ROUXEL FELIXPORTFOLIO 2015

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Studios d’architecture 1ere année: 3- Fondamentaux...................................................5- Moyens de representation..................................7- Urbanisme.........................................................9

Studio d’architecture 2eme année, 1er se-mestre: 11- Le logis animalier..............................................13- Vivre et travailler................................................15- Habiter la structure...........................................17

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La première année à Belleville accorde deux jours par semaine à l’étude de l’archi-tecture au travers de courts projets s’éta-lant sur une semaine ou deux. Sorte d’introduction aux métiers de l’archi-tecture, ces deux semestres sont consa-crés à une appréhension générale de la complexité du domaine architectural. Une grande variété de thèmes est donc abor-dée, de l’analyse d’un montant de fenêtre à la création d’un logement pour deux, en passant par l’étude urbaine d’un quartier parisien. Les exercices dont les énoncés sont don-nés le vendredi sont débattus avec les pro-fesseurs le lundi matin et corrigés le mardi soir. Ce délai très court ne permet pas de réaliser de réels projets mais plutôt de don-ner des clés de réflexion et d’interrogation, afin de nous familiariser avec l’étendue la plus large possible du champ de l’architec-ture.

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Fondamentaux :

Beaucoup des premiers exercices de première année sont une initiation aux grands thèmes de l’architecture que sont les volumes et leurs proportions, les rapports de plein et de vide, la lumière, les parcours, les vues… Ils se traduisent par une expérimentation de ces mots, de la boite jusqu’au logis, mais aussi en étudiant les propriétés de la lumière, à tra-vers des analyses sur maquettes ou en me-surant et en faisant des relevés de salles de bâtiments concrets.Les exemples de ces pages sont deux exem-ples sur mes exercices sur le comportement de la lumière. L’exercice de la page de droite est une étude d’un volume simple que l’on devait percer dans l’objectif d’obtenir des am-biances lumineuses différentes en fonction de l’heure de la journée, et donc de la position du soleil. Celui de la page de gauche est un travail sur la mise en valeur des volumes à travers des surfaces éclairées indirectement.

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Moyens de représentation :

Parallèlement aux enseignements des bases de réflexions et perceptions architecturales, ces studios nous permettre de représenter correctement les idées issues de ces appren-tissages.Plusieurs exercices sont donc consacrés à l’étude et à la reproduction de bâtiments sous diverses formes, en volume (maquette carton, masse, ou conceptuelle) ou en plan (croquis, géométraux, perspectives, vues sensibles, photographie…)Cette période de l’année est associée à un voyage d’étude dans un pays étranger ou l’on se confronte à des exemples concrets.De manière générale, chaque projet hebdoma-daire donne lieu à un rendu sous forme de ma-quette et/ou de géométraux papiers.

Ces pages dresse une liste de quelques mo-des de representation que j’ai réalisé:Un ensemble plan/élévation d’un bâtiment pa-risien.Une axonométrie et une perspective à un point de fuite d’un bâtiment.Une perspective à plusieurs points de fuite d’une église d’Urbino.Une maquette du Palazzo del Lavoro de Pier Luigi Nervi réalisée à l’occasion du rendu du voyage d’étude.

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Urbanisme :

En plus des exemples précédemment cités, une grande part des studios de l’année est dé-diée à l’analyse urbaine de quartiers de Paris. Cela a été l’occasion d’améliorer les capacités d’observation et de compréhension de nos en-vironnements urbains immédiat, de compren-dre comment se développe une ville autour de grands axes qui l’organise parfois à l’échelle du pays. C’était aussi l’occasion de réaliser un tra-vail d’équipe de grande ampleur.Ce fut surtout une initiation à la sociologie, de comprendre que l’architecture existe d’abord pour répondre à des besoins, de comprendre l’importance absolue de l’Homme dans l’archi-tecture.

La maquette est issue d’un travail en équipes d’une dizaine de personnes sur un exercice de relevé du quartier de la gare Saint Lazare, por-tant sur les masses bâties et leur perception depuis la rue.Les calques sont issus d’un recueil produit à l’occasion d’un projet sur le quartier de Mont-souris, dans le 14ème arrondissement de Paris. Chaque calque traite un thème analysé dans le quartier. (En l’occurrence la topographie et les axes majeurs)

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En deuxième année, le rythme des studios change radicalement, il nous est donné l’occasion de choisir un professeur et son approche de l’architecture avec lesquels nous allons rester plusieurs mois. L’architecte que j’ai choisi nous a proposé de scinder le semestre en trois exercices et une analyse de maison. Ainsi, le temps im-parti entre un énoncé de projet et sa finali-sation étant beaucoup plus généreux qu’en première année, il nous était enfin donné l’occasion de commencer à élaborer des projets personnels, avec leurs intentions et leurs lignes directrices.Le premier semestre de la deuxième année était dédié au logement.

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Le logis animalier :

Le premier exercice de ce semestre portait sur un enclos pour animal ; il fallait donc pouvoir répondre aux besoins des individus y logeant, penser à l’entretien du lieu et le mettre en scè-ne pour le regard de l’humain.Pour répondre au projet, j’ai choisi dans une liste imposée la luciole et ai essayé d’exploi-ter ses caractéristiques principales que sont sa bioluminescence et sa taille réduite. L’enclos tente de faire pénétrer l’humain au cœur du monde des lucioles, à travers des lo-ges de plus en plus réduites et de plus en plus sombres, avec des espace appartenant aux animaux de plus en plus importants. A la fin du parcours, le visiteur est dans le noir complet, les yeux à hauteur de la surface de l’enclos, ce qui lui permet d’assister au spectacle des lucioles dans toute sa splendeur, et peut-être même d’avoir l’impression d’y appartenir. La pente et les rampes aident à guider le parcours et incitent à pénétrer l’univers de ces insectes.La forme du bâtiment est inspirée de celle de la larve de la luciole. La maquette est représentée sans sa couver-ture pour plus de lisibilité.

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Vivre et travailler :

Pour cet exercice, il fallait réaliser 7 logements et 7 ateliers d’artistes sur une parcelle triangu-laire de Bagnolet, située au milieu d’un quartier résidentiel et dont la face sud-est donne sur un parc.J’ai voulu organiser mon projet autour de l’idée que les logements et les ateliers n’ont pas les mêmes besoins lumineux : les logements ga-gnent à recevoir un ensoleillement direct, et une vue sur rue tout en conservant une intimité alors que l’artiste dans son atelier aurait plu-tôt besoin d’un ensoleillement peu aveuglant, idéalement indirect, et n’a pas forcément be-soin d’une vue préservée.

Les logements sont donc disposés le long de la façade donnant sur le parc et les ateliers sont établis en fond de parcelle. Chaque lo-gement possède des fenêtres adaptées aux usages des pièces qu’elles ouvrent. Les salons sont pourvus de larges baies en surplomb de la route, dirigées vers le parc, les chambres disposent d’une fenêtre orientée à l’est et les pièces d’usage sont garnies de carreaux de verre. Chaque atelier est divisé en trois zones, un palier intermédiaire contenant cuisines et douches, une aire totalement fermée, éclairée indirectement et un volume spacieux ouvert sur le nord.

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Habiter dans une structure :

Sur une parcelle de 40m par 8 avec des murs mitoyens sur les longueurs, nous devions ima-giner une structure bois qui devait abriter une à deux familles. La structure que j’ai pensé est un ensemble de portiques en poteaux-poutres reprenant les efforts des planchers en toiture au moyen de tirants métalliques. Les planchers étant calés latéralement au moyen de rondel-les. Le fait d’obtenir des planchers volants permet d’adapter les hauteurs sous plafonds aux be-soins des usages de la pièce (La chambre sera plus basse que la bibliothèque ou la salle à manger) et de délimiter des espaces avec une légère variation de hauteur de sol et ainsi de libérer le volume intérieur de toutes cloisons. De plus les variations de hauteur de niveau créent naturellement un mobilier utilisable et modifiable.

Le but final de mon projet aurait été de faire en sorte que les planchers, ou du moins certains aient des hauteurs modifiables en fonction des désirs des habitants.

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Une part de l’enseignement d’architecture est reservé à l’art pictural. Voici quelques pages sur des exemples de travaux realisés dans le cadre de cours d’arts plastiques enseignés durant ces quatres semestres.

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