Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°1102 du 20FEVRIER

2018

P.3

P.4 P.3

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Les importations du Togo en haussede 5,3% à fin septembre 2017

P.4 Par rapport à la même période de 2016

Accélérer la feuille de route de la monnaie unique de la CEDEAO

P.6 Sommet de quatre chefs d’Etat mercredi à Accra

P.6

Le programmePro-CEMA lancé

pour mieuximpliquer lasociété civile

Gouvernance et actions publiques

Le HCCRUN poursuit la phase des réparations

20 nouvelles victimesdes violences de

2005 indemniséescette semaine

Pour faciliter l’accès aux soins de santé aux couchesles plus vulnérables

L’usine Do-Pharmava produire plus de

18 millions de flacons desolutés intraveineux par an

* Les travaux reprennent vendredi dès le retour de Nana Akuffoh-Addo* Les points de discussions de la première journée marathon

Photo de famille à l’ouverture du dialogue

2 CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.fr

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

AZIMUTS INFOS

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

Nécrologie

Idrissa Ouedraogo :Un monument du cinéma

africain est décédé

Conférence

Danse traditionnelle etcréation d'aujourd'hui

Le 27 février prochain se tiendraà l'Institut Français du Togo une con-férence sur la danse traditionnelle etla création artistique. Dans le cadrede son projet de formation en appro-che d'improvisation l'Association Sol'Œil d'Afrik organise une rencontreprofessionnelle de la formatrice Isa-belle Maurel de France, avec lacommunauté des artistes danseursdu Togo. Cette conférence débat apour objectif d'échanger ses expé-

Considéré comme l'un des plusgrands cinéastes de l'Afrique,Idrissa Ouedraogo est décédé hierdimanche à Ouagadougou des sui-tes d'une maladie.

"J'ai appris avec une profondetristesse, le décès survenu ce di-manche du cinéaste IdrissaOuedraogo. Le Burkina Faso vientde perdre un réalisateur à l'im-mense talent, profondément atta-ché à son pays", annonce surTwitter le Président burkinabé RochChristien Kaboré. Le Burkina Fasopleure en effet l'un des plus grandscinéastes du continent africain. Ci-néaste engagé à la fois sur le planesthétique que l'avenir du cinémaen Afrique, Idrissa Ouédraogo s'estéteint dimanche dans une cliniquede la capitale burkinabè des suitesd'une maladie à l'âge de 64 ans.

Véritable icône du 7e art dans sonpays, Idrissa Ouédraogo s'était faitconnaître du grand public avec sonfilm Tilaï, qui remporte en 1991 leprestigieux Étalon d'or de Yennengaau Festival panafricain du cinémade Ouagadougou.

Lancée par la Présidence de laRépublique de France et mise enœuvre par l'Institut français, elle per-met de recueillir des idées du mondeentier pour promouvoir l'utilisation dufrançais et le plurilinguisme. Les par-ticipations viendront alimenter un pland'ensemble pour le français et leplurilinguisme dans le monde.

Les auteurs des propositions lesplus innovantes seront invités à Pa-ris pour présenter leur idée dans lecadre de la mise en oeuvre du planpour la langue française et duplurilinguisme (frais de transport etd'hébergement pris en charge). Sivous êtes francophone/ francophilerésidant hors de France, un accèsd'un mois à la plateformeCulturethèque vous sera offert pourvotre contribution à l'issue de la con-sultation en ligne.

Deux journées d'échanges le 14

et 15 février complèteront cette con-sultation. Elles impliqueront de nom-breux acteurs (intellectuels, univer-sitaires, artistes, chefs d'entreprise,politiques, représentants des admi-nistrations et institutions françaises,ambassades, Francophonie institu-tionnelle) ainsi qu'un panel de ci-toyens qui se seront distingués parleur engagement dans la réflexionparticipative.

Deux objectifs : recueillir des pro-positions concrètes pour la promo-tion de la langue française et duplurilinguisme

Analyser les réponses et décelerles meilleures idées à inclure dans lerapport destiné au Président de laRépublique.

Du 26 janvier 2018 au 20 mars2018, contribuez librement à laconsultation citoyenne en ligne.

Communiqué/Francophonie

Le projet "Mon idéepour le français "

de la justice et du développement), leparti présidentiel turc.

"C'est un embarras terrible quiconfirme que ce Sarajevo libre etouvert s'est transformé en kasabaturcophile", a commenté le metteuren scène Dino Mustafic sur Twitter.Le PEN club bosnien a adressé ses"excuses sincères" à Orhan Pamuk.

En septembre 2016, dénonçantl'arrestation du romancier et journa-liste turc Ahmet Altan, le romancieravait estimé que son pays fonçait"vers un régime de terreur". Il y a unan, le principal quotidien turc,Hürriyet, avait renoncé à publier unentretien avec l'auteur qui annonçaitsa volonté de voter "non" au réfé-rendum sur un renforcement despouvoirs présidentiels.

Etranger/Bosnie

La ville de Sarajevo renonce àhonorer Orhan Pamuk

L'opposition du Prix Nobel de litté-rature au président turc Recep TayyipErdogan serait le prétexte avancé àce renoncement.

La ville de Sarajevo a renoncé cettesemaine à faire citoyen d'honneurl'écrivain turc Orhan Pamuk, prix No-bel de littérature en 2006, l'oppositionévoquant une décision de "vassal"commandée par la peur de s'aliénerle président turc Recep TayyipErdogan.

Le comité municipal chargé de cesdécisions honorifiques, est revenu surune décision de rendre cet hommageà l'auteur, prise à l'unanimité de septélus quelques jours plus tôt. Lors d'unsecond vote, quatre élus ont finale-ment voté contre, a expliqué jeudi àl'AFP Samir Fazlic, élu de "NasaStranka" ("Notre parti"), une forma-tion multi-ethnique.

Sarajevo est dirigé par le SDA,principale formation des Bosniaquesmusulmans, dirigée par BakirIzetbegovic. Représentant bosniaquede la présidence collégiale de Bosnie,Bakir Izetbegovic est proche de RecepTayyip Erdogan qui l'avait convié aumariage de sa fille en mai 2016.

Pour Samir Fazlic, le changementde pied municipal s'explique par "l'op-position de l'écrivain à la politique duprésident turc Erdogan" et la "peur(...) de vexer Erdogan".

Le Parti social-démocrate a dé-noncé "une politique de vassal", esti-mant que "le SDA (avait) évidemmentde grosses dettes envers l'AKP" (Parti

riences avec la communauté artisti-que de Lomé. Cette rencontre ser-vira de lancement officiel de la forma-tion et portera sur sa thématique prin-cipale : "Danse traditionnelle et créa-tion d'aujourd'hui ".A ce titre, cetteconférence réunira à l'Institut Fran-çais de Lomé, des artistes, les autori-tés politiques, les opérateurs cultu-rels et les hommes de média.

27 FÉVR. / 10H00 | INSTITUTFRANÇAIS DU TOGO - LOMÉ

Nanti d'un diplôme de l'Institutafricain d'études cinématographi-ques de Ouagadougou et de l'uni-versité Paris I Sorbonne, IdrissaOuédraogo a signé plusieurs di-zaines de films et courts métrages.Yaaba et La Colère des Dieux figu-rent également parmi les chefsd'œuvre de celui qu'on surnommeaffectueusement le " Maestro " àOuagadougou. Patron de la sociétéde production " Les films de laplaine ", il avait également participéà la réflexion collective sur le film11-09-01 sur les attentats terroris-tes de New York en 2001.

Drones taxis : les 8 projetsles plus avancés

De Ehang 184 à SureFly en passant par UberAir, Vahana (d'Airbus),Joby et Volocopter, voici une sélection des huit projets de dronestaxis qui ont les meilleures chances d'aboutir dans un avenir proche.

Le développement de drones taxis suscite actuellement beaucoup d'en-thousiasme, avec plus d'une dizaine de projets. L'idée que nous puissions unjour nous déplacer dans de tels engins pour effectuer de courts trajets d'unpoint à l'autre d'une ville semble encore difficile à envisager. Pourtant, desentreprises aussi puissantes qu'Airbus, Boeing ou encore Uber y travaillentet y consacrent des moyens importants.

C'est le transport urbain du futur qui se dessine devant nous, propre etmoins bruyant nous assure-t-on. La question n'est plus de savoir " si " maisplutôt " quand " des services de drones taxis verront le jour, le principalobstacle à un déploiement rapide étant plutôt juridique que technique. Pour sefaire une idée plus précise des forces en présence, nous avons réalisé unesélection, non exhaustive, des projets actuellement les plus avancés.

1. Ehang 184La firme chinoise Ehang a tout récemment fait parler d'elle en étant a priori

la première à effectuer des essais de transport de passagers en autonomieavec deux drones taxis, l'un monoplace, l'autre biplace. En tout, une quaran-taine de personnes ont déjà volé à bord de ces appareils.

L'Ehang 184 a également affronté des vents de force 7, volé dans lebrouillard ou de nuit, grimpé à 300 mètres d'altitude et parcouru 15 kilomètresd'une traite. Il est censé être testé en conditions réelles dès cet été à Dubaï.

2. VolocopterLe projet Volocopter, porté par la société allemande éponyme, a fait l'actua-

lité en début d'année au Consumer Electronics Show (CES) avec une dé-monstration en direct durant la conférence d'Intel. Le géant des semi-conduc-teurs est en effet un partenaire technique ayant fourni le contrôleur de voladaptatif et des systèmes redondants qui assurent la sécurité de l'appareil.

Le Volocopter est propulsé par 18 rotors électriques ; il peut emporter deuxpersonnes en volant à une vitesse moyenne de 50 km/h pendant trenteminutes et faire des pointes à 100 km/h. Comme l'Ehang 184, il doit faire desessais à Dubaï.

3. UberAirLorsqu'il a dévoilé son projet de drone taxi à décollage et atterrissage

verticaux en 2016, Uber a tout d'abord suscité l'incrédulité. Mais entre-temps,d'autres acteurs de premier plan se sont embarqués dans l'aventure, prouvantqu'il ne s'agissait pas d'un simple coup de communication.

Et, en janvier 2017, Uber a signé un accord de partenariat avec la Nasapour le développement d'un système de gestion du trafic d'engins autonomesvolant à basse altitude. Si tout se déroule comme prévu, les premiers essaisauront lieu en 2020 dans plusieurs villes des États-Unis ainsi qu'à Dubaï.

4. Passenger DroneLe Passenger Drone est le petit nouveau de la bande. Le projet a été

dévoilé en septembre dernier, mais l'appareil à 16 rotors électriques a déjàeffectué un baptême de l'air avec un pilote à bord.

Le Passenger Drone peut transporter deux personnes assises l'une der-rière l'autre avec une autonomie de 30 à 35 minutes pour une vitesse de 80km/h. Des performances qui peuvent sembler modestes au vu de ce qu'an-nonce la concurrence. Mais les concepteurs du Passenger Drone assurentque leurs estimations sont " réalistes " et correspondent à ce que la technolo-gie des batteries actuelles peut permettre.

5. Vahana, d'AirbusDeux ans à peine après avoir lancé son projet de drone taxi électrique à

décollage et atterrissage verticaux baptisé Vahana, Airbus a impressionné eneffectuant il y a peu un premier vol d'essai en totale autonomie. Celui-ci n'aduré que 53 secondes, mais un tel résultat en si peu de temps est de bonaugure.

6. JobyDe tous les projets de drone taxi à décollage et atterrissage verticaux, celui

de Joby Aviation est sans aucun doute le plus spectaculaire. L'appareil decinq places est doté de 12 rotors électriques basculants à 90° qui assurent latransition entre le décollage vertical et le vol horizontal.

Le Joby pourra parcourir plus de 240 km sur une charge et promet unfonctionnement "100 fois plus silencieux que les avions conventionnels pen-dant le décollage et l'atterrissage". Joby Aviation a récemment levé 100millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs de renom, dont Intel etToyota.

7. Lilium JetLa société allemande Lilium a accompli, en avril 2017, le vol inaugural de

son prototype d'avion électrique à décollage et atterrissage verticaux. L'enginest équipé de 36 moteurs électriques, dont une partie est positionnée à l'inté-rieur de volets mobiles sur le bord arrière des deux ailes.

L'appareil disposerait d'une autonomie de 300 km avec une vitesse depointe de 300 km/h. Il pourrait par exemple effectuer la liaison Paris-Londresen une heure. Une version pouvant emporter cinq personnes est en dévelop-pement et le premier essai avec passager est prévu l'année prochaine.

8. SureFlyLe SureFly, de la firme américaine Workhorse, a fait son apparition au

salon du Bourget à Paris l'année dernière. Ce drone taxi biplace est celui quiressemble le plus à un hélicoptère, avec un total de huit hélices contrarotativesfixées à quatre bras repliables.

Il utilise les mêmes moteurs électriques que ceux qui équipent la i3 et lescooter C660, de BMW. Workhorse vient d'obtenir un agrément de la part dela Federal Aviation Administration pour pouvoir effectuer des essais.

L'entreprise a également conclu un partenariat avec le service de transportUPS.

3NATIONALES

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

Le HCCRUN poursuit la phase des réparations20 nouvelles victimes des violences de 2005 indemnisées cette semaine

Eric J. leur état de santé, soit recouru àdes traitements inadaptés qui,malheureusement ont aggravéles pathologies et les séquellesdes violences qu’elles ont su-bies’’ a dit Awa Nana Daboya, laprésidente du HCRRUN.

Nécessité fait loiIl n’en fallait pas plus pour le

HCRRUN pour revisiter sa stra-tégie afin de l’adapter aux réalitésdu terrain. ‘’ Aussi, avons-nousdécidé d’insister sur la prise encharge psycho- médicale desvictimes en y consacrant letemps nécessaire. Ce faisant, leHCRRUN a voulu donner l’oppor-tunité aux victimes d’être bienécoutées et au Collège de Méde-cins de leur administrer les trai-tements adéquats’’ renseigneAwa Nana Daboya, car, les victi-mes vulnérables des deux autres

Considérée comme expéri-mentale, cette première phasedes indemnisations et de prise encharge médicale a permis auHCRRUN de se confronter à desréalités insoupçonnées. ‘’ A l’is-sue de cette phase expérimen-tale de décembre, seules 67 vic-times ont pu être prises encharge. Les raisons de ce nom-bre étant simplement l’état devulnérabilité très prononcée decertaines victimes ; un état devulnérabilité constitué de patho-logies importantes et nécessitantune attention particulière et sou-tenue à accorder aux victimes.En effet, plusieurs d’entre elles,faute de moyens financiers, ma-tériels ou autres ont, soit assistéimpuissantes à la dégradation de

phases du mandat temporel de laCVJR et concernant les périodesde 1958 à 1989 et 1990 à 2004ont saisi, par divers canaux, pourattirer vivement l’attention duHCRRUN sur leur sort, estimantqu’elles éprouvaient autant de dou-leurs et de difficultés que leurs co-victimes de 2005. Elles ont émisle vœu de voir l’institution se pen-cher rapidement sur leurs cas.

Le HCRRUN a donc décidé de

donner une nouvelle orientation àsa stratégie de prise en chargedes victimes. Pour plus de cohé-rence, le HCRRUN a donc décidéqu’après les victimes vulnérablesde 2005, il va poursuivre avec laprise en charge de toutes lesautres victimes vulnérables despériodes de 1958 (159 person-nes) et 1990 (250 personnes).

A dire vrai, le HCRRUN avaitdéjà entamé cette démarche avec

11 victimes dites ‘’spéciales’’ quine sont pas enregistrées dans lesbases de données de la CVJRmais qui ont été prises en chargelors de la première phase qui s’estdéroulée au mois de Décembre2017.

Prise en charge psycho-médicale

La prise en charge psycho-mé-dicale des victimes a été confiéeaux médecins de l’ONG AIMESAFRIQUE. La mission qui leurétait assignée est d’assurer la réé-valuation des préjudices subis etdes séquelles pour apprécier laprise en charge et œuvrer pour laréparation médicale et psycholo-gique des victimes enregistréeslors des dépositions de la CVJR.Elles ont été consultées en psy-chologie, chirurgie générale, oph-talmologie, neurologie, stomatolo-gie, urologie, gynécologie et mé-decine interne. A ce jour, nousavons consulté 88 victimes dont67 pour les régions des Savanes,Kara, Centrale, Plateaux et Mari-

Sous la houlette de Nana Akuffo-Adoh et dans un esprit d'apaisement du climat socio-politiqueLe dialogue commence tambour battant

Le parti au pouvoir et le gouverne-ment en premier lieu et l'oppositionaprès.

L'essentiel des décisionsdu round 1

A la conclusion de cette premièrejournée des mesures importantesont été prises. Elles portent essen-tiellement sur :

- la participation du gouverne-ment au dialogue (la délégationgouvernementale serait la bienve-nue aux discussions en termesde groupe autonome);

- l'augmentation du nombre dedélégués de la coalition des 14 par-tis politiques de l'opposition (il aug-menterait en fonction du nombreconvenu par le gouvernement);

- la question des détenus taxésde politiques (lors de la sessionplénière et conformément au rè-glement intérieur convenu, lesdeux parties ont discuté de la ques-tion principale de la confiance, del'apaisement et du renforcementde la confiance. A cet égard, leprésident Akuffo-Addo, présidentpour l'occasion a fait part de con-cession suivante, faite par sonhomologue togolais lors d'uneréunion entre les deux présidentsfaite un peu plutôt l'après-midi :

1-une grâce présidentielle a étésignée et sera publiée le 19 Fé-vrier. Elle portera sur la libérationde 45 sur les 92 personnes déte-nues dans les prisons du pays àla suite de leur participation auxmanifestations,

2- le cas de 7 personnes em-prisonnées à la suite des incen-

Comme il fallait s'y attendre,les protagonistes au dialoguen'ont pas perdu de temps pourentrer dans le vif du sujet del'ordre du jour tel que publiédans la feuille de route signéconjointement par les deux par-tis dimanche à la veille du dé-but des pourparlers.

D'entrée de jeu, c'est la questiondes préalables, notamment la libé-ration des personnes arrêtées lorsdes manifestations de l'oppositiondepuis le 19 août 2017 et cellesdétenues dans l'affaire des incen-dies des marchés de Lomé et deKara.

Les délégués du parti au pou-voir ont fait savoir qu'ils ne pou-vaient pas en décider d'autant plusque le gouvernement n'est pas re-présenté au dialogue. Une discus-sion s'en est suivie et l'oppositionaccepte finalement que lesreprésent ants du gouvernementsiègent autour de la table. Cettequestion inscrite sur la feuille deroute ayant trouvé une issue heu-reuse, la liste des détenus a étéremise au président ghanéenNana Akuffo-Addo, facilitateur audialogue. Ce dernier a fait l'aller-retour entre le palais présidentiel etl'hôtel 2 Février où se tiennent lesdiscussions. C'est alors que lesdeux délégations, en plus desmembres du gouvernement sesont enfermés pour la suite desdiscussions. Un deuxième round,puis après une nouvelle pause, lefacilitateur a entamé des discus-sions avec chacune des parties.

time, 21 pour la région de Lomécommune qui se poursuit cettesemaine. 142 ordonnances ont étédélivrées aux victimes par lesmédecins. Certaines victimes ontsubi des opérations chirurgicalesd’hernie, lipome et ostéite. Desprothèses de bras et de pied ontété posées pour d’autres demême que des colliers cervicaux.Il en a été de même pour des opé-rations de cataracte et des pres-criptions des lunettes. En stoma-tologie par exemple, il y a eu desextractions de dents et la pose desprothèses dentaires.5 Milliards de FCFA en 2018Les difficultés des premières

heures qu’éprouvait le HCRRUNdu fait de la non disponibilité desmoyens financiers s’éloignent deplus en plus. Le gouvernementvient d’inscrire dans le budget2018, la somme de 5 milliardspour les indemnisations. Il fautrappeler que le HCRRUN avaitdéjà reçu 2 milliards en 2017, cequi lui a permis de démarrer leprocessus de réparation, avec laphase de purification et d’indem-nisation. «C’est le lieu de rendreun hommage mérité au Présidentde la République, auquel nousréitérons la gratitude et la recon-naissance, non seulement duHCRRUN, mais aussi de tous lesacteurs impliqués ainsi que detoutes les victimes qui ont tenu àexprimer leurs remerciementsaux autorités de l’Etat», a dit AwaNana Daboya.

D’ores et déjà, la moitié de cesfinances est déjà disponible, soit2,5 milliards. «Je rassure tout unchacun que les opérations sepassent bien. Les procéduressont respectées. Les victimessont satisfaites», a dit le direc-teur financier, Amétonou Kudzo.Il faut rappeler que depuis le dé-but de cette phase d’indemnisa-tion, 88 victimes ont reçu154 980 000 F CFA en numérai-res.

La présidente du HCRRUN aannoncé que le chef de l’Etat ainstruit que l’institution tienne la listedes victimes vulnérables soumi-ses à traitement médical à vie auxfins de leur prise en charge parune assurance maladie de mêmeque la prise en charge scolairedes enfants mineurs des victimesvulnérables à vie. «En exprimantnos sincères vœux de prompt ré-tablissement physique pour lesuns, moral et psychologique pourles autres et surtout d’apaise-ment des cœurs, le HCRRUNconvie les uns et les autres à tour-ner la page sombre et œuvrerpour un meilleur vivre ensemblenouveau», a exhorté Awa NanaDaboya, en guise de conclusionà la conférence de presse tenueau siège du HCRRUN le vendredi16 février dernier.

dies des marchés de janvier 2013,seraient traduits devant les tribu-naux pour que les tribunaux étu-dient ce que les avocats appellentliberté provisoire d'ici mercredi 21février.

3- les autres détenues, à causede leur participation aux manifes-tations verront leur cas examinépar la justice togolaise afin de dé-terminer leur sort après études dubien-fondé de leur cas particulier,cas par cas.)

- les manifestations de rue (lesdeux parties ont accepté la sus-pension des manifestations en at-tente des résultats découlant dudialogue. Ils ont par ailleurs indi-qué que les questions relativesl'apaisement et le renforcement dela confiance, ils apprécieraient unretour avant la prochaine réunionconjointe. (C'est-à-dire qu'ici tou-tes les mesures à prendre pourmettre tout le monde en confiancen'ont pas été prises en ce con-

cerne l'apaisement, donc la coali-tion de l'opposition demande ques'il y a d'autres, qu'elle soit infor-mée pour la suite avant la pro-chaine réunion. Et elle en infor-mera le président ghanéen)

- les préparatifs des élections parle gouvernement (les 14 partis del'opposition ont indiqué qu'ils ontvu qu'il y a des préparatifs pourdes élections locales et législati-ves, ils ont demandé que la partiegouvernementale fasse l'effort desuspendre ses activités jusqu'àce que le point de l'ordre du jourportant sur les réformes électora-les soit terminé. La partie gouver-nement a accepté de considérerla demande.)

- le retour à la constitution de1992 (Le point sur le retour à laconstitution de 92 a été abordéavec de diverses interventionsdes deux côtés. Ensuite il a étésuspendu pour permettre au pré-sident Addo de faire des réunionsbilatérales avec les deux parties.Il a été convenu de reporter la dé-libération sur ce point le 23 févrierà 14h pour de discussions ulté-rieures.)

Il faut rappeler que dès l'ouver-ture de ce dialogue, le présidentghanéen a indiqué "qu'il est venuici pour assister au dialogue quiva faire que le peuple togolais etson intérêt sont bien pris encompte, que leurs intérêts sontbien pris en compte pour avoir unEtat démocratique, un Etat dedroit qui permette au peuple de

*Faure demande une assurance maladie des victimes vulnérables à vie de même que la prise en charge scolaire desenfants mineurs des victimes vulnérables à vieLa première phase des indemnisations des victimes vulnéra-

bles des violences politiques de 2005 va s’achever bientôt. 20nouvelles victimes sont prises en charge cette semaine par leHCRRUN, conformément au programme établi.

s'exprimer librement et de choisirses dirigeants d'une manièretransparente et libre. C'est impor-tant que, nous dirigeants, arrivionsà résoudre nos problèmes nous-mêmes."

Pour le parti au pouvoir, Unionpour la République, Unir, il vient àce dialogue dans un esprit d'ouver-ture. "Nous savons que notre inté-rêt à nous tous Togolais, est d'arri-ver à résoudre dans la tolérance etle respect mutuel tous les griefsquel que soit leur nature", a dit Char-les Kondi Agba, du comité des sa-ges Unir.

Pour Jean-Pierre Fabre, chef defile de l'opposition, "la crise qui se-coue le Togo est profonde. Elleprend ses racines aussi loin que le13 janvier 1963, lorsque le premierprésident de la république togolaiseest assassiné. C'est à cette dateque remonte la nouvelle lutte delibération engagée par le peupletogolais pour recouvrer sa libertéet sa dignité." Il n'a pas manqué dedire que la participation de l'opposi-tion à ce dialogue est liée à l'achè-vement de mesures d'apaisementconvenues. "Le peuple est dehorset il espère, il est debout et il at-tend", a dit Jean-Pierre Fabre.

A la fin de ce premier round, leprésident ghanéen a pris congé dupeuple togolais, agenda présiden-tiel oblige. Il ne reviendra à Loméque le vendredi prochain. Du coup,les discussions entre "frères enne-mis" reprendront ce vendredi enmi-journée.

* Les travaux reprennent vendredi dès le retour de Nana Akuffoh-Addo* Les points de discussions de la première journée marathon

Le président Nana Akuffoh-Addo

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

Pour faciliter l’accès aux soins de santé aux couches les plus vulnérablesL’usine Do-Pharma va produire plus de 18 millions

de flacons de solutés intraveineux par an

de la Banque ouest-africaine dedéveloppement (BOAD). Les ban-ques locales Orabank et BIA-Togose sont ajoutées à la liste des par-tenaires.

Le projet comporte l’implantationet l’exploitation d’une usine de pro-duction de solutés intraveineux parun processus «hautement auto-matisé» qui garantit le plus haut ni-veau de stérilité. Il vient pallier larupture de stocks de sérum saléet glucosé dans les centres de

Le tweet du président FaureGnassingbé résume bien l’impor-tance du joyau : «j’adresse mesfélicitations aux promoteurs ducomplexe industriel pharmaceu-tique Do-Pharma à Avéta, dans lapréfecture de Zio, que j’ai eu leplaisir d’inaugurer ce jour. Pre-mière industrie pharmaceutiquede production de solutés en Afri-que de l’ouest, Do-Pharma jouitde la zone franche avec les avan-tages y afférents. Cette imposanteinfrastructure présente un atoutéconomique qui favorisera la créa-tion d’emplois durables et l’accèsdes populations aux produits phar-maceutiques à des coûts raison-nables». L’événement a eu lieu le16 février 2018. Et c’est le bout dutunnel pour un projet qui date deplusieurs années. En effet, la Ban-que d’investissement et de déve-loppement de la CEDEAO (BIDC)avait accordé à la société Do-Pharma un prêt de 2 milliards defrancs Cfa destiné au financementpartiel du projet de fabrication desolutés au Togo, au terme d’unaccord intervenu le 28 novembre2011 au siège de l’institution finan-cière dans la capitale togolaise. Lesdocuments avaient été signés parle président de la BIDC, Bashir Ifo,et le président du Conseil d’admi-nistration de la société Do-Pharma,Guy Dovi-Akué. L’intervention dela BIDC est inscrite dans le planstratégique 2010-2014 de cette ins-titution orienté dans la lutte contre lapauvreté et la facilitation de l’accèsaux soins de santé aux couchesles plus vulnérables dans lesquinze Etats de la zone CEDEAO.Pour ce même projet, Do-Pharmaavait aussi bénéficié d’un prêt de2,3 milliards de francs Cfa auprès

Jean AFOLABI

Par rapport à la même période de 2016Les importations du Togo en hausse

de 5,3% à fin septembre 201721,9 milliards de francs Cfa contre20,6 milliards en glissement annuel.

La Chine est le premier fournis-seur du Togo avec 125,9 milliardsde francs Cfa, soit 18,7% de la va-leur totale des importations contrerespectivement 184,4 milliards et25,4% aux neuf premiers mois de2016. La France est le deuxièmefournisseur du Togo avec 79,3 mil-liards de francs Cfa pour une partrelative de 11,8% contre respecti-vement 51,4 milliards et 7,1% auxneuf premiers mois de 2016. LeJapon est le troisième fournisseurdu Togo avec 36,0 milliards pourune part relative de 5,3% contre res-pectivement 32,6 milliards et 4,5%aux neuf premiers mois de 2016.

De janvier à septembre 2017, leTogo a importé de la zone Euro203,8 milliards de francs Cfa demarchandises, soit 30,3% de lavaleur totale des importations con-tre respectivement 187,3 milliardset 25,8% à la même période de2016. La France, les Pays-Bas etl’Allemagne sont les trois premiers

Late Pater préparations» pour une valeur de7,9 milliards de francs Cfa.

Les importations de la zone Eurosont de 65,2 milliards de francs Cfaau troisième trimestre 2017, soit28,5% de la valeur totale des im-portations contre respectivement59,4 milliards et 27,3% au troisièmetrimestre 2016. La France, lesPays-Bas et l’Allemagne sont res-pectivement les trois premiers four-nisseurs du Togo. Tandis que lesimportations en provenance desEtats membres de l’UEMOA sontde 10,0 milliards de francs Cfa, enbaisse de 36,1% par rapport à lamême période de 2016. La Côted’Ivoire, le Sénégal et le Bénin sontles trois premiers fournisseurs duTogo dans l’Union avec respecti-vement 5,5 milliards, 1,5 milliard et1,4 milliard de francs Cfa. Au niveaude la CEDEAO, les importations ontaugmenté de 0,4% par rapport autroisième trimestre 2016 pour attein-dre 28,3 milliards de francs Cfa autroisième trimestre 2017 ; le Ghana,le Nigéria et la Côte d’Ivoire sont res-

Les importations du Togoau troi-sième trimestre 2017 sont de 229,0milliards de francs Cfa, en haussede 5,3% par rapport à la mêmepériode de 2016. Le poids des im-portations togolaises s’élève à808.073,0 tonnes au troisième tri-mestre 2017 contre 696.175,7 ton-nes au troisième trimestre 2016. Autroisième trimestre 2017, les «hui-les de pétrole ou de minéraux bitu-mineux (à l’exclusion des huilesbrutes) et préparations» sont le pre-mier produit d’importation pour unevaleur de 27,8 milliards de francsCfa, soit 12,1% de la valeur totaledes importations contre respective-ment 28,3 milliards et 13,0% un anplus tôt. Les «médicaments» sontle deuxième produit d’importationavec une valeur de 11,5 milliardsde francs Cfa, soit 5,0% de la va-leur totale des importations. L’«huilede palme raffinée et ses fractions»vient en troisième position des im-portations togolaises avec une va-

fournisseurs du Togo aux neuf pre-miers mois de 2017 dans la zoneEuro. Les importations du Togo enprovenance des Etats membres del’UEMOA sont de 32,0 milliards defrancs Cfa, en baisse de 28,2% parrapport à la même période de 2016.Elles représentent 4,8% de la va-leur totale des importations contre6,1% aux neuf premiers mois de2016. La Côte d’Ivoire, le Sénégalet la Guinée-Bissau sont les troispremiers fournisseurs du Togodans l’Union avec respectivement49,8%, 20,4% et 10,3% de la va-leur totale des importations en pro-venance de l’UEMOA. Au niveaude la CEDEAO, les importations ontdiminué de 2,1% pour s’établir à81,4 milliards de francs Cfa aux neufpremiers mois de 2017. Elles re-présentent 12,1% de la valeur totaledes importations contre 11,5% auxneuf premiers mois de 2016 ; leGhana, le Nigéria et la Côte d’Ivoiresont les trois premiers fournisseursdu Togo avec respectivement35,6%, 25,0% et 19,6% de la va-leur totale des importations en pro-venance de la CEDEAO.

pectivement premier, deuxième ettroisième fournisseur du Togo. Lesimportations en provenance de cespays représentent respectivement35,9%, 28,6% et 19,3% de la va-leur totale des importations venantde la CEDEAO.

Les importations du Togo auterme des neuf premiers mois de2017 ont diminué de 7,4% en va-leur par rapport aux neuf premiersmois de 2016 et se chiffrent à 672,4milliards de francs Cfa, avec unpoids de 2.205.101,0 tonnes. Les«huiles de pétrole ou de minérauxbitumineux (à l’exclusion des hui-les brutes) et préparations» sont lepremier produit d’importation avec89,4 milliards de francs Cfa, soit13,3% de la valeur totale des im-portations contre respectivement89,1 milliards et 12,3% aux neufpremiers mois de 2016. Les «mé-dicaments» sont le deuxième pro-duit d’importation avec 45,7 milliardsde francs Cfa, représentant 6,8%de la valeur totale des importationscontre respectivement 42,6 milliardset 5,9% aux neuf premiers mois de2016. Les «véhicules à moteur pourle transport des personnes» sont letroisième produit d’importation avec

leur de 7,1 milliards de francs Cfacontre 3,8 milliards au troisième tri-mestre 2016.

La Chine est le premier fournis-seur du Togo avec 46,6 milliardsde francs Cfa, soit 20,3% de la va-leur totale des importations contrerespectivement 46,5 milliards et21,4% à la même période de 2016.Les importations en provenance dece partenaire portent essentielle-ment sur les «motocycles et cyclesà moteur auxiliaire», les «barres ettiges d’autres aciers alliés» et les«autres tissus contenant au moins85% en poids de coton». La Franceest le deuxième fournisseur du Togoavec 22,5 milliards de francs Cfa,soit 9,8% de la valeur totale desimportations contre respectivement22,4 milliards et 10,3%. Le Togo aimporté essentiellement de laFrance des «médicaments» pourune valeur de 9,4 milliards de francsCfa. Les Pays-Bas sont le troisièmefournisseur du Togo avec 10,8 mil-liards de francs Cfa pour une partrelative de 4,7%. Les importationsen provenance de ce pays ont portéessentiellement sur des «huiles depétrole ou de minéraux bitumineux(à l’exclusion des huiles brutes) et

Des conteneurs au Port de Lomé

moyenne de plus de 18 millionsde flacons de solutés par an, dehaute qualité et à moindre coût. Lenouveau complexe pharmaceuti-que dispose de quatre départe-ments (production, ingénierie, as-surance qualité et contrôle qualité)et d’un laboratoire avec des sallesde conditionnement répondant auxnormes de l’Organisation mondialede la santé (OMS). Il travaillera encollaboration avec les facultés dessciences de la santé des universi-

santé, réduire les importations desproduits pharmaceutiques et luttercontre les médicaments d’originedouteuse. Implanté sur un espacede 10 hectares dont 3500m2 pourl’usine, Do-Pharma produira une

tés du Togo et le ministère de lasanté et de la protection sociale.De quoi offrir des formations tech-niques et professionnelles indui-sant un transfert de technologie ul-tramoderne aux jeunes togolais.

Coupure du ruban lors de l'inauguration de l'usine Do-Pharma

Un employé de Do-Pharma au travail

durée de trois ans renouvelabledeux fois, chacune pour une du-rée de deux ans. A chaque renou-vellement, la société TFC Sarl de-vra renoncer à la moitié de la su-perficie couverte. Les droits fixeset les redevances superficiairespar an s’élèvent respectivement à500.000 francs Cfa pour la déli-vrance du permis et pour son re-nouvellement, et 2.500 francs Cfapar km2. En application du codeminier, TFC Sarl est prioritaire pourl’obtention d’un permis d’exploita-tion en cas de découverte d’un gi-sement économiquement exploi-table dans le périmètre de son per-mis. En cas de non avancementdes travaux de recherche dans undélai d’un an, le ministre peut reti-rer le permis.

Après 3 autres permis décrochés en septembre 2017La société TFC annoncéesur le phosphate togolais

de tonnes de phosphate, d’engraiset d’acide phosphorique à Kpémé,l’un des plus grands gisements dephosphates d’Afrique. TFC a ré-cemment remporté trois permis derecherche de phosphates dans larégion de la Kara au nord du Togo.

Le portefeuille minier de TFCSarl s’étend avec ce nouvel ac-cord. Le 7 septembre 2017, pararrêté, Dèdèriwè Ably-Bidamon aattribué trois permis de rechercheà TFC Sarl à Haïto II (préfecturede Haho), à Kpatégan dans la pré-fecture de l’Amou et à Témé dansla préfecture de l’Ogou, sur unesuperficie identique de 200 km2.Tous ces permis portent sur le nic-kel, le cobalt, la chromite, le cui-vre, l’or, le platine, le palladium etles métaux associés, pour une

L’information est reprise par leportail togofirst.com, citant AfricaIntelligence. Le gouvernement to-golais aurait convaincu la sociétéTFC Sarl à s’engager dans l’ex-ploitation des phosphatescarbonatés pour redynamiser lesecteur. Le ministre togolais desmines et de l’énergie, DèdèriwèAbly-Bidamon, devrait rencontrerprochainement Elenilto, le groupeminier israélien, à Lomé ou enEurope, pour faire un point sur leprojet de phosphates carbonatésde Kpémé, situé à 30 km du portde Lomé. Car, début septembre2015, l’israélien Elenilto, associéau chinois Wengfu (40%), avaitremporté l’appel d’offres internatio-nal (1,2 milliard d’euros) pour laproduction annuelle de 5 millions

5SPORTS

Anges enchaîne, Agaza inquièteFOOTBALL/D1

La 17e journée du championnat national a vu Anges de Notsè enchaîner une seconde victoire consécutive. Deux victoires qui luipermettent désormais d'être dans le Top 10 du classement. Pendant qu'Agaza accumule les revers au point de rentrer dans le cercledes reléguables.

Hervé A.

Après une première phase duchampionnat compliquée, AngesFC revient avec de nouvelles réso-lutions. Mercredi, les Anges avaientdominé ASCK 3-0. Dimanche, leclub de Notsè enchaîne avec unenouvelle victoire en corrigeant,Agaza FC à Agoè. SankabaBassitou et Folly-Klan Christophe ontété les bourreaux des Verts deTokoin, incapables de produire unjeu cohérent. Avec 22 points, Angesintègre avec son 9e rang, le Top 10du classement. Agaza FC, de soncôté, intègre la zone des reléguablesavec 16 points et la 13e place.

Au classement général, Koroki deTchamba avec 38 points, conservetoujours les commandes après avoirréussi non sans difficulté à se dé-

Nouveau cas de dopage lorsdes Jeux olympiques d'hiver dePyeongchang (Corée du Sud).Le curleur russe AlexanderKruchelnitsky a officiellementété contrôlé positif, a annoncéle Tribunal arbitral du sport(TAS), lundi 19 février.

Le sportif, qui évoluait sous labannière des athlètes non olympi-ques de Russie, en raison de lasuspension de son pays pour do-page institutionnalisé, a donc enfreintle règlement antidopage. Avec safemme Anastasia Bryzgalova, ilavait remporté la médaille de bronzedu tournoi de curling mixte des Jeux.

faire de Kotoko, la lanterne rouge.Une réalisation sur penalty a suffi àNékéré Gafarou et ses coéquipierspour garder quatre longueurs surGomido (2e, 34 pts).

A Kpalimé, les Show Boys deGomido avaient à cœur de faireoublier leur défaite face au leaderKoroki de Tchamba. Opérationréussie devant Dynamic togolais(Dyto) battu 2 buts à 0.

A Bassar, Semassi dont le ter-rain est suspendu pour un match,a renoué avec la victoire, après lenul du week-end dernier face àUnisport de Kouloundé. Les Guer-riers ont donc battu Asko de Kara 2buts à 1.

AS OTR, de son côté, enchaîneégalement une deuxième victoireconsécutive en prenant le dessussur Foadan de Dapaong 2 buts à

Gianni Infantino est prêt à révolutionner le mercatoà analyser et traiter", histoire de"préserver l'équilibre compétitifdu football".

Le premier point concerne lesagents et intermédiaires qui s'oc-cupent des transferts. Ces der-niers "pourraient ainsi être payéspar le joueurs" et les commis-sions "fixées par un règlement",dans le but notamment d'éviter l'in-flation croissante de ces derniè-res. A titre d'exemple, Mino Raiolaest accusé d'avoir touché 49 mil-lions d'euros pour le transfert dePaul Pogba à Manchester Uni-ted en 2016.

Autre point très sensible, lessommes folles des transfertsd'aujourd'hui. Gianni Infantino neveut plus voir ça et annoncequ'une "régulation est indispen-sable" pour les sommes destransferts, avec un possible pla-fond maximum à ne pas dépas-ser. Et pour lui, il ne doit y avoirqu'un seul mercato par an et non

Désireux de réformer le sys-tème des transferts et donc dumercato en général, GianniInfantino, le président de laFIFA, a fixé onze points "indis-pensables" à analyser selon lui.Les changements s'annoncentradicaux.

Depuis son intronisation au postedu président de la FIFA en février2016, ce dernier n'a jamais cachéson envie de changer les règleset de redistribuer les cartes. No-tamment pour tout ce qui concernele mercato et ses dérives...

Et comme l'explique L'Equipevendredi, Infantino est passé desparoles aux actes. Le 19 octobredernier, le président de la FIFA abriefé la commission des acteursdu football, qui travaille depuismaintenant quelques temps surune réforme complète de la régle-mentation du mercato. Devantcette dernière, l'homme de 47 ansa fixé "onze points indispensables

Kruchelnitsky a officiellement été contrôlé positifJO D'HIVER 2018/DOPAGE

Près de 80 candidaturesà étudier

Lancé le 27 janvier dernier, l'appel à candidatures pour le poste desélectionneur de la Guinée s'est achevé jeudi. "Plus de quatre-vingtcandidats ont postulé pour être entraîneur des Sylis A et B !", aannoncé vendredi soir la Fédération guinéenne (Feguifoot) dans uncommuniqué.

L'instance n'a pour l'heure révélé aucun nom mais la presse localeannonçait récemment les candidatures du Belge Hugo Broos, vain-queur de la CAN 2017 avec le Cameroun, de l'Ivoirien François Zahouiqui a déjà entraîné au pays (l'AS Kaloum), du Français Roger Lemerre,vainqueur de la CAN 2004 avec la Tunisie, de l'Italien Marco Simone,qui sort d'un passage compliqué au Club Africain, et du Belge PaulPut, pourtant récemment nommé sélectionneur du Kenya. L'anciencapitaine du Syli, Dianbobo Baldé, a également postulé.

"Après le dépouillement qui sera minutieusement surveillé par lecomité exécutif de la Feguifoot et sous la supervision du ministèrede tutelle, un seul sélectionneur sera choisi pour remplacer MohamedKanfory Lappé Bangoura, limogé récemment, du poste d'entraîneurdu Syli national de Guinée.

Il faut signaler que parmi les postulants, un autre sélectionneursera retenu pour diriger le Syli national local. La commission char-gée du dépouillement des candidatures est à l'œuvre déjà pour choi-sir le meilleur parmi les postulants", a ajouté la Fédé.

Coleman, nouveauroi du 60m

L'Américain Christian Coleman a battu le record du monde du 60mavec un chrono de 6 secondes et 34 centièmes, dimanche 18 févrierlors des championnats des États-Unis d'athlétisme, organisés à Albu-querque au Nouveau-Mexique. Coleman, 21 ans, a franchi la ligned'arrivée devant Ronnie Baker, deuxième en 6.40.

La jeune perle de l'athlétisme américain a amélioré de 5/100e leprécédent chrono de référence de son compatriote Maurice Greene(6.39), établi le 3 février 1998 à Madrid, puis égalé par ce mêmeGreene, ancien détenteur du record du monde du 100m, le 3 mars2001 à Atlanta (Géorgie).

Médaillé d'argent sur 100m lors des Championnats du monde 2017de Londres, Coleman pensait avoir battu le record du monde du 60mle 19 janvier, lors de la réunion en salle de Clemson (Caroline du Sud),où il avait couru la distance en 6.37.

Son temps n'avait toutefois pas été homologué, car les starting-blocks n'étaient pas munis de capteurs électroniques. Depuis sonéclosion au plus haut niveau, Coleman est souvent présenté commeun potentiel champion olympique du sprint.

Aux Mondiaux de Londres à l'été 2017, il avait réussi l'exploit dedevancer le Jamaïcain Usain Bolt sur 100m, mais avait été battu parson compatriote Justin Gatlin.

Rabah Madjer:"les Fennecs"

Le sélectionneur de l'équipe nationale d'Algérie a émis le vœu deconstituer un groupe de joueurs évoluant uniquement sur le continentafricain.

Disposer de joueurs évoluant sur le continent et, capables d'êtredécisifs lors des matchs importants, c'est le rêve de Rabah Madjer quia pris depuis novembre 2017 la direction de l'équipe des Fennecsd'Algérie. Quatre mois après son arrivée au poste de sélectionneurnational, l'ancien international algérien se dit satisfait des performancesdu groupe.

Interrogé par le média algérien TSA, il a dit " avoir réussi sesdébuts à la tête des Fennecs avec un bilan de trois victoires (dontune sur tapis vert face au Nigeria et un succès en amical avecl'équipe A', composée de joueurs locaux) ". " Nous travaillons à moyenterme dans l'objectif de rebâtir une équipe nationale sur de bonnesbases. Mon ambition est d'africaniser cette équipe pour pouvoirfaire face au climat parfois difficile des terrains en Afrique ", a-t-ilajouté.

Surnommé " L'Architecte ", durant sa carrière d'attaquant, qui adébuté en 1974 et s'est achevée en 1992, Rabah Madjer, devenu en2017 entraîneur de l'Algérie, est considéré comme l'un des plus grandsjoueurs de l'histoire du football africain et même mondial.

L’UNION N°1100 du 13 Février 2018

PRIX, SALAIRES, TRANSFERTS

L'annonce de ce cas de dopagea commencé à fuiter dimanchedans la presse russe. Le Comitéinternational olympique (CIO) et leTAS attendaient alors les résultatsde la contre-expertise pour officia-liser ce cas.

Le Tribunal arbitral du sport n'apas précisé quel était le produit in-terdit qui a été détecté. Selon unesource proche du dossier, con-tactée par l'AFP, le contrôle del'échantillon A prélevé sur le sportifrusse a révélé la présence de"meldonium".

Le curleur russe risque unesuspension et la perte de la mé-

0.Le promu ASCK connaît un coup

de mou. Déjà surpris, mercredi, àNotsè par Anges (0-1), le club deschauffeurs de la Kozah a de nou-veau baissé la garde face àUnisport toujours sur le mêmescore.

Maranatha de Fiokpo poursuit sa

série noire en ce début de la se-conde phase du championnat D1.Les deux premières journées decette phase sont semblables auxdeux premières de la phase aller.

Après la lourde défaite concédéeface à l'As OTR à domicile lors de la16ème journée, les Messagers deFiokpo ont été épinglés 0-1 par l'AsTogo Port.

deux, avec le deuxième (celui hi-vernal) conservé "uniquementsous certaines conditions et res-trictions".

Concernant la formule du prêtd'un joueur, de plus en plus dé-mocratisée et employée, Infantinosouhaite également réguler cepoint et éviter que certains clubsressemblent à des filiales. Et con-cernant les salaires des joueurs,

daille gagnée avec son épouse.Dans ce cas, le CIO devrait pro-céder à la réanalyse des échan-tillons des curleurs arrivés 4e, la

Norvège, pour envisager laréattribution de la médaille debronze.

souvent considérés comme indé-cents ? Même topo que pour lestransferts, avec un possible pla-fond (salary cap) instauré, éven-tuellement "basé sur les revenusdes clubs". Une réforme qui doitêtre débattue, comme les précé-dentes citées, lors de la prochainecommission (28 février)... avantd'être éventuellement adoptée enoctobre prochain.

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

Gouvernance et actions publiquesLe programme Pro-CEMA lancé

pour mieux impliquer la société civileA l’occasion, le ministre de la Pla-

nification du développement, KossiAssimaidou, rappelle qu’il s’agit desactivités de la composante 2 du Pro-CEMA dont la composante 1, dé-nommée Programme de décentra-lisation et de gouvernance locale(PRODEGOL), se met en œuvre àtravers l’assistance de la coopéra-

Les activités du Programme deConsolidation de l’Etat et du MondeAssociatif (Pro-CEMA) sont officiel-lement lancées ce 15 février 2018 àLomé. Financé par l’Union euro-péenne à hauteur de 3.300.000euros et mis en œuvre, pour une

Jean Afolabi

Sommet de quatre chefs d’Etat mercredi à AccraAccélérer la feuille de route

de la monnaie unique de la CEDEAO

Le mercredi 21 février 2018, lesprésidents ivoirien AlassaneOuattara, ghanéen Nana Akufo-Addo, nigérien MahamadouIssoufou, et nigérian MuhammaduBuhari se réuniront à Accra, auGhana, pour examiner la mise enœuvre du Programme de la mon-naie unique de la Communauté éco-nomique des Etats de l’Afrique del’Ouest (Cedeao). D’après un com-muniqué officiel, ils auront égalementà adopter la nouvelle feuille de routeinitiée sous l’égide de l’organisationrégionale en vue d’accélérer leprocessus de création de laditemonnaie à l’horizon 2020.

Cette 5ème rencontre fait suite àcelle tenue, le 24 octobre 2017 àNiamey, au Niger, et qui instruisaitle Comité ministériel chargé du suivi

Jean AFOLABIPROCEMA va bien au-delà de lasimple capacitation du monde as-sociatif ; il a comme but de renfor-cer la relation entre l’Etat et le mondeassociatif en créant des liens de con-fiance entre les deux. L’objectif estqu’ils opèrent conjointement pour unmeilleur bien-être des populationstogolaises, en particulier les fem-mes», a insisté, de son côté, la Cheffede Délégation de l’UE au Togo, MmeCristina Martins-Barreira. Au niveaude l’Union européenne, on parle d’unprojet utile car «très ambitieux». Ettout dépendra de la créativité dansles projets des organisations de lasociété civile togolaise.

Avant cette sortie officielle, il a fallurecruter un expert chef d’équipe pourréaliser la «Cartographie de la so-ciété civile au Togo» afin d’accroitrela connaissance sur les dynamiquesde la société civile et le cadre juridi-que de l’action. La date indicativeprévue pour le début de cette mis-sion est fixée au 1er mars 2018, pourune durée maximale de 3 mois.

Le Pro-CEMA est axé sur 5 pi-liers : appropriation, engagement etparticipation, capitalisation, évaluationde l’impact et approche fondée sur legenre et les droits de la personne.Le ministre de la Planification du dé-veloppement a promis faire en sorteque le projet soit bien exécuté et pro-fite aux principaux bénéficiaires.

durée de trois ans, par le gouver-nement togolais, le Pro-CEMA viseà mieux impliquer la société civiledans l’accompagnement de l’actiongouvernementale, la gestion desaffaires publiques et à assurer unemeilleure coordination Etat-MondeAssociatif ; attache une attention par-ticulière à la dimension genre, l’im-plication des organisations de fem-mes dans la définition, la mise enœuvre et le suivi des politiques dedéveloppement, et vise notammentà encourager les candidatures fé-minines et à accroître la présencedes femmes aux postes électifs. En-fin, il permet au milieu culturel demieux participer au débat citoyen.

tion allemande (GIZ). Et ce, aprèsle Projet d’appui aux organisationsde la société civile et le Programmed’appui à la société civile et à la ré-conciliation nationale (PASCRENA).Le Pro-CEMA s’applique à l’ensem-ble du territoire national. «Un autrevolet du projet est la rénovation pro-grammée de la salle de spectacledu ministère de la Culture pour per-mettre une meilleure prise encompte du développement cultu-rel, l’éclosion de nouveaux talentset l’épanouissement de la jeu-nesse», a-t-il précisé. «Avec le Pro-CEMA, le gouvernement, la sociétécivile et l’UE se sont accordés surde nouveaux objectifs… Le

Les officiels (au premier plan) lors du lancement du Pro-CEMA

La code de sécurité sociale dispose en son article 17 que l'employeur est tenu de verser la totalité des cotisationssociales dues dans les délais requis c'est-à-dire au plus tard le 15 du mois suivant celui auquel se rapportent cescotisations. Au-delà de cette échéance, toutes les cotisations qui n'ont pas été acquittées sont passibles des majorationsde retard jusqu'au jour de leur versement effectif.

Conformément à ces dispositions légales, le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) informeles partenaires sociaux qu'à compter du 1er janvier 2018, toutes les cotisations sociales échues non encore réglées sontfrappées de majorations de retard. Ces majorations de retard sont générées et positionnées automatiquement sur lescomptes des employeurs défaillants. Elles sont exigibles au même titre que les cotisations principales.

A cet effet, tous les employeurs sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour verser leurs cotisations dansles délais impartis afin d'éviter tout désagrément.

Le Directeur Général de la CNSS compte sur la compréhension de tous pour assurer la pérennité du régime général desécurité sociale géré par la CNSS.

COMMUNIQUÉ

et de l’accélération de ce processus,d’organiser dans un délai de 3 mois,une réunion au cours de laquelleune nouvelle feuille de route serasoumise aux chefs d’Etat et de gou-vernement membres de la Task forceprésidentielle.

Une quarantaine d’experts régio-naux chargés des questions d’inté-gration monétaire s’étaient alors réu-nis du 17 au 19 janvier 2018, àAbuja, au Nigeria, pour se penchersur la nomenclature de cette nou-velle feuille de route. Le documentconsensuel issu de leurs travaux serale principal menu de la présente ren-contre. Celle-ci ayant été précédéeles 17 et 18 février 2018 d’une réu-nion technique préparatoire regrou-pant les représentants des ministresdes Finances de la Côte-d’Ivoire, duGhana, du Niger et du Nigeria, ceuxdes gouverneurs des Banques cen-

trales ainsi que des Commissions dela Cedeao, de l’Union économiqueet monétaire ouest-africaine(Uemoa), de l’Agence monétaire del’Afrique de l’Ouest, et de l’Institutmonétaire de l’Afrique de l’Ouest.

A noter que la Task force prési-dentielle vient en appui au Pro-gramme de coopération monétairede la Cedeao, lancé en 1987 parles leaders ouest-africains, afin debaliser le terrain pour la créationd’une zone monétaire unique pourl’espace communautaire. Son rôleest d’accompagner et d’éclairer lesdécideurs sur le processus d’inté-gration monétaire au sein de laCedeao, de faire l’état des lieux surle dossier de la création de la mon-naie unique, et de contribuer à lalevée des multiples contraintes envue d’atteindre les objectifs ultimesfixés pour 2020.

cisé cité par l'Agence de presse afri-caine (APA). Il a également expli-qué que six groupes de la grappedes aliments et des boissons nonalcoolisées ont enregistré une infla-tion supérieure au taux moyen de6,8% du groupe. Il a ajouté que legroupe non-alimentaire avait enre-gistré un taux d'inflation annuel de12% en janvier 2018, contre 13,6%en décembre 2017.

Au GhanaL'inflation retombe à 10,3% en janvier 2018

ghanéenne. BaahWadieh a attribuéla baisse du taux d'inflation de jan-vier à une réduction générale descomposantes de l'inflation alimentaireet non alimentaire, ainsi qu'à un effetde dérive de base.

"Le groupe des aliments et desboissons non alcoolisées a enregis-tré un taux annuel de 6,8%. C'est1,2 point de moins que le taux enre-gistré en décembre 2017", a-t-il pré-

Le taux d'inflation du Ghana esttombé à 10,3% en janvier contre11,8% le mois précédent, a déclaréle statisticien du gouvernement inté-rimaire, BaahWadieh lors d'uneconférence de presse mercredi àAccra. Le chiffre représente unebaisse de 1,5 point, qui a été consi-dérée par de nombreux économis-tes et analystes financiers commeun gain énorme pour l'économie

7ACTU-PLUS

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°477DE LOTO KADOO DU 09Février 2017

La LONATO a procédé vendredi au 478è tirage de LOTO KADOOVendredi dernier, seule la ville de LOME a enregistré des gagnants de gros lots.

Ainsi, les opérateurs 70228, et 90023 basés dans la capitale ont recensé chacun ungagnant d’un lot de 1.000.000F CFA.

Dans les autres villes du pays ce sont des lots intermédiaires c’est-à-dire des lots d’unmontant inférieur à 1.000.000F CFA qui ont été dénombrés.

La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans les agencesrégionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°034 de LOTO SAM du 17 Février 2018Numéro de base

18 89 52 2245

Etonam Sossou

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°032DE LOTO Sam du 03 Février 2018

La maison de la chance a encore fait de nombreux heureux gagnants samedi à l’occasiondu 34è tirage hebdomadaire du jeu de pari LOTO Sam.

Samedi précédent c’est à Lomé et à Amlamé, que des gagnants de gros lots ont étéenregistrés. Ainsi dans la capitale; il a été recensé un lot de 1.000.000F CFA, gagné auprèsde l’opérateur 30225.

A Amlamé, c’est un lot de 1.250.000F CFA qui a fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sachance sur le point de vente 20231.

Dans les autres villes du pays, ce sont des lots intermédaires c’est-à-dire des lots d’unmontant inférieur à 1.000.000F CFA qui ont été enregistrés.

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesagences régionales

Résultats du tirage N°478 de LOTO KADOO du 16 février 2018Numéro de base

34 19 15 7228

LOTO KADOO

Pauvreté, ignorance…Les raisons de la prolifération du métier de «médecins de rue»

soigneur d’être définitive. C’estpourquoi, plusieurs personnes di-sent trouver la solution à leur pro-blème auprès de ses «médecinsambulants» et à moindre coût ;paraît- il. La preuve, mamanMonique N. dit trouver la guérisonaux douleurs atroces qu’elle res-sentait au ventre pendant plus dedix ans. Lesquels se caractéri-saient par le gonflement de cettepartie du corps. « Un jour je pas-sais ici, j’ai rencontré Aladji quiparlait du traitement des douleursdu ventre, je lui aie expliqué monproblème et il m’a remis une pou-dre que je devais lécher avecl’huile de palme quatre fois parjour. Voila comment mon mal estparti », explique-t-elle. Evelyne,quant à elle, dit être désormais unecliente régulière parce que cestradi-praticiens ont réussi à chas-ser les esprits ayant pris posses-sion de sa maison. « J’ai versé lapoudre dans la maison, il m’a lavéet m’a donné une potion de boire.Tout ça pour une valeur de 5.000Fcfa », témoigne-t-elle.

Selon « docta » Fombi, ses prixvarient en fonction du problème àrésoudre. Mais, poursuit-il, ce sontdes montants relativement basqu’à l’hôpital. D’où proviennent enréalité ses potions et autres décoc-tions vendues aux «patients» ?Fombi rétorque qu’elles viennentdes substances extraites des ar-bres en brousse. Et malgré le faitque leur posologie est expliquéeen un laps de temps au client,Fombi soutient qu’ils soignent effi-

compagnent l’exposition. Ellesprésentent des parties du corpshumains rongées par des grosboutons ou laissant jaillir des liqui-des gluants. « Ce sont des pho-tos de quelques maladies que j’aieu à guérir. Très souvent, ce sontdes sorts qu’on vous a jeté ou unremède destiné à quelqu’und’autre que vous avez traversé.Je prends en photos comme çaafin que le malade puisse témoi-gner après sa guérison », expli-que l’harangueur de foule dans unfrançais approximatif. Mais audi-ble. C’est un homme tutoyant laquarantaine. Il arbore un uniformetraditionnel, un chapeau recouvertde plumes et tient dans l’une deses mains, un chasse-mouche.De temps en temps, il se lancedans un marketing à outrance pourattirer plus de clientèles. « Appro-chez et découvrez les miraclesde la nature. Je sauve les vies àpartir d’une simple écorce d’ar-bre écrasée ou pas. Il suffit justede respecter les modalités d’uti-lisation. Je ne suis pas commeles autres qui passent le temps àraconter sans pouvoir guérir. J’aila solution à vos problèmes : cou-che de nuit, poisson de nuit, en-voûtement, infections virales… »,vocifère celui qui se fait appeler«Docta». Cet appel à tue-tête attirede nombreux curieux en quête desolution à leur problème de santé.

 C’est Aladji ou… rien !« Les remèdes que je vends

aux gens n’ont aucun effets se-condaire après l’avoir bu. Ils net-toient jusqu’à la racine la mala-die et même les autres non ma-nifestées qui te rongent ». Cetteexplication est d’Ibrahim, l’un desvendeurs de médicaments ditstraditionnels, rencontré àAdidogomé. Et comme celatransparait dans ses propos, sesproduits commercialisés ont laspécificité de soigner divers mauxillico : maux de tête, mal de nerf,hémorroïde, hypertension, im-puissance sexuelle, syphilis, dia-bète… Bref, toute passe sous sadrape avec une assurance du

Le phénomène est en pleineexpansion dans les marchés deLomé. Pendant que les uns di-sent trouver leur compte,d’autres y voir un vaste marchéde filouterie des produits dontla fabrication des décoctionsproposées aux «patients» restedouteuse.

Samedi, sur le site de l’anciennegare ferroviaire de Tokoin cébévitonon loin du marché de ce quartier,des hommes et des femmes sonttellement concentrés et attentifsqu’on croirait être en présence desélèves suivant les explications enobservant pour la première fois uneréaction chimique dans un labora-toire. Autre impression, on croiraitêtre en pleine séance d’initiation auxrites traditionnels.. Rien de tout cela.Car, en se rapprochant de près, l’ontombe nez à nez avec une campa-gne promotionnelle de « produitsqui soignent chacun plus de deuxcents maladies ». L’on peut em-prunter cette expression du « sau-veur » en plein spectacle. Le toutsur le regard médusé de ses ad-mirateurs. Sur une étoffe de cou-leur rouge posée à même le sol,on peut observer des écorces d’ar-bres, des décoctions embou-teillées, des poudres multicolorescontenues dans des sachets plas-tiques noirs à moitié ouverts, desfeuilles fraîches ou sèches du guid’Afrique, de l’eucalyptus, de l’aloevera, de l’herbe appelée commu-nément le « roi des herbes » et plu-sieurs autres plantes toutes aussiinconnues. Elles sont y exposéeset commercialisées aux nécessi-teux.

Autres lieux, scènes identiques.C’est le marché de Gbossimé sec-teur de vente de la friperie. Celles-ci ont été observées quelques joursauparavant. Comme chez le «mé-decin ambulant» suscité, la ma-nière de procéder est la même. Etpour retenir pendant de longuesheures son auditoire et confirmerses actes de guérison par le passé,des photos parfois dégoutantes ac- LOTO Sam

cacement.

Imposteurs et charlatans…jouent le jeu

Fombi rappelle, après interroga-tion, que « nous ne sommes pasdes charlatans et des imposteurscomme on nous appelle. Notremission est de soigner et même

Saint valentin 2018Togocel célèbre l’amour etl’amitié avec ses abonnés

spectacle à la soirée. Pendantplus de quatre heures de showexplosif, les artistes ont chanté desmorceaux très festifs ou mélodieuxrepris en chœur par une foule enliesse.

Les gagnants du grand jeu or-ganisé par Togocel dans le cadredu saint valentin sont repartis avecplein de lots. Plus de 400 lotsétaient en jeu avec dotationsTMoney allant de 10 000 à70 000 F CFA et des minutesgratuites de communication, etdans différentes catégories, à sa-

Le leader e la téléphonie mobileTogo cellulaire a offert à ses abon-nés une fête de Saint Valentin touteparticulière ce 17 février sur l’es-planade du Centre togolais des ex-positions et foires. Ayant fait le dé-placement sur ce site, la plupart encouple et habillés en blanc ou rouge,les spectateurs ont savouré lesmeilleurs tubes des artistes de lachanson togolaise et de la sous-région. Les groupes de danseursont enchainé des chorégraphies etles mises en scène artistiques pourdonner une véritable dimension de

les médecins dits modernes lesavent. Et, ils nous envoient leursmalades ou viennent avec euxchez nous ». Et de reconnaître :« notre métier est comme tous lesautres corps de métiers au Togooù l’on rencontre des imposteurset des arnaqueurs. Ce sont euxqui prennent des sommes colos-

sales aux malades parce qu’ils sesont rendus compte que la ventedes produits fait à base des plan-tes naturelles donnent énormé-ment d’argent. Donc, ses brebisgaleuses ne manquent jamais.Mais la plupart d’entre nous sontsérieux ». C’est dans cet élan desérieux que plusieurs associationsde tradi-praticiens ont vu le jour de-puis plusieurs années au Togo.L’objectif étant de redorer les let-tres de noblesse de la médecinetraditionnelle. C’est pourquoi,Morou, un naturopathe, estimeque « ses vendeurs de produitsdans la rue ne devraient pas y être.Parce qu’il n’y a aucun contrôleréel des produits et les prescrip-tions ne sont pas réglementées.Le gouvernement devrait interdirece genre de commerce ». Uncombat qui est loin d’être arrêté

voir : « Meil leures histoiresd’amour ou d’amitié », « Meilleursparrains TMoney », « Meilleursutilisateurs » « Meilleurs groupesTMoney » ; « Meilleurs promo-teurs TMoney » ; « Meilleursparmi les votants ».

Pour participer à ce jeu, il suffi-sait d’avoir un numéro TogocelWhatsApp, s’inscrire en envoyantun SMS depuis ce numéro danslequel vous préciserez votre villede résidence, votre sexe et votreâge et envoyer le SMS au numérocourt 911.

L’UNION N°1102 du 20 Février 2018

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