DessiNs & peiNturesMontréal, CAnADA / lemps, frAnCE

2014 - 2015

VIII

cette partie regroupe des dessins et peintures réalisés à partir de tech-

niques, sujets et contextes divers. cette diversité d’approche est due à

l’intention permanente de toujours aller au devant de l’inconnu, sur le

fond comme sur la forme. Ainsi s’acquière l’exercice du regard.

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74

0h

A l’université de Montréal, un atelier propose d’amorcer l’exercice architectural sur base d’une

réflexion diagrammatique. Dans le cadre de cette approche, la bande dessinée ci-contre

questionne dans quelles mesures l’architecture peut-elle favoriser la mixité des usages. Le

programme de l’exercice fait intervenir cinq acteurs différents. Elle illustre, le temps d’une

journée, le quotidien de chaque acteur dans la situation où ils sont amenés à partager l’usage de

chambres étudiantes

communs

Gymnase

salle de danse

salle de réunion

cabinet d’architecture

l’étudiant

cafet’ + salle de projection

le danseur

Galerie d’art

l’architecte / le designer

café-laverie + salle de spectacle

le médiateur culturel

Grands ateliers

le public

6h

Du programme,

à la Bande Dessinée,

à l’architecture.

rez à demi-enterré

r + 1 jusque r + 3

r + 4

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75

lieux d’ordinaire exclusifs. Le projet procède suivant la métaphore de l’arbre. Toutes les fonctions

qui composent le projet intègrent un seul et même édifice dont les racines sont figurées par

de grands ateliers communs. De là s’élèvent des branches de circulation verticale., lesquelles

traversent un espace aéré, le feuillage, composé de fonctions aux usages plus réservés. Arrrivé

à la canopée de l’arbre, le panorama sur Montréal est laissé au luxe d’un seul acteur: l’étudiant.

24h12h 18h

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Page 77: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015

77

Hommes,

d’après modèles vivants,

fusain sur chevalet 600 x 760,

Montréal - 2014

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78

un voyage à lemps

A la veille du rendu de projet de fin d’année, Eric Van Overstraten et Pierre Accarin, architectes

et enseignants chargés de l’atelier 1.618 de l’école d’architecture de Tournai, emmènent

traditionnellement leurs élèves au village de Lemps situé dans la Drôme provençale française.

Durant une semaine, les élèves effectuent une retraite dans un cadre idyllique pour exercer leur

regard, dessiner et se ressourcer.

Le village de Lemps, frappé par l’exode rural au cours de l’ère industrielle, a gagné de nouveau

le cœur des Hommes revenus y vivre depuis ces trente dernières années. Actuellement,

la réhabilitation de la commune de Lemps est cogérée par ses habitants et l’A.S.B.L. « Art et

Recherche à Lemps » [Association Sans But Lucratif] tenue par les deux architectes. L’association

panse petit à petit les plaies du village. En période estivale, elle organise des stages de dessins

ouverts à tous les membres de la faculté LOCI de l’université catholique de Louvain. Des

professeurs encadrent bénévolement les participants. Le planning est partagé entre chantier le

matin et dessin l’après-midi. Lemps compte de nombreuses ruines qu’il faut réhabiliter.

En juin 2015, durant une semaine, les élèves de l’atelier 1.618 ont donc collaboré à la réfection

des bâtisses de moellons, chaque étudiant apportant sa pierre à l’édifice. L’après-midi, le groupe

part en excursion dans les alentours pour dessiner les merveilles du paysage. Les repas sont pris

communément, en toute convivialité. Le voyage se clôture par une exposition de nos dessins où

sont conviés les villageois, l’occasion de partager nos regards réciproques sur la région.

Un peu de hauteur,

premiers pas sur site - juin 2015

Village de Lemps,

aquarelle 500 x 250,

2015

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81

Eglise de Lemps,

craie grasse noire + gomme 594 x 420,

2015

Dans les ruelles de Lemps,

pastels secs 420 x 100,

2015

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82

Village de la Drôme,

aquarelle 500 x 650,

2015

Depuis Lemps,

pastels secs 594 x 420,

2015

En somme, le voyage à Lemps peut se résumer sous trois angles de rencontre: une rencontre

avec le paysage, une rencontre avec l’architecture, une rencontre avec l’Homme. Les trois

s’allient pour trouver harmonie, quiétude et ressources. Partagé entre des moments de solitude

et de convivialité, ce voyage à Lemps nous recentre sur des valeurs essentielles que sont celles

du vivre-ensemble et de l’équilibre trouvé entre nature et architecture. Le temps adonné à

l’exercice du dessin affûte le regard de l’étudiant et l’amène à se fabriquer des clés de lecture sur

son environnement. L’expérience allume le goût du voyage, le goût des rencontres et le goût

d’apprendre de l’architecture comme étant une fenêtre sur le monde.

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84

les « Archis » à sAiNt luctournai, BElGiQuE - rétrospective photographique

2014 - 2015

IX

Avant que l’école d’architecture n’achève son dernier carton de déménage-

ment, des architectes et photographes en herbe s’associent pour faire mé-

moire des bâtiments emblématiques de l’institut saint-luc.

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En seconde année de master, le cours de sociologie propose un exercice d’autogestion, amenant

les élèves à créer et gérer eux-mêmes un projet impliqué dans la vie étudiante. A l’heure où la

consigne est prononcée, l’école commence ses cartons en vue de son déménagement prévu

en 2016 pour le centre-ville tournaisien. Avec deux autres étudiantes, nous saisissions l’occasion

de ce tournant pour faire un arrêt sur image sur les bâtiments de Saint-Luc qui auront fait,

plus de trois décennies durant, la renommée et l’image emblématique de l’école d’architecture

de Tournai. Pour faire mémoire de cette histoire, nous réalisons un projet photographique

en collaboration avec des élèves de la section Photographie de l’institut Saint-Luc. L’équipe

comporte huit membres étudiants actifs: cinq d’architecture et trois de photographie. Outre le

vœu de mémoire, ce projet cherche également à ouvrir les possibilités d’échanges entre deux

disciplines complémentaires. Le projet s’est construit progressivement, au fil des souhaits et

réflexions apportés par chacun, pour finalement aboutir sur une production satisfaisante: les 26

juin et 4 septembre 2015, dates de proclamation des résultats, le projet vit le jour sous forme

d’une exposition et d’une vente de photos sous format carte postale. L’exposition est montée

sur des cubes en carton qui s’emboîtent les uns dans les autres à la manière des poupées russes.

Le système permet ainsi d’allier le 2D de la photographie avec le 3D de l’architecture. Les photos

occupent plusieurs faces du cube de sorte à amener le visiteur à manipuler les volumes et faire

évoluer l’exposition au gré des regards posés par chacun. Le tout peut être rangé et ressorti

ailleurs pour une autre occasion. La vente des cartes postales aura eu un franc succès, notamment

auprès des jeunes diplômés soucieux d’emporter un souvenir de leur passage à Saint-Luc. Des

élèves de master ont eu recours au projet pour illustrer leur mémoire de fin d’étude, preuve en

est que le projet aura été apprécié par la communautaire.

Pêle-mêle de cartes postales,

40 clichés sélectionnés sur près de 300 initiales

Les clichés des pages suivantes sont tirés de séries photographiques personnelles menées sur

trois thématiques d’approche du sujet: l’espace propre, la fenêtre et les tables et assises.

Saint-Luc: une architecture néo-gothique

entourée d’un parc,

Printemps 2015

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87

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88

espaces propres

Le Théâtre est l’espace référent pour

bons nombres d’étudiants de l’école de

Tournai car il est le fief des premières

années. Les après-midi d’ateliers, les

élèves se disputent les tabourets pour

prendre part à l’effervescence créative,

pendant que du haut de ses balcons,

l’atelier Bac 3 s’amuse de la scène. Aux

heures creuses, le théâtre est un foyer

culturel où s’organisent conférences,

rendez-vous associatifs et festifs. Sortez

du théâtre pour regagner le hall, et

prenez l’escalier principal. Le milieu des

marches est fléchi et adouci à force

de piétinements. Les craquements

des bois trahissent toute âme qui vive.

Lors de la montée, vous pourrez saluer

quelques travaux d’élèves ainsi que le

souvenir du passage d’illustres noms

de l’architecture dans l’école. Arrivé

au second et dernier étage, un cours

de portes vitrées distribue salles de

classe et bureaux. D’autres portes, plus

grandes, renferment l’un des trésors

de Saint Luc: la chapelle. D’ordinaire, la

chapelle est peu usitée, si ce n’est qu’elle

est le musée permanent d’une foule de

projets étudiants. Puis, arrivé l’automne,

les élèves de Bac 2 s’accaparent le lieu

pour y étaler leurs bricolages à l’occasion

de la « semaine de l’archi ». Le printemps

annonce la préparation du premier mai,

jour traditionnel des portes ouvertes au

cours duquel la chapelle revêt ses plus

beaux atouts et met en scène les travaux

étudiants retenus pour l’occasion. Une

fois venue la fin d’année, elle offre la

chance aux élèves de seconde année de

master de présenter leur projet dans un

lieu unique et solennel.

Page 89: Portfolio Architecture Claire Duquesne 2015
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90

la fenêtre

Les bâtiments de Saint-Luc comptent

des fenêtres par centaines. D’une

architecture à l’autre, elles changent de

forme, de tailles, de verres. La succession

de petites fenêtres indépendantes de la

salle G5 rend compte de la longueur du

bâtiment voisin de l’école supérieure

des arts. Tables et chaises s’installent

perpendiculairement à la façade

profitant d’une maigre lumière du nord.

Loin de cette atmosphère minérale et

froide, la salle G1 orientée sud, bien que

peu lumineuse, dégage une atmosphère

plus chaleureuse, ses fenêtres ouvrant

sur le parc de Saint-Luc. A certains

endroits, la végétation gagne le verre

créant en intérieur des ombrages animés.

Tantôt de verre clair, tantôt de verre

granité, et, tantôt laissées nu, tantôt

recouvertes, les fenêtres du fond de la

salle G1 sont un patchwork de teintes

et de textures. De même, les fenêtres

de l’aile basse de « la ferme » située à

l’entrée du parc, ont leur lot d’originalité.

Sur l’appui de fenêtre s’empilent au fil

de l’année et des projets un flot d’objets

hétéroclites, du disque de Julio Eglesias

à la maquette. De taille généreuse, les

fenêtres procurent une atmosphère

douce à ces anciens baraquements à

bestiaux, aujourd’hui consacrés aux

ateliers de master. En somme, la diversité

des fenêtres de Saint-Luc induit une

pluralité d’atmosphères lumineuses tout

en laissant suffisamment d’obscurité

pour laisser à l’architecture sa part de

secrets.

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91

tables et assises

Sur la scène du théâtre, la pente au

sol crée des conditions ergonomiques

d’étude pour le moins singulières. Un

flot de tables saignées d’entailles au

cutter donne l’impression de glisser sur

le sol. Votre crayon s’il est trop lisse se

retrouve en bas de la scène. Au fin fond

du théâtre, dans le « bac à papiers »,

tables et chaises ont un équilibre assuré

mais sont la toile propice à quelques

expérimentations colorées. Le « bac à

papiers » est une part retirée et semi-

enterrée de l’atelier des premières

années. Il y est facile de profiter des

cours de moyen d’expression pour y

customiser son tabouret. Armés de

pastels, graphite et peinture, les élèves

colorent et éclaboussent chaque

surface. Ce branle-bas de combat, nous

le retrouvons à nouveau en salle G1.

Le fond de la pièce a pour habitude

d’entretenir la présence de tables et

assises en quarantaine. A la longue, ce

n’est plus une surprise. Mais est-ce dû

à l’usure du temps ? Dû à la pression

des examens? Ou simplement la

représentation anodine de l’art de vivre

le désordre en école d’architecture...?

Quoi qu’il en soit, multiples ou isolées,

neuves ou personnalisées, soignées

ou malmenées, les tables et assises de

l’école de Tournai racontent combien

la communauté étudiante ne manque

pas de liberté pour se réapproprier

continuellement les espaces.

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imprimé à montréal, Qc cANADA

2016

claire Duquesne

[email protected]

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