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Élodie Mariani, architecte DE

Portfolio Elodie Mariani, architecte

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séléction de projets menés à l'école d'architecture et en agence

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Élodie Mariani, architecte DE

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«La cuisine est l’envers du décor, là où s’activent les hommes et les femmes pour le plaisir des autres.» Bernard Loiseau

«Je pense que nous sommes des marchands de bonheur, des marchands de plaisir. Je pense qu’une sorte de générosité est indispensable quand on est cuisinier, il faut être généreux. Il faut donner, partager, aimer

donner et faire plaisir...» Alain Ducasse

«Les deux secrets d’un succès sont la qualité et la créativité.»Paul Bocuse

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ALogement individuel, un anachorète en ville, Marseille

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ogement étudiants, campus de Luminy, Marseille

romenade sensitive, sentier Le Corbusier, Roquebrune-Cap-Martin

onstruction d’un édicule sur le toit d’une villa, Sèvres, région parisienne

ogement collectif, la Joliette, Marseille

ransformation d’une école maternelle en école polyvalente, Paris XXe

rogramme mixte, Upper west side, New York

lément de mobilier pour une médiathèque

raversée d’un lac artificiel

onception / réalisation d’un objet, équilibre / déséquilibre

u menu...

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Pour cet exercice, la parcelle qui nous était imposée se trouvait au coeur de Marseille, près du boulevard Chave. La difficulté résidait dans le fait que celle-ci était étroite, le programme nécessitait que le bâtiment s’élève sur plu-sieurs étages. Ma réponse pour ce projet a été de resser-rer encore un peu plus la parcelle (3m au lieu de 3,50m) et de prouver que l’espace intérieur pouvait être agréable à vivre et tout le contraire de confiné, en jouant avec les hauteurs. Pour celà, j’ai travaillé sur un triplex. La façade côté rue se développe en arrondi, pour à la fois créer une dynamique, et une continuité détournée avec l’existant. La maison étant conçue pour un individu vivant seul, j’ai voulu limiter le vis-à-vis au niveau de la rue grâce à des fenêtres en bandeau. Par ailleurs, la façade étroite en coeur d’îlot, contre laquelle s’appuient les escaliers est complètement vitrée afin de faire rentrer suffisamment de lumière. A l’intérieur, l’habitant est happé par le vide accentué par la courbure du mur, et ce, qu’il se trouve au premier, second ou troisième étage. La maison de l’ana-chorète en ville ou comment vivre grand en étant à l’étroit.

Logement individuel Un anachorète en ville Projet de 2nde année Enseignant: Jean-Louis Bouchard

Plan masse

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Plan toiture

Coupe longitudinale

Plan rdc

Plan 1

Plan 2

Plan 3

Plan 4

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Logement étudiant, le patchwork estudiantin Campus de Luminy Projet de 4ème année Enseignants: Jacques Sbriglio, Tilman Riechert

Le patchwork estudiantin est né de l’idée de mixité. En effet, le campus regorge d’écoles et de facultés qui offrent aux étudiants des parcours différents. Les étudiants eux-même se différencient les uns des autres par leurs goûts, leurs intérêts, leurs projets d’avenir... Ainsi, la foule estudiantine qui peuple Luminy est composée d’in-dividus bien distincts qui forment une unité. D’autre part, ce campus est situé dans un site naturel privilégié où la végétation est dense et indomptée. C’est sur ces deux constatations que le projet s’est monté.Pour une insertion douce et écologique j’ai choisi le matériau bois. De ce fait, il s’ef-fectue un dialogue entre les bâtiments et la végétation qui slalome entre eux. Pour matérialiser la mixité, cinq essences de bois composent les façades, ce qui renvoie à l’idée de patchwork. Ce principe est accentué par le traitement des portes d’entrée qui viennent ponctuer l’ensemble de touches de couleurs vives.Pour souligner le fait que chaque étudiant est différent, le projet se compose de «boî-tes habitables individuelles» dans lesquelles on peut habiter seul ou en colocation. Je privilégie ainsi l’intimité. Par ailleurs la vie en communauté, caractère important de la vie étudiante, est favorisée par la juxtaposition des boîtes, ainsi que par les terrasses communes installées entre ces dernières comme les maillons d’une chaîne. Le parcours s’effectue entre les arbres, donc en cohésion totale avec le site, qui est le principal atout du campus.Un avantage du projet est aussi de pouvoir s’étendre «à l’infini» dans la colline, en nappe, sur le même principe.

Plan masse

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Coupe détail

Plan rdc

Elévation EST

Coupe transversale

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Promenade sensitive Sentier Le Corbusier, Roquebrune-Cap-Martin Projet de 4ème année Enseignants: José Moralès, Jean marc Chancel Travail de groupe

À l’occasion du classement au patrimoine mondial de l’UNESCO du cabanon de Le Corbusier et de la maison d’Eileen Gray, qui va sans doutes attirer l’attention de plus de visiteurs, nous devions projeter une «structure» d’accueil de notre choix dans le périmètre joux-tant ces projets, à Roquebrune-Cap-Martin.Lors de notre visite sur les lieux, les projets de Le Corbusier et d’Eileen Gray nous sont apparus tout aussi envoûtants que le site qui les entoure. Nous nous sommes cependant demandés si cela en serait de même pour tout le monde. Ces édifices sont riches et com-plexes, et la volonté des architectes n’est pas toujours lisible lors d’une simple visite pour le grand public. Alors comment amener les visiteurs qui le désirent à aiguiser leur regard ? Nous nous sommes dit qu’il serait intéressant d’arriver à faire découvrir des notions architecturales en jouant avec les sens. Notre projet en somme, propose une approche de la théorie par la pratique. Mais dans ce cas, quelles notions architecturales aborder?Nous avons commencé par analyser ces projets singuliers et en avons fait ressortir des thèmes communs d’architecture, développés différemment par les deux architectes, à savoir:Le seuil, l’archimobilier, le farniente, le parcours, le cadrage de la vue et l’intimité.En entreprenant des recherches sur la théorie de ces architectes vis-à-vis de ces thèmes, et par une réinterprétation personnelle, nous avons imaginé six installations distinctes. Elles forment une sorte d’introduction à la visite du cabanon et de la villa E1027, qui regrou-pent tous les thèmes en un seul lieu. Mais comment se placer sur ce site sans risquer d’en contrarier l’équilibre?Nous avons choisi de travailler sur la partie du chemin des douaniers qui s’étend du parking de la gare jusqu’au Cabanon et à la maison d’Eileen Gray et de la requalifier. Nous nous permettons d’intervenir sur cette partie du sentier car, contrairement au reste du chemin, elle a été remodelée par la SNCF et a perdu son essence originelle. Elle devient donc le fil rouge de notre projet, la colonne vertébrale du parcours sensoriel. D’un autre côté, nous avons constaté que les deux éléments importants qui composent et révèlent ce site sont sa morphologie en pente et sa position face à la Méditerranée. Nous pensons que pour rester dans l’esprit du lieu il faut que ces éléments imprègnent la globalité du projet. Ainsi notre approche du terrain se traduit de deux manières, parfois imposante et massive, parfois légère et délicate. Cette dualité se retrouve également dans la mise en œuvre, grâce à l’emploi systématique d’un matériau léger, le bois moisé, en opposition avec un matériau plus lourd, à savoir la pierre ou le béton. Le bois et la pierre, le site et sa végétation, tous deux face à la mer. Chaque partie du projet qui égraine le chemin incite le visiteur curieux à prendre le temps de la promenade pour s’emparer du site et ainsi mieux profiter de ce cadre exceptionnel et de la raison pour laquelle les deux architectes s’y sont installés qui est la méditerra-néité.

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1 - Le seuil 2 - L’archimobilier 3 - Le farniente

4 - Le parcours 5 - Le cadrage de la vue 6 - L’intimité

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7 - Villa E1027 / 8 - Cabanon Le Corbusier

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Logement collectif Quartier de la Joliette, Marseille Projet de 5ème année, travail de groupe Enseignants: Raphaëlle Segond, Jérome Apack

Pour ce projet situé sur la trame Mirès à Marseille, nous avons voulu axer nos recherches sur l’interaction entre espaces publics et espaces privés. Le projet urbain Euroméditerranée sectorise clairement ces deux types d’espace en privatisant les coeurs d’îlots et en rejetant les esapces publics en périphérie, au niveau de la rue sous la forme de trottoirs ou de squares. L’idée est de trouver une alternative qui permettrait à la fois de dynamiser les coeurs d’îlots en y injectant une pluralité programmatique, et de recouvrer en quel-ques sortes le caractère villageois et convivial qui fait la personnalité des vieux quartiers marseillais.Pour ce faire, nous avons eu l’idée de superposer une trame piétonne sur la trame orthogonale d’Euromé-diterranée. Ce nouveau découpage des îlots permet de garder des emplacements pour des squares ou des parking silo.Le principe du projet est de mettre en place au niveau des rez-de-chaussée, un socle qui vise à recevoir des commerces, des bureaux, des équipements publics ou des ateliers. Les logements seront posés dessus.Dans cet espace perché de logements collectifs, l’idée de rapport entre espaces privés et espaces publics se développe. Le but est de souligner l’intérêt de la vie en collectivité, de favoriser la rencontre entre voi-sins, tout en travaillant sur la transition entre l’espace purement public et l’espace privé du logement.Les logements sont conçus comme un monolithe de béton. Une structure secondaire légère vient s’y greffer et accueille les différentes circulations. Cette structure secondaire vient percer le monolithe pour l’équiper d’espaces communs par lesquels on accède à des groupements de cinq logements. L’intérieur des logements est conçu sur trois volontés: évolutivité, flexibilité et confort. Tous les types de logements, à l’exeption de certains T1 sont traversants et exposés Nord/Sud pour permettre un bon apport de lumière et une ventilation naturelle. Les espaces sont modulables grâce à des systèmes de cloisons amovibles et la plupart des appartements bénéficient d’un espace extérieur dans la continuité des pièces de jour.

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Principe de la trame

Principe de l’îlot

Principe de l’imbrication logement/circulation

Axonométrie générale d’un îlot

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Coupe sur niveaux bas

Coupe sur espaces collectifs logements

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Niveau entrée -1 Niveau entrée Niveau entrée +1

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Programme mixte Upper West Side, New York Projet de Fin d’Études Enseignants: Christophe Migozzi, Rémy Marciano, Jacques Sbriglio

Pour ce projet de fin d’études, nous devions imaginer un nouveau quartier issu de l’immigration marseillaise au coeur de Manhattan, entrer dans la culture New yorkaise avec notre bagage méditerranéen...Ce projet farfelu posait beaucoup de questions, tant d’un point de vue social, avec l’idée de mixité que Marseille et New York illustrent à merveille, qu’en terme de densité, d’échelle, de trame ou de logique territoriale et paysagère. Comment intégrer dans un territoire réaménagé, l’idée de la connexion, du rapport au contexte proche, du lien entre les populations?

Le travail s’organise en deux temps:- Une réflexion élargie sur la ville aboutissant au dessin d’un masterplan (travail de groupe).- Le projet architectural, témoin d’une adaptation, d’un métissage de deux cultures.

LE MASTERPLAN

La première idée de ce masterplan est d’établir une relation entre l’île et ses berges, zones souvent délaissées, en marge des préoccupations urbaines, coincées entre rivières et voies rapides. Elles sont destinées à recevoir systématiquement des parcs, ce qui devrait restreindre leur occupation à la simple activité de promenade. Ce que nous voulons, c’est rendre perméable la barrière routière et proposer une alternative à la ceinture verte à laquelle Manhattan destine ses rives. Inves-tir les berges dans l’idée également de dynamiser les quartiers qui les jourxtent. De plus, l’analyse de l’île nous a montré une concentration de l’activité et de la fréquentation dans le sud de Manhattan avec Wall street, et plus au centre avec Midtown et Central park. L’arrivée des marseillais par la côte créera donc une nouvelle façon de vivre sur les bordures de Manhattan. Partant du principe que le phénomène d’immigration s’opère sur la durée, les marseillais envahissent l’île selon l’idée d’une intégration progressive, en plusieurs étapes dans le temps, ce qui sous-entend différents types d’interventions hyérarchisées.

- D’abord l’arrivée par l’Hudson, une première étape d’intégration, avec une posture frileuse de la part des marseillais, qui, impressionnés par la grosse pomme, restent à cheval sur la frontière (eau Hudson/ terre berge). Ils ont besoin de vivre regroupés, un peu coupés de la ville, comme des spectateurs.

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Situation du projet Masterplan

Avant Avant

Après Après

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- Ensuite, l’avancée vers la ville, seconde étape d’intégration. Les marseillais s’intègrent formellement à la ville en érigeant deux tours signal qui affirment leur présence et leur permet d’alimenter la diversité du skyline new yorkais. Les tours signal comporteront des logements mais également une programmation diversifiée afin d’avoir une attractivité importante.

- Puis, l’intégration à la ville, troisième étape d’intégration. Ici, les marseillais envahissent le tissu urbain plus profond, l’intervention se défragmente. Des bâtiment s’insèrent dans le tissu existant en mimant sa morphologie. Plus on avance dans la ville, plus la manière de s’intégrer des marseillais s’affine, allant du positionnement d’un plot dans une dent creuse, à l’extension de l’existant sous forme de plugs. C’est le degré suprême d’intégration, ces dispositifs visant à réellement mixer les marseillais et les new yorkais.

Ces trois étapes d’intégration s’articulent autour d’une colonne vertébrale materialisée par la 62e rue qui, prolongée jusqu’à la côte, relie cette dernière à Central park. Le travail de cette rue passe par la volonté de rétablir l’alignement à certains endroits, l’aménagement d’espaces publics adjacents ou encore la découpe d’un super-bloc, apparaissant comme une rupture dans la trame. L’installation de nouveaux éléments de programme le long de cette rue comme des commerces de proximité, des centres d’aide à la personne, des ateliers, des locaux associatifs, en plus des logements instaure une mixité sociale dans ce quartier considéré comme pauvre à l’heure actuelle.

La rue aboutit sur une place marseillaise, sorte de poumon dans le tissu, permettant la transition entre la ville et la rive. Cel-le-ci est balisée par les tours signal. On y trouve également un nouvel arrêt de métro qui finit de relier le quartier au reste de la ville.

Concerant la Highway existante, nous avons décidé de la garder car elle fait partie intégrante du site. L’englober dans un projet peut être symbolique de l’interaction entre l’existant et les installations découlant de l’arrivée des marseillais, gage de réussite de leur intégration.

LE PROJET

Dans ce projet, l’idée d’évolution étant primordiale, il fallait un élément constant qui marque une unité du début du processus jusqu’à sa fin, tout en signifiant le changement. Cet élément doit se décliner selon les différentes temporalités du projet. C’est ce que j’ai voulu exprimer en travaillant sur un entre-deux. Les deux entités sont constituées d’éléments en béton, représentant la minéralité de Marseille, qui marquent de manière stricte les limites latérales du projet, dans le pro-longement des limites du block. L’évolution se perçoit car l’on passe de l’expression de murs massifs au déploiement d’une résille qui laisse place à plus de transparence. En quelques sortes «Marseille se new yorkise».

L’évolution se perçoit selon plusieurs thèmes:- l’attitude : de l’horizontalité à la verticalité- le rapport à l’extérieur : de l’opacité à la transparence- le rapport au sol de New York : de la lévitation à l’implantation affirmée

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Plan masse

Vue depuis l’Hudson

Vue depuis coursive

Coupe longitudinale

Vue d’un appartement de la tour Elévation Sud/Ouest

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- Le rapport aux new yorkais : du privé à l’incorporation de lieux accessibles au public.

Les logements de l’étape 1 d’intégration, situés dans la partie horizontale du projet, sont compris entre deux murs de béton massifs, percés d’une multitude de baies, sorte de coque protectrice qui les sépare de l’extérieur, tout en les ouvrant vers l’Hudson. Ces logements sont tournés vers des espaces communs afin de favoriser le besoin de vivre ensemble des nou-veaux migrants. La trame constructive de 7mètres s’apparente à la typologie du «trois fenêtres marseillais», ce qui permet d’obtenir des logements traversants du T1 au T5, fonctionnant tous sur le même schéma décliné en simplex ou en duplex. On accède à ces logements suspendus depuis les rives grâce à des circulations verticales comprises dans la trame, puis l’en-semble est desservi par des coursives métalliques au Nord pour permettre l’intimité des pièces de vie et leur orientation au Sud. A ces coursives s’ajoutent des passerelles qui créent des liaisons entre les deux bandes de logements. L’ensemble «pas-serelle + coursives» constitue une structure secondaire légère en caillebotis métallique qui vient s’accrocher à la structure béton. Enfin l’idée d’entre-deux se répercute au niveau des logements qui sont compris entre d’une part, un mur béton et d’autre part une résille métallique plus délicate qui se déploie de manière à préserver l’intimité côté coursive, et d’assurer une protection solaire (amovible) au Sud.

Comme un lien entre ces logements et la tour, on trouve un centre culturel comprenant un musée et une salle de spectacle. Ce complexe relie le niveau bas de la rive et le niveau haut de la rue, niveau zéro de la tour.Cet espace culturel et les logements décrits précédemment s’interpénètrent autour de la highway, mise ponctuellement en sarcophage, ce qui permet d’offrir des jardins en restanques.

La tour quant à elle comprend un niveau de salles de répétition en rapport à la salle de spectacle, 3 niveaux de commerces, 2 niveaux de salles de sport, 9 niveaux d’agriculture en intérieur, 6 niveaux de bureaux, 4 niveaux d’hotel et 12 niveaux de logements de standing, le tout surmonté d’un jardin. Cette tour comprend une double peau en plaques de verre coloré qui se situe entre les nez des planchers et la résille béton. Ce système permet la création d’un espace intermédiaire, entre la façade de verre et la façade proprement dite du bâtiment, qui peut être utilisé comme balcon pour les logements, ou comme espace de détente pour les bureaux. Les panneaux de verre sont disposés sur 3 couches, fixés sur des tirants mé-talliques verticaux, peuvent coulisser pour permettre la ventilation naturelle, et se chevaucher, ce qui crée un mélange de couleurs, retranscrivant l’idée de patchwork, dans une immatérialité contrastant avec la résille béton qui lui sert d’écrin.

L’idée de ce projet est de montrer que même en construisant à New York, ville de tous les excès et vitrine architecturale par excellence, on ne construit pas de l’architecture générique si l’on s’intéresse aux gens pour qui l’on construit, à leur mode de vie, leurs coutumes, leurs besoins. Le site d’implantation quant à lui, avant notre intervention, comporte des particulari-tés qui sont porteuses d’idées et d’images, avec lesquelles on doit composer. C’est le mélange et l’imbrication de ces deux données de base qui rendent le projet cohérent et lui donnent du sens. De plus, l’idée d’immigration est un contexte parti-culier qui renvoie à la notion de social, que l’architecture peut parfaitement guider et influencer. C’est l’un de ses rôles. Une immigration réussie c’est des immigrants intégrés. La confrontation de deux identités culturelles, c’est avant tout l’échange et le partage de ces cultures. Et si ce processus nécessite du temps, l’architecture est un bel outil d’accompagnement..

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Plan étage logements tourPlan logements bas

Plan à +18,8m

T1 T1 T3T2

T5 T4

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Élément de mobilier pour une médiathèque Projet de 2ème année Enseignant: Frank Rambert

À l’intérieur d’un projet de médiathèque que nous avons mené pendant le même semestre, nous devions projet-ter un élément du mobilier intérieur. Notre choix pouvait se porter sur un meuble de bilbliothèque, une table, une chaise, un fauteuil... Pour ma part, j’ai choisi de travailler sur un élément destiné à l’espace enfant. J’ai imaginé un siège ludique aux formes arrondies que l’enfant pourrait utiiser de différentes manières: à cheval ou non, simple-ment assis sur le sol, le dos contre celui-ci... Pour donner de la poésie au lieu, par exempole à l’heure du conte, j’ai dôté l’intérieur de ces sièges de luminaires que l’on peut apercevoir par transparence.En travaillant mes maquettes d’abord avec du papier mâché, puis avec de la résine, j’ai pu élaborer la forme définitive en m’appuyant sur une référence littéraire: Le petit prince d’Antoine de St Exupéry. Mon siège a lente-ment pris la forme d’un boa ayant avalé un éléphant!

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Traversée d’un lac artificiel Arts plastiques, 2ème année Enseignant: Bernard Boyer

Le but de cet exercice était de concevoir un moyen de traverser un lac artificiel de 600m de long et de 200m de large. Tous les moyens possibles et imaginables s’offraient à nous: les chemins droits, courbes, obliques, flottants, immergés, aériens... L’intérêt était de travailler le rapport à l’eau ainsi que les sensations qui allaient accompagner le pié-ton tout au long de sa traversée. J’ai alors imaginé un univers ludique rempli de couleurs vives et de formes amusantes. Je ne me suis pas contentée de projeter une traversée mais plutot un parcours muséal qui offre la possibilité de traverser le lac. Le chemin a pris la forme d’une spirale constituée de plate-formes flottantes sur chacune desquelles sont nées d’immenses sculptures praticables. Les sensations kinésthésiques sont à l’honneur: les éléments qui se succèdent sont tour à tour mous, durs, rugueux, lisses, brillants, mats...

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Conception / Réalisation d’un objet, équilibre déséquilibre Arts plastiques, 2ème année Enseignant: Bernard Boyer

Pour cet exercice, nous devions réfléchir à la concep-tion d’un objet mais aussi à sa réalisation avec de vrais matériaux de construction. Celui-ci ne devait pas avoir de fonction particulière mais devait répondre à certai-nes qualités graphiques. Par exemple, nous pouvions explorer des pistes telles que la rencontre de deux matériaux et travailler leur contact, ou bien les effets de pesanteur ou au contraire de légèreté, d’équilibre ou de déséquilibre... J’ai voulu travailler sur l’oppo-sition matériau fort/matériau faible et sur leur mise en tension. Pour celà, j’ai choisi de créer mon objet majoritairement en métal rouillé, qui jouait le rôle du matériau fort. À l’intérieur de ce dispositif s’inséraient deux tubes en plastique translucide et ceux-là sem-blaient exercer une force sur le métal. J’ai bel et bien obtenu la mise en tension d’un matériau fort par un matériau faible.

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Construction d’un édicule sur le toit d’une villa Sèvres, région parisienne Travail effectué au sein de l’agence Tissier architectes, Paris XI

La partie qui m’incombait était la construc-tion d’un petit édicule posé sur le toit terrasse d’une villa. Il devait abriter la trémie de l’escalier d’accès. Largement vitré sur les façades Nord, Sud et Ouest, il est fait d’une structure à ossature bois couverte de feuilles de zinc à joints debout.

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Plan

Coupe AA’

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Transformation d’une école maternelle en école polyvalente Paris XX Travail effectué au sein de l’agence Tissier architectes, Paris XI

L’école Alquier Debrousse, construite dans les années 80, se si-tue dans le XXe arrondissement de Paris. Le maître d’ouvrage, la SLA 20, a lancé un appel d’offre visant à sa mise en polyvalence, car cette école devra accueillir à la rentrée de septembre 2011, non seulement des maternelles comme c’est déjà le cas, mais également des classes élémentaires.Les principales interventions se situaient notament au niveau des sanitaires qu’il fallait adapter en fonction des futurs usa-gers : maternelles mixtes / élémentaires filles / élémentaires garçons. A celà s’ajoutaient des améliorations des équipements déjà présents, comme l’ajout de points d’eau supplémentaires dans certaines salles de classe, une mise aux normes de l’accès handicapé, l’aplanissement d’une partie de la cour de récréa-tion, la prévention des futurs dangers, comme par exemple la réhausse de certains garde-corps ou des protections au regard des appuis précaires, le cloisonnement de certains espaces ou encore la création de meubles de rangement sur mesure.Les phases APS et DCE ayant dues être produites dans les plus brefs délais avec pour seuls objectifs : fonctionnalité et écono-mie.

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Plan transformation WC cour Coupe AA

Plan d’un placard en startifié Elévation placard

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