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Portfolio Filipi Dias 2013

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Portfolio Filipi Dias 2013

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Why So Serious? fév 2013

Le thème du projet était de réaliser un autoportrait. J’ai conçu un support multi-facettes sous forme d’un découpage. Le tout présenté dans une pochette. L’expression poker face au fond pose la célebre question why so serious? Le lecteur peut donc jouer avec les différents expressions de visage pour s’échapper du quotidien trop sérieux de la vie de tous les jours. (format 17,5 x 17,5 cm)

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Jambon à l’ancienne non baratté cuit au torchon

Agence CODE stage mars-avril 2013

Des travaux réalisés dans le cadre de mon stage à l’Agence CODE:

- Plaquette location de mobilier design

- Carte postale Restaurant l’Entrée des Artistes

- Annonce Presse Joyeuses Pâques pour l’Agence

- Étiquette produit - Charcuteries Brient

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carhaixment unan

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Agence CODE stage avril 2013

Participation Appel d’offres

Propositions d’une nouvelle identité visuelle pour la ville de Carhaix

carhaixment unan

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Calendrier Cordel mai 2012

Cordel est un type de littérature populaire au Brésil. Ses illustrations sont faites via un processus de gravure sur bois. Ce thème graphique est composé d’une typographie vernaculaire sur du papier kraft. (format 13cm x 18cm) 8

Page 6: Portfolio Filipi Dias 2013

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Concevoir et réaliser la Zup

Sud de RennesUn nouvel horizon

L’engagement local dans une voie nouvelle

En situant la réalisation de la ZUP dans la longue durée des opéra-tions planifiées et maîtrisées par la commune de Rennes, on mesure que celle-ci représente un effort local sans précédent. L’équipe municipale d’Henri Fréville1 fit cet « acte de foi » dans l’avenir, portée par des condi-tions favorables de développement économique. A l’heure où s’engagea la conception de la ZUP sud (1962), champs, potagers, fermes et grandes propriétés couvraient encore plus de la moitié des 5 600 ha de la ville. Entre 1950 et 2000, la superficie urbanisée rennaise passa de 1 380 ha à 3 120 ha ; et dans ces mêmes temps (1969-74), la jeune Agence d’urbanisme du district urbain de Rennes (AUDIAR) projeta l’audacieux Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) avec lequel Rennes district atteindrait les 500 000 hab en l’an 2000.

12 13

On le sait, les prix des terrains ne se fixent pas dans une recherche d’égalité ou d’équité, mais à l ’issue de négociations dans lesquels divers facteurs d’opportunité, d’aubaine, de ruse pour manœuvrer face au protagoniste SEMAEB décident de l’issue. On a pu calculer que les prix au m2 des échanges ont pu varier, dans le même temps des actes notariés, entre 3F 87 et 195F56 du m2 de terrain sur le secteur ! Le prix moyen des transactions se situait à 11F 27. Ces variations nous amènent à une double observation.

En revenant à la Zup, d’abord des situations particulières ont tiré les prix vers le haut. Les proximités de la ville confirment le sens de la spéculation foncière, la propension pour le vendeur à empocher les bénéfices des services collectifs offerts par les investissements communs de l’ur-banisation. Ceci montre qu’il fut judicieux de faire glisser le périmètre de Zup vers le sud pour éviter la flambée des prix. Autre situation particulière : un industriel imprévu, Fairchild voulut s’installer alors que l’arrivée n’était pas planifiée. L’urgence favorisa aussi la bascule en matière de valeur foncière. En suivant les tribulations contées par les négociateurs, on peut dresser des « familles » de propriétaires négociateurs ; ainsi distinguerait-on

Le troqueur ; ce propriétaire cherche à échanger sa cession contre un avantage comme un droit de réinstallation, de prise en compte d’une aspiration à implanter un équipe-ment, une construction. Posture décelée par un maraîcher, Rennes Inter-Œuvres (diocèse).

L’affairiste. La Zup est pour lui une aubaine financière, voire l’occasion d’une vraie bifurcation professionnelle : on change d’activité, on se fait promoteur ou lotisseur ; mais certains semblent faire traîner les réalisations prévues (jusqu’à 7-8 ans), sans que l’on saisisse la question d’intérêt général qui justifie cette lenteur.

Le dominé. Il capitule, consent à entrer dans le marché sans survaloriser le bien. Ce groupe constitua le plus grand nombre, et pour certains cela représenta une défaite économique et psychologique aux implications douloureuses. « Je vois encore mon père pleurant en regardant brûler la ferme, ça lui a fait mal » écrit une personne de la famille Louâpre. Même sentiment pour ceux, fermiers ceux là, qui ont dû abandonner les Basses Ourmes. « Quand la ferme a été vendue, les parents savaient depuis longtemps déjà que s’ils cultivaient c’était à leurs risques et périls : du jour au lendemain, on pouvait mettre un bulldozer dans leurs blés… Inquiétude. Ils payaient leur fermage aux Domaines peut-être. On ne les avertissait pas, par exemple on ne leur disait pas  ne faîtes pas de blé et tout… » Ils ont vécu quand même plusieurs années comme ça. Alors pour la ferme, ils ne pouvaient pas évoluer… Ils ont vraiment végétés pendant des années. Ils n’ont pas fait fortune loin de là. Comme ils n’étaient pas propriétaires, quand ils ont vraiment été expulsés, ils ont eu 3 millions de francs anciens, trois fois rien (4576 €) ! En 1968, maman a fait un AVC (accident vasculaire cérébral) et est restée paralysée. Ils n’ont pas eu la possibilité, en 1969, d’acheter une petite maison avec ce pécule… Mon père, né en 1906 n’avait que 63 ans en 1969. A l’époque la retraite était à 65 ans, il n’avait rien pour vivre. Il est venu tout seul au Landrel, dans une HLM cours de Bohême. Il avait encore la charge des 3 derniers enfants alors étudiants. Il nous a quitté au Landrel. » Même tonalité chez les Debelair, ils partirent en 1962 « non sans émotions et amertume, en pensant à tous ceux qui avaient cultivé cette terre avant nous »11. début 1967  : les bulldozers, tels d’énormes bestioles bouleversèrent la terre. « Ils ont détruit nos points de repères », note un témoin

Cartes tirées de Problèmes fonciers. Etude du BERu, pour le Ministère de l’Equipe-ment-DAfu, mars 1968, ces cartes montrent 1) le différen-tiel des courbes isoprix entre centre de Rennes (5OO f/m2) et le sud (5 f/m2) ; 2) un écar-tement des courbes isoprix qui élargit les territoires sur lesquels les prix moyens sont pratiqués ; 3) et néanmoins une stabilité globale des prix au m2 sur les Zup.

d’alors. Gommant fermes, prairies, talus… un autre de retour d’une partie de chasse, s’égara dans le chantier. Un rapt de mémoire ajoute quelqu’un. « Tous les meubles et objets que nous avions accumulés depuis 1945 dont un très vieux vaisselier dans la grange ont été pour la plupart dispersés. »

Le stratège. Celui-là familier des « ligues », des groupes d’influence cherche à constituer, dans l’association à d’autres, des rapports de force pour contre carrer les initiatives publiques. On a ainsi observé un groupe de trois « jurés » que l ’on retrouvera plus loin ; par leurs initiatives, ils ont menacé de bloquer la DUP –Déclaration d’Utilité Publique.

Le résistant. Celui là, comme Mme Delanoë aux Ecotais (voir Partie 1), mène un combat sans concession ni reddition, pour sauvegar-der une partie du patrimoine familial.

Si tractations et transactions se poursui-virent jusqu’au début des années 1980, l’essentiel se fit de 1960 à 1970. La ville de Rennes, la coopérative régionale HLM, EDF propriétaires de parcelles cédèrent, la Zup avançant, par actes administratifs

leurs biens à la SEMAEB, pour instaurer sa souveraineté sur les 300 ha concernés par l’urbanisation. Transferts de propriétés morcelées qui constituèrent une immense procé-dure de remembrement du territoire simplifiant l’opération par la suite. Puis on fit « table rase », en effaçant la plus grande partie des traces du passé. Ainsi est rapportée la destruction de la ferme Saint Donatien (1960). « Une grue à chenilles balançait au bout de sa flèche un énorme sac de cuir rempli de cailloux et le jetait contre les murs des bâtiments qui s’effondraient dans un nuage de poussière. La mare voisine où s’ébattaient autrefois des familles d’oies et de canards fut comblée avec les gravats pour faire passage à la rue d’Espagne. » Surtout, cette propriété d’ensemble avançait sous le prétexte convaincant du progrès porté par l’Etat et la collectivité locale : celui de réaliser un grand ensemble d’habitation.

Commandes de conception et d’études. La SEMAEB, et c’est là une autre fonction du maître d’ouvrage, avait pour mission de donner forme à la Zup, elle gouverna à ce titre l’élaboration de la conception.

26 27

Endnotes1. Notice biographique en annexe 1

2. Voir Annexe 4, présentation de l’action Bardet au Rheu

3. M. Marty veillera à ce respect ; ainsi se montre-t-il préoccupé par ce qui lui échappe le long de la route de Châtillon, « une zone industrielle de fait est en train de se créer (en majeure partie dépôts de matériel) » (avril 1962)

4. Par délaissés, on entend trois groupes d’espaces distincts : une partie construite ou ayant fait l’objet d’une autorisation de lotir, l’emprise du lycée Bréquigny et l’ensemble sportif alors baptisé « Plaine de Jeux ».

5. On note pourtant qu’en juillet 1967, on arrivait à 367 ha dont 67 ha d’espaces verts, 40 ha cimetière, 10 ha rocade soit 250 ha utiles.

6. Dossier bilan FDES-Zup Sud Rennes. Rapport de présenta-tion, mai 1967, rectifié en mai 1970. Voir annexe 2 description des prestations SEMAEB définies le 25 mai 1967.

7. Idem juillet 1964

8. 30 juin 1955. Art. 1er. Afin d’assurer le financement des projets prévus au plan de modernisation et d’équipement et aux programmes d’action régionale, notamment des opérations de construction, il est institué un fonds unique intitulé « Fonds de développement économique et social ».

9. PV Conférence Coordination avril 1965

10. Op. 3-1968 

11. De Bel Air, Ch., Histoire d’une entreprise maraîchère de Noyal Chatillon, in Mémoire de Bretagne, vol. 17, p. 195 et suivantes

12. Barbedor, DRAC

13. B. Schneider Maunoury, avril 2011

14. 8-11-1966. Cette date laisse entendre que les études de la SAIIAL ont été appropriées par l’urbaniste, notamment cette idée de « zones naturelles de vie » développées dans l’étude remise mi 1966.

15. Idem 31-1-1967

16. Il s’agit de la doctrine élaborée par C.A. Perry, The neighborhood unit in Regional survey of New York and its environs, New York, 1929 et de la réalisation de la ville de Radburn, à 30 kms de la métropole de l’Est des Etats Unis, pour laquelle les architectes H. Wright et C. Stein tentèrent l’application de la doctrine de Perry. Organisée autour de l’école élémentaire et du centre commercial, à Radburn, l’unité de 800 m de rayon est plus grande que celle du Blosne (entre 7 500 et 10 000 habitants).

17. Idem, B. Schneider Maunoury présent à l’entretien

18. Idem 10-5-1969

19. Idem septembre 1963

20. Idem juillet 1965

21. Séance du 13-10-1966, voir en annexe l’intégralité de la proposition.

22. M. Graff avait émis (12-1962) la nécessité d’une coordination architecturale.

23. Séance du 10 mai 1969

24. Idem 8-11-1966

25. Idem 10-7-1965

26. Voir glossaire p. 285

27. L’équipement commercial dans l ’En-semble Immobilier de la Zup-Sud de Rennes, SEMAEB, Bureau d’Etudes de la SAIIAL, Société sous l’égide du CIL, 103 p. et annexes, juin 1966

28. Cop. Cit., p. 75

29. Op. cit. page VI.

30. Conférence du 8-3-1969

31. Ibid 285

32. Expérience présentée à la réunion du 13 juin 1966, du groupe de travail compétent pour la définition du rôle des animateurs dans les

nouveaux ensembles d’habitation, ou encore de J. Verpraet Le dialogue dans l’action sociale.

33 On pense aussi aux références fréquentes de J. Verpraët à Henri Théry (auteur de Les groupes sociaux, forces vives. La participation et ses exigences,1965, Editions du Centurion). Sur ces questions, la 52è semaine sociale tenue à Brest (juin 1965) L’homme et la révolution urbaine. Citadins et ruraux devant l’urbanisation, Lyon, Chronique sociale de France, Edition Gamma eut d’importants retentissements sur les engagements urbains des responsables de l’OSC.

34. Le même poursuit : « il semble que, dans l’ave-nir les plans d’équipement devront épouser au plus près les réalités sociologiques locales, répondre aux aspirations des forces vives d’animation, aider au développement d’initiatives nouvelles et permettre une meilleure répartition des efforts sur les conditions d’efficacité réelle des diverses formes d’animation socio- culturelle. »

35. Péron R. Les locaux collectifs résidentiels. Une structure de participation au développement social et culturel d’une ville. Témoignage de l’office social et culturel de Rennes, Correspondance municipale, août septembre 1966, n°70.

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A. L’organigramme de cet état major

Préfecturecaisse des déPôts et consignations

état

scet

denieul

PaoliMarty

schneider

ceder

saiiaL

Beture

osc

sera( contrat de conception )

services infra( électricité, gaz),

autres ( scolaires...)

collectivités rennesélus et techniciens

seMaeBconcessionnaire

Pour La ZuP

Producteurs

études

Promoteurs

entreprises

architectes opération

L’organization dirireantede l’opération ZUP Sud

naissance

diplômé et associé à Jean denieul

Protection de la vallée de la rance

urbanisme de la

ville de rennes e

t

mission d’urbanism

e

pour la ZUP Sud

conseille

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inistère

de l’equipement à

Paris

Plan d’urbanisme de saint Brieuc et de Lannion

sdau de saumur et de saint Brieuc ;lycée expérimental au rheu

Zac de la Poterie à Rennes

schémas d’aménagement de casablanca et rabat/ Préfecture de ain-s’Baa (Maroc)

création d’Hôtel d

e

Ville de Rennes

1925

1955

1958

1960

Plan d’urbanisme de

la ville

de Rennes

décès

1962

1963

1965

1970

1975

1980

1995

1996

2009

Ligne du temps sur la vie de Michel Marty

6 7

Lo

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Arr

etc

he

(19

05

-19

91)

Villes Opérations Dates Parc /densité

Toulouse Le Mirail 1961 20 000, 25/ha

Grenoble+Echirolles L’Arlequin 1970 14 200, 82/ha

Strasbourg Hautepierre 1967 8 000, 60/ha

Caen Hérouville-St Clair 1960-61 8000, 75/ha

Le Havre Caucriauville 1958 6000, 52/ha

B. Variations autour du périmètre de la Zup Sud

L’opération fut déclarée d’utilité publique, par arrêté du Préfet d’Ille et Vilaine, le 16 juin 1964. Aux termes de cette décision, le secteur à urbaniser par priorité était délimité à l’Est par la RN 163, route de Vern, au nord par les Boulevards Clémenceau, Combes et Roosevelt, à l’ouest par le chemin du Blosne, au sud-ouest par le ruisseau du Blosne et au sud-est par le chemin vicinal n°10. Les transformations de surfaces offrirent l ’opportunité de déplacer l’emprise vers le sud, le long de la future rocade, où le foncier rural s’avérait moins dispendieux qu’en partie nord urbaine, permettant ainsi d’abaisser sensiblement le prix moyen au m2 ; les changements se résument ainsi :

Mais, ces orientations et ces décisions ne sont ni spontanées, ni l’affaire d’un génie ; elles se formulent et se prennent sous l’autorité d’une direction très organisée qu’il convient maintenant de décrire dans son fonctionnement, sa hiérarchie. Désigner la maîtrise d’ouvrage et décrire l’ensemble des acteurs qui furent enrôlés et mobilisés dans cette grande aventure qui se développa sur une quinzaine d’années constitue l’objet de ce chapitre.

II. La maîtrise d’ouvrage dans la réalisationde laZupL’éclairage de cette période a été la lecture de soixante cinq des procès verbaux des Confé-rences de coordination tenues entre janvier 1961 et décembre 1969. Que représentent ces conférences ? Le décret sur la coordination de 1959 et la Circulaire du Ministère de la Construction du 16 février 1962 impliquaient ces regroupements que les directions locales de l ’état –en l ’occurrence la Direction Départementale de la Construction, étaient chargées de mettre en œuvre. Celle-ci solli-cita notamment les réactions de conférences interservices sur les conclusions de l’enquête de M. Marty, relatives aux besoins d’équipements des diverses administrations sur la zup. Ces conférences de coordination rennaises s’insti-tuèrent définitivement en 1961 ; elles se tinrent selon un rythme variable, d’une dizaine par an. Elles permirent une gouvernance et une maîtrise de l ’ensemble de l ’opération. Elles furent le lieu d’information systématique sur l’état d’avancement des dossiers, de définition des stratégies à mettre en œuvre, mais aussi d’expression des difficultés, des tensions entre les grands acteurs, de présentation des résultats d’études préalables, d’expression d’une vision commune sur les opérations à réaliser. La coopération des grands acteurs s’organisait sur les trois opérations d’urbanisation alors en chantier  : les deux ZUP de Villejean et Sud et l’opération de rénovation urbaine du Colombier-rue de Nantes. Il arriva aussi que des réunions spécifiques à l ’une ou l ’autre de ces opérations fussent organisées pour préparer un dossier spécifique de demande

budgétaire ou retenir des résultats d ’études. Mais cette « administration de mission » dépassa l’addition de chacune des représenta-tions politiques (Etat, ville de Rennes) et des services (EDF, PTT, commerces…),

déléguant des représentants pour concevoir et réaliser le nouvel espace urbain de façon hiérarchisée et maîtrisée.

Natif du pays basque, sa carrière commença après 1945. Installé à Paris, nommé architecte en chef de la reconstruc-tion de Coutances et de Saint Malo, il fut très influent au sein du Ministère de la Reconstruction, à l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) et enseigna l’Architecture à l’Ecole Nationale des Beaux Arts où il dirigea l’un des ateliers les plus importants. Intervint un peu partout en France : Paris, les villes basques, en Cerdagne, mais aussi à Blois, en Basse Normandie à Rouen où il réalise l’église Ste Jeanne d’Arc, Place du Vieux Marché (1979). Il conçut des équipements comme la station de recherche biologique de Paimpont, le CELAR (Bruz, 1965), l’usine marémotrice de la Rance. A Rennes, il fut urbaniste de la ville de 1963 à 1991. Sur Villejean-Malifeu (1959-1963-1975), il est urbaniste et architecte d’opération à partir d’un plan d’ensemble d’Henri Madelain. En charge de l’opération de rénovation urbaine Colombier-rue de Nantes (1958-1987), il est l’auteur de la salle Omnisports (1958-1961 aujourd’hui le Liberté), du Centre de tri postal du Colombier, de l’Eperon (Immeuble de grande hauteur), des campus universitaires : Beaulieu (1956-1982), Faculté de Droit, avenue Jules Ferry (1957-1963), Faculté des Lettres de Villejean (1963-1967), Faculté de médecine et de pharmacie de Rennes Pontchaillou (1963-1967-1975), du Centre Hospitalier Régional (Rue Henri Le Guillou) et des bibliothèques universitaires de sciences, de lettres et de médecine, du marché d’intérêt national et abattoir (1957-1968) route de Lorient. Sur le Blosne, il a réalisé :

- Le lotissement Boberil-Berthelin, avenue de Bréquigny. C’est l’exemple d’application, sur 17 ha, des règles d’urba-nisme établies par Arretche dans son plan directeur de 1958.

- Le Lycée et collège technique de Bréquigny (1956-1969), allée de Bréquigny.

Pour la Zup Sud, L. Arretche traça la ligne des possibles. « Les stades sont prévus dans cette zone. Le Ministère de l’Education Nationale subventionnera les équipements sportifs relevant de sa compétence. D’autre part, il serait souhai-table que cette zone soit plantée, on peut faire intervenir le Service des Eaux et Forêts et percevoir des subventions du Fonds Forestier. Les communes et la Société d’Equipement peuvent participer à cet aménagement qui sera le résultat d’efforts communs. » Arretche participa en urbaniste éclairé à l’orientation de l’urbanisation rennaise, préparant déjà ce qui allait faire le lit des schémas directeurs successifs, la ceinture verte3.

Graphisme en France // 2013 1

graphisme et couleur:lettres illustrées 2013

Graphisme en France // 2013 5

Il est ainsi surprenant d’apprendre que dans le système d’écriture développé par les Aztèques, les couleurs constituent un élément à part entière : chacune possède une valeur phonétique, se prononce et se combine avec d’autres éléments. Les phéniciens, onze siècle avant notre ère, écrivait aussi bien à l’encre noire que rouge. Les Égyptiens utilisaient eux aussi la couleur rouge, comme on peut l’observer sur le Papyrus Prisse, considéré comme le plus ancien livre égyptien connu. Sur d’autres ins-criptions égyptiennes, cette couleur est employée pour ponctuer le texte tracé en noir. Chez les romains éga-lement le rouge est utilisé, probable-ment comme moyen distinctif.

Au Moyen-Âge, la ponctuation telle que nous la connaissons n’est pas encore complètement définie 1. La couleur rouge est alors utilisée pour marquée les initiales, les paragraphes,

l’influence historique

Avant de devenir typographiques, les écritures ont traversé les âges et se sont développées, lentement, mais continuellement. Encore aujourd’hui, les caractères évoluent, de nouveaux s’inventent, voire refont surface tel l’arrobase. Aussi loin que l’on remonte dans les siècles, dans les millénaires, on s’imagine mal la place que la cou-leur a pu jouer dans la construction de notre langage écrit. Pourtant quelques exemples intéressants existent et mé-ritent d’être cités dans ces pages.

les lignes introductives, les titres, etc., c’est-à-dire tous les endroits du texte correspondant à ce qui est appelé la rubrique. Il est par ailleurs remar-quable que le mot rubrique possède la même racine latine, ruber, que le terme rouge.

Une autre application de la couleur mérite notre attention. Il s’agit de la communication maritime. Elle s’effec-tue à l’aide de pavillons et de bannières et déploie un langage de forme et de couleurs très efficace 2. Son invention remonterait au moins au Ier et IIe millénaire av. J.-C. Les blasons ou en-core les drapeaux constituent d’autres exemples de langages parallèles, codifiés, qui montrent la puissance exemplaire de la couleur.

Le caractères singulier de la typographie françaiseIl y a un peu plus de dix ans, le livret Lettres françaises, mis en

oeuvre par Jean François Porchez 1, et la contribution de Muriel Paris, « Le caractère singulier de la typographie française »,

dans Graphisme en France 1999, témoignaient d’un authentique renouveau, marqué au sceau de la fulgurante avancée des nouvelles

technologies. Le constat dressé alors attestait que les jeunes gra-phistes manifestaient un surcroît d’attention aux problématiques

de conception et d’emploi des caractères. Les défis du numérique s’apprêtaient à être relevés : des fonderies d’un genre nouveau

s’installaient sur Internet.

Si l’on regarde de plus près comment est définie l’écriture, on s’imagine mal ce qui pourrait limiter la couleur (si ce n’est une contrainte technique). En effet, comme le remarque Roxane Jubert dans Graphisme, Typopraphie, Histoire, l’image semble avoir été partout à l’origine de l’écriture. Or l’image la plus évidente se conçoit-elle en noir et blanc ? Vraisemblablement pas. La définition-même de l’écriture n’omet pas la possibilité de disposer de couleurs : on la présente comme un ensemble de signes pouvant s’organiser spatialement, relever d’un arrangement spécifique, fonctionner comme un code et inscrire un langage.

Pourtant la technique n’a pas toujours cherché à s’éloigner de la couleur 3. Déjà quelques exemplaires de la Bible à 42 lignes de Gutenberg expéri-mentent une seconde impression à l’encre rouge aux endroits du texte correspondant à la rubrique4. Peu de temps après, Johannes Fust et

Peter Schöffer prolongent le travail de Gutenberg, et inaugure véritablement l’impression en couleur. Le Psaultier de Mayence qu’ils éditent emploie les couleurs bleu et rouge pour les initiales et le noir pour le texte 4.

Mais qu’en est-il aujourd’hui ? À l’heure où la création est presque intégralement informatisée, quelle attitude adopte les concepteurs visuels ? S’il est impensable de nos jours de

A.M. Cassandre, affiche pour l’apéritif piVolo, 1924

Atelier de Fust et Schöffer, Psaultier de Mayence, 1459

Jeu de caractères d’une fonte Opentype contemporaine. Ici, Joos, créée par Laurent Bourcellier

travailler sans connaître un minimum son ordinateur et ses logiciels, est-il possible de se contenter des simples possibilités que les éditeurs nous pro-posent, ou au contraire, les créateurs ont-ils à s’approprier et adapter leurs outils à leurs besoins ?

Graphisme en France // 2013 11

« Nous ne sommes pas seulement des fai-seurs d’image. Je tente toujours de réfléchir à l’usage qui est fait des objets graphiques édités ».

Graphiste indépendante, Fanette Mellier travaille pour des commanditaires dans le domaine de l’édition littéraire et de l’ac-tion culturelle et sociale. Elle est pension-naire en design à l’Académie de France à Rome (Villa Medicis) pour 2012-2013.

interview fanette mellier

Vocation : Comment et pourquoi avez-vous choisi de devenir graphiste ?J’ai choisi de devenir graphiste car c’est une profession au carrefour de l’écrit et de l’image, impliquant une responsabilité sociale tout autant qu’une exigence dans la réalisation.

Comment furent vos débuts dans la profession ?Pierre di Sciullo, qui était mon professeur aux arts-déco, m’a proposé de venir travailler avec lui comme apprentie graphiste à l’issue de mes études. Ensuite, en 2001, j’ai intégré l’Atelier de création graphique fondé par Pierre Bernard dans la continuité de Grapus. J’y ai travaillé jusqu’en 2004, pour des projets dans le do-maine institutionnel et culturel.

La commande/les projets : men-tionner quelques commandes et expériences importantes pour vousJe dirais, en vrac : la Main se Singe, Fontenew, ma résidence à Chaumont, le Parc Saint Léger, Rousseau aux Charmettes. Ces expériences qui m’ont ouvert des voies de création.

Décrivez une commande ou un projet en tenant compte de son contexte et de la réception par le publicLa relation au contexte et au public est fondamentale, car nous ne sommes pas seulement des « faiseurs d’image ». Je tente toujours de réfléchir à l’usage qui est fait des objets gra-phiques édités, en y introduisant une petite dimension expérimentale dans le rapport aux conventions de lecture, d’articulation, de fabrication, etc.

Quelle est la place pour vos recherches personnelles dans le cadre du projet ?Les projets personnels et de com-mande sont des vases communicants: l’équilibre entre les deux est détermi-nant. Les projets de recherche per-mettent d’expérimenter librement des notions fondamentales du graphisme (typographie, édition, impression, espace, etc.), sans être muselés par des impératifs rationnels ou réalistes. De plus, ces projets, que j’initie seule ou en partie, me permettent de collaborer avec d’autres créateurs (écrivains, scénographes, musiciens...), pour une équation exigeante du fond et de la forme. Les projets de commande, nourris par les recherches menées en parallèle, permettent de se confronter à la réalité, au sens large : richesse et variété des sujets, relation au com-manditaire, impératifs de fabrication, diffusion, etc.Cette relation au monde est au coeur des enjeux de la profession, et innerve en retour les projets personnels.

Quelle est votre vision du futur, du devenir de votre profession et de la possibilité, pour un graphiste, de poursuivre son travail d’auteur dans la commande/le projet ?Depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes graphistes talen-tueux sont formés en France, et avec eux, émerge une véritable culture du graphisme, exigeante.

Qu’est-ce qu’un graphiste / designer graphique ? Un graphiste est un créateur qui met en forme des outils de communication, au sens large. Cette mise en forme fait appel à son expertise (visuelle, typographique, technique...), tout autant qu’à sa créa-tivité, sa culture et son sens critique.

Projets Édition - workshop technique Licence 3 Pronov 2012 - fév 2013

- Création d’un projet graphique pour la réalisation d’un livre de mémoire dédié au quartier du Blosne à Rennes

- Mise en page d’un texte intitulé: Graphisme en France

Page 7: Portfolio Filipi Dias 2013

Université Rennes 2 sept 2012 - mars 2013

Travaux académiques à l’Université Rennes 2 en utilisant des logiciels alternatifs gratuits non professionnels, le Processing et la photographie.

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Page 8: Portfolio Filipi Dias 2013

Tu sais, je vais t’aimer jan 2013

L’objectif de ce projet était de traduire une chanson graphiquement. “Tu sais, je vais t’aimer” est la traduction française d’une chanson de la Bossa Nova brésilienne “Eu sei que vou te amar”. Le célebre Henri Salvador la chante en français et portugais. Ces cartes postales racontent en image, les émotions contenues dans les mots de la chanson comme une carte d’amour. (format 10,5 x 15 cm) 11

Page 9: Portfolio Filipi Dias 2013

Arioso mars 2012

La typographie Arioso suggère les notes d’une portée de musique classique. Ce titre est un hommage à une composition très célèbre de J. S. Bach. Les caractères de cette famille sont inspirés par la légèreté et la simplicité des notes musicales, des clés et du pentagramme. Elle est idéale pour faire des affiches de festivals de films, de musique et de la culture en général.

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Filipi Dias de OliveiraFamília tipográfica Arioso6º período

Page 10: Portfolio Filipi Dias 2013

La photographie mars - mai 2012

On a photographié en noir et blanc avec un appareil de photo analogique au premièr essai. Le deuxième essai artistique avait pour theme: entre la terre et le ciel. L’inspiration est venue du texte “Le Ciel Bleu” du philosophe Gaston Bachelard. Alors, avec de la pâte à modeler, des moisissures et de la poussière on a pû créer cette atmosphère ludique.

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Page 11: Portfolio Filipi Dias 2013

Les travaux 3D juil - nov 2011

Piet Mondrian est très célèbre en raison de ses peintures géométriques. La proposition de ce travail était de transformer une forme 2D en 3D.

Une typographie sans empattement a été aussi construite en trois dimensions et inspirée en la Red and Blue Chair.

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La mise en page avril 2010 - avril 2012

Des travaux graphiques pour la Revue Ideal et le MASSA! Magazine.

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