7
PAGE 3 LES BREVES Page 4 Quincaillerie Féraud : une affaire de famille Positionnez-vous dans votre fonction. C’est très dur mais très efficace. PAGE 6 LA VIE DES REGIONS Chambre syndicale de Saint-Quentin, Union régionale Nord - Pas-de-Calais, Syndicat de Paris Page 7 Déchets issus des équipements électriques et électroniques Une énorme intendance va devoir se mettre en place.... Numéro 6 Novembre 2005 Confédération française de la Quincaillerie, Fournitures industrielles, Bâtiment-Habitat Numéro 6 Novembre 2005 L ANNÉE 2005 est à marquer d'une pierre blanche : le contenu de cet article inaugure une communication chiffrée sur les réalités économiques et sociales de la Profession, d'autant plus fiables qu'exprimées par elle-même. Vous avez en effet été 653 à répondre, d’une façon que les statisticiens appel- lent "exploitable", au questionnaire de l'enquête, lancée par la CFQ et réalisée par I+C, pour que soit établi le premier "Rapport de branche", digne de ce nom, de la "Quincaillerie, Fournitures indus- trielles, Fers, Métaux et Equipement de la maison". Ce beau score de représenta- tivité fait honneur à ceux qui y ont contribué. S'il n'y a pas de véritable surprise quant aux tendances qui se dégagent, les chiffres mis en lumière précisent métho- diquement les principales données éco- nomiques et sociales qui caractérisent les entreprises ayant pour activité principale le "commerce de gros et / ou de détail de quincaillerie, fournitures indus- trielles". La référence temporelle est l'année 2004. On peut tabler sur le fait que les tendances de fond sont relativement stables et gardent donc encore à ce jour l'essentiel de leur pertinence. POSITIONNEMENT ÉCONOMIQUE Nombre d'entreprises et d'établissements A l'issue de l'année 2004, la branche regroupe 3 200 entreprises d'au moins un salarié : - 1 100 (soit 34 %) sont des "grossistes", répertoriés par un code APE/NAF 51 et ayant une activité principale de vente à "utilisateurs professionnels", - 2 100 entreprises (soit 66 %) sont des "détaillants", ayant un code APE/NAF 52 et une activité principale orientée vers une clientèle de "grand public". Sur les 5 550 "points de vente" dénom- brés, 1 550 (28 %) sont rattachés aux grossistes et 4 000 (72 %) aux détaillants, soit une moyenne globale de 1,7 par entreprise. Chiffre d'affaires Le chiffre d'affaires de la Profession s'est élevé en 2004 à 6,8 milliards d'HT, se répartissant en 72 % pour les grossistes et 28 % pour les détaillants, et représen- tant une hausse moyenne de 5 %, mais dont on sait qu'elle est en réalité extrê- mement diversifiée. Les professionnels du bâtiment représen- tent la principale clientèle de la Profession (48 %), tandis que les profes- sionnels de l'industrie comptent pour 21 % et le grand public pour 31 %. Ces trois types de clientèle se répartissent à raison de 63 % (bâtiment), 29 % (indus- trie) et 8 % (grand public) chez les grossistes ; le grand public représente 91 % de la clientèle des détaillants. Familles de produits La famille de produits la plus importante est celle de la quincaillerie de bâtiment, qui représente 28 % du CA des gros- sistes, suivie pour ces mêmes entreprises de l'outillage (18 %) et la fourniture industrielle (15 %) ; l'activité des Positionnement économique et social de la profession de la Quincaillerie Quincaillier, connais-toi toi-même : enfin des chiffres et des éléments globaux sur la Profession ! Suite en page 2

Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

PAGE 3

LES BREVES

Page 4

Quincaillerie Féraud :une affaire de famille

“ Positionnez-vous dans votrefonction. C’est très dur mais trèsefficace. ”PAGE 6

LA VIE DES REGIONSChambre syndicale de Saint-Quentin,Union régionale Nord - Pas-de-Calais,Syndicat de Paris

Page 7

Déchets issus des équipementsélectriques et électroniques

Une énorme intendance va devoir semettre en place....

Numéro 6 ❚ Novembre 2005

Confédération française de la Quincaillerie, Fournitures industrielles, Bâtiment-Habitat ❙ Numéro 6 ❙ Novembre 2005 ❙

L’ANNÉE 2005 est à marquer d'unepierre blanche : le contenu de cetarticle inaugure une communication

chiffrée sur les réalités économiques etsociales de la Profession, d'autant plusfiables qu'exprimées par elle-même.Vous avez en effet été 653 à répondre,d’une façon que les statisticiens appel-lent "exploitable", au questionnaire del'enquête, lancée par la CFQ et réaliséepar I+C, pour que soit établi le premier"Rapport de branche", digne de ce nom,de la "Quincaillerie, Fournitures indus-trielles, Fers, Métaux et Equipement dela maison". Ce beau score de représenta-tivité fait honneur à ceux qui y ontcontribué.S'il n'y a pas de véritable surprise quantaux tendances qui se dégagent, leschiffres mis en lumière précisent métho-diquement les principales données éco-nomiques et sociales qui caractérisent lesentreprises ayant pour activité principalele "commerce de gros et / ou de détailde quincaillerie, fournitures indus-trielles".La référence temporelle est l'année2004. On peut tabler sur le fait que lestendances de fond sont relativementstables et gardent donc encore à ce jourl'essentiel de leur pertinence.

POSITIONNEMENTÉCONOMIQUE

Nombre d'entreprises etd'établissementsA l'issue de l'année 2004, la brancheregroupe 3 200 entreprises d'au moinsun salarié :

- 1 100 (soit 34 %) sont des "grossistes",répertoriés par un code APE/NAF 51 etayant une activité principale de vente à"utilisateurs professionnels",

- 2 100 entreprises (soit 66 %) sont des"détaillants", ayant un code APE/NAF52 et une activité principale orientéevers une clientèle de "grand public".

Sur les 5 550 "points de vente" dénom-brés, 1 550 (28 %) sont rattachés auxgrossistes et 4 000 (72 %) aux détaillants,soit une moyenne globale de 1,7 parentreprise.

Chiffre d'affairesLe chiffre d'affaires de la Profession s'estélevé en 2004 à 6,8 milliards d'€ HT, serépartissant en 72 % pour les grossisteset 28 % pour les détaillants, et représen-tant une hausse moyenne de 5 %, maisdont on sait qu'elle est en réalité extrê-mement diversifiée.Les professionnels du bâtiment représen-tent la principale clientèle de laProfession (48 %), tandis que les profes-sionnels de l'industrie comptent pour21 % et le grand public pour 31 %. Cestrois types de clientèle se répartissent àraison de 63 % (bâtiment), 29 % (indus-trie) et 8 % (grand public) chez lesgrossistes ; le grand public représente91 % de la clientèle des détaillants.

Familles de produitsLa famille de produits la plus importanteest celle de la quincaillerie de bâtiment,qui représente 28 % du CA des gros-sistes, suivie pour ces mêmes entreprisesde l'outillage (18 %) et la fournitureindustrielle (15 %) ; l'activité des

Positionnementéconomique et social de la profession de la Quincaillerie

Quincaillier, connais-toi toi-même : enfin deschiffres et des éléments globaux sur la Profession !

��� Suite en page 2

Page 2: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

détaillants est beaucoup plus atomiséeentre de nombreuses "familles" :métaux, électroménager, jardinage, bri-colage, équipement de l'habitat, etc.(voir graphique et tableau ).

EMPLOI ET CONDITIONS DE TRAVAIL

Effectifs salariés au 31décembre 2004Toutes activités confondues, les entre-prises de la profession emploient 32 400salariés. Alors qu'ils concentrent 66 %des entreprises, les détaillants emploient31 % (10 200) des salariés et les gros-sistes sont les employeurs de 69 %(22 200) de ceux-ci.

Par sexesPersonne ne sera étonné d'apprendre queles hommes sont les plus nombreux : 22 000(68 %) à être salariés dans la Profession ; lefaible taux de féminisation (32 %) estd'ailleurs plus marqué chez les grossistes(29 %) que chez les détaillants (38 %).

Par catégoriesprofessionnellesS'agissant des catégories profession-nelles, les 24 300 Employés représententglobalement les trois quarts des salariés,les 2 600 Agents de maîtrise comptentpour 8 % de l'ensemble et les 5 500Cadres pour 17 %. La proportion deCadres se révèle plus importante pour leshommes (20 %) que pour les femmes(11 %). Les femmes sont rattachées auxEmployés pour 82 % et aux Cadres pour11 %, alors que les hommes sontEmployés à 72 % et Cadres à 20 %, laproportion d'Agents de maîtrise étant laplus "unisexe", avec 7 à 8 %.

Selon la durée du travailPrès de 9 salariés de la Profession sur 10travaillent à plein temps, soit 29 200 per-sonnes. Cette proportion est plus marquéechez les grossistes (95 % / 5 %) que chezles détaillants (82 % / 18 %) et chez leshommes (97 % / 3 %) plus que chez lesfemmes (75 % / 25 %).

Selon l'âgeL'âge moyen des salariés de la branches'établit à 40 ans environ, ce qui est relati-vement plus élevé que dans d'autres sec-teurs. Plus précisément, 30 % des salariésde la Profession ont un âge compris entre36 et 45 ans et plus d'un tiers ont dépassé45 ans et 35 % ont moins de 35 ans.Quant à l'âge, à un an près, l'activité degrossiste (40 ans) ou de détaillant (41 ans)est indifférente (voir graphique ).

Selon l'anciennetéL'ancienneté moyenne des salariés de laProfession est de 10 ans en 2004, l'écartétant minime, à savoir également d'un an,selon l'activité de détaillant (11 ans) ou degrossiste (10 ans) de l'entreprise.En liaison avec leur âge, 3 salariés sur 5travaillent au sein de la même entre-prise, soit depuis moins de 3 ans (24 %),soit, à l'inverse, depuis plus de 20 ans(18 %) (voir graphique ).

Selon les principaux types de postesPlus de la moitié des salariés (53 %) tra-vaillent comme vendeurs, les autresemployés se répartissant entre logistique(24 %) et administration (23 %). La propor-tion de vendeurs est plus importante dansle détail (65 %) que dans le gros (50 %) etinversement pour la logistique : 27 % dansle gros pour 14 % dans le détail.Les hommes sont plus "vendeurs" (61 %)et "logisticiens" (29 %) que les femmes,respectivement : 37 % et 11 %, alors queles "administratifs" sont plus souvent desfemmes (52 %) que des hommes (23 %).

Mouvements de personnelEn 2004, 5 100 salariés ont été embau-chés dans l'ensemble des entreprises, cequi correspond à un taux d'embauche de

4

3

21

Suite de la page 1

Confédération française de la Quincaillerie, Fournitures industrielles, Bâtiment-Habitat2

A

Qdu bâtiment

OutillageO

Fourniture industrielle

B équipement de l'habitat, droguerie

Pchauffage

FixationF

Quincaillerie d'ameublement

8% 6%

18%

22%

15%

11%

11%

9%

12 à 14 ans 2 300 personnes

9 à 11 ans 3 200 personnes

6 à 8 ans3 900 personnes

3 3 à 5 ans5 800 personnes

Moins de 3 ans7 800 personnes

25 800 personnes

15 à 19 ans 3 600 personnes

24% 18%

11%

12% 10%

7% 18%

Répartition du chiffre d’affairesselon les familles de produits1 4 Répartition des 32 400 salariés

selon l’ancienneté

Dossier

Plus de 55 ans 2 900 personnes

46 à 55 ans 8 400 personnes

3 à 45 ans9 700 personnes

26 2 à 35 ans8 100 personnes

25 ans et moins 3 300 personnes

10% 9%

26%

30%

25%

3 Répartition des 32 400 salariésselon l’âge

Grossistes Détaillants Ensemble

Quincaillerie de bâtiment 28 % 6 % 22 %

Outillage 16 % 11 % 15 %

Fourniture industrielle 15 % 2 % 11 %

Bricolage, Equipement de l’habitat, Droguerie 6 % 25 % 11 %

Plomberie, Sanitaire, Chauffage 9 % 9 % 9 %

Fixation 10 % 2 % 8 %

Quincaillerie d’ameublement 6 % 5 % 6 %

Autres 10 % 40 % 18 %

Ensemble 100 % 100 % 100 %

Familles de produits selon l’activité des entreprises2

Page 3: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

Numéro 6 ❚ Novembre 2005

16 %, l'activité de l'entreprise en gros ouen détail n'ayant aucune influence.Inversement, le taux de départ moyenest exactement identique, mais différen-cié selon le gros (15 %) ou le détail(18 %). En définitive, le solde desentrées et des départs est nul : les entre-prises de quincaillerie n'ont pas été"créatrices nettes d'emplois".Les embauches se sont réparties dans desproportions à peu près identiques àl'existant : 71 % d'hommes et 29 % defemmes - 63 % de CDI et le reste en CDD(29 %) et contrats en alternance (8 %).La transformation de CDD et de contratsd'alternance en CDI a eu lieu à raison de18 %, soit pour 300 contrats, mais l'en-quête n'a pas permis d'avoir des élémentsplus fins sur ce phénomène, si ce n'estque les grossistes ont plus "converti"(31 %) que les détaillants (4 %).Les motifs de départ sont beaucoup plusnuancés, ainsi qu'il apparaît sur le gra-phique (voir graphique ).

Masse salarialeLa masse salariale brute de la Professions'est élevée à 780 millions d'€ en 2004,soit plus de 11 % du CA., dont 28 % pourles détaillants et 72 % pour les grossistes.Près des trois quarts (74 %) de la massesalariale sont versés aux hommes, alorsque ceux-ci représentent 71 % de l'effec-tif présent au 31 décembre 2004. Lesfemmes, qui représentent 29 % de l’effectifen reçoivent 26 %. Des ajustementsfuturs en termes d'égalité professionnelleseront donc à envisager !

Jours et amplituded'ouvertureDans l'ensemble, 82 % des points devente, soit 4 550, sont ouverts le lundi :76 % des détaillants et 99 % des grossistes.Inversement, 59 % des points de venteouvrent le samedi : 72 % des détaillants(toute la journée à 80 %) et 27 % desgrossistes (uniquement le matin à 63 %).5

Le commerce de la Quincaillerie et “Le fait européen”

C’est sur ce thème que l’IHA(International Federation of Hardware and Housewares Associations) tiendrason symposium le 10 novembre prochain,à l’occasion du salon Batimat."L’approche opérationnelle de l’Europepasse par l’IHA", souligne fortement sonPrésident, Olivier Blondet. "C’est en effetla vocation de l’IHA : nous représentonsl’ensemble de la profession au plan euro-péen avec un rôle essentiel d’interfaceavec les instances de Bruxelles, pour pré-senter et soutenir les projets de la profes-sion".Rien d’étonnant donc à ce qu’on relèvedans le programme de ce symposium unchapitre entier consacré au "Lobbying ducommerce" et aux règles de représenta-tion à Londres et à Bruxelles.Le 10 novembre 2005 de 9 h 00 à 17 h 00.Déjeuner sur place, dans l’enceinte deBatimat. Renseignements au 01 45 61 99 44.

3

Fde qualification

Autres

Fin de contratFd'apprentissage

Licenciements économiques

Ppériode d'essai

L

Rou pré-retraites

Fin de CDDF

Démission

2%

2%

2%

4%

5%

10%

16%

29%

30%

5 Répartition des départsselon les motifs

Dossier

Brèves

Bulletin d’information de la Confédérationfrançaise de la Quincaillerie, Fournituresindustrielles, Bâtiment-Habitat.91 rue de Miromesnil -75008 ParisTél. : 01 45 61 99 44 - Fax : 01 42 25 77 52e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Jean-Paul Maurin.Comité de rédaction : Sabine Baranger, DanielleTromas, Didier Kurjean, Gérard Pillet.

Des échanges entre dirigeants des socié-tés membres de SEBA ont eu lieu àBordeaux, les 21 et 22 septembre 2005,avec, en marge de cette rencontre, lavisite, à Bègles, des nouvelles installa-tions de l’adhérent local GRENIE, dirigépar Alain MARESTAN.Cette réunion de rentrée aura précédé la

dernière rencontre de l’année qui setiendra à Paris, au cœur de BATIMAT.Pour plus d’informations sur l’actualité dugroupement SEBA, vous pourrez consulterla prochaine édition de "SEBA Actualités",qui sortira en décembre 2005.Contact : SEBA - + (33) 04 37 28 65 50 -www.seba.fr

Rencontre SEBA

De gauche à droite : Maurice ASNARD (BALITRAND - 06) -Philippe GEORGEN (GEORGEN - 93) - Nicolas BERTHET(BERTHET - 74) - Rik LECOT (LECOT - B) - Eric SETIN(SETIN - 27) - Jean-François MARTEL (MARTEL - 42) -Daniel GERARD (GERARD & PEYSSON - 38 / PrésidentSEBA) - Sylvain MULLER (UMHS - 77) - Michel QUAIREAU(BAILLY-QUAIREAU - 85) - Daniel GOLDEN (ConseillerSEBA) - Jacqueline ROCHE (OUTIBOIS - 63) - Joël FERRY(ATS - 54) - François-Xavier ALLARD (TRENOIS-DESCAMPS - 59) - Philippe DAVID (LTM - 35 ) - Guy LESTRAT (LTM - 22) - Serge PORTALET (PORTALET - 40) -Alain MARESTAN (GRENIE - 33) - Jean-PhilippeCHEVALIER (BOITEUX - 19) - Philippe VERDIER (OUTIBOIS- 63) - Florence et Frédéric PORTALET (PORTALET - 40).

Nous avons appris avec regret les décès de :

M. Jean TOTTEREAU : Trésorier départe-mental de la Sarthe puis de l'Union régio-nale Bretagne / Pays-de-Loire, il avaitassuré également la charge d'administra-teur de la Caisse vieillesse gérant le régimeautonome de retraite de la Quincaillerie,devenu interprofessionnel dans le cadre de l'ORGANIC.

M. Jean-Dominique MONDON :Membre dès les années 80 de l'équipefondatrice puis un des "fidèles" du "Club Junior" avant d’entrer au Bureaude la Chambre syndicale de Normandie, il a été aussi très engagé dans la partici-pation à l'animation de son groupement.Son décès est accidentel.

CARNET

Page 4: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

L’entrepriseRapidement, le père, Jacques, et ses deuxfils Sany et Joseph, jettent leur dévolu surune petite affaire dans le centre deMarseille. L’axe de développement choisisera les serruriers et les métalliers.Pendant que Sany développe un dépar-tement de vente en gros aux menuisiers,Joseph gère l’entreprise du centre ville.Les deux affaires, durant des années,fructifient en parallèle. Mais la crise dubâtiment qui atteint tout particulière-ment les menuisiers bois provoque dans

ces deux entreprises une crise brutale."Il a fallu prendre des décisions", se sou-viennent les dirigeants qui, pendantquatre ans, malgré d’énormes difficultésréussiront, à force de travail, à rendreleur société viable comme elle l’étaitauparavant.

"Nous avons été aidés par l’arrivée denos enfants (les deux fils de Joseph et lefils de Sany) ainsi que par l’ensemble descadres", soulignent-ils.Tous ces efforts conjugués ont faitrenaître la société qui a pris aujourd’huiun nouvel essor. Toutes les infrastructuresont été renouvelées (informatique, cata-logues, etc.). A ce jour la société compte31 personnes, dont 7 commerciaux quicouvrent la région PACA.

La technicité"La clientèle d’artisans que nous avonschoisie exige de plus en plus de techni-cité. On ne pose pas n’importe quelle poignéesur n’importe quel profil et on ne collepas avec n’importe quelle colle, etc.",expliquent nos interlocuteurs."Nous avons donc opté pour une distri-bution technique et il nous a falluquelques années pour nous approprier le métier de grossiste technique avecquatre secteurs bien déterminés".Il s’agit en l’occurrence :- d’un secteur menuiserie bois avec unecellule de 3 correspondanciers,- d’un secteur organigramme avec fabrica-tion de cylindres et clés (2 000 clefs par mois,

La Quincaillerie Féraud : une affaire de famille quiconnaît une renaissance active !

Rentrée de Tunisie en 1956 après la crise de Bizerte, c’est à Marseille que lafamille SECNAZI s’installe. La ville va les séduire et les affaires vont suivre.

Reportage

Confédération française de la Quincaillerie, Fournitures industrielles, Bâtiment-Habitat4

L’essor de l’informatiqueChez Féraud, sa place est égalementimportante. L’usage d’Internetdevrait s’amplifier au fil des années."Car il nous faut répondre auxbesoins de la structure avec undéveloppement des liens qui exis-tent entre Internet et notre clien-tèle", déclarent ses dirigeants.

Joseph Secnazi, Directeur général de la société, et Sany Secnazi, Gérant.

Page 5: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

- d’un secteur PVC avec une gestionet un service expéditions appropriés,- et d’un secteur ALU en recherchepermanente de solutions.

La logistique, les stocksLa Quincaillerie Féraud a toujoursprivilégié des stocks conséquents."En la matière, il convient de trou-ver un juste équilibre entre le stockdisponible pour le client et la renta-bilité", soulignent nos interlocu-teurs.Chez Féraud, le stock est en fait lepremier produit fidélisant. Il y aégalement la diversité du stock quiengendre presque toujours un pro-blème de place chez tout quin-caillier. Le plus difficile est demettre une limite à la diversité.

Les produitsConstamment en quête de produitsfidélisants, la distribution technique,telle que la pratique la QuincaillerieFéraud, est appréciée, mais elle nesuffit pas. Elle mobilise en effet sessix commerciaux, sur son effectif de31 personnes, qui sont en charge detrouver et de proposer régulièrementde nouveaux produits.

L’avenir"Avec le recul, nous pouvons êtrefiers", déclarent les dirigeants de lasociété. "Partis de zéro, il y a bien-tôt 47 ans, nous avons représenté lapremière génération de distributeurtechnique et avons dû faire face àdes concurrents de deuxième géné-ration, qui disposaient de capitauxconséquents.Malgré de dures années de galère,entre 2000 et 2003, nous avonsréussi à consolider chaque annéenos fonds propres à hauteur de 1,5million d’euros, pour avoir le localet dispenser à nos effectifs les formations souhaitées !"Depuis deux ans, les départs à laretraite se suivent. Ils ont un coût,c’est ainsi, mais nos deux dirigeantsle savent et ne baissent pas les bras,bien au contraire.Sany Secnazi est un coureur demarathon. Il a participé à celui deNew-York et chaque année, il s’ins-crit au demi-marathon de Cassis,sans parler des 12 à 15 km qu’ileffectue tous les vendredis soirsdans les calanques. A 62 ans, notrehomme tient toujours la distance.Ne lui demandez pas s’il s’arrêteraun jour : il vous sourira parce qu’illui reste encore beaucoup à faire.Joseph Secnazi est ceinture noire de

Karaté, il sait esquiver et attaquer."C’est pourquoi", expliquent lesdeux frères, "nous avons décidé deconsolider la société et de régler lesproblèmes qui vont certainementsurgir, suite à l’entrée de nosenfants dans la société. Notre réussite sera effective si nous parvenons à bien déterminer leurs fonctions et leurs tâches",concluent d’une même voix Sany et Joseph.

Reportage

5Numéro 6 ❚ Novembre 2005

Le groupement GSANi centrale d’achats, ni structure de réfé-rencement, le GSA se veut une structured’échanges et de réflexion sur l’évolution dumétier de quincaillier de bâtiment. La quin-caillerie Féraud en est un membre actif.

Créé en 1980 à l’instigation du quincaillier debâtiment Rhônalpin LBA Thivel, en quête deconfrères dans l’objectif de développer la quin-caillerie pour menuiserie aluminium, GSA –Garantie de Solutions Adaptées – a rapide-ment regroupé six membres avant que lerachat des sociétés Blanc puis Laveix nestabilise ce chiffre à quatre durant quelquetemps. Un cinquième membre, l’entrepriseCogeferm de Plessis Trévise (94) dirigée parStéphane Melinand-Jegou et exploitant quatresites en région parisienne, vient tout juste d’entrer dans le groupement, présidé par LouisCondemine, de LBA Thivel. Aujourd’hui, le groupement GSA est composédes entreprises suivantes :- LBA Thivel (les frères Condemine) :

6 agences (Rhône-Alpes, Centre, Sud-Ouest).C.A. : 30 M €

- BATIFER (René Saling, Valstein) : 4 agences(Forbach, Mulhouse, Strasbourg). C.A. : 30 M €

- FAILLE (René Salmon) : 3 agences (La Chapelled’Armentières, Reims, Le Havre). C.A. : 15 M €

- COGEFERM : 4 agences (Région Parisienne).C.A. : 19,5 M €

- FERAUD (les frères Secnazi) : 1 agence(Marseille). C.A. : 9 M €

Une complète autonomieChaque membre de GSA conserve une complèteautonomie sur tous les aspects du fonctionne-ment de son entreprise et notamment sur lapolitique commerciale et tarifaire. En règlegénérale aucun achat, référencement ni docu-ment promotionnel n’est réalisé en communmais le groupement ne s’interdit pas de fairedes actions ponctuelles sur certains produits.Selon les propres termes de son Président, GSA se veut un groupement de réflexion, de surveillance et de veille technologiqueréunissant un nombre limité de sociétés techniques du secteur de la quincaillerie de bâtiment avec des implantations géogra-phiques différentes, à la recherche de produitset de services d’avant-garde. Ses différents membres pratiquent l’échanged’idées de manière informelle et le groupementcapitalise les expériences de chacun de manièreà suivre, voire à anticiper, l’évolution des mar-chés et des techniques de la quincaillerie debâtiment en suivant des sujets actuels commele désenfumage, la menuiserie PVC ou encore lafilière électronique. Le groupement a développésa marque propre éponyme dotée d’une imagede qualité et de fiabilité et qui concerne tous lesproduits qui trouvent un intérêt pour le tandemindustriel et le groupement GSA. (Source BBI Juillet 2005)

La Quincaillerie Feraud soutient la politiquedes marques.

��� Suite en page 6

Page 6: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

Fiche d’identitéQUINCAILLERIE FERAUDZI Delta Industrie, BP 1113367 MARSEILLE Cedex 11, Tél. : 04 91 43 45 00Fax : 04 91 27 11 32Gérant : Sany SECNAZIFerrures pour portes et fenêtresbois, alu, pvc, acier.

Suite de la page 5

6

Reportage

ROI DE CŒUR

Notre secteurd’activité : le bâtimentConstruire l’avenir à par-tir de nos forces dans lesdomaines d’intérêts tra-ditionnels de la société

et entrer dans des domaines nouveaux s’ilssont cohérents avec notre métier de baseet si nous pensons y apporter une contri-bution utile et rentable en maîtrisant latechnologie du produit.

DAME DE CŒUR

Notre raisond’être : nos clientsL’entreprise Féraudse veut l’imagedynamique et per-formante de notre

esprit d’équipe, à l’écouteet au service de nos clients. Par notreconnaissance approfondie de leurmétier respectif, engageons-nousensemble dans notre recherche dequalité totale. Pour mériter leur res-pect, faisons la preuve de nos res-ponsabilités et de nos compétences,ne classons pas un litige, mais aprèsl’avoir réglé recherchons-en la cause.Sachons reconnaître nos erreurs afind’en tirer profit pour l’avenir.

Confédération française de la Quincaillerie, Fournitures industrielles, Bâtiment-Habitat

AS DE CŒUR

Notre vocation :transformer ladistribution en serviceLa fonction de distributionaujourd’hui n’est plus unique-ment de mettre à la disposition

de nos clients un outil logistique. Elledoit justifier son coût par un véritable service :- recherches et relations permanentes avec les

fournisseurs les plus performants,- meilleure qualité du produit,- meilleure livraison,- meilleure satisfaction du client.

JOKER

Notre richesse : les femmes et leshommes de notreentrepriseChacun pourra donner lemeilleur de lui-même si noussavons l’écouter et lui trans-

mettre nos connaissances, notre expérience.Ainsi, chaque personne pourra prendre ses res-ponsabilités et les assumer dans un climat deconfiance et de solidarité, un droit à l’erreurétant reconnu. Assurons un environnement detravail sûr et agréable. Acceptons la réussiteindividuelle et sachons reconnaître et récom-penser les mérites de chacun qui se remet encause et se forme.

Les bonnes cartes jouées par Féraud

La vie des régions

CHAMBRE SYNDICALE DE SAINT-QUENTIN

Tout un programme !Le 12 septembre 2005, la Chambre syn-dicale régionale de la QuincailleriePicardie / Ardennes a réuni sesmembres à l’occasion de son AssembléeGénérale.Les membres du Bureau, et en particu-lier le Président Thomas GRONIER, ontété reconduits dans leurs fonctions.Il a également été convenu de réfléchirà un toilettage des statuts, devenus unpeu obsolètes.Le Bureau s’est ensuite réuni pourconvenir d’une recommandation sur lessalaires 2005, les organisations syndi-cales n’ayant pas répondu à l’invitationde les négocier.Il a été convenu d’augmenter les salairesminimaux de 5,5% pour les non-cadres,de façon à "sortir" la grille du SMIC, etde 1,7% pour les cadres. La valeur dupoint servant de calcul pour la primed’ancienneté, gelée depuis 2002, a étéaugmentée de 1,7%.

UNION RÉGIONALE NORD - PAS-DE-CALAIS

Patrick TRENTESAUX, nouveau Président régionalL’Union Régionale de la Quincaillerie arenouvelé son Bureau lors del’Assemblée Générale qui a eu lieu le 5Juillet 2005. Patrick TRENTESAUX(Directeur Financier des sociétésS.M.H. et d’HALLUIN INDUSTRIE) a étéélu Président, succédant ainsi à RenéSALMON.Le nouveau Président a souhaité quel’équipe permanente de la Cité desEntreprises en charge de la quincaillerieet des relations extérieures s’engagedans une démarche de prospection denouveaux adhérents afin de renforcer lepôle régional.Cette action est actuellement en courset va concerner particulièrement lesentreprises de plus de 10 salariés.C’est donc une quarantaine d’entre-prises qui sont actuellement sollici-tées.

SYNDICAT DE PARIS

Une rentrée scolaire 2005 - 2006sur les chapeaux de roue !La rentrée scolaire au CFA de laQuincaillerie / Vente technique pourl'Habitat, à Paris s’annonce satisfaisante :les jeunes qui se présentent pour suivreles formations de 1ère année sont suffi-samment nombreux pour former lesclasses de 1ère année : 27 élèves en BEP, 9en CAP et 18 en Bac Pro Commerce.Si davantage d'entreprises de Paris et desa banlieue (Petite et Grande Couronne)se déclarent candidates pour accueillir etformer dès cette année des jeunes, actuel-lement en liste d'attente, une seconde sec-tion de BEP pourrait être ouverte.Les effectifs admis en seconde année deces trois diplômes se préparent pour l'exa-men final de juin 2006. Rappelons les tauxde réussite de juin 2005 : 83 % aussi bienen CAP qu'en BEP et 50 % en Bac Pro.Sans préjuger de la nouvelle "Mentioncomplémentaire" qui devra commencer àfaire ses preuves !

10 DE CŒUR

Notre objectif : le profitIl est le résultat du tra-vail des femmes et deshommes de l’entreprise.Il assure la croissance etles investissements, qui

permettent le développement de lasociété. Il rassure nos partenaires : four-nisseurs, clients, banquiers, associés. Il estla ressource indispensable à l’intéresse-ment du personnel. Ainsi nous devien-drons et resterons les meilleurs grâce à :- notre expérience professionnelle,- nos dons de communication,- la culture de notre enthousiasme,- notre ouverture d’esprit.

Page 7: Positionnement économique et social (97 % / 3 %) plus que chez les femmes (75 % / 25 %). Selon l'âge L'âge moyen des salariés de la branche s'établit à 40 ans environ, ce qui

Numéro 6 ❚ Novembre 2005 7

Pratique

Depuis le décret n° 2005-829 du 20 juillet2005 (JO du 22) "relatif à la compositiondes équipements électriques et électro-niques et à l'élimination des déchetsissus de ces équipements", tout acheteurd'un équipement électrique et électro-nique (EEE) doit pouvoir "se défaire"gratuitement auprès de son vendeur del'équipement similaire devenu usagé.Ce nouveau dispositif récemment intro-duit dans notre droit français résulte dela transposition, précipitée car tardive,d'une directive européenne. Sacomplexité nécessite de le pré-senter de façon méthodiquemais sommaire. Certainesnotions du décret doivent eneffet être précisées par des arrêtés, non encore parus débutoctobre.D'autre part, et ce n'est pas lamoindre difficulté de mise enœuvre du décret, chaque "filièrede commercialisation" des EEEconcernés va devoir s'organiser ;depuis les "producteurs" jusqu'aux"distributeurs", pour que toutes lesopérations prescrites par le décretet incombant à chacun d'eux puis-sent être réalisées conformémentaux dispositions de celui-ci.

Quelques définitions

Les "équipements électriques etélectroniques" (EEE), et les déchetsqui sont en issus, sont définis à l'article 1 du décret et, plus concrète-ment, énumérés dans l'annexe I de celui-ci. Pour ce qui concerne notre"filière", Il s'agit des produits suivants :- gros appareils ménagers- petits appareils ménagers- équipements informatiques et de télé-

communications- matériel grand public- matériel d'éclairage (à l'exception des

appareils d'éclairage domestique et desampoules à filament)

- outils électriques et électroniques (à l'ex-ception des gros outils industriels fixes)

- jouets, équipements de loisir et de sport- instruments de surveillance et de

contrôle- distributeurs automatiques.Sont considérés comme déchets d'EEE"ménagers" ceux qui proviennent des

ménages ou, bien qu'utilisés à des finsprofessionnelles ou pour les besoins d'as-sociations, sont similaires à ceux desménages en raison de leur nature et descircuits par lesquels ils sont distribués"(article 2). Tous les autres déchets d'EEEsont qualifiés de "professionnels".Est considéré comme "producteur" :"toute personne qui fabrique, importeou introduit sur le marché national àtitre professionnel des

EEE, sauf si ces équipements sont vendussous la seule marque d'un revendeur ;dans ce cas, le revendeur est considérécomme producteur".Par "distributeur" au sens de l'article 3du décret, il faut entendre : "toute per-sonne qui, quelle que soit la techniquede distribution utilisée, y compris parcommunication à distance, fournit àtitre commercial des EEE à celui qui vales utiliser".

Comment fonctionne le dispositifinstitué par le décret ?

Chaque EEE mis sur le marché après le 13août 2005 doit être revêtu d'un marquagepermettant d'identifier son producteur etde déterminer qu'il a été mis sur le marché

après cette date. Ils doivent être revêtusd'un pictogramme représentant "unepoubelle sur roues barrée d'une croix" etapposé par le producteur de manière"visible, lisible et indélébile" (article 6).Pour chaque catégorie d'équipementsqu'ils mettent sur le marché, les produc-teurs doivent, soit pourvoir à la collectesélective des déchets d'EEE ménagers,soit verser une contribution financière àun organisme coordonnateur agréé pourla collecte des déchets.Le décret prévoit une disposition extrê-mement importante qui concerne direc-tement les distributeurs, selon laquelle :"lors de la vente d'un EEE ménager, ledistributeur reprend gratuitement, oufait reprendre gratuitement pour soncompte, les EEE usagés que lui cède leconsommateur, dans la limite de la quan-tité et du type d'équipement vendu".(article 8 II).De même, "les producteurs sont tenusd'enlever, ou de faire enlever, puis detraiter ou de faire traiter les déchetsainsi collectés, quelle que soit leur datede mise sur le marché" (article 13).Pendant une période transitoire allantjusqu'au 13 février 2011 ou, pour certains équipements qui seront mentionnés dans un arrêté à paraître,jusqu'au 13 février 2013, les produc-teurs informent les acheteurs, par unemention particulière figurant au basde facture de vente, du coût corres-pondant à l'élimination des déchetsd'EEE mis sur le marché avant le 13 août 2005. Les distributeurs informent également du coût decette élimination leurs propres acheteurs lorsqu'une facture est établie ou, dans les autres cas, partout moyen approprié. Le coût ainsiindiqué ne doit pas excéder lescoûts réellement supportés. (article 17).

Quid en cas de non-respect des mesures du décret ?

L'article 25 du décret prévoit demanière très circonstanciée que le non-respect par les producteurs et les distri-buteurs des obligations qui leurincombent au titre du décret est punis-sable d'amendes pénales.Il est ainsi précisé qu'un distributeur s'expose à une pénalité s'il n'assure pasla reprise gratuite d'un EEE usagé à l'occasion de la vente d'un EEE neuf ou n'informe pas ses acheteurs du coûtcorrespondant à l'élimination desdéchets d'EEE mis sur le marché avant le 13 août 2005.De plus, les personnes morales quienfreindraient les obligations mises àleur charge par le décret pourraient voirengagée leur responsabilité pénale, autitre de leurs dirigeants personnes phy-siques qui seraient auteurs ou complicesdes infractions, et s'exposeraient àencourir une amende.

Décret sur les déchets issusdes équipements électriques et électroniques

Une énorme intendance va devoir se mettre en place : plus facile à dire qu'à faire !