A M A N D I N E R I O U

P O R T F O L I O 2 0 1 5

AMANDINE RIOU ARCHITECTE DIPLOMÉE D’ÉTAT

Domiciliée sur Lyon (69001) et sur Paris (75013).Clermont-Ferrand (1991)amandineejmriou@gmail.com07.86.42.20.55 Anglais : Cles 1

OBJECTIFS :

AUJOURD’HUI : Recherche d’un poste de colla-borateur d’architecte en agence d’architecture.

JANV. 2016 - JUIL. 2016 :Habillitation à la Maitrise d’Oeuvre en son Nom Propre.

SEPT. 2016 - JUIL.2018 :DSA, «architecture et patrimoine», école de CHAILLOT.

--SOMMAIRE

I CURRICULUM VITAE

II EX NIHILO NIHIL FIT

III CONCOURS - COMPLEXE SPORTIF À ROMONT - GROUPE SCOLAIRE À URSY

IV HÉRITAGE - DE L’ORIGINE À L’HORIZON - IDENTITÉ(S)

V WORKSHOP- TRATTA PUNTO

VI ESPÈCES D’ESPACES - (A) LA VILLE PALIMPSESTE - (B) UTOPIE URBAINE

VII AU DELÀ - SENSIBILISATION À L’ARCHITECTURE DANS LES ÉCOLES PRIMAIRES. - LACHARETTE : WORKSHOP RÉGIONAL

ICURRICULUM VITAE // AMANDINE RIOU

COMPÉTENCES :

Autocad / ScketchUp / Photos-hop / Illustrator / InDesign / Archicad / 3ds Max

DIPLÔMES ET FORMATION :

Sélectionnée pour les Prix de la Jeune Architecture.

ARCHITECTE Diplomée d’Etat à l’ENSA Lyon.

PROJET DE FIN D’ETUDES(Félicitations du Jury) // Master : Architecture, formes et transformations à L’ENSAL : «De l’origine à l’horizon» .

Echange universitaire à l’Uni-versité du Québec à Montréal (partenariat avec l’ENSAL).

Licence d’Architecture à l’ENSAL.

BAFA (Qualifi cation: Relations internationales interculturelles.) (Madrid)

Faculté d’histoire de l’art, Licence 1. (Tours, 37)

A.F.P.S.

Baccalauréat Scientifi que. Spécialité P&C (Orléans,45).

Hiver 2015

Juin 2014 :

2013-2014 :

2012-2013 :

2009-2012 :

Fev. 2010 :

2008-2009 :

Déc. 2008 :

2008 :

Déc. 2014 - aujourd’hui :

Nov. 2014 - Fév. 2015 :

Sept. - Nov. 2014 :

Sept. 2014 :

Juil. - Sept. 2013 :

Aout 2011 :

2010-2012 :

2010-2011 :

2009-2010 :

Avril 2010 :

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLESPROFESSIONNELLESPROFESSIONNELLES

Membre du collectif «Pourquoi pas ?!». Sensibilisation à l’archi-tecture dans les écoles.

Concours Professionnel (Suisse) : Conception d’un complexe sportif à Romont. En collabora-tion avec Romain Grouselle et Gilles Malzac.

Concours Professionnel (Suisse) : Conception d’un groupe sco-laire à Ursy. En collaboration avec Romain Grouselle et Gilles Malzac.

Trophée béton (Concurrent)

Moniteur ENSAL : Enseignement des pratiques du projet pour la semaine de rentrée des L1.

Stage : agence «StudioPyc» (Lyon 3e).

Stage : agence «Auroville Earth Institute», (Auroville, INDE)

Co-Fondatrice et organisatrice du Workshop inter écoles d’ar-chitecture du Rhône-Alpes «La-charette» (Lyon, 69)

2e Prix - concours Vachon 2011.

Responsable évènementiel du Bureaux des étudiants.

Responsable logistique du festi-val de musique «Archisound». (Vaulx-en-velin, 69)

Chantier de rénovation. Club des vieux manoirs. Embellis-sement d’un chateau du XIIe siècle. (Hautes-Alpes, 05)

II

L’architecture est un vaste do-maine. J’accorde une attention toute particulière aux qualités sociales que le patrimoine bâti révèle de son milieu. L’architec-ture est la création d’espaces. Des espaces partagés, de ren-contre, de rassemblement ou de confrontation; Des hétéro-topies, des utopies. Elle incarne un repère, une identité pour une personne, un groupe, une popu-lation, une société, un pays. (...)

L’architecture est la construc-tion de l’histoire d’une société.

(...) nombreux sont ceux qui affi rment que nous n’avons pas de style défi ni aujourd’hui. Je pense que la question n’est pas quel est le style d’architecture de notre temps ? Mais plutôt:

Quelle place pour l’architec-ture de notre temps?

(...) On élargit le champs de conservation. Mais qu’en sera-il de ce patrimoine destiné à dor-mir et donc à s’éteindre car le budget nécessaire à leur conser-vation est insuffi sant ? L’argent est dépensé en priorité dans les nouveaux grands projets. Ceux qui «enchérissent et complètent l’image d’une ville».

«EX NIHILO NIHIL FIT»

Ces comportements si para-doxaux mettent en évidence combien trouver un juste milieu, l’ interaction entre conservation et nouveauté semble être une solution tout à fait cohérente. Le style et la place de l’architecture d’aujourd’hui prennent nais-sance en cette croisée actuelle.

La grandeur de notre temps est la reconversion.

(...) La reconversion est l’appli-cation même de ce que doit être l’architecture: L’utilisation des ressources disponibles dans un environnement et l’interaction entre chaque éléments pour construire un espace adapté à une demande, à un besoin. Je défends que la reconversion du patrimoine est une sorte d’as-cétisme à partir du moment ou l’on renonce à l’égocentrisme architectural (...).

C’est par goût pour le futur et non par nostalgie du passé qu’il faut traiter le patrimoine.

La reconversion ne rime pas avec une diminution de la créa-tion mais plutôt avec une nou-velle forme de création. N’est ce pas ce que l’on recherche ? Un style d’aujourd’hui ? Faire revivre nos richesses par notre

création s’accorderait parfaite-ment avec notre temps et notre recherche d’un monde durable. (...) Ne faisons pas de nos villes des musées mais une mise en valeur de nos réalisations tra-duisant le passé. Olivier Mongin parle ainsi de la ville Palimp-seste dans la condition urbaine: la ville à l’heure de la mondia-lisation. Il met en avant la ville comme un enchainement de disparitions et de réapparitions, un espace de confrontations qui met en valeur des aspirations collectives et individuelles.(...)Ce n’est plus « ex nihilo », créer à partir de rien, mais « creatio ex materia », créer à partir de quelque chose; Étymologique-ment:

Créer à partir de la matière.

De long débats ont été déve-loppés concernant l’inspiration et le fondement de la création. Le domaine scientifique a établi depuis bien longtemps mainte-nant:

«  l’ex nihilo nihil fit »,  rien ne vient de rien.

C’est aussi mon avis en archi-tecture. Le rôle de l’architecte est de construire l’abri essentiel à l’homme mais aussi de faire perdurer un héritage. (...)

IIICONCOURS // Complexe sportif 1 - Shémas, 2 - Plan de situation, 3 - Perspective depuis le collège (©Jules Gaillard)

Février 2015 Conception / pièces graphiques / pièces écrites

Maitrise d’ouvrage : Commune de Romont Surface : 3999 m2Phase : concours

Romont - SuisseRomain Grouselle / Gilles Malzac / Amandine Riou

- Séparation des usages et des fl ux- Conception selon le nombre d’or- Valorisation de la vue sur les Pré-Alpes

Espace des bassins

Locaux sportifs

Conservatoire

SÉPARATION DES USAGES ET DES FLUX

CADRAGE DES VUES SUR LES PRÉ-ALPES

CONCEPTION DU PROJET EN FAÇADE ET EN PLAN SELON LE NOMBRE D’OR

CONCEPTION DU PROJET EN FAÇADE ET EN PLAN SELON LE NOMBRE D’OR

(1)

+ 727.00

+ 727.00

+ 726.80

+ 726.00

+ 726.00

+ 723.70

(2)

(3)

III1 - Perspective d’ambiance intérieure (salle d’audition), 2 - Coupe DD longitudinale, 3

- Coupe FF transversale, 4 - Perspective du parvis d’entrée (©Jules Gaillard), 5 - Plan du

RDC, 6 - Détails techniques (Façade Sud piscine / Façade Nord vestiaires).

(1)

(2)

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(5)

(6)

IIICONCOURS // Groupe scolaire 1 - Axonométrie, 2 - Plan de situation, 3 - Perspective depuis l’entrée (©Jules Gaillard)

Novembre 2014 Conception / pièces graphiques / pièces écrites

Maitrise d’ouvrage : Commune d’ursySurface : 3830 m2Phase : concours

Ursy - SuisseRomain Grouselle / Gilles Malzac / Amandine Riou

(1)

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(3)

III1 - Plan RDC, 2 - Coupe AA, 3 - Coupe BB, 4 - Plan RDJ, 5 - Perspective depuis la cours

(©Jules Gaillard).

(1)

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IV

“Nos édifi ces, surtout les édi-fi ces publics devraient être, en quelque façon des poèmes.”1

Le projet « De l’origine à l’hori-zon » a pour but de «réveiller» la poétique du site d’Erebouni (à Erevan en Arménie). Deux nou-veaux «pôles» : un «dynamique» et un «contemplatif» sont reliés par un parcours ascensionnel. Celui-ci révèle les interactions du site et nos interventions. Entre la valorisation de l’existant, le cadrage des vues et l’insertion contemporaine, le projet s’établit en plusieurs parties. La nouvelle scène urbaine, la reconversion du musée existant et la concep-tion de son extension forment le pôle «dynamique», ouvert vers la ville. Le déroulement du par-cours paysager et la délocalisa-tion de la fonction muséale en hauteur (en continuité avec les traditions urbaines) sur les ruines de la citadelle (dans un bâtiment contemporain qui se veut le plus respectueux possible des ruines) constituent le pôle «contempla-tif» conçut dans un but d’appré-ciation et d’observation du site.

1 - BOULLÉE Etienne-louis, Essai sur l’art, 1757

«De l’origine à l’horizon» Projet de Fin d’Etude (Master 2) Travail en binôme.

HÉRITAGE // PFE

Plan Masse du projet

10050m

N

(1)

(2)

VILLE

MUSÉEARARAT(3)

IVCONCEPTS DU PROJET : 1 - Polarité et délocalisation de la fontion muséale, 2 - Traite-

ment des abords, 3 - Parcours mis en place, 4 - Axonométrie du projet, 5 - Coupe d’en-

semble du projet

N

1 23

4

1 2 3 4

10050m

(4)

(5)

IV

(1)

(2)

(3)

PRINCIPES DE CONCEPTIONS : 1 - Schéma de composition paysagère, 2 - Colorimétrie

du site selon les saisons, 3 - Types d’essences choisies, 4 - Perspective de l’entrée du site,

5 - Schéma de matérialité

N

La dualité dans la matérialité, choisie directement en fonction de la coloration et des ressources naturelles du site, tisse le lien entre chaque élément du projet et permet une intervention glo-bale cohérente. Ainsi le béton formé à base de concassé de Tuf (la pierre du site) offre des tons rosés qui se fondent dans le site. Traité de façon lisse sur les sur-faces extérieures, il se révèle de l’existant de façon discrète en re-fl étant différemment la lumière. L’acier oxydé, avec sa couleur plus saturée, révèle les teintes orangées du site, comme une « tonique » en peinture. La maté-rialité permet d’affi rmer l’inter-vention contemporaine.

BÉTON (à base de tuf) INTÉGRATION

ACIER OXYDABLE RÉVÉLATION

DUALITÉS

CONTEMPORAIN

EXISTANT

RUINES MISE EN VALEUR

(4)

(5)

IV

(3)

PARCOURS : 1 - Détail de la récupération des eaux, 2 - croquis d’intention, 3 - Coupe

d’ambiance au niveaux des modules d’exposition, 4 - Perspective (en descente), 5 - Pers-

pective (en ascension)

(1) / (2)

(4)

(5)

m20105

IV

(2)

(1)

MUSÉE : 1 - Axonométrie, 2 - Croquis d’évolution (Site - Volumétrie - bâtiments sur pieux

- Future exploitation), 3 - Plan du RDC, 4 - Perspective de l’entrée, 5 - Croquis d’intention,

6 - Détail de la façade, 7 - Coupe.

(3)

N

VALORISATION DE LA RUINE m0 10,5

(4)

(6)

(5)

(7)

IVMUSÉE DES CIVILISATIONS OURARTOUS : 1 - Perspective extérieure (depuis le jardin

archéologique), 2 - Perspective intérieure (Vue depuis une des salle d’expotition. Ouver-

ture Ouest cadrant le Mont Ararat).

(1)

(2)

IV

Seul entouré de plaines, le mont Ararat trône. Depuis l’anarchique Kond, j’ai surpris l’amphithéâtre urbain observer langoureusement ses courbes enneigées. Je tourne le regard et contemple le sym-bole Arménien qui avait marqué mon passeport à la frontière. Jusqu’ici voilé par la brume ma-tinale, je saisi dès lors que toute compréhension de la ville se fera à travers cette image.

Développée principalement au cours du XX e siècle à l’époque de l’URSS, Erevan est une ville aux multiples visages établies en un siècle. C’est actuellement la capitale de la république d’Arménie et la plus grande ville du pays. L’Arménie est au confl uent de l’Europe et de l’Asie. Les infl uences et inspira-tions dans l’histoire du pays sont nombreuses. De plus, ayant été un pays très investi dans le do-maine industriel à l’époque de l’URSS, Erevan nous offre une richesse dans la diversité de son patrimoine bâti à l’image

HÉRITAGE // IDENTITÉ(S)

de son activité et de son évolu-tion depuis sa création. Lorsque j’ai parcouru la ville d’ERE-VAN la première fois, j’ai été frappée par la différence avec les villes que j’ai pu côtoyer jusqu’à présent. Mon premier regard a noté un paysage urbain très hétérogène, avec des types de constructions variées aux styles divers. La « skyline » de la ville n’était pas spécialement travaillée contrairement à celle des grandes capitales actuelles. Puis, au fur et à mesure, j’ai pu mieux appréhender la ville (ou la ville m’a appréhendé peut être ?). J’ai découvert comment lire celle-ci, comment observer les « couches » d’histoire, les surprises architecturales dis-simulées dans la masse et j’ai compris « l’équilibre de l’Ha-bitat / l’Habiter »1 d’une ville au caractère si oriental parfois. Depuis une dizaine d’années, la ville se développe dans le do-maine de la construction. De-puis 1991, l’Arménie n’est plus une république de l’URSS et souhaite développer sa propre identité, en s’appuyant sur un peuple qui a toujours essayé de préserver ses traditions et son patrimoine. Bien que les choix

1 - LEFEBVRE H., «Sociologie urbaine», Nathan, 1994

PATRIMOINE A EREVAN :Quelle place pour l’identité Arménienne dans l’héritage du bâti soviétique?

de projet et la démolition de certains quartiers soient de plus en plus remis en cause, dans un mouvement d’occidentali-sation, de nombreux bâtiments identifiés comme « sovié-tiques » (porteurs d’un sens plus ou moins péjoratif) sont détruits. Seulement, Erevan est une ville qui a principalement évolué pendant la période de l’URSS. Comme l’explique T. Ter Mi-nassian (2013), cette caracté-ristique lui confère un intérêt particulier dans la perspective d’une tentative de relecture de la « ville socialiste »2. La ques-tion se pose donc de savoir quel héritage de cette époque doit être préservé ?

(...) A travers ce mémoire, je m’interroge principalement sur les valeurs que véhicule le pa-trimoine hérité de la période soviétique pour les Arméniens.

(...) Cet écrit se veut donc une analyse sensible, une recherche enrichissante, un exercice, un écrit objectif et subjectif à la fois, une histoire, un carnet de voyage, un sentiment.

2 - TER MINASSIAN Taline, Archi-tecture et patrimoine : De l’identité nationale à « l’héritage soviétique » , histoire urbaine, 2009/2, n°25, p 15-48

© Photographie : Amandine Riou

«(...) des monuments orphelins, en quelque sorte, essaimés sur la planète collectiviste.»3

3 - Frédéric CHAUBIN, «CCCP», Tas-chen, 2011.

VWORKSHOP // TRATTA PUNTO

A l’occasion d’un Workshop d’une semaine, nous avons conçu un projet répondant aux problématiques liées à la place des Terreaux de Lyon (révélées lors d’un sondage fait par la Jeune Chambre Économique de Lyon). Située dans l’hyper-centre, sur la presqu’île entre la Saône et le Rhône, la place des terreaux est un lieu symbolique. Encadrée par l’hôtel de ville, le palais Saint-Pierre, la galerie des terreaux et des immeubles d’ha-bitation, la place doit mettre en valeur et permettre d’observer des façades au caractère pa-trimonial fort. Réaménagée en 1994 par l’architecte Christian Drevet et l’artiste Daniel Buren, il nous a parru important de pro-poser un dialogue entre ce pro-jet et notre intervention.Nous avons constaté que la place aujourd’hui ne permet pas un usage approprié à l’observa-tion. En effet, l’espace très libéré invite les Lyonnais comme les touristes à traverser la place se-lon des axes très directs. Elle ne propose pas de points de vue et les usages sont restreints (très commerciaux).

Master 2 - Lyon (Place des Terreaux)Workshop 1 semaine, Nov 13

(1)

(2)

VWORKSHOP PLACE DES TERREAUX (LYON) : 1 - Assemblage Coupe N-S / Plan du projet,

2 - Coupe longitudinale O-E, 3 - Shémas et principes de conception.

Populaire

Tertiaire (?)

Artistique

Politique

Nous proposons donc une in-tervention en trois temps consis-tant à séquencer les parcours, créer des points de vue et des lieux d’appréciation ainsi que proposer des espaces de libre appropriation. En s’appuyant sur la trame exis-tante révélée par Daniel Buren, le projet propose un jeu d’élé-ments paysagers et de mobilier sur la partie sud de la place. Ce travail de l’espace permet de mettre l’emphase sur l’axe Nord/Sud pour mettre en avant l’entrée du Palais Saint-Pierre et la fontaine de Bartholdi. Cela permet aussi de faire un espace tampon traversé par le Tram ain-si complétement intégré dans le système de la place. Nous redé-fi nissons aussi le mobilier des terrasses des commerces sur le même principe de composition.

(3)

(1)

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(4)

N

(3)

WORKSHOP PLACE DES TERREAUX (LYON) : 1 - Plan conceptuel : Trames, 2 - Coupe

d’ambiance : mobilier, 3 - Idem, 4 - Idem, 5 - Coupe des modules de terrasses, P. suivante

: Perspective générale.

V

(5)

« Continuer jusqu’à ce que le lieu devienne improbable, jusqu’à ressentir, pendant un très bref instant, l’impression d’être dans une ville étrangère, ou, mieux encore, jusqu’à ne plus comprendre ce qui se passe ou ce qui ne se passe pas, que le lieu tout entier devienne étran-ger, que l’on ne sache même plus que ça s’appelle une ville, une rue, des immeubles, des trottoirs... »

Georges Perec, Espèces d’es-paces.

Cette analyse était la première partie d’un projet de réfl exion sur l’esprit palimpseste de la ville de Montréal. J’ai choisi un fragment d’une rue que j’em-prunte quotidiennement. Je me suis beaucoup plu à faire une interprétation sensible de mon parcours en mettant en avant la diversité des matériaux et des couleurs utilisés. Cette rue très particulière, donne une multi-tude d’éléments à observer.

Master 1 - Montréal, Projet court, premier semestre

VI (a) (b)

ESPÈCES D’ESPACES // LA VILLE PALIMPSESTEESPÈCES D’ESPACES // LA VILLE PALIMPSESTEESPÈCES D’ESPACES //

Lors de cette deuxième partie, nous avons combiné les plans de deux quartiers pour en créer un seul mettant en avant les problématiques que ma par-tenaire et moi avions décidé d’aborder. A travers la propo-sition utopique d’une transfor-mation urbaine, nous avons voulu développer l’idée de promenade urbaine permettant plusieurs niveaux d’observation de la ville. Cette promenade fait le lien entre plusieurs espaces verts du quartier. Elle met en avant la poésie des murs défrai-chis des hauteurs et les toits de la ville ; elle met en abîme la ville palimpseste en créant une nouvelle dimension aux dépla-cements et à la vie urbaine.Ci-joint : Maquette concept il-lustrant notre idée de prome-nade urbaine (fi l) face à une ville palimpseste.

Master 1 - Montréal, Projet court, premier semestre

ESPÈCES D’ESPACES // UTOPIE URBAINEESPÈCES D’ESPACES // UTOPIE URBAINEESPÈCES D’ESPACES //

VI (a) (b)

Conscients qu’une véritable rupture existe entre les pré-occupations des spécialistes, détenteurs d’une expertise en matière de conception, et les « innocents architecturaux », nous sommes convaincus que la sensibilisation des scolaires a un rôle à jouer pour la com-préhension et l’appropriation des enjeux liés à la fabrication de la ville. L’idée étant de dé-sacraliser le travail de l’archi-tecte d’une part, et de l’autre, participer à former des citoyens concernés par l’évolution de leur cadre de vie. Apprendre à parler un langage commun afi n de sensibiliser les plus jeunes sur leur capacité à prendre part au débat.

L’architecte doit apprendre à capitaliser sur l’expertise du quotidien, aujourd’hui légi-timement reconnue à l’usager. Et l’usager, de son côté, doit s’autoriser à faire entendre une voix jusqu’alors écartée des dé-bats, faute d’intérêt ou faute de compréhension. Il s’agit donc

2015 - Lyon, Collectif POURQUOI PAS ?!En association avec Claire JOA-CHIM, Benoit BRET et Etienne FRESSONNET

AU DELÀ // SENSIBILISATION À L’ARCHITECTUREAU DELÀ // SENSIBILISATION À L’ARCHITECTUREAU DELÀ //

VII (a) (b)

de rétablir un système de rela-tions beaucoup plus transversal, dans un échange où chacun ap-prend de son voisin.

Nous pensons qu’il est d’autant plus important pour l’architecte d’assurer cette remise à plat dans un contexte où les champs de compétences sont de moins en moins cloisonnés, et où le partage de l’information re-pousse des limites. Tout le monde n’est pas architecte, mais cela ne doit pas être un prétexte pour se cacher derri-ère un statut et confi squer les enjeux du vivre ensemble. Pour autant, l’architecte est garant de l’expression de la culture, d’où l’importance d’échanger et de sensibiliser le public, particu-lièrement à l’ère de la démocra-tie participative, où l’évolution de la ville se doit d’être une cause collective. L’architecte et l’usager ont tous deux un rôle à jouer dans la fabrique de la ville, avec comme objectif commun une réfl exion au ser-vice du mieux vivre ensemble.

Photographies (© Benoit BRET ) des interventions à l’école Fulchiron (LYON 5e).

Co-fondatrice et co-organisa-trice du Workshop avec Ange Sauvage (équipe Lyonnaise).

Ce projet a été créé en 2010 par une équipe de jeunes étudiants des trois écoles d’architecture du Rhône - Alpes. Notre but était avant tout de créer des échanges et des ren-contres entre les étudiants des écoles d’architecture. Nous avons eu l’idée d’associer ren-contre et réalisation pour que cet évènement soit formateur et inoubliable. Réalisé depuis maintenant 4 ans, les étudiants répartient en équipes sur deux jours, magnifi ent un espace à l’aide d’un matériaux (différent chaque année) et de la lumière. Un jury composé de profession-nels récompense les créations les plus aboutient. Les projets sont exposés à l’occasion d’une soirée de cloture rassemblant plus de 600 personnes.

2011 / Aujourd’hui Tous les ans à Lyon, Grenoble et Saint - Etienne.Workshop inter - ENSA de la ré-gion Rhône - Alpes.

AU DELÀ // WORKSHOP RÉGIONAL «LACHARETTE»

VII (a) (b)

AMANDINE RIOU

Architecte Diplomée d’étatamandineejmriou@gmail.com

07.86.42.20.55