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Association familiale adhérente à UDAF42 – Agrément défense des consommateurs – Service d'animation Assistance juridique – Service étrangers, accès aux droits- – Actions environnement et développement durable Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques de la Loire 28, rue Polignais 42000 Saint-Etienne 04.77.33.98.08 04 77 32 64 95 [email protected] SIRET : 349 149 765 00043 CODE APE/NAF : 9499 Z Mardi 27 février 2012 Jean-Claude LECLERC LE BARRAGE DES PLATS Avant 2005, le lac du Barrage avait un intérêt esthétique, mais peu pour le tourisme (on ne s'y baignait pas, et on ne faisait pas de canoë dessus) on pouvait se balader à pied au bord du lac. C'est le SES qui utilisait l'eau de ce barrage (appartenant à Firminy, mais très peu utilisé par cette ville) alimentait Jonzieux et 8 communes de Haute-Loire. Depuis fin 2005, on se passe du barrage des Plats, les 9 communes du SES utilisant un piquage sur la conduite des eaux du Lignon, conduite qui peut amener jusqu'à 2,1m 3 d'eau par seconde mais ne sert que pour 1m 3 par seconde actuellement. Mais en cas de problème sur le barrage de La Valette, il faudrait une solution de secours. Pour les communes de l'Ondaine on pourrait interconnecter les 3 barrages (Ondenon, Echapre et Cotatay) et assurer ainsi une solution de secours. Pour les communes Haute-Loire et du parc naturel régional du Pilat, le SYMPAE qui utilise actuellement une sous-capacité de production (environ ¼) pourrait sans problème alimenter aussi les communes du SES, qui utiliseraient environ ¼ de la production. En cas de problème le SYMPAE pourra utiliser la conduite, en cours de construction, prenant de l'eau de la Loire à Confolens ; le barrage des Plats sera donc là aussi inutile pour le SES. S'il n'y a donc pas d'intérêt de refaire un barrage pour l'alimentation en eau, qu'en est-il pour l'environnement ? La rivière Semène est déjà très sauvage et abrite des espèces rares et très sensibles à l'environnement comme la Moule perlière de rivière. Depuis le non-fonctionnement du barrage la qualité de l'eau de la Semène est devenue meilleure, ce que montre par exemple le doublement de la population de truites. Et s'il est vrai qu'actuellement le fond de l'ancien lac n'est pas bien joli, il serait possible de l'aménager en recréant des herbages, on pourrait aussi y installer des champs de cellules photovoltaïques qui pourraient fournir de l'électricité à tous les habitants du plateau de St Genest-Malifaux. Il serait d'ailleurs aussi utile que dans l'avenir, les saumons puissent remonter la Haute-Loire mais aussi la Semène et l'Ance, et même le Lignon, qui traverse des gorges très sauvages et inhabitées, et où une échelle à poissons pourrait équiper le barrage de La Valette. Il faut aussi songer que si on faisait un chantier de reconstruction du barrage des Plats cela entrainerait aussi beaucoup de mouvements de camions, et de possibilité d'apports de terres plus ou moins polluées qui seraient nuisibles à la bonne qualité des eaux de la Semène. Enfin, vu la crise économique actuelle, est-il acceptable d'engager de gros frais de construction alors qu'il y a tant de problèmes sociaux à résoudre et d'investissements pouvant créer des emplois à faire?

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Association familiale adhérente à UDAF42 – Agrément défense des consommateurs – Service d'animation Assistance juridique – Service étrangers, accès aux droits- – Actions environnement et développement durable

Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques de la Loire 28, rue Polignais 42000 Saint-Etienne

04.77.33.98.08 04 77 32 64 95 [email protected]

SIRET : 349 149 765 00043 CODE APE/NAF : 9499 Z

Mardi 27 février 2012 Jean-Claude LECLERC

LE BARRAGE DES PLATS Avant 2005, le lac du Barrage avait un intérêt esthétique, mais peu pour le tourisme (on ne s'y baignait pas, et on ne faisait pas de canoë dessus) on pouvait se balader à pied au bord du lac. C'est le SES qui utilisait l'eau de ce barrage (appartenant à Firminy, mais très peu utilisé par cette ville) alimentait Jonzieux et 8 communes de Haute-Loire. Depuis fin 2005, on se passe du barrage des Plats, les 9 communes du SES utilisant un piquage sur la conduite des eaux du Lignon, conduite qui peut amener jusqu'à 2,1m3 d'eau par seconde mais ne sert que pour 1m3 par seconde actuellement. Mais en cas de problème sur le barrage de La Valette, il faudrait une solution de secours. Pour les communes de l'Ondaine on pourrait interconnecter les 3 barrages (Ondenon, Echapre et Cotatay) et assurer ainsi une solution de secours. Pour les communes Haute-Loire et du parc naturel régional du Pilat, le SYMPAE qui utilise actuellement une sous-capacité de production (environ ¼) pourrait sans problème alimenter aussi les communes du SES, qui utiliseraient environ ¼ de la production. En cas de problème le SYMPAE pourra utiliser la conduite, en cours de construction, prenant de l'eau de la Loire à Confolens ; le barrage des Plats sera donc là aussi inutile pour le SES. S'il n'y a donc pas d'intérêt de refaire un barrage pour l'alimentation en eau, qu'en est-il pour l'environnement ? La rivière Semène est déjà très sauvage et abrite des espèces rares et très sensibles à l'environnement comme la Moule perlière de rivière. Depuis le non-fonctionnement du barrage la qualité de l'eau de la Semène est devenue meilleure, ce que montre par exemple le doublement de la population de truites. Et s'il est vrai qu'actuellement le fond de l'ancien lac n'est pas bien joli, il serait possible de l'aménager en recréant des herbages, on pourrait aussi y installer des champs de cellules photovoltaïques qui pourraient fournir de l'électricité à tous les habitants du plateau de St Genest-Malifaux. Il serait d'ailleurs aussi utile que dans l'avenir, les saumons puissent remonter la Haute-Loire mais aussi la Semène et l'Ance, et même le Lignon, qui traverse des gorges très sauvages et inhabitées, et où une échelle à poissons pourrait équiper le barrage de La Valette. Il faut aussi songer que si on faisait un chantier de reconstruction du barrage des Plats cela entrainerait aussi beaucoup de mouvements de camions, et de possibilité d'apports de terres plus ou moins polluées qui seraient nuisibles à la bonne qualité des eaux de la Semène. Enfin, vu la crise économique actuelle, est-il acceptable d'engager de gros frais de construction alors qu'il y a tant de problèmes sociaux à résoudre et d'investissements pouvant créer des emplois à faire?