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Pour démarrer la classe de terminale S Tout ce qu’il faut savoir de la 1 re S Paul Milan 28 novembre 2015

Pour démarrer la classe de terminale S - lyceedadultes.fr · Les solutions de l’équation p(x) ... GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS 4 Fonctions de référence Une fonction affine

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Pour démarrer la classe determinale S

Tout ce qu’il faut savoir de la 1re S

Paul Milan28 novembre 2015

2

Table des matières

1 Second degré 71 Forme canonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Racines du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Factorisation, somme et produit des racines . . . . . . . . . . . . . . 84 Signe du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Variation et représentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2 Généralité sur les fonctions 111 Parité d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 Variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Résolution graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Fonctions de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 Sens de variation des fonctions associées . . . . . . . . . . . . . . . . 13

3 La fonction dérivée 151 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Dérivées des fonctions élémentaires. Règles de dérivation . . . . . . 163 Équation de la tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Sens de variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

4 Suite 191 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 Variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193 Suite arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 Suite géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 Visualisation d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Convergence d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 Programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

5 Trigonométrie 251 Lignes trigonométriques des angles remarquables . . . . . . . . . . 252 Formules élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 Formules de symétrie et de déphasage . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 Formules d’addition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 Formules de duplication et de linéarisation . . . . . . . . . . . . . . 266 Cercle trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Équations trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

6 Vecteurs dans le plan 291 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 Dans un repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

3

TABLE DES MATIÈRES

7 Règles sur les inégalités 311 Opérations sur les inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Inégalités classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

4

TABLE DES MATIÈRES

5

TABLE DES MATIÈRES

6

Chapitre 1

Second degré

1 Forme canonique

Soit un polynôme du second degré : p(x) = ax2 + bx + c avec a 6= 0

Sa forme canonique est : p(x) = a

[

(

x +b

2a

)2

− b2 − 4ac

4a2

]

On pose ∆ = b2 − 4ac appelé le discriminant

Exemple : Déterminer la forme canonique de p(x) = 2x2 + 3x − 14

p(x) = 2(

x2 +32

x − 7)

=

[

(

x +34

)2

− 916

− 7

]

=

[

(

x +34

)2

− 12116

]

2 Racines du trinôme

Les solutions de l’équation p(x) = 0 dépendent du signe du discriminant ∆

• Si ∆ > 0, on a deux racines distinctes : x1 =−b +

√∆

2aou x2 =

−b −√

2a

• Si ∆ = 0, on a une racine double : x0 = − b

2a

• Si ∆ < 0, pas de racine réelle.

Exemple : Résoudre : 2x2 + 3x − 14 = 0 on calcule ∆ = 9 + 112 = 121 = 112

on obtient :

x1 =−3 + 11

4= 2 ou x2 =

−3 − 114

= −72

7

CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ

3 Factorisation, somme et produit des racines

La factorisation de p(x) dépend du signe du discriminant ∆

• Si ∆ > 0, p(x) = a(x − x1)(x − x2)

La somme S et le produit P des racines valent alors : S = −b

aet P =

c

a

Si on connaît un racine évidente x1, alors x2 =P

x1

• Si ∆ = 0, p(x) = a(x − x0)2

• Si ∆ < 0, le trinôme ne se factorise pas.

Exemple : Factoriser p(x) = 2x2 + 3x − 14.

x1 = 2 est racine évidente car 2 × 22 + 3 × 2 − 14 = 0, P = −142

= −7 donc

x2 =P

x1= −7

2

On a alors : p(x) = 2(x − 2)(

x +72

)

= (x − 2)(2x + 7)

4 Signe du trinôme

• Si ∆ > 0, le trinôme est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe de −aà l’intérieur.

x

p(x)

−∞ x2 x1 +∞

signe de a 0 signe de − a 0 signe de a

• Si ∆ = 0, le trinôme est nul en x0 et du signe de a ailleurs.

• Si ∆ < 0, le trinôme est du signe de a sur R.

Exemple : Résoudre 2x2 + 3x − 14 6 0. On a calculé x1 = 2 et x2 = −72

a = 2 > 0, on prend donc à l’intérieur des racines : S =

[

−72

; 2]

8

CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ

5 Variation et représentation

Si a > 0, la parabole est tournéevers le haut, on a donc les varia-tions suivantes :

x

p(x)

−∞ − b

2a+∞

+∞+∞

− ∆

4a− ∆

4a

+∞+∞

− ∆

4a

− b

2a

S

Si a < 0, la parabole est tournéevers le bas, on a donc les varia-tions suivantes

x

p(x)

−∞ − b

2a+∞

−∞−∞

− ∆

4a− ∆

4a

−∞−∞

− ∆

4a

− b

2a

S

9

CHAPITRE 1. SECOND DEGRÉ

10

Chapitre 2

Généralité sur les fonctions

1 Parité d’une fonction

Soit une fonction f définie sur un ensemble D f symétrique par rapport à l’origine.Soit C f sa courbe représentative. On dit que la fonction f est :• est paire ⇔ ∀x ∈ D f , f (−x) = f (x)

C f est alors symétrique par rapport à l’axe des ordonnées• est impaire ⇔ ∀x ∈ D f , f (−x) = − f (x)

C f est alors symétrique par rapport à l’origine

Remarque : La fonction carrée, f (x) = x2 est paire et la fonction inverse, g(x) =1x

est impaire

2 Variation d’une fonction

Soit I un intervalle (ouvert ou fermé, borné ou non). a et b deux réel de I

Soit f une fonction définie au moins sur I. On dit que :

• f est croissante sur I si, et seulement si : a < b ⇒ f (a) < f (b)

• f est décroissante sur I si, et seulement si : a < b ⇒ f (a) > f (b)

• f est monotone sur I si, et seulement si f est croissante ou décroissante sur I.

Remarque : On dit qu’une fonction croissante conserve la relation d’ordre etqu’une fonction décroissante inverse la relation d’ordre.

3 Résolution graphique

Soit C f la courbe représentative d’une fonction f .Pour résoudre graphiquement• f (x) = 0 on cherche les abscisses des points d’intersection de C f avec l’axe des

abscisses.• f (x) = m on cherche les abscisses des points d’intersection de C f avec la droite

horizontale y = m.• f (x) > 0 ou f (x) < 0 on cherche les abscisses des points de C f qui sont situés

au dessus ou en dessous de l’axe des abscisses.

11

CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS

4 Fonctions de référence

Une fonction affine f est une fonction définie sur R par : f (x) = ax + b

Le signe du coefficient directeur a donne les variations de la fonction :

si a > 0 f est croissante si a < 0 f est décroissante

La représentation d’une fonction affine est une droite qui passe par le point (0; b)

La fonction carrée f est la fonction définie sur R par : f (x) = x2

La fonction carrée est décroissante sur R− et croissante sur R+.

La représentation de la fonction carrée est une parabole d’axe Oy dont le sommetest l’origine.

La fonction inverse f est la fonction définie sur R∗ par : f (x) =

1x

La fonction inverse est décroissante sur ]− ∞; 0[ et sur ]0;+∞[

La représentation de la fonction inverse est une hyperbole équilatère dont le pointde symétrie est l’origine et les asymptotes les axes de coordonnées.

La fonction racine carrée f est la fonction définie sur R+ par : f (x) =√

xLa fonction racine carrée est croissante sur R+

La représentation de la fonction racine carrée est la demi-parabole d’ordonnéespositives d’axe Ox.

Pour tout réel x positif ou nul, on a les relations suivante :

si x ∈ [0; 1], x26 x 6

√x et si x ∈ [1;+∞[,

√x 6 x 6 x2

Remarque : On observe que le rapportde ces fonctions s’inverse autour de 1comme le montrent les représentationssuivantes :On constate que :• si x < 1 la fonction carrée est en des-

sous de la fonction identité qui est endessous de la fonction racine carrée.

• si x > 1 la fonction carrée est au des-sus de la fonction identité qui est audessus de la fonction racine carrée.

1

2

3

1 2 3O

√x

x2

x

12

CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS

5 Sens de variation des fonctions associées

Soit un réel k et deux fonctions u et v définies sur un intervalle I

Somme• u et v croissantes ⇒ u + v croissante• u et v décroissantes ⇒ u + v décroissante

Produit par un réel• Si k > 0 ⇒ u et k u ont mêmes variations• Si k < 0 ⇒ u et k u ont des variations contraires

Racine carrée et inverse• u positive sur I ⇒ u et

√u ont mêmes variations

• u non nulle sur I ⇒ u et1u

ont des variations contraires.

Exemple : Déterminer les variations des fonctions f (x) =√

1 − x et g(x) =1

2 − x

• Pour f , on pose la fonction u(x) = 1 − x définie sur I =]− ∞; 1]. La fonctionu est affine de coefficient directeur −1 donc décroissante sur I. La fonction f estdonc décroissante sur I

• Pour g, on pose la fonction v(x) = 2 − x définie sur J = R − {2}. La fonctionv est affine de coefficient directeur −1 donc décroissante sur J. La fonction g estalors croissante sur ]− ∞; 2[ ou sur ]2;+∞[

13

CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS

14

Chapitre 3

La fonction dérivée

1 Définition

C f

(T)

(AB)

⇐a + ha

f (a)

f (a + h)

h

bA

bB

O

Le coefficient directeur α de la droite(AB) est :

α =f (a + h)− f (a)

h

Si le point B se rapproche du point A (htend vers 0), la droite (AB) se rapprochede la tangente (T) à la courbe en x = a.Le coefficient directeur de cette tangenteest appelé nombre dérivé noté f ′(a).

f ′(a) = limh→0

f (a + h)− f (a)

h

Soit une fonction f définie sur un intervalle ouvert I et a un point de I.• On appelle taux d’accroissement (ou taux de variation) de la fonction f entre a

et a + h, le nombre t défini par :

t =f (a + h)− f (a)

h

• La fonction f admet un nombre dérivé, noté f ′(a), en a, si et seulement si, letaux d’accroissement de la fonction f en a admet une limite, c’est à dire :

f ′(a) = limh→0

f (a + h)− f (a)

hou encore f ′(a) = lim

x→a

f (x)− f (a)

x − a

Remarque : Le nombre dérivée au point a correspond au coefficient directeur dela tangente à la courbe au point a.

Soit une fonction f définie sur un intervalle I.Si la fonction f admet un nombre dérivé en tout point de I, on dit que la fonctionf est dérivable sur I. La fonction, notée f ′, définie sur I qui à tout x associe sonnombre dérivé est appelée fonction dérivée de f .

15

CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE

2 Dérivées des fonctions élémentaires. Règles de dé-rivation

Fonction D f Dérivée D′f

f (x) = k R f ′(x) = 0 R

f (x) = x R f ′(x) = 1 R

f (x) = xn n ∈ N∗

R f ′(x) = nxn−1 R

f (x) =1x

R∗ f ′(x) = − 1

x2]− ∞; 0[ ou]0;+∞[

f (x) =1xn

n ∈ N∗ R

∗ f ′(x) = − n

xn+1]− ∞; 0[ ou]0;+∞[

f (x) =√

x [0;+∞[ f ′(x) =1

2√

x]0;+∞[

f (x) = sin x R f ′(x) = cos x R

f (x) = cos x R f ′(x) = − sin x R

Règle de dérivation.

Dérivée de la somme (u + v)′ = u′ + v′

Dérivée du produit par un scalaire (λu)′ = λu′

Dérivée du produit (uv)′ = u′v + uv′

Dérivée de l’inverse(

1v

)′= − v′

v2

Dérivée du quotient(u

v

)′=

u′v − uv′

v2

Dérivée de la puissance (un)′ = nu′un−1

Dérivée de la racine(√

u)′=

u′

2√

u

Remarque : Les fonctions polynômes et les fonctions rationnelles sont dérivablessur leur ensemble de définition.

Exemple : Soit la fonction f définie et dérivable sur R, par : f (x) =2x + 5x2 + 1

En appliquant la dérivée du quotient :

f ′(x) =2(x2 + 1)− 2x(2x + 5)

(x2 + 1)2 =2x2 + 2 − 4x2 − 10x

(x2 + 1)2 =−2x2 + 10x + 2

(x2 + 1)2

16

CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE

3 Équation de la tangente

L’équation de la tangente (Ta) en a à la courbe C f représentative d’une fonction fdérivable en a est égale à :

y = f ′(a)(x − a) + f (a)

Exemple : f définie et dérivable sur R par : f (x) = x3 − 3x2 + 3x + 4Déterminer l’équation de la tangente au point d’abscisse 2.

L’équation de la tangente au point d’abscisse 2 est : y = f ′(2)(x − 2) + f (2)On détermine l’expression de la dérivée : f ′(x) = 3x2 − 6x + 3On calcule ensuite : f ′(2) = 3 et f (2) = 6On obtient donc l’équation de la tangente suivante : y = 3(x − 2) + 6 ⇔ y = 3x

4 Sens de variation

Soit une fonction f dérivable sur un intervalle I.

• Si la fonction dérivée f ′ est nulle, alors la fonction est constante.

• Si la fonction dérivée est strictement positive (sauf en quelques point isolé de Ioù elle s’annule), alors la fonction f est strictement croissante sur I.

• Si la fonction dérivée est strictement négative (sauf en quelques point isolé de Ioù elle s’annule), alors la fonction f est strictement décroissante sur I.

Exemple : Soit fonction f définie et dérivable sur R par : f (x) = −x3 + 3x2 + 2.Dresser son tableau de variation.

On calcule la dérivée : f ′(x) = −3x2 + 6x = 3x(−x + 2)

Les valeurs qui annulent la dérivée : f ′(x) = 0 ⇔ x = 0 ou x = 2

Le signe de f ′(x) est celui d’un trinôme du second degré.

On obtient le tableau de variation suivant :

x

f ′(x)

f (x)

−∞ 0 2 +∞

− 0 + 0 −+∞+∞

22

66

−∞−∞

Soit une fonction f dérivable sur un intervalle I.

• Si c ∈ I est un extremum local de f sur I alors f (c) = 0

• Si c ∈ I, f ′(c) = 0 et si f ′ change signe en c alors c est un extremum local de fsur I.

17

CHAPITRE 3. LA FONCTION DÉRIVÉE

18

Chapitre 4

Suite

1 Définition

Une suite numérique (un)n∈N est une succession de nombres réels ordonnés. Àun rang donné n, on associe un nombre réel un.

(un) : N −→ R

n 7−→ un

un est appelé le terme général de la suite (un).

On peut définir une suite (un) :

• De façon explicite : un = f (n) : un = 3n + 5

• De façon récurrente :

1) à un terme : u0 et un+1 = f (un) : u0 = 2 et un+1 = 3un − 2

2) à deux termes : u0, u1 et un+2 = f (un+1, un) : u0 = 2, u1 = 1 etun+2 = 2un+1 + un

• Par une somme de termes : un =n

∑k=0

Tn : un = 12 + 22 + · · ·+ n2 (somme des

carrés)

2 Variation

On dit qu’une suite (un) est strictement croissante si : ∀n ∈ N, un+1 > un

On dit qu’une suite (un) est strictement décroissante si : ∀n ∈ N, un+1 < un

Si une suite (un) est soit croissante, soit décroissante, la suite est dite monotone.

Remarque : Pour connaître les variations d’une suite (un), on étudie :

• Le signe de : un+1 − un

• Si tous les termes sont strictement positifs, on peut comparer de rapport :un+1

unà 1.

• Si la suite est définie de façon explicite, on peut aussi étudier le signe de la déri-vée de la fonction associée.

19

CHAPITRE 4. SUITE

3 Suite arithmétique

Une suite arithmétique (un) est définie par :

• un premier terme u0 ou up

• une relation de récurrence : un+1 = un + r, r étant la raison de la suite

Une suite est arithmétique lorsque la différence entre deux termes consécutifs estconstante. On a alors : ∀n ∈ N, un+1 − un = r

Le terme général un d’une suite arithmétique s’exprime en fonction de n de lafaçon suivante :

• Si le premier terme est u0, alors : un = u0 + n r (croissance linéaire)

• Si le premier terme est up, alors : un = up + (n − p) r

Somme des termes

Somme des n entiers naturels : 1 + 2 + 3 + · · ·+ n =n(n + 1)

2Sn = u0 + u1 + · · ·+ un = (n + 1)× u0 + un

2= Nbre de termes × Σ termes extrèmes

2

Exemples : 1 + 2 + · · · + 100 =100 × 101

2= 5050, 1 + 3 + 5 + · · · + 99 =

50 × 1 + 992

= 2500

4 Suite géométrique

Une suite géométrique (un) est définie par :

• un premier terme u0 ou up

• une relation de récurrence : un+1 = q × un q étant la raison de la suite

Une suite est géométrique lorsque le rapport entre deux termes consécutifs estconstant. On a alors :

∀n ∈ N,un+1

un= q

Le terme général un d’une suite géométrique s’exprime en fonction de n de la façonsuivante :

• Si le premier terme est u0, alors : un = qn u0 (croissance exponentielle)

• Si le premier terme est up, alors : un = qn−p up

20

CHAPITRE 4. SUITE

Somme des termes

1 + q + q2 + · · ·+ qn =1 − qn+1

1 − q

Sn = u0 + u1 + · · ·+ un = u0 ×1 − qn+1

1 − q= 1er terme × 1 − qNbre termes

1 − q

Exemple : 3 + 6 + 12 + · · ·+ 3 × 210 = 3 × 1 − 211

1 − 2= 3(211 − 1) = 6141

5 Visualisation d’une suite

Pour visualiser une suite définie par ré-currence, on trace la fonction f et ladroite y = x qui permet de reporter lestermes sur l’axe des abscisses.

0.5

0.5O u0 u1 u2 u3

u4

u1

u2

u3

u4y = x

C f

6 Convergence d’une suite

On dit que la suite (un) a pour limite ℓ si, et seulement si, tout intervalle ouvertcontenant ℓ contient tous les termes de la suite à partir d’un certain rang.

On note alors : limn→+∞

un = ℓ et l’on dit que la suite converge vers ℓ

On dit que la suite (un) a pour limite +∞ (resp. −∞) si, et seulement si, tout in-tervalle ]A;+∞[ (resp. ]− ∞; B[) contient tous les termes de la suite à partir d’uncertain rang.

On note alors : limn→+∞

un = +∞ resp. limn→+∞

un = −∞

On dit que la suite diverge vers +∞ (resp. −∞)

21

CHAPITRE 4. SUITE

Convergence d’une suite géométrique. Soit q un réel. On a les limites suivantes

• Si −1 < q < 1 alors limn→+∞

qn = 0

• Si q = 1 alors limn→+∞

qn = 1

• Si q > 1 alors limn→+∞

qn = +∞

• Si q 6 −1 alors limn→+∞

qn n’existe pas.

Exemples : une suite géométrique de raison 2 est divergente tandis qu’une suitegéométrique de raison 0,75 est convergente vers 0.

La suite Sn = 1 +12+

14+ · · ·+ 1

2n= 2

[

1 −(

12

)n+1]

converge vers 2.

22

CHAPITRE 4. SUITE

7 Programmation

Remarque : La fonction f et le terme initial A = u0 étant donnés.

7.1 Calcul des termes d’une suite

Deux programmes pour déterminer un terme particulier ou la liste des premierstermes d’une suite définie par récurrence :

Variables : N, I entiers A, U réelsf fonction

Entrées et initialisationLire A, NA → U

Traitementpour I variant de 1 à N faire

f (U) → Ufin

Sorties : Afficher U

Variables : N, I entiers A, U réelsL1 liste, f fonction

Entrées et initialisationLire A, NA → UListe L1 remis à 0U → L1(1)

Traitementpour I variant de 1 à N faire

f (U) → UU → L1(I + 1)

fin

Sorties : Afficher L1

7.2 Convergence ou divergence d’une suite

Dans le cas où la suite (un) est croissante. Deux programme permettant,• si la suite est convergente, de s’approcher de la limite en déterminant le rang n

à partir duquel la différence entre le terme et la limite vaut 10−P,• si la suite tend vers +∞, de déterminer le rang n de la suite à partir duquel les

termes sont supérieurs à un nombre M donné

Variables : N, P entiers A, U réelsf fonction

Entrées et initialisationA → U0 → N

Traitementtant que ℓ− U > 10−P faire

f (U) → UN + 1 → N

fin

Sorties : Afficher N

Variables : N entier A, U, M réelsf fonction

Entrées et initialisationA → U0 → N

Traitementtant que U 6 M faire

f (U) → UN + 1 → N

fin

Sorties : Afficher N

23

CHAPITRE 4. SUITE

24

Chapitre 5

Trigonométrie

1 Lignes trigonométriques des angles remarquables

α 0π

2

sin α 012

√2

2

√3

21

cos α 1

√3

2

√2

212

0

tan α 0

√3

31

√3 ∞

2 Formules élémentaires

sin2 x + cos2 x = 1, ∀x ∈ R

1 + tan2 x =1

cos2 x, ∀x ∈ R −

{

2, k ∈ Z

}

3 Formules de symétrie et de déphasage

cos(−x) = cos x

cos(π − x) = − cos x

cos(π + x) = − cos x

cos(π

2− x

)

= sin x

cos(π

2+ x

)

= − sin x

sin(−x) = − sin x

sin(π − x) = sin x

sin(π + x) = − sin x

sin(π

2− x

)

= cos x

sin(π

2+ x

)

= cos x

4 Formules d’addition

cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b

cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b

sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b

sin(a − b) = sin a cos b − cos a sin b

25

CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE

5 Formules de duplication et de linéarisation

cos 2a = cos2a − sin2 a

= 2 cos2 a − 1

= 1 − 2 sin2 a

sin 2a = 2 sin a cos a

cos2 a =1 + cos 2a

2

sin2 a =1 − cos 2a

2

6 Cercle trigonométrique

π2

π

−π2

π6

π4

π3

2π3

3π4

5π6

− 5π6

− 3π4

− 2π3

−π3

−π4

−π6

+

+

+

+

+

+

12

√2

2

√3

2− 12−

√2

2−√

32

12

√2

2

√3

2

− 12

−√

22

−√

32

√3

3+

1+

√3+

−√

33

+

−1+

−√

3+

7 Équations trigonométriques

sin a = sin b ⇔{

b = a + 2kπ oub = π − a + 2kπ

26

CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE

cos a = cos b ⇔{

b = a + 2kπ oub = −a + 2kπ

27

CHAPITRE 5. TRIGONOMÉTRIE

28

Chapitre 6

Vecteurs dans le plan

1 Définitions

Un vecteur ~u est défini par une direction, un sens et une longueur (la norme de ~u)notée ||~u||.

•−→AB =

−−→CD ⇔ ABDC est un parallélogramme

• On définit l’addition de deux vecteurs a l’aide de la relation de Chasles :−→AB +−→

BC =−−→AC

• On définit le produit d’un vecteur par un réel par un vecteur de même directionλ~u

Colinéarité

• ~u et ~v colinéaires ⇔ ∃ k ∈ R, ~v = k~u

• A, B, C alignés ⇔ ∃ k ∈ R,−−→AC = k

−→AB

• (AB) // (CD) ⇔ ∃ k ∈ R,−−→CD = k

−→AB

2 Dans un repère

Dans un repère (O, ~ı, ~), on détermine un point ou un vecteur par deux coordon-nées : l’abscisse et l’ordonnée.

On obtient les relations suivantes :

•−→AB (xB − xA ; yB − yA)

• I milieu de [AB] : I(

xA + xB

2;

yA + yB

2

)

• AB =√

(xB − xA)2 + (yB − yA)

2

Deux vecteurs ~u(x; y) et ~v(x′; y′) sont colinéaires si, et seulement si,

det(~u,~v) = 0 ⇔∣

x x′

y y′

= xy′ − x′y = 0

29

CHAPITRE 6. VECTEURS DANS LE PLAN

Équation cartésienne d’une droite : ax + by + c = 0La droite (AB) est l’ensemble des points M(x; y) tels que :

det(−−→AM ,

−→AB ) = 0 ⇔

x − xA xB − xAy − yA yB − xB

= 0

3 Produit scalaire

On appelle produit scalaire de deux vecteurs ~u(x; y) et ~v(x′; y′) le réel noté ~u · ~vdéfini par l’une des trois relations suivantes :

1) ~u ·~v =12

(

||~u +~v||2 − ||~u||2 − ||~v||2)

2) ~u ·~v = xx′ + yy′

3) ~u ·~v = ||~u|| × ||~v|| cos(~u,~v)

Propriétés :

Le produit scalaire est :• commutatif : ~u ·~v = ~v · ~u• bilinéaire : ~u(~v + ~w) = ~u ·~v + ~u · ~w et (a~u) · (b~v) = ab~u ·~v

Si ~u et ~v sont colinéaires alors : ~u ·~v = ±||~u|| × ||~v||. Le signe dépend du sens desdeux vecteurs.

On appelle θ = B̂AC, on a alors :

• Si 0 6 θ <π

2alors

−→AB ·

−−→AC > 0

• Si θ =π

2alors

−→AB ·

−−→AC = 0, ABC est alors rectangle en A

• Si θ >π

2alors

−→AB ·

−−→AC < 0.

30

Chapitre 7

Règles sur les inégalités

1 Opérations sur les inégalités

Pour tout a : x < y ⇔ x + a < y + a (même sens)Pour tout k > 0 : x < y ⇔ kx < ky (même sens)Pour tout k < 0 : x < y ⇔ kx > ky (sens contraire)

Pour x et y de même signe : x < y ⇔ 1x>

1y

(sens contraire)

Pour x > 0 et y > 0 : x < y ⇒ x2 < y2 (même sens)Pour x > 0 et y > 0 : x < y ⇔ √

x <√

y (même sens)Si f croissante sur I : x < y ⇔ f (x) < f (y) (même sens)Si f décroissante sur I : x < y ⇔ f (x) > f (y) (sens contraire)

Exemples :

• Sachant que 3 < x < 5, que peut-on en conclure pour1

3 − x?

3 < x < 5 ⇒ −5 < −x < −3 ⇒ −2 < 3 − x < 0 ⇒ 13 − x

< −12

• Comment montrer que pour tout x > 1,1x<

1√1 − x2

?

Pour tout x > 1

0 < x2 − 1 < x2 ⇒√

x2 − 1 <√

x2 ⇒√

x2 − 1 < x ⇒ 1√x2 − 1

>1x

Rappels :

• On peut toujours ajouter membre à membre deux inégalités.• On peut multiplier membre à membre deux inégalités si tous les termes sont

positifs.• On ne peut pas soustraire ou diviser membre à membre deux inégalités.

Encadrement de : x − y

On détermine d’abord un encadrement de −y, puis on effectue la somme membreà membre avec celui de x.

Exemple :

{

− 2 < x < 3− 4 < y < −1

⇒{

− 2 < x < 31 < −y < 4

⇒ −1 < x − y < 7.

31

CHAPITRE 7. RÈGLES SUR LES INÉGALITÉS

Encadrement de :x

y: (bornes de l’encadrement de x et y de même signe)

On détermine d’abord un encadrement de1y

, puis il faut s’arranger pour multiplier

membre à membre deux encadrements dont tous les termes sont positifs.

Exemples :

1)

{

8 < x < 93 < y < 4

8 < x < 914<

1y<

13

⇒ 2 <x

y< 3.

2)

{

−2 <x < −12 <y < 3

1 < −x < 213<

1y<

12

⇒ 13< −x

y< 1 ⇒ −1 <

x

y< −1

3

Méthode importante à connaître : (valable pour les fonctions et les suites)

Pour montrer que A < B, il est dans certains cas plus facile de calculer A − B, puisen étudiant son signe de montrer que A − B < 0.

Exemple : Comment montrer que si x < 1 alorsx − 8

2x − 9< 1 ?

Pour tout x < 1,x − 8

2x − 9− 1 =

1 − x

2x − 9< 0 car

{

1 − x > 02x − 9 < −7

2 Inégalités classiques

Pour tout x réel : −1 6 cos x 6 1 et −1 6 sin x 6 1

32