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« Pour un Congo Démocratique Emergent » 1 « Pour un Congo Démocratique Emergent » Le Mouvement du «Renouveau Démocratique Congolais » est une Association créée à l’initiative de quelques cadres issue la Jeunesse Congolaise pour mettre en œuvre une action globale visant le développement intégral et rapide de la République Démocratique du Congo. La recherche et l’action du Mouvement se caractérisent essentiellement par l’éducation, l’éveil et la sensibilisation nationale pour la participation de tous les citoyens à l’œuvre de reconstruction et d’édification d’un Etat et d’une Nation forte, puissante et prospère au Congo dont le rayonnement et l’ouverture à toutes les autres Nations contribueront au bien-être du citoyen congolais et de l’humanité. C’est donc fort de cette conviction et de la nécessité d’une meilleure coordination de l’action citoyenne, le « Renouveau Démocratique Congolais » a été créé. En date du 12 Aout 2012, s’est tenue à Kinshasa en RDC, dans la salle des conférences de « la Maison de France » à la Gombe, la première conférence du Mouvement «Renouveau Démocratique Congolais » sur le thème « Pour un Congo Démocratique Emergent ». Cette conférence a réuni des jeunes entrepreneurs, des étudiants des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire de Kinshasa, des hautes personnalités œuvrant aux seins des organisations gouvernementales, non gouvernementales et privées ; des cadres politiques, administratifs, juridiques, académiques et des entreprises. Tous étaient motivés par un seul objectif à savoir participer à l’œuvre de la reconstruction d’une Nation congolaise forte, puissante et prospère. Les conférenciers du jour étaient : M. l’Abbé Matthieu MUSUA, Prêtre de l’Archidiocèse de Kinshasa et Professeur d’Université, Recteur du Séminaire Universitaire Jean Paul II. Me. Jean MBUYU, Avocat, Député Honoraire, Ancien Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité et Ministre Honoraire de l’Industrie et P.M.E. M. Guy-Robert LUKAMA, Banquier et Gestionnaire d’Entreprise, Président du Conseil d’Administration de la B.C.D.C. et Directeur Général d’AngloGold Ashanti R.D.C. M. Aubrey HOOKS, diplomate de carrière ayant notamment occupé plusieurs Postes d’Ambassadeur notamment en République Démocratique du Congo. La modération de la Conférence avait été confiée à Mme. Rose MUKENI BEYA, Professeur à la City University of New York et Maitre de conférence à Villanova University.

Pour un Congo Démocratique émergent - Projet d'article CRIDHAC

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« Pour un Congo Démocratique Emergent »

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« Pour un Congo Démocratique Emergent »

Le Mouvement du «Renouveau Démocratique Congolais » est une Association créée à l’initiative de

quelques cadres issue la Jeunesse Congolaise pour mettre en œuvre une action globale visant le

développement intégral et rapide de la République Démocratique du Congo.

La recherche et l’action du Mouvement se caractérisent essentiellement par l’éducation, l’éveil et la

sensibilisation nationale pour la participation de tous les citoyens à l’œuvre de reconstruction et

d’édification d’un Etat et d’une Nation forte, puissante et prospère au Congo dont le rayonnement et

l’ouverture à toutes les autres Nations contribueront au bien-être du citoyen congolais et de l’humanité.

C’est donc fort de cette conviction et de la nécessité d’une meilleure coordination de l’action citoyenne, le

« Renouveau Démocratique Congolais » a été créé.

En date du 12 Aout 2012, s’est tenue à Kinshasa en RDC, dans la salle des conférences de « la Maison de

France » à la Gombe, la première conférence du Mouvement «Renouveau Démocratique Congolais » sur

le thème « Pour un Congo Démocratique Emergent ».

Cette conférence a réuni des jeunes entrepreneurs, des étudiants des institutions de l’enseignement

supérieur et universitaire de Kinshasa, des hautes personnalités œuvrant aux seins des organisations

gouvernementales, non gouvernementales et privées ; des cadres politiques, administratifs, juridiques,

académiques et des entreprises. Tous étaient motivés par un seul objectif à savoir participer à l’œuvre de

la reconstruction d’une Nation congolaise forte, puissante et prospère.

Les conférenciers du jour étaient :

M. l’Abbé Matthieu MUSUA, Prêtre de l’Archidiocèse de Kinshasa et Professeur d’Université,

Recteur du Séminaire Universitaire Jean Paul II.

Me. Jean MBUYU, Avocat, Député Honoraire, Ancien Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en

matière de Sécurité et Ministre Honoraire de l’Industrie et P.M.E.

M. Guy-Robert LUKAMA, Banquier et Gestionnaire d’Entreprise, Président du Conseil

d’Administration de la B.C.D.C. et Directeur Général d’AngloGold Ashanti R.D.C.

M. Aubrey HOOKS, diplomate de carrière ayant notamment occupé plusieurs Postes

d’Ambassadeur notamment en République Démocratique du Congo.

La modération de la Conférence avait été confiée à Mme. Rose MUKENI BEYA, Professeur à la

City University of New York et Maitre de conférence à Villanova University.

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Les conférenciers ont à tour de rôle circonscrit différents aspects de la thématique à savoir :

1) « Valeurs humaines et infrastructures sociales » par le Pr. Matthieu MUSUA

2) « Leadership et Bonne Gouvernance» par Me. Jean MBUYU

3) « Travail, Croissance Economique et Développement » par M. Guy-Robert LUKAMA

4) « La place du Congo dans le Monde » par M. Aubrey HOOKS

1. Valeurs humaines et infrastructures sociales (Pr. Matthieu MUSUA)

Les « Valeurs humaines et infrastructures sociales » sont des préalables indispensables au

développement. Elles constituent les bases sur lesquelles on se fonde pour distinguer les pays

développés des pays sous- développés. Les premiers sont politiquement stables et économiquement

prospères. Tandis que les seconds, les pays sous- développés, sont économiquement faibles et

dépendants.

Les indicateurs de développement sont nombreux. Dans cette présentation, l’orateur a fustigé trois

d’entre eux à savoir : la Technologie, l’Etat et la Culture.

La technologie joue un rôle important dans la croissance économique d’un pays et l’amélioration de la

qualité de vie de son peuple. Elle est le moteur du développement. L’histoire de l’humanité a démontré

que les découvertes technologiques résultent de la recherche scientifique et appliquée. En effet, c’est

grâce à la technologie renouvelée que les pays développés ont maitrisé la nature et raffiné les

méthodes d’exploitation des ressources du sol et du sous sol ; qu’ils ont résolus les problèmes vitaux ;

augmenter la productivité ; améliorer les biens et services. Les pays Africains regorgent de nombreuses

ressources naturelles et minérales. Cependant, bon nombre d’entre eux se cantonnent dans le rôle de

vendeurs des matières premières et ne s ’investissent que très peu dans la recherche scientifique. Ce

faisant, ils ne se développent pas. Ils sont technologiquement déficients.

L’Etat (congolais) doit se doter des « outils » de développement nécessaires pour une gestion

efficace de son people et de ses ressources. Il importe de confier la gestion du gouvernement et des

affaires en général aux technocrates imbus de valeurs démocratiques et de bonne gouvernance ; aux

hommes et aux femmes intellectuellement compétents et moralement recommandables.

La culture est un facteur de développement tout aussi important que la technologie. Elle implique

l’ouverture aux nouvelles idées et au progrès. Les révolutions culturelles de la Renaissance (XVe siècle)

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et du Siècle des Lumières(XVIIIe) ont déterminé le développement de l’Europe. En Asie, la révolution

de Meiji (1868) a conduit aux changements incommensurables. La Renaissance a engendré la culture de

la rationalité, la naissance des sciences de la nature et l’instauration de la justice et la vérité. Le Siècle de

Lumières a inspiré les révolutions politiques qui ont conduit à l’émergence de la démocratie.

La culture est l’ensemble de conditions subjectives qu’un peuple invente afin d’agir face aux défis de son

environnement humain et naturel. Elle est différente du folklore et de la tradition.

A l’instar de L’Europe et de l’Asie, L’Afrique a besoin d’une révolution culturelle pour sortir du sous –

développement. Les nations africaines doivent s’investir dans la culture de l’excellence; la promotion de

la vérité et l’exercice de l’esprit critique ; la création des infrastructures et la mise sur pied de la culture

démocratique. L’école (du primaire à l’université) a comme mission de développer les vertus humaines, les

qualités intellectuelles, morales et spirituelles nécessaires au développement durable.

2. Un Etat émergent grâce au Leadership (Me. Jean MBUYU)

Se basant sur son expérience personnelle, le second orateur a abordé le thème « Pour un Congo

Démocratique Emergent » dans la perspective du leadership.

Le concept de leadership est un concept anglais que la langue française a récupéré. Il évoque l’idée

de bonne gouvernance, de développement, d’un Etat de droit. Il désigne la capacité de distinguer ; de

comprendre le monde actuel ; de concevoir et de construire le monde présent et à venir ; de mettre en

place les moyens nécessaires pour atteindre des objectifs de développement à court, à moyen et à long

terme. Les pays qualifiés aujourd’hui d’émergents tel que le Brésil, l’Inde, la Corée, la Chine ont fait des

progrès économiques spectaculaires parce qu’ils ont un leadership efficace et une gouvernance

soucieuse du bien-être de tous.

Le concept de développement durable, évoque une vision futuriste du la société, de la communauté et

du monde. Il va sans dire que les citoyens actuels et leur dirigeants devraient penser aux générations

futures afin que celles-ci puissent bénéficier des ressources ( naturelles et financières) présentes. En

d’autres termes, l’Etat, les acteurs politiques, économiques et sociaux, bref tous les citoyens doivent

protéger, conserver, économiser les ressources actuelles et ne pas les épuiser totalement. Les

pratiques destructives indiquent le manque de la culture futuriste et du sens de la prospective.

Le développement durable n’est possible que dans un Etat de droit.

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Un véritable Etat de droit est celui où les leaders incarnent des valeurs démocratiques et de bonne

gouvernance et où tous les citoyens jouissent pleinement de tous leur droits . C’est un Etat qui

garantit à tous les citoyens les chances égales d’épanouissement et de réalisation de leurs

potentialités ainsi que l’expression de leurs opinions et choix politiques. Dans un Etat de droits, les

leaders et les citoyens se font remarquer par des qualités humaines de patriotisme, de solidarité et de

coresponsabilité.

En conclusion, « Pour un Congo Démocratique Emergent », il incombe aux citoyens congolais de

changer de mentalité, d’adopter un esprit de renouveau, de demeurer optimiste, d’avoir l’espoir que le

changement est possible. Il est impérieux que chacun assume efficacement les responsabilités qui lui

incombe pour le bien être de tous. Sans Leadership et sans bonne gouvernance il n’y aura pas de

développement durable.

3. Travail, Croissance Economique et Développement (Durable) (M. Guy-Robert LUKAMA)

L’orateur s’est appesanti sur la définition du mot travail et l’analyse du contexte et de l’environnement du

travail. Le travail est facteur déterminant de la croissance économique d’un pays et son développement

durable.

A ce jour, la société congolaise traverse une crise de travail sans précédent. Des femmes et des hommes

formés, imbus de valeurs humaines et éthiques, disposés à soutenir la croissance et le développement

escompté ne trouvent pas le travail.

À la base ce cette crise il faut noter les crises politiques et économiques répétitives (les dates de 24 avril

1990 puis de septembre 1991 ou encore janvier 1993) sont associées aux crises politiques et

économiques ayant causé l’instabilité, la destruction des infrastructures, la réticence des investisseurs, le

manque de planification des emplois, la disparité entre les programmes de formation (de l’enseignement

supérieur et universitaire) et les besoins réels des sociétés. Par ailleurs, les salaires rétribués aux

travailleurs sont insuffisants pour satisfaire leurs besoins de base. Ils sont découragés. On assiste à

l’exode massif des jeunes vers l’étranger à la recherche du travail et de meilleures conditions de vie.

Pour un Congo émergent, il est impératif que le gouvernement prenne l’initiative de la création du travail et

assure la stabilité de son peuple ; favorise et stabilise l’épargne intérieure ; incite les investisseurs

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locaux et estrangers à contribuer à la création des emplois. Cela ne peut se faire que dans un

environnement de paix. Il revient donc au gouvernement de sécuriser les travailleurs et les investisseurs.

L’orateur a montré que le dynamisme du Congo est dû à l’initiative des privés. Ils sont générateurs de

travail, bien qu’ils se butent à la rigidité du marché de l’emploi, aux mécanismes obsolètes et aux

barrières culturelles. Les privés ont besoin d’accompagnement pour se maintenir et contribuer à

l’économie et au développement durable de la nation congolaise.

Adoptant une perspective futuriste, l’orateur a insisté sur la nécessité de la formation continue comme

une stratégie pour le renouvellement des connaissances et l’adaptation aux exigences du monde (du

travail). La planification des emplois doit s’accorder avec les programmes de formation. On assiste

aujourd’hui à une carence flagrante de techniciens formés dû au manque d’intérêt pour cette filière

d’études.

Le peuple congolais est plein de potentiels et de talents. Les congolais ont des capacités d’adaptation

inouïes. Ils travaillent parfois dans des environnements très pénibles. Bien que dépourvus des outils de

travail appropriés, ils performent de loin mieux comparés à ceux qui travaillent dans des conditions plus

décentes. Les congolais (jeunes et adultes), sont ambitieux, dévoués et déterminés à atteindre leurs

objectifs de développement.

En conclusion, pour un Congo émergent, il faut corriger les erreurs du passé ; il faut construire le

futur en valorisent le travail, en introduisant plus de rigueur dans l’accomplissement du travail, en

cultivant le sens de l’initiative, en rétribuant le travail avec des salaires décents qui prennent en

considération la formation, les études faites et l’expérience acquise.

4. Le Rêve Congolais (M. Aubrey Hooks)

L’orateur a d’abord félicité l’initiative prise par Mouvement «Renouveau Démocratique Congolais»

d’organiser sa première conférence. Il a ensuite décrit la situation géographique, économique, politique et

sociale de la République Démocratique du Congo. Enfin, Il a parlé du rêve congolais.

Le Congo a l’avantage de porter un nom bien connu, il est tel une marque connue. Des peuples des

autres continents n’ont jamais entendu parler du Togo ou du Niger, mais ils ont entendu parler du Congo.

La République Démocratique du Congo occupe une position géostratégique remarquable sur l’échiquier

du monde. Son sol et sous-sol regorgent de ressources naturelles abondantes et variées pour son

développement économique et sa prospérité. Il y aurait un G20 des pays les plus peuplés ou les plus

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étendus, le Congo siègerait… Cependant, le Congo n’est pas rangé parmi les pays développés. Le

Congo manque les infrastructures de base; son système de sécurité et judiciaire est faible et déficient;

ses exportations et ses importations sont limitées ; son PIB de 15 milliard de dollars américains est faible.

Tous ces éléments font que Le Congo est rangé à la 115ème place au monde.

Le Congo a tout le potentiel pour sortir de sa situation actuelle. Il dispose d’une élite intellectuelle, d’une

jeunesse dynamique et entreprenante, des hommes et des femmes de bonne volonté capables de

développer le pays et de le sortir de son état de sous-développement. Le Congo peut émerger s’il

réalise son rêve.

Quel est le rêve congolais ? A l’instar des américains, les congolais doivent bâtir leur propre rêve. Ils ont

le droit de rêver et de réaliser leurs rêves. Il s’agit de faire du Congo un pays où il fait beau vivre, un

pays de paix et de justice ; un pays où chacun doit s’épanouir. Pour réaliser ce rêve il faut prendre des

initiatives; prendre de bonnes décisions ; s’investir dans la réalisation des objectifs clairement définis et

utiliser les moyens disponibles. C’est en prenant des initiatives qu’on transforme les rêves en réalité.

« Aide – toi et le ciel t’aidera ». Les américains disent : « Dieu ne va pas faire pour toi ce que tu peux faire

toi-même. Cependant, il ne faut pas perde de vue que tous les rêves ne sont réalisables.

A titre illustratif, l’orateur a évoqué le programme d’autosuffisance promu par l’ambassade des Etats Unis

au Congo, lors de son mandat d’ambassadeur au Congo. L’objectif primordial du programme était de

renforcer les capacités des communautés rurales locales. Il a démontré qu’avec des ressources

financières locales, si petite soient elles, on peut réaliser de grandes choses et se développer. Les

communautés qui ont réussi à s’auto-suffire sont celles pour lesquelles les besoins prioritaires et les

attentes étaient clairement identifiés; les moyens (humains, matériels et financiers) de la communauté

étaient déterminés; les membres de la communauté s’étaient investis dans la réalisation des projets en

utilisant leur propres ressources quand bien même elles avaient reçu une assistance financière

extérieure. Ces communautés avaient un rêve. Ils ont réalisé leur rêve.

En conclusion, avant de bâtir leur propre rêve, les congolais doivent avoir une idée très claire de ce

qu’ils veulent faire puis, s’investir dans la réalisation des objectif à atteindre .

La reconstruction d’un Congo émergent est une tâche qui incombe à tous et, de manière particulière,

aux jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui.

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La communauté internationale est bien disposée à aider le Congo à réaliser son rêve, parce que la

prospérité et la sécurité de toute l’Afrique centrale sont étroitement liées à la Congo.

L’orateur a terminé son exposé par une note optimiste et encourageante : « Moi aussi j’ai un rêve pour le

Congo. Mon rêve est que vous l’élite congolaise, les jeunes intellectuels, les jeunes entrepreneurs

congolais vous bâtissiez un Congo dans lequel chaque congolais peut vivre son rêve. Il ne faut jamais

sous-estimer la puissance du rêve ».

Il est louable de voir éclore des regroupements citoyens dont les idéaux ont trait à l’amélioration du statut

National de l’Etat Congolais, ainsi qu’à celui des conditions des citoyens et de leurs diverses collectivité

dans le Cadre de l’Etat.

La République Démocratique du Congo doit, en effet, quitter le niveau du potentiel à celui de puissance ;

ce processus requiert qu’à l’action soit associée une réflexion susceptibles de canaliser les efforts en vue

d’accroître les opportunités et les capacités de succès de différents plans mis (à mettre) en œuvre.

La première Conférence organisée par le Mouvement du «Renouveau Démocratique Congolais» s’est

achevée par une note d’espoir.

Les participants ont montré un intérêt tout particulier à la thématique en posant de nombreuses

questions.

De leur part, les organisateurs ont été satisfaits d’avoir atteint les objectifs fixés : la sensibilisation de l’élite

congolaise face aux défis majeurs liés à l’émancipation matérielle et morale de leur Nation.

En formulant le vœu de voir se multiplier pareilles initiatives et surtout que de de celles-ci se succèdent des

actions réelles concourant au développement intégral et prompt de la République Démocratique du Congo.

Jean-Sébastien MASIALA THEKO | Chercheur à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (CRIDHAC)

|O: (+243)991008010|M: (+243)991008001

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