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POUR RÉUSSIR Nous voulons un Congrès utile pour réussir le quinquennat. Réussir, c’est aller au bout de la promesse d’égalité, répondre à la crise par le progrès social et écologique, repenser la citoyenneté. Bâtir la nouvelle social-démocratie du XXIème siècle. Contribution Générale présentée par : Germain Jean-Marc LES PREMIERS SIGNATAIRES: Martine AUBRY, Maire de Lille et Bertrand AFFILE, Maire de Saint-Herblain ; Jacques AUXIETTE, Pdt du CR des Pays-de-la-Loire ; Hicham AFFANE, CNC ; Annick AGUIRRE, CN ; Michaël AURORA, 1er Fédéral du Gers ; Christian ASSAF, Député de l’Hérault ; Delphine BATAILLE, Sénatrice du Nord ; Dominique BAILLY, Sénateur Maire d’Orchies ; Philippe BAUMEL, Député de Saône-et-Loire ; Serge BARDY, Député du Maine-et-Loire ; Jean-Réné BIHET, Maire de LOURCHES ; François BONNEAU, Pdt CR Centre ; Pierre BOULDOIRE, Maire de Frontignan ; Kheira BOUZIANE, Députée de Côte d’Or ; Jean-Louis BRICOUT, Député de l’Aisne ; Charlotte BRUN, Maire-Adjoint de Lille ; Pascal BUCHET, CN-lc ; Gwenegan BUI, Député du Finistère ; Laurent CATHALA, Député du Val-de-Marne, maire de Créteil ; Frédéric CHEREAU, Maire de Douai ; Pierre COHEN, Président de la FNESR ; Romain COLAS, Député de l’Essonne ; Pascale CROZON, Députée du Rhône ; Laurianne DENIAUD, Maire-Adjointe de Saint-Nazaire, BN ; Dominique DARIO, CNCF- lc ; Frédéric DELANNOY, Maire d’Hornaing ; Sandrine DOUCET, Députée de la Gironde ; Marie-Guite DUFAY, Pdte CR de Franche Comté ; Anne-Lise DUFOUR- TONINI, Députée, Maire de Denain ; Laurence DUMONT, Députée du Calvados, VP de l’Assemblée nationale ; Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche ; Frédéric FAUVET, 1er Fédéral de la Somme ; Philippe FOURNIE, 1er Fédéral du Cher ; Delphine FLEURY, CN-lc ; Jean-Marc GERMAIN, Député des Hauts-de-Seine, BN ; Patrick GEENENS, Maire de Ronchin ; Daniel GOLDBERG, Député de Seine-Saint- Denis ; Chaynesse KHIROUNI, Députée de Meurthe-et-Moselle ; Marc GODEFROY, Maire de Lezennes ; Marc GRICOURT, Maire de Blois ; Chantal GUITTET, Députée du Finistère ; Dominique GUILCHER, CNCF ; Annie GUILLEMOT, Sénatrice, Maire de Bron ; Céline HENQUINET, CN-lc ; Antoine HOME, CN-lc, Maire de Wittenheim ; Léon JEAN-BAPTISTE-EDOUARD, 1er fédéral de Guyane ; Matthieu KLEIN, Pdt CG de Meurthe-et-Moselle ; Conchita LACUEY, Députée de la Gironde ; François LAMY, Député de l’Essonne, BN ; André LAIGNEL, Maire d’Issoudun ; David LEBON, CN-lc ; Christophe LÉONARD, Député des Ardennes ; Audrey LINKENHELD, Députée du Nord ; Christophe LUBAC, Maire de Ramonville ; Didier MANIER, PCG du Nord ; Nicolas MARANDON, 1er Fédéral de la Marne ; Frédéric MARCHAND, Maire d’Hellemmes, VP CG du Nord ; Jacques MARISSIAUX, VP CG du Nord ; Benoit MARQUAILLE, BNA ; Jean-Louis MARSAC, maire de Villiers-le-Bel ; Jean-René MARSAC, Député d’Ille-et-Vilaine ; Bertrand MASSON, 1er Fédéral de Meurthe-et- Moselle ; Philippe MARTIN, Député du Gers, Pdt CG du Gers ; Sylvain MATHIEU, 1er Fédéral de la Nièvre ; Klébert MESQUIDA, Député de l’Hérault ; Michelle MEUNIER, Sénatrice de Loire-Atlantique ; Franck MONTAUGE, Sénateur du Gers ; Pierre-Alain MUET, Député du Rhône ; Jonathan MUNOZ, 1er Fédéral de Charente ; Alain NERI, Sénateur du Puy-de-Dôme ; Maud OLIVIER, Députée de l’Essonne ; Thierry OCCRE, CNCF-lc ; Gilles PARGNEAUX, 1er Fédéral du Nord, SN ; Christian PAUL, Député de

POUR RÉUSSIR - 68.parti-socialiste.fr68.parti-socialiste.fr/files/2015/02/Pour-reussir.pdf · Delannoy (59) CR, Pdt groupe PS au CR Nord-Pas-de-Calais ; Antoine De LAPORTE (44) ;

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POUR RÉUSSIRNous voulons un Congrès utile pour réussirle quinquennat. Réussir, c’est aller au boutde la promesse d’égalité, répondre à lacrise par le progrès social et écologique,repenser la citoyenneté. Bâtir la nouvellesocial-démocratie du XXIème siècle.

Contribution Générale présentée par :Germain Jean-Marc

LES PREMIERS SIGNATAIRES:

Martine AUBRY, Maire de Lille et Bertrand AFFILE, Maire de Saint-Herblain ; Jacques

AUXIETTE, Pdt du CR des Pays-de-la-Loire ; Hicham AFFANE, CNC ; Annick

AGUIRRE, CN ; Michaël AURORA, 1er Fédéral du Gers ; Christian ASSAF, Député

de l’Hérault ; Delphine BATAILLE, Sénatrice du Nord ; Dominique BAILLY, Sénateur

Maire d’Orchies ; Philippe BAUMEL, Député de Saône-et-Loire ; Serge BARDY,

Député du Maine-et-Loire ; Jean-Réné BIHET, Maire de LOURCHES ; François

BONNEAU, Pdt CR Centre ; Pierre BOULDOIRE, Maire de Frontignan ; Kheira

BOUZIANE, Députée de Côte d’Or ; Jean-Louis BRICOUT, Député de l’Aisne ;

Charlotte BRUN, Maire-Adjoint de Lille ; Pascal BUCHET, CN-lc ; Gwenegan BUI,

Député du Finistère ; Laurent CATHALA, Député du Val-de-Marne, maire de Créteil ;

Frédéric CHEREAU, Maire de Douai ; Pierre COHEN, Président de la FNESR ;

Romain COLAS, Député de l’Essonne ; Pascale CROZON, Députée du Rhône ;

Laurianne DENIAUD, Maire-Adjointe de Saint-Nazaire, BN ; Dominique DARIO, CNCF-

lc ; Frédéric DELANNOY, Maire d’Hornaing ; Sandrine DOUCET, Députée de la

Gironde ; Marie-Guite DUFAY, Pdte CR de Franche Comté ; Anne-Lise DUFOUR-

TONINI, Députée, Maire de Denain ; Laurence DUMONT, Députée du Calvados, VP

de l’Assemblée nationale ; Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche ; Frédéric

FAUVET, 1er Fédéral de la Somme ; Philippe FOURNIE, 1er Fédéral du Cher ;

Delphine FLEURY, CN-lc ; Jean-Marc GERMAIN, Député des Hauts-de-Seine, BN ;

Patrick GEENENS, Maire de Ronchin ; Daniel GOLDBERG, Député de Seine-Saint-

Denis ; Chaynesse KHIROUNI, Députée de Meurthe-et-Moselle ; Marc GODEFROY,

Maire de Lezennes ; Marc GRICOURT, Maire de Blois ; Chantal GUITTET, Députée

du Finistère ; Dominique GUILCHER, CNCF ; Annie GUILLEMOT, Sénatrice, Maire de

Bron ; Céline HENQUINET, CN-lc ; Antoine HOME, CN-lc, Maire de Wittenheim ; Léon

JEAN-BAPTISTE-EDOUARD, 1er fédéral de Guyane ; Matthieu KLEIN, Pdt CG de

Meurthe-et-Moselle ; Conchita LACUEY, Députée de la Gironde ; François LAMY,

Député de l’Essonne, BN ; André LAIGNEL, Maire d’Issoudun ; David LEBON, CN-lc ;

Christophe LÉONARD, Député des Ardennes ; Audrey LINKENHELD, Députée du

Nord ; Christophe LUBAC, Maire de Ramonville ; Didier MANIER, PCG du Nord ;

Nicolas MARANDON, 1er Fédéral de la Marne ; Frédéric MARCHAND, Maire

d’Hellemmes, VP CG du Nord ; Jacques MARISSIAUX, VP CG du Nord ; Benoit

MARQUAILLE, BNA ; Jean-Louis MARSAC, maire de Villiers-le-Bel ; Jean-René

MARSAC, Député d’Ille-et-Vilaine ; Bertrand MASSON, 1er Fédéral de Meurthe-et-

Moselle ; Philippe MARTIN, Député du Gers, Pdt CG du Gers ; Sylvain MATHIEU, 1er

Fédéral de la Nièvre ; Klébert MESQUIDA, Député de l’Hérault ; Michelle MEUNIER,

Sénatrice de Loire-Atlantique ; Franck MONTAUGE, Sénateur du Gers ; Pierre-Alain

MUET, Député du Rhône ; Jonathan MUNOZ, 1er Fédéral de Charente ; Alain NERI,

Sénateur du Puy-de-Dôme ; Maud OLIVIER, Députée de l’Essonne ; Thierry OCCRE,

CNCF-lc ; Gilles PARGNEAUX, 1er Fédéral du Nord, SN ; Christian PAUL, Député de

la Nièvre, BN ; Rémi PAUVROS, Député du Nord ; Gilles Christophe PERNY, Pt CG

du Jura ; Dominique POTIER, Député de Meurthe-et-Moselle ; Eric QUENART, CNC ;

Roland REVIL, Maire de Voiron ; Rafika REZGUI, CN-lc ; Estelle RHODES, Maire-

Adjointe de Lille ; Pernelle RICHARDOT, CN ; Bertrand RINGOT, Maire de Gravelines,

VP CG du Nord ; Pierre-Alain ROIRON, maire de Langeais ; Dominique ROULLET,

1er Fédéral de l’Indre ; Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire de D’Haveluy ; Pierre de

SAINTIGNON, Maire-Adjoint de Lille, VP CR ; Nicolas SORET, 1er Fédéral de l’Yonne

; René SOUCHON, Pdt CR d’Auvergne ; Thierry SUAUD, Maire de Portet-sur-

Garonne ; Jean-Michel SZATNY, Maire de Dechy ; Isabelle THIS-SAINT-JEAN, VP

Région Ile-de-France, SN ; Sylvine THOMASSIN, Maire de Bondy ; Fabrice VERDIER,

Député du Gard ; André VEZINHET, Pdt CG Hérault ; Roger VICOT, Maire de

Lomme, VP CG du Nord ; Frédéric VIGOUROUX, Maire de Miramas, CN ; Jean-

Claude VILLEMAIN, Maire de Creil ; Sébastien VINCINI, 1er Fédéral de Haute-

Garonne ; Fatima YADANI, CN, BN ; Denis WIESSER, 1er fédéral du Haut-Rhin ;

Ludovic ZIENTECK, Maire de Bouchain

LES SIGNATAIRES:

Les 1000 premiers signataires Lounes Adjroud (92) CF-lc ; Catherine Poutier-

Lombard (91) ; Rachid Lounici (59) CF, BF, AM ; Ali Mohammad (78) CF, SF ; Yohan

Senez (59) CF, SF, BF ; Charles Fiterman (69) ancien ministre ; Mehdi Chalah (59)

CA, CF, MJS ; Alban Giraud (75) CA, CF, BF ; Andre Bony (62) ancien SecSec ;

Sarah Kerrich (59) SF, BF, AF du MJS Nord ; Florent Sainte-Fare-Garnot (58) Ancien

Maire de Nevers, CM, CC ; Alain Dupont (59), AM ; Baptiste Chapuis (45) SF, BF ;

Frederic Arnould (59) CF, SecSec ; Anthony Quéguineur (29) ;CM ; Hugo Baillet (75)

CA ; Jacques Lemaire (59) , AM ; Bernard Janot (44) ; Andre Leduc (37) CA ; Thomas

Puijalon (92) CF, SecSec CM, CC ; Bachir Boudissa (75) ; Alban Zanchiello (34) CF ;

Simon Piveteau (33) Député suppléant ; Dominic Henry (59) ; Frédéric Fauvet (80)

SF, BF, CN, 1er fédéral de la Somme ; Mathieu Bourgasser (59) ; Pascal Marteel (59)

CA ; Alexandre Ruf (88) ;CM ; Marc Roche (59) ;CM ; Annie Couderc Moneron (34)

CA, SecSec ; Mickaël Verfaillie (59) CF ; Damien Kebdani (59) CA CM ; Annie Michel

(FFE) ; Antony Gautier (59) CF, AM ; Michèle Canet (92) CA, CF, SF ; Walid Hanna

(59) CA, CF, AM, Pdt groupe à la Ville de Lille ; Marielle Rengot (59) CA, CF, AM ;

Marc Bodiot (59) CA, CF, AM ; Ramon Diaz (59) ; Antoine Plancke (59) CA ; Thomas

Toutain (27) BF ; Laurent Coulon (59) CF, CG, VPCG ; Cristina Soler-Savini (92) CA,

CF, BF CM ; Alain Gaillard (92) CA ; David Szwarcberg (59) ; Michel-François

Delannoy (59) CR, Pdt groupe PS au CR Nord-Pas-de-Calais ; Antoine De LAPORTE

(44) ; Abderrahmane Belhout (69) CA, CF CM ; Stéphanie Lakel (59) ; Marec Fabrice

(13) CA ; Claude Seyse (44) CA, CA de FDESR CG, VPCG ; Pierre-Alain Weill (75)

CA, CF, CNE, CM ; Quentin Delorme (73) SF ; Clément Cunin (17) CA ; Nathan De

Arriba-Sellier (FFE) ; Cédric Grunenwald (75) BF ; David Fontaine (91) CF, BF, AM ;

Emile Josselin (94) CF, BF ; Christine Lopez-Uroz (28) SecSec ; Christiane Grange

(92) ; Florent Lacarrre (64) AM ; Sylvie Sabouret (34) CA, CF ; Alain Taissere (30) CF ;

Philippe Dupuis (59) ; Grégoire Ruhland (54), AM ; Mohamed Stili (59) ; Baptiste

Murcia (59) CF CM ; Cathy Menet (59) CA, ; Evelyne Gilloteau (34) CA CM ; Lucien

D'hont (41) ; Arthur Boix-Neveu (73) ; Frédéric Piriou (69) CA, CF ; Faustine Balmelle-

Delauzun (59) ; Maliqua Tirmarche (59) CA, CC ; Lionel Jeanjeau (37) CM ; Luc

Bérard De Malavas (92) CF CM, CG, pdt du groupe PS au CG ; Guillaume Blanc (59)

CF, BFA ; Guy Jessenne (59) CA ; Sarah Sabé (59) CM ; François Dehissi (34) CF ;

Chrystelle Jimenez (30) CF ; Maria Fontaine (91) ; Gregory Strycharek (62) CA, CM ;

Julien Ernst (68) CF, Président du BFA68 CM ; Soufiane Iquioussen (59) CA ; Xavier

Derhille (59) CA, CM ; Rabah Dahmani (59) CA ; Linda Urfens-Foucan (75) ; Anne-

Eugénie Faure (92) CF, BF CM ; Christiane Grange (92) ; Harold Bernard (21) ;

Marion Gautier (59) CM,, AM ; David Brenot (59) ; Patrick Pribile (30) ; Baptiste Pavot

(54) CF, SF, CM ; Christian Legendre (28) CF ; Romain Delaunay (44) CF ; Laurence

Boubekeur (34) ; Gilles Bon-Maury (75) ; Jean-Marie Desbiens (59) ; Gildas Laeron

(38) CF ; Jacky Morin (75) CA ; Alexandre Thiaw (73) ; Caroline Dugué (44) ; Pierre

Bruere (59) ; Chantal Calduch (34) CF-lc ; Lucie Redonnet (75) ; Boris Bonnet (59) ;

Sadry Guita (13) CF, SF, BF ; Ludovic Rohart (59) SF, AM ; Gérard Beau (72) ;

Franck Hanoh (59) CA, AM ; Pierre Guiraud (34) CA VPCG ; Fabrice Barjot (38) CF ;

Simon Briaud (85) ; Eric Edouard (62) CA, SecSec, AM ; Marceline Carruolo (61) ;

Jean-Paul Makengo (31) CA, CR ; Jacques Pegon (91) CM ; Alain Gralepois (44) CF,

CR, VPCR ; Elsa Caballero (75) ; Hélène Parra (59) SF, VPCR ; Josselin Mouette (69)

CA ; Gilbert Najar (73) SecSec, AM ; Claude Bouyssieres (81) ; Eric Fargeas (34) BF ;

Solange Meynier (92) CF ; Florent Petit (59) ; Jacqueline Boccardi (83) CF, SF, BF ;

Jean Pierre Le Belle (92) ; Didier Fischer (78) CF CM, CR ; Bernard Cordier (34) ;

Etienne Lefebvre (59) CM ; Sylviane Cateau (59) CA ; Eric Fargeas (34) CF ; Gaëlle

Lenfant (13) SF, CM, CR, VPCR ; Erwan Sauvaget (35) , CN, SN ; Laurent Boiron

Mathiot (87) CM ; Colette Swinnen (80) ; Lydie Mahe (44) CA, AM ; Latifa Bezzaouya-

Cotrie (93) CA, CF, SF, BF CM ; Olivier Malaret (59) ; Akli Mellouli (94) CA, CF, SF, AM

; Danielle Teil (42) ; Jean-Paul Favre (69) ; François Fromont (91) CF ; Alain Cornut

(42) ; -Veronique Dierckens (59) CM ; Albert Lannes (91) ; Sophie Lépée-Fischer (78)

; Lahoucine Djene (34) ; Francis Poézévara (92) CA, CF, SecSec, CM, CC ; Liman

Sassia (94) CA, ; Loic Escourrou (81) CR ; Loïc Bedouet (53) CF CR ; Martine Durot

(59) ; Michèle Blumenthal (75) ; Marie-Annick Tordjman (95) CA, CM ; Benoît Marzec

(59) ; Mheïdi Gueroui (59) CA ; Beatrice Bruniaux (33) CF, BF ; Claude Bosom (11)

CA, CF, SF, BF ; Luc Vellet (1) ; Joelle Jedryka (37) ; Miliani Makhechouche (84) CF,

SF, BF ; Alexis Girszonas (92) CF, SF, CM ; David Lebon (28) CF CM, CNlc ; Michel

Pech (31) ; Jean-Pierre Gruson (56) CM ; Bruno Cavaco (62) CFN, CM, AM ; Nicolas

Pruvost (62) ; Jean-Pierre Houzet (56) ; Michel Cabirol (75) CF ; Bertrand Affilé (44)

CF, SF, BF Maire ; Vincent Duclos (92) CA ; Nasser Ramdane Ferradj (93) SecSec ;

Francois Pisanu (95) CA ; Didier Delmotte (59) ; Henri Thiot (59) CA, ; Gilles Muhlach-

Chen (24) ; Isabelle Roudil (93) ; Clément Mauvais (56) CA, CF, SecSec ; Christine

Laurent (59) SF ; Melissa Youssouf (93) CA, SecSec, CM ; Jean Claude Maurin (30)

CF, SF ; Alexis Peilloux (75) ; Benoit Marquaille (92) BF, CN, CR ; Guy Chabert (75)

membre du CESC ; Jean Paul Debiere (75) ; Jean Louis Llorca (31) CF VPCG ;

Christian Lafond (43) CF, SF, CM ; Patrick Widloecher (92) CA, CM ; Olivier Panza

(83) CF ; Gilbert Legrand (62) CA, Maire ; Marianne Birck (54) SF CM ; Gilbert

Pouthas (14) ; Jean Louis Degave (59) ; Martine Pavoine (75) ; Corinne Leveleux-

Teixeira (45) CA CM, CR ; Pierre Chelihi (89) CA ; Damien Vernaison (971) ; Grégory

Aubert (77) ; Daniel Savoye (26) ; Fatima Potier (35) CF ; Jean-Louis Le Bihan (49) ;

Guy Gatignol (63) CM ; Jean Paul Debiere (75) ; Jean Marc Bovero (45) CM ; Jean-

Yves Ragil (FFE) ; Jean-François Picaut (35) ; Jean-Marc Bruneau (78) CA ; Robert

Butruille (59) ; Innocent Zongo (59) CA ; Bruno Gonidou (29) ; Raphaël Bouton (93)

CF ; Georges Dold (14) ; Olivier Berthelot (29) CA ; Violette Spillebout (59) ; Jacky

Lecuivre (13) SecSec ; Jean Pierre Applancourt (59) CF ; Christiane Fourteau (34) CF

; Tarek Bais (80) CF ; Julien Tilmant (51) CF ; Richard Plancque (59) ; Benedicte

Martin (91) CF CR ; Yves ;(75) CA, ; Ali Beloucif (59) ;CM ; Maria-Cristina Kühne (59) ;

Raymonde Gauthier (7) PS Maire ; Emmanuel Hiron (78) ; Jean-Luc Cavey (75) ;

Philippe Petit (67) SecSec ; Pierre Pène (92) SO ; Omar Lamri (34) CA ; Christophe

Rousseau (57) ; Pascal Menard (92) CA ; Madeleine Lahaye (59) ; Juliette Mant (94)

CF, BF, AM ; Jean Claude Villemain (60) CF, CG, Maire ; Karim Ghachem (29) CA,

CF, SF ; Habib Ghouali (94) CM ; Oussouf Siby (93) CA ; Jacqueline Aymoz (38) CM ;

Rose-Marie Boussamba (91) CM ; Frédéric Hercberg (93) CA, CF ; Augustin Ballot

(FFE) ; Jean Claude Dubois (66) ; François Marcy (78) CA ; Anne Bonnet (75) CA ;

Pascale Massicot (58) CA, BF ; Anthony Sébille (35) CA, SecSec ; Dominique Dario

(78) CF, SecSec, membre de la CNCF CM ; Aline Vila (66) ; Erol Kaya (45) CA ; Denis

Lacombe (7) CA CG ; Marc Boyer (42) CF, SF, Pdt com. de Contrôle Fin. ; Michel

Coffineau (95) CF ancien Maire et Député ; Pierre Bihet (50) ;CM, CG ; Christian

Legendre (22) CA ; Maciej Sawosko (33) ; Clément Rose (50) ; Nassim Meza (93) ;

Élodie Jauneau (91) CA, CF CM ; Chantal Lamouroux (84) CF, CM ; Josiane

Bonneau (94) ; Salim Kouachi (63) CA ; Elsa Pelloie (28) ; Michel Hieu (92) CA CM ;

Gildas Gautier (75) ; Marc Patigniez (59) ; Mathilde Pousseo (75) ; Mohamed Biyadi

(28) CF, SecSec ; Johan Ankri (94) CF, SecSec CM, Président de groupe ;

Noureddine Ayari (92) ; Jean-Loup Lemaire (59) ; Raphael John (75) ; Laurent Maitre

(34) CA, CF, SecSec ; Alain Platier (95) ; Fatima Yadani (75) CF, BF, CN, SN CM ;

Zied Charada (59) ; Michelle Brun-Piguet (69) ; Patrick Hautson (38) CA ; Rachid Lasri

(62) CF, BF CM ; Ali Bouchama (59) ; Béatrice Rochaix (69) ; Jacqueline Platier (95)

CA ; Milouka Hadj Mimoune (69) CA, CM ; Roland Hidou (92) ; Gildas Maguer (92) ;

Françoise Dubois (95) CF ; Pierre Posmyk (59) CA, CF ; Françoise Goutant-Greffe

(26) CF ; Luis Ferrari (91) CF ; Jérémy Martinez (13) CM ; Beatrice Soussaya (30) ;

Gérard Suret (34) ; Julien Brassart (59) ; Bernard Thiébaud (17) CA ; Janine Crespin

(75) ; Franck Signoret (67) ; Pierre Dedet (18) Ancien SecSec ; Stéphanie Barthelemy

(54) CA ; Alexandra Valette (69) ; Jean-Baptiste Dulos (75) BF ; Pierre Teillaud (34)

CF, SF ; Sahra Benchadi (59) ; Sébastien Geeraert (51) CA ; Hakim Agouni (59) ;

Guillaume Poisson (95) CA, CF, SecSec CM ; Ghislaine Salmat (75) BF ; Michel

Cabirol (75) ; Elisabeth Lepeltier (37) ; Estelle Rodes (59) SF, AM ; Hamade Fady (34)

Commission contrôle financier ; De Wolf Jean (83) ; Raoul Lebrave (971) CA, CF ;

Echahbouni Mustapha (45) CA, CF ; Jean-Georges Gaillard (59) ; Daniel Hocq (59)

SecSec, AM ; Richard Sancho Andreo (67) CF, SF CM, CC ; Philippe Boudot (75) Ex

PS Paris XIe Ex PS, retraité ; Frédéric Delannoy (59) ;Maire, Pdt Communauté de

Communes ; Sheyma Valli (59) ; Accettone Grégory (59) CM ; Jérémie Guedj (75) ;

Mohamed Boudjellaba (69) neant CM ; Lionel Larmigny (55) ;CM ; Arnaud Mouillard

(91) ; Michele Hofmann (69) CF ; Véronique Bacle (59) CA, CF CM, CC ; Cedric Filhol

(63) CM ; Séverine Lubrez (59) ;CM ; Anne Rouibi-Geffroy (60) CA, CF CM, CC ; Jean-

Luc Antoine (59) CM ; Magalie Herlem (59) CA CM ; Varez Frédéric (59) SecSec ;

Ingrid Fasshauer (92) CA ; Catherine Chilemme (65) ; Saadia Yakoub (75) ; Mathieu

Delmestre (75) CA ; Veronique Duhamel (59) ; Valérie Moreau (59) CM ; Jean

Aulnette (44) CA, CF ; Emile Brice (59) CM ; Jean-Luc Richard (35) ; Maurice Lobry

(92) ; Ambroise Solomon (75) CF ; Serge François (59) CA, CM ; Hans Mazetier (54) ;

Anne-Laure Jaumouillié (17) SF, BF CM ; Youssef Abdelbahri (78) CM, CC ; Alain

Deloeil (59), SecSec, AM ; François Briançon (31) BF CM, CC ; Said Zakar (26) CF ;

Fabrice Tripeau (18) CM ; Maurice Riffait (28) ; Benoit Courtin (59) CA, CF ; Xavier

Soler (92) CA ; Angelo Tonolli (92) ; Johann Cousin (92) ; Sas Johan (94) ; Alexandre

Marguin (69) CA, SecSec ; Nicole Perrault - Le Pape (37) CF ; Oua Azouz (13) CA,

CF ; Jean-Michel Laurent (74) ; Marc Baietto (38) ;CM ; Liliane Govart (59) CA ; Michel

Leroy (59) ; Philippe Poteau (59), AM ; Nadine Boucquey (59) ; Pierre Sabatier (63)

CA, CF, BF ; Jean-Marc Aucouturier (58) ; Arnaud Hertz (92) ; Philippe Vilers (59) ;

Richard Fraszczak (77) CA ; Laurent Godet (44) BF CM ; Jean François Clair (94) CF,

SecSec CM ; Robert Farré (31) CF, SecSec ; Daniel Boucquey (59) ; Marie Troisville

(34) CA ; Annick Laquieze (92) CA ; Jean-Louis Merten (59) CA, CM ; Cédric Costille

(58) ; Xavier Moinier (86) SF, CN CM, CG ; Thibaud Grenard (70) ; Sébastien

Constant (93) ; Benjamin Baudry (44) BF, TF, SecSec CM ; Frédéric Fauchere (41) ;

Marie Line Bovero (45) ; Ludovic Miezin (91) CA ; Adrien Drioli (69) CF, BF, SecSec ;

Patrice Damany (29) CF CM ; Emmanuelle Benard (29) CF, SF, BF ; Denise

Dubuisson (59) ; Dominique Guilcher (13) CA, CF, CN ; Jacques Capel (46) SecSec

CM ; Gregory Vandenberghe (59) CF, SecSec ; Joshua Adel (75) ; René Causse (48)

;Maire ; Jacques Napieraj (62) CF, CG, Maire, Pdt communauté de communes ;

Florian Glay (8) CA, CF ; Adrien Soissons (28) SF ; Maryse Fondacci (13) ; Eric

Quénard (51) CA, CF, CN CM, CC ; Romain Jehanin (92) CA, CF, SecSec CM ; Jean-

Pierre Lacombe (78) ;CM ; Rosy Saouli Suchail (11) CF, SF, SecSec, AM ; Vincent

Tison (37) CF, SF, BF CM ; Jean Gullaud (25) CF, SF ; Philippe Jesover (75) CA ;

Jean-Pierre Netter (75) ; Victor Burette (59) CF, SF, BF CM ; Loic Linares (34) CF, SF,

SecSec CM, CC ; Vanessa Boukhirane (59) ; Vincent Léna (62) BF CR ; Jean-Luc

Mulenet (25) ; Matthieu Pasquio (91) CF, BF, SecSec, CM ; Stanislas Dendievel (59)

CA, CM ; Michel Courbet (44) CM ; Vivien Gasq (78) CA, CF CM, CC ; Pierre Bouldoire

(34) CF CG, Maire ; Bryan Defer (92) CA, ; Sanâa Alloulin (92) CA ; Mathieu Rauch

(59) ; Eric Houlley (70) ;CR, Maire ; Geneviève Hocquet (59) ; Isabelle This Saint-Jean

(78) CF, CN, SN CM, VPCR ; Ronsard Nagarettiname (78) ; Eric Petiniaud (59)

SecSec ; Patrick Dhainaut (34) ; Gaëlle Andro (35) CF CM, CG ; Jeremy Houssay (54)

CA, BFA CM ; Roger Vicot (59) CF, SF, BF Maire, VPCG ; Mustapha Bellebna (24)

CA, Membre Commission des conflits CM ; Javier Garcia (92) ; Bernard Fontaine (59)

CF ; Pierre Coron (66) CF, SecSec ; Bernard Fontaine (59) CF ; Gisèle Verniol (31)

;CM, CC ; Frédéric Beugnet (62) CF ; Nicolas Vincent (91) CA, CF ; El Mocktar Bocar

Toure (93) ; Jean-Michel Du Plaa (34) CF, BF CM, CG, VPCG ; Samira Sebbari (10)

BF CM, CC ; Jean-Georges Lechner (31) commission de contrôle des finances ;

Matthieu Stervinou (29) CF, SecSec CM ; Jean Le Govic (44) CF ; Kossi Atsu (75) CA

; Christian Tomczak (57) CA ; Guy Fontanet (59) ; Lucien Waringhem (59) CA ;

Catherine Burgho-Boutonnet (64) CA, ; Francis Bornstein (31) ; Philippe Gasparella

(57) CF, SecSec ; Joel Hanivel (91) ; Johann Carlier (62) ; Jill Gaucher (18) CF,

SecSec CM,, AM ; Mathieu Petit (45) ; Marine Boulakhras (29) ; Delphine Fleury (58)

CF, SF, BF, CN CM, CG ; Patrick Fortuit (59) ; Christophe Cathus (24) CF, SF, SecSec

CM ; Olivier Glorieux (41) SecSec ; Vincent Berlandis (38) ; Rabia Bekkar (93) CA ;

Quentin Picard (69) CF, BF ; Ousmane Cissakho (49) CF CM ; Marcel Cottin (44) , AM

; Georges Fevrier (34) CF, SecSec ; Damien Liévin (80) ; Lionel Poullias (14) SecSec

CM ; Elizabeth Labaye (91) CA, CF ; Olivier Bricaud (17) ; Michaël Canit (16) ; Anne-

Marie Kesseler (64) DF ; Aboudou Zaabay (77) CA, CF, SecSec CM ; Frédéric Lopez

(44) ; Aby Beaugrand (59) CF, BF, SecSec ; Camille Gangloff (67) CA, CF, SF, BF

CM, CC ; Alain Bourgasser (47) SecSec ; Daniel Kesseler (64) DF ; Sylvie Lours-

Gatabin (92) ; Bernard Chesneau (44) ;CM ; Marc Boyer (63) CM,, AM, Président de

SIVOS ; Jean- Michel Wattier (2) CA, CF, SF, BF, Président UDESR 02 Maire,

Suppléant Député ; Thierry Occre (62) SF, BF, CN, CNCF ; Reyne André (34) CA, SF

; Jean-Francois Cecak (62) CF, AM, pdt groupe au CM ; Serge Bories (12) CA, CF CM

; Daniel Sellier (59) CA, AM ; Jacques Parent (59) CM, CG ; Monique Stehelin (59) ;

Catherine Aurerin (75) ; Michel Durand (33) CA ; Chafia Tifra (69) SF CM, CC ;

Laurent Bégon (63) SecSec CM ; Arnaud Hadrys (91) SN d'HES ; Laurent Coulon

(59) BF CG, Vice président CG du Nord ; Soraya Mioudi Lefebvre (93) CA ; Hervé

Hirigoyen (31) SecSec ; Frédéric Fenaert (59) CA, ; Laurent Saiag (75) CA, CM, CM ;

Mélissa Menet (59) CA CM ; Didier Dufour (59) CA, CF CM ; Philippe Delporte (59)

SecSec, CM ; Patrice Racamier (31) CA ; Joseph Ferre (30) CA, CF, BF, SecSec ;

Rémi Demersseman-Pradel (31) SN ; Eric Fleury (70) CF CM,, AM ; Philippe Brard (44)

; Olfa Laforce-Ben Abdennebi (59) CA, CF, BF CR,, AM ; Mathieu Bergé (64) CF CM,

CR ; Maty Sene (92) CA CM ; Janine Dufau (64) CF CM ; Cleo Schweitzer (68) BF

CM, CR ;, AMelie Gallego (54) CA, Présidente C Conflits ; Nicolas Devigne (44) ;

Jean-Louis Delmas (34) CA, SecSec ; Céline Henquinet (54) CA, CF, SF, BF, CN,

SecSec CM, CC ; Aude Vrillet (45) Commission des conflits ; Cédric Voisenet (93) CA ;

Jean Lelievre (71) ; Eden Sallois (51) ; Edjila Atten (59) ; Colette Namssene (59) CA ;

Martin Beer (74) CF, SF, AF MJS 74 ; Teddy Lauby (62) CA, CF, BF ; Philippe

Massein (60) SF, AM, VPCR ; Sébastien Durand (78) CF, BF CM ; Thierry Boutin (69)

; Gabriel Steffe (29) CA, ; Florence Lefebvre (62) CA, CF ; Celine Deslattes (38) CF,

BF ; Guy Mondorge (64) CM, VPCG ; Stéphanie Platat (78) ; Jérôme Mater (49) CA,

CF, BF ; Jean-Paul Vermot (29) CF, SF, BF CM, CC ; Fabien Bazin (58) CF, SF, BF

CG, Maire, VPCG ; Alain Ancelin (57) CA, CF ; Jérôme Chinette (64) CF, SecSec CM ;

Ludovic Vlerick (62) CA, CF ; Valentin Bodet (91) ; Daniel Chezeau (87) CA CM ;

Jacques Steiner (78) CA, CF, SF, SecSec ; Guillaume Delmas (75) ; Fatiha Ihallaine

(59) CA ; Sebastien Ricordel (91) ; Vivien Julhes (92) CA CM ; Jean-Christophe

Bejannin (92) CA, CF, SecSec ; Françoise Filoche (75) CA, CF, BF ; Edouard

Ngomanga (93) CA ; Philippe Dhaussy (59) ; Yves Molina (59) CA ; Michel Parizot (75)

; Frederic Parre (31) CA CM ; Christophe Di Pompeo (59) CA, CF CM, CR ; Ivana

Plaisant (69) CA, CF, CM ; Muriel De Mauroy (69) CA, TF ; Anne Crayssac (31) CA, ;

Alain Dubois (91) ; Bruno Duquesne (59) ; Guillaume Poiret (94) CA, AM ; Nasser

Louzani (59) ; Antoine Dallet (33) SN d'HES ; Anne Javet (37) ; Vanessa Thomas (75)

CA ; Sylvie Lefranc (35) ; Christian Petit (59) CF, SecSec ; Martin David-Brochen (59)

CA, CF, SF, BF CM ; Seti Reyes (75) BF ; Jean-Sébastien Leuba (25) CA, CF,

SecSec CM,, AM ; Régis Delalande (13) CA ; Ozgur Eski (41) CA, CF, SF, BF, AM ;

Mustapha Larabi (38) ; Hocine Bouyerbou (59) ; El Hadji Dione (59) CA ; Sandra

Lhote Fernandes (75) CA ; Octave Procope-Mamert (FFE) CF Conseil Consulaire ;

Emmanuel d'Abzac (13) ; Thomas Doussau (75) ; Fabienne Padovani (44) CA, AM,

VPCG ; Gilles Betis (94) ; Gilbert Piantoi (91) CM, CC ; Hassene Ghemri (75) ;

Rolande Lust (59) ; Maurice Cheval (7) ; Christine Coget (59) ; Gilles Blanc (30) CA,

CF, SecSec ; Alain Bassier (69) ; Ludovic Michel (59) ; Pascal Bihoreau (75) CA ;

Laurent Desfougeres (18) CF, BF CM ; David Jacquet (45) CA, CF CM, CC ; Philippe

Chicault (14) ; Bernard Bouckaert (78) ; Stéphane Pacalet (92) ; Musard Francis (31)

;CM ; Sébastien Duhem (59) CF CM ; Jean-Louis Parise (46) ; Francine Fillol Cordier

(75) CA ; Marie Christine Deghaye (59) SF, BF, AM ; Christine Rambaud (91) CA, BF,

AM, VPCG, VPCR ; Jean-Paul Vezant (69) CA CM, Opposition da,s une commune de

droite décomplexée ; Daniel Tournez (45) CF ; Gilbert Milleville (59) CA ; Agnès

Gaubert (75) ; Brigitte Chollet (30) ; Charles Povoas (59) ; Eliane Mazet (7) CA, CF,

SF, BF CG ; Anne Durand (44) CA, CF, BF ; Eric Laurent (59) CM ; Jacques

Lamaziere (44) ;CM ; Franck Fradin (45) CA, CF CM ; Henri Caron (62) CA aucun ;

Marie-Francoise Beghin (47) CA, AM, VPCR ; Bertrand Grosz (68) ; Boris Ikhlef (13)

CF, SF ; Marcel Robillard (62) S PS ; Patrick Pignard (31) CA, CF CG, VPCG ; Jean

Vigreux (21) CF, AM ; Pierre-Louis Berte (59) ; Jeanine Robillard (62) S PS ; Annie

Duranton (13) ; Nathalie Lagraa (7) SN ; Emilie Mottier (44) CF, BF ; Serge Vlerick

(62) adjoint au Maire Honoraire ; Lionel Sautter (75) ; Jeanine Robillard (62) CA ;

Ghislaine Salmat (75) CA, CF, BF CM ; Micheline Rakotonirina (56) CA CM ; Daniel

Dugachard (75) CA, CM, CC ; Jehanin Romain (92) CA, CF, SecSec CM ; Bernard

Finiel (30) CF, SF, BF, SecSec ; Fred Hugon (38) CA, CF CM, CC ; Gerald Cormier

(59) ; Emmanuel Hanon (64) CF CM, CC ; Christine Goncalves (69) CA ; Jean-

Bernard Szefler (59) ; Alain Castan (30) Com. Des Finances Fede ; Jacques

Marissiaux (59) CF CM, CG, VPCG ; Dounya Madjidi (62) CA ; Lietart Jean-Luc (59)

CA, AM ; Janine Desmulliez (59) CM ; Christine Laurent-Raoult (59) ; Auguste Bovalo

(44) ; Evelyne Mularczyk (62) ; Marie-Ange Ferrari (91) ; Zakaria Mouamir (18) ; Nadia

Chaib (59) ; Loic Lucas (91) ; Alain Charbonnier (34) ; Cary Jean Claude (62) CA ;

Jean-Philippe Devotte (59) ; Stéphanie Barbato (7) CM ; Sylvie Bridier (33) CA, CF,

Présidente du BFA 33 ; Jacques Boutonnet (64) CF, CM, VP de la CC de la Vallée

d'Ossau ; Pierre Jaunet (85) CA ; Jean-Marie Vianney Ngamije (44) CA ; Anne

Lefevre (44) ; Raoul Marmoz (92) CA ; Julie Ngamije (44) CA ; Nicolas Hamm (33) ;

Luc Dino (91) CA CM ; Chloé Le Bail (44) CA, CF, SF, BF VPCR ; Tatiana Blanc (63) ;

Gilles Chatenay (44) ; Jean Renaud Seignolles (92) CA CM ; Laurent Joudon (92) ;

Farid Ghennam (91) ;CM, CC ; Didier Cardon (80) CF, SF, BF CM, CR, VPCR ;

Monique Collange (81) CF, BF ex-député Tarn et Maire Honoraire ; Roland Cottin (71)

; Charles Lafon (94) ; Angéline Silly-Desbordes (78) CA, CF, BF CM ; Francis Van

Iseghem (59) ;CM ; Rafika Rezgui (91) CA, CF, CN CM, CC ; Annaig Cotonnec (44)

CA, CF CG ; Nicolas Bernard (59) ; Alain Fabre (30) CA, CF, BF ; Jean-François

Gachet (83) ; Pierre Pecorella (75) ; Rose Marie Bonneval (guyane) SF ; Matthieu

Pillon (2) ; Didier Leconte (28) CF, SF, BF ; Jon Garay (47) CA, CF, BF CM ; Jacques

Le Roux (29) ; Claude Caumont (91) ; Gaetan Hervouet (44) CF ; François

Camerlynck (59) CA ; Michel Puzelat (75) CA, CF, SF ; Lamia Mastouri (59) CA ; Pierr

Dollat (63) CA, CF ; Suzanne Caumont (91) ; José Pressoir (59) CF ; Alain Saint-

Maxin (62) ; Rene Duchatelle (59) ; Antoine Raisséguier (95) CA, CF, BF CM, CC ;

Micheline Pressoir (59) ; Bertrand De Laporte (44) CA, CF, SecSec ; Guy Riviere (34)

;citoyen ; Maguy Maruejouls (33) PS ; Serge Paquet (62) CA, ; Monique Maupuy (37)

CF, SF CM ; Stéphane Cordier (28) CA, CF, BF ; Daniel Lairé (44) ; Yolande Terré (9)

CA, CF CM, CC ; Gaudin Emmanuel (44) CF, SDS ; Joelle Edouard-Gondret (92) ;

Catherine Theves (94) CA, CM ; Claude Frederic (54) ; Rodolphe Fitremann (66) ;

Mostafa Britel (59) CA ; Mohamed Ali Chagour (93) ; Philip Le Duault (44) , AM ;

Martine Derolez (59) ; Jean Grenier (30) CA, CF CM ; Géraldine Lacroix (93) ; Cécile

Michaux (69) CF, SF, BF conseillère d'arrondissement ; Christophe Lubac (31) CA,

CF, SF, BF, CN Maire, Vice Pdt de la CA ; Camille Lloret (78) ; Martine Munoz (63)

CA, CF CM,, AM ; Christian Warnier (59) CA ; Arnaud Mac Farlane (55) CA, CF, SF,

BF ; Christine Dorejo (6) CA, CF, SF, BF CM, CC ; Daniel Lubraneski (89) CA, CF, SF,

BF ; Madeleine Raillard (89) CF CM, CC ; Guy Renard (88) ; Jean-Luc Kowalewski

(83) ; Alain Metayer (79) CA, CF ; Vidilles Victor (75) ; Catherine Levert (92) CA ;

Ludovic Zientek (59) Maire ; Raymond Giirou (44) ; Nathalie Luci (38) CF, AM ;

Ryckelynck Jean-Paul (59) Maire ; Gerard Moneron (34) ; Robert Durando (6) CA ;

Michel-François Laurent (58) ; Dylan Werwinski (62) ; Arnaud Deslandes (59) CA ;

Philippe Libier (69) ; Emmanuel Chevreul (72) ;CM, CC ; Christiane Martineau (37) CM

; Carole Cecak (62) SecSec ; Jean-René Bihet (59) CA Maire ; Eric Finne (59) CA, CF,

SecSec, CM ; Jean-Luc Blanchard (44) CA ; Janine Finne (59) ; Victoria Finne (59) ;

Hicham Boubetra (91) CA ; Wilfried Nouioua (59) ; Christian Tosolini (59) CA, AM ;

Christian Vermeulin (69) ; Corine Barlis (75) CA, CF, SecSec, CM ; Michel Maillot (59) ;

Lucie Bergmann (38) CF ; Alain Beignet (41) CF CM, CR ; Yvon Riancho (59) ;CM ;

Joel Dordain (59) CA, CF CM,, AM ; Florent Pessaud (69) CF, BF ; Tony Ben

Lahoucine (36) CA, CF, SecSec ; Marc Gilleron (59) CA Maire ; Elias Fosso (77) ;CM ;

Maxime Batard (44) ; Mathias Trogrlic (95) CF CM, CC ; Clovis Cassan (91) CA, CF,

SF, BF ; Xavier Golczyk (75) CF, SF ; Leilya Bouvier (59) CA ; René Azemar (34) de

base ; Abdel Nacer Zerarga (17), AM ; Michèle Taurines (34) CF ; Elias Mbengalack

(31) CA ; Marie-Helene Vidal-Setif (92) ; Ina Sy (44) CA, CF, SF, BF CM, CR ; Isabelle

Hardy (31) CA CM, CC ; Lionel Pretto (69) ; Régis Maes (59) ; Serge Cossard (1) CF ;

Ulrich Kevin Kianguebeni (45) ; Jean Claude Audouy (11) ; Guillaume Quévarec (78)

CA, CF ; Danielle Cuchere (59) CA, CF, 1ere SecSec CM,, AM ; Jean Claude Auzou

(91) ; Annette Castan (30) ; Pauline Grégoire-Marchand (75) SecSec ; Françoise

Rougerie (59) ; Adrien Lartisien (59) SecSec ; Daniele Auzou (91), AM ; Edith

Maruéjouls (33) ; Melaine Delrue (59) ; Magalie Desseint (59) CA ; Henri Paul Desseint

(59) ; Jean-François Delattre (59) Maire ; Emmanuel Shodipe (92) ; Georges Demiere

(41) ; Piette Jean-Jacques (93) ; Pierre Junyent (31) ; Philippe Lavaud (16) CF, SF,

BF CM, CC ; Michael Dereux (59) ; Jacques Nowak (59) CA ; Emilie Cocquempot (59)

; Béatrice Aubert (13) ; Francis Duthilleul (59) ; Catherine Boursier (54) CF, SF, BF CR

; Georges Bridenne (59) CA ; Laurent Guyot (59) CF, AM ; Bernard Ratte (59) ; Gilles

Cocquempot (62) député honoraire ; Antoinette Le Bihan (34) CA ; Philippe Marchal

(31) CA, ; Alain Carral (31) CA, CM ; Catherine Pani (59) CA ; Emmanuelle Hebert

(FFE) ; Marie-Annie Bascour (59) ; Chantal Chaintreau (34) CF, SF, BF ; Mouhamet

Faye (59) ; Jean Blatz (FFE) ; Juana Altamirano (92) ; Alain Richard (78) Ancien 1er

fédéral ; Ouafae Benslimane (75) ; Henri Le Marois (59) CA ; Frédéric Chéreau (59)

SF, CN CR, Maire ; Ginou Zandonella (68) CF, SF, BF, CM ; Jacqueline Rodriguez

(34) ; Hocine Hamel (64) ; Marc Goujard (59) ; Philippe Moissonnier (34) SF CM, CC ;

Cécile Boucard (33) ; Jean Michel Guenole (29) CA, CF ; Agnès Sinsoulier (18)

SecSec CM, CR ; Agnès Sinsoulier (18) SecSec CM, CR ; Bertrand Ringot (59) CF,

Président de l'UDESR59 Maire, VPCG ; Erick Charton (59) CM, CG ; Michel Hermant

(35) CF, SecSec CM ; Julien Gokel (59) SecSec, AM ; Christiane Marcaillou (75) CA ;

Marjolaine Pierrat-Feraille (59) CF, SF CM, CC ; Michel Guibal (34) CG ; Martin

Paugam (35) CA, SecSec ; Christian Petit (59) SecSec ; Monique Amghar (59) CA,

BF, AM ; Henri Jacquin (58) ; Carmen Et Jean Claude Balboa (34) ; Annie Capderou

(75) ; Daniel Cotton (59) CA, CM,, AM ; Ryspert Rose-Marie (59) CM,, AM ; Jean

Jacques Puyobrau (33) Maire ; Yamina Mohamed (59) CM,, AM ; Jean Bernard

Duboscq (33) ; Akim Derghal (59) CM,, AM ; Jean-Pierre Crasnault (59) CM,, AM ;

Marie-Andrée Ardhuin (59) CM,, AM ; Salvatore Molara (59) CM ; Alain Rabary (59)

CA, Maire honoraire ; Alexandre Raszka (59) CA, CF CM, CC ; Danielle Dupuy (69) ;

Salah Mezdour (59) CA CM,, AM ; Elisabeth Thurotte (59) CM ; Denise Cacheux (59)

CA, CF, DEPUTEE HONORAIRE ; Lysiane Devred (59) CM ; Jérôme Payen (69) ;

Gilles Papazoglou (34) BF ; Gerard Delenne (30) CA ; Mathieu Villars (59) CM ;

Bernard Birembaut (59) CA, CM ; Any Browers (59) CA, CM,, AM ; Vivian Rinogt (59)

CF, SecSec, AM ; Fernando Pallares (59) CA ; Jean-François Burette (59) CA, CM ;

Ali Beloucif (59) CM ; Damien Landini (51) CA, CF, BF ; Patricia Lapierre (75)

Sécrétaire CNCF ; Laure Robert (42) ancien membre de la section ; Marylène

Leclercq-Beaussart (59) CM, AM ; Regine Outteryck (59) ; Christian Devos (59) ; Jean-

François Germain (7) ; Christian Devos (59) CM, AM ; Jean-Marie Lapierre (75) ;

Olivier Lesavre (59) ; Youcef El Amri (34) ; Agnès Dupuis (59) SF, AM ; Jacques

Dazin (59) SecSec ; Jacques Johnston (14) CA ; Fatiha Adjelout (31) CF ; Lucien

Fontaine (80) SecSecleonblum ; Sylvie De Béarn (34) CF, SF, SecSec CM ; Denis

Talledec (44) CF, SF, BF ; Myriam Riviere (34) ; Magdaleina Petit (59) CA ; Fanny

Pidoux (45) ; Bruno Tuder (92) CA CM ; Arash Saeidi (49) CA, CF, SF ; Elisabeth

Audouy (11) ; Boutaghane Mohamed (59) ; Armand Riviere (34) ; Bruno De Benoist

(1) CM ; Delettrez Olivier (59) CA CM ; Yves Martinache (59) CM ; Clement Descamps

(75) CA, CF, Trésorier de section ; Cathy Calbet (59) CM ; Marie-Laure Meyer (87) ;

Hassini Nordine (91) CA CM ; Pascal Loeb (59) CA ; Agnès Moutet-Lamy (91) ; Eric

Gens (59) CA CM,, AM ; Jérémy Cadart (59) ; Anne Charlet (95) SF ; Le Ny Jean

Claude (93) CA ; Dolores Roque (34) CA, SF CM ; Michel Fortumeau (22) ; Aziz

Benaaddane (91) CM ; Akim Oural (59) CF, BF, AM ; Dominique Lacambre (91) CM ;

Marlene Wattrelot (59) CA ; Grichka Lingerat (31) ; Françoise Cohen (31) ; Patrica

Lapierre (75) Secrétaire Commission Nationale du Contrôle Financier ; Kermen

Jacques (22) CF CM ; Awa Aidara (59) ; Farid Younsi (59) ; Pierre Gainet (25) CA, CF

; Julien Parelon (75) CA ; Vincent Claes (59) ; Olivier Caremelle (59) BF, AM ; Patrick

Debondu (59) ; Alexandra Lechner (59) CA, CF CG,, AM ; Patrick Derwel (59) ; Justin

Josias (59) CA ; Michel Lounes (59) ; André Claes (59) ; Alain , (95) CA, CF CM ; Jean

- Louis Estival (14) CF ; Jean-François Bucco (44) CA ; Daniel Manet (59) ; Cyril Godot

(59) SecSec ; Michel Pauchet (59) ; Rodolphe Dumoulin (25) ; Bacar Soilihi (93) CA

Maire ; Julien Razouk (59) ; Daniele Danglot (59) ; Paulo De Sousa (2) CA, CF, SF,

BF CM,, AM ; Stephane Richart (59) ; Xavier Bures (14) ; Pierre Richart (59) ; Jerome

Dehaynin (59) CA, CF, SecSec ; Fabienne Richart (59) ; Anna Splingart (59) ; Laurent

Pavageau (44) CA, SecSec CM ; Matthieu Vittu (75) CA, CNCF ; Domenico, AMpo

(59) ; Françoise Rey (14) CF, BF ; Bernard Charles (59) CA, CF, AM ; Mathias Priez

(75) CA ; Philippe Wimart-Rousseau (63) CF, BF, CN, CNC ; Romain Boutholeau (44) ;

Henri Molla (11) CA ; Hervé Bateux (91) CA ; Yannick Guin (44) ; Cédric Lemaire (60)

BF, AM ; Thomas Khabou (59) ; Jean-Alain Mazas (84), AM ; Guillaume Masson (93) ;

Pierre Guigui (41) CA ; Jean-Pascal Ruiz (77) CF, SF, délégué fédéral ; Gérard Mahe

(92) ; René Becamel (30) CF, secrétaire; Raphael Schmidt (35) ; Cecile Bossavie-

Giraudet (75) CA ; Yann Chandivert (89) CF, SF, AM ; Frédérique Colas (89) CA, CF,

SF, BF CR,, AM ; Gildas Guguen (44) CR ; Sandra Provini (94) CF, SF, BF CM, CR ;

Daniel Libbrecht (93) CA ; Christophe Poirier (79) CA, CF CM ; Abdelhak Aziz (59) ;

Philippe Berrée (92) CA, CF ; Irène Félix (18) CF, BF, CN VPCG ; Robert

Nagarettiname (78) ; Danièle Azemar (34) ;CM ; Julien Tampe (75) CA ; Laurie

Marsoni-Bornstein (31) SF, ; Laurence Marchand (89), AM ; Ben Maghnia Gilles (59) ;

Anass Rifki (59) ; CM, CC ; Louis Patouillard (7) CA ; Johann Cesa (42) CF, SF, CN

CM, CC ; Patrick Nedelec (13) CESE ; Elise Lapierre Gateau (95) ; Thierry-Paul

Ifoundza (59) ; Michel Fourteau (34) ; Gökmen Tekin (67) ; Patrick Geenens (59) CA

Maire, VP de la MEL ; Belmimoun Radouane Rachid (59) ; Méry Kadi (59) SF ;

Sylvain Mathieu (58) CA, CF, SF, BF, CN, 1er Secrétaire Fédéral ; Mathias Guillemin

(92) CA ; Daniel Goux (69) CA, CF CM ; Janine Baudier (71) CA ; Mayerat Quentin

(74) CF, SF, AM ; Souad El Manaa (61) CF, SF, CN CM, CC ; Guy Venne (70), AM ;

Alain Moussion (44) ; David Stefanelly (78) CA, CF, SF CM, CC ; Evelyne Ledez (59)

CN CM,, AM ; Martine Tabary (59) CA, CM ; Delphine Roussy (63) SecSec, et

Délégué de secteur Circo 630 ; Nicole Mayer (33) ; Ange Grignon (34) CA CM ;

Bekkai, AMohtari (34) ; Houria Baach (34) ; Alain Bonafoux (34) ; Jean Pierre

Bouzembrac (34) ; Yannie Coquery (34) CA CM ; Dominique Coquery (34) CA ; Hinda

Dabboue (34) CA ; Marc Demay (34) CA ; Marguerite Desmoutiez Trenga (34) ;

Renaud Duclerc (34) CA ; Laurent Gasc (34) CA ; Issa Gassama (34) CA ; Flora

Linares (34) ; Philippe Marsal (34) CA ; Joseph Morales (34) CA ; Robert Tant (34) CA

; Agnes Bourmond (34) ; Patrick Bourmond (34) ; Anne-Marie Costantini-Cornède (75)

CA ; Annick Aguirre (33) CF, CN ; Josette Sol (94) CA, CF, BF, AM, CG ; Florence

Daniaud (44) ; Jean-Luc Peruchon (44) CA ; Hervé Bocher (44) VPCG ; Sylvie

Laroche (39) ;CR ; Nathalie Martin (37) ; Thomas Gachet (35) ; Christian Combes (34)

; Robert Cavalie (34) CF ; Archo Frederic (34) ;CM ; Francis Onraet (33) ; Lola

Mirebeau (31) ;CM ; Françoise Henry (31) ; Cécile Payan (31) CA, CF CM ; Sébastien

Vincini (31) CN, 1er Secrétaire Fédéral CM,, AM, VP Communautaire ; Thierry Suaud

(31) CF, CN CM, CR, Maire, Président Groupe PS CR ; Jean-Marie Blanchard (31) CF,

SecSec ; Vincent Gibert (31) CF, SecSec ; Jean-François Coumel (30) CA,

Commission des Conflits ; Hugo Lefelle (18) SF, BF CM ; Jacques Klem (15) CF,

SecSec Maire ; Raoul Georger (14) ; Marie Dominique Frigout (14) CA, BF CR ;

Georges Fougeroux (14) CF ; Jean Paul Marichy (6) ; Serge Paquet (62) CA ; Jean-

Louis Boulanger (94) ; Cecile Noilhan (12) ; Mathieu Sauce (31) CF, SF ; Claude

Rolland (69) ; Marc Godefroy (59) CF Maire ; Christine Stébenet (31) CA, CF ;

Sébastien Leroy (59) ; Victorien Maginelle (75) ; Romain Cujives (31) SF CM, CC ;

Daniel Molina (31) ; Daniel Blaise (51) ; Florette Eymenier (59) ; Enguerrand Velghe

(59) CA ; Kathleen Bertran (58) ; Dominique Potier (54) ;Député ; Zoé Lafforgue (31)

SecSec ; Alexandre Borderies (31) CA ; Charles Savini (83) ; Clin Francis (62) CA ;

Paul Vinor (33) CA, CF ; Joaquim Timoteo (92) CA, CF CM, CC ; Ludovic Leleu (59) ;

Martial Beyaert (59) CA,, AM ; Roland Revil (38) CF CM, Maire de 2008 à 2014 ;

Roland Lebel (44) ; Gerard Mouchard (78) CA ; Malbrouck Loumici (59) ; Isabelle

Dahan (92) CM ; Martine Renault (58) CA, CF, SF, BF CM ; Laurent Fussien (91) ;

Jean-Michel Szatny (59) CF Maire ; Pauline Gavrilov (75) CA, SF ; Thibaud Bages

(65) ; Christian Moreau (24) CA ; Antoine Scicluna (91) ;CM ; Khaled-Majid Kebaili (78)

CA ; Francois Marseguerra (59) CF ; Madeleine Lewensztain Gagna (75) ; Arnoudeth

Traimany (56) ; Claude Chapelard (92) CA ; Rodolphe Kauffmann (93) ; François

Boutin (14) CF ; Denise Ferrisse (37) ; Françoise Chapelard (92) ; Jean Clauide

Garnier (57) ; Valérie Mathey (92) CF, SF CM ; José Da Silva Goncalvès (92) ; Albert

Parnaudeau (44) CM ; Alain Carpentier (59) ; Thierry Valentin (FFE) SF, BF ; Claudie

Lefebvre (59) CA, CM, CC ; Anne Duceux (91) CM ; David Bodet (91) CM ; Nicolas

Tancrez (59) CA, CF ; Loïc Geneste (3) CF, SF ; Marie-Claude Lejaille-Neveu (75) ;

Nadine Cochy (59) CF CM,, AM ; Edith Guillot (14) CF, CM, AM ; Rene Crespy (91) ;

Pascale Jubault-Chausse (35) CM, CC ; Stéphanie Beze (58) ;CM ; Latifa Kechemir

(59), AM ; Josiane Klaeyle (54) SF ; Ludovic Devergne (86) CA, CF, SecSec, AM ;

Charlie Poussel (13) CF, SF ; Guy Faucon (44) ;aucun ; Benjamin Cayrecastel (31)

CA ; Maxime Sauvage (75) ; Baghdadi Zamoum (44) , AM ; Daniele Carlier (60) CF,

SF, BF, CM, AM ; Elsa Foucraut (75) CA ; François Boucher (Mexique) CF, SecSec ;

Pascal Boureau (31) CF, AM ; Michel Bordes (6) CA, CF, SF, BF ; Saïd Hajjam (59) ;

Olivier Peron (44) CA ; Saïd Hajjam (59) ; Rémy Orange (91) ; Mourad Chikaoui (95)

CM, CC ; Francoise Girouard (14) SecSec ; José Soares (59) ; Martine Kourdian (95) ;

Annick Ottone (85) ; Youssef Manhab (59) CM ; Philippe De Visscher (93) ; Carmen

Stagnitto (69) ; André Décosse (14) CA, CF ; Jean Pierre Laviéville (59) ; Patrick Dinel

(85) CF, SF ; Jacqueline Vetticoz (80) de base ; Jean-Paul Chauvet (44) ; Yannick

Poulhazan (29) ; Mickaël Gautier (75) CA ; Merwan Mettouchi (13) CF, SF ; Denis

Quinqueton (75) ; Jean-Claude Gagna (75) ; Gerald Dittmar (75) ; André Guidi (75)

CA ; Pierre Lefébure (75) CA, BF ; Frederic Vermeulin (69) CF CM ; Zakia Khorsi Mery

(69) SF, BF ; Pierre-Etienne Bouchet (60) ; Isabelle Dulin (59) CA CM, VPCG ;

Bénédicte Caté (59) ; Roger Colas, Maire de Tréméven CA : membre de la CA CF :

membre du Conseil Fédéral SF : secrétaire fédéral BF : membre du bureau Fédéral

AM : adjoint.e au Maire CM : conseiller municipal CC : conseiller communautaire

TEXTE DE LA CONTRIBUTION

INTRODUCTIONNous avons vécu ces trois jours de janvier comme une agression et une négation.

Une agression contre des femmes et des hommes qui symbolisent, par leur diversité

et leurs engagements, la France que l'on aime. La négation d’un patrimoine construit

par mille combats : la République et la démocratie. Ces événements ont aussi mis à

nu une société française en quête de sens et lui révèlent les fractures qui la minent.

Le Président de la République, comme le gouvernement, ont su faire face à ce

moment douloureux avec autorité et fermeté, mais aussi avec empathie envers les

victimes et les Français. La puissante offensive citoyenne du 11 janvier doit rester

intacte et pour cela, il convient de rechercher les réponses politiques à la hauteur de

la tragédie et du moment de fraternité retrouvée.

Les Français, dans leur immense majorité, en appellent à la République. Ils attendent

de nous que les principes qui la fondent soient mis avant : il ne peut y avoir de liberté

sans égalité, pas d'égalité sans fraternité et pas de fraternité sans liberté.

Nous devons redire quelle France nous aimons et nous voulons. La France dont

nous sommes fiers, c'est celle qui bouscule les certitudes établies, celle qui

développe une pensée universelle pour la dignité, contre toute forme

d'obscurantisme, une union populaire contre ceux, de tous ordres, qui cherchent à

asservir le plus grand nombre au profit de quelques-uns. Celle aussi qui refuse le

repli sur soi et les logiques de concurrence généralisée, entre les territoires et entre

les femmes et les hommes qui les habitent. Celle, enfin, qui se sert de la culture

comme rempart, de l'éducation comme outil, et de la bienveillance à l'autre comme

boussole. Ils constituent les clés d’une nouvelle Renaissance.

Nous devons reconquérir l’esprit républicain. Le Pacte républicain n’est rien sans

imagination, sans confiance et sans moyens. Réveillons-le, dans nos villes comme

dans le monde rural. Bâtissons un programme pour l’égalité réelle, par étapes, mais

sans concession. Continuons à apporter à l’école un renfort réel et massif là où il le

faut.

Reconquérir l'esprit républicain, c'est aussi porter un modèle économique ambitieux

et innovant, qui n’oppose pas l’efficacité et la justice. C'est remettre la France en

mouvement et tout faire pour l'emploi. C'est revendiquer une société mobilisée à tous

les niveaux, par une citoyenneté active, dans les quartiers comme dans les

entreprises. C’est la disponibilité pour engager la transition écologique.

Nous devons donner un cap à de nouvelles politiques. C’est vrai de l’Europe qui

doit rompre avec son dogme libéral et de cette vision de l’économie, de l’euro et des

normes budgétaires qui a créé un étau, là où il fallait soutenir l’activité après le crash

de 2008 et les années de récession. Les décisions tardives, mais historiques, de la

BCE, le plan Junker –certes très timoré- et surtout le message du peuple grec sont

des signes qui ne doivent pas rester sans lendemain. En Europe, beaucoup en

conviennent désormais, il n’y a pas qu’une seule option, l’austérité. Notre pays doit

être moteur pour cette réorientation. De même, en France, revendiquer « une seule

politique possible » est destructeur pour la gauche, et surtout erroné. Conjuguer

habilement, soutien ciblé aux entreprises qui investissent et qui embauchent, soutien

aux infrastructures qui modernisent le pays, et soutien à la consommation des

familles à faibles revenus, c’est faire le seul usage réellement efficace des marges de

manœuvre de plus de 40 mds d’euros dégagés pour le Pacte de responsabilité.

Nous devons faire réussir la gauche au pouvoir. La force d’un grand moment

collectif et populaire et l’émotion d’un drame national nous imposent plus que jamais

une analyse lucide du moment. La politique attire surtout la défiance, en France et

en Europe. Notre Parti, quant à lui, s’est affaibli, et notre majorité rétrécie, à l’épreuve

du pouvoir. Pour en sortir, il nous faut réunir deux conditions inséparables : le

respect de nos principes, de nos engagements, de notre contrat avec le peuple

français, et la réussite concrète du redressement du pays.

Nous nous engageons de manière claire pour permettre à François Hollande,

notre Président de la République de réussir le quinquennat. Le Congrès de

Poitiers doit produire l’antidote à la déception et au doute. Dans ce but, nous

sommes déterminés à ce que les appels à l'unité ne soient pas de pure forme. Les

débats artificiels nous condamneraient dans l’indifférence générale. Mais en

l’absence de choix clairs, c’est l’échec qui nous menacera.

L’unité des socialistes se fonde sur la délibération et la confrontation des idées.

Elle se construit dans la conscience de nos devoirs collectifs, parce que nous

sommes tous responsables de notre maison commune. Mais on ne l'impose pas. Le

Parti socialiste d'Épinay, auquel nous sommes tous attachés, y a trouvé le secret de

sa durée : réunir les socialistes, autour d’un projet partagé et parvenir à des alliances

constructives avec nos partenaires de gauche et écologistes. Il n'y a pas d'autre voie

possible pour la gauche si elle veut rester elle-même…et réussir.

Nous abordons cette phase de contribution de manière ouverte, car les enjeux nous

y invitent. Beaucoup de Français nous regardent, nous espèrent, nous attendent.

Pour nombre d’entre eux, ce serait peut-être la dernière fois, si nous passions à côté

de l’urgence et de la responsabilité. A nous tous de bâtir cette nouvelle social-

démocratie du XXIème siècle dont la République a besoin. A nous de faire vivre

la République pour tous.

*

I- RÉUSSIR, C’EST ALLER AU BOUT DE LAPROMESSE RÉPUBLICAINE D’ÉGALITÉ.Nous socialistes, aimons plus que tout la liberté, mais nous croyons au plus profond

de nous qu’il n’y a pas de liberté sans égalité. Le socialisme, c’est l’une avec l’autre,

l’une renforcée par l’autre. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes toujours

battus pour que notre devise ne reste pas un slogan ou une promesse rituelle, mais

devienne une réalité. La France connaît des fractures profondes, entre milieux

sociaux, entre quartiers, entre grandes villes et espaces ruraux. C’est la raison pour

laquelle, aujourd’hui, nous en appelons à un choc d’égalité dans notre pays.

Partout. Pour toutes et tous. Nous devons faire de l’égalité la matrice de nos

politiques publiques.

Vouloir l’égalité réelle aujourd’hui, c’est aller au bout de la refondation de

l’école. Beaucoup a été fait, mais être à la hauteur de l’esprit du 11 janvier impose

d’aller encore plus loin. Ne perdons pas notre première priorité du début de mandat :

la réussite de l’école, la réussite par l’école. Agissons pleinement en ce sens, dans

l’acte II de la refondation de l’école.

Conforter l’autorité des professeurs, c’est le préalable. Pour être le lieu qui transmet

des savoirs, mais aussi qui élève nos enfants, au sens propre, l’école a besoin d’être

une institution forte et reconnue par tous. Reposons-nous, en termes renouvelés, la

question de son autorité morale. Cela passe par le droit, par les symboles, par la

formation initiale et continue, mais aussi par la reconnaissance salariale pour ceux

qui exercent leur métier dans les conditions les plus difficiles. L’enseignant doit

redevenir une figure forte dans la société française, à hauteur de l’importance de ses

missions. C’est toute la société, les responsables publics comme les familles, qui

doivent lui permettre d’accomplir sa mission.

Repenser aussi, avec les enseignants, les pédagogies souvent trop abstraites, est

un enjeu majeur. Sortons de la logique verticale, des cours « ex cathedra », qui

empêchent la créativité des élèves. Tirons le meilleur de l’école numérique. Prise à

bras le corps, elle donnera à chaque enfant l’accompagnement personnalisé dont il a

besoin, à son rythme et selon ses moyens.

L’échec de l’école, c’est le renvoi aux inégalités familiales et à l’assignation sociale au

lieu où l’on est né. La relégation commence par la ségrégation scolaire. Malgré tous

les efforts en matière d’éducation prioritaire, notre système scolaire consacre encore,

paradoxalement, plus de moyens aux milieux les plus favorisés. Encourageons aussi,

plus puissamment, les meilleurs enseignants, les mieux préparés, les plus

expérimentés, là où c’est le plus difficile, et continuons de doter l’école des moyens

adéquats, en commençant par ajuster davantage la taille des classes.

Les nouveaux rythmes scolaires ont représenté une avancée sociale, mais aussi

parfois une brèche supplémentaire dans les disparités d’accès à l’éveil scolaire, du

fait des inégalités de ressources entre les communes. L’Etat doit prendre ses

responsabilités et adopter une dotation pérenne là où les nouvelles activités

périscolaires sont de qualité et apportent de nouvelles chances de réussite à chacun.

Et, là comme ailleurs, les péréquations sont indispensables. Enfin, les futurs contrats

de ville devront revoir la carte scolaire et fixer des objectifs annuels pour renforcer

l’attractivité des écoles, collèges et lycées situés dans les quartiers prioritaires,

notamment en développant, plus encore, les filières d’excellence dans chaque

établissement.

Etre à la hauteur du 11 janvier, c’est aussi faire de l’école le centre de rayonnement

d’une culture qui unit les Français, alors que les logiques identitaires prospèrent. La

République est première et la laïcité est sa clef de voute. Cela doit être rappelé avec

force. Pour cela, il faut renforcer l’enseignement de la laïcité. Elle unit, protège et

respecte chacun : « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas » comme

disait Aragon. Mais les principes généraux ne suffisent pas à forger un peuple.

Devant l’insécurité culturelle grandissante, il y a urgence à reconstruire un

imaginaire commun, comme Michelet l’a fait pour la IIIe République. Les

programmes d’histoire, de géographie et de langues doivent faire une place à un

récit national dans lequel chacun puisse se retrouver. Regarder la France plurielle

telle qu’elle est et la revendiquer : voilà le but.

Et puis, permettons la socialisation dès le plus jeune âge, en créant un service public

universel de la petite enfance. Une grande partie du succès scolaire se joue dès les

premières années. Faisons-en l’objet d’une grande avancée sociale, à la fois par les

moyens collectifs liés à la petite enfance et aux écoles maternelles, et par le suivi

effectif et le plus précoce possible des élèves en difficulté, avant qu'ils ne s'installent

dans l'échec scolaire.

*

Vouloir l’égalité réelle, c’est s’attaquer vigoureusement aux fractures

territoriales. Les mots, aussi forts soient-ils, ne remplaceront jamais les actes. Venir

à bout de la ségrégation urbaine est le devoir de la gauche au pouvoir. Sinon,

comment ne pas décevoir ? Le problème est connu. Les solutions aussi.

Elles sont d’abord urbaines : il faut repenser l’aménagement de nos quartiers et

de nos banlieues. Mettre de la qualité et, même du beau partout, dans les espaces

publics, les logements et les équipements, faire revenir des services publics qui

reconnaissent chacun, c’est le préalable pour permettre à chaque citoyen de se

construire dans la société et non contre elle ou à côté. Il faut aussi y faire revenir les

activités, le commerce, les entreprises, les services de santé, le sport, la culture… bref

en finir avec cette séparation absurde imaginée dans les années 1960 entre les lieux

où l’on dort, ceux où l’on travaille et les lieux de loisirs.

Le deuxième enjeu, c’est la mixité sociale et donc la politique du logement. Vivre

ensemble nécessite de vivre côte à côte, dans nos différences culturelles et sociales.

Cela commence par encourager les maires bâtisseurs. Il faut ensuite généraliser des

programmes de construction de logements systématiquement mixtes, associant, dans

chaque ilot, des logements locatifs sociaux, des logements locatifs privés (dits « libres

») et de l’accession à la propriété. La mixité sociale exige en outre une application

ferme de loi SRU (obligation de 25% de logements sociaux) et la mobilisation des

sanctions quand l’égoïsme prend le dessus sur l’intérêt général, dans certaines

communes.

La mixité sociale suppose également de mieux guider les politiques d’attribution de

logement sociaux. Les différents bailleurs présents sur un territoire doivent mutualiser

effectivement leurs pratiques et leur parc de logements, dans une meilleure

transparence vis-à-vis des locataires et des élus. Les Préfets doivent être dotés de

pouvoirs renforcés sur le contingent communal dans les communes qui ne

construisent pas de logements sociaux et sur le dispositif DALO afin d’éviter qu’il ne

conduise à ajouter des difficultés dans les quartiers prioritaires de la politique de la

ville.

La ghettoïsation de la société française se constitue aussi par le haut, à travers

l’envolée du prix des logements qui est devenu prohibitifs, dans les zones tendues,

pour les familles des classes moyennes et populaires. Face aux replis sur soi et à la

rente foncière, il faut pouvoir utiliser le foncier utile disponible, public mais aussi privé,

pour construire là où sont les besoins. Cela passe aussi par des mesures de

régulation et notamment par cette avancée votée par la gauche rassemblée dans la

loi ALUR : l’encadrement des loyers, qui doit être mis en place pleinement, pour

ramener progressivement ceux qui sont excessifs à des niveaux plus raisonnables.

Une politique de la ville efficace, c’est une politique qui allie l’urbain et l’humain

: rien ne remplace l’action des collectivités locales, mais aussi du réseau associatif à

travers les éducateurs de rue, les animateurs de centres sociaux, les

accompagnateurs familiaux et à la parentalité, les adultes-relais, les professionnels

de l'action sociale et éducative, les associations.

Enfin, l’égalité territoriale se joue aussi dans les espaces ruraux et leurs villes

moyennes. L’aveuglement collectif a amené la France à abandonner l’aménagement

du territoire et à revendiquer un modèle exclusivement métropolitain. C’est une grave

erreur, qui laisse de côté 25% de la population française. Elle a été condamnée à

l’abandon des services publics et privés. L’école est à une heure chaque matin, la

maternité à 70km ; la maison de santé ne suffit plus, quand elle existe ; les réseaux

de téléphone mobile ou d’électricité sont maintenus à des niveaux dégradés ;

l’internet à très haut débit, la fibre optique sont une cible mouvante, qui s’éloigne

pour tant de territoires. Pourtant, une meilleure mobilisation des actions publiques,

unissant l’Etat et les collectivités locales en réponse aux besoins réels des

populations aurait un impact considérable. Innovation publique, stratégies construites

ensemble, moins de dispersion des crédits : inventons une politique de la ruralité

moderne.

N’acceptons plus, dans nos têtes comme dans nos politiques, le maintien d’une

partie de la France à la périphérie. Etre à la hauteur du 11 janvier, c’est se doter des

moyens pour vaincre la ségrégation spatiale en commençant par mettre fin aux

baisses des dotations aux collectivités locales, rehausser puissamment la capacité

d’intervention de l’ANRU et la dotation de soutien à l’investissement local. On nous

dira que tout cela coûte cher. Nous répondons que s'engager dans cette voie coûte

moins cher que de panser nos plaies d'hier et de demain. Et nous proposons un

chemin qui préserve les comptes publics tout en relançant réellement la croissance

notamment à travers le BTP : le gouvernement pourrait y consacrer les 6 milliards

d’euros actuellement programmés au titre de la suppression de la CSSS (contribution

sociale de solidarité des sociétés), en renonçant à celle-ci, compte tenu de son effet

plus qu’incertain.

*

Vouloir l’égalité réelle, c’est réduire les inégalités de revenus. Seuls les plus

libéraux, à droite, ont défendu la théorie dite « du ruissellement » qui prétend que

certains enrichissements sans cause peuvent être utiles à tous, car ils « s'écouleront

» bien, un jour, vers l'ensemble du corps social. Ceux qui, à gauche en Europe, à

partir des années 1990, se sont perdus dans de tels raisonnements n’ont pu que

constater que le ruissellement attendu se transforme toujours en mince filet d'eau,

qui se tarit bien vite : ce ne peut être un choix progressiste.

C’est pourquoi nous préférons la grande réforme fiscale promise aux rafistolages

successifs de notre système. Nous la pensons plus que jamais essentielle. Notre

diagnostic sur l’injustice de notre système fiscal, au moment du projet de 2012, reste

pertinent. Alors ne baissons pas les bras. Remettons l’ouvrage sur le métier.

Réduisons la CSG sur les premières tranches de revenus pour redonner du pouvoir

d’achat, et engageons sa fusion avec l’impôt sur le revenu, pour créer cet impôt

citoyen, plus juste parce que plus progressif et prélevé à la source et qui ainsi

réconciliera les Français avec l’impôt. Et puis, verdissons systématiquement les taxes

à la consommation pour favoriser les achats écologiques. Repensons également la

fiscalité locale, pour donner à chaque collectivité les moyens de lever l’impôt en lien

avec ses missions, et en renforçant la péréquation. Enfin, réformer la fiscalité, c’est

lutter contre l’évasion fiscale . L’enjeu est de taille : près de 80 milliards d’euros sont

perdus chaque année par le fait de ceux qui, illégalement ou légalement, passent à

travers les mailles de la fiscalité.

C’est aussi au nom de la nécessaire réduction des inégalités que nous devons

proscrire les gels des prestations sociales, tout nous comme estimons nécessaire

d’agir sur la fiscalité du patrimoine. Le monde est en train de quitter l’économie du

salaire, donc du travail, pour celle de la rente et du capital. Le succès planétaire du

livre de Thomas Piketty n’est pas un hasard : il a mis des chiffres, des analyses et

des propositions en face de l’un des plus grands maux de notre temps. Les inégalités

dans ce domaine retrouvent les niveaux du XIXe siècle : faisons de la France le

promoteur d’une taxe européenne sur le capital.

Vouloir l’égalité réelle, c’est aussi lutter contre toutes les discriminations en

commençant par assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Déroulement de

carrière, accès à l’emploi, au logement, vie quotidienne, mais aussi sphère politique,

faisons vivre là aussi nos textes de loi et renforçons-les chaque fois que nécessaire.

*

II- RÉUSSIR, C’EST RÉPONDRE À LA CRISEPAR LE PROGRÈS : PROGRÈSÉCONOMIQUE, PROGRÈS SOCIAL, PROGRÈSÉCOLOGIQUE.N’oublions pas les leçons de la crise de 2008. Ce fut la crise d’un système, construit

patiemment par la droite libérale, pendant plus de trente ans. Notre devoir, c’est de

penser un nouveau modèle de développement. Plus riche en emplois. Plus sobre

écologiquement. Plus coopératif économiquement. Inspirons-nous du Conseil

national de la Résistance, créant la Sécurité Sociale. C’est notre mission. Personne

ne le fera à notre place : ni l’Europe, ni la droite française bien sûr. Les Français, ce

peuple si politique, attendent que nous nous hissions à la hauteur de l’Histoire et

engagions ce changement. Répondons à la crise par le progrès.

Le progrès économique, tout d’abord, qui commence par la sortie de crise. La

baisse du prix du pétrole et de l’Euro va nous aider, en donnant de l’air à nos

entreprises. Le levier monétaire est enfin actionné à plein par la BCE, comme nous le

demandions lors des états généraux. Mais cela ne suffira pas. Le carburant est là,

mais manque le moteur. Le moteur, c’est l’investissement, privé comme public.

Comment parvenir à le relancer, sans aggraver les déficits ? C’est la question

économique principale à court terme.

Notre réponse est claire et constante : en ciblant les aides aux entreprises sur les

marchés exposés à la concurrence et en fixant, par la loi, des contreparties aux 41

milliards du CICE et du Pacte de responsabilité. Les négociations demandées par le

Président de la République n’ont pas permis de les obtenir. Il revient maintenant au

législateur d’agir. La règle doit être simple : pas un euro ne doit être versé au titre du

CICE sans être affecté à un projet d’investissement. Ni dividendes, ni thésaurisation

avec l’argent public. L’investissement, c’est la relance, c’est l’emploi qui redémarre.

Créons pour cela une Agence nationale des investissements écologiques et

numériques, cogérée par l’Etat, les entreprises et les collectivités locales. Elle se

verrait affecter la moitié des 41 milliards d’euros d’ores-et-déjà mobilisés et

interviendrait pour des projets structurants, porteurs d’emplois dans la durée.

Voilà les contreparties qui doivent être demandées au Pacte de responsabilité. Les

finances de l’Etat verraient leur équilibre inchangé, tandis que l’économie y trouverait

le ressort qui lui manque pour redémarrer. Entendons les Français. Entendons la

majorité des économistes, FMI compris. Entendons la gauche dans son ensemble.

Prenons ce orientation à un moment majeur du quinquennat.

Pour emmener le secteur privé dans le mouvement ainsi lancé, nous proposons

d’instaurer un impôt variable sur les sociétés, tenant compte de la part des bénéfices

réinvestis dans l’entreprise et, inversement, taxant plus les stratégies tournées vers

les dividendes. Le montant total de l’impôt sur les sociétés ne sera pas augmenté,

mais son impact sera démultiplié.

Le moment est venu pour la France d’aller vers la société de la créativité. Nous en

parlons depuis dix ans et le temps file. Or, seule la gauche le fera. Les mois qui

viennent vont compter. Pour cela, il faut sortir les universités du dénuement

chronique dans lequel elles sont tombées et investir dans la recherche et le

développement, où nous avons un retard considérable sur le monde anglo-saxon.

La structuration des filières d’avenir a commencé, c’est positif. Il faut aller beaucoup

plus loin encore, pour relever le défi de l’emploi. Les filières numériques et les filières

écologiques doivent faire l’objet de tous nos soins : elles porteront la croissance et

l’emploi demain. Forts de ces nouvelles stratégies publiques, qui rompent avec le

libéralisme ou avec les tiédeurs, mettons en place avant la fin du quinquennat un vrai

capital-risque à la française, qui pourra être public-privé, via une BPI plus audacieuse

et mieux dotée, pour soutenir les start-up et les PME, qui font l’essentiel de la

création d’emplois aujourd’hui. C’est le contraire d’une France low-cost.

Nous sommes au pouvoir pendant une crise économique d’ampleur inédite, causée

par la finance. Il est déterminant que nous engagions la bataille pour la

définanciarisation de l’économie, tel que nous l’avions annoncé. De grandes

mesures, fortes politiquement, en donneront le signal. Adopter une véritable loi

bancaire, séparant les activités de crédits des activités financières, comme le prévoit

le programme présidentiel et combattant la rente des frais bancaires. Défendre une

taxe Tobin efficace au niveau européen. Enfin, achever la réforme de la

transparence et de l’échange d’informations bancaires, en défendant l’inversion de la

charge de la preuve, pour mettre fin aux paradis fiscaux. Des avancées majeures ont

été rendues possibles par les Etats-Unis dans ce domaine, qui ont tapé du poing sur

la table. Profitons de cette ouverture, avant qu’elle ne se referme.

Cette nouvelle politique économique nationale doit s’articuler avec une autre

politique européenne. Rien n’est simple, nous le savons, mais les lignes bougent.

Syriza en Grèce, les progressistes en Italie et peut-être demain en Espagne. Le plan

Juncker, qui annonce des investissements européens et revisite les règles de

comptabilité des déficits, pour en sortir les investissements d’avenir, sous des

conditions malheureusement encore trop restrictives pour être à la hauteur des

besoins. La BCE, qui est sortie des sentiers battus. Nous devons être pleinement

acteurs de ces mouvements, qui sont autant de points d’appui pour la seconde

moitié du quinquennat.

Il faut que l’Europe change véritablement de politique et nous devons pousser les

curseurs. La France doit ouvrir la négociation pour que les dettes des Etats membres

supérieures à 60 % de leur PIB soient mutualisées et en partie monétarisées, afin de

partager un taux d'intérêt identique et de prévenir les crises futures. Elle doit prendre

la tête d’une initiative pour éviter que le projet de traité de libre-échange

transatlantique TAFTA, négocié dans la plus grande opacité, ne fragilise le modèle

social européen. Elle doit enfin relancer les discussions sur le SMIC européen, et

l’harmonisation des normes fiscales et sociales.

*

Vouloir le progrès social, c’est choisir la compétitivité de la France par plus de

social et non contre lui. La France ne gagnera ni en cohésion, ni en résultats

économiques, en se ralliant à une forme de dumping social dans notre pays comme

ailleurs en Europe. S’il faut remettre sur la table un certain nombre de sujets, il faut le

faire dans un sens permettant le progrès. Ainsi la réforme des seuils sociaux doit-elle

avoir pour objectif de renforcer la représentation des salariés, partout dans les

entreprises, et non, sous couvert de simplification, l’affaiblissement de la participation

des salariés à la vie de l’entreprise voulu à Libération et conforté par les lois Auroux,

et qui est beaucoup plus forte dans des pays tels l’Allemagne.

Loin d’être un frein, le dialogue social et le droit du travail sont des forces, dans

l’économie mondialisée. La démocratie sociale que nous devons construire, doit

s’appuyer sur un syndicalisme fort et respecté, constructif sur l’innovation utile et

intransigeant sur les régressions sociales. Et puis, il faut rétablir la hiérarchie des

normes : la loi est plus forte que l'accord collectif et lui-même s'impose au contrat de

travail. Parce qu’avec le chômage de masse, les salariés et leurs syndicats reculent

encore dans le rapport de force avec les employeurs, la négociation sociale doit

s’inscrire dans le cadre d’un Etat qui garantit le socle des règles sociales, impulse les

négociations et en fixe les règles, et les fait respecter.

Chaque fois que la gauche a gouverné, elle a laissé sa trace dans de grandes

avancées sociales : les congés payés, les lois Auroux, le RMI, les 35H, la CMU… La

grande œuvre sociale de ce quinquennat, ce doit être la sécurité sociale

professionnelle. Des avancées en ce sens ont déjà été faites, comme avec la

création du compte personnel de formation ou du compte pénibilité. Allons plus loin,

et créons une véritable assurance temps-formation, qui pourrait devenir la cinquième

branche de la sécurité sociale, aux côtés de la maladie, la famille, les retraites, les

accidents du travail et maladies professionnelles. Chaque actif serait doté, à la sortie

du système scolaire, d’une « carte vitale » temps-formation, permettant, tout au long

de la vie professionnelle, de suivre des formations ou de reprendre des études, mais

aussi de bénéficier de congés sabbatiques, pour s’occuper d’un enfant, d’un parent,

exercer une activité associative, politique, culturelle ou sportive, et reprendre ensuite

son activité professionnelle. Le financement serait assuré par les fonds existants et

par un abondement des entreprises de 1%, pris sur les 6% du CICE et donc sans

hausse, pour elles, des prélèvements.

*

Enfin, vouloir le progrès écologique, c’est lancer véritablement la transition

écologique. A la source, sur la question du mix énergétique, soyons volontaristes.

Nous venons de voter une loi de transition énergétique qui porte une vraie ambition.

Néanmoins, nous croyons nécessaire de préciser ses objectifs, par branche, tous les

3 ans, pour que cette ambition ne soit pas sans lendemain. Maintenons le cap de la

sortie du tout nucléaire et du tout pétrole, et soutenons la recherche et le

développement dans les énergies renouvelables, parent pauvre de la recherche

énergétique en France. Enfin, tenons nos promesses sur Fessenheim. C’est un

impératif de crédibilité et de cohésion de la gauche. Il est temps d’affirmer que nous

voulons la sortie progressive du nucléaire, sur la longue durée.

Pour que la transition écologique soit porteuse d’emplois, elle doit s’accompagner

d’une structuration des filières industrielles françaises correspondantes. Nous

proposons d’engager, avec l’Agence nationale des investissements écologiques et

numériques, la création de « green clusters » répartis sur le territoire, accueillant

les start-up vertes de demain. Pour cela, il convient d’amplifier la démarche engagée

en France autour des filières d’avenir et de porter la création d’une Europe de

l’énergie, qui ait un volet industriel majeur.

Soutenons l’économie circulaire. Elle intègre, dès la conception, l’objectif de

recyclage comme une qualité intrinsèque des produits. Elle permettra de donner une

seconde vie aux produits manufacturés, aussi bien par les Fab-lab que grâce à une

industrie de la seconde main à développer. Elle se portera aussi sur le recyclage des

déchets qui reste un domaine à fort potentiel, sur lesquels la France peut se

positionner.

Afin d’accélérer la rénovation thermique du parc de logements, au-delà de la création

de sociétés de tiers-payant, assigner à l’Etat et aux collectivités le rôle de leader, à

travers une obligation de rénovation de leur parc soutiendra l’apparition de PME

françaises outillées et atteignant la taille critique. De plus, soutenons plus fortement

les ménages dans leurs travaux d’isolation. C’est une mesure autant sociale

qu’environnementale.

La question du ferroviaire mérite un grand débat national : le train est devenu trop

cher pour les Français. Se pencher sur son modèle économique est nécessaire et

repose la question de l’écotaxe, sur laquelle il faut une réponse claire et

européenne.

La lutte pour les territoires durables est engagée. Contre l’étalement urbain,

poussons les feux sur des mesures fortes et efficaces : le passage à l’échelle des

agglomérations des plans locaux d’urbanisme, accompagnés d’un objectif annuel

chiffré d’endiguement de l’étalement, et celui des autorisations d’ouverture de parcs

commerciaux périphériques. Inscrivons dans la loi l’opposabilité des trames vertes et

bleues. Créons une dotation incitative pour les territoires, selon leur bilan

énergétique et la gestion de leurs déchets. San Francisco a d’ores et déjà atteint

90% de recyclage de ses déchets, ce qui montre les marges de progression

possibles.

*

III- RÉUSSIR, C’EST REPENSER LACITOYENNETÉRepenser la citoyenneté, c’est changer nos institutions et revivifier notre

démocratie. Nous pensons que l'équilibre des pouvoirs n'est pas satisfaisant. Nous

n'avons pas mesuré le changement profond engendré par le quinquennat et

l'inversion du calendrier. Quelle place ont maintenant nos élections législatives ?

Aucune autre démocratie au monde ne permet au chef de l’État, élu en même temps

que les députés, de mettre fin à leur mandat. Par ailleurs, le rôle du Parlement est

cantonné depuis longtemps dans une soumission obligée des parlementaires de la

majorité, plus que dans une co-élaboration réelle des textes législatifs avec l’exécutif.

Nous proposons qu'un grand débat citoyen sur le sujet ait lieu dans le pays avant

2017, sur la base des hypothèses d'évolution qui ont largement été exposées par le

passé.

Il faut introduire une part de proportionnelle aux élections législatives, pour que les

Français soient mieux représentés. La logique trop exclusivement majoritaire éloigne

les citoyens de leurs élus, car trop nombreux sont ceux qui ne s’y reconnaissent pas.

Cela suppose une évolution de notre culture politique vers une authentique habitude

des coalitions majoritaires au sein de la gauche. Notre conviction est que nous

réformerons mieux alors. Nous aurons plus de chances de gouverner dans la durée.

Nous défendons aussi le renforcement des pouvoirs du Parlement, à travers des

prérogatives augmentées sur l’ordre du jour des débats et la co-construction

législative et des moyens accrus de contrôle de l’action publique. De même,

l’évolution du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental, voire leur

rapprochement, est toujours d’actualité. Les questions du pouvoir de dissolution et

du 49-3 ne doivent pas non plus être éludées.

Le « parlementarisme rationalisé », tel que le nomment poliment les

constitutionnalistes, ne convient plus et fait place à une démocratie corsetée et en

difficulté pour traduire les évolutions de la société. Au temps de la démocratie

participative, des réseaux sociaux et du numérique, il nous faut sortir de l’hyper-

concentration des pouvoirs.

Les concertations citoyennes doivent se multiplier bien en amont des grands projets.

De nouvelles voies de l'implication des citoyens sont à coup sûr à organiser pour

éviter les blocages que nous avons connus ces derniers temps. Les possibilités

offertes en matière démocratique par la transition numérique sont immenses.

Inspirons-nous du modèle de la co-construction, inventé sur internet, pour revitaliser

notre démocratie participative et lui faire dépasser les cercles habituels des acteurs

constitués. Nous proposons la création d’une plateforme d’e-démocratie par

institution, où seraient ouverts des débats sur l’opportunité et le contenu des

mesures destinées à entrer en discussion au Parlement ou dans les conseils

municipaux, départementaux et régionaux. Partout où cela s’est fait, l’agenda

politique en a été réorienté et le contenu des décisions bonifié par l’expérience des

citoyens.

Et si la République, ce sont des droits et des devoirs, il devrait y avoir injonction à

s'exprimer au moment des choix importants pour la société. Si la force de conviction

ne suffit pas, il faudra sans doute aller plus loin et rendre, sous une forme à définir,

obligatoire le fait d'aller voter, tout en reconnaissant le vote blanc parmi les suffrages

exprimés.

La citoyenneté doit aussi se penser au plan international. Sur le plan

diplomatique, la France est à la hauteur de ses valeurs, par son engagement au

service de la paix au Mali et en Irak. Sa voix est entendue à nouveau. Elle lui permet

aujourd’hui d’aller au-delà et de porter le projet d’une régulation démocratique de la

mondialisation. Cela passe par le renforcement des instances politiques, dans leurs

rapports avec les marchés, par la construction d’un monde multipolaire équilibré, où

le co-développement devienne une réalité – conforter notre effort d’aide au

développement est à cet égard plus que jamais nécessaire -, et par le renforcement

de la place des citoyens, à travers la démocratisation des instances de régulation de

la mondialisation.

*

Repenser la citoyenneté, c’est repenser le lien politique et social entre les

Français. La République ne sera pleinement redevenue elle-même que quand nous

aurons réinvesti la belle notion de fraternité. Les limites du chacun pour soi et du

consumérisme apparaissent de plus en plus nettement à nos concitoyens. Il est à

nouveau possible de parler de sens et de lien social. Nous proposons de construire

la société « du share, du dare et du care » : oser le partage et la bienveillance

envers autrui, oser la rencontre avec les autres, sans a priori.

Pour cela, nous proposions, dans notre contribution aux Etats généraux, la

généralisation du service civique. Les événements en ont montré tout le sens. Il faut

qu’il tende à être universel, pour recréer un creuset du vivre-ensemble, et rémunéré,.

Consacré à des actions de solidarité, il devrait être intégré dans le parcours scolaire,

et permettre de faire découvrir la France des autres aux jeunes Français. Nous

sommes désormais nombreux à le dire et c’est une bonne chose.

Cela représentera une avancée majeure, mais ne suffira pas. La société de

consommation a pris le dessus dans les consciences, le travail du dimanche le

montre bien, et un travail de fond est nécessaire pour réintroduire du sens. Intégrer

la bienveillance et la coopération dans l’enseignement de la morale civique à l’école

est indispensable. C’est le complément de la laïcité dans la reconquête républicaine.

D’autres mesures méritent notre attention, parmi les innovations sociales de terrain.

Les ambassadeurs du vivre-ensemble apparaissent dans le logement social. Ils

créent du lien entre les habitants, produisent une programmation culturelle et festive

dans l’immeuble et dans le quartier, avec les centres sociaux. Ainsi, ils réduisent les

dégradations, au point de permettre un modèle financier équilibré, sans

subventionnement. Nous proposons la généralisation de cette approche.

Provoquer le réveil citoyen réclame un train de mesures ambitieuses, dont certaines

ne font pas consensus ou supposent une réforme constitutionnelle impossible, avec

le retour de la droite au Sénat. Nous proposons une méthode, pour donner

l’impulsion décisive qui nous emmènera vers 2017 : le recours à un référendum, en

juin 2016. Il pourrait également porter sur d’autres questions et notamment sur le

droit de vote des étrangers –dès lors que nous faisons le constat que la voie

parlementaire n’est pas possible, faute de soutiens à droite- mais aussi le service

civique, la protection des ressources naturelles, ou la lutte contre l'évasion fiscale.

*

Repenser la citoyenneté, c’est régénérer le Parti socialiste et réassembler la

gauche. Notre parti est un parti de gouvernement, mais il a toujours du mal à trouver

sa place comme parti au gouvernement. Il doit, plus que jamais quand nous sommes

au pouvoir, continuer à penser l’avenir, en actualisant sans cesse nos réponses aux

changements de la société, dans la fidélité à nos valeurs. Mais il doit aussi, sous

peine de perdre de sa force et sa crédibilité par trop d’écart entre les proclamations

et les actions, être pleinement investi dans la mise en œuvre du programme de

gouvernement qu’il a lui-même conçu préalablement aux élections. Il ne peut

déléguer à d’autres cette responsabilité. Et la courroie de transmission la plus

naturelle, ce sont nos groupes parlementaires à l’Assemblée et au Sénat.

A cet égard, les orientations décidées par notre parti lors du congrès de Poitiers

devront avoir prise sur le cours du quinquennat. Les parlementaires devront en faire

une référence pour guider leur action. De même, les grands textes de loi devront

donner lieu systématiquement à un débat avec vote en Conseil national, et, lorsque

un tiers de ses membres le demandera, à une consultation des militants. Des

questions comme l’extension du travail dominical devraient ainsi relever de ce

mécanisme.

Au-delà, nous devons refaire du Parti socialiste un grand lieu d'éducation

populaire ; nous devons faire évoluer nos sections et fédérations en des maisons

communes et ouvertes aux débats, pour tous ceux qui veulent toujours changer la

société dans le sens du progrès. Ainsi, après notre congrès, nous pourrions

organiser, dès le mois de septembre, un « Forum citoyen du progrès » pour mettre

largement en débat, avec les Français qui le souhaitent, les grandes questions de

société. Nous avons organisé une primaire ouverte pour désigner notre candidat à

l'élection présidentielle. Faisons de même pour les choix politiques ambitieux que

nous voulons trancher.

Au sein du Parlement, la réduction de la majorité du 6 mai 2012, en quantité et en

diversité, nous appauvrit et doit nous alerter. Cette dispersion de la gauche est une

impasse pour tous et nous ne pouvons espérer nous sauver à long terme, en restant

nous-mêmes, sans sortir d’un équilibre politique aussi fragile. Nous croyons

indispensable la recherche d’un nouveau contrat de majorité, dès le lendemain des

élections départementales, qui ré-élargisse notre socle politique vers nos partenaires

de gauche et de l’écologie et recrée une dynamique au cœur du quinquennat. Nous

sommes la force politique principale de la gauche, c’est à nous de prendre l’initiative.

*

Enfin, repenser la citoyenneté, nous amène, plus encore après les attentats de

janvier et les réactions qui les ont suivis, à nous reposer clairement et lucidement la

question de ce qui fait de chacun de nous la partie d'un tout, de ce qui lie les

Français entre eux, culturellement et affectivement.

Nous devons repenser la République pour mieux panser ses plaies. « C'est dans le

vide de la pensée que s'inscrit le mal » nous disait Hannah Arendt. Alors pensons et

réassemblons ce qui fait que nous ne sommes pas une simple somme d'individus,

mais une seule communauté nationale, au destin lié. C’est un devoir aujourd'hui pour

renforcer l’unité du corps social, traversé par des tensions identitaires diverses, qui

s'opposent autant qu'elles se renforcent les unes par l'existence des autres.

Nous devons affronter la question de l’identité contemporaine de la France. Les

crises sociales, environnementales et économiques nous sont malheureusement

familières. Nous sommes, en revanche, restés très myopes et sans réponse à la

hauteur sur la crise culturelle que traverse la France. Dans un monde ouvert qui

change sans cesse et rapidement, les anciens repères sont brouillés ou en

reconstruction constante : famille, commune, profession, religion, patrie, État. Les

apports des quatre coins du monde sont plus nombreux et en flux constants sur les

réseaux sociaux. C’est un progrès, mais il s’accompagne d’un vertige et d’une

insécurité culturelle grandissante.

La République a un rôle majeur à jouer pour poser des repères collectifs, auxquels

chacun peut, à la fois, apporter et se raccrocher. La République n’est pas seulement

un droit, ni un État Providence, elle est aussi un lieu de valeurs identifiées auquel

chacun peut aussi apporter sa pierre. C'est une culture au sens plein du terme,

vivante car non figée, bienveillante car en capacité de prendre soin de chacun, dans

l'intérêt de tous et faisant respecter les règles communes. Il est temps que notre pays

se vive tel qu'il est, qu'il se regarde au fond des yeux tel qu'il a toujours été d'ailleurs,

divers, construit par des apports multiples qui ont sédimenté pour composer la réalité

actuelle.

La patrie, tant qu’elle était universelle, a d’abord été une idée de gauche. Ne

laissons plus Marianne aux mains de ceux qui l’abîment ou la nient. Mais, c’est aussi

une digue qu’il faut construire, contre les préjugés, les haines et les enfermements

identitaires, y compris ceux qui peuvent tenter des Français insécurisés par le déclin,

le déclassement et les inégalités. Les principes universels sont fondamentaux et

nous avons raison d’être fermes sur la République. Mais ils ne peuvent suffire à unir

un peuple. Nous l’avons trop souvent cru à tort.

Le pendant d’une affirmation claire de la laïcité est un travail profond sur notre roman

national, pour aller vers l’identité généreuse. L’urgence est de construire un

imaginaire commun, qui fasse une place à toute la France, celle d’aujourd’hui, sans

démagogie, dans la pluralité des origines et le respect du passé. François Hollande a

eu des gestes forts et nécessaires en ce sens. En inaugurant le Musée de l’histoire

de l’Immigration en décembre 2014, sept ans après son ouverture, il a exprimé la

reconnaissance officielle, par la République de cette pluralité des origines. En

rendant hommage en décembre 2012 aux victimes de la répression de la

manifestation du 17 octobre 1961, à Paris, pour l’indépendance algérienne, il a

fortement contribué à apaiser certains pans de notre passé, pour permettre d’écrire

une nouvelle page de notre histoire. Il faut aller plus au bout de la construction

collective de cette identité généreuse en s’appuyant notamment sur la jeunesse et

l’éducation. Construisons cette identité ressourcée et transmettons-la à l’école, dans

les livres d’histoire, et à travers les médias.

*

CONCLUSION : POUR UNE NOUVELLESOCIAL-DÉMOCRATIELes Français attendent des solutions, mais ils sont aussi en quête de sens. Il nous

faut aussi aborder cette deuxième partie du quinquennat avec les idées claires sur la

société que nous voulons bâtir.

Notre modèle ne peut être l’individualisme et le consumérisme avec des horizons

tracés par de nouveaux Guizot qui clameraient encore « Enrichissez-vous » pour

paraître modernes. Ne nous perdons pas dans d’ultimes débats sur des questions

sans cesse remises sur la table, et qui n’ont jamais fait progresser la France. La

modernité, ce n’est pas passer le XXIème siècle à déconstruire pierre par pierre ce

que l’on a bâti au XXème siècle. Le repos dominical, c'était il y a un siècle en 1906 !

L'assurance chômage, il y a 56 ans ! Les lois Auroux et les seuils sociaux, il y a 33

ans ! Les 35h, voilà déjà 16 ans que les responsables de la droite les contestent

sans jamais les remettre en cause. Sur tous ces sujets, les études sérieuses et

précises montrent qu'il n'y a aucune création d'emplois à attendre du démantèlement

de ces protections collectives, bien au contraire.

La social-démocratie s’était fixée, par un compromis entre l’Etat et le marché, l’objectif

de construire un Etat-providence. Avec la mondialisation, le marché a pris le dessus

sur les Etats. Certains ont cru, Tony Blair et Gerhard Schröder en tête, qu’il fallait

s’en accommoder. L’histoire leur a donné tort. La crise de 2008, la plus grave depuis

1929, a montré que la troisième voie n’en était pas une pour la gauche. L’avenir

n’est pas le social-libéralisme. Car à la fin, il reste le libéralisme sans le social.

Et puis, sans l’égalité, sans la solidarité, sans les services publics, sans la protection

sociale, le libéralisme n’est pas une liberté, mais un asservissement du faible par le

fort, du démuni par le nanti, du créateur par le financier, du mérite par l’héritage, de

l’effort par la rente. Une course sans fin au profit. Une tyrannie du court terme. Un

consumérisme grégaire. Le règne du chacun pour soi. On spécule sur tout y compris

les aliments. Tout se marchande, le travail, la santé, les retraites, jusqu’aux corps

eux-mêmes.

L’avenir pour la gauche et pour la France est tout autre. Il est dans une social-

démocratie refondée. Une nouvelle social-démocratie bâtie sur un nouveau

compromis entre l’Etat et le marché, qui reconnaît les bienfaits du marché, mais

lui fixe des règles nouvelles. Le bien-être plutôt que le tout-avoir, la préservation

de l'avenir plutôt que le profit immédiat, la coopération avant la compétition.

Ce nouveau compromis doit marquer le retour de l’Etat, mais pas un retour en

arrière, pas un Etat qui s’occupe de tout, un Etat moderne, plus stratège, plus

audacieux et imaginatif pour oser produire du progrès social et écologique face au

déclin, un Etat plus personnalisé pour répondre aux aspirations de chacun. Un Etat

plus décentralisé et en même temps mieux organisé aussi supra-nationalement, en

Europe et à l’ONU, pour réguler la mondialisation, protéger les biens communs

universels, l’accès à l’eau, les océans, les forêts, la biodiversité, le climat, le

patrimoine, les droits humains fondamentaux, la paix.

La nouvelle social-démocratie doit aussi reposer davantage sur les citoyens, leurs

mouvements syndicaux, associatifs et coopératifs, et à tous ceux qui expérimentent

et défrichent de nouvelles façons d’agir, de produire et de vivre ensemble. `

Et au-delà des valeurs durables du socialisme, l’égalité sans laquelle il n’y a pas de

liberté, la laïcité, l’internationalisme, le féminisme, le progrès social et écologique, la

nouvelle social-démocratie doit porter l’idée d’une société bienveillante.

Une société bienveillante, c’est une société de droits et de devoirs, à la fois

attentive à chacun et demandant à chacun d'être attentif aux autres : le respect

des règles, bien sûr, le sens des limites, aussi, face à tous les extrémismes et

les obscurantismes, mais également le goût du commun, du partage, le soin des

autres, l’attention aux générations futures.

Redonner un sens au pays, de l’engagement à chacune de nos vies, du commun à

tous, voilà qui donnera une force nouvelle à la France.

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